La grâce de ne plus être ministre

En lisant Le Monde, il y a parfois d'excellentes surprises.

L'entretien de Patrick Devedjian, président UMP du conseil général des Hauts-de-Seine avec Arnaud Leparmentier et Vanessa Schneider, en est une.

"La situation exige un grand projet de société, je ne le vois nulle part" ou "Sarkozy a gagné en 2007 sur le message du petit français au sang mêlé. Croire qu'on peut gagner en 2012 sur la thématique inverse est illusoire" : deux des réponses et des analyses qu'il a proposées. Qu'on apprécie ou non leur pertinence, elles sont honorables sur le plan intellectuel, décentes dans leur formulation et ne tombent pas dans la politique de caniveau. Il me semble que l'ensemble de ce qu'affirme Patrick Devedjian peut être sinon approuvé du moins accepté par une droite intelligente et accueilli avec intérêt par une gauche non étrangère à l'écoute et au dialogue républicain.

Cette liberté étonnante pour quelqu'un se situant dans la majorité, dans l'orbite présidentielle étouffante, ne vient pas de nulle part : c'est la grâce de ne plus être ministre. Certes, on n'a jamais connu un Patrick Devedjian ligoté par une pensée, une parole qui lui auraient été imposées mais ses élans ressemblaient plus à des foucades, des accès d'humeur qu'à de la réflexion mûrie. Il aurait désiré être garde des Sceaux - on l'a assez su - et de fait il aurait avantageusement remplacé une Rachida Dati courageuse mais insuffisante et une Michèle Alliot-Marie déjà en perdition Place vendôme. Il est devenu ministre du Plan de relance économique et par la suite, pour les Hauts-de-Seine, département dangereusement sensible, il est parvenu grâce à son succès aux élections régionales à changer le rapport de force en sa faveur, le président en a pris acte et, depuis, au moins Patrick Devedjian ne semble plus avoir le couple Balkany en permanence sur son dos ! Quel soulagement d'être débarrassé de la vulgarité et de la méchanceté tout ensemble !

Si cet entretien du Monde dans sa forme et de ce qu'on pourrait appeler sa capacité d'imprévisibilité séduit tellement le passionné de politique, c'est qu'il nous fait oublier les propos insipides et stéréotypés de ceux auxquels le pouvoir, de droite aujourd'hui, de gauche avant-hier ou demain, donne la becquée, fournit  des éléments de réponse, des éléments de langage - que ces termes sont atroces ! - comme s'il s'agissait d'enfants et non pas d'adultes susceptibles de s'exprimer de manière autonome. Les ministres sont la catégorie principale et évidemment plus victime que toute autre pour ces leçons à apprendre par coeur, ces indignations à proférer sans modération, ces saillies sans nuance et cette guerre grotesque par les mots.

Certains ont plus de talent que d'autres pour dissimuler le fait qu'ils pensent et parlent dans des chemins balisés et sans s'octroyer la moindre chance de spontanéité et de profondeur. Bien sûr, difficile de faire pire que Nadine Morano qui confond l'outrance avec la conviction et l'adversaire avec l'ennemi. On peut ne pas apprécier le livre récent de Gérard Davet et de Fabrice Lhomme mais on n'éructe pas que c'est "un torchon" comme elle l'a fait, tout en se vantant de ne l'avoir pas lu ! Peu ou prou, sans atteindre de telles bassesses, il y a une fatalité de la condition de ministre sarkozyste : le citoyen ne perdrait rien en coupant le son puisque dans tous les cas il sait par avance ce qui sera proféré et qui ne relève ni de l'information ni de l'analyse mais de la révérence. Pourtant, si on souhaite réduire la réalité à sa plus simple expression, mieux vaut, contrairement à ce qu'on prétend, ne pas faire de politique. Plutôt alors regarder des dessins animés ou les anciens et superbes westerns où les bons ne déçoivent jamais et où les méchants vous rendent la haine facile. C'est sans doute parce que les plus fins des serviteurs de l'Etat d'aujourd'hui ont conscience des obligatoires limites du discours partisan coincé entre déférence et simplisme qu'ils préfèrent sinon se taire, du moins avoir la parole rare.

A ce titre, comment ne pas se féliciter de la bienfaisante discrétion de Michel Mercier qui en ces jours chaotiques a heureusement refusé de céder à la tentation de la procédure disciplinaire à l'égard d'Isabelle Prévost-Desprez, ce qui aurait été une triple maladresse démocratique, judiciaire et psychologique, et a suggéré que la justice suive son cours à Bordeaux, la meilleure, la plus paisible des solutions ?

Je pourrais laisser entendre, avec l'excellent exemple de Patrick Devedjian et  l'ordinaire médiocrité de l'argumentation politique, que cet univers capital serait le seul à pâtir de ces monotonies, de ces affectations, de ces approximations, de ces conventions. Alors que, notamment, le discours médiatique n'est pas moins surprenant, parfois. J'en veux pour preuve un dialogue entre Audrey Pulvar et Natacha Polony qui officient déjà chez Ruquier. L'une "c'est la gauche honteuse, l'autre la droite heureuse," selon l'expression de Bruno Roger-Petit (nouvelobs.com). Ce qui m'a amusé, c'est de constater en fin d'entretien que la première - humanisme, droits de l'homme et gravité citoyenne ! - fait la coquette et refuse de révéler ce qu'elle perçoit tandis que la seconde, faisant pourtant moins de leçons sur la transparence, nous le déclare tout uniment (Le Nouvel Observateur).

La grâce de ne plus être ministre. A l'évidence il en faut d'autres partout, ailleurs, des grâces !

Au fond, l'interrogation est celle-ci : quand on a du pouvoir, quel qu'il soit, comment demeurer soi et ne pas rompre son rapport avec une démarche de vérité et l'exigence de liberté ?

Comments

[Rédigé par : Pierre-Antoine]

@calamity jane

Voir dans ma réponse un "monopole" relève de la voyance style madame Irma, après la lecture entre les pixels style marc de café, j'avoue avoir du mal à vous suivre.

Aussi m'arrêterai-je là !

Mais sentez-vous libre de continuer sans moi sur ce chemin de déréliction intellectuelle.

