Eddy Mitchell nous annonce "qu'il ne fera pas la tournée de trop". J'aime beaucoup l'acteur. Le chanteur un peu moins, même si je me souviens avec nostalgie des Chaussettes noires dont il était le leader. Daniela est encore dans mes oreilles. J'ai toujours beaucoup apprécié, surtout, sa franchise et même sa rudesse dans les entretiens mais il me semble que depuis peu il s'abandonne à une veine anarchisante et quasiment nihiliste qui lui va moins bien. Pour preuve, son opinion sur la situation politique : "C'est un tissu de mensonges perpétuels dans les deux camps. Je crois que vais voter blanc en 2012..." (Le Figaro). C'est un peu court, non, Eddy, et un tantinet déprimant ?
Quand Eddy Mitchell fait sans fard dans le dégoût global, d'autres préfèrent la dénonciation moralisante. Je lis chaque samedi Marianne - Marianne 2, par ailleurs, me fait l'honneur de reprendre beaucoup de mes billets - et si je n'approuve pas toujours ce qui est écrit, je reconnais à cet hebdomadaire le mérite de stimuler l'intelligence, d'accepter la contradiction et de tomber rarement dans la facilité d'une éthique passe-partout. Pourtant, récemment, j'ai parcouru un article de Lisa Vignoli ayant pour titre : "SUD RADIO l'ouvre trop" et j'y ai trouvé les pétitions de principe et les condamnations expéditives qui rendent parfois le journalisme insupportable.
Lisa Vignoli évoque d'abord "l'ineffable Robert Ménard". Pourquoi "l'ineffable", alors que les seules personnalités dont au contraire on peut aisément dire quelque chose sont celles qui s'expriment, s'exposent, se font attaquer, répliquent, bref existent ? "Ineffable" donc laisse présumer le pire au sujet de Robert Ménard mais sans rien démontrer que le confort d'une stigmatisation mécanique, jamais questionnée.
Plus profondément, rappelant qu'Eric Mazet a été mis à pied par Sud Radio, elle se scandalise de la controverse lancée par ce dernier et qui a apparemment bouleversé le CSA. Eric Mazet, que je ne connais pas, avait ainsi interrogé les auditeurs : "DSK est soutenu par les juifs, vous êtes d'accord avec ça, vous n'êtes pas d'accord avec ça ? Disons-nous les vrais mots !". J'admets volontiers qu'en une période comme la nôtre, une telle démarche est quasiment suicidaire. C'est plus que de l'audace, c'est le désir obscur du naufrage ! Il n'empêche que les réponses données importent peu apparemment alors que c'est dans leur écoute et leur analyse que l'antisémitisme aurait pu être identifié et dénoncé. Si je comprends bien, dans ce domaine que je suis bien obligé de déclarer sensible puisqu'il concentre quasiment toutes les difficultés liées à la liberté d'expression, les questions même sont interdites. On n'a pas le droit de poser comme possible une relation entre la religion de quelqu'un et la communauté à laquelle il appartient. L'évocation, plausible ou absurde, du soutien dont l'un aurait pu bénéficier de la part de l'autre est donc à rayer du champ intellectuel, du débat critique, du terrain judiciaire et du registre politique. Rien que cela ! Il conviendra qu'un jour on nous donne clairement la liste des questions légitimes ou scandaleuses, des réponses honorables ou non, des silences obligatoires ou des paroles choquantes. Sinon il y aura de quoi errer pour le citoyen ordinaire !
Nous en arrivons naturellement à DSK et à son épouse, revenus à Paris. Je ne gloserai pas sur la répétition d'une erreur par diverses personnalités politiques : DSK n'a pas été "blanchi" à New York, il n'y a pas eu de procès pénal à cause des raisons que j'ai mentionnées dans mon billet "Un peu de décence" - le plus remarquable et lucide sur ce sujet, et de loin, a été Jean-Luc Mélenchon à C politique - et sur des prévisions sans doute appelées à être démenties. DSK parlera un jour, c'est sûr : c'est tout ce qu'on peut raisonnablement annoncer (Le Monde). Pour le reste, je suggère à Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon, qui a déjà fait beaucoup de mal, de se taire une bonne fois pour toutes. Le retour de DSK serait "indécent" ? Est-elle la mieux placée pour en juger ?
S'il y a une indécence et une bêtise - celles du grégarisme -, elles sont dans la masse médiatique venue accueillir DSK et son épouse, obligés de jouer le jeu de la décontraction, voire de la désinvolture, et du sourire sans ombre alors qu'à l'évidence, quoi qu'il ait fait ou non à New York, DSK n'est pas un héros et que même le plus obtus des journalistes pouvait se douter qu'aucune déclaration ne serait faite le jour de leur retour. Elles sont dans la profusion télévisuelle déversée sans mesure ni décence. Il y a quelque chose de navrant dans "ce troupeau de Panurge" veillant à satisfaire une curiosité malsaine au nom d'une information dont en l'occurrence l'importance échappe (France 2, TF1).
Un dimanche pas comme les autres mais quelle semaine va suivre !
Sans parler de ses talents de chanteur ou d'acteur, j'ai toujours respecté Eddy Mitchell justement par son attitude, qui a toujours été proche de nous: malgré le succès qu'il a connu, il est resté le même dans le fond, et son opinion sur le monde politique aujourd'hui reste le ressenti partagé par la majorité d'entre nous: gauche ou droite, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. Pas de déception à avoir donc, à mon sens, M Eddy est toujours l'un des nôtres.
Rédigé par : sophie.mnop | 11 septembre 2011 à 05:58
@ Ivana
"Ce que j'ai critiqué est l'idée que l'élocution d'un journaliste politique soit essentielle alors que le courage est la qualité essentielle."
Sauf que Jeanne n'écrit pas que l'élocution d'un journaliste est essentielle, elle se contente de dire que l'élocution de RM est fastidieuse, que la forme de son discours reste, selon elle, en conformité avec le fond, c'est-à-dire superficiel, vague et général, et qu'elle est surprise du fait que Philippe habituellement exigeant quant à la forme et au fond dessine un portrait de R. Ménard élogieux.
Concernant la justice américaine, si je m'appuie sur ce que j'ai appris à travers l'affaire DSK, la différence fondamentale entre le fonctionnement américain et français n'est pas prioritairement le mode de délibération du jury populaire, mais le fait que Philippe Bilger, par exemple, arrive au procès d'assises avec un récit du crime ou de l'agression censé avoir été construit, "instruit" préalablement à charge et à décharge par le juge d'instruction.
L’audience en France sera consacrée à débattre à partir d’un dossier papier qui constitue l’armature et le conducteur du procès.
Aux Etats-Unis, le procureur et la défense vont chacun défendre une thèse opposée. L'enquête qui consiste à faire le partage entre les éléments à charge et à décharge, se fait, pour ainsi dire, au moment de l'audience.
Concernant l’affaire DSK, on peut imaginer, dans l’hypothèse d’un procès, que le procureur Vance et ses équipes, quand bien même ils ont été crédules au sujet du viol africain, auraient pu choisir cette ligne :
"Ok, on s’est fait avoir dans les grandes largeurs sur le récit d’un viol en Afrique qui n’a pas eu lieu.
