Le viol et l'assassinat d'Agnès. S'indigner, certes, et compatir. Mais ensuite ?
Marine Le Pen a du mal à recueillir ses 500 signatures. Vrai ou faux ? Fausse inquiétude ou vrai embarras ?
Nicolas Sarkozy remonte fortement dans les sondages tandis que François Hollande descend à proportion. Réajustement ou tendance décisive ? Tout de même, on a l'impression que la peur de gagner étreint les socialistes. Ils semblent avoir l'obsession de rendre problématique et incertain ce qui hier apparaissait comme inévitable. Entre la victoire à la primaire et l'ouverture de la campagne officielle, il est clair qu'il y a un mauvais moment à passer pour la gauche de gouvernement.
Difficile de ne pas parler de la vie privée de DSK quand celle-ci, comme dans l'affaire du Carlton, est au coeur de l'information (Marianne).
L'Egypte n'en sort pas et la place Tahrir gronde. Les morts, l'armée, la révolution, le peuple : qui y comprend encore quelque chose ? Pas Moubarak en tout cas.
Eva Joly s'est retirée sous sa tente. Si elle y restait pour obliger Cécile Duflot à y aller, ce ne serait pas une idée absurde.
Le fils préféré de Kadhafi arrêté. Il ne sera pas livré à la CPI. Que vont en faire les "libérateurs" ?
Yves Jégo est à nouveau dans les "petits papiers" du président. Yves Jégo, combien de voltes et de variations ? On ne les compte plus !
Yannick Noah soupçonne les sportifs espagnols de se doper. Il propose aux sportifs du monde entier de faire de même. A-t-il des preuves ou non ? L'égalité par la transgression universelle serait-elle acceptable ?
Jean-François Copé dit de lui-même qu'il est "très droit". Personne ne le questionne. Giesbert qui doit l'interroger sur la politique ne lui laisse pas le temps de placer une réponse (France 2) !
Zapatero et les socialistes balayés en Espagne parce qu'ils ont tardé à comprendre la nécessité de l'austérité. Le Parti populaire et Rajoy ont la majorité absolue parce qu'ils vont la mettre en oeuvre.
Le PSG battu au Parc des Princes par Nancy. Une équipe qui joue mais une autre qui marque. Cherchez l'erreur !
A-t-on toujours connu ce monde divers, contrasté, erratique, imprévisible, comique, tragique ? Ces incohérences dérisoires ou profondes sont-elles la rançon de la liberté qui s'invente en France comme ailleurs dans le désordre ou le début de quelque chose qu'on ne saurait nommer ?
On dit souvent et on l'écrit : untel est "inaudible" pour signifier que sa parole est hors de propos. Untel est audible et on doit dire que son discours ne vaut rien. Inaudible signifie que l'on n'entend pratiquement pas car presqu'imperceptible ou alors il faut dire comme l'on dit de certaines "musiques" que l'on aurait considérées comme telles bien qu'elles fussent d'un niveau sonore important. Au sens figuré donc, il y a tellement de personnes inaudibles principalement en ce moment.
Rédigé par : Serge Lefort des Ylouses | 08 décembre 2011 à 19:28
"Le viol et l'assassinat d'Agnès. S'indigner, certes, et compatir. Mais ensuite ?"
Je m’étonne du ton offusqué que certains prennent pour défendre le secret de l’instruction. Ou plutôt, non je ne m’étonne plus.
"Marine Le Pen …? Fausse inquiétude ou vrai embarras ?"
Cinéma de première V.O. « Papa nous fait le coup á chaque fois ».
"Nicolas Sarkozy remonte fortement dans les sondages tandis que François Hollande descend à proportion. Réajustement ou tendance décisive ?"
Réajustement. Et ce n’est pas fini.
« ...il est clair qu'il y a un mauvais moment à passer pour la gauche de gouvernement »
Les accords PS /EELV sur le nucléaire, pour moi c’est un triple AH, AH, AH !
Cela fait peur quand même.
"Difficile de ne pas parler de la vie privée de DSK…"
Motus et bouche cousue. Mes oreilles sifflent quand j’entends parler des « déboires » de La Déesse K.
"L'Egypte n'en sort pas et la place Tahrir gronde. Les morts, l'armée, la révolution, le peuple : qui y comprend encore quelque chose ?"
« Indignez-vous » qu’il dit Stéphane.
Pour la suite, M. Hessel ne connaît malheureusement pas le programme. Débrouillez-vous !
"Eva Joly s'est retirée sous sa tente. Si elle y restait pour obliger Cécile Duflot à y aller, ce ne serait pas une idée absurde."
D’accord avec vous. Pour ce soir, c’est râpé . Elle est de nouveau sortie…
"Le fils préféré de Kadhafi arrêté. Il ne sera pas livré à la CPI. Que vont en faire les "libérateurs" ?"
Un procès juste et équitable, histoire de rattraper les « débordements » lors de l’arrestation du père.
"Yves Jégo, combien de voltes et de variations ?"
Trop. Beaucoup trop.
"Yannick Noah soupçonne les sportifs espagnols de se doper."
Junior n’est pas devenu champion face aux Espagnols… Faut bien lui trouver une excuse.
"Jean-François Copé dit de lui-même qu'il est "très droit". Personne ne le questionne. Giesbert qui doit l'interroger sur la politique ne lui laisse pas le temps de placer une réponse (France 2) !"
Giesbert : encore 1.500 pixels de moins á ma télé. Insupportable !
Dati, idem lundi soir sur France 2 : « Moi je , moi je...» . Dommage. Je l’aime bien.
"Zapatero et les socialistes balayés en Espagne parce qu'ils ont tardé à comprendre la nécessité de l'austérité."
Les socialistes espagnols, je verse une larme. Eux au moins avaient le courage de faire bouger les lignes. Mais trop tard, c’est vrai.
"Le PSG battu au Parc des Princes par Nancy. Une équipe qui joue mais une autre qui marque. Cherchez l'erreur !"
Vive le rugby !
"A-t-on toujours connu ce monde divers, contrasté, erratique, imprévisible, comique, tragique ?"
Mais oui, mais oui. Nous n’avons, c’est bien connu, rien inventé.
Ai-je répondu á vos interrogations Philippe ?
Rédigé par : Jean-Paul Ledun@Philippe Bilger | 25 novembre 2011 à 10:18
Rédigé par : Alex paulista | 24 novembre 2011 à 16:24
A vous lire, cher Alex, on aurait presque l'impression qu'elle a organisé elle-même la répression à Cuba...