Cordialement

Pierre-Antoine

[Rédigé par : calamity jane]

Merci Pierre-Antoine,
maintenant j'ai compris : vous avez le monopole de l'aide.
J'ai toujours posé des questions franches
et ai souvent eu des réponses d'esquive.
"au début ça surprend, après on s'y fait".

[Rédigé par : Pierre-Antoine]

@calamity jane

Savez-vous que l'on peut aider de la main droite sans que la gauche le sache et sans aucune référence à quelque titre que ce soit ?

Savez-vous que l'aide peut concerner toutes sortes de personnes avec ou sans papier, sans distinction de sexe et de nationalité ?

Savez-vous que l'aide peut s'étaler sur plusieurs dizaines d'années et non seulement périodico-médiatico-compassionnelle...

Cordialement

Pierre-Antoine

[Rédigé par : calamity jane]

Après tant de silence sur les violences faites
aux femmes et alors que les conséquences se
font encore sentir à la suivante génération,
on vient mettre en avant les violences entre
personnes de même sexe et la violence faite
aux hommes (les povres) par quelques femmes
ce qui est réel.
Les procureurs de la République avaient déjà
tendance à classer sans suite les plaintes
de femmes, mais que vont-ils pouvoir faire
maintenant ?
Savez-vous Pierre-Antoine que l'on peut aider
des personnes sans avoir de titre bien ronflant
qui vous y autorise ?

[Rédigé par : parole de macho :-D]

@Mary Preud'homme

Merci, je ne savais pas me servir du Littré que j'ai dans ma bécane...

Gynécée se dit aussi de tout ce qui est réservé aux femmes.

"D'autant que s'il y avait moins de violeurs et de détraqués de sexe masculin, on n'en serait pas réduit au 21ème siècle à devoir protéger les femmes des voyeurs ou des prédateurs !"

Tout se joue avant cinq ans... et devinez où les prédateurs ont passé leurs cinq premières années ? en majorité aux côtés d'une femme...

Pour avoir eu des entretiens intramuros avec plusieurs "prédateurs" vous seriez étonnée du nombre de prédatrices qui ont initié leur progéniture.

S'il est bien un tabou qui tombe, c'est celui de la violence (physique, morale, sexuelle) des femmes envers les hommes.

Malheureusement, hélas, trois fois hélas, il y a de plus en plus de cas de viols commis par des femmes.
Y en avait-il moins avant ? probablement pas, sauf que ça commence à se dire. Et des attouchements de la part d'une mère, tante, voisine est-ce un viol ? De la part d'un père, oncle, voisin sans aucun doute... cherchez l'erreur.

On commence aussi à parler de violence dans les couples d'homosexuelles... et ça c'est difficile pour une femme de s'avouer victime d'une autre femme.
Une gifle féminine serait-elle moins grave qu'une gifle masculine ?

Sujet délicat que l'on commence à voir émerger...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Violence_f%C3%A9minine

Cordialement

Pierre-Antoine

[Rédigé par : Mary Preud'homme]

gynécée, définition :
1) antiq. gr. : appartement des femmes, placé dans la maison en arrière des pièces réservées aux hommes.
2) antiq. rom. : au Bas-Empire romain, manufacture d'Etat où prédominait le travail féminin.
De nos jours, mis à part dans quelques civilisations archaïques (par exemple certaines tribus de Papouasie), on ne trouve donc plus d'appartements ou de maisons réservés spécifiquement aux femmes ou... aux hommes.
Rien à voir donc avec les bains douches et autres wa wa de chez nous et encore moins avec des aménagements à vocation sécuritaire ! D'autant que s'il y avait moins de violeurs et de détraqués de sexe masculin, on n'en serait pas réduit au 21ème siècle à devoir protéger les femmes des voyeurs ou des prédateurs !
---

[Rédigé par : arole de macho :-D]

@Dame Mary Preud'homme

Ben voyons... vous lisez entre les pixels de votre écran ?
Savez-vous qu'on ne peut prêter aux autres que ce que l'on possède soi-même ?
Jamais il ne me viendrait à l'idée que vous ayez un esprit tordu dans vos commentaires.

Le gynécée c'est le lieu où les hommes ne rentrent pas, réservé aux femmes... et ces lieux sont réclamés par vous mesdames...

Comme les WC, douches, salon de coiffure pour femmes par exemple, bientôt les taxis, restaurants, piscines... Et je trouve cela tout à fait normal...

Par contre ce que je ne trouve pas normal c'est votre "Noreply wanted !" qui empiète non seulement sur ma liberté de parole mais sur les prérogatives du webmaster.

Et ça, la femme qui m'imposera le silence n'est pas encore née... Parole de macho :-D
Même avec ma femme j'ai toujours le dernier mot... je lui dis "oui chérie".

Mais je ne vous oblige pas à me lire et me répondre... faites comme bon vous semble.

Cordialement

Pierre-Antoine

[Rédigé par : Savonarole]

Et Sandrine Bonnaire est donc brésilienne.

[Rédigé par : Mary Preud'homme @ Pierre-Antoine]

Dans le post que vous citez vous aviez manifestement fait une erreur (géographique) en réagissant aux propos d'IF, même si vous nous dites après coup et 3 posts plus loin que c'était pour la titiller que vous lui parliez des Brésiliens.
Quant à ceux qui (à votre image) renvoient systématiquement les femmes au gynécée, à la cuisine ou au harem, oui il me semble qu'ils ont un vrai problème avec les "dames". Vous devriez y réfléchir superman...
Noreply wanted !

[Rédigé par : Jean-Dominique]

J'ai déniché sur Wikipédia trois autres Buenos Aires, un en Colombie et deux au Costa Rica. De quoi relancer ce débat capital qui devrait nous tenir en haleine jusqu'à Halloween, date à laquelle les débatteurs iront chercher des bonbons.

[Rédigé par : Pierre-Antoine]

@Dame Mary Preud'homme,

A moins que vous ayez une machine à remonter dans le temps, jusqu'à preuve du contraire le 07 septembre à 22h23 se situe dans le temps avant le 08 septembre 15h10 !

