Je l'avais prévu et ce n'était pas difficile !
Jacques Chirac a été condamné à deux ans d'emprisonnement avec sursis (Atlantico, nouvelobs.com, France Info). Marc Blondel étant dispensé de peine, la hiérarchie des responsabilités interdisait que lui aussi benéficiât de cette mansuétude.
Ce n'est pas une peine dérisoire, ce n'est pas une sanction lourde. Décision heureusement ordinaire. La relaxe de Michel Roussin ne fait que confirmer cette impression d'un tribunal correctionnel ne s'étant soucié que des principes.
C'est la revanche totale, légitime de certains juges d'instruction, Xavière Simeoni en l'occurrence pour Paris. Elle avait raison de même que son collègue de Nanterre. Validation rétrospective d'une justice heureusement ordinaire.
C'est le blâme absolu adressé à un parquet "aux ordres" qui a le droit de prendre toutes les réquisitions écrites qu'il veut mais pas celui de tenir pour rien l'enseignement des audiences correctionnelles. Affirmation de la nécessité d'un ministère public à la fois intelligent et libre. Aspiration à une accusation heureusement ordinaire.
La condamnation de Jacques Chirac est la consécration de la belle justice ordinaire contre toutes les magouilles et tous les accommodements. Résistance, dignité et bon sens : il y a un moment où les magistrats ont raison de se révolter. Il est formidable de le mettre en évidence à quelques mois de l'échéance présidentielle.
Jacques Chirac m'est toujours apparu éminemment sympathique, chaleureux et affable sur le plan humain. Le politique n'était pas un tendre et la naïveté n'était pas son fort. Peu importe. Il a été défendu par des avocats brillants, notamment Georges Kiejman et Jean Veil qui a autant de morale, de courage, de talent que d'urbanité. C'est rare.
L'honneur de Jacques Chirac, invoqué sans cesse, ne pouvait pas interdire une sanction si elle était juridiquement nécessaire. En revanche il devrait le conduire à ne pas interjeter appel de ce jugement. Jacques Chirac se grandirait en s'abstenant. Pourquoi ne pas approuver ce constat qui, pour un ancien président de la République, devrait être une bonne nouvelle : la justice heureusement ordinaire existe.
J'apprends que Jacques Chirac a décidé de ne pas interjeter appel même si "sur le fond il conteste catégoriquement le jugement". Il manifeste une volonté d'apaisement pour protéger la fonction présidentielle. L'essentiel est acquis : on arrête tout !
@Jean-Paul Ledun
Flatté de votre intérêt, cependant on peut faire un parallèle entre les combines de Sarkozy et celle de JR Ewing.
Qui dans le rôle de Cliff Barnes ?
Je laisse aux lecteurs le soin d'y répondre.
On omet de signaler que tous ces fonds se rajoutent aux fonds secrets.
J'avais oublié ce qu'a dit N Sarkozy "J'ai changé..." ; souvenez-vous d'un des modèles de Sarkozy, un certain François Mitterrand.
Les rares images qu'on voit de lui avec Mazarine sont quand ils regardent Dallas ensemble.
N'oublions pas qu'une des priorités de Sarkozy était de supprimer le juge d'instruction.
Certains non élus ont une autre solution, ils sont candidats, un peu comme Barnes.
Rédigé par : stephane | 17 décembre 2011 à 23:27
"J'émettais l'hypothèse que le président Sarkozy dans son côté JR Ewing, ait pu intervenir en défaveur de Chirac, pour prouver que la justice est indépendante."
Encore un complot !
Et ben dites donc, rien ne lui sera épargné au petit Nicolas !
J’ajoute que si votre post n'a pas été publié immédiatement, c'est parce que Sarko a essayé de le bloquer.
Tant que l'on y est allons-y de bon cœur !
Pauvre de lui :-)
Rédigé par : Jean-Paul Ledun@stéphane | 17 décembre 2011 à 22:10
"...on cherche l'interrupteur..."
Au moins avec moi vous n'avez pas ce problème. :-)
Rédigé par : Jean-Paul Ledun@Savonadrôle | 17 décembre 2011 à 21:59
Je suis désagréablement surpris que mon commentaire ne fut pas publié.
J'émettais l'hypothèse que le président Sarkozy dans son côté JR Ewing, ait pu intervenir en défaveur de Chirac, pour prouver que la justice est indépendante.
Aussi arrive-t-on à une condamnation, certes méritée, mais également à la relaxe d'autres prévenus.
Je me souviens d'une discussion avec un collègue allemand sur Helmut Kohl, à l'époque où il a perdu contre Schröder.
Son verdict était sans appel "Oui c'était un grand chancelier, il a fait la réunification, mais il a triché et donc il devait payer".
La France a encore un peu à apprendre de nos amis allemands...
