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24 décembre 2011

Commentaires

anonima romana

M Bilger,

Saviez-vous que Gestapo provient de

Geheime Staatpolizei

et signifie simplement "secret state police"

"police secrête du gouvernement" ?

selon l'anglais avec lequel je parlais de ce billet en échangeant des voeux?

Ivana Fulli

Légal | 29 décembre 2011 à 20:25

"Il s'agissait d'infractions particulièrement graves commis par des fonctionnaires qui n'ont rien à faire dans la police et qui ternissent son image en raison de la complicité et du soutien de policiers français qui demandent l'impunité pour des crimes contre l'Etat de Droit.

Un pays où des policiers en uniforme peuvent avoir inventé un délit grave contre un citoyen qu'ils auraient fait condamner sans les scrupules d'un autre policier qui mérite son uniforme et son salaire et une hiérarchie immédiate digne de ses responsabilités-

-avec le soutien de leurs confrères et de leurs collègues nombreux à manifester en uniforme devant le tribunal-

et avec le soutien de leur ministre de tutelle, agissant pour un président qui a des amis délinquants

n'est pas une démocratie respectant les droits de l'homme.

Vous écrivez:

"Heureusement tous les policiers ne sont pas comme cela. Il y a 120 000 policiers en France, il n'est statistiquement pas anormal qu'il y ait quelques brebis galeuses, cela ne remet pas en cause l'institution policière, pas plus que les prêtres pédophiles ne remettent en cause l'institution ecclésiale ni la foi catholique."

Alors, M. Légal, votre commentaire me laisse pantoise.

Légal

Il s'agissait d'infractions particulièrement graves commis par des fonctionnaires qui n'ont rien à faire dans la police et qui ternissent son image.

Heureusement tous les policiers ne sont pas comme cela. Il y a 120 000 policiers en France, il n'est statistiquement pas anormal qu'il y ait quelques brebis galeuses, cela ne remet pas en cause l'institution policière, pas plus que les prêtres pédophiles ne remettent en cause l'institution ecclésiale ni la foi catholique.

Maintenant, qu'un magistrat de l'ordre judiciaire en fin de carrière, cultivé et qui a fait des études longues et difficiles ose parler à l'audience de Gestapo me laisse pantois.

Est-ce que ce monsieur sait vraiment ce que fut la Gestapo et ses sinistres exploits ? Je pense que toutes les victimes de ladite police politique devraient porter plainte contre ce parquetier qui a osé comparer la police républicaine (car c'est bien de cela qu'il s'agit et non d'un dérapage). Qu'il se souvienne de son serment de "se comporter en tout comme un digne et loyal magistrat" et qu'à l'audience, revêtu de sa robe, le magistrat du ministère public ne porte pas la parole en son nom propre mais en celui de la société et de l'Etat. C'est pourquoi une sanction significative aurait été la bienvenue pour "marquer le coup", comme on dit. La même phrase dans la bouche d'un avocat de la partie civile (qui a fait preuve d'une grande dignité) n'aurait pas eu du tout la même portée car un avocat peut tout dire pour la défense de son client.

Cactus @jeff

non Jef Tombeur z'êtes pas tout saule ainsi pleureur !

Jef Tombeur

Pas de cause, pas d'effet, pas de dérapage verbal.
Quant aux mansuétudes, on a pu en constater d'autres.

Cactus @ Stalen Guevara

@Stalen Guevara

Je me permets de vous corriger tendrement à coups de je pique un peu :

"Les lieux-dits et les Onom atopées sont le fiel de l'analyse et de l'inducteur.
Ils relèvent les certitudes et les tours de passe-passe.
Ave Stalen, Cactus te salutat ."

Stalen Guevara

A : cactus (peu piquant), Steven, et le Chef.

Les non-dits et les onomatopées sont le miel de l'analyste et de l'instructeur.

Ils révèlent les incertitudes et les impasses.

Ave.

A Pedrinha

Je lis quelque part : "Par ailleurs, ce qui en réalité a provoqué l'indignation et la colère du ministre de l'Intérieur - M. Hortefeux - et des syndicats de policiers lors du premier procès n'est pas tant la mention de la Gestapo, que le fait du vice-procureur demandant à l'encontre des policiers les plus impliqués une radiation de la police."
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Ce qui me fait penser que je suis beaucoup plus inquiet du soutien dont ces policiers assermentés parjures (ou a-sermentés avec a privatif ?) font l'objet de la part de leurs collègues, et éventuellement de leur ministre, que de la faute impardonnable desdits policiers.

Ils devraient être virés de la police.
Mais leurs soutiens aussi .
Bien sûr ça fait trop de monde.

Cactus @ Steven @ Xavier Nebout

Je lis :
"Mille mercis de m'affubler du joli nom de Candide."
Je me permets de rajouter Candide A, le meilleur non ? Sissi !

