La petite Giulia est née et dans une absolue discrétion ostensible, le couple présidentiel vit ce grand bonheur et nous en fait part subtilement. Cette intimité l'est sans l'être. Comment en serait-il autrement ? Une vie a vu le jour.
Une mort l'a quitté. Kadhafi, mort d'un tyran, titre Le Monde. Tyran certes, et des plus terrifiants et absurdes, mais mort aussi. Je ne parviendrai jamais à avoir un rapport serein avec la mort de qui que ce soit, qu'elle bouleverse l'ordre privé d'une existence ou résulte du chaos et de la fureur du monde. On ne devrait jamais savoir, pouvoir contempler les cadavres. L'information est souvent un voyeurisme nécessaire mais je suis sûr qu'on aurait désiré ne pas succomber à cette curiosité morbide. Le visage de l'homme, du tyran, ensanglanté, figé dans une sorte de sombre résistance. Il a fallu des mois avant que le bon droit puisse crier victoire et en Libye chanter et danser sur cette dépouille. De surcroît enterrée dans un lieu secret et sans autopsie !
Peu importent, d'ailleurs, pour la plupart, les conditions de cette mort à l'évidence opportune. Cyniquement causée par le CNT ou infligée par un garde du corps avec une balle dans la tête pour éviter au Guide, déjà lynché, l'humiliation d'être pris vivant ? Ou décidée, mais par qui, grâce à deux balles dans l'intestin et dans la tête (20 minutes) ? Il était déjà gravement blessé, il fuyait. Pour ses partisans comme ses adversaires, Kadhafi survivant constituait un problème. Son procès aurait été un désastre politique que la majesté de la justice rendue aurait eu du mal à atténuer.
Laurent Joffrin a raison avec sa conscience morale (nouvelobs.com). Au nom des droits de l'homme, il aurait fallu à toute force sauver la vie de cet homme. Mais qui peut penser une seconde que le destin de Kadhafi pouvait se terminer autrement que dans ce relatif mystère mais avec cette balle fatale et décisive ? La joie de beaucoup s'explique honteusement par le fait que la tragédie finale a fait place nette. Plus rien à craindre ou à arbitrer, tout à espérer. On constatera demain si c'est vrai ou illusoire.
Une vie, une mort. Le monde tourne.
Céline et Brasillach : le premier, condamné pour collaboration, à une année d'emprisonnement, à 50 000 francs d'amende, à la confiscation de la moitié de ses biens et à l'indignité nationale ; le second, poursuivi pour intelligence avec l'ennemi, jugé le 19 janvier 1945 devant la cour d'assises de la Seine, condamné à mort le jour même après un procès de 6 heures et une délibération de vingt minutes.
Pourquoi une telle différence de traitement entre ces deux écrivains qui ont intellectuellement collaboré avec les nazis ?
Eh bien parce que Brasillach a été arrêté en septembre 1944 et jugé le 19 janvier 1945, tandis que Céline, ayant réussi à prendre la fuite au Danemark, a été jugé par contumace en 1950.
Si Kadhafi était tombé entre les mains des rebelles après la fin du conflit, il n'aurait certainement pas connu le même sort.
Pour moi, Kadhafi n'est pas victime de la barbarie, mais de la haine et du désir de vengeance que le Temps n'a pas encore atténué.
Rédigé par : Yves BRUNO | 26 octobre 2011 à 13:34
@ Surcouf
Juste un mot.
"Nous n’avons plus beaucoup de temps. C’est une question de jours, c’est peut-être une question d’heures. Chaque jour, chaque heure qui passe, resserre l’étau des forces de la répression autour des populations civiles éprises de liberté, et notamment de la population de Benghazi. Chaque jour, chaque heure qui passe, alourdit le poids de la responsabilité qui pèse sur nos épaules. Prenons garde d’arriver trop tard ! Ce sera l’honneur du Conseil de sécurité d’avoir fait prévaloir en Libye la loi sur la force, la démocratie sur la dictature, la liberté sur l’oppression".
J'ai approuvé l'intervention militaire en Libye, me rangeant à ces arguments du ministre Juppé à l'ONU.
Exactement pour les mêmes raisons développées par Alain Juppé en mars, je pense juste que l'exécution sommaire et saturée de sauvageries de M. Kadhafi est infâme.
"Il était déjà gravement blessé, il fuyait." (le billet)
Faire prévaloir la loi sur la force, c'est très simplement dans mon esprit choisir de faire prévaloir, contre tout, l'humanité de nous tous, ce qui nous constitue fondamentalement, en dépit de tout, en dépit du pire que les hommes et les circonstances s'infligent à eux-mêmes.