Vous en doutez ?

Lisez donc dans "Un dimanche pas comme les autres" mon commentaire concernant le voyage du Dr. Ivana Fulli au congrès mondial de psychiatrie à Buenos Aires :

@Dame Ivana
(...)Faites attention une fois sur place, paraît-il que les Brésiliens ne sont plus ce qu'ils étaient...

On raconte même que leur président serait une femme, mais rien n'est moins sûr, vu les compétences mondialement reconnues de leur chirurgiens esthétiques... :-D
Rédigé par : Pierre-Antoine | 07 septembre 2011 à 22:23

Mais non, mais non, ne vous excusez pas, l'erreur est humaine, ça arrive à tout le monde.

Quant à "gynécée", il faut vraiment forcer pour voir du machisme dans l'emploi de ce terme.

Mais rassurez-vous je ne vois aucune misandrie dans vos commentaires à mon encontre :-D

Cordialement

Pierre-Antoine

[Rédigé par : Mary Preud'homme @ Pierre-Antoine]

Pierre-Antoine a écrit :
"C'est moi le premier qui ait, dans un commentaire, situé Buenos Aires au Brésil"
---
Il me semble que vous faites erreur en affirmant cela. Relisez plutôt le topic en question intitulé "Adriana Karembeu, etc." et vous constaterez que ma remarque sur le sujet figurait avant la vôtre (cf mon post du 8 sept 15:10, alors que votre premier message sur ledit sujet daté du même jour n'a été édité qu'à 19:41).
---
Quant à votre persiflage sur le gynécée, vous devriez éviter ce genre de réflexion très lourdingue et machiste. J'ajoute que même dans le milieu militaire et policier actuel, où l'on l'on pratique pourtant l'humour hard à foison, cette façon de désigner la gent féminine passerait très mal.

[Rédigé par : Savonarole]

Laboca : "Je préfère les femmes de droite aux femmes de gauche.
________________________________________

Ne l'avouer qu'au dernier instant, sinon vous risquez d'être désarçonné et de verser dans les barrières du corral, éperons en l'air et chemise à carreaux en lambeaux.

[Rédigé par : Pierre-Antoine]

@Dame Ivana
"Je n'avais nullement l'intention de vous peiner en utilisant une métaphore sur les trois parents(...)"

Vous ne m'avez nullement peiné, je vous l'ai déjà écrit dans un autre commentaire, aucun transfert possible. Et j'ai très bien vécu cette période de ma vie, comme je vis très bien celle-ci.

C'est moi le premier qui ait, dans un commentaire, situé Buenos Aires au Brésil, pour vous titiller un peu dans vos certitudes, pas pour mettre le feu au gynécée :-D

Cordialement

Pierre-Antoine

[Rédigé par : Jean-Dominique]

Laboca : "Je préfère les femmes de droite aux femmes de gauche.
C'est déjà assez compliqué de savoir désormais qui est un homme ou une femme, qui est homosexuel ou hétérosexuel, si en plus, il faut s'assurer de l'orientation politique dans sa sexualité, faisons-nous moine illico !
N. Sarkozy a tranché le dilemme pour vous. Il a épousé une femme de gauche qui est instantanément devenue une femme de droite par la grâce du mariage. On en fait ce qu'on veut de ces animaux-là !
Adriana Karembeu aimait le foot, maintenant elle le déteste. Ce n'est pas pour rassurer Philippe, ça.

[Rédigé par : Ivana Fulli]

Rédigé par : Alex paulista | 08 septembre 2011 à 03:33

"Ma jeune, jolie et intelligente femme me suffit et me plaît bien."

Le plus remarquable chez votre épouse est qu'une femme possédant tant de qualités ait accepté d'épouser un homme tel que vous.

Car votre intelligence doit quand même vous rendre fatiguant avec cet esprit de contradiction permanent.

[Rédigé par : Ivana Fulli]

Rédigé par : Savonarole | 08 septembre 2011 à 04:55 "Vous me semblez encore très loin de la tolérance protestante que vous semblez rechercher."

La tolérance protestante existe là où les protestants sont tolérants mais chez les "red-necks" la tolérance protestante consiste par exemple à persécuter les homosexuels, entre autres.

Il y a eu un très beau film d'Ang Lee sur le sujet de l'amour entre deux cowboys : "Le Secret de Brokeback Mountain".

Et passons sur l'apartheid en Afrique du Sud qui a influé sur le destin du futur Mahatma Gandhi, confronté à cette grande tolérance protestante.

Ce n'est pas prudent de se reposer seulement sur une religion pour la tolérance d'une société.

[Rédigé par : ivana fulli]

Merci M. Laboca

Savonarole | 08 septembre 2011 à 04:55

Moi aussi cela m'amuse assez de répondre par l'humour à vos attaques et les maris que vous me proposez (pour rire je précise pour les imbéciles) sont de mon goût.

Tant que vous ne me proposez pas de me pacser avec la marie pouet pouet qui est bien fatigante avec ses théories du complot ou la calamité qui me poursuit de ses assiduités...

Que la calamité écrive que Buenos Aires se trouverait au Brésil (plus au ciel en cette saison d'hiver de l'hémisphère sud)

Ce qui est insupportable -et négationniste osons le mot - c'est de confondre l'Etat de droit italien des années soixante-dix avec la dictature qui opprimait les Argentins.

Le président Mitterrand était assez machiavélique et aimait protéger des criminels. Soit, mais certain de ses protégés français a été jugé.

"Courrier international" comporte un papier d'une élégante tristesse du grand écrivain et humaniste Antonio Tabucchi.

Il y explique - avec son style inimitable, délicat et un peu décalé, très subtil, pourquoi il ne se rendra pas à une invitation de l'ex président du Brésil pour signer ses livres dans une foire, en raison des décisions politiques de refus d'extradition de M. Battisti.

- détenu de droit commun devenu braqueur de bijouterie pour alimenter les caisses des brigades rouges rencontrés en prison et en vivre avec assassinat d'un bijoutier et son fils âgé de 18 ans paralysé depuis.

Vraiment pas un fanatique Antonio Tabucchi,

auteur d'un roman récent qui insiste sur le devoir de mémoire de la persécution des juifs durant la Seconde Guerre mondiale.

