Une incompréhension. Totale, absolue. Il n'y a pas un jour qui ne renvoie à cette interrogation : mais qui conseille donc DSK ? Qui lui inspire ce comportement étrange ? Qui lui fait perdre tout sens de la communication ?
La communication, qui aujourd'hui est sans doute son péché fatal. Car la sagesse serait évidemment de se taire, de se murer dans un silence digne qui consolerait ceux qui apprécient et défendent encore obstinément DSK de la dégradation de son image.
Il aurait fallu cultiver une décence, une distance qui auraient tenu éloignée sa quotidienneté d'aujourd'hui des joutes judiciaires présentes ou à venir. Aussi bien aux Etats-Unis qu'en France. Il me semble qu'un tel comportement, dont l'évidence saute à l'esprit de tous, aurait donné à DSK non pas forcément l'aura de l'innocent ou au moins du libertin inoffensif mais celle d'un homme capable de comprendre qu'il y a des moments qui exigent l'attente, imposent la modestie et surtout interdisent le bruit médiatique. Même si ce dernier est mis en branle parce qu'on prétend réagir, répliquer.
Pour ne pas succomber sous le poids des soupçons, pour ne pas être accablé par ce qui depuis plusieurs mois constitue une trame ininterrompue de mises en cause, de Nafissatou Diallo à l'affaire du Carlton, pour ne pas rendre désespérée l'instance civile américaine, DSK oscille entre une envie d'être laissé tranquille et une singulière présence. Au lieu de laisser les justices suivre leur cours, il se met en avant en réclamant d'être entendu, ce qui viendra tôt ou tard à Lille, et s'agite comme si rien ne s'était produit qui avait dans tous les cas affecté sa crédibilité, sa réputation et son avenir. Etait-il nécessaire d'annoncer des actions pour atteintes à l'intimité de la vie privée ? Le simple bon sens suffit pour les estimer déplacées, compte tenu de l'imbrication choquante des charges de l'être de pouvoir et des plaisirs de l'être de désir.
Une réserve totale de DSK aurait été d'autant plus bienvenue qu'autour de lui des forces, des soutiens, des fidélités n'ont cessé d'être disponibles. Une épouse exceptionnelle de tolérance et de solidarité, au moins dans ce qui est affiché, des amis répétant contre toutes les mauvaises nouvelles leur confiance en DSK - des amis qu'on aurait souhaité avoir à ses côtés, qu'on soit innocent ou coupable -, des socialistes longtemps incrédules, une opposition ravie au fond mais correcte dans l'apparence, des journalistes guère pugnaces et équitables sauf une ou deux exceptions comme par exemple Marion Van Renterghem du Monde, un journal télévisé de TF1 à ses ordres avec une Claire Chazal qui aurait pu être sanctionnée pour connivence ostensible, un procureur américain infiniment timoré et calculateur, des avocats réalistes et remarquables, un parquet de Paris prudent à la manière française, en disant un peu mais pas trop, des compagnons lillois dans la nasse mais encore tout fiers de leurs aventures longtemps secrètes avec DSK, que demander de mieux ?
Cette paix qu'il affirmait vouloir, cette discrétion à laquelle il aspirait, pourquoi les a-t-il lui-même troublées ?
Je ne parviens pas à croire spontanée et désintéressée la démarche de ce journaliste américain, Edward Epstein, qui au fur et à mesure qu'il est questionné met en exergue avec une infinie naïveté ses manques, ses inexactitudes et ses approximations. Pour certains compétent, pour d'autres farfelu et complotiste dans l'âme, Epstein ne me semble pas avoir fait avancer d'un pouce la cause de celui auquel il a consacré son enquête. Dans le pire des cas, il a été sollicité. Dans le meilleur, il fabrique ce qu'il adore : les complots.
Michel Taubmann, fidèle parmi les fidèles de DSK, a écrit un livre dont des extraits ici ou là ont été portés à notre connaissance. Les appréciations que DSK formule sur sa vie libertine, son ignorance sur la qualité de prostituées des femmes qui participaient à plusieurs de ces soirées, la relation consentie avec Nafissatou Diallo parce que dans son regard lourd de sens, il avait perçu son accord, tout cela n'est guère convaincant et paraît s'inscrire dans une stratégie médiatique qui offre pourtant le désavantage, pour lui de l'obliger à fournir une version des faits et à brûler ses cartouches bien avant le procès civil américain.
