J'espère que Barack Obama sera réélu président des Etats-Unis, sans méconnaître ses échecs, les déceptions qu'il a causées et l'immense difficulté de sa tâche. Homme des formidables discours, il s'est sans doute parfois trop souvent contenté de ceux-ci en oubliant les actes qui devraient en être l'accomplissement, l'aboutissement. Il n'empêche que pour un regard européen, certes peu au fait de la profonde réalité américaine, Barack Obama demeure au-dessus du lot et mériterait d'être renouvelé.
J'ai toujours apprécié sa personnalité et la grâce qui, comme une sorte d'aura, l'accompagnait partout, quoi qu'il fasse, dans n'importe quelle circonstance. Le style, l'allure lui étaient consubstantiels et il semblait n'avoir à se donner aucune peine pour correspondre à la fois à la majesté de sa fonction et à la simplicité démocratique. Dans la familiarité comme dans la pompe, il était remarquable. J'avais tendance à l'opposer à notre président qui au contraire pâtissait d'un phénomène inverse : il avait toujours du mal à "faire" président ! C'était lui que les puristes de la République incriminaient, ses comportements et ses propos qui étaient souvent passés à un crible légitimement critique.
Mais, surprise, Barack Obama a dérapé en arrivant au G20 de Cannes. Rien de politique, ou alors de manière très implicite, une intervention concernant la vie familiale du président français : "C'est notre première rencontre depuis l'arrivée au monde de la nouvelle petite Sarkozy et je veux féliciter Nicolas et Carla... Je suis sûr que Giulia a hérité du physique de sa mère plutôt que de celui de son père, ce qui est une très bonne chose" (Le Parisien). Une gentillesse apparente mais une vraie perfidie. Une amabilité convenue et obligatoire mais une indélicatesse rare. Nicolas Sarkozy a souri de manière forcée, a serré les dents et a laissé passer l'outrage.
Le président Obama disposait d'une infinité de moyens, grâce à sa parfaite maîtrise du langage, pour rendre hommage à la beauté de la mère de Giulia, pour célébrer l'arrivée de celle-ci au monde et pour congratuler les parents. Il a choisi - délibérément - le pire qui consistait, contre tous les usages liés à ce type de bonheur, à vanter l'épouse contre le mari, la mère contre le père. Rétorquera-t-on qu'il s'agissait d'une plaisanterie "à l'américaine" ? Peut-être, mais alors clairement mauvaise, grossière.
Il y a probablement dans cette foucade acide d'abord la traduction de l'agacement profond que Barack Obama éprouve face à Nicolas Sarkozy. Si la crise mondiale, les problèmes de la Grèce, l'action du couple Sarkozy-Merkel ont, semble-t-il, rapproché sur le plan politique l'Américain du Français, il n'en demeure pas moins que viscéralement leurs personnalités sont aux antipodes l'une de l'autre, la décontraction élégante du premier de l'empressement emprunté du second (Le Figaro). Leur prestation conjointe sur TF1 et France 2 résulte de la bienveillance de Barack Obama qui a bien voulu partager ce qui à l'origine devait lui être exclusivement dévolu. Ce "coup" médiatique démontre seulement que les intérêts sont parfois plus forts que les instincts.
Il y a, dans cette moquerie de velours, bien plus qui relève d'une faille évidente, incontestable dans l'être Obama et qui n'est pas loin, par contagion, d'atteindre le couple si on songe aux polémiques sur le coût somptuaire du séjour de son épouse avec ses filles en Afrique du Sud (nouvelobs.com). Barack Obama n'est-il pas parvenu à ce point où l'approbation publique de sa personne entraîne presque inéluctablement le culte de soi ? N'at-il pas dépassé la frontière séparant l'aisance dans l'existence, la facilité et la souplesse des mouvements, l'allure dans l'apparence du contentement de soi, de cette très légère mais perceptible vanité qui fait qu'on devient peu ou prou son premier adorateur ? N'est-ce pas à partir de cette infime dérive constituant Obama en spectateur de lui-même, que ce dernier s'est permis, sans politesse, de renvoyer le président français dans le camp des disgracieux et des pères forcément heureux de n'avoir rien mis d'eux physiquement dans leur enfant ?
Cette péripétie est en même temps insignifiante et révélatrice. Il y a un moment où la grâce n'est plus une chance mais une supériorité. Inconsciente d'elle-même, elle est force, richesse, sympathie, admiration. Devenue attentive à sa présence, elle se dégrade en désinvolture, condescendance, presque mépris.
J'espère que Barack Obama ne va pas avoir "la grosse tête", qu'il va arrêter net ce processus risquant de faire d'un homme extraordinaire un président ordinaire.
Rédigé par : Frank THOMAS | 09 novembre 2011 à 18:10
et sbrig
Jolie controverse.
Concernant Obama, si tous avons été contents de son élection, peu n'ont pas été déçus de son action, un peu timorée, trop perçue à raison comme empreinte de "real-politic" à l'aune des espoirs originels.
