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25 septembre 2011

Commentaires

calamity jane

S'il faut que "les indignés" ne soient que
ceux et/ou celles dont la presse parle...
on peut être fixé sur la capacité à écouter
ses propres voisins, sa propre famille, ses
propres collègues ; en deux mots "son propre
peuple" !

Pierre-Antoine

@Dame Véronique
"J'ai définitivement détesté cette horde qui n'attaque et ne mord que lorsque un homme est à terre, désarmé et inoffensif. Cette horde qui, comme chez Ruquier et Ardisson, brandit alors les pancartes pour nous SOMMER de nous indigner et de cracher."

Il y a des hommes et des femmes à terre qui commencent à s'indigner !
Inde, Chine, Tunisie, Egypte, Syrie, Yemen, Espagne, Grèce, Israël, France, USA et ce n'est que la partie immergée de l'iceberg que les médias ne peuvent pas cacher.

http://www.rtbf.be/info/societe/detail_inde-israel-etats-unis-le-mouvement-des-indignes-gagne-tous-les-pays?id=6840273

J'espère que ces indignations-là ne vous filent pas des boutons :-D

Cordialement

Pierre-Antoine

oursivi@Véro

Rédigé par : Véronique Raffeneau | 03 octobre 2011 à 08:09

Pas mieux.

C'est très bon, mais cette lumière n'éclairera que ceux qui en attendaient claire formulation dans la confusion de leur ressenti.

Les deux-trois qui nous ont agacés ici resteront les deux-trois qui nous agaceront plus loin. Ou de leurs clones.

Mais nous distrairont aussi, c'est déjà ça.

Comme dit l'ami JDR, nous leur souhaitons une excellente journée.

D'ailleurs pour conclure, je n'ai pas dit (me relire) que Mary est une sotte, même si elle me traite d'imbécile, cette c.nne, je la trouve même plutôt pas idiote et argumentée ; sa vision de la bisbille NP-CH est juste, en général elle est même intéressante à lire surtout quand... elle ne parle pas involontairement de son rapport aux hommes.

Nous dirons qu'elle n'a pas rencontré les bons. Ça arrive.

Ou alors, c'est qu'elle est vraiment très chiante. Et ça, eux seuls le savent.

AO

Véronique Raffeneau

@ oursivi

Pour conclure.

Franchement, je pense que Catherine, que j'estime, est beaucoup moins tartufette que ne l'ont été les innombrables et les inévitables Jean-Michel Aphatie, parce que là c'est du grandiose dans le genre (écoutez l'extrait de RTL que j'ai mis en lien dans un post précédent !).

Sans parler des tartufettes du judiciaire qui, en deux jours à peine diligentent une enquête préliminaire suite aux propos de Luc Ferry sur Canal +, qui cependant, ne diligentent rien du tout quand une romancière raconte dans un dîner en ville télévisé et relayé partout dans le Tout-Paris mondain, politique et médiatique une tentative de viol supposément commise par un politique de premier plan - je sais, ce genre de dénonciation télévisuelle arrive tous les jours, et personne à Paris ne s’est interrogé sur l’identité de cet ancien ministre des finances ... -, pour finir, quatre ans plus tard, par mobiliser les attachés de presse de la Préfecture de Police et du Palais de justice de Paris, quand les "témoins" qui ne sont - pur hasard - que des people politiques et médiatiques, sont convoqués, et où, quand, comment les confrontations victimes-suspects sont organisées, avec les relais et les complaisances si appuyés des J.M. Aphatie de Canal + et de TF1.

Profondément, ce qui me sort par les yeux ce sont en arrière-plan le grouillement des petits intérêts et les petites ambitions de carrière des uns et des autres, les grandes prudences et les grandes lâchetés qui vont avec.

Vous savez, les indignations sélectives et opportunes... et le grand soir qui finit par arriver, une nuit de mai à NY.

J'ai définitivement détesté cette horde qui n'attaque et ne mord que lorsque un homme est à terre, désarmé et inoffensif. Cette horde qui, comme chez Ruquier et Ardisson, brandit alors les pancartes pour nous SOMMER de nous indigner et de cracher.

oursivi@CathA&Vérochic

Rédigé par : catherine A Oursivi "l'humour d'une palourde" | 30 septembre 2011 à 20:50

Je vous souhaite une excellente nuit !

E-x-c-e-l-l-e-n-t-e !!

Rédigé par : Véronique Raffeneau | 01 octobre 2011 à 08:26

Véronique... que vous ennuyez-vous à croiser le fer avec ce genre de tartufette ?

Ceux à même de connaître vos qualités les ont identifiées depuis des lustres, et les autres, les bas du front des deux sexes... on sent l'ambre, comme dirait la déliCath.

AO

Alex paulista

@ PG35

Vous avez raison, mais je crois qu'il y avait un autre aspect au moins aussi important dans les reproches de Hondelatte:
il y a façon et façon de dire qu'on n'apprécie pas une oeuvre à quelqu'un, talentueux ou pas, qui y a consacré beaucoup de lui-même.
Là on a vraiment l'impression que le ton de NP est ajusté pour blesser, et que l'émotion résultant de l'humiliation filmée est un ressort essentiel de l'émission, qu'il y ait départ ou pas.

On en arrive au paradoxe que ce sont ceux qui se sont peu investis dans l'oeuvre, qui ont suivi une démarche plus marketing et moins personnelle, qui arrivent à tirer les fruits de l'exercice (exposition médiatique) sans y laisser de plumes, que la critique soit bonne ou mauvaise.

Évidemment quand l'invité a un talent reconnu et de la répartie (comme Patrice Leconte) ça donne une situation amusante et équilibrée. Mais en voyant la moquerie organisée aux dépens de Hondelatte, on ressent une petite gêne.

catherine A  suite et fin

Véronique, je ne vais pas me couvrir de ridicule en vous donnant une idée de ce que fut - et est - ma vie professionnelle, d'autant que je n'ai strictement AUCUN compte à vous rendre. Cela dit je ne vois pas le rapport avec le fait que je trouve certains propos tenus ici à l'égard des femmes - et récemment de Mary - tout à fait écoeurants.
Quant à discuter avec vous de ce qu'aurait dû faire une profession après les propos de Tristane Banon qui étaient je crois bipés (je ne regarde jamais Ardisson pas plus que Ruquier, je préfère faire autre chose de mon temps libre), j'y renonce aussi, vous avez trop de préjugés ; ce qui est normal quand on méconnaît.