Cependant, Messieurs et Mesdames les jurés, pensez-vous une seconde que nous aurions pris le risque dans ces conditions d’aller au procès si nous n’étions pas certains, dans notre for intérieur, au-delà de tout doute raisonnable, que l'aspect précipité de l’acte sexuel constitue la preuve d’une relation forcée ?"
Ce à quoi Benjamin Bafram, j’imagine, aurait répliqué :
"Franchement, Messieurs et Mesdames les jurés, seriez-vous prêts à jouer votre vie en pariant sur l’intime conviction du procureur Vance et de ses équipes, lesquels, sans l’intervention de mon confrère Thompson, vous présenteraient aujourd’hui, droits dans leurs bottes, le récit de la plaignante au sujet d’un viol, qu’elle a reconnu par la suite avoir imaginé, comme une preuve de la très grande crédibilité de leur témoin qu'ils ont dès le départ de cette affaire surinvestie ?
Bien sûr que non, vous ne joueriez pas votre vie. Pouvez-vous alors jouer l’avenir de mon client sur l’intime conviction du procureur Vance ?"
PS 1 : pour la réplique Bafram, je me suis inspirée d’un passage du documentaire remarquable "The Staircaise" de J. X. de Lestrade, récit d'une affaire criminelle en Caroline du Nord, de l'enquête au procès.
PS 2 : dans "The Staircase", quand bien même sa fortune permettait à l'accusé une défense en moyens on ne peut plus conséquente, il n'a pas fait pas ce qu'il voulait au procès. C'est son avocat qui était le patron et qui a décidé, par exemple, qu'il ne témoignerait pas.
PS 3 : le gros souci pour aller au procès est que dans son rapport, le procureur Vance dit clairement que son intime conviction n’est constituée que... d’incertitudes.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 09 septembre 2011 à 15:21
Eddy Mitchell, Dick Rivers, Johnny Hallyday, des noms de cirques ambulants, qui passent de ville en ville.
En pleine crise de nerfs anti américaine du général de Gaulle, ils nous ont fait connaître cette drôle de musique venue de là-bas en recopiant l'usine à tubes US.
Claude Moine s'est distingué par les traductions remarquables de ces chansons. Il a réussi à donner un sens à ces ritournelles, évoquer "la rue des Solitaires" qui se trouve dans le XIXe arrondissement de Paris (Métro Jourdain), dans une chanson country, c'était pas mal trouvé... et puis c'était le seul des trois à avoir une vraie voix de crooner américain.
Revenus de tout et fortune faite, c'est leur désenchantement qui frappe le plus.
Ce que P. Bilger remarque se retrouve chez les deux autres compères d'Eddy. Le sentiment d'avoir connu une époque formidable et de trouver celle-ci sans saveur.
L'époque d'aujourd'hui a sans doute gagné en authenticité : on s'appelle tout simplement Jean-Jacques Goldman et on se tait. On ne fait pas suer le public avec ses vapeurs politiques. Car ils savent, comme le chantait Robert Charlebois, qu'"il en viendra des plus jeunes, encore plus fous, pour faire danser les Boogaloos"...
"Quand je serai fini pis dans la rue
Mon gros public je l'aurai pu
C'est là que je me retrouverai tout nu
Le jour où moi, j'en pourrai pu
Y en aura d'autres, plus jeunes, plus fous
Pour faire danser les boogaloos"
Rédigé par : Savonarole | 09 septembre 2011 à 06:21
La bonne époque du rock’n’roll est révolue, au point que j’ai le blues pour la censure des sixties. L’on savait qui étaient les blousons noirs, les blouses blanches, les cols blancs. Elle a perdu sa culotte et racole agressivement dans les foyers où une flamme vacille d'un dernier souffle de sens. Cela par des lavages de cerveaux extravagants. De ce langage obscur, l’on sait seulement qu’il n’a rien à voir avec l’engagement pour une quelconque défense de dignité ou causes majeures.
Le magazine Marianne, il me semble, s’attachait, dans ses Unes, au cours des années 90, à porter au gibet « Les derniers tabous » alors qu’ils ont tous été mis à mal et subi la peine maximum ; l’anéantissement ! Comme l’on peut l’observer avec toutes les affaires crapuleuses. Le questionnement assignant le sens sans détour est un des nouveaux tabous. Les héros de la semaine, DSK, et plus grave, l’urgentiste psychopathe Demaison qui parie sur le délai d’agonie d’un patient qu’il assassine, comparaissant libre au tribunal et largement soutenu. Les nazis abrégeaient aussi les souffrances avec des injections.
Dans cet entre deux mondes, il n’est pas question de poser des questions ! Il est désormais interdit de ne pas interdire ! (je me demande si cela ne revient pas au même). C’est pourquoi les patrons de presse s’immolent (quand ils trouvent du pétrole !), Les combats génériques et faciles sont innombrables, puisque ses héros osent tout !
Entre deux mondes, il y a peu de gens qui cherchent vraiment des solutions, des idées, des réponses, et ceux qui s’y risquent sont des martyrs. Comme l’on aurait voulu que le soit médiatiquement Eric Zemmour.
Le gouvernement a travaillé ce week-end, la preuve avec les taxations et niches fiscales. Un dimanche pour damer le pion à François Hollande ! Beau travail, mais si cela est dans la poche, ce ne sera pas la nôtre !
Pas de taxe dans le monde de la finance ? oups un oubli !
Rédigé par : regina | 08 septembre 2011 à 23:12
Non, l'opinion d'Eddy, de Claude Moine plutôt, n'est pas déprimante. C'est juste le reflet d'un certain ras-le-bol général à tendance poujadiste, souvent balayé par la bonne fréquentation des urnes quelques mois plus tard. Eddy veut juste protéger sous la scorie de l'humeur son petit suffrage. Une attitude autant respectable que celle des donneurs de leçons people divers et variés à qui on va bientôt tendre des micros pré-électoraux.
Rédigé par : scoubab00 | 08 septembre 2011 à 11:30
Bonjour M Bilger,
Vous me rappelez Mme Veil, qui à la suite de l'affaire de Bordeaux (procès de Papon, je crois) disait, "le procès de trop", ou renvoyait Sarkozy dans sa cage à la suite de je ne sais quelle décision en début de quinquennat.
J'invite les fanatiques du parler correct à se retourner vers elle encore une fois.
En tout cas, chapeau, Monsieur l'AG.
Rédigé par : jmestries | 08 septembre 2011 à 10:41
Mary Preud'homme @ Philippe Bilger | 08 septembre 2011 à 00:39
"Il est évident que la Fulli n’est venue (sans doute parachutée et en service commandé…)"
Précisez chère amie du fond de votre anonymat commode.
Après la brillante théorie du complot de l'équipe Vance qui avait instruit à charge contre la plaignante de l'affaire DSK USA en la menaçant de ne pas pouvoir prouver un viol africain, le complot Fulli.
Ce qui m'a fait écrire et sous mon nom c'est de réaliser que le public ne comprenait pas que des injections de curare c'est de l'assassinat par un malade mental à mon avis comme à celui de beaucoup de médecins.
Je ne voulais plus rien écrire sur ce blog mais je me dois de répondre après de multiples coups de fils et mails d'amis hier soir me parlant de ce qui avait été écrit.
Rédigé par : Ivana Fulli | 08 septembre 2011 à 10:29
Véronique Raffeneau | 08 septembre 2011 à 08:46
Ce que j'ai critiqué est l'idée que l'élocution d'un journaliste politique soit essentielle alors que le courage est la qualité essentielle.