Je suis très consciente de la généralité, de l'extrême banalité et naïveté de mon propos: dans le droit universel, massacrer un homme, quel qu’il soit, qui plus est, blessé et à terre est un assassinat.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 26 octobre 2011 à 05:12
Rédigé par : MS | 06 octobre 2011 à 22:22
Très juste, même si les répliques de VR ne le sont pas moins.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 23 octobre 2011 à 01:22
Sur le prénom, on s'en fout, ne perdez pas votre temps à cela, souhaitons juste belle vie à la petite demoiselle, sur le reste, je vous suis pas à pas, un procès n'eut servi à rien, si ce n'est à faire vendre du papier et donner la parole à cet ultime fantoche.
Qui a ... périra par...
"Je suis également étonné qu'aucun de ces tyrans ne soit capturé vivant."
Rédigé par : Gérard LALLEMANT | 22 octobre 2011 à 07:54
Saddam H, cela vous dit quelque chose ?
Philippe, Jean-Dominique et les autres...
Vous devriez relire ce qu'écriviez cet été quand la situation semblait (d'ici) faire du surplace là-bas, en les registres des "fallait pas y aller", "et tous les prétextes pour railler BHL sont bons" (mais non, j'l'ai pas dit), "Juppé, pantin de BHL", "la guerre... grossse malheur, grossse erreur"...
La Libye ne deviendra pas la Suède demain, mais ces efforts pour dézinguer ce dingue ont eu bien plus de sens que ceux visant à le normaliser.
Alors, honte au Sarkozy de 2007 et gloire à la mouture 2011.
AO
Rédigé par : oursivi | 24 octobre 2011 à 19:24
@ JMT
Sans être instit communiste et bien que né sous la IVème, j'ai lu aussi mes bouquins d'histoires et de nombreux témoignages nous montrent la vengeance du petit peuple contre les représentants de l'Ancien Régime.
Ne parler que de la soif de pouvoir de la bourgeoisie c'est limiter un peu la Révolution à un certain parisianisme.
Certes c'était un peu un raccourci mais comment expliquer la furie qui s'est emparée de certaines campagnes et la destruction et la mort de tout ce qui était la noblesse.
Les paysans, les ouvriers, les petites gens en fait avaient la mémoire de siècles d'avilissement. Combien de nobles ont été passés par le fil de l'épée ainsi que leurs familles et ce par simple fureur vengeresse.
Juste pour être certains qu'ils ne reviendraient pas, qu'ils ne pourraient plus continuer comme avant ?
Rédigé par : Surcouf | 24 octobre 2011 à 18:14
Comment peut-on prétendre que les nobles de l'Ancien Régime avaient droit de vie et de mort sur leurs sujets ? Même les instituteurs communistes de la Quatrième République n'auraient pas proféré une opinion pareille. Je revois vaguement au moins deux ordonnances, dont celle de Villers-Cotterêts, qui sont très claires sur le sujet. En tout cas, la Révolution avait de bien autres causes, dont celle de l'appétit de pouvoir de la bourgeoisie qui frappa en un premier temps la devise dont personne n'aime se souvenir : "Liberté, Egalité, Propriété".
Rédigé par : JMT | 24 octobre 2011 à 17:31
@Surcouf - "N'étant ni psychiatre ni psychanalyste je ne m'avancerai pas plus loin dans l'explication du sujet."
Rédigé par : Surcouf | 24 octobre 2011 à 13:27
___________________________________________
Imaginez-vous face à un simple dégât des eaux, dans votre immeuble, face Véronique Raffeneau : c'est Edvard Munch en Technicolor ! Voyez "Le Cri" !
La morale lugubre, concombre au dessert, glace à l'eau les dimanches. Il y a de quoi se flinguer...
Rédigé par : Savonarole | 24 octobre 2011 à 14:39
@Véronique Raffeneau
Lors d'un procès on essaie justement de comprendre les motivations tant factuelles qu'intellectuelles de celui qui est accusé.
Bien évidemment on n'excuse rien. On comprend et ensuite on peut espérer donner la juste peine.
Là les circonstances dépassent largement les conditions ordinaires d'une démocratie telle que nous la vivons.
Ces personnes ont vécu dans la peur absolue de perdre leur vie selon le bon vouloir du "monarque".
C'est pour cela, entre autres, qu'en 1789 on a raccourci nombre de nobles. Non pas parce qu'ils étaient spécialement tyranniques mais parce qu'ils pouvaient disposer selon leur gré de la vie des uns et des autres et cela de manière ordinaire, normale.
Au moins, en ayant supprimé leur tyran, ces gens-là ont fait disparaître cette peur. Ils sont ainsi certains que cela ne recommencera pas.
Pourquoi dans toutes les parties du monde où finit une tyrannie, les tyrans comme leurs sbires subissent-ils des sévices et même la mort ? C'est une sorte d'exorcisme.
N'étant ni psychiatre ni psychanalyste je ne m'avancerai pas plus loin dans l'explication du sujet.
Rédigé par : Surcouf | 24 octobre 2011 à 13:27
"...pour ce beau bébé !"
LABOCA.