Sinon, plus loin "Ce monde impitoyable qui n'entend plus et ne voit plus l'humain dans sa simple et pauvre nudité",
parlez pour vous car moi je ne sors qu'en vison futé tel un hamster Jovial sissi aussi !!! Evitons le plus simple appareil, l'époque PC c'est dépassé non ? et re Sissi !
Amitiés lactées de ma voix cactée !

Stalen Guevara

à X. NEBOUT. 26 déc 2011.

Mille mercis de m'affubler du joli nom de Candide.
A y regarder de plus près, pas tant candide que cela, puisque votre propos est devenu plus clair (dans sa 1° partie).
Encore un effort, car la 2° partie et la fin sont, à mes yeux (candides), toujours obscures.
Ma candide personne, après en avoir "pris plein la gueule", autant dans la sphère privée que publique, a compris et admis une chose : "plus on fait simple et plus on s'approche du vrai".
Pour dénoncer les poisons de la pensée unique et la dictature (nazie et inquisitoriale) du politiquement correct, restons simple mais inflexible.
Et faisons mentir en toute occasion celui qui a dit :
"le diable a donné la parole à l'Homme pour mieux cacher sa Pensée".
Alors soyons toujours précis avec les mots justes dans l'expression de notre pensée, comme l'étaient nos Maîtres dans la transmission de la connaissance.
J'invite tout ceux qui ne veulent pas ou plus baisser les bras à confier leur états d'âme aux poètes et à écouter la chanson de Jean Gabin "Maintenant je sais", tout y est dit.
In fine, notre Hermine pamphlétaire ne cherche-t-elle pas à mettre un peu de poésie et d'humanité dans un monde englué de superficialité, de rigidité et d'injustice ?
Ce monde impitoyable qui n'entend plus et ne voit plus l'humain dans sa simple et pauvre nudité.
Très cordialement.
26 déc.2011

Véronique Raffeneau

@ M. Nebout

"Concernant plus précisément la justice : un magistrat honnête est celui qui applique la loi dans sa lettre et son esprit même s’il ne l’aurait pas votée. A contrario, le magistrat malhonnête est celui qui refuse de l’appliquer ou la dénature parce qu’il la désapprouve."

En fait, concernant les incriminations pour lesquelles les sept policiers D'Aulnay-sous-bois étaient poursuivis :

Extrait de "La police serait-elle au dessus des lois?" - Sylvie Véran - Le Nouvel Observateur (14-12-2010) :

"En tant que représentants de l'autorité publique soupçonnés de faux-témoignage et de falsification de procès-verbal ils encouraient les assises et une peine pouvant monter à 15 ans de prison. Mais c'est en correctionnelle qu'ils ont été renvoyés pour "faux en écriture publique", "dénonciation calomnieuse" et "violences volontaires aggravées" (...)

Plus loin dans l'article, suivant le communiqué du Syndicat de la Magistrature :

"Le jour où les faits ont été découverts il (le procureur de la République de Bobigny) a, contre l'avis de ses propres services, refusé de désigner un juge d'instruction indépendant, seul à même de conduire une enquête exhaustive et dépassionnée, préférant renvoyer directement les policiers devant un tribunal : cette décision, difficilement admissible, répondait à l'évidence à des considérations étrangères à la bonne administration de la justice"

Heu... vous voyez bien que dans cette affaire, concernant les décisions et les consignes de la hiérarchie de M. Le Milon nous sommes loin, très loin d'une application stricte de la loi dans sa lettre et son esprit...

Par ailleurs, ce qui en réalité a provoqué l'indignation et la colère du ministre de l'Intérieur - M. Hortefeux - et des syndicats de policiers lors du premier procès n'est pas tant la mention de la Gestapo, que le fait du vice-procureur demandant à l'encontre des policiers les plus impliqués une radiation de la police.

Xavier NEBOUT

Achille,

Effectivement, on ne peut pas à la fois approuver les juges d'avoir condamné Jean-Marie Le Pen pour avoir parlé de "point de détail" en raison de ce qu'il y a des vérités inutilement blessantes à dire et qui troublent l'ordre public, et ne pas sanctionner un juge qui commet la même erreur.

Savonarole

Mais qu'est-ce donc que ce débat de marquises à coups d'éventails ?
Il a dit "Gestapo", oh my God !