Rédigé par : stéphane | 17 décembre 2011 à 18:32
"Ce type (à savoir Chirac) n'a jamais souffert... Il a toujours eu un domestique, un chauffeur et des coursiers. Il a vécu sur le dos des Français, des Parisiens, puis des Français, devenant ainsi un véritable assisté social..."
---
Cet extrait du dernier post de Laboca mérite la noix d'honneur de la semaine et un paragraphe spécial dans Wikipédia pour sa mise à jour de la biographie de Chirac.
Fermez le ban !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 décembre 2011 à 18:08
"Dans mes fonctions de 1er Questeur à l'Assemblée Nationale, je suis amené à gérer, entre autres, les questions qui relèvent du statut des députés. J’ai donc une notion extrêmement précise du « vrai » et du « faux » en la matière.
"Notons tout d’abord que l’allocation d’aide au retour à l’emploi des députés exclut les fonctionnaires, qui sont réintégrés dans la fonction publique, et les retraités. Elle ne correspond donc qu'aux personnes originaires du secteur privé.
"Le montant de l’AARE est déterminé par l’indemnité parlementaire, 5400 euros brut, diminuée de tous les revenus actuels de l’ancien député (foncier, mobilier, indemnités d’élu, etc.). Bien entendu, des prélèvements sociaux (CSG et CRDS à hauteur de 8%) sont à retirer de cette allocation.
"Ensuite, et c’est un point essentiel, l’AARE ne constitue nullement une rente à vie ; elle est dégressive et limitée à 3 ans (6 semestres) :
1er semestre : 100%
2ème semestre : 70%
3ème semestre : 50%
4ème semestre : 40%
5ème semestre : 30%
6ème semestre : 20%
"Pour les députés qui ont été battus au mois de juin 2007, elle s'appliquera donc du 01/07/07 au 30/06/10. Elle s’arrête au terme du 6ème semestre. Pour le sixième et dernier semestre, on peut remarquer que l’AARE est d’un montant équivalent au SMIC au maximum, si l’ancien député n’a pas retrouvé d’emploi, n’a aucun autre revenu et n’est pas retraité.
"Il est donc FAUX d’affirmer qu’un député non réélu perçoive pendant 60 mois (cinq ans) son indemnité parlementaire et encore plus faux de dire qu’il percevra 20 % de celle-ci « à vie ».
"Cette allocation est financée uniquement par une cotisation de chaque député. Cette cotisation alimente un fonds de garantie de ressources et s’applique à tous les députés, y compris les fonctionnaires ou ceux âgés de plus de 60 ans. Dans un esprit de solidarité, même les députés qui ne peuvent pas bénéficier de cette allocation d’aide au retour à l’emploi cotisent donc au dispositif.
"Ce système est calqué sur l’indemnité de chômage à laquelle a droit tout salarié... Il permet, à tout député non réélu et concerné, d’avoir une garantie de ressources dégressive, pendant la période où il pourra se remettre à niveau pour un salarié du privé et retrouver un emploi, voir relancer l’activité de son entreprise individuelle pour un travailleur indépendant (artisan, profession libérale, etc.).
"Ce dispositif a pour objectif d’être incitatif afin que les différentes catégories professionnelles la société française soit représentée à l'Assemblée Nationale.
"Enfin, il faut observer qu’en juillet 2002, au début de la 12ème Législature, 71 anciens députés, soit 30,6% des députés non-réélus, bénéficiaient de l'AARE.."
...
"En juillet 2007, seul 31 anciens députés, soit 15,2% des députés non-réélus, ont perçu l’AARE pour une moyenne de 3.435 euros. En 2007, seulement trois députés ont perçu le maximum de l'AARE. Parmi les député battus en 2007, à ce jour plus aucun ne bénéfie de l'AARE.
"On voit bien que nous sommes loin des affabulations profondément mensongères qui sont répandues principalement par Internet. L’Allocation d’Aide au Retour à l’Emploi est une mesure de solidarité, juste, destinée à ce que la représentation nationale ne soit pas composée que de fonctionnaires ou de retraités".
(Richard Mallié)
Rédigé par : Mary Preud'homme @ Max Claire | 17 décembre 2011 à 16:14
Cher JDR,
Je reprends votre réponse : elle ne me satisfait pas plus que votre première intervention. Je vous cite :
"Désormais, c'est sans complexe qu'un procureur affiche son amitié pour le président de la République tandis qu'on nomme le directeur de cabinet du ministre à un poste clé. Poutine ose à peine agir de la sorte.
Le résultat est que les juges ne prennent plus ce Parquet au sérieux, le réquisitoire est une purge obligatoire dont on ne peut rien retenir."
Vous citez un cas et en faites une généralité. Ce cas a d’ailleurs été à peu près identique dans l'affaire Boulin (nous sommes, je crois, d'une génération qui a connu cette affaire) qui laisse à qui est épris de justice un goût plus qu'amer : là aussi un parquetier bien intentionné a par ses choix occulté une affaire d’État.
