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23 septembre 2011

Commentaires

Al Bundy59

J'espère Monsieur Bilger que vous apprécierez la réponse : http://nadinemorano.over-blog.com/article-il-faudrait-que-nadine-morano-parle-plus-souvent-et-que-philippe-bilger-cesse-d-etaler-son-mepris-et-85270730.html

Véronique Raffeneau

@ XS

Juste une précision.

Je ne fais pas partie de "la maison" si votre idée est de dire que professionnellement j'aurais quelque chose à voir, de près ou de loin avec le monde judiciaire.

Je ne connais Philippe Bilger que par le biais de son blog, de ses livres et de ses interventions dans les médias.

Concernant Bruno Le Maire que je n'ai écouté qu'en extraits et en différé, indéniablement il a raison quand il dit que pour une grande majorité de nos concitoyens les affaires politico financières ne seront pas déterminantes pour leur vote pour la présidentielle, pour leur vote tout court.

En même temps, que Bruno Le Maire le veuille ou non, compte tenu des comportements politiques, des systèmes des partis (à droite, à gauche, partout) et des gestions si douteuses et choquantes de l'Etat que ces affaires révèlent - un ancien ministre de l'Intérieur qui informe un ami de la teneur d'une instruction engagée à son encontre -, il faudra à des BLM des trésors de persuasion pour faire accepter à vous, à moi, à tout le monde les grandes rigueurs à venir, alors que depuis plus de trente ans le politique en général a dévasté des pans entiers du tissu économique, sans jamais le reconnaître, tout en s'autorisant pour eux-mêmes et les noyaux durs de leurs clientèles respectives, en national et en local, toutes les indécences et arrogances.

Quant à N. Morano, on a fait croire au moment de l’affaire d’Outreau que le vice d’une justice injuste résidait dans la fonction du juge d’instruction, alors qu’Outreau n’était que la photographie en gros du fonctionnement malheureusement ordinaire d’une justice ordinaire enclavée dans les enjeux médiatiques, politiques et militants.

Bref, on a fait croire que la justice ne serait plus jamais injuste par le biais du projet de suppression du juge d’instruction, alors que l’objectif réel et implicite de cette suppression était précisément celui de protéger les politiques – au sens très élargi du terme – des investigations des juges de la valeur et de la qualité d’un R. Van Ruymbeke.

Vous avez là le si peu de sérieux et de crédibilité que m'inspire l'intervention de N. Morano.

Pour l’indépendance du Parquet, en réalité je ne suis pas vraiment qualifiée pour en parler d’une façon pertinente.

Tout ce que je veux c’est qu’on ne nous mente pas, et que si j’ai affaire à un procureur de la République je veux savoir, comme citoyen, qui me poursuit : un magistrat ou un préfet ?

calamity jane

Hier au soir et cette nuit du dimanche donc,
j'ai voulu aller jusques au bout de cette
émission ayant déjà cédé aux instances de
Morphée précédemment. Et, ma foi, j'eusse
regretté de ne point en être!
Pour qui roule Madame Pulvar ? De quel droit oblige-t-elle Madame Royal à répondre
"très précisément" à des questions de programme alors que, nonobstant le bouquin,
elle n'est, comme quiconque dans son parti,
sortie des primaires ? Sans parler de la
ridicule partition de l'ex ; question posée
rituellement à l'ex-compagne pour bien lui
signifier qu'elle est remplacée !
Madame Royal a tenu la logique de ses actes
et le "petit" génie qui l'a interpellée pour
lui dire qu'elle confondait l'intelligence
du Peuple et sa revendication de pédagogie
doit savoir aller chercher par lui-même ce que signifient ces deux vocables.
L'incompatibilité qu'il croit déceler entre
eux mérite qu'il s'y intéresse.
Monsieur Darmon a dit une chose à Madame
Polony (de mémoire): apprenez un peu l'amour
au lieu d'assénations sèches et ajouta-t-il
"on peut dire la même chose autrement". (Il
doit savoir à quoi cela correspond dans son
tréfonds).
Générosité serait sans doute plus adéquat
parlant de Madame Polony qui ne semble pas
manquer d'amour mais ce n'est pas sa préoccupation première. Elle me paraît moins
indigeste que lors de ses prestations chez
Monsieur Taddéï.
Madame Pulvar reste une bretteuse hors pair
lorsque l'enjeu est politique et dans ce
cas intellectuellement honnête.
Bref, une émission qui m'a permis d'aller
boire quelques gorgées, faire le topo à
la chienne qui voulait encore filer sous
la coupole des étoiles et qui ne manquera pas de relaisser la place aux instances de Morphée à l'instar
des instances narcissiques des protagonistes.

XS

@Véronique Raffeneau
Vous faites visiblement partie de la "maison", et êtes probablement une amie de Ph.Bilger.

Je ne voulais pas dire que la liberté dans la magistrature est totale, ni qu'elle ne coûte pas. Juste rappeler qu'il y a une différence de niveau et presque de nature avec l'absence de liberté existant dans d'autres métiers du secteur public (police, armée) et du secteur privé (où la critique des supérieurs est reconnue par les tribunaux comme un motif de licenciement valable).
Mais certains métiers publics comme l'enseignement jouissent aussi d'une relative liberté.

Tout cela explique (à mon sens) le comportement de B.Le Maire, venant d'un bord politique où la soumission à la hiérarchie est plus valorisée que l'expression libre à la EELV. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de conflits de pouvoirs à l'UMP, et que les thèmes éthiques (par conviction ou calcul) n'y jouent pas un rôle. Quelqu'un comme JF Copé est touché par l'affaire Karachi, dans le fond et la forme. On verra comme ils soldent cela en mai-juin 2012.


Je crois que l'indépendance du parquet fait maintenant consensus dans l'opinion publique. Les propositions du PS sont un peu à la traîne. Mais j'espère bien qu'elle seront mises en place. Le souci est aussi qu'actuellement les policiers sont vus "à droite" et les juges "à gauche". Sans doute y a t-il un travail à faire par les intéressés (et leur syndicats) pour montrer à l'opinion,usagers et contribuables que ces deux grandes organisations sont au service de tous les citoyens, indépendamment de la race, du sexe, de la richesse, et surtout de la couleur politique.