Il faut lire le rapport Vance mais il faut aussi connaître le système américain et le terrifiant avocat pénaliste en face de M. Vance et de son équipe.
Le rapport Vance où il est écrit :
que le rapport sexuel n'a vraisemblablement pas été consenti,
que l'organisation du travail et l'analyse des badges montraient qu'il était impossible que la femme de chambre ait pu préparer un traquenard et savoir à l'avance quelle chambre elle aurait à nettoyer,
que de l'adn des cellules cutanées de DSK se trouvait bien dans la culotte de la plaignante.
Néanmoins la plaignante a ses failles - elle a raconté de façon crédible un viol en Afrique et l'a démenti ensuite à la demande de son avocat civiliste.
- et le système américain fait qu'un doute d'un seul des jurés suffit à l'acquittement.
C'est là la différence essentielle entre les deux systèmes juridiques.
Ajoutons que la partie adverse est ce qu'il y a de plus redoutable : un avocat "j'acquitte tout" très très cher qui allait bien sûr être impitoyable et s'acharner en interrogeant cette femme analphabète.
Une deuxième différence majeure entre nos systèmes sur laquelle mes amis juristes américains insistent :
Contrairement à son adversaire la plaignante n'a pas les moyens de payer son avocat autrement que sur les dommages civils et lui décide pour elle :
il pouvait à tout moment décider de faire un accord financier et retirer la plainte comme il lui a ordonné de dire que le viol en Afrique était un mensonge (je ne veux pas dire que le viol africain a eu lieu je n'en sais rien).
Il a pu aussi décider qu'il était préférable de protéger cette plaignante en se contentant du procès civil parce que devant un jury du Bronx les avocats de DSK ne se permettront pas les mêmes attaques que devant un jury de Manhattan.
Rédigé par : Ivana Fulli | 08 septembre 2011 à 09:48
Concernant l'intervention de Jeanne à propos de Robert Ménard et de la critique d'Ivana Fulli à son sujet, je donne totalement raison à Jeanne pour ce qui est de son interrogation concernant le soutien de Philippe dont bénéficie ici son ami Robert.
Car enfin, de quel journalisme parle-t-on quand il s'agit pour Sud Radio au lendemain de la publication de la décision du procureur Vance, d'ignorer purement et simplement - au prétexte de ne pas vouloir faire comme les autres radios - la nature même de l'affaire DSK qui est avant toute autre considération essentiellement judiciaire.
Dès le 1er juillet, après l'audience qui a levé l'ensemble des contraintes - à l'exception du passeport - qui pesaient sur la liberté de DSK, les juristes interrogés - avocats franco-américains, anciens procureurs américains, professeurs de droit américain -, ont tous pointé l'extrême difficulté pour un procureur d'aller au procès en l'absence d'un récit fiable de la plaignante, dont le témoignage constitue, qu’on le veuille ou non, la preuve reine de l'accusation.
Je veux bien que dans une émission de radio vendue au public comme média de la manifestation de la "vérité vraie" - comprendre celle qu’on cache aux auditeurs -, qui n’a pas peur des "vrais mots" - je reprends le slogan marketing de Sud Radio -, on décide comme nul et totalement accessoire un document judiciaire comme le rapport Vance pour donner la parole aux auditeurs, parole estimée imparablement authentique parce que brute et spontanée, je veux bien tout cela, mais de grâce que Robert Ménard cesse de dire que Sud Radio fait du journalisme.
La question à mon avis qui était très prioritairement et très nécessairement à poser préalablement à des auditeurs pressés de s’exprimer, comme à tous ceux qui ont commenté la décision Vance, était :
"Avez-vous lu le rapport Vance" ?
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 08 septembre 2011 à 08:46
Il est évident que la Fulli n’est venue (sans doute parachutée et en service commandé…) que pour mettre le boxon. Or, pour la précision d’atterrissage, elle peut aller se rhabiller la pauvre femme ! Je me demande donc pourquoi certains et certaines se fatiguent à répondre à cette grognasse dont les basses manœuvres sont cousues de fils blancs et qui de ce fait ne mérite qu’indifférence et mépris.
Bien à vous.
De retour fin novembre.
Rédigé par : Mary Preud'homme @ Philippe Bilger | 08 septembre 2011 à 00:39
A la Foulli iVaine,
Heureusement que vous arrivez sur ce blog
pour lequel vous êtes une commentatrice comme
les autres et vos titres n'y changeront rien.
Ici, nous aimons découvrir entre les lignes
la discrétion d'une vie, d'un vécu et les
lignes de démarcation que vous affichez entre
la vie estudiantine et la vie privée, sociale
et/ou publique ne nous obligent en rien à votre
Honorable Egard madame la comptesse d'une
civilisation italienne dont, espérons-le,
vous n'êtes pas l'échantillon représentatif !
Même pas peur ! Et Sa Seigneurie ?
EN CLAIR : FOUTEZ-MOI LA PAIX !
Quoi ? J'ai pris un peu de l'espace ! et il
vous manquerait ?
Rédigé par : calamity jane | 07 septembre 2011 à 23:20
Sur moi, bientôt, la grâce arrivera
de ne plus commenter !
Muchas gracias la Senora de la Medicacion !
Rédigé par : calamity jane | 07 septembre 2011 à 23:11
à la madame Médecin-Psychiattraitre,
Savez-vous que vous y êtes la mégliore et
qué person' né vou an vous drap dé no
considèr comé dé lé imm-béé-tchil'.
"Alla mattina appena alzata
"ho trovato l'invasora !
Rédigé par : calamity jane | 07 septembre 2011 à 23:08
@Dame Ivana
"je prends le pari que derrière le pseudo jeanne il y a un homme ou une femme bien français qui se prend pour un intello et auquel je ne confierai pas mon poisson à garder avant de traverser l'Atlantique vendredi pour ma formation permanente de psychiatre au congrès mondial à Buenos aires de peur qu'il ne me revienne prétentieux et superficiel."
Payé par un laboratoire je présume... le congrès, pas le poisson rouge...
Faites attention une fois sur place, paraît-il que les Brésiliens sont plus ce qu'ils étaient...
On raconte même que leur président serait une femme, mais rien n'est moins sûr, vu les compétences mondialement reconnues de leur chirurgiens esthétiques... :-D
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 07 septembre 2011 à 22:23
@Ivana Fulli
Ignorez toutes celles et tous ceux, incapables de réagir au fond à votre propos, se plaisent à vous agresser.
Il s'agit de gens qui ne savent pas apprécier les bonnes personnes.
Rédigé par : LABOCA | 07 septembre 2011 à 21:49
@à
Jack | 07 septembre 2011 à 10:46
"L'espace surdimensionné que certains médias réservent à DSK s'exerce au détriment de sujets d'actualité autrement plus importants qui concernent notre avenir dans ce monde en crise, en recherche de solutions pour nous-mêmes, nos enfants. Redéfinissons les priorités."
- Vous voulez dire que l'on ne pouvait mieux choisir pour nous en détourner ?
- Delarue a été réhabilité et présente à nouveau son émission...
Rédigé par : Duval Uzan | 07 septembre 2011 à 21:23
@Ivana Fulli
Les insuffisances supposées ou réelles que vous vous permettez de me prêter, je ne sais pourquoi, s'effacent volontiers devant la suffisance avec laquelle vous vous répandez depuis quelques jours sur ce blog...