DSK semble s'égarer dans ses propres manoeuvres. Ceci est éclatant quand, à peine le livre de Michel Taubmann annoncé et quelques-unes des confidences de DSK rapportées, celui-ci, poussé par je ne sais quel esprit de contradiction ou par une forme de désinvolture voire de condescendance à l'encontre même de ses partisans, déclare qu'il ne se sent "engagé ni par les écrits ni par les déclarations ou témoignages de quiconque, souvent inexacts" (20 minutes, nouvelobs.com, Marianne 2).
Si DSK ne se sent engagé par rien ni personne, pourquoi ne se tait-il pas ?
Son intelligence est-elle incapable d'appréhender que DSK, pour son bien, quelque temps, devrait cacher DSK et, par décence, ne plus faire le bruit que seul l'homme espéré aurait pu se permettre ? Il y a longtemps, si longtemps !
Réponse à Mary Preud'homme @ Véronique R - 03 décembre 2011 à 16:25
@ Mary
"...tantôt une embrassade forcée, tantôt une relation inappropriée ou encore une faute morale..."
Mary, judiciairement DSK a été poursuivi aux USA avec des chefs d'accusation particulièrement graves mentionnant un acte sexuel criminel du premier degré, une tentative de viol au premier degré, un abus sexuel au premier degré, une séquestration au deuxième degré, un abus sexuel au troisième degré et des attouchements.
Dans le volet parisien, il a fait l’objet d’une plainte pour tentative de viol.
Que vous le vouliez ou non, quelle que soit votre propre appréciation sur l’homme Strauss-Kahn, quelle que soit votre propre analyse ou lecture des faits tels qu’ils ont été présentés et argumentés d’une façon travaillée, détaillée, professionnelle, crédible par le procureur américain, tels qu’ils ont été résumés en très gros - à la manière grossiste - en à peine quatre lignes par l’attaché de presse du Parquet parisien, quelle que soit ma propre appréciation, analyse ou lecture, il demeure que pour le volet américain, la conclusion pénale est définitivement un abandon de charges. Le Parquet parisien, quant à lui, a classé sans suite.
Vous parliez d’antécédents en matière d’abus sexuels.
Vous avez évidemment la liberté d’interpréter et de commenter comme vous l’entendez le flot continu, les océans de publications, d’éditoriaux et de commentaires liés à D. Strauss-Kahn et aux différents protagonistes, mais en aucune manière vous ne pouvez affirmer que la Justice a estimé, reconnu et jugé D. Strauss-Kahn coupable d’abus et/ou de violences sexuelles.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 03 mars 2012 à 07:35
Réponse à Herman Kerhost - 03 décembre 2011 à 14:46
@ Herman
Je suis sensible à votre témoignage d’amitié.
Le post de Savonarole ne me préoccupe pas.
Je suis plus nettement plus inquiète du fait que notre ami Philippe ne m’ait toujours pas fourni le moindre début de commencement d’illustrations et d’exemples de l’omniprésence, selon lui, de la parole de DSK dans les médias.
Pour le fond du billet, je reste convaincue que seules les préconisations et interventions – rares dans les médias – de ses avocats ont in fine réellement de l’importance pour DSK. A mon avis, l’essentiel est ailleurs et se joue à un autre niveau que celui de la communication façon com’.
Je pense également que la distance marquée par DSK par rapport aux publications très récentes est totalement logique compte tenu de ce qui structure fondamentalement sa stratégie de défense mise en place depuis le mois de mai :
un silence absolu quant au déroulé de la séquence Sofitel DSK – ND.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 03 mars 2012 à 07:34
Philippe, parmi mes commentaires disparus, il y avait ces trois réponses auxquelles je tenais et que j'ai conservées.
Je me permets de les poster à nouveau, simplement parce que ces réponses visaient à équilibrer les prises de position qui m'étaient adressées.
Réponse à Catherine A à Véronique : deux épisodes - 03 décembre 2011 à 10:37
@ Catherine
Non, Catherine.
Le procureur Vance a abandonné les charges du fait que l'accusation était dans l'incapacité de prouver les incriminations qui ne reposaient de façon décisive que sur le témoignage de Mme Diallo.
Au terme de son enquête, il a considéré qu'il était dans l'impossibilité de faire sien, et par conséquent, il a estimé que l'accusation était dans l'impossibilité de défendre le témoignage de la plaignante, récit qui a déterminé l'ensemble des chefs d’inculpation qui pesaient sur D. Strauss-Kahn.