Un homme intelligent et sensible de petite stature qui s'exprime d'une voix douce et écoute attentivement ses interlocuteurs.

Alors, que la calamité pense que Buenos Aires se trouve au Brésil, pourquoi pas.

Qu'elle nous dise que l'histoire du dernier quart du XXème siècle italien ne l'intéresse pas.

Franchement, je m'en féliciterais si j'étais sûre qu'elle ne soit pas une grande défenseuse des terroristes par ignorance.

Mais confondre la démocratie italienne des années 70 avec la dictature argentine, c'est insupportable et pour la communauté italienne et d'origine italienne.

NB : M. Rouillan est dans les prisons françaises depuis bien longtemps pour avoir tué un homme pour la même raisons que les Brigades rouges le font.

Je ne parle pas que des gens de mon âge, les jeunes italiens de ma connaissance sont tout aussi révoltés.

Pierre-Antoine

C'est en grande partie à votre intention que j'ai raconté que ma mère refusait les valeurs bourgeoises et avait refusé de se remarier avec mon père pour ne pas perdre l'indépendance civile de son statut de veuve après avoir été soumise aux décisions de son père puis de son premier mari.

Je n'avais nullement l'intention de vous peiner en utilisant une métaphore sur les trois parents et je n'avais aucun moyen de savoir que votre mère était célibataire comme la mienne était veuve quand je suis née et pour de nombreuses années.

[Rédigé par : oursivi@Sav&AP]

et puis zoom, le Brésil.
Rédigé par : Savonarole | 07 septembre 2011 à 17:32

Travelling avant et* travelo après ?

Alex n'est pas sanguin mais pas sans gain, non plus.

sAOpolo

*Et trader (ou très raide heure, en fin de banquet) entre les deux.

[Rédigé par : calamity jane]

Alex paulista,
Qu'ai-je à voir dans vos histoires avec
@ savonarole ?
A part "les airs militaires italiens" vous
connaissez quoi ?

Ivana Fulli,
Une belle leçon de psyshiattraitre que de
prendre son fils comme prétexte pour connaître
le fond de la pensée d'une marie-lavoir !
Soyez rassurée : vous ne la comprendriez pas.
Restons-en à votre choix : "désormais je ne vous
lirai plus" que vous m'affirmâtes !

[Rédigé par : oursivi@LAB]

Rédigé par : LABOCA | 07 septembre 2011 à 22:24

Cher LABOCA, je vais de ce pas écrire à votre ami BO (originale aussi, comme amitié) pour le remercier de n'avoir en rien censuré votre petit (sic) grain de philo.

Rassurez-vous, je n'avais retenu que la puérilité du commentaire de dame Fulli, ne lui plaçant nulle malice en tête, juste un "salonisme" maladroit nous enseignant doctement des choses que possédons depuis des lustres. Français, vous l'êtes admirablement et je dis cela avec la plus tendre moquerie, d'autant qu'ayant moi-même des ascendances mêlées et assez bordéliques - comme beaucoup de Français, nous ne sommes pas au carrefour de l'Europe pour rien - faites de Belges d'Alsaciens de Bretons et même de Polonais (probablement un peu juifs sur les bords), c'est pas moi qui délivrerais la moindre critique quant aux origines de chacun.

Dans l'esprit par contre, je ne me prive jamais d'ironiser quant aux critiques qui me paraissent déplacées et font de certains des ennemis à la patrie qu'ils se sont pourtant choisie, ou leurs parents pour eux. Rien de tout cela chez vous, il va sans dire. A mes yeux vous êtes une espèce de Français quasi parfait. Verbeux, Mondain, Insatisfait, Satisfait, Idéaliste mais pas trop, Sûr de son fait, Arrogant donc, et finalement très Humain.
Rassurez-vous encore, je m'englobe tout à fait dans ceux décrits par ces épithètes peu flatteurs mais pleins de mansuétude à les bien lire.

AO

[Rédigé par : Ivana FULLI]

calamity jane | 07 septembre 2011 à 22:51

Mon fils juriste c'était de l'humour et pour faire sortir le fond de votre pensée.

Je n'en suis pas mécontente et j'espère que vous n'imaginez pas que mon fils s'intéresse à vos propos décousus.

[Rédigé par : Savonarole]

@LABOCA
"Pourquoi tant de haine à l'égard de Dr Ivana Fulli?"

De la haine ? Allons, allons, elle m'amuse tout au plus.
Et cela m'amuse également de vous voir reprocher à oursivi de "n'avoir rien dit lorsqu'on a voulu vous déchoir de la nationalité française". Sacré oursivi, j'ignorais qu'il était membre des Waffen-SS pendant l'Occupation !
Vous voilà repris par votre syndrome Nuremberg. Vous me semblez encore très loin de la tolérance protestante que vous semblez rechercher. Quant à vous lamenter que l'on ne vous ait reconnu qu'un simple statut de "national espagnol", où est la honte ? Vous hiérarchisez les nationalités ?
On est ce que l'on est, et on fait avec.

[Rédigé par : Alex paulista]

@ Savonarole

Laissez tomber, ça va pas marcher :
Pierre-Antoine va l'envoyer à Buenos Aires, calamity va vouloir entonner "me ne frego" (ah les airs militaires italiens).
En plus si votre détaillant est sur Canal pour les cadeaux on n'a pas encore passé la douane... J'habitais il y a quelques années sur Ludlow à 30 mètres de "Canaaal", on se fournissait peut-être au même...

Et je ne suis pas un sanguin, moi. Ma jeune, jolie et intelligente femme me suffit et me plaît bien.

[Rédigé par : calamity jane]

Ivana Foulli,
De votre fils "juriste" je n'en aurai jamais
cure pour la bonne et simple raison que je
pense n'avoir rien à lui envier et d'une.
Votre père, magistrat de Rome et résistant
des Abbruzzes, ME NE FISCHIO, parce que
là aussi mes ancêtres n'ont rien à lui
envier et de deux.
Et vos merdiques histoires de types qui
ont subi les brigades rouges et qui vous
ont mise dans l'avion : c'est pas mon
histoire parce que c'est l'histoire de
l'Italie et de trois.
Concernant la qualité de résistant de votre
père, je ne peux que penser à lui car la
descendance d'un vrai résistant sait être
non seulement "RESISTANTE" mais créatrice.
Mais, vraisemblablement vous présentez
les caractères de l'exception qui confirme
la règle...