PG35

Cher Philippe Bilger

J'approuve vos propos sur l'émission de Ruquier et sur la sensibilité épidermique de Christophe Hondelatte.
Cependant, l'essentiel de l'argumentation de celui-ci m'a paru sujette à caution. Je résume : "si on n'aime pas la prestation d'un auteur ou d'un artiste, on ne l'invite pas."
Quel en est le corollaire ?
Un univers sirupeux et étouffant où l'on n'inviterait X ou Y que pour en dire du bien et où ceux dont on pense du mal seraient privés de l'accès aux médias.
Ne serait-ce pas pire que les émissions de Ruquier ou d'Ardisson ?

Véronique Raffeneau

Vos leçons d'élégance et d'éthique journalistique au service de la cause des femmes ne sont pas crédibles, Catherine.

En 2007, une romancière déclare publiquement dans un programme de T. Ardisson - je sais, le contenu et la forme de Paris Première ne sont pas spontanément de nature à inspirer du sérieux et du conséquent quant aux déclarations de tel ou tel convive -, toujours est-il qu'une romancière dit dans ce programme avoir été la victime d'une tentative de viol de la part d'un homme politique de premier plan certes, mais qui n'est pas non plus en 2007 un intouchable.

Vous êtes journaliste.

Pourquoi n'avez-vous pas à ce moment-là enquêté, relayé et informé vos lecteurs, ou vos auditeurs, ou vos téléspectateurs - j'ignore votre spécialité journalistique - de ce qui était, quoi qu'on en pense, une information ?

Je vous laisse à cette appréciation de Jean-Michel Aphatie, lui-même convive de ce dîner :

http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11193

Pourquoi, vous qui êtes journaliste et apparemment si préoccupée et engagée dans la cause des femmes, du moins depuis que je vous lis dans ce blog vous n'avez jamais manqué d'en appeler à votre métier et à votre cause, pourquoi, Catherine, n'avez-vous pas appelé Jean-Michel Apathie en 2007 ?

"Jamais personne ne m'a appelé"

"Aucun journaliste ne s'est intéressé..."

déclare JMA dans Arrêt sur images.

Pierre-Antoine

Une France en réduction ? non une France en concentré au lu de certains commentaires.

J'ai appris qu'on ne devait pas toucher une femme, même pas avec une fleur... Puis j'ai découvert, à mes dépens bien souvent, que l'on ne pouvait prêter aux autres que ce que l'on possédait soi-même.

Il y a un proverbe africain qui dit que seul un voleur peut voir les pas d'un autre voleur sur le rocher.

Ainsi, qui voit chez tel ou telle une caractéristique déplaisante, ne fait que sa propre analyse.

A réfléchir avant de se jeter des noms d'oiseaux par commentaires interposés.

Cordialement

Pierre-Antoine

oursivi

Rédigé par : Mary Preud'homme | 30 septembre 2011 à 19:41

Chère Mary,

Nous médisons, pardon, nous méditons et méditerons encore, c'est promis.

AO

catherine A  Oursivi l'humour d'une palourde

Oursivi, si ne pas apprécier votre humour lamentable fait d'une femme une frigide, rigide, sotte, aigrie et pourquoi pas mal baisée (une insulte que certains hommes adorent oubliant que dans ce cas ce sont souvent eux qui ne sont pas performants) et j'en passe, eh bien je suis ravie de rejoindre le troupeau de ces pauvres filles aux côtés de Mary. Vous êtes extrêmement vulgaire à l'égard de toutes les femmes et ceux/celles qui font semblant de compatir avec Mary et qui vous somment de revenir, le ton mielleux et le sourire en coin, à un peu plus de retenue le sont, à mes yeux, au moins autant.
Catherine A ou Catha ou même Cata si vous préférez, cela m'importe peu.

Mary Preud'homme

"Oncques putain n'aima preud'homme"
A méditer par les sodomes et leurs fanettes !

oursivi

http://www.boursier.com/forum/thematique/bistrot/anne-mansouret-candidate-aux-primaires-socialistes-i155136.html

Savo, le détour.

AO

oursivi

Rédigé par : Savonarole | 30 septembre 2011 à 16:38

Meuh non, Savo, ni avec Banon (horreur des nymphettes) ni avec homo, lave plus (chevalier) blanc.

On la trouve juste risible dans la menée de sa carrière, car c'est justement de cela qu'il s'agit.

Si la mademoiselle devait porter plainte, c'est plutôt sa mère qu'elle devrait viser, mais elle est comme vous, elle snipe mal.

Et, c'est moins vendeur que DSK, pour sûr... Parce que la Dame Mansouret, qui la connaissait, avant ? Je veux dire, à part ceux qui ont couché avec elle...?

Vous me direz, ou plutôt pas, que cela doit faire...

Je vous la corde, comme dirait Treiber.

Savo, je vous l'ai déjà dit, vous êtes meilleur dans le registre littéraire que dans le registre sniperial, alors, comme dirait votre pote Jean-Dominique, bon WE.

Pauvre DSK qui voulait lui tendre un siège et lui a tendu un cierge, quel triste cire que ce sein homme ! Et les pleureuses de laisser couler leurs plus belles perles de croco.

Le monde tourne toujours rond finalement.

AO

Savonarole

L'ire et la détestation qu'inspire Mademoiselle Banon à certains ici m'évoquent les Fouquier-Tinville qui accablent les homosexuels : on se demande s'ils n'ont pas eu eux-mêmes une fâcheuse expérience, ou s'ils la regrettent. Corsetés qu'ils sont sur une stèle de moralité. Curieux.


oursivi@VéroRaffeneau

Rédigé par : Véronique Raffeneau | 30 septembre 2011 à 13:16

Bon, bon, cela va, si vous aussi vous y collez, étant avec Jean-Dominique les deux seuls* (salut Marc, see you next week) dont je lis sans coup férir les commentaires, je vais me sentir obligé de lui faire mener des fleurs, à la principale en retraite.

Êtes quand même sévère à me refiler du Banon ("obèse"... jamais n'userai de telles vilenies, c'est son âge mental que raillais, celui sur lequel on peut peut-être rétroagir, pas l'autre dont sommes tous captifs).

Anyway, passez une bonne fin de semaine, Mâme Véro, et dites à JDR de changer de resto, la soeur de PA commence à se lasser, elle me l'a dit pas plus tard que demain.

Si, si.

AO

* mais vous aussi mon sbrig... surtout quand LABOCA rôde en ces colonnes.