Les professionnels du droit pénal américain ont expliqué en long et en large, et ce dès l'assouplissement radical des conditions du contrôle judiciaire de DSK, compte tenu du niveau des critères de preuves américains, qu'il était impossible pour le procureur de porter l'accusation.
En outre, à partir du moment où ce qui structurait fondamentalement les charges ne reposait plus que sur le seul témoignage de Mme Diallo, il était absolument nécessaire pour permettre une poursuite des poursuites pénales qu'une relation de confiance mutuelle demeurât, en dépit de tout, entre le procureur et sa plaignante.
Après, naturellement, chacun peut lire comme il l'entend le résumé de 25 pages de son rapport, il n'empêche que dans le droit pénal américain, une accusation qui arrive au procès en doutant d’elle-même, au-delà du raisonnable, ici sur ce qui fondamentalement a constitué l'incrimination et l'inculpation, est un total non-sens.
Le Parquet parisien avait la possibilité d'ouvrir une information judiciaire et ainsi de confier à un juge d'instruction le soin de déterminer s'il y avait lieu de juger DSK pour une tentative de viol.
Compte tenu du niveau français des critères de preuves - et pourtant bien moins exigeant que le niveau américain -, le Parquet a néanmoins considéré qu'il ne disposait pas d'éléments solides et suffisants de nature à justifier l'ouverture d'une information judiciaire.
Après, le Parquet peut habiller comme il l'entend sa décision, avec tout, avec rien, il n'empêche que sa décision de nature administrative - et non judiciaire comme vous le prétendez - demeure, sans discussion possible, un classement sans suite.
J'ajoute qu'en France la plaignante ou le plaignant dispose d'un recours pour un nouvel examen par le biais d'une plainte avec constitution de partie civile.
J'observe que cette voie de recours n'a pas été utilisée, alors qu'à peine deux jours auparavant, l'avocat de Mme Banon promettait en long et en large rien de moins que la cour d'assises à DSK.
Le Parquet aurait ouvert une information judiciaire - comprendre une procédure indépendante avec un vrai juge et un authentique contradictoire - si le juge, y compris aboutissant à un non-lieu, avait mentionné une suspicion d'agression sexuelle en dépit de la prescription, je ne dis pas, mon appréciation, je pense, serait différente.
Mais là, franchement, ce n'est pas un communiqué de presse émanant par-dessus le marché du Parquet de Paris, ni fait ni à faire, vide du plus petit développement et de la moindre argumentation, évoquant une possibilité d'agression sexuelle, qui peut valoir à mes yeux autorité et crédibilité judiciaires.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 03 mars 2012 à 07:34
Tout converge vers le complot (si complot) :
De la situation précaire de Nafissatou (reconductible pour avoir menti, selon les enquêteurs de Vance qui n'ira pas trop loin pour éviter de voir d'autres enquêteurs démonter le complot).
Nafissatou est aussi "menaçable" par le biais de son ami en prison, dont les conditions peuvent se détériorer. Moins étonnant, le fait qu'ils s'appelèrent pour se rassurer sur l'avancement.
Le déroulement du procès montre que même l'avocat de Diallo s'étonne qu'on lui tire dans les pattes (pour éviter d'aller trop loin là encore).
Que même sans impliquer Accor et même les vidéos de Epstein, les autres décorés, liens familiaux (un descendant Ganay ou Sarkozy relaie le premier l'info), etc.
Un franc-maçon de haut vol décore un policier sans même penser à décorer un pompier ?
Rédigé par : IntenetDev | 08 décembre 2011 à 17:51
D.S.K. ???
- 1 - N. Sarkozy, copain du groupe Accor, savait.
- 1 - a - La mère de Banon est contactée par lui une fois.
- 1 - b - Le personnes sur le plateau d'Ardisson pouvaient avoir ébruité le nom bipé dans l'émission.
- 2 - Les comploteurs auraient pu caster une étrangère qui serait capable de mentir comme pour sa demande de papiers (et quand on connaît les fixettes de Sarkozy, ex-ministre de l'Intérieur, sur les sans papiers, on peut même croire qu'il aurait pu inspirer une partie du scénario).
- 3 - Un ex-Maître du Grand Orient (dont la transparence n'est pas la qualité principale) décore le chef du commissariat, dont les hommes seront assez expéditifs.