Je reviens à Morano. Elle a raison quand elle dit que Van Ruymbeke n'est pas stoppé. Mais, M.Bilger, vous savez peut-être tous les obstacles qu'a rencontrés M.Van Ruymbeke. (et que nous simples citoyens ne pouvons savoir, secret de l'instruction oblige). Le fait que M.Van Ruymbeke ait résisté à l'affaire Clearstream 2 et mène maintenant l'affaire Karachi est plutôt un aveu de défaite de la part de l'UMP.


Josiane Lacombe Minguell

@ Catherine Jacob : Oui.
@ Carole : Si !

Catherine JACOB@Josiane Lacombe Minguell

@Josiane Lacombe Minguell | 25 septembre 2011 à 09:09
« J'ai lu l'article du journal Libération et j'ai découvert que vous, Madame Bilger, assistez Monsieur Bilger qui nous permet de publier nos commentaires sur son blog, en corrigeant nos fautes d'orthographe »

Si j'ai pu lire l'article du Figaro Magazine, occupée par la préparation d'une proposition de thème de conférence pour des gens qui n'ont pas vraiment envie de me donner la parole, - mais bon, comme dit la philosophie de la vie et de la catastrophe, « nous entrons et n'entrons pas, nous sommes et ne sommes pas dans les mêmes fleuves», étant et n'étant pas toujours dans la même Institution, tout ne peut-il pas arriver, même la treizième fée... - , bref, je n'ai donc pas eu le temps en revanche, de me procurer finalement ni de lire l'article de Libération et c'est donc là une chose que j'ignorais.

C'est bien de pouvoir ainsi collaborer en soulageant « l'artiste » des tâches fastidieuses pour le plus grand bénéfice de tous. Que serait la haute couture sans les petites mains qui donnent vie au design de la robe ?!

Perplexe-gb

Tant mieux si Bruno Le Maire qui est issu de la bourgeoisie traditionnelle représente des valeurs qui ne se seraient pas perdues. Mais le ménage devrait être fait chez beaucoup de monde. On entend dire que 20 millions d'euros représente l'argent dépensé en gardes du corps, transports, etc.
Effectivement avec 3 millions on paye 50 gardes du corps sur 6 mois à 10.000 euros. Les comptes de Balladur font apparaître 2 millions en liquide. Tout cela est cohérent.
Ce qui est choquant c'est que tous ces gens paient en liquide, donc pas d'impôt. On devrait demander à tous les collaborateurs des cabinets ministériels de payer un impôt forfaitaire sur les sommes reçues.
Les commissions de Karachi. La fraude a commencé avec Mitterrand et les frégates de Taïwan. Avant c'était légal et c'est l'acheteur qui réglait la commission due à l'intermédiaire. Suspendre son versement était rompre le contrat commercial. Si Chirac a pu arrêter leur versement sans rompre le contrat c'est que le contrat est en anomalie et il y a des hauts fonctionnaires en infraction. Pourquoi à gauche comme à droite refuse-t-on de lever le secret défense ? La droite se défend bien mal, avec Fabius qui fut le premier à refuser de lever ce secret. Et que l'on ne parle pas de nos relations avec les acheteurs puisque la morale actuelle réprouve cette pratique, l'amende incroyablement élevée des frégates est la pour le rappeler.

Frank THOMAS

"L'infantilisme de l'argument accable", écrivez-vous, Philippe, à propos de ce qu'a dit Nadine Morano.
De fait cette dame a je ne sais quoi d'absolument irritant et insupportable. Elle pourrait être une sorte d'icône de la mauvaise foi et, chose aggravante, de la vulgarité. Je suis persuadé comme vous qu'elle fait du tort à la majorité à chaque fois qu'elle ouvre la bouche et que bien des ministres autrement plus subtils qu'elle doivent souffrir de l'entendre.
Tout ceci ne m'empêche pas de considérer que le fond du propos que vous lui reprochez soit profondément exact.
La multiplication des affaires n'est qu'apparente. Ce qui a changé c'est qu'elles sont aujourd'hui inéluctablement portées à la connaissance du public.
Je ne dis pas, bien entendu, que nous vivons dans une "République irréprochable", mais que nous avons la chance de vivre dans une République qui soit assez républicaine pour que le peuple sache qu'elle n'est pas irréprochable.
Je ne suis pas suffisamment optimiste, sans doute, pour espérer mieux ; je ne suis pas même certain que cela soit souhaitable.
En un mot Mme Morano dit bêtement des choses intelligentes.

Josiane Lacombe Minguell

Remerciements. J'ai lu l'article du journal Libération et j'ai découvert que vous, Madame Bilger, assistez Monsieur Bilger qui nous permet de publier nos commentaires sur son blog, en corrigeant nos fautes d'orthographe : merci d'avoir supprimé un trait d'union à "Haut fonctionnaire" que j'avais assimilé soit à un "haut-fourneau" (ça fume là-dedans) soit à un "médecin-chef", je ne sais pas trop. J'ai aussi appris en lisant cet article qu'il arrive que l'avocat général tombe amoureux d'une jurée et vice versa (trait d'union ? pas trait d'union ? les deux mon capitaine), eh bien, c'est vrai que "La vie est un roman" (d'après l'excellent film de Resnais) et cela me le rend encore plus sympathique.

Véronique Raffeneau

@ XS

"salarié de l'Etat, mais protégé de toute sanction ou licenciement par son statut, ce qui lui permet de s'affranchir de facto du théorique "droit de réserve"."

Non. La sanction disciplinaire existe, ainsi que la révocation.

Quand Philippe Bilger a défendu la liberté d'expression d'Eric Zemmour, il a été convoqué chez le procureur général, en vue j'imagine pour ce dernier d'engager à son encontre une procédure disciplinaire. Bref une forme d‘intimidation.