Quant à votre voyage professionnel - dont l'évocation hors de propos ne manque pas, pour reprendre vos termes, de prétention et de superficialité - il m’impressionne tellement que j'ai vraiment scrupule à avoir osé m'interroger sur la surprenante et discourtoise interpellation que vous m'avez réservée.
J'espère tout de même, aimant bien les animaux, que vous trouverez un ou une "fish sitter" qui saura maintenir votre poisson rouge humble et profond.
Rédigé par : Jeanne | 07 septembre 2011 à 19:52
M. Bilger
Tiré du Quotidien du médecin du jour : « Les curares, qui bloquent la transmission neuromusculaire au niveau de la plaque motrice, n'ont pas de propriété antalgique ni antidépressive. Ils empêchent la respiration, donc l'apport d'oxygène au cerveau, et entraînent de ce fait une mort certaine. Il est assez anormal que l'emploi des curares soit autorisé à des médecins non spécialisés en anesthésiologie qui ont reçu une formation non seulement scientifique mais pratique de maintien des fonctions vitales et également éthiques (au bout de quatre ans de formation, si ses enseignants se rendent compte de dysfonctionnement psychique, on lui conseille de s'orienter autrement). » Le 06/09/2011 à 19h10 - Profession : Médecin
Rédigé par : Ivana FULLI | 07 septembre 2011 à 18:32
Rédigé par : Pierre-Antoine | 06 septembre 2011 à 19:11
Déjà plus engageante, votre vitrine, on s'en lécherait presque... les doigts.
Bah si.
En tout cas davantage que la Rombière et sa Lolita "un coup j'veux un coup j'veux pas"*.
Sa mère c'est j'veux bien mais aïe, j'aurais pas dû, c'est du trop lourd pour mes vieux os et puis ton bureau n'était même pas rembourré, vieux salop !
AO
* collaborer avec la justice, déjà.
Rédigé par : oursivi | 07 septembre 2011 à 17:38
@Dame Ivana
Vous serait-il loisible dans vos commentaires, pour leur meilleure compréhension, lorsque vous citez le texte d'un commentateur, que vous fassiez usage des balises pour qu'il apparaisse en italiques ?
Comme ceci
< i >balise italique< / i > sans mettre d'espace entre les caractères. Sans oublier de la fermer (la balise, pas vous) en mettant / devant le i.
Merci de prendre soin des neurones de ceux/celles qui prennent du temps à vous lire.
Je suis sûr que même les imbéciles de ce blog apprécieraient... "Et ils sont nombreux parmi les commentateurs de ce blog" je vous cite.
PS : ça fonctionne très bien avec le b à la place du i pour mettre un texte en gras, on peut même les utiliser ensemble.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 07 septembre 2011 à 17:22
Xavier Nebout, j'ai bien compris que vous ne parliez pas d'antisémitisme mais d'antijudaïsme. Et c'est bien pourquoi je vous ai précisé que cet antijudaïsme religieux n'étant plus diffusé dans la catéchèse, il disparaît même des esprits les plus pratiquants. Ne subsiste que l'antisémitisme.
Pour ce qui concerne votre mythologie française, je ne la partage pas. Je suis ému par Jean IV ou Anne de Bretagne mais par aucun roi de France. Je ne suis français que par la révolution et la République, la mythologie capétienne n'est pas la mienne du tout, bien au contraire, je l'aurais plutôt en horreur. Elle ne l'est guère plus pour les pays cathares ou huguenots, pour les pays d'élection ou rattachés tardivement au pays. Les inconscients collectifs locaux, bien plus vivaces que vous ne le supposez, se moquent de qui occupe le trône parisien. Pour reprendre mon exemple américain, tel citoyen qui n'accepterait jamais un noir comme maire de sa petite ville se moque de ce que le président fédéral soit noir.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Xavier Nebout | 07 septembre 2011 à 16:52
@Ivana Fulli
Plaît-il ?
Rédigé par : Jeanne | 07 septembre 2011 à 15:31
C'est une réponse à Jeanne | 07 septembre 2011 à 09:39 et je prends le pari que derrière le pseudo jeanne il y a un homme ou une femme bien français qui se prend pour un intello et auquel je ne confierai pas mon poisson à garder avant de traverser l'Atlantique vendredi pour ma formation permanente de psychiatre au congrès mondial à Buenos aires de peur qu'il ne me revienne prétentieux et superficiel.
La jeanne écrivait donc et moi les plait-il ? cela me laisse froide car des snobs j'en ai plein ma famille italienne (mais ils sont intelligents et c'est amusant de se disputer avec eux) :
"J'ai quelques difficultés à comprendre le nouveau soutien que vous apportez à Robert Ménard.
Ce dernier est, ce qui est pour le moins problématique pour un journaliste de radio ou de télévision, doté d'une élocution fastidieuse."
Dites-moi Jeanne :
Etes-vous sourde ou n'avez-vous jamais entendu M. Bilger causer dans le poste ou bien pensez-vous qu'il est si vaniteux qu'il ne saurait pas que son élocution est particulière et pas spécialement sexy pour les imbéciles superficiels ?
NB : moi ce n'est pas parce qu'il parle comme un séfarade de la génération précédente que je n'aime pas Nicolas Ier, je trouve que c'est sympathique au contraire, sincèrement cela prouve qu'il aimait son grand-père selon mon hypothèse.
Rédigé par : Ivana FULLI | 07 septembre 2011 à 16:33
@Ivana Fulli
Plaît-il ?
Rédigé par : Jeanne | 07 septembre 2011 à 15:31
Le minotaure (particulierement frappant quand on l'a vu apparaitre sur nos ecrans tout vetu de noir ; T-shirt et pantalon assortis... tenue tres amincissante au demeurant... et seyante !) francais du 21eme siecle refera-t-il son apparition dans l'arene politique francaise ? Parviendra-t-il a rebondir ?! Dans quel role ?
L'avenir nous le dira !
Rédigé par : Valerie | 07 septembre 2011 à 14:54
J.D. Reffait
Il convient dans des sujets aussi délicats de faire preuve de rigueur. Je n’ai pas seulement prononcé le mot « antisémite » ; les Français ne sont dans leur quasi-totalité pas plus antisémites ou plus racistes que n’importe quel blanc qui préférerait être perdu sur une île remplie de suédoises que de camerounaises, ou inversement.
Par contre, j’ai parlé d’inconscient collectif catholique. Il se manifeste quand la très grande majorité des femmes voudraient se marier à l’église même si elles ne l’avouent pas, et que l’immense majorité des français tient comme un droit le passage à l’église lors des obsèques. Or, cet inconscient collectif qui a ses racines, non dans l’Eglise de Vatican 2, mais celle de nos aïeux, ne se satisferait pas de la judaïté d’un président de la République, et cela non parce que les juifs seraient coupables de la mort du christ - ce que vous semblez comprendre de mon propos -, mais parce qu’un tel choix relèverait plus ou moins consciemment d’une trahison de ces aïeux. La démonstration serait plus évidente concernant un candidat musulman quand bien même serait-il d’origine « bien française ». L’inconscient collectif français, Monsieur Reffait, aspire encore à un Roi catholique et y aspirera longtemps, car la royauté est le régime politique qui relève de la nature humaine, et que les clochers sont l’âme de la France.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 07 septembre 2011 à 14:47
@ Magritte
Je crois que cela dépasse dorénavant largement le cadre de l'extrême droite. Vous le savez bien. Sans compter que l'on ne parle pas là de la remise en cause de la déportation.