On n'en est absolument pas encore à la Gestapo, mais le niveau de la Police Nationale baisse terriblement.
Les affaires de Lyon et de Lille n'arrangent rien à cette dégradation.
Je préfère mille fois être verbalisé par la Gendarmerie que par la Police... Un monde les sépare : comportement, vocabulaire, correction, présentation. Sans évoquer l'état de leurs véhicules de patrouille, briqués pour la Gendarmerie, vétusté sale pour les seconds.
- Que penser de ces policières, qui ne rentrent plus dans leurs uniformes, et qu'on imagine mal piquer un cent mètres pour rattraper un pickpocket ?
- Ces lourdauds, qui tiquent sur mon lieu de naissance (Maroc), alors que je suis un blanc, et porte un patronyme d'un personnage de Pagnol ? Et qui clignent des paupières quand on leur explique ce qu'était le Protectorat du Maroc, Lyautey, la Conquête, la Pacification, l'Empire...(au bout de 4 minutes ils décrochent et me laissent repartir).
Nul besoin d'insulter la Police Nationale, mais une formation Sport & Culture s'impose.

Xavier NEBOUT

à Stalen Guevara


Cher candide
Démocratie et liberté d’opinion, vaste sujet : aux USA, on a le droit d’être nazi, mais pas de dénoncer la bande de gangsters et fous furieux qui a voulu la guerre en Irak pour y voler le pétrole et vendre des armes. La France quant à elle est sous l’emprise du totalitarisme du politiquement correct de gauche sans même que les gens s’en rendent compte, et il est quasiment interdit de parler de tout qu’il y a d’intéressant pour élever l’âme et l’esprit à commencer par la définition même de ces mots.
Concernant plus précisément la justice : un magistrat honnête est celui qui applique la loi dans sa lettre et son esprit même s’il ne l’aurait pas votée. A contrario, le magistrat malhonnête est celui qui refuse de l’appliquer ou la dénature parce qu’il la désapprouve. Il commet alors un crime de forfaiture qui déstabilise la société, cette dernière ne pouvant alors savoir à quelle loi se vouer. Sur ce fondement, on devrait mettre pas mal de magistrats en prison.
Mais pour pouvoir se dire homme d’honneur, un magistrat devrait aller au-delà : lorsqu’un juge constate que le juge de l’échelon inférieur ou supérieur a commis un tel crime, il devrait agir pour que que cet individu soit condamné et paie le dommage qu’il a causé au justiciable lésé par sa décision. Sur ce second fondement, on devrait mépriser la quasi totalité des magistrats qu’on n'aurait pas mis en prison sur le premier.
Là, je pense que notre hôte fait le maximum passé lequel nous n’aurions même pas son blog pour exprimer une telle opinion.

Véronique Raffeneau

Le grand absent de votre billet est l'intérêt social et je partage la conclusion de Jean-Dominique au sujet de votre indulgence à l'égard de M. Mercier.

L'intérêt social fondamental qui est gravement en jeu dans cette obsession de la sanction chez le GDS est la sauvegarde et la protection absolues de la liberté de parole du Parquet à l'audience, quand bien même des imbécillités seraient proférées dans un réquisitoire.

Pour le justiciable cette liberté de parole qui doit rester absolue n'est pas à mettre sur le même plan que la liberté de parole qui autorise l'ordinaire des bêtises et imbécillités qui sont proférées à longueur d'interventions par les responsables politiques.

Le scandale de cette affaire n'est pas les mots malheureux, totalement inappropriés et absurdes de ce magistrat, mais bien le fait - comme je l'avais déjà dit à l'occasion d'un précédent billet consacrée à cette affaire - que le Parquet de Bobigny, à travers la consigne donnée au procureur quant aux réquisitions, ait ignoré l'intérêt social, à savoir que la justice, en aucun cas, ne peut laisser planer la suspicion sur les actes de procédure et d'enquête dont sont chargés les policiers et les gendarmes.

En aucun cas, le Parquet de Bobigny ne pouvait laisser entendre à la société qu'il pouvait être une seconde complaisant vis-à-vis de tels agissements. La mention de la Gestapo, par son outrance, hélas, a fini par fragiliser le réquisitoire de ce magistrat.

J'aurais évidemment préféré un réquisitoire disons plus élaboré et plus riche quant à l'enjeu fondamental de ce procès, mais l’unique marge de manœuvre d'un procureur à l'audience, quand sa hiérarchie d'entrée lui impose des réquisitions qu'il désapprouve, reste sa liberté de parole.

Achille

« Cette comparaison honteuse avec la Gestapo n'est pas une faute contre la justice mais la manifestation d'une perversion de l'esprit. »

Il est des mots comme ça qu’il vaut mieux éviter d’utiliser car ils ne vous ramènent immanquablement que des ennuis.
Souvenons-nous de Georges Frêche qui avait le don de sortir le petit mot qui fâche ou encore Jean-Marie Le Pen avec son fameux « point de détail». Sans parler de notre président lui-même et de son discours de Dakar. Bref les exemples ne manquent pas et surtout n’oublions pas :
Entre ce que je pense,
Ce que je veux dire,
Ce que je crois dire,
Ce que je dis,
Ce que vous avez envie d'entendre,
Ce que vous entendez,
Ce que vous comprenez
Ce que vous ne voulez pas comprendre
Ce que vous auriez voulu que je dise, mais que je n’ai pas dit
Ce que vous ne vouliez pas que je dise, mais que j’ai dit
il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer.