Dans les deux articles consacrés à son départ de la magistrature il est bien précisé que la liberté de parole de PB, notamment dans ce blog, a eu pour conséquence de priver par exemple le procès Colonna et la société de Philippe comme avocat général.

Eh oui, très compliqué, impossible dans l'esprit de l'avocat général Bilger qui dispose normalement à l'audience d'une liberté de parole entière et totale de reproduire un réquisitoire fermé et concocté en amont du procès par sa hiérarchie, en faisant fi des débats.

La seule liberté de parole tolérée dans le Palais de Philippe est celle qui s'exerce masquée, planquée et protégée par l'anonymat, celle qui s'en tient à la banalité la plus plate, qui génère l'ennui et le haussement d'épaules.

Bref, une très laide liberté exercée à la façon de ce président de tribunal anonyme que la journaliste de Libération a pourtant considéré comme un témoin de premier plan pour parler de Philippe. Sans se rendre compte qu’une parole quand elle est exprimée sous surprotection de l’anonymat sera de toutes façons pour le lecteur considérée comme sans aucune valeur. Personne, jamais, ne fait confiance aux lâches.

"Sans toutefois vous mettre à l'index ou au chômage, comme ce serait le cas dans d'autres milieux."

Le chômage : effectivement, là il faut y aller pour être révoqué de la magistrature, par exemple être reconnu coupable et condamné pour un délit ou un crime.

En revanche, l'index et l'isolement, c'est naturellement ce qui se passe quand un avocat général exerce et défend pleinement dans son blog sa liberté de parole, celle de ses concitoyens, celle de tous, dont il est en charge par sa fonction de défendre l'intérêt, et/ou quand, à l'audience un avocat général peut se démarquer et se différencier du récit officiel de l'affaire élaboré par le Parquet général.

Alors pour revenir au billet, pas grave que BLM se solidarise de son gouvernement et des militants genre N. Morano. Ce qui est en jeu n'est plus qu'une piètre pièce de théâtre politicienne et des citoyens atterrés tous les jours par la privatisation de la police et de la justice.

Que le Parquet dans les procès dits sensibles reproduise la voix, le desiderata et les exigences de l'exécutif, voilà ce qui fait peser directement un danger mortel sur les libertés fondamentales de n'importe quel citoyen et justiciable.

carole

N'empêche que ce Le Maire, qui a tant de fraîcheur, travaille pour Sarkozy et ses copains et reste au gouvernement après toutes les affaires qui sortent.

Il cautionne légèrement, non ?

Mary Preud'homme@Alex paulista

"là où vous vivez, les pratiques dont vous faites état sont peut-être monnaie courante mais pas ici..."

Je vous rappelle ci-dessus ce que j'avais écrit initialement en réaction à votre propre intervention, que vous feriez bien de relire. Vous noterez que je ne nomme pas le Brésil. Je n'affirme ni ne prétends rien contrairement à ce que vous écrivez. C'est pourquoi j'avais pris la peine d'employer l'adverbe "peut-être" pour marquer le doute.

 Henri Gibaud en sacrifice  à Lui-JE

Cher JE,
voici une poésie contemporaine réaliste :
j' j' j' j'
je je je je
moi moi moi moi
moije moije moije moije
relisez-vous-JE ...
et vous verrez votre auto-gloire
(on pense au petit-Napoléon avec sa main) :
vous avez inventé la structure
"sujet-moi - verbe - complément-je" ...

Catherine JACOB

Catherine JACOB | 24 septembre 2011 à 15:04

ça fait le troisième "problème technique" rédhibitoire.

Alex paulista

@ Mary Preud'homme

C'est amusant, vous me faites dire le contraire de ce que j'écris. Je vous dis que la France n'est pas fondamentalement différente d'un pays comme le Brésil.

Et contrairement à ce que vous prétendez, la police brésilienne n'est pas particulièrement corrompue. Du moins à São Paulo je n'en ai jamais fait l'expérience.
Ici la Police est très respectueuse des gens honnêtes. Par exemple elle ne verbalise pas une voiture dont seul le nez dépasse sur un passage piéton: ici, il faut vraiment qu'elle gêne. Et quand ils viennent mettre des prunes de stationnement, ils ne se garent pas en troisième file en gênant bien plus la circulation que ceux qu'ils verbalisent. Ça reste une spécialité parisienne.
Non, ici, comme en France, la corruption touche d'abord les politiques, de manière généralisée puisqu'ils s'amnistient à la majorité dans des votes à bulletins secrets.
Le PT de Lula avait la particularité d'arroser ses opposants politiques pour qu'ils votent ses réformes.

XS

Monsieur Bilger,

Ma remarque vous concernant était un peu hâtive. J'apprends (articles actuel-avocat, Libération) que votre liberté exemplaire vous a coûté professionnellement. Sans toutefois vous mettre à l'index ou au chômage, comme ce serait le cas dans d'autres milieux.

Très bonne retraite le mois prochain, et SVP racontez-nous vos projets.
(Je vois sur un autre billet que vous ne partirez pas en vacances avec Jean-Claude Marin. Et heureusement)

Mary Preud'homme

Qui a parlé de turpitudes des juges à part vos petits camarades et vous-même Christian C ?
Mais peut-être ignorez-vous le sens de ce mot et qu'un terme synonyme, par exemple bassesse, conviendrait mieux pour témoigner (projection oblige) de vos propres travers.

XS

D'accord avec vous, Sophie.mnop,

Et peut-être Bruno Le Maire, qui donne l'image d'un homme pondéré, avait-il besoin de plus de temps pour élaborer sa position : il fait partie de l'"écurie UMP" car cela correspond à ses convictions économiques et sociales et il essaye de les développer (d'ailleurs plus au centre-droit que dans le tout-business sauce Copé). Par contre, il appartient à une nouvelle génération, et n'endosse pas ce qui s'est fait dans le passé. Et même dans le présent (sa réponse est suffisamment explicite pour qu'il doive porter sa position en interne à l'UMP).