Comme m'a dit mon bougnat alors que sa femme me versait sur le zinc un ballon d'un mauvais beaujolais : "Et pourquoi Môssieur, les juifs ne pourraient pas avoir leur lobby ? hein ? hein ?
Venant d'un cafetier-charbonnier auvergnat reconverti dans la livraison de fuel, modernité oblige, c'était imparable.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 07 septembre 2011 à 13:18
Jack | 07 septembre 2011 à 10:46
Vous vous permettez d'écrire :
"La capitulation du procureur Vance, pour des raisons particulières au fonctionnement de la justice aux USA n'est pas assimilable à une victoire. Il faudra le répéter sans cesse."
Vous me semblez très mal informé ou de mauvaise foi et je m'explique :
Le procureur général de New York n'a pas capitulé parce qu'il a pris une décision qui vous contrarie.
Rédigé par : Ivana Fulli | 07 septembre 2011 à 12:32
Rédigé par : Jeanne | 07 septembre 2011 à 09:39
Moi, ce n'est pas non plus pour son élocution que j'admire bibi.
C'est pour son intelligence et son courage.
En Italie il y a des journalistes assassinés par la mafia dont un qui vient de faire l'objet d'un téléfilm sur RAI Uno (enfin Camorra parce que c'était à Naples).
Et des juges aussi ainsi que des carabinieri (gendarmes) même haut gradés.
Le problème des Français c'est la superficialité.
Vous réfléchissez un instant avant d'écrire qu'un défaut d'élocution serait rédhibitoire pour un journaliste politique ?
C'est possible parce que les imbéciles existent.
Et ils sont nombreux parmi les commentateurs de ce blog mais en général les Français ne réfléchissent pas avant de s'indigner et côté indignation ce ne sont pas des courageux ils sont plutôt moutons de Panurge.
Je n'écrirai jamais aux Français "Indignez-vous" pour améliorer la qualité morale du pays mais "Réfléchissez un peu, bon dieu, avant de vous indigner à côté de la plaque !"
L'absence d'autocritique et d'auto-ironie.
Rédigé par : Ivana Fulli | 07 septembre 2011 à 11:26
Profil bas. je m'insurge aussi contre le tapage médiatique provoqué par le retour de DSK. Après l'indigestion, c'est le gavage ! A la suite d'un printemps-été avec DSK, va-t-on nous imposer un automne 'croustillant' avec DSK ? en raison de quelles prouesses ? de quels mérites ? En tant que Français, je m'estime blessé par ce pitoyable retrait du FMI... Il n'y a vraiment pas de quoi pavaner. La capitulation du procureur Vance, pour des raisons particulières au fonctionnement de la justice aux USA n'est pas assimilable à une victoire. Il faudra le répéter sans cesse. L'espace surdimensionné que certains médias réservent à DSK s'exerce au détriment de sujets d'actualité autrement plus importants qui concernent notre avenir dans ce monde en crise, en recherche de solutions pour nous-mêmes, nos enfants. Redéfinissons les priorités.
Rédigé par : Jack | 07 septembre 2011 à 10:46
Rédigé par : Jean-Dominique @ Xavier Nebout et Ivana Fulli | 06
"Ainsi vous avez une dame qui se tape un monsieur, lequel tente de violer sa fille, et motus ? C'est quoi cette mère ? On peut tout excuser au nom d'un féminisme ridicule qui se trompe de cause, mais il faut de l'appétit pour avaler ce boa."
Merci de votre question.
Premièrement
L'inceste du beau-père des familles recomposées c'est exactement cela et il y a une variante soft qui est d'avoir des relations sexuelles avec la fille de sa maîtresse ou d'une ancienne maîtresse.
C'est un truc de pervers assez souvent mais l'aaaaaaaaaaaamour existe aussi.
Un exemple people, Woody Allen qui s'est marié avec la fille adoptive de Mia Farrow, une actrice avec laquelle il avait vécu très longtemps et fait beaucoup de films. Il a quitté la mère quand elle a trouvé des photos coquines de sa fille dans les affaires de son Woody et fait un scandale public.
(NB : inutile que Savonarole écrive que quand il était interné en psychiatrie il a rencontré Marilyn Monroe parce que ses attaques imbéciles n'auront plus de réponse de ma part)
Le plus dur, dans les relations mères/filles des familles recomposées confrontées à ce genre de comportement d'un homme émoustillé par une belle-fille gironde (ou même pas d'ailleurs) ce sont les situations intermédiaires où la fille se plaint à sa maman des allusions sexuelles répétées de beau-papa, des attouchements limites, des commentaires sur son corps... Et les mères eh bien elles souffrent et se torturent ou elle refusent de croire. Et à la fin tout le monde les traite de salope et de maquerelle.
(NB : je n'ai que des fils et je parle de mon expérience de psychiatre)
NB : il y a des hommes socialement irréprochables au yeux de tous qui font subir les derniers outrages à leur belle-fille mineure (à leur fille aussi mais c'est hors sujet dans la réponse à cette question).
Deuxièmement
(sauf bibi mais je n'appartiens pas à la caste des bibis ; je m'écris à moi moi-même et pas de no-reply pour me faire rentrer dans les clous)
"Tout le monde me dit" que la richissime épouse de DSK tient tous les journalistes et que personne ne peut rien contre son mari. Des copains me disent attention à toi tu peux écrire ce que tu veux mais pas ce que tu penses de Mme DSK.
"Tout le monde me dit" pas seulement ceux qui se sentent persécutés par le le communautarisme juif et qui le voient à l'oeuvre quand par exemple un playboy monté sur patins à roulettes se retrouve à des postes pour lesquels il n'a pas le physique ; ou quand un prez du conseil national de l'ordre des médecins avait été mandaté pour réfléchir sur les problèmes de la médecine générale).
Un petit jeune militant socialiste que je classe dans la catégorie "cathos tarés" mais seulement dans mes notes mentales (tant de Français sont dépourvus du sens de l'humour qu'avec la loi Kouchner sur les droits des malades...), donc mon petit "catho taré" me semblait avoir été traumatisé par un comportement de prédateur sexuel d'un responsable PS dans un meeting (et il y a une jeune fille d'origine africaine qui a décrit cela dans beaucoup de journaux suisse). Je lui ai demandé pourquoi lui et ses jeunes copains ne protestaient pas et il m'a répondu par un regard apeuré.
Troisièmement
Je suis d'accord avec votre analyse sur certaines féministes et je doute fort que la mère de T. Banon aurait eu beaucoup de soutien. Elle aurait été accusée d'être jalouse et peut-être même d'être coincée.
On pourrait poursuivre et j'aurais aussi un livre à écrire sur les familles recomposées qui mériteraient d'être mieux traitées que par la politique de l'autruche.
Rédigé par : Ivana Fulli | 07 septembre 2011 à 09:53
J'ai quelques difficultés à comprendre le nouveau soutien que vous apportez à Robert Ménard.
Ce dernier est, ce qui est pour le moins problématique pour un journaliste de radio ou de télévision, doté d'une élocution fastidieuse et donne l'impression - suis-je mal tombée chaque fois que je l'ai entendu - de ne pas préparer ses interventions au point de tenir, dans la forme comme dans le fond, des propos relevant plus des "brèves de comptoir" recueillies par Jean-Marie Gourio que d'une analyse fouillée ou pertinente méritant votre défense habituellement plus exigeante.