- 4 - Quel intérêt pour Vance d'aller contre la plaignante, une fois que D.S.K. semble être cuit, comme l'avocat de Nafissatou s'en est étonné ?
- 5 - C'est à l'occasion d'une rencontre avec Christine Lagarde qui le remplacerait au pied levé, qui fait de la théorie du complot une synchronisation remarquable par gourmandise.
- 6 - Le mensonge de la femme de ménage qui jaillit de la part de Vance & co., montre :
- 6 - a - qu'elle aurait pu être menacée :
- 6 - a - 1 - par une reconduite.
- 6 - a - 2 - par des pressions sur son ami en milieu carcéral, qu'elle a pu joindre en sortant de la chambre, comme pour le rassurer s'il était au courant.
- 6 - b - 1 - Que les comploteurs éventuels se satisferaient seulement des walk of shame, photos de détenus, fuites de l'instruction dans les médias français (iTélé Darmon).
- 7 - Ce qui ne ferait pas partie d'un complot, mais qui a été bien étalé :
- 7 - 1 - La richesse du couple et son train de vie
- 7 - 2 - la religion du couple
- 8 - Comment Sarkozy, qui n'en loupe pas une, peut-il avoir visé si juste, en promettant (selon Le Guen) "le feu nucléaire" ?
- 8 - 1 - Rappelons que c'est lui qui envoie Lagarde le rencontrer à N.Y. pour préparer un sommet.
- 8 - 2 - Quand les enquêtes sur le Carlton de Lille ont-elles vraiment commencé ?
- 8 - 3 - Quelles sont les lois que Nicolas Sarkozy (ministre de l'Intérieur) a prônées ou établies en douce, pour faire parler les prostituées en faisant plus pression sur elles, lorsqu'il était à l'Intérieur ?
On peut penser ce qu'on veut, mais le résultat du feu nucléaire est bien là, et D.S.K. n'est pas en prison malgré ce qui nous a été présenté comme indéniable.
NB : j'oublie la Légion d'honneur offerte à Kelly par un franc-maçon de haut rang qui n'aurait pas pensé cependant à décorer aussi un des ces nombreux pompiers dont le courage à ému le monde entier.
Et j'oublie aussi le militant U.M.P. qui tweet le premier (au cas où il y aurait trop de discrétion et de précaution à conserver au suspect la présomption d'innocence)
Et j'oublie aussi que le demi-frère de Nicolas habite à New-York, mais ce ne serait là que la cerise sur le gâteau du Grand Orient de France.
Rédigé par : InternetDev | 08 décembre 2011 à 17:39
De retour à la vie sociale et par un
caprice de la météo coincée à la Maison
de la Presse parfaitement in dans notre
"petit Paris" j'ai eu le temps de zieuter
les étagères... un déferlement de couvertures proposant le Monsieur et la Madame
se pavanant... l'une a particulièrement
attiré mon regard où l'on voit le Monsieur
DS-K regardant devant ses chaussures en
baissant les yeux alors que la Madame sa
dulcinée le regarde presque amoureusement...
Je suis vite retournée au rayon Arts.
Rédigé par : calamity jane | 06 décembre 2011 à 22:04
L'affaire DSK commence sérieusement à importuner le Français "lambda" qui n'a que faire des "arguties sexuelles" du ci-devant !!!
Presse écrite ou parlée, veuillez SVP nous épargner vos commentaires sur ce Monsieur, quand bien fut-il ancien directeur du FMI ou ministre !!! ou je ne sais quoi !!!
Rédigé par : Caligula | 06 décembre 2011 à 18:36
Monsieur le Procureur, votre analyse sied à votre rigueur mais aussi à la sagesse, au bon sens, à la vérité, à l'intelligence du coeur, bravo, continuez nous avons soif de cela.
Rédigé par : Cornebise pierre | 06 décembre 2011 à 16:20
Etes-vous certain que DSK soit si intelligent? Perso j'ai de sérieux doutes et j'aimerais bien connaître son QI qui doit voler très bas.
Rédigé par : pierre-alain g | 05 décembre 2011 à 13:28
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 04 décembre 2011 à 12:23
Pas ce qu'avez écrit de mieux, Mister 100% Sarko. Pas ce qu'avez écrit de pire non plus, hélas. C'est dire.
Vais donc vous le décomposer, mais au sens de mon premier paragraphe, là, AO dessus.
"Paie comptant."