P.S. - Vous m'aviez assurée de ne plus lire
mes commentaires ; tenez vous-y !

[Rédigé par : LABOCA]

oursivi | 07 septembre 2011 à 17:20

Je vous trouve sévère avec Dr Ivana Fulli. Ce n'est quand même pas elle qui a récemment introduit en France la méthode "français originaire de".
La division des Français est orchestrée par des gens plus puissants médiatiquement que Dr Ivana Fulli, femme humaniste.
Je ne vous ai pas entendu lorsque des gens ont demandé que je sois déchu de la nationalité française - que pourtant j'ai acquise il y a 50 ans déjà - et transformé en national espagnol.
Connaissant Dr Ivana Fulli, je peux assurer qu'elle ne considère pas Monsieur P. D. comme un non-Français.
oursivi, nous mesurons maintenant tous les jours les dégâts causés dans l'opinion par le vocabulaire public initié en 2007.
Femme cultivée et habituée à voyager, Dr Ivana Fulli ne se place nullement sous l'influence dudit vocabulaire. Elle a simplement fait relativement à Monsieur P.D. une digression non nocive que beaucoup de gens ont déjà faite à mon endroit.
J'aime Patrick Devedjian, car, comme l'a dit l'ami Jean-Dominique Reffait, c'est le moins inintéressant des anciens sarkozistes de première heure. Je le préfère à Brice Hortefeux, pourtant plus beau mec que lui.
C'est un homme éloquent, très intelligent, qui a mérité d'embrasser un temps la profession d'avocat, malheureusement aujourd'hui accaparée à Paris par des politiciens de plus en plus viscéralement attachées à l'argent.
J'ai lu dans la presse que dans sa jeunesse Patrick Devedjian a parfois fauté. Mais il est devenu si respectable qu'on peut oublier tout ça.
Dr Ivana Fulli n'a rien dit de répréhensible. Je tenais à le faire savoir.

[Rédigé par : oursivi]

et puis zoom, le Brésil.
Rédigé par : Savonarole | 07 septembre 2011 à 17:32

Vieux Voyeur !

Mais on t'a reconnu

http://www.youtube.com/watch?v=GSHPali8yPg

Ohhhh, ton bateauooooohhohh.

AO

[Rédigé par : LABOCA]

Savonarole | 07 septembre 2011 à 17:32

Pourquoi tant de haine à l'égard de Dr Ivana Fulli?
Je ne vous imaginais pas capable d'attaquer sans raison systématiquement une femme dont les interventions sont toujours intelligentes.
Dr Fulli pratique la psychologie, la psychiatrie, la psychanalyse et la neurologie.
Pour vous sentir intelligent en sa compagnie, vous auriez dû lui demander son point de vue de technicienne dans, par exemple, l'affaire Chirac! Dommage!

[Rédigé par : Savonarole]

Je me suis trompé, il faut la marier à Alex paulista.
- Pierre-Antoine nous fera un beau sermon.
- JDR, toujours magnifique, montera en chaire, pour nous faire un cours d'Ethique & Morale.
- LABOCA fournira les alliances (je connais un détaillant à Canal Street-New York).
- Oursivi chantera des chansons paillardes, en fin de banquet, et puis zoom, le Brésil.

[Rédigé par : oursivi]

"Je ne connais pas M. P D mais son nom de famille évoque la possibilité d’une origine arménienne."
Ivana Fulli

Vous êtes, avec un nom pareil, "à fond", vous, pour nous expliquer des trucs aussi pro fond...

Après la description des médailles Fields (chez vous en chocolat) et de leur quarantaine fatidique (poor Wiles..), vous nous apprenez que Devedjian serait serait serait (roulement de tambour...) arménien d'origine ?!!! Non, mais il faut publier cela dans un cadre plus prestigieux que le blog de Philippe, et dans l'heure, s'il vous plaît !

Trêve de séance de rattrapage de "question pour un champion" version moins de 14 ans, personne pour dire l'extraordinaire (chez Ivana, l'extra hors dinette) chance d'être femme au verbe facile et belle à la fois.

Socialement l'entendais-je, car franchement, avec son deug et son école de journalisme... qui choisirait la belle Audrey dans un rôle d'intello (même de superette) qui plus est après passage de l'ouragan Naulleau, lui quatre têtes au-dessus de ce joli corps...?

Natacha a du coffre et du tempérament et est intellectuellement trois têtes au-dessus (l'agreg à côté de l'école du journalisme...) de sa voisine de fauteuil, il va sans dire. L'avais rencontrée quand elle roulait pour Chevy dans le 13è arrondissement. Plaisant que ce type de courage qui de toute évidence n'est pas là pour plaire et aime le rebrousse-poil, comme d'autres la brosse à reluire*.

Pour le dire vite - façon DSK - on sait de suite celle avec laquelle on aimerait coucher et celle avec laquelle on aimerait échanger. Quoique la cervelle de la première comme la plastique de la seconde ne soit en rien matière à les faire fuir de honte. Mais on sent que dans le monde de la télé, même celui qui se veut "cérébré", tête bien faite et tête bien pleine pèsent d'un même poids.

De l'avantage d'être une femme, encore une fois.

AO

PScript : Natacha donne son salaire, Audrey non, tout un symbole...

* et Martinette qui donne du "Audrey" à Pulvar et du "Madame" à Natacha...

[Rédigé par : Ivana Fulli]

thomas | 06 septembre 2011 à 09:23 @Ivana Fulli
"Votre maman ne vous a pas appris l'assertivité "urbaine" ?"

Il ne faudrait pas vous prendre pour Alex paulista et votre commentaire est involontairement pertinent parce que ma maman était considéré comme une femme sans manières par sa belle-famille :

Mes parents étaient veufs et ma maman qui avait été mariée très jeune s'était promis de ne jamais se remarier tant qu'elle aurait besoin de l'autorisation de son mari pour à peu près tout dont le choix du domicile etc.