Ajoutons à cela que nous pouvons compter sur les éditorialistes de tout poil pour décortiquer la petite phrase assassine et en révéler toutes les subtilités sémantiques.

Alors une règle sûre pour ne pas avoir d’ennuis : surtout utiliser des mots simples ne prêtent pas à confusion, même si parfois on risque de vous reprocher de manquer de panache.

Faut pas pousser !

M. Bilger j'ai du mal à vous suivre.
Vous habillez pour l'hiver le magistrat poursuivi :
"l'action la plus stupide"
"sottise judiciaire"
"triste indifférence qu'elle méritait"
"s'inquiéter (plus) pour la personne que pour l'institution"
"par sottise"
"un magistrat, parce qu'il serait inapte à l'audience et fâché avec la justesse intellectuelle"
"La bêtise est indivisible. Si elle est accablante mais guère nuisible"
"Que Michel Mercier fasse grâce à la bêtise"

Puis vous lâchez :
"sans jamais, en tout cas, faire passer ces imbéciles sous des fourches caudines humiliantes, de quelque nature qu'elles soient".


Mais vous y allez fort dans l'invective humiliante vous-même M. Bilger.

Et pas un mot sur la gravité extrême des faits commis par des assermentés qui ont sciemment tenté de faire écoper un innocent d'une peine lourde et inique.
Et qui s'en tirent scandaleusement à très bon compte.

Pierre-Antoine

@calamity jane

Le monde a toujours connu des amitiés solides et des atrocités abjectes, seulement cela touche une population de plusieurs milliards d'individus et surtout, les médias parle beaucoup plus dans l'instantanéité des atrocités que des amitiés !
Les trains à l'heure et les avions qui atterrissent sur la bonne piste n'intéressent personne !

Tout le monde sait que les gens heureux n'ont pas d'histoire... et je rajouterai qu'ils n'en créent pas aux autres :-D

Cordialement

Pierre-Antoine

JMT

Oui, oui, tout est dit sur le sujet, sauf peut-être que la comparaison proférée par le VicePR est, au vu de ce qui a été rapporté par les divers intervenants, assez bien venue. C'était en effet, pour la Gestapo la règle de créer un acte délictueux pour appréhender celui auquel on l'imputait à tort. Il n'y a rien là d'étrange, c'est presque du ressassé, pour qui connaît l'histoire profonde du III° Reich.
Je ne suis pas sûr que ce magistrat ait eu cette vérité en tête et c'est là que sa réflexion me gêne, il a parlé par réflexe, autrement dit par conditionnement de son esprit sous l'influence des lois réprimant l'opinion, la pensée, l'inimitié, etc. et le terrorisme associatif qui les accompagne, ses excuses semblent le démontrer. On aurait tout aussi bien pu comparer ces policiers à des intégristes musulmans qui accusent les chrétiens de les souiller en mangeant du porc, et les massacrent joyeusement. C'était dangereux, car vaguement teinté d'islamophobie, alors qu'en parlant sous un vocable germanique, on ne risque rien, on est sûr de faire dans le compassionnel bien-pensant et légitimement indigné.
En aucun cas, je ne taxerais ce magistrat de bêtise, car on est toujours l'imbécile de quelqu'un. L'occasion était trop bonne pour déplorer le mépris que la Loi a de la pensée des citoyens puisqu'en leur interdisant d'exprimer librement leur opinion, aussi iconoclaste soit-elle, elle les rend incapables de discerner dans ce qu'ils expriment le vrai du légendaire, alors qu'elle-même introduit une hagiographie politique au dédain de la vérité historique, lisez M. Onfray sur le sujet. La loi dite Taubira a érigé la traite négrière en crime contre l'humanité, la rendant incontestable, qui l'eût fait, qui y eût pensé d'ailleurs, mais M. Pétré Grenouilleau qui a démonté et démontré les origines arabes encore actuelles de la traite négrière a risqué sa tête mise en danger par des gens peu cultivés qui brandissaient les foudres de la Loi. Je ne parle pas de Sylvain Gougenheim et de sa légitime contestation de l'origine unique de la transmission de la sagesse grecque et de sa démonstration du christianisme des premiers traducteurs. Rien moins que sa révocation était exigé.
Oui, c'est grave que ce VPR se soit fait le VRP des idées reçues, même si, au fond, il n'avait pas tort. Lui faire crédit ? Non, car il est soutenu par le CSM qui, l'un de nous l'a très bien dit est minoritairement composé de magistrats, donc, de gens qui ont un intérêt à ce que se propage et se perpétue la pensée serve, jusque dans la parole, virtuellement libre.
Quel jeu étrange où toutes les règles sont brouillées par une formatage parasite de la pensée, intégré à la manière d'un alphabet.

bertgil

Vous avez la dent dure pour ce procureur qui dans un moment d'énervement, de fatigue ou que sais-je encore, a prononcé un mot qui n'était pas le bon mot.
Il s'en est excusé. Cet incident de vocabulaire devait en rester là.