Véronique Raffeneau

@ oursivi

Jean-Dominique a raison.

Quand même lourdes et désobligeantes vos appréciations adressées à Mary.

Vous savez quoi, c'est du même tonneau que l'appréciation de T. Banon au sujet de la secrétaire de DSK, quand elle est conviée à dîner en ville par T. Ardisson avec les inévitables convives parisiens, médiatiques et ricaneurs, je cite :

"A l'Assemblée nationale, il n'y a plus aucune petite nana qui veut s'occuper de son bureau. C'est le seul qui doit avoir une secrétaire de 60 ans limite obèse"

oursivi@JDR

Rédigé par : Jean-Dominique @ oursivi | 30 septembre 2011 à 12:21

Dont acte, donc tact.

Avais matelassé ma vitupérine (joli mot valise) sortie de sa dernière phrase.

Je n'aime guère être désagréable, mais ses sorties toujours "monolithiquement" moralisatrices m'évoquent par trop celles que l'on prête inconsciemment à une proviseur de lycée à la retraite qui n'a pas compris que les individus qu'elle croise par la suite ne sont plus de ses gens.

Mais vous avez raison, je lui souhaite volontiers une excellente journée, comme à tous d'ailleurs.

http://www.youtube.com/watch?v=9Tf8IRq8Doc

AO

Jean-Dominique @ oursivi

Cher oursivi, une femme a des droits qu'un homme n'a pas et je ne vous aime pas dans le rôle du mufle, mot masculin sans équivalent féminin ce qui laisse à certaines l'illusion qu'elles sont à l'abri de ces vulgarités. On n'insulte pas une sotte, on lui souhaite une bonne journée.

oursivi@Mary

Rédigé par : Mary Preud'homme | 29 septembre 2011 à 22:27

Sacrée Mary, je vois que dans le rôle de la Mamie aigrie qui ne sait même plus ce qu'est le souvenir d'un loup, vous entendez vous dépasser.

Partout où il s'agit de nous donner à ricaner de ce qu'êtes devenue, vous vous surpassez, vous (3 pronoms pour un acronyme à 3 branches), pour notre plus grande, plus grande quoi au fait...? joie, non, un naufrage dans l'acide n'a jamais rien de réjouissant, jubilation encore moins, n'avez aucun humour, même involontaire, satisfaction non plus, qui triomphe sans péril le fait aussi sans gloire, pas davantage pour notre plus belle indifférence non plus, ne soyons pas hypocrites, êtes trop sèche agressive et cassante pour qu'à défaut de vous opposer un dédain bien trop facile, on n'ait pas envie de battre en brèche vos arguties.

Surtout quand suite à un argumentaire rapide mais enlevé, vous critiquez sans avancer la queue d'un argument, si ce n'est, usant de ce vocable, vous rappeler de trop vilains souvenirs.

Rassurez-vous, pour les hommes aussi, avoir couché avec certaines femmes peut laisser un sale souvenir.

Mais j'aime bien plus les femmes que vous n'aimez les hommes ; car pour cela aussi, il faut commencer par s'aimer soi-même... mais là, enfin, je ne vous apprends rien.

Et hélas, qu'ayez quarante-cinq ou quatre-vingt-cinq ans, je crains que votre âge profond, celui où vous sentez être depuis des lustres, soit celui où les élans sont taris ; à jamais.

Désolé si je suis blessant, mais comme vous tentez de l'être si souvent, je m'adapte.

AO

Mary Preud'homme

oursivi

Evitez d'intervenir sur les sujets qui manifestement vous dépassent, ce qui vous évitera de dire des sottises et de tenter de vous justifier maladroitement après coup en faisant croire que les imbéciles sont en face !

JASAWANT-GHIRAOU

Cher Monsieur,

Je vous remercie pour vos observations sur la vie sociale, juridique, politique et culturelle dans notre pays.
Vous parlez aussi pour ceux et celles qui comme moi n'ont pas de voix, mais qui d'aventure ont fait le choix de ne pas regarder les "déballages" médiocres du quotidien.
Bien respectueusement
Yogi.Yogananda

oursivi@Christian__Mary_fan_CathAandCopines

Rédigé par : Christian C | 26 septembre 2011 à 09:43

Post instructif, merci.

Et qui m'a d'autant plus amusé qu'ai vu Périco dans cet exercice de goût du volant (NP eût dit du lovant), lire mon post de sept09 peu après l'évasion de l'évasif Treiber.

Cela dit, si CH a tenu les propos que rapportez à l'encontre de PL, il s'est encore planté le Christophe, lui qui n'a déjà rien compris à l'affaire Treiber et a posé de faibles questions à ses protagonistes ne contredisant aucun d'eux de l'exigence nécessaire. L'avocat de MCVK, quel enfumeur...

Trempette dans un verre d'eau chaque soupir rien.

Mary, une fan et CathA, personne n'est assez bête pour songer que DSK n'a pas un peu tenté de forcer la main (hum) de Tristane (suis toujours tenté de l'orthographier, qui sonne comme dégrafer, différemment)...
Mais à la croire elle, il me semble que c'est lui qui l'a laissée sortir (à regret, et sous ses griffes, certes), n'ayant dû user de toutes les vilaines forces qu'il faut, ou qu'il lui aurait fallu, pour réussir à mener cela à terme avec un morceau comme Nafissatou. La contradiction est là, il ne peut réussir avec ND ce qu'il aurait raté dix ans plus jeune avec TB...
Choisissez, on ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre, the ass of the maid et le sourire d'Anne Sinclair.

Rien à défendre concernant le rôle de Banon mère, risible. Qu'on se rappelle le rôle que sa propre fille lui dépeint dans son bouquin, accablant comme anti-neige pour sa pugnace mère.

Pas beaucoup mieux concernant sa propre gestion de l'après Sofitel. Qu'elle ait alors déclaré ce qu'avait tant tardé à dire (qui n'est pas un viol mais semble une presque tentative de) à cette occasion n'a rien de bien choquant, l'est davantage qu'elle ait refusé de témoigner à charge là-bas puis ait ranimé son propre cas ici quand le là-bas se fut éteint... cela dit assez la girouettophilie de la demoiselle, le relatif de son "traumatisme", même si cette expérience border-line, je ne la souhaite à aucune femme, bien entendu.

Mesdames ; apprenez à vos filles qu'on ne va pas se fourrer dans un tête à tête à l'isolement avec un monsieur dont la réputation de dragueur n'est plus à faire.