Vous l'avez vu ? Veinard.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 24 octobre 2011 à 12:19
Très bien ce sont les hasards du calendrier...
Mais par délicatesse je n'aurais pas mis en
balance les deux événements... surtout par besoin d'en commenter seulement le second.
J'avoue trouver très commode et plus conforme à la fine intelligence du personnage de penser que le tyran a su organiser lui-même sa fin. Une exécution sur commande par l'un des siens... Et franchement je n'aime plus assez la morale de nos démocraties corrompues pour exiger la mort judiciaire, comme cela nous fut imposé pour Saddam Hussein.
Rédigé par : une fan | 24 octobre 2011 à 10:38
Reprocher au couple présidentiel le choix du prénom Giulia (italien comme la mère) me paraît d'une stupidité crasse. C'est le niveau zéro de la critique. Pire, cela laisse à penser qu'il n'y a rien donc de plus sérieux à reprocher à notre président.
C'est vrai que cela a aussi des avantages ; c'est moins embarrassant par exemple que de reparler, tiens au hasard, de DSK, victime expiatoire d'un complot sarko-russo-mondialo-féministe.
La mauvaise foi n'a pas de limites.
Rédigé par : Catherine A la critique 0 0 0 | 24 octobre 2011 à 10:24
@ Surcouf
"Ce n'est pas avaliser ni excuser que de dire cela, c'est simplement comprendre."
Alors je me demande pourquoi l'homme au sens être humain a inventé la justice comme la mise à distance de la violence et de la vengeance.
Je rejoins pour une bonne part le commentaire de D.MonodBroca du 22 octobre.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 24 octobre 2011 à 09:58
Madame Duval Uzan, vous vous méprenez je pense sur le comportement des gens autour de la dépouille de Kadhafi.
Ca a un goût de crime crapuleux dites-vous.
Moi je comprends très bien que des gens dont la vie tenait à pas grand-chose, si ce n'est le bon vouloir d'un tyran, puissent être heureux de voir sa dépouille.
Il y a là un moment exutoire de 42 ans de peur viscérale. La même chose est arrivée à la mort de nombreux dictateurs dont par exemple Ceausescu.
En France même, il y a eu des assassinats pour les mêmes raisons à la fin de la guerre.
Ce n'est pas avaliser ni excuser que de dire cela, c'est simplement comprendre.
Rédigé par : Surcouf | 24 octobre 2011 à 08:56
Bonjour
La vie privée des Bruni-Sarkozy est, justement, privée. Ceci jusqu'au prénom de leur fille.
Quant à Kadhafi, il me semble que c'était... un chef d'Etat ? Dictateur mais présumé innocent jusqu'à sa condamnation dans un cadre légal... non ? N'aurait-il pas les mêmes droits que le leader du gang des barbares ?
Rédigé par : david warlet | 24 octobre 2011 à 08:20
Si, comme certains semblent le penser, Kadhafi détenait des secrets, ceux-ci n'étaient manifestement pas bien lourds... Et pourquoi, perdu pour perdu, ne les a-t-il pas révélés ?
Rédigé par : xc | 24 octobre 2011 à 07:45
@ Jean-Paul Ledun
« J’avais dit que je n’en parlerai plus de cette « p’tiote ». C’est manqué »
Allez, vous allez bien nous en servir une troisième fois. On sent bien que ça vous ferait plaisir.
Certes, le choix du prénom d’un enfant est un choix personnel qui ne regarde que ses parents.
Il est vrai également que les prénoms connaissent depuis quelque temps une diversité « exotique » qui les éloignent de plus en plus du nom des saints du calendrier.
Mais lorsqu’on est président de la République française, et qu’à ce titre on est le premier défenseur de la culture et de la langue française, il eut été judicieux de se référer à ses valeurs. Ce n’est pas être « franchouillard » que de penser cela.
Bon, il est vrai que dans 6 mois le problème ne se posera plus...
Rédigé par : Achille | 24 octobre 2011 à 04:47
"Mais cette balle, elle aurait dû lui être mise depuis longtemps par les services occidentaux"...
Rédigé par : Lepiaf | 23 octobre 2011 à 23:11
_________________________________________
A condition qu'on ne retrouve pas sur la balle l'inscription "Manufacture de Saint-Etienne"... D'où l'étrange cacophonie sur une nécessaire autopsie, qui finalement a eu lieu. On a dû lui tenir le scalpel au médecin légiste...
Rédigé par : Savonarole | 24 octobre 2011 à 04:22
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 23 octobre 2011 à 01:22
Jean-Dominique, selon vous, Sarkozy et Carla ont fauté en attribuant à leur fille un prénom étranger?
Moi, je trouve leur prénom sympathique!
Certains patriotes ont été déçus de constater que Sarkozy, le premier des Français à l'heure actuelle, a donné à sa fille un prénom non français. Mais le prénom d'un enfant est une affaire privée et nul ne peut faire défense à Sarkozy d'exprimer une préférence personnelle en matière de prénom.