Alors, oui, on peut regretter qu'il ne se soit pas exprimé ouvertement. D'un autre côté, c'est la règle dans beaucoup de métiers, dont tout le secteur privé. C'est clairement le cas de Philippe Bilger qui est une exception : salarié de l'Etat, mais protégé de toute sanction ou licenciement par son statut, ce qui lui permet de s'affranchir de facto du théorique "droit de réserve".

C'est bien que Philippe Bilger existe. Mais il est bien d'être conscient que c'est un cas particulier. Même si on peut penser sérieusement à des scénarios pour la "philippebilgerisation" de la société et des mentalités.

@Herman

B.Le Maire ne parle pas (ou plus) de supprimer les allocations familiales. En revanche, il propose de les fiscaliser. Et dans l'interview sur France Inter, il donne très clairement son propre cas : son foyer touche 5000€/an d'allocations familiales. ce qui est normal, mais il souhaite payer l'IRPP dessus.
Un responsable politique qui propose des mesures qui peuvent l'appauvrir, c'est nouveau et cela fait du bien. Surtout à l'UMP.


En résumé, l'après mai-juin 2012 va donner lieu dans les partis politiques (perdants ?) à la prise de pouvoir d'une nouvelle génération. Cela ne se fera pas sans fracas à l'UMP, mais pour l'instant Le Maire prend du poids.

oursivi@Christian

"mettez donc vos actes en accord avec vos paroles"
Rédigé par : Christian C | 24 septembre 2011 à 19:02

Mary va vous coller vingt ans dans le couloir de l'humour qu'elle n'a pas, et pas qu'elle nappât, quelque couche que...

Bon courage.

AO

Clafoutis

@ LABOCA (rien à voir avec Strauss-CANNES ?) le 24/09 à 17:33

"Les nominations de femmes à des postes importants dans la magistrature n'ont jamais suscité de controverses"

Pourquoi me mets-je à penser à RD et à MAM ?

Christian C

Mary Preud'homme,

Puisque les propos de JDR et Alex vous font mourir de rire, mettez donc vos actes en accord avec vos paroles; cela nous évitera un paquet d'inepties diverses et variées sur l'antisarkozisme, les turpitudes des juges ou des journalistes, et j'en passe.

LABOCA

Rédigé par : Semtob | 24 septembre 2011 à 04:11

Vous écrivez :

"La féminisation de la magistrature n'est pas une si bonne chose. Cela participe à un déclin de la crédibilité et à une destruction des repères. La même observation peut se faire dans le milieu de l'enseignement."

La magistrature n'a pas été féminisée. Si les gens de sexe féminin sont devenus majoritaires dans la justice, c'est simplement parce que les jeunes filles sont plus nombreuses dans les facultés de droit que les jeunes garçons.
Il est possible que les jurys d'examen favorisent plus les jeunes filles que les jeunes garçons mais personne ne peut le prouver.

Je ne suis pas contre la présence massive des femmes dans la justice. A dire vrai, je souhaite cette présence, car je reste persuadé que les femmes sont plus attachées à la justice que les hommes. Or la justice, ce n'est pas seulement les articles de la loi.
Généralement, je pense que les femmes sont plus difficiles à corrompre que les hommes. Vous remarquerez que tous les procureurs abominables, c'est-à-dire ceux qui sont soupçonnés de freiner des enquêtes pénales, sont des hommes. Les nominations de femmes à des postes importants dans la magistrature n'ont jamais suscité de controverses, ce qui n'est pas le cas des nominations masculines.
Vous remarquez que les procureurs en région parisienne sont des hommes. Cette situation n'est pas fortuite. Il est plus facile de contrôler des procureurs hommes que des procureurs femmes.
Il faut vraiment être sûr de soi pour entreprendre de corrompre une femme.
Les hommes adorent les honneurs : dans ces conditions il est facile de les acheter.
Je ne me prononcerai pas sur la question de savoir si, à qualités morales égales, les femmes sont techniquement meilleurs juges que les hommes. Sans vouloir offenser les femmes, j'ai l'impression que les hommes magistrats sont meilleurs juristes que les femmes.
Les femmes s'investissent moins profondément dans l'étude professionnelle du droit que les hommes, car elles doivent souvent gérer les enfants, s'occuper de la marche de la famille, sans compter que les infidélités que leur infligent leurs hommes respectifs les plongent souvent dans une dépression qui affecte leur pratique professionnelle.

Je suis hostile à la féminisation à outrance de l'enseignement. Les élèves préfèrent avoir plus d'enseignants que d'enseignantes.
Cette féminisation à outrance a cependant une cause objective : les jeunes filles sont plus sérieuses à l'école que les jeunes garçons. Elles s'appliquent plus que les jeunes garçons, tant qu'elles n'ont pas encore connu le sexe.
Les jeunes filles sont plus pures que les jeunes garçons. Elles sont plus sérieuses qu'eux. Elles ne sont rattrapées par les hommes qu'à partir du moment où elles font l'expérience du sexe.

Je souhaite que les femmes soient plus nombreuses que les hommes dans la justice, car elles ont plus d'humanité qu'eux. Les seules femmes magistrates qui me posent problème, ce sont celles qui subissent l'aveuglement dû à leur féminisme. Trop de femmes pensent que féminisme égale égalité entre les deux sexes.
En France, le féminisme est la doctrine selon laquelle les problèmes des femmes sont dus au comportement des hommes.

oursivi

La parole de Nadine Morano a toujours sonné à mes oreilles d'un "et avec cela qu'est-ce que je vous mets ?", quoi qu'elle dise l'écoutant j'entends cela, c'est pas de l'humour de caisse enregistreuse, c'est de la réticence auditive, cherchez pas, cela vient de sortir (JDR fait bien du Gruno, je fais du Colucci), la voyant, j'attends toujours qu'elle me rende la monnaie de la mauvaise pièce qu'elle surjoue en permanence.

Sorry Madame, il en est ainsi.

"et il a eu la classe d'en sembler satisfait"
PB

Bravo Mister PB. Joli drop entre les poteaux, de "potes", ceux dans la connivence.

"De cette réponse, chacun est libre de faire ce qu'il veut."
PB

Ce qui est une façon qui me plaît de nous rendre un peu moins libre...