Et si elles y vont et que cela manque tourner vinaigre, agissez vite, pas dix ans plus loin, au bénéfice immédiat de vos semblables, pas au gré de vos intérêts médiatiques présents ou en devenir.

Concernant la demande de caducité de la plainte au civil, c'est à peu près aussi médiocrement mené que les agissements de K Thompson, dont JDR avait bien rapidement loué la sagacité... des menés d'une arrogance tout à fait contre productive.

AO

oursivi

D'un autre côté on imagine la contrariété de la belle Ségolène...

"De cette émission ils ne retiennent que le mini clash d'ego de CH, et moi alors", ou émoi alors..?

Pauvre Royale, coulée alors qu'elle n'avait pas été si vilaine, nous rappelant comment elle avait pu "chiper la vedette" à Fabius et surtout DSK, à l'automne 2006 lors de la campagne socialiste, avant la calamiteuse campagne présidentielle que l'on sait, jouant d'abord de son caractère bien trempé et de ce verbe vigoureux qui n'agite rien de bien passionnant (NS est sur le même registre) mais le fait avec charisme et autorité.

Maintenant, quand elle "sort" sur un grand prime time (23h un samedi), on retient davantage les crêpages de chignon entre Ondelatte et Poilonatte...

Et ce n'est même pas triste, tant on sait que le prochain élu naviguera à vue, comme les précédents, loin de la croisière qu'ils nous promettent tous, tâchant juste d'éviter les écueils les plus gros.

Il est vrai que ce genre de promesse qu'elle nous livrât samedi, on n'y croit plus trop, tandis que les petites bêtises d'ego froissé et de légitimation à se faire, sont bien réels, eux.

AO

Véronique Raffeneau

@ Une fan

Je redis. La conclusion du post que vous me reprochez ouvrait les portes et les fenêtres à toute possibilité de contestation même virulente de mes mots.

Quoi que vous en pensiez, cette conclusion n'était pas comme l'affirme Catherine - à laquelle au passage vous attribuez un commentaire qui n'est pas le sien -, une précaution sémantique, mais bien la traduction d'une interrogation liée à ma propre perception, laissée en suspens et à l'appréciation d'éventuels contradicteurs.

Sur le fond, considérez que depuis au moins cinq ans, moment où T. Banon est conviée chez T. Ardisson, TOUT ce qui compte de politique, de journalistique, de médiatique et de judiciaire était parfaitement au courant de la tentative de viol dont TB affirme avoir été la victime.

A défaut d'une plainte émanant de TB, le ministère public pouvait parfaitement déclencher l'action publique et une enquête au regard de la dénonciation publique de faits supposés criminels, les journalistes pouvaient faire leur travail d’investigation, les médiatiques commenter et éditorialiser sans fin, partout, l'objet de la dénonciation, les politiques s'exprimer, y compris pour dire selon la formule consacrée: une enquête est en cours, laissons la justice faire leur travail.

Après tout, quand Luc Ferry a fait part de rumeurs sur Canal +, une enquête a été immédiatement ouverte par le Parquet de Paris.

En 2007, silence et passivité totale de la part de l'ensemble des protagonistes que j'ai cités, en tout premier lieu de la part du judiciaire.

Alors, votre colère et votre indignation, vous avez évidemment le droit de m'en faire part, mais s'il vous plaît, dirigez-la prioritairement et également contre tous ceux qui à un titre ou un autre ont validé un silence officiel, journalistique, médiatique et politique autour de l'affaire T. Banon, et ce au moins depuis 2007.

oursivi

Dimanche, 13h...

Moui, bah non.

Si suis peu ou prou d'accord avec tout ce qui ne touche pas à votre analyse du "cas Ruquier" - à l'exception de votre manque d'ironie quant au manque de fond
juridique et humain de l'affaire TB, une molle tentative de viol survenue une décennie plus tôt et la vie de cette jeune femme qui semble bien montrer en quoi elle fut traumatisée de bien autre chose, et que dire de son baveux ?!... - je serai largement plus sévère avec le traitement que lui réservez. Pour une fois vous me semblez confus et je crois assez facilement lire ce qui vous rend tel.

Sur le fond, que peut-on reprocher à cette émission ?

Les applaudissements commandés (il faudrait plutôt s'interroger sur les ânes qui acceptent de braire favorablement ou non à la commande, et les travées de
toutes ces émissions en sont toujours pleines...),
les blagues de potache de LR (j'en fais assez pour ne pas trop m'agacer de celles des autres pour peu qu'elles aient quelques inventivités et cela LR aussi
pourrait le revendiquer, il lui manque peut-être
de savoir ne pas les ponctuer de ses rires trop satisfaits, ça, je veux bien l'entendre), la sévérité de ses deux critiques (en effet ces deux filles ne sont tout à
fait au niveau des deux Zérics, mais
laissons-leur du temps aussi, je me souviens des débuts de Naulleau chargé de faire oublier un Polac qui même vieillissant était encore si séduisant que l'Eric2
sembla flotter un brin dans la fonction
avant qu'il me convainque de ses savoirs pertinences et opiniâtretés), le choix de ses invités (peu de non people, certes, mais un samedi soir, 22h c'est en quasi
prime time), votre non-invitation
(je ne sais si, vous sachant désireux d'y aller, vos critiques vous servent ou vous desservent en ce sens, peut-être qu'un jour, piqué au vif par celles-là, LR
vous fera sien le temps - en tout bien
tout honneur, je veux dire - de ses trois heures animées, d'ailleurs l'idée de vous y voir coincé entre une blondasse et un rappeur ne cesse de m'amuser) en ces
terres à la fréquentation éminemment
contrôlées par ce boss qui se comporte manifestement virilement comme tel (ne jamais croire que les homos ou les femmes soient là faibles, bien au contraire,
dans cet exercice, ils sont implacables),
le choix des invités (souvent à la Drucker, actualité commerciale dictant), la "bien-pensance" de l'animateur (je suis de la gauche caviar et l'assume, payer des
impôts ne me gêne en rien, si j'en paie
c'est qu'en ai les moyens - J. Martin avait été lui aussi impeccable sur ce registre, lors de confidences "visiblement" des plus sincères, on commence à l'oublier,
dommage et hommage, donc), la mécanique
sociale dont l'émission est révélatrice (on peut trouver sans trop se malaxer les méninges bien dommageable à tous ces systèmes sociaux que leurs soutiers
soient souvent plus talentueux que celui qui les
engage ou... les dégage, c'est vrai partout), instrumentalisation manifeste à la Carlier (qui m'agace infiniment plus, quoique ce ne soit pas un idiot, mais qui marine
dans les mêmes eaux médiatiques qui
se nourrissent de leurs propres déjections en un cycle fermé qui devrait le rester pour le compte et en crever d'autant) du microcosme télévisuel (qui n'est
heureusement pas une "France en réduction"
sinon, il nous faudrait trouver un arbre non pour nous y épancher, plutôt pour nous y pendre)...