Félicitations donc au Président et à son épouse pour ce beau bébé!
Rédigé par : LABOCA | 24 octobre 2011 à 00:40
Les mots que je vais dire ne sont pas très beaux et bons, ne correspondent en rien à l'idée de Justice avec un grand J...
Mais cette balle, elle aurait dû lui être mise depuis longtemps par les services occidentaux à la suite des nombreux événements, Lockerbie pour n'en citer qu'un...
Rédigé par : Lepiaf | 23 octobre 2011 à 23:11
Une vie, des morts...
23 octobre 1983 : 58 paras français sont tués dans l'attentat du Drakkar au Liban. L'action est mise sur le compte du Hezbollah.
23 octobre 2011: en Libye le CNT déclare le pays libéré et déclare que la loi islamique primera. Le Hezbollah se félicite...
Allo Alain ? Que pasa ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 23 octobre 2011 à 22:09
C’est du grand n’importe quoi cette histoire de prénom.
Les mêmes qui accusent les « gens de droite » de ne pas supporter des prénoms d’origine maghrébine ou africaine, s’indignent et donnent des leçons de nationalisme á la terre entière pour un prénom italien….
Vous êtes sûr que c’est le prénom qui vous dérange ou son nom ?
Ecoutez, cherchez autre chose pour cracher sur Sarko (programme, décision, charisme que sais-je…)
Parce que là, vous vous êtes décrédibilisés pour un moment !
J’avais dit que je n’en parlerai plus de cette « p’tiote ». C’est manqué.
Last news : si les Français ont perdu au rugby, c’est la faute á qui ? C’est la faute á… Sarko.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 23 octobre 2011 à 21:58
Où est passé mon commentaire ?
Je voulais parler du petit-fils de Kadhafi, le bébé mort... nous avions vu la mère à la télé...
Nous aurions voulu Kadhafi vivant pour qu'il nous dise pourquoi les attentats...
Ce qui m'est insupportable c'est que l'on s'acharne sur une famille... c'est pour cela que je parlais d'extermination.
Et comme le dit Gérard Lallemant sur ce blog :
"Par contre, j'ai un peu de mal à comprendre que ce tyran d'aujourd'hui ait pu faire un invité acceptable hier.
Rappelons-nous que ce "chef d'Etat" avait été reçu encore il y a peu de temps sur le territoire français à grand frais de la République."
Je me souviens combien j'avais été révoltée par cette vue. Ce n'était pas en invité qu'il se présentait mais en vainqueur.
42 ans. 42 ans que tout le monde sait et se tait et voilà, tout d'un coup...
Comme dit Jean-Dominique Reffait :
"Mais je reste dégoûté par la joie hystérique de ceux qui conspuent son cadavre. Le cadavre de Khadafi ne me choque pas, ce sont les visages vivants autour de lui qui m'inspirent du mépris"
Ca a un goût de crime crapuleux.
Rédigé par : Duval Uzan | 23 octobre 2011 à 20:37
Yueyue est morte des suites des blessures infligées par un conducteur chinois qui a pensé que la tuer lui coûterait moins cher que de la blesser. Je vois dans cette attitude bien plus de laideur que dans le lynchage de M. Kadhafi par des bédouins illettrés qui ne songent qu'à la charia. Femmes libyennes réjouissez-vous, à vous la burqa et la ségrégation.
Petits chinois, pleurez Yueyue auprès de qui tant de personnes sont passées, indifférentes, ou craignant de se voir condamnées par des juges comme auteurs possibles des violences, ainsi que l'ont expliqué nombre de chinois désolés et craintifs.
Je me contreficherais de la violence dans la mort de Kadhafi si je ne savais pas qu'il y avait en lui, comme en tout homme, une part de transcendance. Je pleure Yueyue, victime d'une société peureuse, de larves croupissant dans une croissance démesurée et dont on devine qu'elle a oublié la pensée de Confucius au bénéfice de la maîtrise des taux de change. Heureusement que l'espèce humaine n'est que de passage sur la terre.
Rédigé par : JMT | 23 octobre 2011 à 19:29
@Monsieur Jean-Dominique Reffait
Vous dites :
"Il n'y avait donc pas de prénom français digne de la fille du président de la République, rien, le calendrier est vide sans doute, rien qui puisse convenir à cette enfant"
Quand on fréquente un peu les écoles et que l'on entend la diversité des prénoms d'hier et ceux à la mode aujourd'hui, je ne trouve pas Giulia particulièrement excentrique. Après tout chacun est bien LIBRE de donner le prénom de son choix à son enfant. Mais visiblement vous refusez cette liberté à cet homme et à cette femme.
Quelle est donc cette convenance si ce n'est cette morale sous-entendue dans vos propos ?