Mais ces quelques cas ne suffisent en aucun cas à jeter l'opprobre sur l'ensemble des procureurs de France. Les sérieux, les besogneux soucieux d'appliquer le code pénal et le code de procédure pénal me semblent être toujours les plus nombreux qui ne cherchent pas à plaire à tel ou tel politique local ou national, malgré pour quelques-uns un intérêt de carrière qui peut sous-tendre certaines attitudes. Mais pour la plupart, ne pas trahir leur sens de l'Honneur reste leur principal credo. J'en ai connus tout au long de ma carrière et c'est leur sens de la justice et de l'honneur que je tiens à défendre face à votre péremptoire généralisation qui de fait nuit à votre accusation, par ailleurs bien réelle sur tel ou tel cas individuel.
Ou bien alors méfions-nous de ne pas déclencher une démagogique dénonciation que l'on a connue en d'autres temps où la guillotine fonctionnait à temps plein...
Rédigé par : Robert | 17 décembre 2011 à 12:26
"Il faut vraiment l'oublier, car il a déshonoré la politique en détournant des fonds publics" écrivez-vous, LABOCA.
Peut-être serais-je un peu moins sévère que vous sur J.C. bien que je partage l'idée générale qu'il s'est servi plus qu'il n'a servi.
J'ajouterais cependant deux griefs à votre réquisitoire : la façon crapoteuse dont il a conquis la mairie de Paris contre d'Ornano d'une part, et l'indigne comportement de son parti contre Giscard en 1981 d'autre part.
Mais je ne suis pas du tout d'accord avec l'idée "qu'il faut l'oublier".
Au contraire, je pense qu'il faut s'en souvenir...
Rédigé par : Frank THOMAS | 17 décembre 2011 à 08:41
@ LABOCA
"Chirac a bien mérité cette sanction, car il n'a jamais été un homme droit".
__________________________________________
Je suis perdu dans vos arabesques politiques !
Vous défendez DSK, vous soutenez Marine Le Pen, vous trouvez Chirac odieux, on cherche l'interrupteur...
Rédigé par : Savonarole | 17 décembre 2011 à 07:45
Condamnation méritée, légère et tardive de Chirac.
Exposé toujours aussi brillant, mais dans la construction d'un dithyrambique et obscur jargon judiciaire.
L'introduction est courte et pleine de certitude.
Toutefois j'avoue tourner dans tous les sens la syntaxe des phrases du quatrième paragraphe et je ne perçois pas du tout le fond de la pensée nette et précise de notre nouvel apprenti pamphlétaire.
Rédigé par : Stalen Guevara | 17 décembre 2011 à 01:42
Chirac a bien mérité cette sanction, car il n'a jamais été un homme droit. Toute sa vie, il a été pris en charge socialement par les Français : haut fonctionnaire sorti de l'ENA, secrétaire d'Etat, député, ministre, maire, Premier ministre, président de la République.
Ce type n'a jamais souffert, peut-être lorsqu'il préparait ses examens d'entrée ou de sortie de l'ENA. Il a toujours eu un domestique, un chauffeur et des coursiers. Il a vécu sur le dos des Français, des Parisiens, puis des Français, devenant ainsi un véritable assisté social. Sa longévité politique prouve qu'il a cassé des vies et des carrières humaines au nom de ses intérêts. Il a été le meilleur ami des dictateurs criminels africains francophones. Au Conseil constitutionnel, il a dû probablement donner sa voix pour que soit validées des lois inconstitutionnelles.
La seule chose positive faite par lui, c'est de ne pas avoir envoyé la France en Irak.
C'est vrai qu'il inspire pitié, compte tenu de son âge.
Il faut vraiment l'oublier, car il a déshonoré la politique en détournant des fonds publics.
Rédigé par : LABOCA | 17 décembre 2011 à 01:09
Chirac a eu ce qu'il méritait mais ne trouvez-vous pas bizarre que la CGT n'ait jamais été condamnée alors qu'elle pille le CE d'EDF, de FT ... et bien d'autres. Ne parlons même plus du PCF, il est mort.
Rédigé par : Polochon | 16 décembre 2011 à 23:51
@ Djinn
Tire o cavalinho da chuva...
@ Savonarole
Vous croyez que Chirac laisserait DSK seul avec sa fille ?
Le "vieux lion" n'est pas si diminué, quand même...
Rédigé par : Alex paulista | 16 décembre 2011 à 22:46
Robert, Liberus,
Dans ces affaires politiques, le Parquet est tenu en laisse courte par le pouvoir. On peut faire semblant de froncer les sourcils, histoire de renvoyer à l'opinion l'idée qu'on s'intéresse au droit. Ici, on ne se donne même plus la peine de faire semblant, on proclame haut et fort qu'il ne faut pas poursuivre, qu'il ne faut pas condamner. En toute logique, après tant d'opiniâtreté à se coucher, le Parquet devrait faire appel de cette condamnation et il ne le fera pas, car le prévenu-condamné, dont le Parquet défend la cause privée, ne le souhaite pas.