Il a déjà eu le talent de savoir s'entourer de poids lourds démocrates, usant de ses ex rivaux au siège suprême au plus près de l'intérêt général comme du sien propre avec intelligence et gratitude envers qui jouait son jeu sans duperie mais avec la générosité dont les Américains sont parfois capables. Aides bien choisies au rang desquelles John Keary s'est rappelé à notre bon souvenir. Pour ceux qui comme moi s'étaient coltinés de suivre nuitamment plus que tardivement les débats qui l'opposèrent à Bush, ne faisait nul doute que le possible grand président attendu par le monde, c'était peut-être lui.
Obama m'a séduit mais pas à ce point. La phrase que citez, PB, ne m'étonne qu'à demi dans sa bouche. Il me semble toujours avoir perçu la vanité un peu puérile de l'homme.
Il restera comme un honnête président, sans beaucoup plus. Qu'il nous épargne le retour des Républicains est déjà pain-béni.
AO
Rédigé par : oursivi | 23 novembre 2011 à 19:36
M.Bilger, vous êtes à votre tour inutilement critique, et sans doute un peu victime des médias français qui ont mal traduit et tourné l'affaire en épingle (pour vendre du papier ?).
Sur une des vidéos ( http://people.premiere.fr/News-videos/VIDEO-Quand-Barack-Obama-tacle-Nicolas-Sarkozy-sur-Giulia-2986178 ) on voit bien qu'Obama dit cela pour détendre l'atmosphère et que Sarkozy ne le prend pas mal (eh oui, Sarkozy a beaucoup de défauts, mais est capable parfois d'une certaine autodérision) avec une allusion plus sérieuse au futur des jeunes générations.
Il faut plutôt relever les différences et les incompréhensions culturelles possibles (même entre générations : ainsi je suis un peu surpris de votre réaction). Sur l'humour américain, on peut citer le gala de charité de 2008 où Obama et son adversaire McCain ont fait des blagues qui auraient sûrement effrayé la veuve de Carpentras: http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/barackobama/3213768/US-elections-Barack-Obama-jokes-he-is-Superman.html .
Sur le bilan de Obama, ce n'est pas fini, mais il a réussi à imposer "Obamacare" malgré la crise, les tea party, et l'opposition au sénat. Bref pas une mince affaire. Il a su faire la paix avec Hillary Clinton qui a su faire évoluer la politique des USA vers plus de "smart power". Sur la crise financière, de la responsabilité, mais beaucoup de compromission avec l'establishment, mais sûrement l'un des jobs les plus difficiles au monde. En résumé, après 2 ans et 10 mois, bilan plutôt positif.
Rédigé par : XS | 12 novembre 2011 à 16:25
Allons, Frank, nous aimons tous les deux Cyrano ! C'est dire que moralement nous avons nos élégances : le reste est dérisoire !
Rédigé par : Sbriglia@Frank Thomas | 09 novembre 2011 à 20:22
@ cuistriglia
Monsieur,
"arrogiez le droit, outrecuidance, police grammaticale, remarque déplacée". Hou la la ! Comme vous y allez, tout de suite les grands mots ! Lesquels réservez-vous donc aux sujets graves ?
Michaud, du commentaire duquel j'approuvais le fond, ne s'est pas ému de la remarque aimable que je faisais sur un point de sa rédaction. De quoi vous mettez-vous donc en peine ?
A mon tour de vous demander au nom de quel mandat, délivré par qui, vous intervenez pour défendre aussi violemment quelqu'un qui ne vous demande rien. Seriez-vous investi de la mission de redresseur de torts ?
Pour en revenir au fond de ce débat de forme, je vous répète qu'en dépit qu'en aie Monsieur Hanse, le verbe "hériter", lorsqu'il est transitif (car il peut s'employer absolument), est transitif direct pour le complément de la chose.
Il arrive, certes, que certains auteurs l'emploient autrement ; c'est toléré lorsque dans la phrase, il n'est question que de la chose héritée.
En revanche c'est proscrit par tous les grammairiens lorsque dans la même phrase se trouve la chose et la personne.
Ah ! Bien sûr, on trouvera toujours des contre-exemples.
Marivaux écrit dans son Journal :
"J'ai hérité de lui d'un opéra"... On l'a connu plus léger.
Il y a la correction syntaxique, qui, c'est entendu, peut toujours évoluer ; mais il y a aussi l'élégance, dont les règles sont moins contraignantes, mais qui s'impose à tous les amoureux de notre langue.
L'une et l'autre marchent le plus souvent de conserve. C'est le cas ici.
Rédigé par : Frank THOMAS | 09 novembre 2011 à 18:10
Bien qu'on puisse faire des réserves sur sa maîtrise de l'orthographe!, il me semble qu'il faudrait faire un sort particulier à J.M Aphatie, qui aura eu le mérite d'avoir attiré l'attention précocement, de manière prémonitoire, sur le problème de la dette, au risque d'être traité "d'obsédé de la dette" par ses confrères, qui ont été en la matière d'un aveuglement sans faille... Peut-être parce qu'il n'a pas été cloné par les écoles de journalisme...
Rédigé par : Guzet | 09 novembre 2011 à 18:07
@Nordine
J'ai des retours en privé à partir de ce blog, essayez donc en direct sur [email protected]
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 09 novembre 2011 à 10:54
"@cuistriglia
Quel est le sens de votre intervention ?"