Avec une maman italienne je n'y vois vraiment rien d'anormal. Vous parliez du calendrier, c'est bien ce machin religieux où l'on recense des prénoms ? Pensez-vous vraiment qu'il faille passer sous les fourches caudines d'une religion pour trouver le prénom de son enfant ?
Je m'étonne qu'on puisse porter critique sur ce genre de chose mais je me trompe visiblement.
Rédigé par : Surcouf | 23 octobre 2011 à 15:20
Dans les familles il est de règle que ce soit les parents qui choisissent le prénom de leurs enfants et que personne d'autre n'ait voix au chapitre, pas même les grands-parents ou futurs parrains et marraines. On ne comprend donc pas pourquoi les élus de la République qui, dois-je le rappeler, n’ont pas vocation à léguer leur titre à un héritier, dérogeraient à cette règle et n'auraient pas droit au même respect de leur choix (d’ordre privé) que le citoyen lambda. D'où mon étonnement que certains, totalement étrangers à l’affaire, se mêlent de commenter en mauvaise part le gracieux prénom choisi par Carla et Nicolas pour leur fille. Un acharnement mesquin en raison sans doute d’une hargne et d’un sectarisme indécrottables concernant tout ce qui touche au président Sarkozy et dont l'innocente petite Giulia ne devrait certes pas faire les frais.
---
Concernant Kadhafi, je préfère m’en tenir à ce qu’avait dit Rama Yade au moment de la venue en France du dictateur et à ses commentaires raisonnables et humains d’aujourd’hui. Comme elle, je pense donc qu’il eût été préférable de juger cet homme pour ses crimes ou ses excès de pouvoir plutôt que de laisser certains soudards lui régler son compte à leur guise et ensuite exhiber des photos dégradantes dont je note au passage que le mieux serait de les ignorer. Néanmoins, il m'apparaît comme de la diffamation pure d'affirmer, tel "Hameau dans les Nuages", que cette exécution sommaire se serait faite à l'initiative d'Alain Juppé.
Par ailleurs, je sais d’expérience ce que peut être une dictature et quelles séquelles elles peuvent laisser auprès de ceux qui en ont longtemps souffert, qui y ont perdu nombre des leurs ou furent contraints à un dur et interminable exil, tel mon défunt mari originaire d'Haïti et nombre de ses parents et amis. Je comprends donc (sans pour autant approuver le lynchage ou les vengeances sous aucune forme) ce que le peuple peut éprouver quand il se trouve ainsi débarrassé du jour au lendemain du joug d’un tyran aveugle et sanguinaire. Je sais aussi combien la tâche peut paraître colossale quand tout reste à rebâtir après des dizaines d'années de corruption, exécutions sommaires, destructions, menaces, chantages, et surtout exclusion et exil de la fine fleur de l'intelligentsia du pays.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 23 octobre 2011 à 15:09
Jean-Dominique Reffait | 23 octobre 2011 à 01:22
"Cette enfant dont nos impôts nettoieront avec attendrissement les premiers popo..."
C'est vrai que Mazarine, c'est bien français.
C'est vrai que la com. lors de sa naissance a été impeccable ("deux peccable" dirait mon père).
C'est vrai que nous n'avons pas payé d'impôts pendant plusieurs décennies á notre insu.
"Il y en a des" qui manquent pas d'air ici !
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 23 octobre 2011 à 14:53
@hameau
"Nous ne sommes plus de parole", oui ; c'est cela. Que peut-il y avoir de plus grave ?
Beau sujet pour l'Institut de la parole de notre hôte.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 23 octobre 2011 à 12:10
La sous-traitance au CNT de la liquidation de Kadhafi par lapidation comme le préconise la Charia restera comme une tache indélébile sur le beau costume de Monsieur Alain Juppé.
Les petits fromages bio dont il raffole seront poisseux et avec un goût de métal et de mort.
Nous allons le payer extrêmement cher sur la scène internationale. Dorénavant ce qui nous différenciait de beaucoup de pays n'existe plus.
Nous ne sommes plus de parole.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 23 octobre 2011 à 09:30
Oui, c'est cela ! Provoquons des crises
nous pourrons ainsi massacrer sur les
champs de bataille sans autre forme de
procès. Mais pas que des innocents maintenant que nous sommes arrivés au XXIème
siècle. Assassins d'assassin comme Henri
Troyat a pu le penser et l'écrire !
Un spectacle qui transposé dans les méandres
de la psychologie humaine laisse entrevoir
quelle allumette craquerait plus vite...
C'est sûr Nadiya de même que Steven sonnent
bien local... alors que Giulia ce sont nos
anciens voisins qui le donnaient en pensant
au chef de la Guerre des Gaules !
Rédigé par : calamity jane | 23 octobre 2011 à 08:51
Eh oui, tout fout le camp. La première dame de France, l’épouse du président de « tous les Français » prénomme sa petite fille Giulia , alors que Julie ou encore Juliette eut été tout aussi joli. Mais c’est ça le multiculturalisme.