Ces critiques ou réserves esquissées, saluons maintenant l'invention par LR d'une formule vraiment originale, mettre deux hargneux (ses, now) intelligent(e)s
(quoique AP continue de me sembler un peu
légère, surtout en charge de faire oublier Naulleau..) face à ceux qu'on a là l'habitude de polir jusqu'à l'os en leurs terres spectaculaires (lisez Debord) où ma
notoriété éclaire la tienne et
réciproquement, là pour les mettre à nu dans leur petite expression médiatique, pour aérer les fantoches (ce qu'ils font bien peu méchamment à mes yeux, dans
leur rôle je serais autrement sévère)
et faire entrer un peu de société civile (que la non-prise de participation dégage des obligations spectacularo-solidaires) dans ce barnum satisfait.
Pour cela il faut des gens un peu fous que de ne s'adosser à aucune coterie, aucun réflexe de caste ou d'intérêt, que de posséder cette indépendance qui est
une absence presque complète du sens de son
propre intérêt. Pour être passé par des entreprises privées où je compris assez vite comment se positionner au mieux pour être vite au soleil, chose que je fuis
aussi promptement, l'ontologie générique
qu'est cette mécanique sociale et le contre-poids quasi transcendant que quelques-uns sont tout autant condamnés à être (la fermeté de Natacha hier soir face
l'émotion réelle mais stupide de CH ne relève
d'aucune vanité ou fierté imbéciles mais d'une certitude assumée d'être dans le vrai et de devoir le dire, cette fille est bien plus rebelle que les bobos qu'elle
désigne), ces gens me sont infiniment compréhensibles
et précieux.

Sur le fond, vous avez tort, comme Hondelatte. Et je vous devine coincé, embarrassé entre votre propre désir de dire le vrai qui vous condamne à aimer le
courage d'une Natacha, et la sympathie qu'avez pour
cet écorché vif (et un peu vide aussi) d'Hondelatte, dès lors, c'est vers Ruquier (et sévère Bilger) que se tourne votre ire que cet embarras démultiplie.

Pulvar était bien peu consistante, comme souvent, cachant mal la faiblesse et la brièveté de ses vues sous un masque
de femme de tête qui ne trompe que notre sympathique (qui va me haïr encore plus avant, mais non oursivi, êtes bien trop insignifiant pour que vous accorde tant
d'énergie là où une once de dédain suffit,
sacré JDR) Junior (qui écrit toujours aussi bien et sans doute mieux quand il ne le veut pas trop "réponse de référence" à hauteur de Bilger, son commentaire).

Là où Hondelatte a infiniment tort - et tous les artistes ou auto-revendiqués comme tel n'échapperont jamais à cela - est que l'on ne les juge jamais pour leur
sincérité mais pour cette chose presque
indicible qu'est le talent, cet espace où l'expression échappe à la répétition et joue infiniment subtilement avec les savoirs et codes de ses aînés et convainc
malgré tout à les transgresser à sa façon,
violant avec amour ceux qui attendaient de s'y voir embarqués. Notion dangereuse, j'en conviens.

Quels que soient ses défauts, ses fréquents goûts de coiffeuse et son "peopolisme", gloire à Ruquier de laisser sur une telle chaîne à une telle heure se frotter
le spectacle et sa mise en abyme.

AO

une fan

@Véronique Raffeneau

Je reste perplexe à la lecture de votre post
de 14h26 le 26 septembre. Curieux comme face à cette affaire les passions de caste ou de politique prennent le pas sur le sang-froid et l'intelligence.

A l'aune des affaires que traîne ce Monsieur, à l'aune de ses "communicants aussi néfastes que maladroits", à l'aune de certaines manoeuvres de ses avocats, dont la dernière - le recours à l'immunité - est, comme le souligne Catherine A, porteuse d'une interrogation sur l'immunité pour éviter le procès civil, ce qui est un aveu déguisé : ils ont peur du civil comme ils ont eu peur du pénal.
Je ne puis croire qu'une intelligence fût-ce moyenne puisse croire encore au "doute raisonnable". Reste la mauvaise foi !

Je suis carrément en colère quand je lis vos critiques sur Tristane Banon et sa mère. Je ne peux que reprendre les propos de Catherine A : "Elle en est «réduite» à se montrer et à organiser ce battage médiatique pour qu’on la croie, enfin. Le plus dur pour une victime, c’est de voir mis en doute son témoignage. Ce que seuls celles (ou ceux) qui ont vécu cet énorme traumatisme peuvent comprendre vraiment. Or, à défaut d’empathie suffisante, les autres devraient s’abstenir de faire des commentaires désobligeants et à plus forte raison insultants ou diffamants."

Chaque mot est pesé et juste. Le "parole contre parole", dans le cas où l'agresseur est en situation d'abus de pouvoir - je devrais dire dire d'abus de puissance - est générateur d'une omerta de la victime ou a contrario d'une nécessaire médiatisation face au pot de fer.

Pour moi lâcheté et indignité sont les seuls mots qui me viennent face à ces affaires répétées. C'est cela et seulement cela, "l'essentiel noyé dans la masse". C'est grave quand cet essentiel est "en charge" au sommet des Etats.

nguyen tuan

@ Catherine A une question pour Véronique.

C'est depuis le début de l'affaire, à mon humble avis, la réflexion la plus impartiale, la plus fine, avec une ironie, comment dirais-je, toute française, légère, sans appui, s'adressant à des esprits auxquels on crédite la même finesse, bref c'est 20/20 si c'était au concours général. Merci Madame de nous avoir guéris de ces plaidoyers pour la "présomption d'innocence" qui ressemblent à s'y méprendre aux plaidoyers pour le vice ou le vicieux !

Véronique Raffeneau

@ Catherine

En réponse à votre post du 27-09.

Dans un système de défense faire valoir une immunité, quelle qu'elle soit, ne me trouble pas.

Cela m'indigne.