Le sens de mon intervention, Monsieur Thomas, est de m'étonner que vous vous arrogiez, à tort au demeurant, le "droit" de corriger la copie stylistique d'un intervenant : en quoi votre remarque - tout autant déplacée qu'inexacte - est-elle justifiée ?
Etes-vous en charge de la police grammaticale de ce blog ? il faut, en l'espèce, une certaine dose d'outrecuidance !
Ce n'est pas l'objet de ce blog que de s'attarder sur le style ou l'orthographe des commentateurs. Le fond nous suffit.
PS : Hériter est tout à la fois un verbe transitif direct et transitif indirect... comme beaucoup de verbes actifs qui sont tantôt l'un tantôt l'autre tantôt les deux comme dans la phrase, assez étonnante pour avoir été citée par Hanse, de Druon.
Joseph Hanse était Président du Conseil international de la langue française.
Son "Dictionnaire des difficultés du français moderne" (1983) est parfaitement connu et admiré des linguistes francophones, tout autant que le Grévisse... qui date quand même et qui est quelque peu "figé" dans son jus...
Je vous invite à le consulter... dans votre bibliothèque municipale.
Pardon aux lecteurs d'avoir jacobisé... et de m'être ainsi égaré.
Rédigé par : sbri le cuistre@Frank Thomas | 09 novembre 2011 à 10:39
Pierre-Antoine,
C'est vrai qu'on a dépassé un peu les bornes là. Mais je pense qu'il n'y a plus personne pour nous voir tourner en rond dans nos échanges depuis trop longtemps, lol.
J'étais enfant quand il y a eu l'attentat contre Sadate, un ado quand Arafat a renoncé à la destruction d'Israël, un jeune adulte à l'assassinat d'Itzhak Rabin.
Aujourd'hui, j'entends les mêmes arguments contre la paix qui étaient scandés hier par des responsables qui ne sont plus de ce monde.
Les années passent, on n'avance pas d'un poil et les victimes s'entassent. C'est à désespérer des hommes. Pour moi il y a eu une lueur avec les intentions déclarées d'Obama. Et là, pu rien ; on est dans le noir.
(J'ai essayé de répondre en privé, marche pas)
Rédigé par : Nordine | 09 novembre 2011 à 00:21
@Nordine
J'ai oublié de mettre le lien sur ma signature... c'est fait !
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 09 novembre 2011 à 00:00
@Nordine
"Désolé mais je persiste à penser, à travers votre argumentation, que vous n'êtes pas favorable à une résolution pacifique de la situation.
Je suis pour la liberté de penser... alors je vous laisse à votre liberté de penser ce que vous estimez nécessaire de penser pour votre équilibre psychique face à une situation moyen orientale qui semble vous poser plus de problème qu'à moi... c'est ce que je pense !
Comme nous sommes hors sujet du billet depuis longtemps... Si vous désirez poursuivre, faites-le en privé, il suffit de cliquer sur mon nom en bas de ce commentaire et vous saurez comment me joindre.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 08 novembre 2011 à 23:30
@cuistriglia
Quel est le sens de votre intervention ?
Parce que Maurice Druon emploie le verbe hériter de façon intransitive, la grammaire doit suivre ?
Les meilleurs auteurs - ce que n'est d'ailleurs pas Druon, soit dit sans insulter sa mémoire - emploient des formules grammaticales fautives.
Quand ils sont très grands, comme Proust ou Céline, ce sont des effets de style.
Quand ils sont mineurs, ce ne sont plus que des fautes. Ainsi va la vie.
Le Bon Usage de Grevisse est très éclairant sur ce sujet, je vous le recommande. Peut-être Monsieur Hanse, que je ne connais pas, est-il dans le même esprit de tolérance syntaxique.
Veuillez remarquer par ailleurs que dans la phrase que vous citez, Druon se laisse aller à employer le verbe une fois de façon intransitive ("hériter d'un trône") et une seconde fois de façon transitive ("hériter la force"), ce qui est tout à fait incohérent, un même verbe ne pouvant pas avoir deux constructions différentes dans la même acception.
Il reste que le verbe "hériter" (comme le verbe "se rappeler" qui est cause de tant de fautes) est transitif direct et que cette construction est non seulement la seule correcte mais surtout la seule élégante.
Rédigé par : Frank THOMAS | 08 novembre 2011 à 23:00
Bah c'était une ânerie à deux titres.
Carla s'est fait refaire les joues, le menton, le nez, les dents et j'en oublie sûrement. Même parée exclusivement de ses gènes, la petite n'en sera pas pour autant "tout sa mère".
Rédigé par : Judith | 08 novembre 2011 à 22:09
"J'approuve Achille dans son dernier commentaire, suite à la dernière bassesse du "pseudomisé" Sylvain".
Mirella
...................................
Bonjour Mirella, j'ai eu peur, j'ai remis mes lunettes pour être sûr que c'était bien "pseudomisé" et non : "..." (je censure).
Rédigé par : sylvain | 08 novembre 2011 à 16:17
@ Pierre-Antoine
Désolé mais je persiste à penser, à travers votre argumentation, que vous n'êtes pas favorable à une résolution pacifique de la situation.