C'est le prix à régler pour qui donne le ton bas pour se faire battre.
AO
Rédigé par : oursivi | 05 décembre 2011 à 02:18
Duval vous êtes usant.
Combien de fois faudra-t-il répéter la différence entre abuseur sexuel et libertin pour que vous percutiez :
---
. "L’abuseur sexuel" est toute personne qui utilise sa force ou son statut pour imposer son désir à autrui, et donc à une victime par définition non consentante, ce qui constitue une agression réprimée par la loi.
. Tandis que le "libertin" qui s’adonne aux plaisirs charnels avec une liberté qui dépasse les limites de la morale conventionnelle, mais avec le consentement de partenaires majeurs, ne commet aucun abus de pouvoir et par conséquent rien de répréhensible sur le plan pénal.
---
Vous comprendre ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 05 décembre 2011 à 01:05
@ Mary Preud'homme | 04 décembre 2011 à 16:07
Vous qui avez des dons de juge d'instruction, il est important de rappeler comme l'a bien précisé Véronique Raffeneau que pour l'instant il n'est absolument pas inculpé. Des libertins il y en a des milliers.
Pourquoi les laissent-on tranquilles ?
@ Frank THOMAS | 04 décembre 2011 à 07:15
Si D.S.K avait le secret pour combattre la CRISE tous les Français voteraient pour lui, malgré sa judéité et malgré son libertinage.
Ce qu'on reproche à D.S.K c'est de ne pas l'avoir ce secret !
Je viens de visionner le film de Michel Deville "Raphaël ou le débauché"... Très beau film.
C'est peut-être D.S.K qui l'a inspiré.
Dans ma jeunesse j'avais eu pour sujet de dissertation l'énoncé : "Plus l'homme est grand et plus sont fortes ses pulsions"...
Je n'avais pas choisi ce sujet, mais le professeur en commentant le sujet nous avait parlé de Tolstoï...
L'image des perdants me donne toujours l'envie de les relever...
Duval Uzan
Rédigé par : Duval Uzan | 04 décembre 2011 à 21:25
Vous avez un don pour le hors sujet et le charabia sans queue ni tête Laboca.
Que viennent donc faire ici pêle-mêle, les vieux de la vieille qui ne vous intéressent pas, les antisémites que vous débusquez et subodorez partout, y compris là où ils ne sauraient être… Une véritable obsession ! Et le comble du comble, les X ou Y (nommés sans vergogne contrairement à vous abrité prudemment derrière un pseudo), lesquels auraient jadis fauté et dont les enfants supporteraient les conséquences de leurs actes jusqu’à la 7ème génération ? Au chapitre des préjugés les plus nauséabonds vous mériteriez un oscar senior Laboca ! Et il serait grand temps de rengainer vos clichés, d’ordonner un peu vos propos, de contrôler un minimum votre boca maldiciente et enfin, de lire attentivement les interventions avant de poster. Auquel cas vous vous seriez aperçu que mon précédent message s’adressait à Véronique R, en réponse à une question précise concernant, uniquement, les antécédents « d'abuseur sexuel » de DSK et non son infidélité conjugale ou ses virées au bois de Boulogne qui ne nous regardent pas... Bien que pour un candidat à la présidence de la République, ce qu’il était déjà en 2006, ça la fichait plutôt mal d’être surpris en pleine levrette dans sa berline cosy par la police du 16ème. Difficile dans ces conditions de faire croire aux policiers abasourdis que l'on est venu en voisin, pour aérer un peu sa raie publique sans doute, ainsi que le soulignait avec ironie un humoriste de la Pp !
---
Rédigé par : Mary Preud'homme | 04 décembre 2011 à 16:07
DSK, fatigué, déprimé, barbu. L'ex-futur président a-t-il encore sa connaissance ? Non, elles sont parties dans l'escalier.
Rédigé par : Raph38 | 04 décembre 2011 à 13:00
Arrêt sur image, si vous le permettez.
Regardez le sujet du JT de France 2.
M. Taubmann (homme sourd en allemand) présente son « bouquin vérité ».
C'est tout juste si on l'aperçoit derrière les piles du best-seller, placées judicieusement sur le bureau en premier plan, sur les rayons de la bibliothèque et en arrière-plan encore une jolie colonne du bouquin en équilibre sur un secrétaire...
Tout ce qu'il faut pour que je n'achète surtout pas ce livre !