Sur Troy Davis, moi qui ne suis pas aussi viscéralement contre la peine de mort d'Etat que la plupart de mes contemporains, je dois bien avouer que, vingt ans après, c'est à peu près n'importe quoi, et un drame un assassinat si il était, et reste à jamais si il le fut, innocent. Ce dernier point est la seule chose dont on puisse douter. Paix à son âme de victime ou de coupable, et bien sûr à celle de la victime ayant engendré telle vengeance, qu'elle soit sienne ou non, ce dont elle se fiche pas mal, elle.

Dans un registre moins sinistre,

"Mais un Le Maire ne fait pas le printemps"
PB

avez raison de nous aérer un peu, parce que lit-rondelle sonne trop strauss-kahnien,
ou nouille hors quai.

AO

Clafoutis

@ Mary Preud'homme 23/09 21:55
"...conséquences que l'on peut imaginer pour notre sécurité intérieure et nos institutions..."

Effectivement, si on laisse prospérer les Bazire, les Bourgi, les Gaubert, les Takieddinne et alii, notre sécurité intérieure et nos institutions sont en danger.
Heureusement qu'il y a des journalistes qui suivent les conseils de Rachida Dati (à moins que ce ne soit MAM, je ne sais plus) : alors que la disparition du juge d'instruction était annoncée, et certains s'inquiétaient du risque d'étouffement d'"affaires sensibles", elle avait rétorqué que les journalistes font obstacle à ce risque : bien vu !

Par ailleurs une hypothèse me trotte par la tête : les procureurs ostensiblement complaisants du procès Chirac n'ont-ils pas, écoeurés du rôle qu'on leur impose, volontairement poussé le bouchon au-delà de l'acceptable pour étaler au grand jour leur asservissement et espérer susciter par là une réaction salutaire ?
M. Bilger, qui doit les connaître, pourrait éclairer ou démentir cette interprétation (certes audacieuse : des procs' feraient dans la provoc').

Catherine JACOB

@Arnaud de Songy | 24 septembre 2011 à 10:21

Un bel article en effet, mais coincé entre « Pakistan, le salaire de la peur : lequel de ces camions citernes ne reviendra pas ; des talibans se cachent sous des burqas » et « Amour, sexe et collaboration. »
Mais souhaitons à notre hôte un « Bon retour à la pédagogie! » avec « l'Institut de la Parole », pour apprendre à dire et dérouler ce qui naît de la parole elle-même, de son propre écho, sans lui être nécessairement antérieur, et un bel avenir comme « conseiller spécial », en droit de la propriété intellectuelle peut-être bien ?

Une vraie question toutefois, quid de l'avenir du blog à propos duquel l'article laisse dans l'expectative?

regina

Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait !

Mary Preud'homme

C'est vous seul Monsieur Alex paulista qui qualifiez Haïti, pays que je connais bien et auquel j'ai eu l'occasion de dire ici à maintes reprises que j'étais attaché par les liens les plus forts et les plus anciens, de pays moralement inférieur. Extrapolation douteuse et malveillante que vous vous êtes empressé de faire par dépit d'être contredit alors que je m'étais bornée à faire un parallèle entre les pratiques policières de ce pays gangréné par la corruption et... la police nationale française. Corruption dont le peuple haïtien n'est pas responsable et encore moins ceux de mes parents et alliés, persécutés, assassinés ou contraints à l'exil victimes de la barbarie duvaliériste et de toutes celles qui ont suivi.

calamity jane

Le commentaire que je viens de poster
concerne le dernier billet de Monsieur Bilger.

calamity jane

Les éminences grises ne sont pas forcément
nauséabondes, il en existe qui savent
faire des bilans et qui n'hésitent pas à
parler. Tout le monde n'a pas envie d'être
connu par les caméras ou les journaux.
Un Le Maire ne fait pas le printemps mais
peut-être fait-il l'automne ?
La droite et la gauche ? une vue simpliste
de la politique ante-mathusalem pour les
solutions qui mériteraient d'être prises
dans le contexte actuel.
Les bacs + un, deux, trois, quatre, cinq
et au-delà ne signifient plus rien tant
ils ne correspondent désormais qu'à
une gestion de "codes" de profession.
La politique locale qui consiste à s'identifier à un pays parricide est vouée à l'échec
(voir histoire des Etats-Unis).
La mondialisation n'est pas une vue pour les
Peuples, mais une façon de gouverner le
monde (!) et de prendre des décisions pour
lesquelles les Peuples sont encore
ignorants : économie et conflits.
A l'heure actuelle ceux et celles qui
s'imaginent avoir gagné le gros lot en
cirant les bottes de chasse gardée de leur
mentor se fourrent les cinq doigts de
chaque main dans l'oeil. Monsieur Bertrand
y trouve son compte et point barre.
A moins que ces personnes ignorent qui
elles sont ; auquel cas après la politique
ce sera forcément Dieu.

Alex paulista

Chère Mary

Le mépris que vous affichez envers les pays supposés moralement "inférieurs" à la France paraît de plus en plus déplacé, surtout avec les affaires qui sortent.
Je ne connais pas Haïti. On dit que c'est un peu le chaos là-bas. Au Brésil, au moins, l'administration travaille vite et bien: à mon arrivée j'ai fait tous mes papiers définitifs en trois semaines quand à Paris ma femme est restée trois ans sous récépissé.

Et Mme Gaubert, vous allez proposer de la faire interner ? Maintenant il vous suffit d'allumer la radio pour l'écouter. Peut-être vient-elle d'un pays trop corrompu pour vous, elle aussi...

Allez, espérons que certains juges et flics feront leur boulot et nous débarrasseront de toute cette racaille au pouvoir. Même s'ils doivent, face aux pressions, avoir quelques fuites.
C'est humain.

Tomz

Pourquoi personne ne porte plainte pour non dénonciation en 2005 ? Ça me rappelle tant d'autres histoires comme un ex-ministre qui a critiqué une décision de justice. A chaque fois on s'indigne mais pas de plainte. Ça sert a quoi ? Y a-t-il une raison juridique ?