Stalen Guevara

@ a démocratie

Je pense que cet intervenant s'est affublé d'un pseudo dont il ne connaît pas la signification et l'origine.

La démocratie s'investit par les 2 P. : liberté de Penser - liberté de Parler.

Je rappellerai à a.d. et X.NEBOUT que pour côtoyer, fréquenter et plus subtilement flirter avec les 2 P. une petite règle s'impose, quand ils s'expriment et par là faire connaître leur opinion :
"Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément"

Je rajouterai : à condition de connaître les mots dans tous leur sens et toutes leurs nuances.

En un mot, si je puis dire, je n'ai rien compris à ce qu'ont voulu nous dire les deux intervenants précités.

st g

Jean-Dominique Reffait

Affaire totalement anecdotique au regard des faits gravissimes dont se sont rendus coupables 7 policiers en accusant sciemment à tort un individu qui risquait, dès lors, de perdre sa liberté.

Vous êtes fort prolixe sur cette histoire de Gestapo, bien moins - j'ai cherché - sur le fond du dossier policier. Certes la comparaison avec la Gestapo est largement abusive et hors contexte : nous ne sommes pas là en présence d'une police politique mais d'une police corrompue profondément, dans la mesure où il ne s'agit pas d'un dérapage individuel d'un policier mais d'une stratégie concertée à l'échelle d'un commissariat. Comparaison d'autant plus erronée qu'à l'époque de la Gestapo, la police française n'était qu'une auxiliaire zélée de celle-ci sans jamais obtenir une statut plus flatteur que celui d'exécutrice des basses oeuvres. N'est pas la Gestapo qui veut.

Je vous trouve également particulièrement indulgent avec Michel Mercier dont le job paraît réduit à des saisines disciplinaires hasardeuses et des nominations douteuses laissant au ministre de l'Intérieur l'initiative de la politique pénale.

calamity jane

@ Pierre-Antoine

J'espère que le monde n'aura pas à gérer
d'autre conflit (semblable à l'atroce
du XXème siècle) ; car dans ce cas je ne
voudrais surtout pas être votre ami et/ou
voisin !
J'attends la réaction et même je l'espère !
Ensuite je vous en révèlerai peut-être
la raison !

Pierre-Antoine

Douce et paisible joie

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En espérant que la mise en page passera :-)

Cordialement

Pierre-Antoine

Hermione

Je ne comprends pas bien les raisons qui conduisent vos contradicteurs à vous blâmer d'oser écrire une vérité première : des policiers qui violent la Loi ne sont pas des gestapistes mais simplement des délinquants.

Au demeurant dans toute dictature bien ordonnée, la police comme les magistrats obéissent avec la plus haute déférence à tout ordre pourvu qu'il ait l'apparence de la légalité. Ce qui manifestement ne fut pas le cas de ces fonctionnaires.

Et, comme si cela ne suffisait pas, le cas au lieu d'être rendu "banal" est monté en épingle, comme si notre pays était incapable de juger sereinement ses représentants.

Non, ce que je vous reprocherais, mais vraiment sur la pointe des pieds, c'est d'oeuvrer au rebours de votre jugement et de donner un retentissement à ce que vous aspirez à voir dédaigner, sous prétexte de condamner les péripéties d'une aventure pitoyable.

Gonehilare

«un magistrat qui, je l'espère, est déjà tué, depuis longtemps, par la conscience de son propre ridicule.»
Dur, très dur effectivement !
Le justiciable lambda a au moins pour lui cet avantage que tout serait fait pour lui éviter cette épouvantable issue...

Pauvre France

Que ce "On" qui ne sanctionne pas est juste !
Qu'il reste donc ce "on" prétentieux et bouffi lui-même de perversité et d'intellectualisme.
Pour une fois, je n'approuve pas ce que vous pensez, Monsieur Bilger.

a démocratie

Belle analyse de X. Nebout. Pour les autres c'est assez désespérant. Notamment celui qui affirme que les hauts fonctionnaires sont de plus en plus politisés. Sans doute l'intervenant est-il trop jeune pour se souvenir de ceux que l'on appelait les juges rouges dans les années 70 ! Sans doute croit-il que c'est sous la présidence actuelle que cela a pris jour : anti sarkozisme primaire ! la politisation de la haute fonction publique est d'abord le fait de la gauche. Même dans l'armée nous avons découvert des officiers dits "républicains", comme si tous les autres étaient d'affreux fachos ! Assez, essayez de prendre du recul, de la hauteur ! Faites preuve d'humilité et souvenez-vous de ce grand garde des Sceaux qu'était M. Nallet, au temps de la grande démocratie mitterrandienne.