Et en plus, elle refusait de porter une alliance pour faire semblant.

Et - véridique - un de mes demi-frères m'a dit un jour quand mes enfants étaient petits et que l'un mangeait une banane à table avec ses mains qu'il ne fallait pas que je prenne exemple sur ma mère et que je laisse mon fils - 3 ou 4 ans - manger à table ses bananes avec les doigts comme un chimpanzé.

Et en plus ma mère a fait comme la dernière madame Berlusconi, elle a osé quitter mon papa quand elle a trouvé que sa dignité de femme le lui imposait et elle s'est remariée avec un autre.

A propos, S.Berlusconi, quand un journaliste ou deux lui ont demandé si c'était vrai que madame se consolait dans les bras du maire de Venise - un philosophe et un homme de gauche - a rigolé et répondu eh oui la pauvre, en soupirant.

Ce "Povera donna" ce n'est pas Nicolas Ier qui serait capable de le sortir à des journalistes.

Au revoir, j'ai du travail jusqu'au mois d'octobre.

[Rédigé par : ivana Fulli]

calamity jane

Mon fils juriste trouve vos invectives dont je suis la cible vraiment pas politiquement correctes parce que si la reine Carla est venue en France pour éviter que les brigades rouges ne kidnappent les enfants héritiers d'une riche famille juive d'Italie du Nord (c'est ce qu'on m'a toujours dit mais je n'ai pas vérifié).

Moi mon papa n'était pas riche car il avait été maire communiste longtemps de Serrone ce qui gênait son chiffre d'affaire à Rome et il ne craignait pas les demandes de rançon comme les Bruni-Tedeschi pour la future reine Carla et les autres rejetons.

Il m'a expédiée en France par peur que je ne sois séduite par les maoïstes qui occupaient mon université en permanence et pour que je fasse de bonnes études de médecine sans y passer 11ans au lieu de 7.

Vous n'auriez pas eu à me subir sans les brigades rouges qui voulaient nous installer un régime maoïste à la place de la démocratie italienne sympa - genre Népal vous voyez ou c'est trop loin pour vous ?

Les brigades rouges qui nous assassinent encore un prof de droit social de temps en temps.
http://it.wikipedia.org/wiki/Marco_Biagi

Marco Biagi assassiné en 2002 est la dernière victime parce que le droit social les maoïstes ne supportent pas.

Ils nous avaient aussi assassiné un président du conseil, Aldo Moro.

J'aurais continué paisiblement mes études de médecine à La Sapienza di Roma où j'avais été inscrite avec 2 ans d'avance sur l'âge légal.

Je n'écris pas cela pour faire enrager les jalouses mais pour expliquer pourquoi mon papa m'a mise manu militari dans un avion pour Paris en plein hiver avec ordre de reprendre des études médicales en première année avec le concours de PCEM1.

Il me trouvait trop jeune pour résister à l'appel des brigades rouges avec mon caractère.

Mon papa Enzo Fulli était un résistant au fascisme qui avait fini la Seconde Guerre mondiale comme chef des partisans des Abruzzes.

Il s'est marié avec la mère de ma deuxième fournée de demi-fratrie aînée en uniforme de lieutenant-colonel et sortait d'une prestigieuse école de cadets avant la guerre.

Toute sa vie il est resté ami avec un camarade de promo de l'école militaire qui a fini général des carabinieri (vous savez comme le général Dalla Chiesa qui est mort dans un attentat avec sa jeune épouse belle comme un ange parce qu'il luttait contre la mafia).

Deuxièmement

Vous faites tellement pitié à mon fils juriste qu'il me demande de vous écrire que non l'anglais n'est pas un snobisme c'est juste le latin de la génération d'avant - la lingua franca qui permet de parler avec les chercheurs et les intellos du monde entier.

D'ailleurs Silvio Berlusconi auquel je reconnais des qualités - d'abord ce n'est pas un avocat et il avait fait fortune avant de commencer sa vie politique - a non seulement mis un examen d'entrée en faculté mais dorénavant pour la fac de médecine l'examen sera en anglais.

Silvio Berlusconi a aussi plus de classe que DSK et les prostituées intelligentes il nous les met au Parlement et les autres il leur fait des cadeaux de prix et les juges lui font des ennuis parce qu'il a téléphoné dans un commissariat pour faire sortir d'ennuis une jeune prostituée marocaine kleptomane en leur racontant que c'était la nièce de Moubarak.

NB: c'est pour faire taire les imbéciles que j'avais écrit que mon fils juriste avait reçu la demande de sa maman de ne pas lire le blog de bibi : il ne faut pas le répéter mais tous les jeunes juristes intelligents de ma connaissance lisent le blog de bibi.

[Rédigé par : LABOCA]

Pierre-Antoine | 07 septembre 2011 à 09:56

Oui.
Mettre bas égal mettre au monde.
Les humains sont comme les animaux. C'est pourquoi je me permets parfois d'appliquer aux uns ou aux autres le même vocabulaire.
Natacha a alors mis bas ?
J'aime bien Natacha, car elle a du caractère.
Elle critique souvent les féministes de gauche, donc les mauvaises féministes.
Cette femme, pourtant attachée à l'égalité entre les hommes et les femmes, assume la différence entre ces deux catégories.
Elle n'est pas de ces féministes hystériques qui cherchent honteusement à imposer aux Françaises et aux Français un apartheid des sexes.
Bien à vous.

[Rédigé par : Pierre-Antoine]

@sbriglia
"C'est sans doute la maïeutique "Chatterley"."

Très fort... chapeau... en plus "maïeutique" va certainement faire plaisir à dame Ivana.