JL BECKER

Comment voulez vous que le citoyen reprenne confiance dans les politiques puisque le COURAGE n'existe plus. Le courage d'être soi, le courage de ses convictions. Xavier Bertrand lui, n'est pas "décevant", il est dégoulinant d'hypocrisie dans toutes ses interventions radio/tv. Quant à Nadine Morano, à chaque ouverture de bouche, elle enfonce un peu plus son cher mentor-président. Quelle image de notre pauvre Lorraine !

Mary Preud'homme

"...Ce sont des juges qui tirent le fil des rétrocommissions.../...Et ce sont quelques-uns de ces juges qui laissent fuiter les comptes rendus des coups de fil de BH reçus par l'inculpé..."
nous écrit, sans rire, Alex paulista
----

Avec ce genre de propos, vous êtes mûr pour faire des conférences à l'ENM, puis à l'ENSP où vous pourriez enchaîner avec les policiers ripoux, et pourquoi pas à l'ENA où vous feriez sans aucun doute un tabac en improvisant sur les pratiques des administrateurs barbouzes qui sévissent sous nos latitudes. Gageons que nos futurs magistrats, commissaires et préfets trouveraient là matière à parfaire leur vocation de filous et de profiteurs en herbe (shit en prime !). Après cela les journalistes de tout poils à peine bac + 3, loin très loin derrière ces bêtes à concours passées maîtresses en matière d'embrouilles et détournements n'auraient plus qu'à aller se rhabiller fissa et remballer leurs caméras et autres micros espions.
Mon pauvre Alex, là où vous vivez, les pratiques dont vous faites état sont peut-être monnaie courante mais pas ici. Et il suffit pour s'en convaincre de connaître et avoir suivi certaines affaires de l'intérieur, puis de voir l'exploitation que les journalistes en font (en citant prétendument des sources proches du dossier). Alors que leurs infos proviennent plus vraisemblablement du tout à l'égout que d'une source !
Votre sketch cité plus haut relève donc de l'affabulation et de la diffamation pures vis-à-vis de professionnels qui dans leur immense majorité exercent leur métier avec conscience et loyauté.
C'est un peu comme si de mon côté je comparais les méthodes de la police française avec celles d'Haïti, pour prendre l'exemple de deux pays que je connais bien sous cet angle.

phineus

"qu'auriez-vous fait à la place de...?"

Mais enfin Monsieur, on ne peut répondre à une telle question évidemment si stupide.

Arnaud de Songy

MAGNIFIQUE portrait sur trois pages du Figaro Magazine d'aujourd'hui, Monsieur l'avocat général...

herman

Bruno Le Maire appelé à remplacer Lagarde ? Un type qui est prêt à supprimer les allocations familiales aux non-nécessiteux ? Vous n'y pensez pas !...

Véronique Raffeneau

Je voudrais juste signaler à vos lecteurs le livre de Bruno Le Maire "Des hommes d'Etat" que j'ai lu au moment de sa parution en 2008.

C'est infiniment rare dans la catégorie très convenue des livres signés par des politiques ou par des journalistes dits politiques : une écriture impeccable qui ne ment pas, la hauteur de vue et le sentiment pour le lecteur d'être en présence pour le coup d'un véritable homme d'Etat.

Evidemment, rien à voir avec la banalité pitoyable de la phrase de N. Morano à propos de l'indépendance de la justice, alors que le Parquet de Paris abîme et déshonore chaque jour un peu plus votre formidable métier que j'aurais tellement aimé exercer.

Pour le reste de votre billet, je suis d'accord avec Herman.

jlm

Mais si Le Maire renonçait, qui porterait le dossier des agriculteurs français devant l'Europe ?
Il a eu le mérite de tenter de sauver l'agriculture française du naufrage, et il ne peut quitter le navire en perdition du jour au lendemain. Certains ministres se perçoivent eux-mêmes comme des hauts fonctionnaires au service de l'Etat, contrairement à d'autres qui ne servent que leurs intérêts et autres ambitions. Aussi ne peut-on lui reprocher d'avoir une certaine mesure dans ses propos.

sophie.mnop

"Pourquoi Bruno Le Maire, que j'estime, n'a-t-il pas été capable d'aller clairement au bout de sa dénonciation, de sa désignation ?"
Peut-être tout simplement parce que, "aussi bien le président que son ancien ministre de l'Intérieur ont été alertés"... Même si l'homme, dans le fond, est sincère, le poste réclame une certaine retenue vis-à-vis du pouvoir en place, et cela, aucun de nos mentors en titre n'a la possibilité de l'oublier trop longtemps. A mon sens, que ce soit la justice ou les ministres, toute intervention ou action est soumise à la "règle du chapeau" : celui qui le porte a droit de regard, et éventuellement de sanction. Il y a certaines opinions qui, même si elles peuvent être évoquées, ne sont pas bonnes à développer.

Alex paulista

@ Mary Preud'homme

Votre commentaire est ridicule, ce ne sont pas les journalistes qui ont mis tout l'entourage d'un ex-ministre sous écoute, ce sont des juges qui tirent le fil des rétrocommissions.

Et ce sont quelques-uns de ces juges qui laissent fuiter les comptes rendus des coups de fil de BH reçus par l'inculpé, probablement excédés de voir que le gouvernement consulte les dossiers et rencarde les amis inculpés sur qui les balance jusque pendant leur GAV.


L'affaire Bourgi apparaît de plus en plus comme une diversion.