Je ne vois pas comment vous opérez l'analogie entre ce que j'ai pu dire et la représentante dont vous parlez et dont j'ignore l'identité (c'est dire son poids sur l'opinion, sur la mienne en tout cas).
Je trouve un peu lassant de poser des préalables à la paix, qu'ils soient d'ordres politiques ou inhérents aux intentions supposées des représentants palestiniens. Hier Israël voulait bien faire la paix, mais pas avec Arafat ; aujourd'hui, elle veut bien faire la paix, mais pas avec le Hamas.
Israël ne veut pas la paix, ne l'a jamais voulue. Enfin si, une fois, on sait comment ça a fini.
Le Hamas ne veut pas la paix non plus, je ne vous apprends rien.
Les deux adorent se haïr.
Alors on fait quoi ?
Pour moi il n'y a rien à espérer en les laissant seuls construire une paix impossible. Il n'y a qu'un médiateur fort et impartial qui puisse influer sur les uns et les autres. J'y ai cru avec Obama. Je n'y crois plus.
Rédigé par : Nordine | 08 novembre 2011 à 14:20
@ Achille
C'est vous qui évoquez la relation intelligence et couleur de peau ! C'est vous qui avez apparemment un problème. Moi je n'ai jamais rien écrit de tel. Et je dis que Barack Obama est bien plus intelligent que G. Bush !! Mais ne soyons pas hypocrite un président noir aux USA ça ne passe pas inaperçu et les minorités ethniques en ont fait leur icône immédiatement ! Pourquoi d'après vous ? Parce qu'il est noir ! Alors que tout le monde aurait dû l'appréhender pour ce qu'il est : président des Etats-Unis et hélas, simple mandataire des puissances qui l'ont porté au pouvoir pour défendre leurs intérêts et vassal de ses créditeurs, les Chinois. Les simples gens qui ont placé leurs espoirs dans ce Président n'auront que leurs yeux pour pleurer. Obama est une erreur de casting pour ce mauvais film qu'est son ministère. Il n'a même pas été capable de résoudre le problème palestinien, pour un défenseur supposé des minorités brimées...
Rédigé par : padraig | 08 novembre 2011 à 12:19
"Me sera-t-il permis de faire remarquer à Michaud qu'on n'hérite pas DE quelque chose, mais quelque chose DE quelqu'un ?"
Tiens donc !
"Il pensait avec humeur que celui qui avait hérité d'un trône eût bien dû hériter aussi la force de s'y tenir droit"(Druon, "Les Rois maudits", cité par Joseph Hanse, "Nouveau dictionnaire des difficultés du français moderne")
Rédigé par : cuistriglia@Frank Thomas | 08 novembre 2011 à 12:02
@Nordine
"Mais que l'on favorise l'émergence d'un Etat qui a les mêmes objectifs que le IIIème Reich vis-à-vis des juifs, là je ne le souhaite plus du tout et trouve que les dirigeants du monde devraient réfléchir à deux fois avant d'agir. "
Oui j'ai écrit cela parce j'ai la crainte que le processus de création d'un Etat palestinien avec le Hamas (bande de Gaza + Liban) n'en prenne le chemin... détournant ainsi "l'aspiration légitime des habitants" à avoir un Etat cohabitant pacifiquement...
Merci de tenir compte que ce que j'ai écrit et que vous utilisez pour me faire dire ce que je n'ai pas dit est précédé de :
"On peut souhaiter (nous les braves gens du peuple) et agir (eux les dirigeants du monde) pour que les habitants de la mythique terre d'Israël cohabitent et vivent en paix. (...)Que chacun ait sa terre, son territoire et son Etat semble légitime."
Cela s'appelle de l'honnêteté intellectuelle !
Quant à reprendre commentaires après commentaires un argument sorti de son contexte, cela ressemble étrangement au matraquage manipulateur que pratique allègrement la représentante des Palestiniens à Paris quand elle utilise toujours le même mot "occupation" pour "frapper" l'opinion publique occidentale, la renvoyant ainsi à l'occupation du IIIème Reich de l'Europe et de la France en particulier.
Enoncer un fait en altérant la vérité s'appelle un mensonge.
Quant à M. Mahmoud Abbas qui n'a rien à voir avec un berger palestinien (il a été instruit à Damas et formé à Moscou), s'il est légalement le représentant officiel des Palestiniens et surtout du Fatah, il n'a aucune autorité sur le Hamas dont la relation avec le Fatah ressemble à s'y méprendre à une guerre fratricide.
D'ailleurs MH ne tient sur l'échiquier local que parce que les Israéliens lui accordent un peu de crédit en négociant avec lui. Qu'ils le lâchent et la horde de Gaza fortement armée par l'Iran et la Syrie se déchaînera contre lui.
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/israel-territoires-palestiniens_413/presentation-territoires-palestiniens_4260/index.html
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 08 novembre 2011 à 11:19
Obama n'a pas employé le mot "physique", qui eût été blessant, mais "beauté", ce qui est sensiblement différent, Michaud a parfaitement raison de le souligner.