Un prénom tout simplement français, c’est plutôt ringard de nos jours. Doit-on s’en réjouir ?
Rédigé par : Achille | 23 octobre 2011 à 08:01
Il n'y avait donc pas de prénom français digne de la fille du président de la République, rien, le calendrier est vide sans doute, rien qui puisse convenir à cette enfant dont nos impôts nettoieront avec attendrissement les premiers popo à l'Elysée. Mais que dis-je, on peut aimer la France et pas ses prénoms et il s'agit d'un événement privé sur lequel il nous a été précisé qu'on ne communiquerait pas : la première dame d'Italie n'a pas manqué de nous le répéter, la main sur le ventre arrondi, au cours d'interviews répétés ces dernières semaines.
Ce qui est rassurant, c'est qu'avant que cette petite fille ne soit en âge de comprendre les indécences de la communication politique, elle vivra loin des ors de la République.
Kadhafi a joué et il a perdu. Les arabes que je connais ne sont pas fiers de ces images barbares d'un moribond maltraité et massacré qui les renvoient à la malédiction du sous-développement moral dont ils aimeraient se défaire. Que Kadhafi soit mort, bon débarras, je ne me suis jamais gratté sur ce genre de destin et je ne mets pas la vie humaine au-dessus de tout au point de compatir au sort de ceux qui ont placé la vie des autres au-dessous de la leur. Mais je reste dégoûté par la joie hystérique de ceux qui conspuent son cadavre. Le cadavre de Khadafi ne me choque pas, ce sont les visages vivants autour de lui qui m'inspirent du mépris.
Un procès ? Pour quoi faire ? Un lynchage de plus, sous le travestissement d'un tribunal ? Pour révéler quelle vérité qu'on ne sache déjà ? Quand le verdict est connu d'avance, on peut se passer de débats hypocrites qui déshonorent ceux qui les mènent bien plus que l'accusé-condamné.
PS : Herman, vous êtes observateur !
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 23 octobre 2011 à 01:22
En voyant comme tout le monde la dépouille ensanglantée de l'ancien "guide" libyen, je me suis dit que beaucoup ont dû dormir tranquille la nuit suivante...
Rédigé par : Pierre Verhas | 23 octobre 2011 à 00:18
Je suis contre la peine de mort.
Je me réjouis de la mort de Kadhafi.
J'assume mes contradictions. gege
Rédigé par : Geneviève davienne | 22 octobre 2011 à 22:31
Philippe, il meurt à chaque instant des centaines de personnes dans le monde et dans l'indifférence générale, aussi n'ai je pas le courage de pleurer sur celle de Kadhafi. A vrai dire je m'en réjouis même ; en dépit des droits de l'homme et de la charité chrétienne. Je pense que son procès eut été une nouvelle source de conflits, de déchirures, de vengeances dans son pays ; il a été tué. Tant pis. Ou tant mieux.
Rédigé par : Catherine A j'ai du mal à compatir | 22 octobre 2011 à 14:18
« Egalité, fraternité » : nous posons en principe que les hommes sont égaux, frères. Cela nous interdit, ou devrait nous interdire, de nous réjouir de la mort d’un homme, quel qu’il soit. C’est en application de ce principe que nous avons aboli la peine de mort, même pour les pires criminels. Aussi la façon dont nous nous réjouissons de la mort de Kadhafi est-elle honteuse, scandaleuse. Qui veut tuer son chien prétend qu’il a la rage. Voulant intervenir en Libye nous avons affirmé qu’un bain de sang se préparait. Et avec nos alliés les rebelles, nous avons été les auteurs d’un bain de sang. Et voilà que nos bombes ont permis l’arrestation et la mort de Kadhafi. Faute de nous avouer notre crime, nous nous réjouissons de ses conséquences. Honte sur nous, aveugles et sourds !
Rédigé par : DMonodBroca | 22 octobre 2011 à 13:27
Souhaitons toutes et tous nos meilleurs voeux pour Giulia, qui fait le grand bonheur de sa famille, ce qui se conçoit très bien.
En ce qui concerne Kadhafi, il est vrai que les images qui ont été diffusées peuvent paraître insoutenables, mais il ne faut pas oublier qu'il a été un dictateur sanguinaire, qui pendant quatre décennies a été dans son pays un despote et un homme qui a éliminé tous les contre-pouvoirs.
Mouammar Kadhafi a financé le terrorisme.
Je ne suis pas de ceux qui pensent qu'un procès, dans l'hypothèse où il aurait été capturé vivant, se serait soldé par un désastre.
La Cour pénale internationale l'aurait jugé, comme aurait été jugé Oussama Ben Laden.
Tariq Ramadan avait affirmé, le jour même de la mort d'Oussama Ben Laden, que ce terroriste aurait dû faire face à la justice des hommes, ce qui, selon lui, aurait été nettement préférable que de l'avoir tué comme il l'a été à Abbotabad, au Pakistan.