Semtob

Cher Philippe,

De la rue de la Pompe à Bobigny, il n'y a qu'un pas sans doute...
Dans toute cette histoire, loin des palabres et des bruits de couloir qui résonne l'indiscrétion faute de pouvoir y raisonner, il y a quelques souffrances aussi et de cela personne n'en fait l'écho.
Il y a peut-être de la fuite mais il y a surtout un sérieux manque de moyens.
Vous travaillez dans un palais de papier, dans lequel aucun secret professionnel ne peut être respecté. Aucune audition, aucun délibéré ne peut se faire dans les conditions souhaitées. Vous le savez tous et cela ne vous gêne pas outre mesure. Certains le déplorent sans plus. On fait avec.
Comment acceptez-vous de travailler dans des conditions aussi fantaisistes ?
Comment voulez-vous vous entourer d'autant de journalistes et respecter les règles de la confidentialité ?
Certains jours le Palais ressemble plus à un studio de tournage qu'à un lieu supposé faire évoluer le droit.
La féminisation de la magistrature n'est pas une si bonne chose. Cela participe à un déclin de la crédibilité et à une destruction des repères. La même observation peut se faire dans le milieu de l'enseignement.
La bouche de la loi n'est pas lipstick et compagnie, ni conquête phallique.
Quel désordre, quelle triste décadence.
Vous êtes presque sur le chemin du ridicule de la volière présentée dans pièce à conviction, avec unité des délits sexuels, chevalières presque sorties de bandes dessinées. Certains individus dégagent une autorité naturelle, sans hausser le ton, sans acharnement. Certains individus ne sont pas faits pour dire la loi. Un point, c'est tout. Ce n'est pas lié aux connaissances elles- mêmes mais à une gestuelle, un timbre, une présence, une force de crédibilité, une conviction intérieure.
Tout le monde ne peut pas incarner la loi.
De grâce sortez de votre justice spectacle, car vous signez l'abolition de la justice.
Ce travail très délicat se fait dans la réflexion, l'exigence personnelle et pas dans la recherche de la célébrité.
La justice s'entend comme un corps et d'autres professions permettent la mise en avant personnelle. C'est un choix.
Vous n'avez pas su exiger la collégialité et si les juges eux-mêmes ne parviennent plus à tourner sept fois la langue dans leur bouche avant de prendre la parole il est prévisible que le projet expérimental de 2012 ouvrant à tout citoyen la liberté de trancher soit la dernière absurdité ou le pic explosif des fuites et des rumeurs.
Certains dossiers très délicats et demandant une attention poussée ne pourront pas être entendus par la loterie citoyenne ! Pardonnez ces évidences ou ce qui devrait être évidence.
françoise et karell semtob

LABOCA

Morano n'a jamais dit des choses intéressantes. Elle est détestable et elle représente le niveau 0 de la politique. Il est souhaitable que des gens comme elle n'exercent plus jamais des responsabilités ministérielles en France. Morano n'a jamais assimilé son passage de statut de militante de l'UMP au statut de ministre de la République. Par son comportement vulgaire, cette femme fait du tort aux Français d'origine sociale modeste qui aimeraient être récompensés de leurs efforts et élevés aux plus hautes dignités dans la République. Bien qu'elle soit belle et toujours élégante, Morano affiche en politique un comportement tel qu'elle devient une femme indésirable.
Bertrand est aussi partisan que Morano mais il sait se montrer sérieux en cas de nécessité. Il est souvent arrogant, comme la plupart des premiers supporters de Sarkozy, mais sa compétence sur les questions sociales le rend sympathique.
Le Maire est un garçon brillant. Mais il tend à devenir sectaire, surtout depuis qu'il est devenu un partisan de Sarkozy. Sarkozy a eu raison de faire de Le Maire un de ses hommes de base, étant donné que son premier cercle ne comprend pas de gens brillants, hormis Guéant.
C'est grâce à des gens comme Le Maire, Guéant et les meilleurs députés de base de l'UMP que Sarkozy pourrait relever la tête dans cette présidentielle qui s'annonce difficile pour lui.
Des gens comme Morano, Hortefeux et Lefebvre n'apporteront que des soucis à Sarkozy car ils sont nuls.
Bertrand peut devenir un élément utile pour Sarkozy, s'il cesse d'être arrogant.
Pécresse est de moins en moins intéressante. Je la trouve même moins belle qu'en 2007. Elle est devenue trop politicienne et sectaire, alors que, étant énarque et ancien membre du Conseil d'Etat, elle devrait fondamentalement avoir auprès de Sarkozy le statut d'expert. Mais je continue à aimer Pécresse, car à la différence de la plupart des partisans de Sarkozy, elle n'a pas un mauvais coeur.
Le petit Wauquiez est brillant ; il sera plus utile au pays dans les années à venir.

Mary Preud'homme

"Une bande de malfrats" nous écrit JDR qui a vraiment des digestions difficiles et n'a pas de mots assez violents, assez insultants pour dénigrer, dézinguer, dégommer, déblatérer et vomir sur Sarkozy depuis la défaite des socialistes 4 ans et 4 mois plus tôt.
Encore 8 mois donc à l'entendre se répandre et nous ressasser les mêmes griefs haineux et les mêmes calomnies. Comme si la gauche ne recélait que des modèles de vertu ! C'est à mourir de rire !

Jean-Dominique Reffait

Ca fuit de toute part, aurons-nous seulement un président jusqu'en 2012, on pourrait en douter tant la fin de règne se précipite pour Concini. Nadine Morano garde fièrement le temple. On a les vestales qu'on mérite.

B. Le Maire est certes propre sur lui, normalien, agrégé, énarque, de la trempe d'un Juppé, le profil rêvé d'un vrai serviteur de l’État pétri des humanités qui élèvent les esprits.
Aussi, lorsqu'on se rend compte qu'en étant le ministre de ce gouvernement, on se réduit à n'être que le complice d'une bande de malfrats dont le pognon circule dans des valises et des comptes off-shore et, last but not least, qui a du sang sur les mains, oui m'sieurs-dames, il ne s'agit pas plus de troussage de domestique ou de pastis marseillais, du sang sur les mains, lorsqu'on est cet homme d'intelligence et d'exigence, on s'en va, c'est pas compliqué, on s'en va et on laisse les crocodiles dans leur marigot avant qu'on ne les abatte.

Pourquoi Le Maire s'arrête-t-il en chemin ? Pourquoi n'ose-t-il pas dire les mots qui lui brûlent les lèvres ? Pourquoi ne quitte-t-il pas ce bateau pirate ? Hélas, humain trop humain, la galette est bonne, l'orgueil l'exige, la morale sait se taire la première. On avale des boas, on finit par leur trouver bon goût.