C'est vous pas moi, qui êtes allé là-bas faire joujou sur les parquets et tangenter les tares que décrivez fort bien. Ai toujours eu les plus extrêmes réserves quant au globalement positif des bilans communistes, il faudrait sans doute me lire avant de l'écrire avec le ton qui cherche à m'en convaincre,
"qui, à quelques égarements qu'elle ait parfois cédé près,"
j'avais précautionneusement inséré ce que mon exigence me paraissait incontournable de redire.
Votre argument n'est pas complètement convaincant quant à disqualifier les talents de cette femme, puisque, sous cet angle, connaissez-vous un(e) seul(e) homme (femme) d'Etat qui ne se soit pas compromis à sympathiser avec un des dictateurs de ce monde ?
Moi pas.
Observez, même moi, je discutaille le bout de gras avec le prédicateur de Ferrare, comme quoi avons tous des faiblesses bien humaines envers la canaille*.
Dites-moi plutôt si avez goûté Urubu, et notamment l'extrait de A.C. Jobim qu'avais posté ici il y a peu, vous devez être un des rares à savoir que cette bossa-là est plus proche des tourments du fado que des rondeurs des plagistes qui aiment les tchatchatcha à la Savo**.
AO
* mais non, je plaisante, Savo, d'ailleurs je vous prêterais mon extincteur si allez passer des vacances à Florence, et ma combinaison anti-émeute si allez pique-niquer à Champigny.
** unfair, I know
Rédigé par : oursivi | 24 novembre 2011 à 23:40
@ oursivi
Je suis allé à Cuba dans les années 90 pour y jouer quelques matchs amicaux de volley. Il suffit de parler un peu avec les gens (en cachette) pour comprendre l'ampleur de l'oppression, du flicage.
Alors que la prostitution est organisée par une élite corrompue, une Cubaine doit se cacher pour adresser la parole à un étranger car elle risque vingt ans de prison pour... prostitution. Les hommes, eux, peuvent être accusés de trafic. Les hôtels pour touristes sont interdits aux locaux, ne serait-ce que pour discuter au bar. Les "restaurants" aussi.
Si un Cubain quitte le pays, ils commencent à persécuter sa famille.
Tout cela n'est pas nouveau, c'est connu depuis longtemps et c'était pire dans les années 80.
Danielle qui saute au cou de Fidel Castro.
Tant de stupidité me glace le sang encore aujourd'hui.
Paix à son âme.
Rédigé par : Alex paulista | 24 novembre 2011 à 16:24
Rédigé par : Savonarole | 24 novembre 2011 à 13:36
Cher ami, de ces gens je connais, là où ne pouvez qu'acheter les objets qu'ils vendent.
Bien à vous.
AO
Rédigé par : oursivi | 24 novembre 2011 à 15:06
Rédigé par : oursivi@Jean-Dom | 24 novembre 2
011 à 11:12
" Ahhh, Tch...totou, Tch...totou, Ahhh"
_______________________________________
Brisons là jeune homme, nous ne fréquentons pas les même bistrots.
Rédigé par : Savonarole | 24 novembre 2011 à 13:36
"ça vaut mieux qu'une Françisque épinglée au paletot à Vichy..."
Rédigé par : Savonarole | 24 novembre 2011 à 03:45
Ahh, parce qu'elle avait la francisque, en plus...!
Lui nous a caché son cancer, elle sa francisque.
Ils s'affrancisquent de nous le dire.
Une infection due à un rétro rétro virus qu'on développe après la mort. Un cas très rare.
Sacré savo, il serait foutu de vendre le bois dont il ne pourra plus nous brûler.
"Drive west on sunset, to the see..."
Tch...totou, Tch...totou
Ahhh, le drive de Bernard Purdie...!!!
Un de mes copains le connaît, je lui demanderai s'il a la Franscisque, lui aussi, au Bernard l'air mythe.
Jean-Dominique, rassurez-moi, on ne vous a pas décoré de cela..?
Méfiez-vous si recevez un paquet de Caligula, le vrai expéditeur pourrait se croire né à Ferrare et y avoir glissé un étrange objet à épingler dans ses toilettes.
AO
Rédigé par : oursivi@Jean-Dom | 24 novembre 2011 à 11:12
Pour les égarés qui pensent que la Résistance française c'était La Grande Vadrouille, il suffit de prendre connaissance de la biographie d'Henri Frenay.
"Début 1943, sous l’impulsion de Jean Moulin sont créés les Mouvements unis de Résistance (MUR) qui voient l’unification des principaux mouvements de la zone sud Combat, Libération et Franc-Tireur. Henri Frenay, qui s’oppose souvent au délégué Jean Moulin en contestant ce qu’il considère comme une mainmise de Londres sur la Résistance française, est alors membre du Comité directeur des MUR. En juin 1943, Charvet alias Henri Frenay confie la direction du mouvement à son adjoint Claude Bourdet et retourne à Londres. En juillet, il part pour Alger où, le mois suivant, le général de Gaulle lui remet la Croix de la Libération", etc...ça vaut mieux qu'une Françisque épinglée au paletot à Vichy...
Rédigé par : Savonarole | 24 novembre 2011 à 03:45
Oursivi, personne n'a effectivement vu Danielle Mitterrand à Alger pendant la guerre, vu qu'elle n'y était pas. On n'a d'ailleurs pas vu beaucoup de résistants à Alger : ils étaient pour la plupart, oh comme c'est curieux, en France. Quelle étourderie, tout de même, de ne pas aller se faire voir à Alger en 1944 !
Rédigé par : Jean-Dominique @ Oursivi | 23 novembre 2011 à 23:28
"Morganatique"
Rédigé par : Gérard Fichaux | 23 novembre 2011 à 11:36
Hassan II voulait exprimer que le rang de Mme Mitterrand n'était pas au même niveau que celui de son époux, Président de la France. Et que par conséquence, ses dires, ses actes, n'avaient aucune valeur dans les relations d'Etat à Etat.
Le brave Dumas a dû bien des fois bondir dans un avion, pour aller rassurer ses interlocuteurs après les embardées de Mme Mitterrand.
Rédigé par : Savonarole | 23 novembre 2011 à 19:10
"On nous serine qu'elle "résistait" dès l'âge de 17 ans... Mon père à Alger, avec Henri Frenay, ne l'a jamais vue, ni entendue"
Savo (quoi au juste ?)
Sacré prédicateur à rebours, votre papa à Alger, il résistait aux Arabes ?
La tournure de votre sortie est malheureuse.