Au-delà de la réprobation et de l'indignation spontanées, j'imagine que la mise en avant de cet artifice juridique s'inscrit dans une stratégie de défense basée sur le silence absolu, et qui est celle de tout tenter judiciairement pour ne jamais avoir à dire ce qui s'est passé dans la suite 2086.

Cependant, DSK et sa défense utilisent les ressources du droit, du droit international.

Défendre et se défendre en justice, même d'une façon que la morale individuelle et collective ne peut évidemment que réprouver et condamner, c'est également faire valoir tout ce que le droit permet d'utiliser, y compris jusqu'à l'absurde, en actes, en demandes, en arguments, en recours, etc.

Après, il y a le juge qui apprécie, qui accepte ou qui rejette.

Permettez-moi seulement de penser que l'homme DSK, en choisissant de faire valoir un argument juridique de cet ordre, lequel s'il aboutit lui permettra de taire à jamais sa version des faits, s'enfermera dans une forteresse mentale qui d'un point de vue humain est infiniment redoutable.

Et naturellement, concernant Mme Dallio, au regard de ce qui est écrit dans le rapport Vance, le droit américain permettant une procédure civile indépendante de la procédure pénale, une décision positive du juge, serait dans mon esprit incompréhensible.

AOdontlespostspassentplus

Comme l’a fort bien signalé Audrey Pulvar il va falloir qu’il apprenne à dégonfler sa grosse tête, mais je pense que la vie s’en chargera pour lui...
Rédigé par : Achille | 27 septembre 2011 à 08:08

Madame Buvard, c'est celle qui n'a pas voulu dévoiler ses émoluments ("je ne gagne quand même pas le double de Natacha" ou quelque propos là dans l'esprit), dont on comprend qu'ils égalent voire dépassent les 2000euros par soirée... avec son deug d'éco et son passage par le CNJ... whaou, c'est du lourd (!!!), et qui dit son fait à un surdoué qui a cet âge est forcément peu sympa (mais ne gagnera jamais le quart de ce que gagne ce médiocre esprit spontex, pardon, Buvard), méritait d'être saluée, en effet...

Sacré Achille, la belle Audrey serait-elle son point faible ?

oursivi

Lisa

Ils sont nombreux ceux qui ici démolissent Hondelatte et gaussent ses talents d'auteur compositeur interprète... Ont-ils seulement écouté une de ses oeuvres ?
Je dirai que moi non plus alors je ne donne aucun avis.
Le verdict, si je puis le dire ainsi, sera les rentrées financières avec les ventes de CD et les droits d'auteur...
C'est le public qui décide, pas un plateau de télé où tout est bidonné. Mais c'est ainsi, même le JT est prêté pour y jouer une histoire courte, beaucoup de téléspectateurs mais bien peu d'applaudissements tant la pièce et les acteurs étaient mauvais.

mediaplayer

...[mais Gérard Darmon, dont la modération et la tenue dans toute cette querelle ont été exemplaires]...

Vous êtes impayable monsieur Bilger !

Darmon a quand même dit, dans cette émission, que Me Collard était "un petit con" et qu'il le plaçait à la droite d'Hitler... Je ne suis pas spécialement un admirateur de Me Collard mais pour ce qui est de la modération de G. Darmon, vous arrivez à me faire rire.

Quant à C. Hondelatte, s'il s'était trouvé face aux "deux Eric"... l'affaire Treiber ne lui aurait été d'aucun secours.

Savonarole

"Quant à ce qui s'est passé entre DSK et TB, je l'ai écrit : comme tout le monde, j'ajoute comme vous, j'en ignore tout".
_________________________________________

Quand on sait pas, on fait comme Michel Audiard nous l'a enseigné.

omamimi

Je ne défends habituellement pas les personnes "publiques" ou médiatiques.
Mais je veux vous "féliciter" (non, de quel droit m'érigerais-je en critique moi aussi), je veux vous dire que votre billet me touche notamment par votre description de la personnalité de Christophe Hondelatte. Suite au remue-ménage qu'elle a généré, j'ai regardé cette partie de l'émission de Ruquier.
J'appréciais ces deux femmes en général. Mais les voir dans ce rôle chez Ruquier a détruit une grande partie de l'estime que je leur portais. Bon sang, un peu d'humilité ! Christophe Hondelatte a fait l'erreur de participer à ce "mauvais jeu". Ce n'est qu'un jeu de rôles, il faut l'éviter si on fait les choses avec son coeur et ses tripes .
Dans une moindre mesure, j'aime regarder "La grande librairie" mais je suis toujours irritée lorsque le présentateur ponctue ses avis avec "assez"... Assez bon !!!! C'est bon ! C'est sans doute ça "la critique"... mais dans ces émissions le jeu est pipé...
PS : il me semble qu'on peut écouter les chansons de Christophe Hondelatte gratuitement sur le net...

catherine A   une question pour Véronique

Véronique, les précautions sémantiques il n'y a pas plus faux-cul. Bien sûr que je peux tout à fait contester ce que vous dites savoir des dîners en ville de Tristane Banon et de sa mère. Sauf si vous en étiez ce que je ne crois pas. Et venant de quelqu'une si prompte à dénoncer la médiocre médiacratie j'ai le droit de m'en étonner. Moi je n'en sais rien donc je n'en dis rien. Pas plus que je n'étais dans la fameuse suite du Sofitel. Mais sans doute depuis le début n'ai-je rien compris: sans doute une femme normale, en voyant DSK ne peut qu'être subjuguée par son charisme, sa beauté, au point de vouloir, toutes affaires cessantes, se faire "honorer" par lui. Cette grosse garce de Nafissatou et la fragile intrigante de Tristane Banon n'ont d'ailleurs pas résisté ; et tant pis si elles doivent payer ce moment magnifique d'une vie pourrie pendant des mois, voire des années.
Sans doute ne suis-je pas normale.
Cela dit, un innocent qui met en avant son immunité diplomatique pour se dérober à la justice j'espère au moins que ça vous troublera une petite seconde.

Achille

@ thomas

« Le moment le plus appréciable fut lorsque Royal se fit mettre la leçon par un jeune premier. »

« Jeune premier » particulièrement imbu de sa personne et à qui on n’a manifestement pas appris à sourire. Sans doute la conséquence de s’entendre dire qu’il est un génie.

Comme l’a fort bien signalé Audrey Pulvar il va falloir qu’il apprenne à dégonfler sa grosse tête, mais je pense que la vie s’en chargera pour lui...