Arthur

Avant d'écrire des âneries sur le corporatisme du CSM, se souvenir que depuis la réforme constitutionnelle, les magistrats y sont devenus minoritaires au profit de personnalités désignées par le pouvoir politique.

Se souvenir aussi que la triste origine de cet écart de langage remonte à l'incroyable dérive d'un petit groupe de policiers (qui s'ils sont à présent sanctionnés par la justice, n'ont pas fait l'objet de sanction disciplinaire interne...).

Catherine JACOB

"Au-delà de cette limite, la folie n'est plus valable" appelle nécessairement ce me semble : " En deçà de cette limite la Bêtise doit être sanctionnée par ses pairs."

Bon, trêve de plaisanterie de mauvais goût.

Vos contemporains, monsieur le président de l'Institut de la Parole, veulent ignorer ce qu'il est en de la maladie, la confondent avec ses conséquences et/ou méfaits, ils s'intéressent à la gravité de la sanction verbale de la délinquance davantage qu'à la gravité de cette dernière, et vous-même jetez l'éponge en stigmatisant la jeunesse d'un "inapte à la l'audience" au lieu de proposer de la former (ou d'en rectifier la formation) au sein de votre Institut où quelques leçons d'histoire ne feraient sans doute pas de mal, permettant à chacun de mesurer la portée exacte de ses propos.

Au-delà de cette limite (celle de la loi et de sa transgression) la qualité de policier n'est plus valable. C'est tout. Et quelque qualification purement verbale qu'eût pu supporter cette transgression, ce qui est proprement scandaleux, c'est qu'elle ait été. Les sept policiers ont entaché l'honneur de leur corps. C'est ce qui doit attirer notre attention en premier.
Un jeune procureur a stigmatisé leurs actes délictueux visant à soustraire l'un d'entre eux aux rigueurs de la loi comme si l'égalité devant la loi ne devait pas les concerner, en comparant la méthode et la pensée l'ayant guidée ( ≠ les hommes ) à celle d'une police secrète. C'était sa liberté, ce quand bien même l'habilité est susceptible d'en être estimée discutable.

Arrêtons donc une bonne fois pour toutes de tout confondre, la bêtise n'est pas toujours là où on le croit et manifestement hélas, l'honneur non plus.

Stalen Guevara

Les diatribes argumentées de notre Hermine bavarde m’inspirent pour revisiter « Les tribulations d’une Hermine (presque libre) en France ». Chacun aura reconnu la transposition, qui permet d’orienter la pensée dans un cadre précis, c’est-à-dire : la rigueur, la précision et la réflexion.

Pourtant cette petite affaire politico-judiciaire n’est-elle pas une tempête dans un verre d’eau ?
Cependant à y regarder de plus près, elle est très révélatrice de l’importance du détail (d’autres diront du grain de sable) dans les grandes machineries. Elle doit nous rappeler le précepte du sage et de l’esprit éclairé : se méfier de trois choses : 1- la bêtise , 2- l’ignorance , 3- la mauvaise foi.

L’affaire de ce vice-procureur, Jean-Dominique Le Milon , confirme et démontre la volonté de certains pouvoirs régaliens à vouloir à tout prix transgresser les limites de leurs puissance, prérogatives et surtout leur hargne à rester dans l’impunité de leurs actes et égarements dictatoriaux.

Cette affaire me paraît relever de la 3° méfiance, aux vues de l’instruction de notre procureur.