En effet, le "ne l'a jamais vue, ni entendue" sonne "ein wenig", "Ich bin partout".
Enfin bon, on absoudra parce qu'un amateur du Dan ne peut être totalement mauvais.
Et Ferrare, celui-là ne brûlera pas à Florence. Alpha et Oméga d'une vie.
Tatie Danielle était plus proche du vrai Savonarole dans ses appels, mais... le futur est malicieux.
AO
Rédigé par : oursivi@Savo | 23 novembre 2011 à 15:35
@savonarole
Je suis surpris qu’Hassan II ait utilisé cette expression en parlant de Danielle Mitterrand. Il connaissait trop bien la langue française pour cela.
Il me semble que le terme d’épouse morganatique désigne une épouse secrète, comme dans le cas du mariage de Madame de Maintenon avec Louis XIV par exemple.
Et dans ce cas, celle que l’on peut qualifier d’épouse morganatique serait plutôt la mère de Mazarine.
Rédigé par : Gérard Fichaux | 23 novembre 2011 à 11:36
Un peu de soleil, pareil à celui d'Arizona, apporté par Madame Catherine Jacob et son indéfectible attachement à la Lorraine et à Nancy en ce 22 novembre, rappel anniversaire d'un début d'après-midi sur une place de Dallas où, il y a quarante-huit ans, un tireur fou embusqué fit basculer l'histoire.
Rédigé par : Djinn | 23 novembre 2011 à 00:29
@Olivier G
Alors de grâce, messieurs les politiques, ne nous prenez pas pour des imbéciles... Et dites-vous bien que le risque zéro n'existe pas ; quoi qu'on fasse, il y aura toujours des drames.
Ce que vous dites est vrai mais ce n'est pas seulement les politiques qu'il faut mettre en cause mais aussi tout un chacun qui veut toujours des réponses à tout.
Eh bien non ce n'est pas possible.
N'étant pas spécialiste de la question je ne saurai dire qu'il y a eu dysfonctionnement des services de l'Etat. Si cela s'avérait exact alors il faudra y remédier et pas seulement en termes de sanctions. La répression a ses limites qu'il ne sert à rien d'outrepasser au risque d'être contre-productif.
Rédigé par : Surcouf | 22 novembre 2011 à 22:40
Un invenTerre, en germe dans la cour de récréation d'un cours préparatoire. Ensuite, un peu de grâce en moins, quelques vanités en plus, on ne grandit pas, on enfle. Ainsi nous grenouillons.
"Quelle chimère est-ce donc que l'homme ? Quelle nouveauté, quel monstre, quel chaos, quel sujet de contradiction, quel prodige ! Juge de toutes choses, imbécile ver de terre ; dépositaire du vrai, cloaque d'incertitude et d'erreur ; gloire et rebut de l'univers."
Rédigé par : MS | 22 novembre 2011 à 19:50
M. Bilger,
A un poil près vous avez raté le décès d'une "épouse morganatique" (c'est l'excellente expression d'Hassan II, lors d'une envolée lyrique de Tatie Danielle sur le Polisario).
On nous serine qu'elle "résistait" dès l'âge de 17 ans...
Mon père à Alger, avec Henri Frenay, ne l'a jamais vue, ni entendue (sa soeur Gouze-Rénal, oui, c'était la secrétaire de Frenay, une femme épatante qui a eu l'originalité d'épouser un gorille... notre cher Roger Hanin).
Alors qu'on allonge la durée du temps de travail à 65 voire 67 ans, il ne faut pas s'étonner que la "Résistance" commence plus tôt...
Tout cela colle, puisqu'on nous dit que Tatie était "résistante" à 17 ans...
Verrons-nous un jour sur ce blog les enfants de Jee-Dee Reffait nous assurer que dès la maternelle ils "résistaient" contre Caligula ?
Des Charles de Gaulle dès la Maternité ?... Pourquoi pas...
Rédigé par : Savonarole | 22 novembre 2011 à 18:56
Finalement, ce billet est un peu un "bloc-notes" à la BHL...
Rédigé par : Alex paulista | 22 novembre 2011 à 18:53
Manque le vol de la collection prêt-à-porter de Marc Jacobs. Une nouvelle effroyable.
Rédigé par : SR | 22 novembre 2011 à 18:50
Suis sûr qu'allez nous en toucher deux mots dans un beau billet bilgerien qui ne sera pas vert ni comptable de sa gravité et peut-être un brin rose pour une fois, mais, on - enfin, je - s'en voudrait quand même de ne pas avoir une pensée pour Mme Mitterrand, qui, à quelques égarements qu'elle ait parfois cédé près, fut et restera une grande dame.
Et puis, au souvenir du nombre de fois où on appela ici bas son mari dieu (laissons là la minuscule), on peut espérer qu'un beau voyage l'attend.
Belle éternité à eux.
AO
Rédigé par : oursivi@St Pierre | 22 novembre 2011 à 16:41
Rédigé par : Catherine JACOB | 22 novembre 2011 à 13:50
Quelle ânerie...
Allez raconter cela à la famille de la gamine de 15 ans déjà victime l'année passée.
Vous lui expliquerez que
"ce qui reste malgré tout, un enfant de dix-sept ans qui n'est pas encore un récidiviste vu qu'il n'a pas encore été jugé dans une affaire précédente, et reste donc un 'présumé innocent' complet."
CJ
Sa jeune victime de l'année passée a dû avoir la berlue...
Vous parliez de "rinçage de" quoi (ou de vidange, je ne sais plus) dans le sillage l'affaire DSK ?
Je préfère ne pas m'en souvenir et penser que ce n'est pas vous qui avez écrit cette somme d'inepties.
Quand une affaire n'est pas claire, du fait de doutes matériels, de l'absence d'aveu, de complicité probable et non élucidée, un procès dit ultimement ce qu'il convient de conclure de la culpabilité d'un accusé, même s'il relaxe au bénéfice - parfois risible - du plus faible des doutes.
Là, il me semble que sommes dans le cas le plus orthogonal à ce que décris ci-dessus.
"Ici", preuves, aveux, réitération des mêmes actes, tout y est...!
Conclure d'un procès, c'est l'évidence, mais ne pas conclure pour soi avant le barnum judiciaire - sorry, Mr B - est d'une tartuferie sans nom.
C'est justement à cause de ce genre de confusion, de lâcheté et de bêtise que cette pauvre demoiselle est morte.
Sans procès, certains savaient déjà que penser de ce jeune homme, et ceux qui n'ont rien fait pour en prévenir les conséquences portent une part de responsabilité dans la tragique suite.