Lorsqu'un avocat général requiert librement, cela ne signifie pas qu'il est indépendant mais qu'il n'a pas reçu d'ordre politique précis. Cela n'empêche d'ailleurs pas une grande partie de ces magistrats de requérir comme des automates, sans tenir compte des éléments d'une audience. Ils entrent dans un cadre de politique pénale, leur avancement - le Graal - en dépend, la cause qu'ils ont sous le nez est le cadet de leurs soucis.
Il existait encore une fiction, entretenue par quelques individualités ça et là et par la discrétion des relations amicales. Désormais, c'est sans complexe qu'un procureur affiche son amitié pour le président de la République tandis qu'on nomme le directeur de cabinet du ministre à un poste clé. Poutine ose à peine agir de la sorte.
Le résultat est que les juges ne prennent plus ce Parquet au sérieux, le réquisitoire est une purge obligatoire dont on ne peut rien retenir. Il n'y a plus d'accusation publique crédible.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Robert et Liberus | 16 décembre 2011 à 21:51
DSK devrait embaucher les communicants de Chirac. Le coup du "je-n'ai-plus-la-force-de-me-battre" est excellent. C'est du Napo à Sainte-Hélène.
Les Stéphane Fouks, les RSCG et autres Félix Potin doivent en être babas.
Rédigé par : Savonarole | 16 décembre 2011 à 21:15
"Une condamnation de la France par la CEDH pour jugement dans un délai déraisonnable serait amusante au plus haut point."
Je ne trouve pas, par principe, que soit amusante une condamnation de la France.
Mais en admettant, par impossible et pour vous complaire, que cela se produise, cette condamnation serait nulle et non avenue puisque la lenteur de la justice en l'occurrence, n'est pas du fait de la Justice, mais du justiciable lui-même, par son statut, puis par ses manoeuvres dilatoires.
Rédigé par : Frank THOMAS | 16 décembre 2011 à 20:47
La devise d'Alex paulista :
"Mavult haberi doctus, ut non sit, quam esse, ut non habeatur."
Rédigé par : Djinn | 16 décembre 2011 à 19:49
La Justice pour une fois aurait-elle exercé son pouvoir en toute indépendance ??? Ça me rend perplexe... Il y a certainement manipulation politique ?
Rédigé par : rené | 16 décembre 2011 à 19:47
Il n'y a pas eu un seul commentateur pour déplorer qu'il s'agisse d'argent public.
Que la Justice continue son travail, de Droite, de Gauche, de Pampérigouste ou d'ailleurs, il y en assez de cette élite qui se croit au-dessus des lois, mais surtout les mains dans la confiture, leur position préférée.
Il y a 8 millions de Français qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, même ceux-là, en payant la TVA, remplissent les caisses du Trésor Public, pour que ces privilégiés roulent carrosse.
Même quand il n'y a pas eu enrichissement personnel, il y a eu appauvrissement des autres.
Les députés non réélus touchent une indemnité de chômage pendant 5 ans, de + de 5000 euros, qu'ils aient une activité professionnelle ou pas, puis 20% à vie.
Ils ne sont tenus à rien, ni recherche d'emploi, ni emploi au service d'une collectivité ou d'une association.
C'est un scandale légal, mais les privilèges de la Noblesse étaient aussi légaux...
Rédigé par : MAX Claire | 16 décembre 2011 à 19:17
@ JDR
"Le contraste entre la position du Parquet et le jugement signe une époque"
J'appuie la réponse que vous a faite Robert, et je vais même un peu plus loin.
Pourquoi faire systématiquement l'hypothèse de la servilité? Après tout, les parquetiers peuvent fort bien partager l'opinion qui est celle de beaucoup de Français indulgents. Et qui peut dire quel était exactement le souhait du pouvoir dans cette affaire ?
Rédigé par : Libérus | 16 décembre 2011 à 18:16
@ Frank Thomas
"A qui la faute si ce jugement intervient "trop tard", comme l'a dit hier le Premier ministre ?
Les 12 ans de mandat présidentiel de Jacques Chirac, durant lesquels il ne pouvait pas être poursuivi, et les différentes stratégies et ficelles procédurales ne seraient-ils pour rien dans ce délai déraisonnable ?"
Une condamnation de la France par la CEDH pour jugement dans un délai déraisonnable serait amusante au plus haut point. N'est-il pas ?
Rédigé par : Libérus | 16 décembre 2011 à 17:56
@Zingaro
Pouvez-vous m'éclairer s'il vous plaît ?
Que devons-nous à Jacques Chirac ?
Car là, je ne comprends pas !
Que devons-nous à cet homme ?