Rédigé par : Jeanne | 07 septembre 2011 à 09:39
Est-il enfin venu le temps d'une droite réellement décomplexée ? L'espoir né en 2007 dans de nombreuses cervelles maintenues à l'étroit par plus de 60 ans de quarantaine a été rapidement déçu : non, le "politiquement incorrect", qui consiste à dire tout haut ce que beaucoup de "bons" Français pensent tout bas, n'est encore pas admis. Certains (Ménard, Zemmour...) crient à la dictature de la "bien-pensance", à l'absence de la liberté d'expression (curieux pour un pays qui a servi et sert encore de modèle démocratique), d'autres sont scandalisés par la sempiternelle repentance à laquelle l'opinion publique française doit sacrifier régulièrement. Ici nous assistons à une énième tentative, habillement amenée (merci Schmoll) sur fond d'affaire DSK. On sent bien que le sujet est sensible nous dit en substance l'auteur, car tout ce qui touche aux Juifs ne peut être abordé sans les multiples précautions d'usage. Et pour cause ! Il serait bon de rappeler la raison pour laquelle il est nécessaire d'être prudent lorsqu'il est question des Juifs et pourquoi certains voudraient tirer un trait sur le passé. Vouloir en finir avec la repentance, c'est pour beaucoup de personnes en finir avec 60 ans de droite mise en quarantaine, c'est vouloir libérer la parole qui, entre 1940 et 1945, a été celle d'une certaine France. Non, la France nostalgique des années noires ne doit plus jamais avoir le droit d'exprimer ses idées immondes sans être poursuivie, bannie, condamnée. Pourquoi diable veut-on, sous couvert de "démocratie" et de "liberté d'expression" revendiquée jusqu'à la droite la plus extrême, rouvrir la boîte de Pandore ?
Rédigé par : Magritte | 07 septembre 2011 à 08:35
« Une veine anarchisante et quelque peu nihiliste », c’est un peu abrupt, non ? Notre pays doit compter pas mal de nihilistes, qui observent comme Eddy que « c’est un tissu de mensonges dans les deux camps »…
Rédigé par : JJJ | 07 septembre 2011 à 08:29
"S'il y a une indécence et une bêtise - celles du grégarisme -, elles sont dans la masse médiatique venue accueillir DSK et son épouse..."
Eh bien, cette indécence et cette bêtise, elles sont, à mon sens, totalement à l'oeuvre dans les motivations d'Eric Mazet et de la ligne éditoriale de Sud Radio que j'interprète ni plus ni moins que comme un positionnement marketing sur un créneau - une niche médiatique - genre fabricant de buzz à la Eric Zemmour chez Ardisson, qui donne à peu près ceci :
" ...Vous allez entendre ce que vous allez entendre, le politiquement correct, le non dit, ce qu’on vous cache ne passeront pas par nous !... Grâce à ces anonymes dont la parole est étouffée on va, nous, ici et maintenant, tout vous dévoiler sur le dénouement du feuilleton DSK :
le rapport Vance c'est du vent, la justice américaine du rien, l'abandon des charges un complot, les professionnels du droit américain, les Eolas qui expliquent le fonctionnement accusatoire tellement étrange à nos yeux de Français, le 5ème amendement, tout cela c'est du pipeau, de l'intellectualisme, nous, on n'a pas peur des vrais mots: "DSK est soutenu par les juifs, vous êtes d'accord avec ça, vous n'êtes pas d'accord avec ça ? DSK est-il soutenu par les juifs ?""
Bref, de la grosse artillerie bien épaisse qui se pique de libérer la parole et la "spontanéité" de Paul du Tarn, François de Paris, Edwige du Cantal, Bernadette de Bretagne, etc.
Et c'est parti pour le buzz auquel le CSA va assurer une publicité maximum !
.../...
Alors que nous venons de nous prendre en pleine figure depuis quatre mois la vulgarité, l'inculture et le grégarisme insignes des médias qui se sont déshonorés comme jamais dans cette affaire, du début jusqu'à cette foule totalement imbécile de journalistes sur la Place des Vosges, franchement, je ne peux pas m'empêcher de comprendre l'initiative de Sud Radio que comme un énième épisode du grotesque majuscule d'un monde médiatique devenu complètement fou.
Juste une petite info en passant :
Un des policiers américains chargés de l’enquête, Alan Sandomir, à l'origine de la formalisation juridique des accusations contre DSK - le contenu des chefs d'inculpation que les médias ont confondus pendant des semaines et des semaines avec un verdict de cour d'assises - et qui encadrait DSK entre le commissariat et le tribunal, est de confession juive.
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/DSK-le-Good-Guy-et-le-Bad-Guy-302799/
Comme soutien communautariste et caché à sa cause, ah vraiment, on ne peut pas dire: il est très fort ce DSK !
D'accord avec Jean-Dominique au sujet d'Anne Mansouret.
Pour finir, séquence nostalgie pour Philippe:
http://www.youtube.com/watch?v=rtpr0-y3vKY
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 07 septembre 2011 à 06:21
Eddy, on aimerait bien qu'il nous sorte des fulgurances sur les politiques parce qu'on aime sa tête... Mais Eddy, il s'en moque de tous ces abrutis !... Ce qu'il aimerait, Eddy, c'est avoir vingt ans... demain matin !
Rédigé par : herman | 06 septembre 2011 à 23:47
Asinus asinum fricat.
Rédigé par : Henri Gibaud | 06 septembre 2011 à 23:03
Xavier Nebout, non, l'antijudaïsme n'existe plus guère en France, il y faudrait une culture religieuse qui a disparu et qui n'est plus transmise. L'antisémitisme existe sur des bases différentes au point que je me demande s'il est historiquement souché sur l'antijudaïsme. Ne me cherchez pas querelle sur ce point, je n'en sais rien.
Les Français ont déjà porté au pouvoir des juifs ou presque juifs : en 36, les électeurs savaient qu'en donnant une majorité au Front Populaire, ce serait Blum qui deviendrait président du Conseil. Cela ne les a pas arrêté. Il y a une marche supplémentaire à franchir, celle du chef de l'Etat, de ce quasi-roi dans nos institutions et imaginaires. N. Sarkozy n'a jamais caché ses origines juives, elles ont été connues, cela n'a pas arrêté les électeurs. Admettons que son statut de fils de convertie et baptisé lui-même lui ôte ce statut : il n'en demeure pas moins que l'antisémitisme, qui se fonde sur la race et non sur la religion, n'a pas joué dans ce cas.
DSK était le premier juif assumé, marié à une juive, à recueillir une large majorité d'opinions favorables dans les sondages. Personne ne saura ce qui se serait passé dans le secret des urnes mais je doute que la judéïté de DSK aurait joué un rôle significatif, dans un sens comme dans l'autre. Il ne me paraît pas que les juifs aient été disposés à voter DSK pour cette raison et j'en connais suffisamment qui m'ont clairement exprimé leur aversion pour ce qu'il représentait politiquement. Il ne me paraît pas non plus que l'antisémitisme aurait guidé un nombre important d'électeurs.