Mâme Catherine, votre propos ajoute sordidement à la confusion.
Sont la loi et l'esprit de la loi.
De même sont la vérité et la placardisation de la vérité, et souvent, nul besoin d'attendre la publication de la première pour la connaître.
AO
Rédigé par : oursivi@CJ | 22 novembre 2011 à 16:09
Le verbatim (Monde du 23 novembre) de Jean-Marie Angelini, responsable de la PJJ de Nîmes jusqu'en octobre 2011 et à ce titre chargé du suivi de l'adolescent est la démonstration de cette suffisance typique du monde judiciaire : il n'a fait aucune faute, et manifestement rien n'est à modifier : on va l'excuser, le déni est un protection naturelle dont manifestement il a besoin, on le comprend.
Il y montre une foi pour la verbalisation qui je suppose est une foi en la psychanalyse.
J’ajoute que j’aimerais savoir si ses décisions auraient été les mêmes s’il y avait eu meurtre en 2010, et sinon juge-t-il le viol bénin.
Rédigé par : Jean-Marie | 22 novembre 2011 à 15:57
«Le PSG battu au Parc des Princes par Nancy. Une équipe qui joue mais une autre qui marque. Cherchez l'erreur ! »"
Seriez-vous défaitiste et passéiste?
« Il faut se tourner vers l’avenir avec ce match à Marseille qui se profile. C’est un match très intéressant. A nous de montrer que la défaite face à Nancy n’était qu’un incident de parcours. » - Jallet -
Mais bon, ça suivait tout de même une victoire 2-1 pour Nancy contre Brest, on verra bien samedi prochain contre Dijon qui jouera et qui marquera encore et réalisera ainsi un beau triplé.
Désolée monsieur le Président (vu que je ne peux plus dire : désolée monsieur l'avocat général..) mais en tant que lorraine je ne peux pas supporter le PSG;
En revanche, si vous traitez un jour de l'AS Nancy contre le Football Club de Metz dont l'un de nos anciens voisins a été le capitaine, je ferai valoir que «les plus jeunes ont cartonné : une victoire à Nancy pour les U15 Ligue, une contre Haguenau en U15 Interrégional et un succès 20-1 face à Homécourt pour les U17 »
Ceci étant, rassurez-vous je ne comprends toujours rien au football, mais est-il besoin d'y comprendre quelque chose pour dire: "Bravo Nancy!"? Pour ceux que ça intéresse, la page du sport scolaire sur le site de l’Académie de Nancy-Metz: http://www3.ac-nancy-metz.fr/eps/a403/dossiers/cat.php?val=58_sport+scolaire
Rédigé par : Catherine JACOB | 22 novembre 2011 à 15:45
"A-t-il des preuves ou non ? L'égalité par la transgression universelle serait-elle acceptable ?"
Vous me faites penser aux japonais lambda qui toujours très respectueux individuellement de tout et en plus encore, traversent en bloc groupés quand le feu bicolore des piétons est parfaitement rouge, sous l'égide d'un 「みんなでねえ。」 (= Du moment que tout le monde fait) sous entendu : "Pourquoi se singulariser" ne serait-ce que par le respect des règles!
Rédigé par : Catherine JACOB | 22 novembre 2011 à 15:19
"Nicolas Sarkozy remonte fortement dans les sondages tandis que François Hollande descend à proportion. Réajustement ou tendance décisive ?"
Je pense que l'actuel président de la République française qui ne s'est pas encore déclaré à sa propre succession, semble bénéficier de nouveaux communicants qui ont su décoder les critiques adressées depuis bientôt cinq ans à Nicolas Sarkozy (dont certaines de celles publiées sur le présent blog), et en tirer profit, hors langage et dans ce qui concerne, pour l'instant, la pure comparution publique...! Du grand art.
Rédigé par : Catherine JACOB | 22 novembre 2011 à 15:11
"Le viol et l'assassinat d'Agnès. S'indigner, certes, et compatir. Mais ensuite ?"
Ensuite, comme les parents eux-même l'auraient demandé, ne pas 'politiser' l'affaire car ce serait manquer de respect à nouveau envers la petite victime que de se servir impudemment du drame de cette famille pour avancer ses pions sur l'échiquier de l'élection présidentielle.
Ensuite, dans le souci de la vérité vraie, s'assurer que l'on tient le bon coupable et non pas un leurre de coupable providentiel et idéal, ce de façon à ne pas entraîner la malheureuse famille dans la spirale infernale des conséquences inévitables du travail bâclé.
Personnellement, j'ai beaucoup de mal à imaginer un coupable de dix-sept ans même "dérangé", vu une accumulation de charges à faire se dresser les cheveux sur la tête. Quelle vie antérieure peut conduire à cela?
Une solution donc, que pour une fois les médias laissent les acteurs naturels de l'élucidation et de la répression des crimes de sang faire leur travail et finir d'explorer soigneusement toutes les pistes avant de rassembler la meute de l'opinion publique contre, ce qui reste malgré tout, un enfant de dix-sept ans qui n'est pas encore un récidiviste vu qu'il n'a pas encore été jugé dans une affaire précédente, et reste donc un 'présumé innocent' complet.
Je sais que depuis le public du Circus Maximus , le panem et circenses est un bon moyen électoral, mais arrêtons donc de jeter n'importe qui aux lions pour régaler le vampirisme collectif et préoccupons-nous de justice avant tout.
Rédigé par : Catherine JACOB | 22 novembre 2011 à 13:50
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 22 novembre 2011 à 02:17
Superbe, chapeau l'artiste !
D'ailleurs... je me la ferme, c'est dire.
AO
PS on ne se reffait pas, ai quand même envie d'en glisser une sur Joly en fuite à Baderne Baderne, vieille soldatesque de la rigueur protestante, dont on ne sait lequel des hélicos (Hulot ou Arthus, Yann et Nico ??) elle usa pour aller échanger avec eux quelques généralités.
Rédigé par : oursivi@JDR | 22 novembre 2011 à 13:23
"Ces incohérences dérisoires ou profondes sont-elles la rançon de la liberté qui s'invente en France comme ailleurs dans le désordre ou le début de quelque chose qu'on ne saurait nommer ?"
Il est vrai que nous aurions du mal à nommer cette débâcle -et je pèse mes mots- d'annonces à tout va: comme si brusquement le monde journalistique tentait d'intéresser par tous les moyens à sa disposition, qui aux problèmes politiques, qui aux couacs judiciaires, etc.