Rédigé par : Cyril | 16 décembre 2011 à 17:50
@Alex paulista
"Qui aliter facit, is ritè, sacer esto"
gratias agimus tibi Nostradamus :-)
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 16 décembre 2011 à 16:44
Je n'ai pas de compassion pour l'homme qui a dirigé la Mairie de Paris au milieu des valises remplies de billets, des armoires débordantes de liquide, et des urnes remplies de bulletins d'amis astucieusement domiciliés ; ou il ne savait rien et il était indigne de la fonction qu'il occupait, ou il savait tout et a beaucoup menti.
Je n'ai aucune sympathie pour l'homme qui a laissé Roussin purger sa peine, Juppé, privé de ses droits civiques, partir en exil, Casetta subir sa condamnation de six mois avec sursis ; l'honneur est de défendre ses collaborateurs, pas de les laisser tomber sans ouvrir la bouche.
Que cet homme soit devenu président de la République, puis gâteux, qu'il ait été élu triomphalement contre quelqu'un que refusait les trois quart des français, puis qu'il bénéficie d'une cote de sympathie triomphante dans les sondages n'implique en rien qu'il reçoive une quelconque absolution. Le pardon ne peut être accordé qu'aux repentants. Ce n'est pas son cas.
Rédigé par : olivier seutet | 16 décembre 2011 à 16:15
@ JDR
J'apprécie de lire vos commentaires. Mais la conclusion du dernier me laisse perplexe :
"Le contraste entre la position du Parquet et le jugement signe une époque. Je relisais hier votre entretien "Testament judiciaire" du Monde, et, dans cette perspective, le divorce est amplement consommé : le Parquet ment, trafique, manipule, c'est une officine barbouzarde au service des gouvernants. Même au Gabon, les procureurs font encore semblant. Affligeant."
Ce qui me gêne est la généralisation de votre affirmation sur le Parquet. Pour en avoir assez fréquenté tout au long de ma carrière, il me semble que l'on trouve parmi tous ces magistrats de remarquables comme une minorité de peu d'intérêt, tant dans les Parquets que, peut-être un peu moins souvent, dans les Parquets généraux.
L'ambition, le carriérisme touche toutes les catégories sociales, celle-là tout autant que les autres. Tout comme ceux pour qui l'honneur est de façade, alors que pour un grand nombre, la grande majorité, il reste le fondement de l'action, comme le respect du serment prêté en début de carrière...
Rédigé par : Robert | 16 décembre 2011 à 15:35
Le protocole d’accord entre l’actuel et l’ancien maire de Paris aurait dû mettre un terme définitif à cette affaire. Que nenni !
D’autant que depuis, la législation a été modifiée et l’emploi de collaborateurs directs par les maires n’est plus contrôlée, "ce qui signifie que les emplois à tous types d’activités, y compris politiques, au profit d’un maire sont désormais légaux". Il est donc stupide de laisser entendre aujourd’hui que ce jugement «à retardement» aurait valeur d’exemple. Pour qui ? Pour quoi ?
Toutefois, à défaut de raison ou de logique, la simple humanité n’aurait-elle pas dû conduire les juges à reconsidérer leurs décisions, eu égard au rapport médical établissant que Jacques Chirac souffrait de troubles neurologiques "sévères et irréversibles" ? Cet acharnement chicanier s’abritant derrière un simulacre de justice ne s’apparente-t-il pas alors à une forme de maltraitance ?
Mais accrocher en même temps à son tableau de chasse le président Chirac et le petit-fils du général de Gaulle, et rester à la postérité pour ces hauts faits, avouez que c’était tentant Mesdames et Messieurs les futurs jurés de correctionnelle !
Il est vrai que le général de Gaulle, lui, avait bien été déclaré hors la loi et condamné à mort pour haute trahison par un tribunal spécial. C’était en 1940...
O tempora ! O mores !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 16 décembre 2011 à 14:28
@ Djinn
"Quot homines tot sententiae"
La multiplicité des commentateurs de ce blog offre à choisir (...)
"Humani nihil a me alienum puto" déclarait aussi le poète né à Carthage...
Rédigé par : Djinn | 15 décembre 2011 à 21:02
Dans ce blog, il y a ceux qui adorent faire des citations et recopier des passages, et ceux qui ont arrêté une fois l'épreuve du bac passée.
Et pour comparer un commentaire à la volée écrit par Achille avec le texte rédigé sur son blog par quelqu'un qui l'a copié/collé dans mille sites, il faut manquer de discernement. Vous comprenez le latin mais pas l'outil que vous utilisez (le web), c'est ballot.
Pour finir, se moquer des petits camarades à coups de latin, je ne pense pas que ce soit dans l'esprit du blog.