De toute façon je ne m'intéresse pas aux scandales concernant les gens dans leur vie privée. Donc…
Voilà que nos journaleux s'intéressent maintenant intensément au cancer de l'estomac, avec moult études et pourcentages de guérison, remèdes efficaces, etc.
C'est dur d'être journaliste compétent.
Je laisse á AO le soin de décomposer "compétent".
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 04 décembre 2011 à 12:23
Rédigé par : Savonarole | 04 décembre 2011 à 09:59
Rédigé par : Frank THOMAS | 04 décembre 2011 à 07:15
DSK a formé le projet d'aller s'installer en Israël, la France étant devenue pour lui un pays d'insécurité.
C'est le résultat de cette compagne de mise à mort menée par les gens de Paris contre un homme, qui a certes fauté, mais avait droit, en France même, pays où il est né et pour lequel il a travaillé en tant que professeur, député et ministre, à une seconde chance.
Par leur acharnement à l'égard d'un homme déjà à terre, des Français poussent ainsi DSK à s'exiler de France.
Pour les étrangers qui suivent l'actualité française, cette volonté de certains Français de contraindre DSK de fuir la France est nauséabonde.
Les étrangers nous regardent et ils voient que nous, Français, maltraitons, un autre Français, DSK.
Ceux qui, aujourd'hui, s'associent à cette compagne visant à faire mal à DSK, homme souffrant et déjà à terre, regretteront, demain, d'avoir contribué à la constitution d'un nouvel antisémitisme.
A ceux qui sont attachés à la France, je demande de prendre conscience de ce qu'un puissant antisémitisme est en train de naître.
Rédigé par : LABOCA | 04 décembre 2011 à 12:18
Merci Laboca pour votre commentaire dont un petit extrait :
"Si je dis ça, c'est parce qu'en France parfois on s'en prend aux enfants à cause de leur père. Ainsi, Marine Le Pen est détestée par des Français, non pas parce qu'elle aurait fauté, mais simplement parce qu'elle est la fille d'un gars qui n'a jamais voulu faire partie officiellement du système. De même, notre ami Monsieur Philippe Bilger a parfois été sans fondement attaqué par des gens à esprit petit, simplement parce qu'il est un "Bilger".
Il faut protéger les enfants.
Vous souvenez-vous du film Raphaël ou le Débauché, de Michel Deville ??
Rédigé par : Duval Uzan | 04 décembre 2011 à 11:40
Un fait est certain, DSK ne se sent surtout pas engagé par les obligations du mariage. Cette petite pique lancée, il faut reconnaître qu'effectivement, sa situation actuelle nécessiterait une mise en retrait décente plutôt que ce grand déballage impudique de toutes ces réactions qui fusent en tout sens. Peut-être effectivement est-il mal conseillé, mais ceci cadrerait mal avec l'homme politique habile (force est de le reconnaître, que l'on soit de ses partisans ou pas) qu'il a été jusque-là. Sans doute est-il dépassé par l'accumulation des "affaires" qui lui éclatent à la figure ?... Après tant d'années de quiétude et de tolérance, se rendre compte qu'il ne peut agir éternellement en toute impunité lui a peut-être fait perdre ses repères ?
Rédigé par : sophie.mnop | 04 décembre 2011 à 10:53
Rédigé par : labelette@Savonarole | 03 décembre 2011 à 21:01
J'ai été convaincu par vos explications jusqu'à ce qu'aux matines, j'entende dans mon beffroi Claude Guéant nous raconter l'épisode Bois de Boulogne... J'en suis tombé de ma chaire, et je vais prier pour le désespéré LABOCA, qui n'a plus que la dague de l'antisémitisme pour nous amuser.
Rédigé par : Savonarole | 04 décembre 2011 à 09:59
Comme quoi on peut faire partie de "l'élite" et être un parfait crétin. Ce n'est pas incompatible.
Rédigé par : Celtibère | 04 décembre 2011 à 09:25
"Je mets en garde les antisémites pullulant en France. Je leur demande de ne pas prendre prétexte des problèmes de DSK pour exprimer leur antisémitisme", écrivez-vous, Laboca.
Permettez que je doute que cela impressionne beaucoup les antisémites !
Plaisanterie à part, il faut bien admettre que ce scandale permet à la détestation des juifs de se donner libre cours. Et les derniers rebondissements concernant les élucubrations de MM. Epstein et Taubmann ne vont rien arranger.