Force est restée à la loi. Je dirais : vérité, bon sens et justice ont tenu bon…

Bravo le CSM dans cette affaire... Pour une fois…

perplexe-gb

La police, la justice ont une mauvaise image de marque parce qu'ils défendent leurs brebis galeuses et n'acceptent pas le jugement de la société sur eux.
Sur internet en six mois, on retrouve des affaires tristes soit de policiers voyous lors d'arrestations musclées ou mêmes disproportionnées, affaires qui sont étouffées pour ne pas nuire à la police, soit il y des affaires où la justice prend fait et cause pour les voyous contre la police.
Quand on voit la discipline demandée aux jeunes militaires, on est effondré par la tenue relâchée des policiers en tenue dans les commissariats. Les voitures de police en continuelle infraction ne donnent pas une bonne image de notre police. On ne sent pas chez les chefs la volonté de tenir leurs troupes. Il y a un manque total d'éducation.
La justice très féminisée est manifestement terrorisée par les voyous. Il n'y a pas dans celle-ci des magistrats de la classe des juges italiens anti-mafia.
Les mots du procureur ne me choquent pas pour dénoncer la violence policière. Le seul problème c'est que la Gestapo était une police d'Etat qui autorisait ces méthodes brutales. En France on ne peut pas dire que la police autorise ces comportements, elle veut simplement que cela ne se sache pas, d'ailleurs sa réponse est de dire nous sommes l'administration qui sanctionne le plus, cherchez l'erreur : ils ont donc en leur sein trop d'éléments de peu de valeur. Heureusement la gendarmerie démontre ce que peuvent être des forces de maintien de l'ordre de qualité. Et les gendarmes ne sont quasiment pas mis en cause dans notre pays.
Dans le billet, M. Bilger s'étonne qu'un élu n'ait pas les mêmes obligations qu'un magistrat. L'élu est choisi par le peuple, il vote les lois et donc peut changer le cours des choses, les valeurs. Le juge doit appliquer la loi, les règles édictées par le peuple. L'élu a donc le droit de s'exprimer plus librement.
Le problème de fond ce sont ces santions demandées en permanence pour les propos tenus par les uns et les autres. On poursuit facilement le délit d'opinion. On a l'impression de revenir à l'Ancien Régime où l'on embastillait à la discrétion royale.
Mais il faut le dire, fort peu.
Serait-on passé de l'oppression religieuse et ecclésiastique à celle des autorités civiles.
Dans cette affaire ce qui est consternant c'est ce rapport de forces entre les ministres et les hauts fonctionnaires de leurs administrations. Des chefs policiers qui protègent des hommes véreux, des magistrats qui par principe refusent de sanctionner un des leurs si cela est demandé par l'autorité politique. Des politiques qui menacent à tort et à travers. En fait le procureur en question s'est excusé rappelant la tension qui régnait dans la salle avec la présence des collègues des prévenus policiers.

Cactus Paturel is

"J'ai tout mangé le chocolat
J'ai tout fumé les Craven A
Et comme t'étais toujours pas là
J'ai tout vidé le Rhum Coca
J'ai tout démonté tes tableaux
J'ai tout découpé tes rideaux
Tout déchiré tes belles photos
Que tu cachais dans ton bureau

{Refrain:}
Fallait pas m' quitter tu vois
Il est beau le résultat
Je fais rien que des bêtises
Des bêtises quand t'es pas là

J'ai tout démonté le bahut
J'ai tout bien étalé la glu
Comm' t'étais toujours pas rev'nu
J'ai tout haché menu menu
J'ai tout brûlé le beau tapis
J'ai tout scié les pieds du lit
Tout décousu tes beaux habits
Et mis le feu à la pend'rie

Fallait pas m' quitter tu vois
Il est beau le résultat
Je fais rien que des bêtises
Des bêtises quand t'es pas là
Fallait pas gâcher mon cœur
M' laisser sans baby sitter
Je fais rien que des bêtises
Des bêtises quand mes yeux pleurent

J'ai tout renversé les poubelles
J'ai tout pillé ta belle vaisselle
Attends c'est pas tout à fait tout
J'ai aussi dépensé tous tes sous

{Refrain}"

Sabine Paturel (qui ne fut pas l'épouse de Thierry)

Cactus latinus est

"Méfions-nous du bébête qui monte !" me disait mon pépé ! alors quid novius ! (dans bêtise il y a bête mais certains trouvent aussi friand d'ises !!!!!!!!!!!!! Sissi :-(((( )

LABOCA

Monsieur Bilger,

Vous ne connaissez rien au dossier des policiers qui ont été condamnés à Bobigny.

La Police doit être soutenue car elle est utile, mais pas ses éléments tordus.

Ce vice-procureur a eu raison d'avoir employé ces mots, car on ne peut laisser qu'une partie de la Police se corrompe.

Le pays va très mal: la classe politique est très médiocre; les hauts fonctionnaires se politisent et font passer l'intérêt des partis politiques auxquels ils appartiennent avant l'intérêt général; les familles se disloquent; les chefs d'entreprises utilisent leurs travailleurs comme un moyen de s'enrichir; l'école est entrée en désordre; etc.

Les seules institutions qui nous restent, c'est la magistrature, la police et l'armée.
Si nous ne voulons pas disparaître, si nous voulons que notre pays inspire encore le respect, il nous faut faire le ménage au sein des corps intermédiaires qui ne sont pas encore pourris mais qui commencent par être infectées.

L'irresponsabilité est le seul mot qui me vienne à l'esprit pour qualifier votre critique à l'égard de ce vice-procureur de Bobigny qui n'a fait qu'aider la Police à se regarder pour constater qu'elle contient des éléments troubles qu'il faut écarter.