"Qui aliter facit, is ritè, sacer esto"
Rédigé par : Alex paulista | 16 décembre 2011 à 14:20
Bref, un délinquant parmi d'autres (d'ailleurs, n'avons-nous pas un repris de justice au sein de nos ministres ?) ; comme en leur temps Roland Dumas (jamais poursuivi), ou le plus jeune Premier ministre de France, ou la plus bécasse des directrices que la Croix-Rouge ait jamais connue, etc.
Avec un peu de recul, c'est une surprise sans cesse renouvelée que de constater les réactions affectives lorsqu'on assiste à la "mise à mort" du Père (pardon, du "vieux Lion").
Ambivalence fatalement coupable de la part des jeunes mâles ("au fond, on l'aime bien aussi"), attitude de compassion et de défense de la part des plus jeunes femelles ("mon Papa c'est le plus viril et je veux le protéger de la déchéance").
L'éternel Oedipe... comme toujours.
Rédigé par : hippocrate | 16 décembre 2011 à 12:52
calamity,
Ainsi donc, vous ne retenez pas l'hypothèse du deuxième degré, celle où Madame Bilger n'aurait pas sérieusement été invitée à effacer la tache rouge sur la veste de... "mon (son) légionnaire" ?
Rédigé par : Yves | 16 décembre 2011 à 12:46
Bonjour Xavier Nebout
"Entrerions-nous au paradis de la démocratie ?
Enfin, pour une fois, la France est exemplaire."
...................................
Ces deux phrases me fichent la trouille.
Plus que quelques dérapages inévitables dans toute société humaine modérée...
Rédigé par : sylvain | 16 décembre 2011 à 12:16
Bien sûr comme d'hab il va y avoir des dérives incontrôlées, tout le monde trouvera une faille opportuniste pour porter plainte contre un président de la République : un chômeur parce que le candidat avait promis du travail, un SDF parce que le même avait promis que plus personne ne coucherait dans la rue, un prisonnier parce que les prisons sont insalubres malgré les promesses de les rénover, un émeutier de banlieue parce que la police du président a "dérapé" ; les ouvriers qui n'ont pas gagné plus en travaillant plus, etc. etc.
Les Noël Mamère et Joly doivent s'en frotter les mains et commencer à lister leurs futures plaintes.
Rédigé par : sylvain | 16 décembre 2011 à 12:12
Mais pourquoi les media ne parlent-ils pas de la confirmation en appel de la condamnation pour emploi fictif de monsieur Mauroy et de madame la députée Cohen-Solal ? bizarre, vous avez dit bizarre !!!!
Rédigé par : a démocratie | 16 décembre 2011 à 11:12
Si on suit le raisonnement seuls devraient être jugés les hommes antipathiques jeunes non professionnels de la politique. On devrait intégrer ces paramètres dans le Code pénal. Mais je suis bête, ça existe déjà, les prisons sont peuplées de jeunes et antipathiques sans mandat politique.
Rédigé par : SR | 16 décembre 2011 à 10:21
Bonjour,
Je n'ai pas la naïveté de croire qu'il y a eu une "justice pour tous" dans cette affaire.
La magistrature est composée en majorité de juges de gauche.
Pas de bol pour Chichi, il est de droite.
Ces juges et cette gauche qui avait une haine tenace depuis des décennies contre Chirac et qui se jurait "'avoir sa peau"...
Je reste persuadé que ce verdict est une revanche politique de la gauche et non une sentence "morale".
Il aurait été de gauche, il n y aurait pas eu de jugement !
"Justice pour tous" n'est qu un prétexte démago, un slogan de plus pour les naïfs !
Rédigé par : sylvain | 16 décembre 2011 à 10:06
Jacques Chirac est une homme béni des Dieux ; après une vie bien remplie, joyeuse et sans inquiétude, avec des ennemis mous et peu acharnés, après avoir été le Don Juan de ces dames, il est maintenant le papy gâteau, et un peu gâteux... Il est très fort, et sort de la vie sans troubles ni remords ! Quelle chance, moi aussi je veux partir avec sa maladie, qui empêche de voir tous les crétins autour de soi et tous ceux qui, puisqu'il n'y a plus rien, plus de pouvoir, plus de charme, plus de force, s'en vont voir ailleurs si j'y suis...
Je le trouve parfait, et Saint Augustin que cite Djinn ne lui jetterait pas la pierre, lui aussi avait failli dans une vie passée !
Rédigé par : tisaneetgintonic | 16 décembre 2011 à 10:02
C O M M E N T ! Madame Bilger ! vous ne
suivez pas votre époux la brosse en
bandoulière ?
Rédigé par : calamity jane | 16 décembre 2011 à 09:54
Je m'interroge sur l'exclusion de Marc Blondel de cette peine, ainsi que des personnes bénéficiant de ces emplois.
En France il y a dix mille emplois fictifs environ, ni de procès, ni de traitement médiatique.
Rédigé par : Jean-Marc | 16 décembre 2011 à 09:34
@Mary Preud'homme
« Quand je pense que 82,21 % ont voté Chirac en 2002 et peut-être que ceux qui l'ont jugé coupable et l'accablent aujourd'hui sans vergogne sont de ceux-là !