Il y en a qui ont "vêlé" :-D

Cordialement

Pierre-Antoine

[Rédigé par : Ivana Fulli]

hameau dans les nuages | 05 septembre 2011 à 23:15

M. Juppé est un homme politique qui avait fait des choix courageux dans la réforme de la médecine il y a bien longtemps. Maintenant nous subissons un autocrate qui avait confié avant le scandale du Mediator la formation continue des médecins à l'industrie pharmaceutique et confié beaucoup de responsabilité à un prez du conseil de l'ordre des médecins qui commençait chaque discours et interview par "je suis un ami de 30 ans du président" (je crois que c'est un radiologue de Neuilly).

hameau dans les nuages | 05 septembre 2011 à 23:15 Rédigé par : thomas | 06 septembre 2011 à 09:23
"Ayant habité Bordeaux j'y ai gardé des relations qui sont autres qu'épistolewebiennes..."

Moi je ne connais forcément pas autant de monde qu'un anonyme car l'imagination n'a pas de limites contrairement au sens de l'autocritique chez certains.

Mais c'est un ambassadeur de France, Jean-François Nougarède que j'ai entendu dire dans un dîner d'ami qu'il fallait toujours tenir compte des origines arméniennes d'un politicien pour le cerner intelligemment.

Ma conception de la dictature c'est quand M. Sarkozy décide que son fils très jeune doit obtenir un poste d'élu et gérer beaucoup d'argent et de moyens.

Alors j'aime que M Devedjian résiste et s'il faut en remercier le souvenir de la tentative de génocide arménien, vive la diversité.

J'avais admiré l'humour de M. Balladur qui avait dit qu'il conseillait au dauphin de Nicolas Ier de se consacrer à ses études.

NB : l'anonymat est nécessaire pour des personnes qui occupent certaines fonctions sinon, c'est comme tout mon pôv monsieur, il faut réfléchir avant de décider de signer de son nom car il faudra en assumer les conséquences.

[Rédigé par : sbriglia@Laboca]

"mettre bas (v.)
pouliner (v.)"

...De l'apport du palefrenier dans la défense de la cause des femmes... C'est sans doute la maïeutique "Chatterley".

[Rédigé par : Pierre-Antoine]

@Laboca

"Félicitations à Natasha alors, si elle a mis bas entre-temps."

"Mettre bas" n'est-il pas un terme réservé aux animaux, qui abaissent leur arrière-train lors de la naissance de leur petit ?

Cordialement

Pierre-Antoine

[Rédigé par : LABOCA]

Je n'ai pas regardé l'émission de Ruquier de samedi dernier.
Natacha Polony a-t-elle déjà accouché? En juillet dernier, elle était encore enceinte et j'avais l'impression que l'enfant n'allait pas tarder à venir. Félicitations à Natacha alors, si elle a mis bas entre-temps.
Au contraire de l'ami Jean-Dominique Reffait, j'aime bien Natacha et je la trouve intelligente, même si elle est de droite. Je trouve que Natacha pose les bonnes questions, va chercher les gens de gauche, et se comporte comme une vraie fille indépendante.
J'aime de moins en moins Pulvar. Cette féministe extrémiste a trahi récemment la cause des femmes en acceptant de mettre fin à son ancienne émission du soir sur iTélé, pour défendre les intérêts de son homme, Arnaud Montebourg, qui est pourtant mon socialiste préféré.
Je préfère les femmes de droite aux femmes de gauche.
Laissons à Natacha et Audrey le temps de s'accorder. Ces deux séduisantes filles finiront par faire oublier les deux Eric qui n'attiraient aucune femme.

[Rédigé par : thomas]

@ Alex paulista (et pardon de continuer à dévier mais...)

Sur la crise de la dette, il le disait avant 90% même des financiers.

Ce qui ne l'a pas empêché de se fourvoyer totalement sur d'autre sujets.

Je suis par ailleurs sur la même sensibilité que lui sur ses projections géopolitiques (terrorisme, états mafieux...). Même si beaucoup d'illustres inconnus - pour le grand public - peuvent faire preuve d'une acuité encore plus grande.

Pour le reste je vous rejoins, mais il a le mérite d'exprimer son opinion, tranchée: pour lui, le salut viendra de PLUS d'Europe (fédéralisme) et de PLUS d'imbrication des Etats dans la gouvernance du monde.

Penser le contraire est, ni plus, ni moins, respectable.

Il me semble qu'il devient plus pessimiste avec le temps.

Cdlt

[Rédigé par : calamity jane]

Allez vous faire f... avec vos condescendantes
distinctions Madame Fulli ! et apprenez à
écrire le français : je me suis dit et non
je me suis dite ! vaya con dios hija !

[Rédigé par : Alex paulista]

@ thomas

Sur la crise, Attali a vu à peu près juste, même s'il ne voyait pas tant commencer par une crise de liquidité. Comme beaucoup de monde d'ailleurs: dans les milieux financiers, quand une bulle (internet, immobilier, dette souveraine, demain les marchés émergents...) se crée tout le monde le sent, mais comme personne ne sait exactement quand ni comment elle va éclater, tout le monde prend le parti de surfer sur la vague du moment.

Sur les solutions qu'il préconise, je suis assez sceptique. Gouvernance mondiale... on n'y est pas.
Sur les sujets de société, comme sur la cigarette qu'il compare au Médiator et qu'il veut interdire, je ne suis pas impressionné non plus.

Mais c'est sans conteste une personne intéressante.

[Rédigé par : Ivana Fulli]

Alex paulista

Et à propos du président intergalactique, quelle approximation impardonnable me suis-je permise ?

"J'espère que vous êtes au moins président intergalactique pour oser proférer : "sauf peut-être quand on gère un timbre-poste comme le Luxembourg".

Mon sujet n'était pas du tout M. Attali et je n'éprouve pas le besoin de vérifier qu'il est bien X ENA qui serait sorti major de l'ENA et aurait refusé d'intégrer par exemple la Cour des comptes.

Mon propos était de ridiculiser la suffisance de propos anonymes.

[Rédigé par : thomas]

@Alex paulista

On dérive un peu du sujet, mais il me semble que la prise de risque dont Attali fait preuve dans ses projections (prémonition ? vu la pertinence - une fois n'est pas coutume - de ses prévisions quant à la crise que nous vivons) me paraît un peu contradictoire avec ce que vous décrivez par ailleurs sur cette personne.

[Rédigé par : thomas]

@Ivana Fulli

Vous devez être au moins le médecin de Devedjian pour pouvoir vous draper de pareille condescendance... Votre maman ne vous a pas appris l'assertivité "urbaine" ?