Si DSK eût été Franc-Maçon, on aurait même eu droit au couplet sur le complot judéo-maçonnique... La France éternelle, quoi !
A rebours, il ne faudrait pas que du fait de sa judaïté on ne puisse dire ni le dégoût que le personnage peut nous inspirer ni le soulagement que nous ait été épargnée son accession à la Présidence de la République.
Rédigé par : Frank THOMAS | 04 décembre 2011 à 07:15
Bravo, le cuistot !
Tout á fait, et depuis longtemps, de votre avis...
A propos, tambouille, qu'est-ce que je leur cuisine moi, pour Noël et Nouvel an ? Une idée ?
Rédigé par : Jean-Paul Ledun@au cuistot de service | 04 décembre 2011 à 01:39
Rédigé par : Mary Preud'homme @ Véronique R | 03 décembre 2011 à 16:25
Mary, vous faites de l'acharnement à l'égard de DSK, alors que celui-ci est définitivement à terre.
Personne ne peut soutenir DSK d'avoir harcelé des femmes et d'avoir trompé son épouse Anne Sinclair - même si cette dernière semble apprécier d'avoir ainsi été trompée.
Maintenant, il faut aider DSK, car après tout il n'y a jamais eu mort d'homme dans ses aventures.
DSK a fauté : il a contribué à donner une détestable image des politiciens désormais identifiés par des Français à des gens capables d'user de leur pouvoir pour obtenir du sexe ; il a probablement rendu difficile la vie de ses enfants, qui risquent, demain, d'être cassés par des gens qui croiraient ainsi se venger à leur manière de ce que DSK aurait fait.
Pour tout vous dire, moi, l'avenir de DSK ne m'intéresse pas, car c'est un vieux ; l'avenir d'Anne Sinclair ne m'intéresse pas davantage car c'est aussi une vieille.
Je me dis seulement : mais que vont devenir les enfants de DSK, sachant qu'il est possible que partout où ils passeront les gens disent "voilà les enfants de DSK".
Si je dis ça, c'est parce qu'en France parfois on s'en prend aux enfants à cause de leur père. Ainsi, Marine Le Pen est détestée par des Français, non pas parce qu'elle aurait fauté, mais simplement parce qu'elle est la fille d'un gars qui n'a jamais voulu faire partie officiellement du système. De même, notre ami Monsieur Philippe Bilger a parfois été sans fondement attaqué par des gens à esprit petit, simplement parce qu'il est un "Bilger".
Je voudrais qu'on passe à autre chose que l'affaire de DSK, car s'il y a des problèmes en France en matière d'emploi, ce n'est pas du fait de DSK.
La presse parisienne est pourrie, car elle sert sans cesse aux Français un sujet qui n'est pas une préoccupation.
DSK reste un être humain et il ne faut jamais l'oublier.
Pourqouoi s'acharne-t-on contre DSK?
Je mets en garde les antisémites pullulant en France. Je leur demande de ne pas prendre prétexte des problèmes de DSK pour exprimer leur antisémitisme.
A tous ces antisémites qui cherchent à avancer masqués, je dis que je les vois avancer masqués, je demande de laisser DSK en paix, car il souffre déjà beaucoup.
Moi je ne jette pas l'enfant avec l'eau de paix.
Oui, DSK a fauté ; oui DSK n'aurait jamais dû observer à l'égard des femmes un comportement détestable.
Mais DSK est un être humain. Dans sa vie, qui est peut-être sombre aux yeux de certaines personnes, DSK a rendu service à des gens, leur a facilité l'accès au logement social, les a aidés à trouver du travail ; DSK a aussi, en tant que professeur d'université, formé des étudiants dont certains sont devenus des responsables dans le privé ou dans le public. DSK est l'un de nos meilleurs spécialistes pour les questions de protection sociale, domaine dans lequel il a établi des études de référence.
Je veux que ceux qui cherchent à jeter au feu DSK n'oublient jamais qu'il a aussi fait des choses positives dans ce pays, malheureusement de plus en plus composé d'ingrats.
Rédigé par : LABOCA | 03 décembre 2011 à 22:57
"Une faute morale met un homme à terre ou alors il n'y a plus de morale..." écrit Pierre-Antoine.
Une telle rigueur impose le respect.
Rédigé par : Frank THOMAS | 03 décembre 2011 à 22:11
"C'est le supplice du pal. Pour une fois assez comique...
"Pas avant janvier", nous disent nos hermines.