Se rend-on compte de ce que ces gens font à ce pays ? Devra-t-on en discuter à l'infini ? La verrue n'est-elle pas assez énorme sur le nez de la République ? Qu'attendent-ils comme nouvelle catastrophe pour plaquer là ce ramassis de fripouilles et désigner d'urgence un autre candidat ?

Putain, huit mois !

Pierre-Antoine

@Mary Preud'homme

Le président de la République ?

C'est déjà fait !

Rappelez-vous l'affaire du fameux texto de Nicolas à Cécilia "si tu reviens j'annule tout"
http://www.liberation.fr/politiques/010129324-sarkozy-a-cecilia-si-tu-reviens-j-annule-tout

C'est pour cela que je ne vous en envoie pas :-D

Cordialement

Pierre-Antoine

Mary Preud'homme

Adamastor a souligné avec raison un fait on ne peut plus inquiétant, le pouvoir et l'impunité des journalistes qui faisant fi de toute déontologie n'hésitent plus pour faire un papier bien racoleur ou gonfler l'audimat à mettre un ministre sur écoute et peut-être demain le gouvernement au grand complet, ministre de la Défense compris, puis en définitive, pourquoi pas, le président de la République en personne. Avec les indiscrétions et les révélations lourdes de conséquences que l'on peut imaginer pour notre sécurité intérieure et nos institutions, si jamais ce genre de pratique faisait tache d'huile.

regina

Et c'est déjà l'automne... démocratiquement !

berdepas

Toutes ces affaires sont lamentables.
Alors que depuis des lustres nous assistons au déclin de la plupart de nos Institutions,alors que nos élites politiques se vautrent dans les caniveaux de la République, alors que l'on assiste aux déchaînements de coups bas et de basses oeuvres dont on ne sait si ils sont à mettre au crédit d'une opposition qui n'en peut plus de ne pas avoir pu accéder depuis la disparition de Mitterrand aux honneurs et aux privilèges que confère le Pouvoir, on aurait pu espérer que le corps judiciaire conserve suffisamment de dignité et de recul en renonçant à une forme insidieuse de militantisme politique, on constate, jour après jour que la Justice se compromet, tantôt d'un côté tantôt de l'autre, pour d'insignifiants bénéfices, de médiocres petites vengeances, en organisant des fuites destinées à entretenir l'hystérie médiatique, et en criant au loup chaque fois que le secret de l'instruction d'une affaire politique est bafoué.
Pauvre cher et vieux pays...

Catherine JACOB

"L'infantilisme de l'argument accable (Canal Plus)"

On dit «jurer comme un charretier». On dit aussi «parler comme une poissonnière». Ne jouez donc pas les Cétautomatix requérant la réforme du caquet de Iélosubmarine quand elle prépare le poisson pour Ordralfabétix, vous ne ferez qu'y perdre votre salive.

"La seule tragédie qui aurait dépassé, et de très loin, le thème de ce billet, mais elle est devenue irréversible, c'est l'exécution inhumaine de Troy Davis après vingt ans dans le couloir de la mort. Georgie on my mind. C'est une horreur."

Il ne fait pas bon en effet être l'objet d'une identification erronée par des témoins s'étant par la suite rétractés, lorsqu'on est un descendant des Africains convoyés par les négriers et vendus aux planteurs du Sud pour suer sang et eau dans leurs champs de coton et leurs rizières afin d'y remplacer les amérindiens bâtisseurs de tumulus tombés comme des mouches sur les terres des colons, et qu'on est jugé par les descendants des planteurs du dernier État de la Confédération sudiste à entrer à nouveau dans l'Union quand les ventilateurs sont en panne et que la victime pour laquelle ses proches réclament une justice de sang est un fonctionnaire de police blanc.

"Avant septembre 2011, cinq personnes ont été innocentées, et six ont bénéficié d'une grâce. (la chose n'est donc pas impossible qui atteste a contrario de condamnations à tort). En septembre 2011, il y avait 113 détenus condamnés à mort." - wiki dixit-
Il reste donc 112 personnes dans le couloir fatidique de cet Etat qui pratiquait encore la ségrégation dans les années 60, mais dont le fait qu'il ait adopté comme hymne d'État officiel (state song) Georgia on my mind", est malgré tout porteur d'espoir. Je viens de l'écouter en pensant à ces vingt ans d'attente inutile, à la torture des procédures successives vouées à l'échec parce que dans certains cas la barbarie d'une certaine forme de "justice?" qui ne veut rien savoir du doute raisonnable demeure inébranlablement intimement convaincue quoiqu'il advienne!

Et, est-ce que cette cruauté va les aider à réduire leur dette? Hum, Même pas!

herman

Il est clair que dans ce gouvernement, au jeu de l'intrus, Bruno Le Maire serait désigné par n'importe quel quidam s'intéressant à l'intégrité de nos ministres. Etonnant même que notre grand leader n'ait pas perçu qu'avec pareil homme à ses côtés, le contraste créé aurait fait de lui un martien claudiquant...
Je ne sais si Thomas Legrand pose LA question à tous ses invités politiques, mais au moins avec ce client-là était-il sûr d'obtenir autre chose qu'un bottage en touche. Ceci étant, je trouve un peu facile ce petit jeu de la question qui fâche, et qui ressemble un peu à un "abus de langage"... ce journaliste profitant de sa position pour se faire plaisir à moindre coup, avec le bonus de passer pour le rebelle de la profession. Il me fait un peu penser à Aphatie, avec cette manière de se vendre, l'air de rien, comme un journaliste plus intègre que ses confrères. Mais ces deux-là étant concurrents, peut-être cela n'est-ce pas fortuit... Cela étant, je trouve, contrairement à vous, que BLM a été à la hauteur de sa réputation et même si nous n'avons pas entendu ce que vous eussiez(?) aimé entendre, ses paroles étaient très claires, et pour les auditeurs de la station, que l'on dit furieusement de gauche... et pour le président qui, s'il avait eu les goûts de G.Bush Junior, aurait manqué s'étouffer en mangeant son "bretzel"...

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