L'impression qui me vient est que plus personne ne sait exactement où se place l'intérêt du peuple français: est-il focalisé sur la crise et ses conséquences, ou plutôt sur les provocations des "people"? Nul ne le sait, comme si les Français avaient pris en désaffection les annonces sensationnelles censées les rendre perméables aux événements locaux ou mondiaux, comme s'ils en avaient ras le bol qu'on les bassine avec les problèmes de Pierre, Paul, ou Jacques, alors qu'eux-mêmes sont empêtrés dans une situation inextricable et de plus en plus précaire... Peut-être le signe d'un ras-le-bol général que pressentent les médias?
Rédigé par : sophie.mnop | 22 novembre 2011 à 11:46
Olivier G a dit : "Je ne suis ni magistrat, ni avocat. Pas même juriste, ou alors de formation et il y a bien longtemps... Non je suis un tout jeune retraité qui a exercé pendant de nombreuses années le métier de directeur d'une Maison d'Enfants à Caractère Social." Et socialiste ? Un discours éculé comme celui-là sort droit de la rue de Solferino. Hamon en sortant de la tondeuse de son coiffeur aurait dit la même chose.
Rédigé par : Roche G | 22 novembre 2011 à 10:44
Je reprends l'idée du post de Bernard à propos des marches blanches, ce genre de manifestation commence vraiment à devenir du grand m'importe quoi, à tout propos on en fait une, stupide à mon sens, aller aux obsèques civiles ou religieuses a bien plus de sens.
J'en veux pour preuve celle organisée pour le professeur qui s'était immolé par le feu devant les élèves, certains de ses propres étudiants y étaient et ces mêmes ados sont en grande partie la cause de son geste, tout comme d'autres qui y sont allés pour se filmer sur leur portables en train de défiler ou rigoler dans la marche (véridique), écœurant !
Rédigé par : Arravanne | 22 novembre 2011 à 10:07
Je voudrais dire à la suite de M. Abram l'exceptionnel intérêt du documentaire consacré à Clearstream et diffusé sur la Cinq.
Voilà à mon sens du grand journalisme, du documentaire et de l'information de premier ordre et de de très haute qualité.
Le contraire des écumes et des vulgarités politico-médiatiques que vous listez.
Le téléspectateur respecté, considéré comme un adulte et un citoyen, et vis-à-vis duquel, dans l'esprit des auteurs du documentaire, il importe plus que tout d'apporter une information éclairée, solide, détaillée et des explications fiables et crédibles.
Dans ce documentaire le téléspectateur se rend compte, par exemple, du poids écrasant et tellement déterminant des affections, des détestations et des obsessions humaines portées à leur paroxysme dans l'univers clos du Pouvoir et des pouvoirs.
.../...
Relisant votre inventaire.
Que s'est-il passé, Philippe, pour que partout dans le temps réel du médiatico-politique, une telle médiocrité-écrans de fumée soit sans cesse privilégiée, éditorialisée et commentée sans fin ?
J'ai voulu vous écouter sur RTL en podcast.
J'ai renoncé.
Car franchement, l'émission de C. Hondelatte accessible en podcast avec l'inévitable Alain Duhamel qui scande que la justice - comprendre bien sûr qu'il importe pour AD de dédouaner le politique et le ministère de la Justice - a fait tout ce qu'il fallait dans cette tragédie du Chambon-sur-Lignon, c'est juste à pleurer de colère et de découragement.
Depuis quand un adolescent poursuivi pour des faits très graves doit-il être laissé dans un tel minimalisme d'encadrement, au sein d'un établissement où les services judiciaires qui dépendent du ministère n'ont même pas pris la peine d'entrer en contact avec les responsables de l'internat et de contrôler, même à minima, les dispositifs d'encadrement.
Quand en aurons-nous fini avec la certitude d'un procureur - traduire le ministère de la Justice - qui estime qu'un contrôle judiciaire strict se limite à la seule régularité des RV de nature psychologique ?
Pour A. Duhamel, naturellement, rien à redire, les professionnels judiciaires et sociaux ont évalué strictement ce que le législateur leur impose de contrôler.
Mais cette indifférence, ces services judiciaires fantomatiques, cette absence de prise en considération de l'essentiel et du très nécessaire de la part des professionnels et décideurs politiques, judiciaires et sociaux pour tout ce qui n'est pas de l'ordre et/ou qui n'entre pas dans la case du psychologique ou du psychiatrique, voilà dans mon esprit une des très grandes interrogations de cette tragédie: l'approche exclusivement psychologique et psychiatrique et ses dérivés agissant comme l’alpha et l’oméga de l'analyse, de la pratique et de la pensée judiciaires.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 22 novembre 2011 à 08:01
Pui-je me permettre Monsieur Bilger de
vous faire remarquer que dans votre inventaire vous oubliâtes l'invitation de
la très savante R. Yade par Monsieur
F. Taddéï, nous expliquant que le patronyme
de l'écrivain lui ayant servi d'étoffe
pour son livre avait été bien malgré elle
mal reproduit... Si je possédais le centième
du culot qu'elle affiche, beh, j'ignore ce
que je ferais mais je le ferais sûrement !
Finalement, peut-être préférerai-je rester
à attendre le matin clairet... qui ne saurait tarder.
Rédigé par : calamity jane | 22 novembre 2011 à 05:41
Ah ! cet inventaire sans queue ni tête,
mais avec un dernier paragraphe sous forme
de questionnement...
Rédigé par : calamity jane | 22 novembre 2011 à 05:01
Aujourd'hui, quand on met ses enfants en pension, on est à peu près sûr de les mettre avec des dérangés.
Rédigé par : Alex paulista | 22 novembre 2011 à 04:28
Inventaire de l'improvisation. Le monde s'improvise, nous voulons le croire stratège, il n'est qu'une puérilité empreint de gravité. Nous cherchons à toute force des causes pour prévoir les effets, l'improbable surgit toujours, de l'intelligence ou de la bêtise, c'est égal. Les hommes sont toujours les mêmes, face au mammouth dont ils espèrent la viande, ils tapent du bâton, poussent des cris, se foulent un pied, s'ils tuent le mammouth, c'est le hasard, s'ils le ratent, pareil et le soir, ils rendront grâce aux dieux de leur bonheur ou de leur malheur, hisseront le héros chanceux du jour au rang de chef sacrément rusé, le lendemain, ils le mangeront.
C'est la force du quotidien que de révéler le désordre constant de nos esprits primates, nous en avons inventé une bien bonne pour échapper à ce bazar, l'histoire, cette merveilleuse machine à oublier : Agnès ou DSK, rien, Joly sous sa tente, rien, les espagnols fous qui portent au pouvoir ceux qui vont les étrangler, rien, il ne restera rien.