Je dirais que Blum et Sarkozy, dans des genres très différents, avaient préparé la voie à DSK au même titre que Colin Powell et Condolezza Rice ont rendu possible l'élection d'Obama. Je ne crois pas qu'une majorité d'américains blancs soient subitement devenus favorables à la cause des noirs mais après tout, on n'est pas contraint de vivre au quotidien avec le président. Il en va de même du petit antisémitisme latent français : après tout, le président est à l'Elysée, pas dans votre lit. Quoique...
Ivana Fulli, le proverbe est joli. La très indignée Mme Mansouret a quand même pris tout son temps pour se plaindre, en rajoutant la couche de trop en révélant ses propres turpitudes. Ainsi vous avez une dame qui se tape un monsieur, lequel tente de violer sa fille, et motus ? C'est quoi cette mère ? On peut tout excuser au nom d'un féminisme ridicule qui se trompe de cause, mais il faut de l'appétit pour avaler ce boa.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Xavier Nebout et Ivana Fulli | 06 septembre 2011 à 22:05
Y a t-il un lobby juif? OUI
Y a t-il d'autres lobbies? OUI
Est ce anormal? NON
Les communautés d'idées vont souvent, je pense, de pair avec les communautés religieuses, politiques, géographiques. Cela relève du désir d'appartenance à un groupe. Les gens de confession juive en jouent-ils? Oui mais pas plus que d'autres.
Le lobby des hommes politiques est à mon sens terriblement significatif à ce sujet. Entre eux ils se déchirent mais qu'on vienne à les critiquer de l'extérieur alors comme un seul homme ou presque ils font front commun.
Qu'on ne puisse pas dire simplement les choses simples a quelque chose d'affligeant et même d'alarmant pour la liberté de pensée et d'expression.
Rédigé par : Surcouf | 06 septembre 2011 à 21:20
@oursivi
Je ne dis pas que tous les cris de victimes sont justes, mais justifiés par leur souffrance "personnelle".
Elles comme d'autres sont en droit de dire leur souffrance...
Même une gourmande à le droit de se plaindre qu'un "financier" rapide comme un "éclair" l'a laissée "marron glacé" alors qu'elle se voulait "charlotte au chocolat" avec une "queue de castor" frite dans de l'huile de canola et recouverte d'un coulis !
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 06 septembre 2011 à 19:11
@ sbriglia : "Bien vu, Savonarole, quoique mettre l'Aurillacois sur la même ligne que le Prapoutelois heurte ma bougnatitude exacerbée..."
Mille excuses !
La prochaine fois je choisirai plus discret : Saint-Nazaire-le-Désert
(commune française, située dans le département de la Drôme et la région Rhône-Alpes. Sa population est de 144 habitants).
Rédigé par : Savonarole@sbriglia | 06 septembre 2011 à 18:21
Je voudrais ajouter ceci: tous ces débats pré-électoraux me donnent une impression d'irréalité. N'oublions pas que les révolutions et autres événements majeurs arrivent sur des pattes de colombe. Il se pourrait bien que l'on ait un gouvernement d'union nationale avant l'année prochaine, assorti d'une nationalisation forcée des banques. J'espère me tromper mais tout est possible. Depuis juin, un trillion de dollars a été transféré des banques européennes vers les banques américaines. Alors vous pensez bien, l'avenir politique d'un tel ou d'une telle, est assez secondaire... Il faut sortir de ce marigot et voir plus loin que son nez.
Rédigé par : Rascar Capac | 06 septembre 2011 à 16:33
Comme tout cela est encore bien convenu et bien lissé.
Il appert que seul DSK aura eu le droit d’évoquer le poids de sa judaïté face à l’opinion publique. Il est pour le moins hâtif de dire que les Français, « les non juifs », le voulaient à la tête de notre pays comme le prétend J.D.Reffait. Il conviendrait plutôt de se demander si l’antijudaïsme bien français, beaucoup plus religieux que racial même si on ne croit plus en rien, n’aurait pas très sérieusement pesé. En effet, à celui des apôtres que l’inconscient collectif catholique a peut-être moins oublié que l’église de Vatican II, se joint aujourd’hui celui des arabes (au sens général), et celui de tous ceux qui n’auraient pas accepté un président à double nationalité pour ne pas dire de nationalité ambiguë compte tenu de ses propres déclarations à ce sujet, qui plus est en considérant la politique d’Israël.
Par contre, comme tout journaliste perdrait sa carrière dans de telles considérations, et que l’hypocrisie est la porte de sortie du ridicule, les chiens du politiquement correct se tiennent près des bottes de DSK pour être le premier à les lécher au cas où la plus légère brise tournerait en sa faveur.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 06 septembre 2011 à 16:29
"ou alors imposons le silence aux victimes, victimes de violence physique, sexuelle ou politique, car elle est violente dans ses effets la politique"
PA
Pfffffffffffffffffffffffffffff...
Elle... une victime...?!!!
Pfffffffffffffffffffffffffffff...
De son propre appétit sexuel, alors...
On en lit (et même canapé et même bureau) de belles, par ici.
Enfin, mieux vaut lire n'importe quoi que d'être aveugle.
Au lieu d'écrire cela, prenez connaissance du premier bouquin de la jeune Bah non, il traite de sa "tendre maman"...
Vous reviendrez nous reformuler tout cela plus tard.
AO
Rédigé par : oursivi | 06 septembre 2011 à 16:25
Quant à Eddy Mitchell, acteur et chanteur ne sont pas si dissemblables que ce que notre hôte comme JDR et d'autres prétendent.
Les deux têtes sont estimables - surtout si on considère J.J. Goldman comme un chanteur de grand talent.. humhum - même si on peut et doit préférer Joni Mitchell* et Robert Mitchum** (son idole sur les écrans, je crois, physiquement, déjà) à EM et EM, qu'on EM bien quand MEME.
"Toujours un coin qui me rappelle que je suis né pour aimer" cette superbe réplique de P. Noiret visant notre Eddy au sommet de son échelle (contraction d'Eddy Mitchell, lui qui n'est que dans la décontraction) :
"Avec lui, on est rarement déçu".***
AO
* http://www.youtube.com/watch?v=DNYMLKt-bK0
probable rêve honteux des deux french singers cités
**http://www.youtube.com/watch?v=5OPBntxAhkM&feature=related
perle noire
***http://www.youtube.com/watch?v=rveA8HsVrig
noirs perlés
Rédigé par : oursivi | 06 septembre 2011 à 16:13
"Les juifs", ça n'existe pas. "Les juifs" ça fait un peu penser à "Le juif" de sinistre mémoire. Il y a des juifs et ils ne sont pas d'accord entre eux sur un grand nombre de sujets (même s'il existe des tendances lourdes comme au sujet d'Israël).
Mélenchon a raison: "Que DSK aille se reconstruire ailleurs". Ceci dit, il reviendra dans le jeu politique car beaucoup s'imaginent - à tort ou à raison - qu'il sera utile face au tsunami financier qui nous pend au nez. On s'imagine - ça doit être un fantasme collectif - qu'il saura trouver l'argent pour remplir les caisses de l'Etat comme il l'avait fait lorsqu'il était à la tête du FMI pour aider la Grèce. A mon avis, c'est un espoir irraisonné: les caisses sont vides, il n'y a plus d'argent. On a mangé notre pain blanc, il faut maintenant manger notre pain noir.