Que Nicolas Sarkozy ne puisse pas concourir dans la même catégorie de "beauté" que son mannequin d'épouse n'est qu'une évidence, dite sur un mode plaisant, que le Président était d'autant plus enclin à entendre qu'il se l'était lui même servie.
"Je me les sers moi-même avec assez de verve,
Mais je ne permets pas qu'un autre me les serve !"
Il n'y avait donc, mon cher Philippe, ni dérapage, ni perfidie ni outrage dans ce mot de Barack Obama, mais tout au contraire une façon habile et aimable de faire sentir au public, qui est en droit d'en douter, que l'harmonie et la complicité règnent entre les deux hommes.
Me sera-t-il permis de faire remarquer à Michaud qu'on n'hérite pas DE quelque chose, mais quelque chose DE quelqu'un ?
Rédigé par : Frank THOMAS | 08 novembre 2011 à 07:33
"Barack Obama demeure au-dessus du lot", c'est discutable. Apres une campagne critiquant l'influence des lobbies chez GWB, Obama se revele etre le president qui a le plus nomme ses donateurs de campagnes a des postes honorifiques et grassement remuneres. Je le voyais en president aussi mauvais que Jimmy Carter pendant sa campagne, il a ete bien pire. Obama a renouvele les lois liberticides de Bush (Patriot act), il a offert un cheque en blanc au banques et organismes financiers les plus pourris lors du bailout, tout cela finance par la middle class comme d'habitude (et donc moi en particulier puisque je reside aux USA).
Les alternatives existent, comme Ron Paul par exemple (qui est un libertarien et non pas le fer de lance du Tea Party comme on le voit trop souvent ecrit dans la presse francaise), seul rempart contre les gens qui a gauche comme a droite essaient de brader la Constitution americaine.
Rédigé par : Thulminos | 08 novembre 2011 à 01:43
@ Pierre-Antoine
"Mais que l'on favorise l'émergence d'un Etat qui a les mêmes objectifs que le IIIème Reich vis-à-vis des juifs, là je ne le souhaite plus du tout et trouve que les dirigeants du monde devraient réfléchir à deux fois avant d'agir. "
Si vous pensez que nous en sommes là aujourd'hui, vous ne prenez pas en compte le peuple palestinien dans ses aspirations. Vous le sacrifiez.
Si vous considérez Mahmoud Abbas comme le nouveau visage du Führer, alors là votre bonne foi ne pèse pas grand-chose à mes yeux.
Rédigé par : Nordine | 08 novembre 2011 à 00:42
Barack Obama n'a pas dit "...Je suis sûr que Giulia a hérité du physique de sa mère plutôt que de celui de son père, ce qui est une très bonne chose" (Le Parisien).
Il a dit "...Je suis sûr que Giulia a hérité de la beauté de sa mère plutôt que de celle de son père, ce qui est une très bonne chose" ! C'est très différent !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Rédigé par : Michaud | 07 novembre 2011 à 19:31
@Nordine
Vous me dites :
"Vous ne souhaitez pas la création d'un Etat qui, pour vous, aurait les mêmes malveillances antisémites que le régime nazi."
Alors que je dis qu'il semble légitime que les Palestiniens aient une terre, un territoire et un Etat... je précise même qu'il m'étonnerait qu'il s'appelle "Etat palestinien".
Il faut m'expliquer comment à la lecture de ce que j'écris vous comprenez le contraire... à moins que pour vous il ne puisse être concevable que les Israéliens aient leur terre, leur territoire et leur Etat et que sur cette bande de terre située à l'ouest du Jourdain, comprise entre le Liban, la Syrie, la Jordanie et l'Egypte, le seul Etat possible soit celui des Palestiniens avec "tout" Jérusalem comme capitale.
Là je comprendrais mieux l'analyse pour le moins absconse que vous faites de mes propos.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 07 novembre 2011 à 18:55
M. Paulista,
Ne comptez pas sur moi pour verser une larme sur ces malheureux "indignés" pris dans une tempête de neige.
Je respecte leur motivation. C'est déjà bien.
Il y a beaucoup de choses qui m'indignent, ce n'est pas pour autant que j'en fais un fond de commerce.
P. Sébastien le roi des indignés est á vomir. Il ne se rend même pas compte de ce qu'il fait quand il annonce en pleine émission et á contre-pied de toute logique :
"Tiens, vous voyez la prochaine émission on va inviter des SDF, on va les mettre lá, tu vas voir..." Applaudissements sur commande garantis dans la salle... »
Qu’il le fasse en toute simplicité mais qu'il ne le dise pas ! Et dire que je suis admiratif de son grand talent d'imitateur...
Mon père nous a toujours dit d'être généreux avec les démunis, de ne pas compter et de ne pas afficher sa générosité. Pas mal pour un "salaud" de patron de droite.
Tiens aujourd'hui c'est l'anniversaire de son départ pour ailleurs.
Je lui envoie un petit clin d'œil.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 07 novembre 2011 à 18:46
Je ne vous suis pas dans ce portrait louangeur de Barack Obama. Vous lui pardonnez tout et lui offrez une seconde chance, ce qui en soi vous honore.