Sans (autres) commentaires. »
Assez de sensiblerie ! Jacques Chirac a bénéficié d’un procès équitable au regard des accusations portées contre lui. Et le verdict ne changera pas le regard des Français à son égard qui est plutôt bienveillant si l’on en croit sa cote de popularité.
Deux ans de prison avec sursis, sans perte de ses droits civiques ce n’est pas très sévère. Les juges dans leur mansuétude ont su prendre en compte, outre son âge et la maladie qui le frappe, ses services rendus à la nation.
Le fait que Jacques Chirac ne fasse pas appel est une attitude très digne qui ne peut que conforter la sympathie qui lui est déjà toute acquise auprès de la majorité des Français.
Rédigé par : Achille | 16 décembre 2011 à 09:04
Cher M. Bilger,
Merci une fois encore pour ce billet, et cet hommage à la "Justice ordinaire" telle qu'on la souhaiterait voir plus souvent dans notre pays.
Il se trouvera, hélas, toujours des commentateurs mécontents, soit pour attaquer cette décision du fait de leur admiration pour l'oeuvre de l'ancien président, soit pour étaler leur satisfaction de voir un ennemi à terre.
M. Chirac a dignement représenté la France. Cela a été dit, et cela devait l'être. M. Chirac a également pris des libertés avec les principes du droit que nul citoyen respectueux des lois de son pays n'est autorisé à prendre. Cela devait aussi être dit, et l'a été par les juges du tribunal correctionnel.
Il est regrettable, et en premier lieu pour M. Chirac, que les multiples manœuvres effectuées pour retarder ce procès aient abouti à un verdict si tardif, donné à un homme âgé et affaibli, ce qui en atténue quelque peu la portée et l’intelligibilité.
Mais cela n'était pas du ressort des juges, qui en ont pris acte et ont agi avec une dignité faisant honneur à leur profession.
Rédigé par : Ferrante | 16 décembre 2011 à 08:53
D'une part, le père, fût-il celui symbolique de la Nation, a toujours raison et on se tait devant lui. Je sais de quoi je parle, étant issu comme Jacques de cette société du sud-ouest profondément patriarcale. D'autre part, la Justice qui traîne les pieds, y va à reculons, tout en claudiquant et se tenant les reins en biaisant. C'est qu'il s'agit là d'un drôle de puissant, hé, même si cette affaire jugée par le tribunal correctionnel de Paris paraît techniquement simple pour ce qui est des faits incriminés.
C'est pourquoi je salue cette décision. La première fois qu'un ancien président de la République est condamné ? Que de fredaines, des dizaines, des centaines peut-être, ont été mises sous le boisseau naguère et jadis impliquant plusieurs hommes qui ont occupé cette fonction prestigieuse. Même si les faits jugés sont antérieurs à la prise de fonction présidentielle de Jacques Chirac, soulignons-le. On avance, on avance ?
Rédigé par : scoubab00 | 16 décembre 2011 à 07:21
"Et après une période de 20 ans, il peut même exister le pardon" écrit Alain.
A qui la faute si ce jugement intervient "trop tard", comme l'a dit hier le Premier ministre ?
Les 12 ans de mandat présidentiel de Jacques Chirac, durant lesquels il ne pouvait pas être poursuivi, et les différentes stratégies et ficelles procédurales ne seraient-ils pour rien dans ce délai déraisonnable ?
Rédigé par : Frank THOMAS | 16 décembre 2011 à 06:49
J'approuve le commentaire de Zacharie de Izzara. Ces magistrats minables qui ont condamné Jacques Chirac sont des suppôts de gauche attardée et soixante-huitarde style Eva Joly.
Que ces minables donneurs de leçon se souviennent des détournements de Mitterrand qui a logé sa concubine et élevé sa fille à nos frais. Mais là, la gauche minable reste silencieuse.
Merci à Jacques Chirac, nous lui devons beaucoup !
Rédigé par : Zingaro | 16 décembre 2011 à 05:49
Juger ainsi un homme amoindri physiquement, sûrement dans un état de dégénérescence évolutive et incapable de se défendre, me semble une forme de perversion.
En tout cas cette condamnation ne me semble pas être une belle valeur d’exemple venant de ceux qui ont la charge de juger ; au-delà de la LOI, il y a aussi la mansuétude. Et après une période de 20 ans, il peut même exister le pardon.
La plus belle réponse de Jacques Chirac qui reste si présent affectivement dans le cœur des Français réside dans le fait qu’il renonce à faire appel. Après, chacun se débrouille avec sa conscience.
Son avocat, Jean Veil, a expliqué tout cela, à mots feutrés, sur BFM.
Rédigé par : Alain | 16 décembre 2011 à 01:22
Cher Philippe,
Cher Jacques Chirac,
Notre justice ne s'est pas mise à l'honneur.