Rédigé par : Rascar Capac | 06 septembre 2011 à 16:11
"on ne peut empêcher l'exaspération de "gentils zoditeurs" d'Aurillac ou Prapoutel-Les Sept Laux, qui assistent à une défense communautaire ahurissante de DSK. C'est du jamais vu.
On regrette qu'une figure comme Théo Klein ne remette pas les pendules à l'heure dans ces débordements médiatiques."
Bien vu, Savonarole, quoique mettre l'Aurillacois sur la même ligne que le Prapoutelois heurte ma bougnatitude exacerbée... Je rêve au billet que ce cher Vialatte aurait pu nous pondre dans La Montagne, un billet qui aurait été comme un élixir parégorique propre à endiguer cette diarrhée indécente et nauséabonde qui se déverse depuis cinq mois... Je me console en me disant que le vote de ma boulangère du Cantal pèse le même poids que celui de Cambadélis...
Rédigé par : sbriglia@Savonarole | 06 septembre 2011 à 16:04
Jean-Dominique Reffait | 06 septembre 2011 à 09:47
"D'une façon générale, je déteste les vieilles maquerelles qui se refont une vertu sur les ruines de leurs débauches."
En Italie on utilise le vers d'un poète qui dit :
"Donner de bons conseils faute de pouvoir encore donner le mauvais exemple."
Il est certain que cette expression d'un poète ne conviendrait pas à la violence déchaînée contre cette mère qui essaie de soutenir la décision de sa fille.
Cette mère ne dit pas à sa fille de pratiquer l'abstinence.
Personnellement, j'ai une intime conviction de bobonne, j'imagine mal une femme de chambre cracher du sperme tout partout sur la moquette alors que c'est elle qui va nettoyer après et laisser son client tacher son uniforme dans un hôtel de grand luxe.
Et que pensez-vous de la maquerelle de luxe new-yorkaise qui a dit que plusieurs de ses filles s'étaient plaintes de mauvais traitements et ne voulaient plus se rendre dans les chambres d'hôtel occupées par DSK ?
Par ailleurs, sauf erreur de ma part M Sarkozy est né d'une mère juive et a été élevé par sa mère et son grand-père maternel et ses deux dernières épouses pourraient être considérées comme juives et son dauphin politique a aussi une épouse juive.
Rédigé par : Ivana Fulli | 06 septembre 2011 à 15:45
Pas tout à fait d'accord avec vous, pour une fois.
La raison essentielle de ma discorde tient à ce que posez mal le problème, comme ce journaliste effectivement suicidaire ou parfaitement idiot, je ne le connais pas et ne conclurai rien à ce sujet, vous oubliez le contexte.
Le problème, le litige plutôt, ne porte pas sur les sujets abordables, tous le sont, mais sur la manière et les conséquences possibles de la présentation imposée.
Que ce type ait posé une question encore plus décomplexée - dont je vais grossir le trait à dessein pour éclairer ce à quoi celle-là était intrinsèquement choquante - une idiotie du genre "Hitler un bien ou un mal pour l'Europe" ou "Staline honte ou honneur du communisme", donnez-nous votre avis à l'antenne... Eh bien assurément, si aucun filtre n'était activé, on trouverait toujours des abrutis pour répondre positivement à l'une ou l'autre de ces questions, voire même aux deux, en seraient toujours d'assez stupides, pour sûr...
Et nous serions dès lors dans une situation où un paquet d'auditeurs devraient supporter ouïr de leurs semblables divaguer sur ces terrains haineux, d'aucuns même étant capables de prendre pour argent comptant ce qui se dit à la radio...
C'est parce que les médias - surtout ceux de large et indistincte audience comme cette station périphérique - ne sont pas le cadre de conversation privée, qu'un filtre doit y opérer afin que le grand n'importe quoi de quelques-uns ne trouve en eux une formidable caisse de résonance, ou plutôt de déraison.
Donc, oui, secouant ce genre de chiffon rouge aux yeux ou oreilles de tous pour délier les langues dans une forme ultime de cadre démocratique, de celles qui haussent le coeur de votre "ami" Finkielkraut, cet homme a fauté, sauf à supposer qu'il n'aurait laissé prendre l'antenne qu'aux auditeurs au discours convenu et policé, chose aberrante vu les objectifs de buz visés.
Quant à la question posée là-bas sottement, si deviez la poser ici, entre gens a priori plus réfléchis que les auditeurs de cette station très populaire et sans la surprise d'une prise de parole en directe que vos "Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés" amortissent, on vous y répondrait par l'évidence de la négative, puisque les faits sont là pour constater que tout appartenant à de multiples castes qu'il soit, rien n'a empêché DSK d'être cravaté dans un avion, mis en taule et jeté à la vindicte médiatique planétaire, comme traitement de faveur, on a connu mieux...
Quant à son élargissement tous savons qu'il est le fait du peu de crédibilité de la plaignante, rien d'autre. Et ce, que DSK l'ait un peu secouée contre son gré ou non ; la réponse étant probablement "un peu contre", si j'ose vous livrer une thèse qui n'engage qu'une intuition.
AO
Rédigé par : oursivi | 06 septembre 2011 à 15:38
Rédigé par Monsieur Cactus le 05 septembre 2011 à 18:17
Le Sieur Cactus : un bel esprit qui ne manque pas de piquant !
Rédigé par : Valerie | 06 septembre 2011 à 15:05
Jérôme Nadau :
"Sur la mise en œuvre d'un système d'influence qui profiterait à Israël, le livre de M. Finkelstein, 'L'Industrie de l'Holocauste' est une lecture intéressante".
__________________________________________
Allons bon, c'est le même Jérôme Nadau, qui reprochait à Patrick Devedjian d'avoir appartenu au mouvement Occident, qui nous conseille aujourd'hui de lire Finkelstein et son célèbre livre "L'Industrie de l'Holocauste"... On ne s'attardera pas sur cette surprenante ambiguïté...
Mais M. Nadau a raison, ce livre est à lire, incontestablement.
Le malheureux Finkelstein fut viré de sa chaire et mis à l'index par ses pairs. Qu'un antisémite écrive un livre antisémite, c'est dans l'ordre des choses, mais qu'un juif s'y colle, ce n'était pas acceptable. Leur raisonnement n'allait pas plus loin que cela. Et on lui fit le procès de Galilée.
Dans la même veine, on préférera de John Mearsheimer & Walt "Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine". Inutile de se mettre une cagoule pour l'acheter, c'est en vente libre.
Le livre fit les délices de Daniel Mermet qui y consacra pas moins de quatre émissions sur France Inter.
Ces livres sont de l'eau bénite pour les antisémites, écrits par des juifs, ils s'en abreuvent ad libitum et sans crainte de sanctions "puisque c'est eux-mêmes qui les écrivent...". Cette duplicité se retrouve dans le soutien à la Palestine.
Ce ne fut pas le cas du courageux Pascal Boniface, qui eut l'idée saugrenue d'oser critiquer Israël, sans avoir demandé la permission.
Mais pour rejoindre l'esprit du billet de M. Bilger, on ne peut empêcher l'exaspération de "gentils zoditeurs" d'Aurillac ou Prapoutel-Les Sept Laux, qui assistent à une défense communautaire ahurissante de DSK. C'est du jamais vu.
On regrette qu'une figure comme Théo Klein ne remette pas les pendules à l'heure dans ces débordements médiatiques.
Rédigé par : Savonarole | 06 septembre 2011 à 13:20