Mais honnêtement, on l'attendait sur l'Irak, l'Afghanistan, Guantanamo, l'économie... Force est de constater qu'il n'a rien fait.
Rédigé par : Jean | 07 novembre 2011 à 17:42
En voilà bien des circonlocutions pour dire dans le même temps que B. Obama est un être extraordinaire et le dernier des ploucs yankees...
A la vérité, les Français se sont beaucoup abusés sur cet homme qui n'a pas grand-chose d'exceptionnel en dehors de son physique élégant. S'il fut un grand prometteur il se révèle un piètre homme d'Etat, tant en politique intérieure qu'étrangère, et personnellement je préfère, n'en déplaise à mes compatriotes, largement, le bon vieux George W. Lui au moins savait ce qu'il voulait, et ne faisait pas un sort à tous les mots qu'il proférait.
S'agissant de la blague sur la beauté de Giulia, elle me semble bien anodine. Faut-il être français pour lui accorder tant d'importance ! Quant à notre président, j'ai trouvé qu'il en riait de manière plutôt spontanée et détendue ce qui est à son honneur.
Rédigé par : phthoreux | 07 novembre 2011 à 17:23
"Homme des formidables discours, il s'est sans doute parfois trop souvent contenté de ceux-ci en oubliant les actes", dites-vous. Bizarre, ceci me rappelle quelques souvenirs d'hommes assis à l'ombre d'un "kéké", palabrant indéfiniment sur la manière d'irriguer leurs maigres cultures pendant que d'autres, venus d'ailleurs, entreprenaient de creuser des puits et des canaux. Il y a ceux qui parlent, ce sont souvent les mêmes, et ceux qui agissent, ce sont souvent les mêmes aussi.
Que le monde est injuste !
Rédigé par : Celtibère | 07 novembre 2011 à 16:28
@ sbriglia
Nul venin de ma part. Avec certains individus dont on peut lire les commentaires ici il est bon de rappeler la phrase de Talleyrand :
«Si cela va sans dire, cela ira encore mieux en le disant.»
Rédigé par : Achille | 07 novembre 2011 à 15:52
@Pierre-Antoine
Vous distinguez les uns des autres dans votre diagnostic.
Mais si vous êtes contre la création d'un Etat, vous les confondez dans la même peine. Un peu comme un groupe d'intervention qui donnerait l'assaut et ne distinguerait pas ravisseurs et otages.
Vous ne souhaitez pas la création d'un Etat qui, pour vous, aurait les mêmes malveillances antisémites que le régime nazi. En 1989, Yasser Arafat déclare caduc ("si cadouc" lol) l'article de la charte de l'OLP sur la destruction d'Israël. Depuis il avait reconnu le pays dans son droit d'exister. A ce moment-là, vous étiez pour la paix et la création d'un Etat palestinien ?
Rédigé par : Nordine | 07 novembre 2011 à 15:34
"PS : Je précise que je suis blanc de peau."
?...
In cauda venenum...
Rédigé par : sbriglia | 07 novembre 2011 à 15:13
J'approuve Achille dans son dernier commentaire, suite à la dernière bassesse du "pseudomisé" Sylvain.
Madame Obama est, paraît-il, non seulement cultivée mais très intelligente et même si elle ne correspond pas aux canons de beauté des magazines de mode, elle ne mérite pas la comparaison indigne faite avec l'un des personnages de l'affaire du Sofitel new-yorkais.
Je précise être fidèle et simple lectrice ; ne sachant pas exprimer avec aisance, ce que bien d'autres font mieux que moi, je préfère me taire plutôt que d'encombrer inutilement le déroulement des argumentaires suite aux analyses que nous propose notre hôte sur ce blog que je trouve de "haute tenue".
Bien égoïstement :0) (pour pouvoir continuer à m'enrichir gratuitement, des connaissances des uns et des autres) je souhaite longue vie à ce blog.
Rédigé par : Mirella | 07 novembre 2011 à 15:09
Si les chercheurs de poux actuels sur la personne physique et mentale de Sarkozy maintiennent leur niveau d'activité sur celle de Hollande (si, par malheur - selon moi - il était élu), je ne donne pas longtemps au normal François pour disjoncter sur tous les tableaux. Ne passera pas l'hiver.
Sarkozy est un être sacrément solide pour vivre et agir sous la critique négative permanente.
Sarkozy est anormal. Pas comme moi. J'en suis jaloux. Je l'admire.
Rédigé par : bernard | 07 novembre 2011 à 14:41
En tout cas sur CNN, le G 20 à Cannes ne leur a pas permis de réviser leur géographie :
http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/pour-cnn-cannes-est-au-nord-de-lespagne
Cela calme notre ego, non ?
Vous avez compris ? En faisant Compostelle, in fine vous pourrez aller jouer au casino. On vit une époque formidable.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 07 novembre 2011 à 14:34
@ padraig
A vous lire, on dirait que ça vous pose un problème que le président américain soit noir. D’abord il n’est pas si noir que ça et ensuite il présente toutes les caractéristiques de l’Américain modèle, fier de son pays au point d’avoir un peu tendance à ignorer les problèmes des autres pays que le sien.