Ce bazar ne signe rien et n'est le début de rien, s'il doit advenir des merveilles nouvelles, ce sera le hasard. Un Jésus est peut-être né quelque part en Papouasie qui changera la face du monde, le savez-vous ? Moi pas. Tout est possible. D'ici là, on improvise, tout nu ou en Rolex.
C'est ainsi depuis que l'homme s'est mis en tête cette idée saugrenue : qu'il était intelligent parce qu'il en imposait aux grenouilles.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 22 novembre 2011 à 02:17
Je regrette que Sarkozy et les gens de la droite populaire ne se soient pas exprimés relativement au viol et à l'assassinat d'Agnès. Est-ce parce que l'auteur de ce viol et de cet assassinat est de race européenne?
Je trouverais scandaleux que Marine Le Pen ne réunisse pas les 500 signatures.
La France a besoin de Marine. Sans Marine, le débat au cours de la présidentielle sera faux et corrompu. Le Front national propose des solutions pour juguler la crise morale et économique que traverse le pays. Les Français exigent donc que les élus locaux apportent leur parrainage à Marine.
Sarkozy sait parler aux Français. Il dit aux Français ce qu'ils aimeraient entendre, ce qui ne veut pas dire qu'il agisse dans un sens favorable aux intérêts du Peuple.
Il ne faut pas trop se fier aux sondages réalisés par des instituts notoirement proches de l'Elysée ou de l'UMP. De tels instituts se livrent simplement à la manipulation.
Même s'il a péché, DSK conserve son droit à être racheté.
DSK est un homme à terre. Aidons-le à se relever, ce qui ne signifie pas que nous devons oublier, effacer tout ce que de moralement répréhensible il aurait commis.
Ne nous livrons pas à une chasse à l'homme.
Nous avons le droit d'interdire à DSK toute activité politique. Mais surtout, gardons-nous de trop l'accabler, car il souffre déjà beaucoup intérieurement.
Les Egyptiens se sont dévalorisés en traitant indignement leur ancien chef de l'Etat, Moubarak, qu'ils ont obligé à comparaître devant un tribunal sur une civière.
Les Egyptiens se sont laissés manipuler par l'OTAN.
Les Français ont tout pardonné à Chirac, lequel, tout au long de sa carrière politique, a pourtant commis d'importants délits.
Au contraire, les Egyptiens ont déshonoré leur ancien chef de l'Etat, Moubarak, oubliant que celui-ci a été à leur service, certes imparfaitement.
Les Egyptiens ne méritent pas que leur Armée les laisse gouverner seuls : ils risquent d'utiliser leur pouvoir pour humilier davantage Moubarak.
J'aime la rigueur morale et la sincérité d'Eva Joly. Avec Joly à la présidence de la République, la République sera moins corrompue.
Le fils de Kadhafi ne se préoccupe pas de son sort. Ce n'est pas le genre à vouloir conserver un certain niveau de vie.
Jégo n'est pas différent de la quasi totalité des politiciens d'aujourd'hui. Il n'a pas de conviction. Normal que comme n'importe quel politicien, il se préoccupe d'abord de son poste et de son avenir. Les Français attendront toujours.
Noah sait de quoi il parle, ayant lui-même été un grand sportif. Le dopage existe et il ne sert à rien de l'ignorer. Si Noah avait désigné les Russes comme des dopés, personne ne lui aurait riposté.
Douillet, l'enfant gâté, le produit de la méritocratie, fait rire tout le monde. Il n'a pas démenti réellement Noah mais a surtout voulu exprimer son aigreur vis-à-vis de l'ancien tennisman.
Giesbert a eu raison de ne pas laisser parler Copé, sachant que ce dernier n'avait rien à dire d'intéressant. Giesbert a ainsi empêché Copé de raconter des mensonges.
Les socialistes espagnols ont détruit tous les repères moraux en Espagne. C'est un peu ce que veulent faire les socialistes français en France. Je suis heureux que les socialistes soient chassés du pouvoir en Espagne.
Leonardo plombe l'ambiance au PSG. Il est le responsable des problèmes du PSG.
Rédigé par : LABOCA | 22 novembre 2011 à 01:58
Cher Monsieur Bilger,
Manqueriez-vous d'inspiration ?
J'attends avec une grande impatience le billet que vous ne pouvez manquer de nous donner après avoir vu la série consacrée par France 5 à "Manipulations une histoire française".
Au cas ou vous ne l'auriez pas encore vu, voici un extrait du commentaire de présentation paru dans le dernier numéro de Télérama pour la troisième partie de ce documentaire extraordinaire qui en comporte six :
"Centré sur le duel Lagardère/Gomez, sur la restructuration violente du secteur de l'armement français, ce volet explore, en creux, la mise en condition psychologique de Gergorin. Atteint par la mort de son mentor, il est à point pour accorder du crédit au scénario de Lahoud. Un palpitant crescendo qui va inexorablement nous mener dans l'entrelacs opaque des relations frelatées entre politiques et grands patrons, sur fond de financement occulte des campagnes électorales. Le pire est à venir."
Tous à vos plumes !!
Rédigé par : Yves Abram | 22 novembre 2011 à 00:02
Cher Philippe,
Le texte qui suit est de Claude Closky,
Marabout - 1996 -
Vous connaissez par coeur le début, alors on ne le rappellera qu'à la fin pour que vous puissiez vous dire, mais je la connaissais très bien cette histoire-là. Oui, mais pourquoi je l'ai chantée à la maternelle alors que le texte date de 1996.