Herman Kerhost

Certes, ce procureur a un peu poussé le bouchon par cette déclaration, mais néanmoins cette patrouille de police l'a carrément enfoncé !
Qu'une police magouille un chouïa pour taire une erreur d'un des leurs sur une affaire impliquant des tordus pour éviter à un fonctionnaire loyal de "passer...sous des fourches caudines humiliantes" ou afin d'éviter un vice de forme est une chose, mais aller coller sur le dos d'un malheureux un fait grave commis par ladite patrouille sur l'un d'entre eux est d'un lamentable !
Les policiers ont un devoir de civisme (et non cynisme...) bien plus irréprochable qu'un citoyen lambda, mais dans cette histoire on croit avoir affaire à une petite mafia, que j'espère bien isolée...
Il y a de l'injustice partout mais la subir de la police républicaine est insupportable. Je suis quand même malgré tout content que l'homme accusé à tort ait réussi à se faire entendre !

Pierre-Antoine

"la bêtise est indivisible"

Mais elle se multiplie, hélas...
Je dirai même qu'elle engendre, re-hélas...

Cordialement

Pierre-Antoine

Robert

La plume est serve, la parole est libre...

Cet adage est bien le fondement des réquisitions du Parquet qui peut, en audience, "s'asseoir" sur les directives reçues du PG, voire du cabinet du ministre.
De facto, en audience, même si l'on peut reprocher à ce magistrat un propos en effet peu admissible dans son fondement et dans son expression (il raisonne selon les critères de la mode actuelle de la diabolisation systématique...), il me semble que cela ne doit pas le conduire en procédure disciplinaire du CSM.

Combien d'audiences solennelles de rentrée de TGI se sont-elles traduites par des réquisitions de parquetiers ou interventions de présidents fort critiques à l'égard du pouvoir (droite ou gauche) en place ? Parfois la presse s'en est fait l'écho sans que pour autant cela se traduise par une traduction devant des instances disciplinaires.

Mais on est dans une logique techniciste qui veut tout normaliser à l'extrême, que ce soit dans ce cas pour faire rentrer dans le rang un récalcitrant, ou à l'échelle européenne pour couler tous les peuples dans un moule normatif unique et extrême...


Joyeux Noël tout de même et espérons que le Nouvel An nous apportera un peu plus de raison et de compréhension réciproque dans les rapports sociaux.

DMonodBroca

S'il ne fallait pas relever la bêtise du vice-procureur de Bobigny, fallait-il relever la bêtise de ceux qui saisirent le CSM ? et la bêtise du ministre qui le re-saisit ?
Ce qui compte c'est de résister à la tentation, afin de sortir de l'engrenage...

bernard

Cette saisine renouvelée a offert une vague auréole de martyr à ce procureur !
Pour vous peut-être et pour une partie des gens au courant, soit ! Mais pour moi et une autre partie des gens au courant, ça lui a plutôt enlevé une deuxième couche d'imposture professionnelle. Pour un troisième encore, ça lui aura sans doute apporté autre chose encore.
Le sujet pour moi c'est plutôt ces questions : "on ne sanctionne pas la folie ? On ne sanctionne pas la bêtise ? On ne sanctionne pas ?"
...
Quant à un deuxième aspect de l'affaire, cette volonté du SM d'en découdre avec Sarkozy, sur quoi débouchera-t-elle si Sarkozy est réélu ? Si Hollande est élu ?

Fabrice DOUAIS

"La bêtise est indivisible."

Certes. Mais le Parquet aussi l'est. Alors que faire ?
Du reste, il me semble que la parole est libre pour l'accusateur public, et que ni la diffamation ni l'injure ne sauraient être retenues... Alors, qu'est-ce à dire que tout ce tintouin ?

Xavier NEBOUT

Cher monsieur Bilger,

Vous nous dites "Cette comparaison honteuse avec la Gestapo n'est pas une faute contre la justice mais la manifestation d'une perversion de l'esprit."

Or, la perversion de l'esprit ne relève pas de la bêtise, mais d'une intelligence dévoyée qui n'a rien à faire dans la magistrature.

Dès lors, si le CSM a relaxé ce néanmoins imbécile, c'est qu'il est composé d'esprits pareillement dévoyés qui n'ont rien à faire non plus dans la magistrature.

Est-ce à croire que notre justice serait aux mains d'une véritable mafia intellectuelle ? Je n'ose évidemment pas le penser. Pourquoi pas alors dans mon délire, envisager aussi qu'il s'agisse d'une mafia gaucho-maçonnique ?

Quoiqu'en songeant à ce qu'il m'arriverait si je me permettais d'assimiler des magistrats à la Gestapo, je me dis "heureusement que je suis fou".

Achille

« La bêtise est indivisible. »

N’est-ce pas Albert Einstein qui disait : "Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue."

Une chose est sûre on la trouve également répartie dans tous les échelons sociaux.

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