J’ajouterai que si l’intelligence était liée à la couleur de la peau, je crois que ça se saurait.
Il est vrai qu’on a cru longtemps que c’était le cas.
PS : Je précise que je suis blanc de peau.
Rédigé par : Achille | 07 novembre 2011 à 13:42
Avec ce président noir ce serait plus de paix dans le monde. Las ! On n'a jamais vu une planète aussi perturbée et délétère, un prix Nobel faisant la guerre et qui se venge et une personnalité en définitive bien fade. En fait Obama est là par la grâce des ennemis des Clinton qui ont inventé ce concept de 'président noir', sorte de marketing politique, afin de barrer la route à Hillary. Après advient le célèbre adage : ce n'est pas parce qu'on est pouvoir que l'on a le pouvoir. De plus un président noir a fait prendre conscience aux peuples d'Afrique que eux aussi ont tous droit au haut de l'affiche... mais pour quel résultat ? C'est la prospective de l'histoire à venir qui le dira ; pour moi Obama est une grosse erreur de casting de la part de gens qui ont voulu servir leurs intérêts personnels. Sa réélection serait une catastrophe planétaire, cher Monsieur !
Rédigé par : padraig | 07 novembre 2011 à 12:14
Franchement monsieur Bilger, est-il vraiment nécessaire de laisser passer les incongruités de ce Sylvain ?
Si encore il était drôle, mais même pas !
Rédigé par : Achille | 07 novembre 2011 à 11:27
Je verrais mieux Mme Obama femme de chambre dans un Sofitel à New York.
A part DSK qui en voudrait ????????????
Oui je sais c'est lundi !
Rédigé par : sylvain | 07 novembre 2011 à 10:54
N'avez-vous pas, cher Philippe, mis le doigt (avec talent) dans ce genre de commentaires ?
Amicalement ;-)
http://www.philippebilger.com/blog/2009/04/michelle-si-naturelle.html
Rédigé par : Philippe 17000 | 07 novembre 2011 à 10:37
Barack Obama a un tel charisme en forme de bouclier qu'il m'est totalement impossible de dire s'il a la grosse tête. Il a suscité une telle attente à son élection, le métis de Chicago, qu'il ne peut que décevoir, dans une certaine mesure, ou davantage. Son pays connaît les mêmes difficultés budgétaires que la vieille Europe; les Etats-uniens, peu habitués à l'Etat-providence, espèrent sans doute moins que nous de leur propre structure fédérale. Même lorsque l'économie flambe en Amérique, les exclus et les taulards sont nombreux et peu visibles. Il y a aussi là-bas des réseaux d'aide, des oeuvres de charité puissantes que les médias français oublient souvent de mentionner.
Barack Obama a pour sa part essayé courageusement de mettre en place une sorte de filet social sans emporter l'adhésion dans son pays-continent. Nombre de gouvernants, pas qu'Obama, doivent en avoir un peu marre de voir Sarko se pousser du col, se mettre en avant de la scène. Comme si notre représentant dirigeait des multitudes russes. Ou germaniques. D'où cette saillie acide dont la petite Giulia est le prétexte ? Bah, c'est les subalternes de Nicolas qui vont écoper, ça sert aussi à ça, les porteurs d'eau en cravate ou en tailleur.
Eh oui, notre président m'évoque parfois par ses attitudes Louis de Funès, autre fils d'immigrés qui a spectaculairement réussi.
Rédigé par : scoubab00 | 07 novembre 2011 à 09:40
Je suis toujours un fan d'Obama.
Il n'a pas été très bon au niveau économique et au niveau des relations israélo-palestiniennes mais il a réussi à faire voter une loi sur la sécu, à retirer ses troupes d'Irak et bientôt d’Afghanistan.
Il s'est également converti à l'idée d'un monde multipolaire. C'est mieux que GWB.
Rédigé par : Polochon | 07 novembre 2011 à 07:40
Al Qaida a fait sauter mon commentaire "de fond" où j'exprimais que B. Obama avait tout intérêt, du point de vue américain, à faire échouer un G20 consacré au bazar européen, quand on sait que l'opposition républicaine accuse généralement le président de mener une politique à l'européenne. Et même s'il ne l'aime pas, Obama a tout intérêt à se montrer super-copain avec Sarkozy que les conservateurs américains adorent (pour les mêmes raisons qu'ils vomissent Obama).
Où l'on apprend que Michelle Obama est moche, comme ses filles. Et que la galanterie est donc de gauche.
Rédigé par : Jean-Dominique | 07 novembre 2011 à 02:03
Cher Philippe,
La beauté cachée...
Quand vous regardez un objet, un paysage, un portrait, vous avez plusieurs façons de les aborder. Soit vous appréciez l'ensemble et ce qui émane de l'objet, soit vous fantasmez ce que vous ne voyez pas - de toute façon votre cerveau complète ce qui n'est pas apparent - soit vous ciblez le ou les petits défauts, enfin ce qui vous semble être défaut, soit vous cherchez ce qui est le plus beau de l'objet. Et si vous êtes dans cette recherche et dans cette dernière recherche, vous êtes un homme beaucoup plus heureux.