"Fleurs du mal, mal acquis, quiproquo, Conesco, Coppola, la bonne cause, cause toujours, jour de fête, fête des mères, mercantile, antilope, l'opéra, rabat-joie, joyeuses Pâques, pack de bière, bière anglaise, glaise en sac, sac à main, main dans le sac, saccharose, rose fluo, Fluogum,
gomina, minaret, raie au beurre, beurre d'anchois, choix des armes, arme à gauche, gauche caviar, caviardé, Art Déco, codéine, in situ, tu l'as dit, dix mille balles, balle perdue, du bidon, Dombrowski, Ski Open, peine de mort, Morrison, Sonatec, Technofi, fiche tricot, Caumartin, Martin Jean, Jean Gabin, bengali, Lipari, Paris-Turf,Turf-Info, faux jeton, tomber pile, pile Wonder, wonderfull, full contact, tact exquis, Kit et Kat, catogan, gant de crin, craint la pluie, pluie des mois, moitié prix, pris en faute, faute de quoi, quoi au juste ? Juste Prix, prise de sang, sans payer, payez-vous, Vougécourt, court-métrage, tragédie, édifice, fils de pute, Puttelange, Langeron, Ronsenac, Nacqueville, Villetaneuse, Neusanier, Niradeth, dettes de jeu, jeu de prince, Prince de Galles, galibot, beau discours, course de fond, fond la caisse, qu'est-ce qu'il pleut, pleut des cordes, corde au cou, coup de pot, pauvre petit, petit joint, joint de culasse, Las Vegas, gaspacho, Chopping board, bored to death, death duty, duty-free, fruit séché, Chez Omar, Mario Bross, brosse à cheveux, cheveux en brosse, brosse de peintre, peintre abstrait, très profond, font la paire, perce-oreille, Rayon Vert, Vert en Ville, Ville-sur-Saulx, sauter le pas, paprika, case en moins, moins de 16 ans, enkysté, Stephen King, King Kali, Ali Khan, canular, larme à l'oeil..."
Ce n'est pas le début. Vous aviez déjà compris puisque nous l'avions précisé au début du commentaire, ce n'est pas la fin du texte non plus.
C'est le début du romantisme, de l'authenticité sophistiquée.
Et ne dites pas que c'est le début de la fin, la fin des haricots, le chaos total.
Parce que c'est le début que nous cherchons enfin : cette petite voix qui chantonne tout bas, en plein milieu de rires d'enfants, dans une cour d'école, "Marabout, bout de ficelle, selle de cheval, cheval de course"...
Vous pensez que c'est trop demander qu'aujourd'hui encore puissent s'élever des rires d'enfants dans les cours d'école, de collège ?
Pourquoi on en est là, totalement impuissant dans l'attention à apporter aux plus fragiles ?
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 21 novembre 2011 à 22:08
PS : Oui Bernard ! Tout à fait d'accord !
La société du spectacle et la mise en scène de tout est le dernier avatar du vice !
Rédigé par : régina | 21 novembre 2011 à 21:47
Désormais l'on sait que la drogue, l'éclatement de la famille, de dézingage des valeurs et des tabous, la mondialisation, l'individualisme et la libération sexuelle mènent à ici !
Je pense finie la période où l'on qualifiait de simpliste cette analyse. C'est une avancée !
Les "intellectuels" mettent toujours davantage de temps pour atteindre la vérité !
Rédigé par : régina | 21 novembre 2011 à 21:43
Je suis toujours atterré en me disant que l'on cause, analyse la société, ses moeurs depuis maintenant facilement une centaine d'années, qui n'a pas fait des études de sociologie dans les années 70, sans oublier la grande vague psychanalytique qui se répand depuis trop longtemps aussi, alors que dans le même temps, j'entends le psy de l'ado qui a assassiné Agnès dire "Je ne comprends pas, je ne sais pas ce qu'il s'est passé !" (il devrait savoir non ?) après qu'on l'a relâché dans la nature sur ses recommandations !
La conclusion est un peu faible !
100 ans de jactance pour entendre des bêtises pareilles !
Ils feraient mieux de jouer du flutiau, tous.
La misère morale de la société fait la fortune des travailleurs sociaux et toute une pléiade d'inutiles.
Le crime, la pédophilie, le vice et la barbarie ne se soignent pas ! Surtout à nos frais !
Je nomme cela la déchéance humaine et sociale.
Rédigé par : régina | 21 novembre 2011 à 21:17
En France le peuple gronde. On lui propose la gauche. En Espagne le peuple s'insurge. On lui propose la droite.
On prend les mêmes et on recommence.
Yannick Noah méprise le peuple, ne paie pas ses impôts, use de substances illicites... mais reste la personnalité préférée des Français...
On prend les mêmes et on recommence.
En France le peuple réclame plus de sécurité, et on accueille des violeurs dans les écoles de ses enfants.
On prend les mêmes et on recommence.
Le problème finalement, ne serait-ce pas le peuple ?
Rédigé par : Corsica | 21 novembre 2011 à 20:30
Voici donc un mineur qui a effectué 4 mois de détention provisoire pour des faits très graves.
Selon le procureur, le contrôle judiciaire était des plus stricts - comprendre le calendrier des RV psy a été respecté, point final -, et c'est à un lycée d'assumer l'essentiel de l'encadrement du jeune garçon, alors que les services judiciaires ont délégué et abandonné au père du garçon, la latitude, la décision et le choix de l'établissement, et qu'a priori, ces services n'ont pas pris la peine d'évaluer, même de loin, ce qu'il en était concrètement du quotidien du mineur dans l'internat, par des contacts réguliers avec la direction de l'établissement scolaire ?
Je pense que les services judiciaires ont été particulièrement inconsistants et absents.
"Le viol et l'assassinat d'Agnès. S'indigner, certes, et compatir. Mais ensuite ?"
Ensuite ?
D'abord expliquer et rendre compte des manquements et des lacunes en cascade dans le suivi post détention provisoire du jeune garçon.
Pour le reste de votre inventaire, mis à part bien évidemment Agnès et aussi l'Egypte, ce qui saute aux yeux est la médiocrité insigne et chaotique de tout le reste.
Et dans cet inventaire vous avez oublié le grotesque de la prestation d'Hervé Morin d'hier ou d'avant hier, je ne sais plus.
En gros : je me présente à la Présidentielle car sans cela, sans moi dans la course aucun média ne s’intéressera plus à… moi.
Bref, une illustration du degré zéro de la politique et de son miroir médiatique. A pleurer.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 21 novembre 2011 à 20:18
Bonjour,
Je ne suis ni magistrat, ni avocat. Pas même juriste, ou alors de formation et il y a bien longtemps... Non je suis un tout jeune retraité qui a exercé pendant de nombreuses années le métier de directeur d'une Maison d'Enfants à Caractère Social.