Je rejoins cette analyse.
Dans l'histoire, de grands criminels ont été appréhendés par la justice internationale composée de magistrats internationaux, à commencer par le procès de Nuremberg, de 1945 à 1946, où des responsables nazis ont été condamnés à mort, puis pendus.
Autre grand exemple, le procès d'Adolf Eichmann en 1961, planificateur de l'extermination juive durant la Seconde Guerre mondiale, à Tel-Aviv, jugé par ses plus grands ennemis. Egalement condamné à mort, puis exécuté.
Je ne pense pas que ces procès soient des erreurs de l'Histoire.
Il en aurait été de même avec les procès de Ben Laden ou de Kadhafi.
Rédigé par : Cyril | 22 octobre 2011 à 12:36
JPLedun,
Merci beaucoup ! Mais...vous avez tout gâché avec votre..."sincèrement". Là, je ne vous crois plus !
P.S : à J.D.Reffait.. je me permets d'utiliser votre procédé, parce qu'excellent, à savoir l'identification totale (nom-prénom) pour le commentaire au billet, et partielle à la joute qui peut s'ensuivre.
Cordialement
Rédigé par : herman | 22 octobre 2011 à 12:20
Chaque tyran de cette terre a été un bébé inoffensif. Espérons que Giulia Bruni-Sarkozy aura une jeunesse à peu près heureuse, ne prendra pas ombrage de la beauté de sa mère, ne recevra pas des taloches ou de coups de ceinturon de son père. Vivons heureux, vivons cachés... Enfin, pas comme Mouammar, planqué dans une voiture puis une buse avant la balle fatidique.
Rédigé par : scoubab00 | 22 octobre 2011 à 10:48
Voici quelque chose de très peu dit, ou pas du tout : dans le programme de Hollande, il y a deux sortes de projets : 1/ ceux auxquels le candidat tient et qu’il s’efforcerait de réaliser s’il était élu, et 2/ ceux qu’il n’a pas l’intention de réaliser pour la bonne raison soit qu’il les juge en fait sans intérêt, soit parce qu’il sait qu’ils ne sont pas réalisables pour une raison financière ou autre. On dira : « mais alors pourquoi cette deuxième catégorie figure-t-elle dans le programme ? » Pardi, pour séduire, pour enthousiasmer, pour faire rêver ceux qui ont besoin de rêver.
Quand la bande de Sarkö dénonce l’impossibilité financière de certains projets de Hollande, il savent très bien en réalité que Hollande le sait aussi bien qu’eux.
Maintenant, les gens qui n’aiment jamais qu’on leur dise : « vous n’aviez pas pensé à ça » diront : « c’est la même chose pour tous les programmes électoraux ». Plus ou moins, et parfois très peu. Il arrive qu’un programme sans démagogie puisse l’emporter. Bayrou a un programme dénué de démagogie.
Rédigé par : Raymond | 22 octobre 2011 à 10:47
Ollier, Ollier, braves gens, dormez en paix, il est mort le Kadhafi !
Rédigé par : Clafoutis | 22 octobre 2011 à 10:24
"Ne chantez pas la mort, c'est un sujet morbide", sublimissime texte de Jean-Roger Caussimon, chanté par Léo Ferré. Quant à Kadhafi, il était très conscient de ses possibilités puisqu'il ne s'est jamais autoproclamé général !!!
Rédigé par : bruno | 22 octobre 2011 à 09:45
Bonjour,
Je ne suis jamais allé en Libye et tout ce que je peux savoir sur ce pays, je l'ai appris via la presse et les journaux télévisés. Kadhafi est mort. Il s'agissait là d'après ce que l'on nous en dit d'un tyran sanguinaire. Les commentaires de nos hommes politiques allaient tous dans le même sens, celui de se féliciter de la victoire du peuple libyen qui avait enfin vaincu l'oppression.
Par contre, j'ai un peu de mal à comprendre que ce tyran d'aujourd'hui ait pu faire un invité acceptable hier.
Rappelons-nous que ce "chef d'Etat" avait été reçu encore il y a peu de temps sur le territoire français à grand frais de la République.
Cet homme si infréquentable avait fait l'objet de toutes les attentions protocolaires, allant même jusqu'à être autorisé à installer sur les pelouses élyséennes un bivouac qui aurait fait pâlir de jalousie le plus modeste des roumains nouvellement arrivé. Je me demande si nos politiques ont pleine conscience du ridicule de leurs déclarations, qui viennent en contradiction avec leurs actes.
Je suis également étonné qu'aucun de ces tyrans ne soit capturé vivant.
Une chose est certaine en ce bas monde, aucun mort ne peut faire de révélation compromettante.
J'avoue qu'au fil des jours, je suis de plus en plus déconcerté par le comportement de cette classe politique qui semble aussi à l'aise dans le rôle de Tartuffe que dans celui de Pinocchio.