Mary Preud'homme

Le Sénat à gauche,
C’est dans l’ordre des choses. Les grands électeurs comme leurs aînés n’ont vraiment rien de grand et préfèrent se vautrer complaisamment dans l’air du temps aux couleurs mauves. L’uniformité et le conformisme idéologique, tel est leur Credo, une antienne de la gauche caviardisée remixée pour l’occasion et qui se résume ou se «réduit» à de la basse cuisine électoraliste. Un vin nouveau dans de vieilles outres, cerclées avec des ronds de cuir archi usagés cela risque d’exploser sous peu.
---
Tristane Banon…
Elle en est «réduite» à se montrer et à organiser ce battage médiatique pour qu’on la croie, enfin. Le plus dur pour une victime, c’est de voir mis en doute son témoignage. Ce que seuls celles (ou ceux) qui ont vécu cet énorme traumatisme peuvent comprendre vraiment. Or, à défaut d’empathie suffisante, les autres devraient s’abstenir de faire des commentaires désobligeants et à plus forte raison insultants ou diffamants.
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Suicides dans la police.
Les policiers doivent avoir les nerfs solides et font montre souvent d’un courage et d’un dévouement hors du commun, notamment ceux qui sont affectés à la sécurité publique et à la PJ. Personnellement, ce qui m’interpelle davantage que les suicides dans la police, c’est le chiffre inquiétant de blessés en opération qui a plus que doublé en 20 ans. Sans oublier ce que vivent au quotidien en matière de malveillances, menaces et injures de toutes natures, les parents, conjoints et enfants de policiers et gendarmes...
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ONPC (retour sur)
Je me souviens d’une émission où Erika Moulet (accusée ouvertement de promotion canapé alors qu'elle était invitée en sa qualité de journaliste sur le plateau d'ONPC) avait été littéralement déchiquetée dix bonnes minutes par une meute d’hommes surexcités se la renvoyant comme une poupée Barbie dérisoire, raillant son physique et sa coiffure et poussant la malice jusqu'à ironiser perfidement sur la profession de sa mère restauratrice à Verdun et sur cette ville de province ringarde connue pour ses "poilus", le tout ponctué de clins d'œil égrillards et de gestes déplacés. Evidemment, personne n’avait protesté sur le plateau pour arrêter le massacre, face à une Erika au bord des larmes. N'était-il pas dans l’ordre des choses qu’une armada de mecs visiblement avinés chahutent une jolie femme à coups d’allusions graveleuses et mettent en doute ouvertement ses capacités professionnelles ? On ne l'avait pas prévenue de ce qui l'attendait ? Comble de la mauvaise foi et de la perversité, en guise d'excuse pour ces goujateries, elle fut ensuite accusée de manquer d’humour et de sens de la répartie, bref d'être une potiche !
Avec Natacha Polony et Audrey Pulvar les choses se seraient de toute évidence déroulées autrement.
Mais passons…
Concernant les deux dernière nommées, il me semble que ces personnes ont un cursus et des états de service qui valent largement ceux de Zemmour et Neaulleau dont le bilan n'a rien d'exceptionnel. Toutefois, en tant que successeurs et non remplaçantes, c’est à leur manière et avec leur propre style qu'elles devront s'acquitter de leur tâche et faire leurs preuves.
ONPC suite
. Ségolène Royal n’était pas au mieux de sa forme. "Réduite" à la portion congrue, reléguée dans les sondages derrière son ex et Martine, cela doit être dur pour elle de faire face ! Mais pourquoi vouloir "réduire" la femme (celle-ci ou une autre) à n’être que l’ex (SR) ou la nouvelle (AP) de quelqu’un (sous-entendu un homme). Même si un mari peut influencer sa femme. Mais l’inverse n’est-il pas tout aussi vrai ?
. Hondelatte : archi nul d'un bout à l'autre comme je l'ai déjà écrit et grossier avec Ségo.
. Darmon ? De parti-pris manifeste et pas crédible dans son rôle de donneur de leçons et de redresseur de torts vis-à-vis d'une Natacha qui s’est bornée à faire son boulot sans se laisser démonter ni impressionner par la crise de nerfs de sieur Hondelatte.
---

thomas

Le moment le plus appréciable fut lorsque Royal se fit mettre la leçon par un jeune premier.

Robert Marchenoir

Tout à fait exact, hélas, ce diagnostic de M. Bilger : "Une France en réduction. Une morale élastique, une rectitude professionnelle souple, peu de vérité, de l'hypocrisie à foison, beaucoup de toc, de rares personnalités qui gardent de l'allure, d'autres qui déçoivent, beaucoup de bruit mais peu de substance."

Je veux parler de la France, bien entendu ; l'émission de télévision n'étant qu'anecdotique.

MS

César et des gladiateurs d'autant plus braves que l'arène est sans lion, quelques bêtes noires de chevaliers blancs, un prestige de l'édifice sur des colonnes de commentaires, deux quarts cirque romain, trois quarts Babaorum, une France en réduction chez Philippe Bilger, à l'oeuvre les mêmes ressorts. Des hommes quoi.

Véronique Raffeneau

@ Catherine A et Hameau dans les nuages

"C'est peut-être injuste et partial de ma part, mais de bonne foi, c'est de cette façon que je perçois l'épisode interminable T. Banon vs DSK."

Voilà quelle était ma phrase de conclusion.

Est-il interdit d'écrire la façon dont on perçoit une actualité qui est en Une tous les jours ou presque depuis quatre mois ?

Catherine, du point de vue du lecteur, de l'auditeur ou du téléspectateur, vous n'êtes pas plus qualifiée, ni plus légitime que moi pour exprimer ce que m'inspire, à tort ou à raison, d'une manière juste ou injuste, partiale ou impartiale une actualité omniprésente.

Quant à ce qui s'est passé entre DSK et TB, je l'ai écrit : comme tout le monde, j'ajoute comme vous, j'en ignore tout.

Alex paulista

@ Achille

Oui, le propos d'Hondelatte sur la douche était déplacé.
Mais le fond de la question se pose pourtant, à savoir la considération spéciale qu'on peut avoir envers le père de ses quatre enfants et le compagnon de toute une vie.
Ségolène Royal a tort d'esquiver le sujet, car une complicité - même furtive - avec son ancien compagnon donnerait un supplément d'âme à sa candidature, une autre dimension. On voit que François Hollande répond à ses coups bas avec des compliments.
En voilà un qui commence à comprendre...