Je veux dire ici sans passion, ni indignation, que l'utilisation que font les politiques (notre Premier ministre en tête mais également d'autres de tous les partis confondus) de la mort d'Agnès, est tout simplement scandaleusement mensongère. C'est sans doute guidés par un narcissisme exacerbé qu'ils se bousculent actuellement aux portes des radios et autres médias, pour occuper en 2012 un poste en vue dans les plus hautes sphères de l'Etat. Pourquoi tentent-ils de nous faire croire qu'ils vont réussir à apporter une réponse sociale à un problème que la médecine, ne peut résoudre : les pulsions d'un jeune homme qu'un surmoi sans doute très dégradé empêche de contrôler. Cela s'appelle une maladie. Et certaines maladies ne peuvent être guéries. Ou alors pour celle-ci, par l'enfermement ou la guillotine. Non non, ne soyez pas offusqués ; j'ai entendu sur les ondes plusieurs de ceux que je dénonce, se rallier à la dernière idée en vogue de madame Le Pen profitant de l'émotion ; pourquoi pas un référendum pour reconsidérer ce que j'estime comme une des plus grandes victoires de la démocratie, l'abolition de la peine de mort. Quant aux magistrats, ils ne font... que ce que les politiques leur ont dit de faire : appliquer les lois. Alors de grâce, messieurs les politiques, ne nous prenez pas pour des imbéciles... Et dites-vous bien que le risque zéro n'existe pas ; quoi qu'on fasse, il y aura toujours des drames.
Quant à vous, messieurs les journalistes, un peu de retenue : laissez en paix Agnès et sa famille. Ce que vous ne manquerez pas de faire demain, je n'en doute pas, quand vous jugerez qu'une autre actualité est plus rentable.
Bonne soirée
Rédigé par : Olivier G | 21 novembre 2011 à 19:43
Bonjour Philippe Bilger,
Oui votre billet ressemble à un inventaire à la Prévert. Il ne manque qu’un raton laveur par ci par là....
Concernant Marine Le Pen, je pense qu’elle nous fait le même coup que son père qui à chacune des élections présidentielles se lamentait devant micros et médias de peiner à trouver les fameuses 500 signatures. Mais il a toujours réussi à la avoir en temps utile. Je pense que la ficelle maintenant commence à être usée. Mais le fait de paraître aux yeux des électeurs comme étant la « victime du système » est toujours payant sur le plan électoral.
On est partagé entre la révolte et l’incompréhension en ce qui concerne le viol et l'assassinat d'Agnès qui n’avait pas encore 14 ans par son agresseur qui, lui, avait 17 ans et était déjà récidiviste.
Il est clair que la peine de mort réclamée par Marine Le Pen est sans aucun effet dans des cas de ce genre, vu que l’assassin est mineur. De toute façon, il a été largement démontré que chez des personnes qui sont sujettes à des pulsions sexuelles irrépressibles, la menace de la peine de mort est sans effet.
Mais la réinsertion sociale des pervers ne doit pas pour autant se faire au détriment de la sécurité des personnes « normales ». J’espère que l’enseignement sera tiré de ce drame atroce et que les mesures appropriées seront prises afin que cela ne se reproduise plus jamais.
Bon sur le reste des événements que vous avez développés dans votre billet, il y aurait évidemment beaucoup à dire, mais n’aimant pas les commentaires qui n’en finissent pas, je m’arrêterai là.
Rédigé par : Achille | 21 novembre 2011 à 19:39
Le viol de cette toute jeune fille me fait revenir en mémoire un épisode très douloureux : votre réquisitoire à Paris, alors que vous étiez encore avocat général, à propos d'un homme multi violeur. Sept ou huit femmes connues, et pour lesquelles il avait reconnu les faits, d'ailleurs l'ADN était retrouvé sur les victimes, l'avait confondu.
Horrible ! Avec des femmes très dignes, belles, accusatrices, demandant réparation, pour un crime odieux. Pour des crimes odieux. Pour des vies brisées, souvent jeunes, 18 / 20 ans... Et un souvenir horrible. Le mien, ces viols répétés. C'était il y a 38 ou 35 ans, je ne sais plus. Tellement refoulé, tellement honnis, tellement difficiles. Jusqu'à se persuader que tout cela n'était qu'imagination, que pur fantasme ! Que pur délire ! Jusqu'à se persuader que tout cela n'était que des cauchemars récurrents sans comprendre pourquoi... Grâce à vous, ce jour-là, simple journaliste dans la salle d'audience, vous m'aviez proposé de venir assister à cette séance, j'ai pu mettre des mots. Merci. Le grand problème pour moi, c'est que dans les affaires de viol, on ne veut pas dire les mots, la gravité. Un viol est un crime ! Ce n'est pas un acte de délinquance ! Il faut arrêter de minorer les faits...
Sylvie R
Rédigé par : sylvie roman | 21 novembre 2011 à 19:37
Bernard
"La première fermeté, c'est de refuser le spectacle !"
Oh que c'est bien vrai, ça enlèverait certaines motivations à ceux qui cherchent à exister par média interposés.
Un ami magistrat m'a dit un jour "faire la une des médias ? c'est facile, il suffit de commettre un crime atroce... c'est bien plus dur en accomplissant un noble geste !"
Mais le sacro-saint "droit à l'information/audience" vient confirmer cela !
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 21 novembre 2011 à 19:25
Et le 11 novembre sans Poilu ?...c'est inacceptable !
Rédigé par : Savonarole | 21 novembre 2011 à 19:12
@Gérard LALLEMANT
"les juges ne font qu'appliquer des lois qui ont été votées par des députés et sénateurs que vous avez si brillamment élus."
S'ils ne faisaient qu'appliquer la loi, que la loi, toute la loi, rien que la loi, ce serait excellent !
Mais je ne crois pas que ce soit les élus qui leur demandent de la contourner ou s'en affranchir pour je ne sais quel calcul...
C'est ça qui outre le citoyen que je suis et doit certainement outrer les magistrats qui oeuvrent en silence dans le respect de la loi et des procédures.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 21 novembre 2011 à 18:56
Vous avez oublié le voyage de Benoît XVI en Afrique et sa condamnation très ferme de la corruption. Mais qui s'intéresse encore à l'Afrique !
Rédigé par : Polochon | 21 novembre 2011 à 18:55
Bonjour.
Mesdames et Messieurs les "Toujours surpris" et autres "Toujours outrés", je porte simplement à votre connaissance que les juges ne font qu'appliquer des lois qui ont été votées par des députés et sénateurs que vous avez si brillamment élus. Leurs moyens sont ceux qui sont mis à leur disposition par les politiques. Dès lors, pensez-vous que ces politiciens qui vivent sur une autre planète soient concernés par vos petites préoccupations ? Il peut paraître curieux de reprocher à un magistrat d'appliquer la loi et de s'y limiter. Demain la famille de cette jeune fille sera bien seule face à ce drame que d'autres informations auront chassé de notre mémoire de poisson rouge.
Rédigé par : Gérard LALLEMANT | 21 novembre 2011 à 18:22