@Zap Pow (et pour Ivana Fulli aussi)

Ses idées de privatisations sont du niveau de la taxe soda : vouloir vendre le reste de France Télécom est non seulement mauvais stratégiquement (cela peut se discuter) mais surtout idiot vu la conjoncture actuelle, le cours de bourse de France Télécom, le peu d’appétence pour les actions des investisseurs en ce moment... On braderait un actif en oubliant les rentrées d'argent récurrentes d'un très haut dividende (11% en 2012)... Le reste est presque à l'avenant...

[Rédigé par : Alex paulista]

"X et sorti major de l'ENA en ayant refusé un grand corps comme M. Attali"

Rédigé par : Ivana Fulli

Énorme contre-vérité.

Attali (Jacques) est SORTI major de l'X (et pas de l'ENA à ma connaissance), ce qui n'est absolument pas compatible avec le fait de refuser un grand corps, puisque, aussi brillant qu'on puisse être, on ne sort major que si on fait partie de ceux qui le désirent: il faut aller lécher ardemment les fesses de certaines autorités pour peaufiner sa "note de gueule". Il n'a jamais refusé d'être X-Mines. Il a enfoncé le clou en entrant à l'ENA pour aller cirer les pompes d'un quelconque préfet, dans l'espoir de côtoyer quelque puissant. Ça a fonctionné.

Dire qu'Attali a refusé un corps d'Etat c'est comme dire que Mickael Jackson a laissé la pop pour se consacrer à la musique classique.

Pour moi Attali est un virtuose dont l'acuité intellectuelle a trop papillonné. Excellent pour faire des notes de synthèse, donner un vernis sur tous les sujets. Un jour justifier les dépenses abyssales, le lendemain la rigueur avec la même conviction. Le corpsard par excellence.
Pour espérer résoudre quelque chose, il faut plus de patience, d'humilité. Il faut tester les solutions, y jouer sa chemise, être un paysan plus qu'un prêcheur, un prolétaire plus qu'un bourgeois, car les choses sont moins impressionnables que les gens. C'est vrai à Paris, à New York comme à Ouagadougou.

Il faut dormir sur les problèmes, Attali est insomniaque.

[Rédigé par : hameau dans les nuages]

@ Ivana Fulli

Ai-je dit que c'était un imbécile ? je ne me le permettrais certainement pas. Je parlais de son trait de caractère omniprésent.

Ayant habité Bordeaux j'y ai gardé des relations qui sont autres qu'épistolewebiennes...

Quant aux origines sociales modestes pouvant être le sésame pour entrer dans le gotha politique de la gauche, cela se saurait, monsieur Bérégovoy s'en est aperçu rapidement.

[Rédigé par : Thannhauser]

Je n'ai pas de sympathie particulière pour Monsieur Devedjian, mais je pense que le fait de ne plus être ministre doit faciliter bien des choses en terme de communication.
L'Assemblée Nationale est peuplée de béni-oui-oui, d'opportunistes professionnels, de partisans d'un tel ou tel lobby...
Ceux qui sont obligés de vivre de la politique - en tant que salariés d'un parti politique par exemple - me font le plus pitié.
Le problème n'est pas toujours du côté du chef de l'Etat, le problème réside ailleurs. Il faut se demander si les Parlements (je pense à l'Europe) sont encore en mesure de gouverner pour traduire la volonté des peuples. J'en doute. Il y a là aussi un fracture, et un grand vide.

[Rédigé par : Judith]

Le pouvoir politique a ceci de surprenant que son maintien exige le soutien populaire.

Le dominant se trouve ainsi asservi par la masse et perd toute liberté de pensée et d'action.
Un dominant parvenu si haut qu'il ne trouve rien de mieux à faire que de s'asservir au peuple et conserver la place qu'il croit dominante.

Je trouve cela dommage parce que ce qui a incontestablement séduit chez Sarkozy en 2007 est la liberté de ton qu'il s'est octroyée, indépendance qui tranchait avec les discours compassés et stéréotypés en vogue à l'époque.

Se montrer brave pour parvenir aux sommets et servile pour y rester !

[Rédigé par : Valerie]

Dame Ivana Trolli... trop-la, le retour

[Rédigé par : ivana fulli]

hameau dans les nuages | 05 septembre 2011 à 13:21

Je vous cite:

"Pour avoir des amis qui connaissent parfaitement bien Alain"

Péché véniel que je classe dans la catégorie:

"Bibi m'écrit des mails à moi, moi-même et attention pas des "NO-REPLY pour que je me tienne dans les clous, non, non moi avec Bibi j'ai une correspondance par mail"

Cela ne trompe aucun lecteur intelligent.

Ce que je trouve pénible à lire, en parlant de M. Alain Juppé - le "meilleur d'entre nous" du président Jacques Chirac un jour de grande forme intellectuelle et morale.

Et surtout un homme qui a été très apprécié comme universitaire à Montréal.

Et "c'est du lourd" comme me disaient des jeunes de mon bénévolat car les Québécois sont vigilants côté qualité de leurs enseignements - leurs soins aux malades aussi.

Et là-bas les étudiants universitaires notent les profs sans prendre de gants ni avoir peur que cela ruine leur avenir.

Leur avenir, et celui de leurs descendants pour 7 générations avec mise à mort de tous les premiers-nés de sexe masculin comme on dit sur la côte Est des USA.

Sans compter que c'est un Ulmar et que ce qui se dit chez les Ulmars - dont je ne suis pas contrairement à mon fils aîné - c'est qu'avec ses origines de fils de pauvresse de la banlieue de Bordeaux, il aurait du courage de ne pas avoir brigué des mandats de gauche.

NB : Ulm est un concours républicain et les deux dernières médailles Field ont étudié les maths à Ulm avec une quarantaine de pris chaque année, les sélectionneurs ont du nez.

(La médaille Field c'est le Nobel des maths mais deux sont distribuées tous les 4 ans et il y a une limite d'âge - je crois qu'il faut avoir moins de 40 ans)

M.Laurent Fabius, lui est un ulmar littéraire.