Notre justice est devenue folle dans cette décision.
Image d'une justice froide, mécanique aussi dépourvue d'humanité qu'un robot ménager.
Pourquoi s'acharner sur l'honneur d'un homme si respectable qui trop fatigué ne peut plus se défendre.
C'est de l'éclat bien mal placé, bien médiocre qui ne changera jamais l'admiration d'hommes de droite et de gauche pour Jacques Chirac notre grand Président de la République.
Où est la neutralité de la justice?
Les décisions politiques de la justice ne seront jamais des décisions de justice.
Cela n'est rien d'autre que de la petite cuisine et de la dînette et personne n'est dupe de ces petites mesquineries écoeurantes. A bientôt cher Jacques au Café rénové que vous aimez tant.
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 16 décembre 2011 à 01:18
"Emplois fictifs: Chirac ne fera pas appel mais "conteste le jugement"
Quelle influence, cher Philippe !
Apparemment, M. Chirac vous a entendu dans
"C dans l'air" aujourd'hui.
Félicitations.
PS. Demandez á votre épouse de mieux contrôler votre garde-robe lors de vos sorties télévisuelles.
Vous aviez une petite tache rouge en haut á gauche de votre veste...
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 16 décembre 2011 à 01:07
Comme d'habitude ce sont les ambulances (c'est vrai que dans le cas précis c'est le malade dans l'ambulance) qui trinquent. Pas de quoi pavoiser.
Rédigé par : Raph38 | 15 décembre 2011 à 22:34
J'ignore si mon commentaire passera la barrière technologique car c'est devenu une vraie habitude qu'ils disparaissent.
Les réjouissances autour de cette condamnation me dérangent, je ne suis pas heureux de ce verdict qui intervient à un moment où J. Chirac n'est plus en mesure de se défendre debout. J'admets que le bonhomme a tout fait pour qu'il en soit ainsi et il réussit sa sortie judiciaire en inspirant plus de compassion que d'hostilité.
J'entends que désormais la justice serait la même pour les puissants et les faibles : J. Chirac est aujourd'hui un homme faible et cette faiblesse a permis sa condamnation. J'aurais applaudi des deux mains si le Chirac puissant, Super-Menteur de l'époque abracadabrantesque qui faisait pschitt, avait été jugé et condamné pour avoir transformé la Mairie de Paris en un vaste appareil partisan. Mais aujourd'hui, je suis comme beaucoup de français, je ne veux garder de Chirac que le bon souvenir de la bête politique, de son élégance rugueuse, de ses convictions humanistes réelles. Et cette condamnation ne changera rien à mon sentiment de sympathie. Le bilan politique de Chirac n'est pas enthousiasmant mais il n'aura jamais déshonoré les fonctions qu'il a occupées malgré ses échecs à répétition. Il n'a pas forcément servi la France mais il l'a très dignement représentée, c'est devenu une qualité rare en ces temps de disette.
Le contraste entre la position du Parquet et le jugement signe une époque. Je relisais hier votre entretien "Testament judiciaire" du Monde, et, dans cette perspective, le divorce est amplement consommé : le Parquet ment, trafique, manipule, c'est une officine barbouzarde au service des gouvernants. Même au Gabon, les procureurs font encore semblant. Affligeant.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 15 décembre 2011 à 22:21
Donc, contrairement à ce que disent certains, la Justice française reste plus ou moins indépendante ("plus ou moins", parce que l'indépendance totale n'existe pas).
Donc, contrairement à ce que disent certains, il n'est pas nécessaire de supprimer l'immunité du président de la République, puisqu'il peut bel et bien être condamné après (je rappelle que notre espérance de vie, et donc notre espérance d'être sanctionné par la Justice, s'allonge de près d'un trimestre chaque année).
Rédigé par : Libérus | 15 décembre 2011 à 21:41
@Francois
JC n'était pas encore à la magistrature suprême lors des faits reprochés.
Quant à l'immunité du PR, j'essaie d'imaginer toutes les affaires que ses adversaires lui mettraient sur le dos pour ne serait-ce que le plomber dans son action ! NS serait sous le coup, au moins, de dix mises en examen... Toujours présumé innocent bien sûr !
Quand on voit comment se comporte l'opposition avec NS, à tort ou à raison... nous aurions eu un coup d'Etat depuis longtemps ! Pour faire "cesser cette chienlit" auraient dit les putschistes.
Par contre un justice plus rapide serait la bienvenue.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 15 décembre 2011 à 21:33
@ robert
"A titre personnel, j'ai toujours considéré que le temps de la présidence devait interrompre les poursuites et qu'elles devaient reprendre naturellement leur cours à l'issue."
Je vous rassure, vous n'êtes pas seul à le penser.
Rédigé par : Libérus | 15 décembre 2011 à 21:28