Rédigé par : Gérard LALLEMANT | 22 octobre 2011 à 07:54
C'est étrange. Aucune image de la fille du président; mille et une photos et vidéos de la mort du dictateur. On cache ce qu'il y a de meilleur chez l'homme; on en exhibe le pire. Le monde tourne mais dans quel sens?
Rédigé par : Nordine | 22 octobre 2011 à 03:08
L'essentiel pour les démocrates mondains est une mort avec ses secrets bien gardés qui auraient fait vaciller de nombreux dirigeants. Ces mêmes démocrates mondains qui détournent le regard vers d'autres pays pour ne pas commenter les tapis de prière qui ont remplacé les milices armées sur les places publiques.
Rédigé par : SR | 22 octobre 2011 à 00:55
"Je plains beaucoup cette petite fille..."
Moi, c'est vous que je plains. Sincèrement.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 22 octobre 2011 à 00:23
Grand malaise de voir le défilé de badauds se faire photographier avec la dépouille.
Quel manque de respect.
Et c'est pour ces "sales gosses" que la France s'est engagée dans la bataille ?
J'espère bien que non.
Bienvenue á Giulia.
Et qu’on n’en parle plus.
Rédigé par : jean-paul ledun | 22 octobre 2011 à 00:12
Je plains beaucoup cette petite fille. Sujette avant sa propre naissance de "gadget" de com', si ce n'est dans le couple présidentiel, au moins dans la tête des patrons de presse qui y voient du papier à vendre... Malins, Sarko et sa belle peuvent sans mentir ne pas tabler sur cet événement pour se refaire, puisque leur silence vaudra vertu...
Moins de pitié pour Kadhafi ! Même si je vous rejoins sur ce qui a fondé chez vous un a priori irréversible sur l'immonde "peine de mort"... fût-elle exécutée par l'écartèlement cher à notre ami Xavier dont la nostalgie à ce sujet doit tous nous toucher...
Rédigé par : Herman Kerhost | 21 octobre 2011 à 21:40
"L'information est souvent un voyeurisme nécessaire mais je suis sûr qu'on aurait désiré ne pas succomber à cette curiosité morbide. Le visage de l'homme, du tyran, ensanglanté, figé dans une sorte de sombre résistance."
En l'espèce, un certain film le montre vivant, marchant, puis assis contre le capot d'un véhicule, le visage ensanglanté, l'intéressé s'essuyant le visage. Puis tout bascule. Cela n'est pas sans rappeler la fin du couple Ceaucescu. Les images en soi, au-delà de tout voyeurisme, peuvent être utiles pour confirmer la disparition d'un tyran. Toutefois, on veut de l'info brute, l'image animée devant nécessairement faire foi, au mépris des téléspectateurs sensibles qui n'auront pas le temps de zapper, singulièrement les enfants.
Sous le couvert de l'information et de la bonne conscience, on viole la sensibilité des gens, ce qui me semble peu acceptable.
Le problème n'est pas dans la seule diffusion d'images que la décence interdirait de montrer en ce qu'elles heurtent nécessairement la conscience. Elle est dans la répétition permanente jusqu'à la nausée. Et le "zapping" ne permet pas toujours d'échapper au flot des mêmes images.
C'est là qu'intervient cette culture imposée du morbide dans des médias où, au quotidien, le mot "mort" est banni au profit de celui de "victime" et où l'on floute systématiquement... sauf dans ces cas-là ! Comprenne qui pourra !
Rédigé par : Robert | 21 octobre 2011 à 21:35
Oui mais moi, j'ai entendu ce matin Denis Brauman nous dire que Kadhafi était beaucoup moins sanguinaire et dictatorial que ce que les médias nous en rebattent les oreilles, et un ancien ambassadeur de France à Tripoli être encore plus indulgent à son égard et évoquer une immense manipulation médiatique.
Alors, certes, Kadhafi n'était sans doute pas un enfant de coeur, mais compte tenu du degré de pourriture très avancé de l’intelligentsia journalistique, on serait bien inspiré d'attendre avant de faire chorus avec les charognards.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 21 octobre 2011 à 21:21
François Bayrou est le seul candidat capable 1/ de nous faire échapper à la fois à Sarközy et au programme socialiste 2/ de faire produire, instruire et construire, objectifs essentiels à notre pays.
De nouveaux alliés, venant de la gauche comme de la droite, continuent de le rejoindre.
Ecouter au moins son allocution de clôture de l’Université d’été du MoDem sur le net, et au mieux, en plus, lire son récent ouvrage « 2012 état d’urgence ».
François Bayrou est candidat pour la troisième fois à la fonction présidentielle. Il présente bien, a de bonnes manières, a été ministre de l’Education nationale, s’exprime toujours de façon claire et posée, rédige lui-même ses discours, et n’est jamais agité.
Rédigé par : lafaux | 21 octobre 2011 à 20:50