PeutMieuxFaire

"On n'est pas couché" reste bien une émission de divertissement et le politique comme l'artiste en devenir, l'un et l'autre en recherche de promotion, savent où ils mettent les pieds !

"ce n'est par misogynie" : en effet, la prudence exige de le dire !

Sinon, il reste un interviewer complaisant : Michel Drucker, et qui, en plus, laisse à ses auditeurs la possibilité de se coucher tôt. Que demande le peuple...

Clafoutis

@ Achille (26/09 8:02 & 13:41)

Il me semble que la déconnexion entre vie privée et vie professionnelle dans un couple ne peut pas être si absolue que vous le voulez croire.
Les entreprises ne s'y trompent pas qui ne vous embaucheront pas si votre conjoint(e) travaille déjà pour la concurrence. Et ils vous chercheront des poux dans la tête si, vous déjà en place, votre conjoint(e) veut entrer ou, pire, entre chez un concurrent.

Que Mme Woerth travaille à l'étranger pour gérer les avoirs (et faire de l'"optimisation fiscale") d'une des premières fortunes de France, alors que son époux est ministre du budget - et trésorier d'un parti politique majoritaire - ne me permet pas de croire que l'étanchéité entre vie privée et vie professionnelle pour chacun sera si forte qu'il n'y ait aucun risque d'interférences.
La chair est faible hélas et j'ai lu tous les livres comptables, et vu "Pillow talk" en son temps.

Autant j'apprécie Audrey Pulvar (le 6/7 de France Inter) et considère que Montebourg a de fort bonnes idées, autant (sans avoir vu l'émission : je n'ai pas la télé depuis plus de trente ans - et ne la veux toujours pas - même si deux trois fois par an je la vois chez des amis) il me semblerait normal en cette occasion qu'elle laisse la main à d'autres : elle risque d'être taxée de complaisance ou d'acharnement partisan - ou d'inutilité manifeste.


hameau dans les nuages

@Véronique Raffeneau

Cela ressemble fort à un procès d'intention.

Ainsi donc pendant 8 ans cela aurait été de sombres calculs de TB avec la prescience de ce qui allait arriver à DSK au Sofitel ?

Vous reconnaissez donc implicitement le comportement gravissime et répété de DSK.

Renversons le problème plutôt : il aurait entendu et écouté les mises en garde de ses proches, TB en serait toujours à éprouver de la rancœur ou, si vous ne la croyez pas, à délirer.

Frank THOMAS

Bien que j'aie pris l'habitude de commenter les sujets abordés par Philippe dans ses billets, je ferai aujourd'hui une exception pour donner mon point de vue sur ce qui s'est passé hier en France.

Pour le président de la République la cinglante défaite d'hier sonne de façon pathétique.
Il a échoué dans sa tentative de fondre toutes les composantes de sa majorité au sein d'un parti unique.
Comme les rivières qui refusent de quitter leur lit naturel , les familles centriste, démocrate chrétienne, radicale sont réticentes devant ce caporalisme qu'elles n'ont jamais accepté. De plus, il paie le prix d'une réforme à marche forcée des collectivités territoriales fort mal reçue par les notables locaux, conservateurs par nature et par intérêt.
Le général de Gaulle lui-même, quels que fussent sa stature historique et son poids politique, n'est jamais parvenu à mettre au pas ces notables locaux et le Sénat, où ces familles politiques étaient majoritaires, fut toujours pour lui une épine - la seule - dans le pied.
Car on entend beaucoup d'approximations et de contre-vérités depuis hier soir.
Contrairement à ce qu'on nous serine, la Haute Assemblée a déjà été dans l'opposition à la Droite au pouvoir, même si elle n'était pas dominée par la Gauche dans sa composition actuelle.
Cette opposition s'incarnait dans la courageuse figure d'un grand compatriote d'Outre-Mer, Président du Sénat, Gaston Monerville.
De Gaulle, d'ailleurs, essaya en 1969 d'avoir raison de cette assemblée qui lui résistait. Son référendum fut sa chute.
Nous sommes en 2011. La situation n'est plus du tout la même qu'après Mai 68.
Cependant le coup de semonce d'hier, venu de là où on l'attendait le moins, préfigure une débandade générale et la victoire, logique et d'ailleurs légitime, de la Gauche à la présidentielle de 2012.
Si les choses se passent ainsi, celle-ci se trouverait détentrice de tous les pouvoirs communaux, départementaux, régionaux et nationaux.
Seules pourraient l'empêcher ses divisions internes, de moins en moins probables maintenant que la victoire se profile, à moins que le Centre, désespérant de trouver son salut dans l'UMP, se rallie à une candidature crédible, celle de François Bayrou par exemple, susceptible de passer le cap du premier tour ce qui, étant donné le poids de Marine Le Pen, est une hypothèse très peu probable.
Décidément pour Hollande, qui dans ces conditions s'apprête à bénéficier du vote utile aux primaires et à vaincre sans difficulté ses cinq concurrents, une voie "royale" semble s'ouvrir.
Certes on me dira - et on aura raison - que la politique ménage des coups de théâtre et des retournements qui rendent les pronostics difficiles et souvent vains.
Mais dans l'état actuel des choses, la dynamique en sa faveur que Jacques Chirac, tout perturbé qu'il soit, a parfaitement perçue, semble enclenchée tandis que le doute et l'abattement envahissent le camp sarkoziste.
Nicolas Sarkozy est en train de mener son camp à la défaite.
Au moment où il s'amende lui-même et où, sur le plan international, dans des circonstances particulièrement ardues, il est en train de redresser l'image de la France et de rendre sa place à notre pays, sans doute n'est-ce pas très juste, mais c'est ainsi.

Jacques Chesnel

Encore eut-il fallu que ce Hondelatte ait du talent... rien à l'horizon, sauf de la prétention.

calamity jane

Encore ces histoires de séductions pas
séduites et obligées de séduire !

catherine A   une question pour Véronique

Véronique, une seule question : connaissez-vous intimement Tristane Banon et sa mère ? j'imagine que oui. Si ce n'est pas le cas vous êtes disqualifiée pour donner des leçons d'éthique aux journalistes qui sont stupides, cela va de soi, mais qui - plus grave - parlent de ce qu'ils ne connaissent pas, ont des a priori, sont malhonnêtes, vendus, achetés et en plus pour pas cher. Vos certitudes me scient. Je n'avais pas réagi jusqu'à présent car cette affaire DSK et bien des réactions qu'elle a suscitées me débectent mais franchement, trop c'est trop.

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