Un éclair dans un regard, un simple sourire, un rire qui s'évade, un soupir de soulagement, une toute petite moue peuvent être une source, une montagne de beauté...
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 07 novembre 2011 à 01:03
@Nordine
Je ne confonds nullement puisque je fais la différence entre l'aspiration que j'appelle "légitime" et celle que je qualifie de "terroriste".
Il faudra que vous m'expliquiez comment vous pouvez intellectuellement me dire que je confonds... à moins que vous ne soyez vous-même enclin à les confondre en leur désignant un ennemi commun...
Cordialement
Rédigé par : Pierre-Antoine | 07 novembre 2011 à 00:26
"Mais où sont les de Gaulle, Pompidou, Mitterrand et les Kennedy,?"
Ils sont décédés, m'sieur...
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 06 novembre 2011 à 23:49
@ Pierre-Antoine
"Ne confondez pas les aspirations légitimes des nombreux hommes et femmes composant le peuple palestinien avec les aspirations des terroristes du Hamas et des groupuscules intégristes manoeuvrés par l'Iran et la Syrie."
N'est-ce pas vous qui confondez les aspirations légitimes des uns dans le crime des autres pour condamner finalement les deux?
Rédigé par : Nordine | 06 novembre 2011 à 22:30
Il y avait une forme d'angélisme crétin pour figurer Barack Obama différent de ses prédécesseurs, sa peau noire devait contenir un fluide miraculeux qui rendrait sa mission à Washington extraordinaire. Il est heureux d'arriver à la conclusion que les Noirs sont les égaux des Blancs sur le terrain du cynisme et de l'arrogance, c'est la morale de cette histoire: B. Obama s'est installé dans le bureau ovale sur une méprise, celle qui pouvait faire mieux que les autres. Il quittera son fauteuil en inscrivant dans les esprits qu'il est comme tous les dirigeants: être en campagne pour sa réélection.
Rédigé par : SR | 06 novembre 2011 à 19:55
@Nordine
Ne confondez pas les aspirations légitimes des nombreux hommes et femmes composant le peuple palestinien avec les aspirations des terroristes du Hamas et des groupuscules intégristes manoeuvrés par l'Iran et la Syrie.
C'est ce que je soulignais en disant "que chacun ait sa terre, son territoire et son Etat semble légitime."
Et je précise, puisqu'il semblerait que je me sois mal exprimé, que l'état de Palestine (qu'il porte ce nom ça m'étonnerait fort) ne doit pas servir de nid douillet à des vipères fussent-elles des sables du désert.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 06 novembre 2011 à 18:20
Je me range à l'avis exprimé par Jean-Paul Ledun.
Sauf à considérer que les vingt minutes d'interview conjoint des deux présidents aient consisté en un mensonge complet, prémédité et arrangé - auquel cas, d'ailleurs, il faudrait sans doute y voir une profonde entente entre ces deux hommes - je ne peux admettre qu'on le passe par perte et profit.
Il me semble au contraire qu'on peut se réjouir de ce qu'on a vu et entendu, même en période électorale, même si l'on n'est pas - ce qui est mon cas - admiratif de Sarkozy.
En ce qui concerne la plaisanterie d'Obama, elle n'était de toute évidence que la reprise en public de ce que Sarkozy avait dû lui dire en privé, puisque c'est un mot (d'ailleurs de Guitry) que celui-ci avait lui-même lancé publiquement.
Avouez que si ce n'était pas le cas, on frisait le grave incident diplomatique !
A part cela, les considérations sur la beauté et la prestance physique de l'un et de l'autre (auxquelles on avait déjà eu droit il y a quelques années au sujet de la comparaison Sarkozy/Villepin) me paraissent assez dérisoires.
D'ailleurs si en mai le président sortant est opposé à Hollande, le débat aura au moins ceci de bon qu'il échappera à ces jugements esthétiques...
Rédigé par : Frank THOMAS | 06 novembre 2011 à 16:56
Le comportement de Barack Obama m’a surpris désagréablement à plusieurs titres lors de ce G20.
- Ses compliments déplacés à Nicolas Sarkozy pour la naissance de Giulia ; sa comparaison de beauté n’était vraiment pas du meilleur goût.
-Etait-ce bien le moment de parler de la naissance de Giulia au moment ou l’Europe trébuchait et dans une atmosphère aussi pesante ?
-son numéro d’échanges de congratulations avec le président français le soir à la télé m’a semblé complètement décalé et déplacé.
Mais où sont les de Gaulle, Pompidou, Mitterrand et les Kennedy, Clinton ?
Rédigé par : Alain | 06 novembre 2011 à 15:26
@ sylvain
Ah la finesse de Sylvain sera toujours un enchantement quand je viens sur ce blog.
Rédigé par : Achille | 06 novembre 2011 à 13:27
@ Pierre-Antoine
"L'Amérique ne tournera pas le dos à l'aspiration légitime du peuple palestinien à la dignité, aux chances de réussir et à un État à lui."
Barack Obama.
A l'époque il ne devait pas se rendre compte de vos histoires de IIIe Reich là.
Rédigé par : Nordine | 06 novembre 2011 à 12:46