En fait il est essentiel que l'affaire du Carlton colle, au jour près, à la campagne présidentielle.
Ah, la vie n'aurait pas de sel sans un peu d'arbitraire...
Rédigé par : Savonarole | 03 décembre 2011 à 13:50"
Il me semble que le procès est reporté en mars.
Là où je ne vous suis pas tout à fait, je pense que le procès est reporté en mars surtout pour éviter que le procès américain ne suive le procès français ! Vous n'ignorez pas que dans ces conditions, la question des prostituées entrées à NY pour satisfaire le bon plaisir du jouisseur insatiable lui vaudrait de la prison ! Il faut donc lui donner un coup de main !
Quant au BlackBerry et aux affabulations de Epstein et de Taubmann, il est bon d'essayer de noyer le poisson (sans jeu de maux !)
Lors de sa prestation sur TF1, DSK a clamé haut et fort qu'il ne verserait pas un sou à madame Diallo. Or l'affaire du Carlton cartonne et n'arrange pas ses affaires.
En effet, le proxénète belge Dodo la saumure ayant effacé ses messages de son portable et gardé ceux de DSK, il est de bon ton de faire croire que le BlackBerry élément de preuve a été volé par madame Diallo. Ben voyons !
C'est un mensonge gros comme DSK puisqu'à l'occasion du procès pénal, les avocats de DSK ont demandé au procureur de ne pas prendre en considération les téléphones et autres iPad... de DSK. A l'époque, on ne connaissait que le message envoyé à madame à savoir : "il y a un gros problème". Ses avocats devaient savoir que l'appareil était plus que gênant...
Quant à warriorsofitel II, les services français sont un peu plus intelligents ou je rêve... !
Rédigé par : labelette@Savonarole | 03 décembre 2011 à 21:01
@hameau dans les nuages
En raison des déclarations conjointes, lors d'une conférence de presse tenue en début d'après-midi le 22 novembre 1963 à l'hôpital Parkland, par le Dr Jim Carrico, résident de première année en chirurgie, qui fut le premier médecin à tenter de sauver le Président Kennedy et à remarquer la petite plaie siégeant à la face antérieure de la région cervicale, et par le Dr Malcom Perry, chirurgien, qui pratiqua une trachéotomie en agrandissant la plaie, il est improbable que le peuple américain dans une large majorité n'ait pas immédiatement été amené à envisager l'éventualité d'un complot, puisque les deux praticiens affirmèrent qu'il s'agissait d'un orifice d'entrée. Ils fournissaient ainsi un argument solide à l'hypothèse d'un tireur placé devant la Lincoln, après que le film de Zapruder ait été développé quarante-huit heures plus tard.
Les images prouvaient que Lee Oswald n'avait pas commencé à tirer alors que la limousine décapotable se trouvait encore dans Houston street et que JFK ne s'était pas retourné complètement pour saluer un groupe de spectateurs placés sur sa droite dans Elm street.
Malencontreuse l'intervention du manager du Texas School Book Depository au moment où l'un des policiers motocycliste de la fin l'escorte, qui avait remarqué un envol insolite de pigeons du toit de l'immeuble et s'était précipité à l'intérieur du local, s'apprêtait à procéder à l'arrestation d'Oswald sortant de l'ascenseur.
Rédigé par : Stenaisien | 03 décembre 2011 à 20:30
@Herman Kerhost
"Mais Surcouf, les sites qui traitent de ce genre de choses, croyez-moi, ça ne doit pas exister...!
Passez donc votre chemin... vous n'êtes pas indispensable ici !"
Regardez-moi donc ce petit bonhomme trépignant ! N'est-ce pas mignon de le voir ainsi s'énerver ?
Mais que voilà donc un censeur en culottes courtes.
Qui êtes-vous donc pour faire taire les gens ?
Sachez que nul n'est indispensable, nulle part, vous y compris qui ne supportez pas des avis contraires aux vôtres.
Ici ce n'est pas vous qui décidez qui peut publier ou non. Notre hôte a sur vous le sens de la liberté d'expression et c'est tout à son honneur.
Rédigé par : Surcouf amusé | 03 décembre 2011 à 20:21
« Qui conseille donc DSK ? »
Une chose est sûre, dans cette affaire, les conseilleurs ne sont pas les payeurs !
Rédigé par : Achille | 03 décembre 2011 à 18:44
"qui offre pourtant le désavantage, pour lui de l'obliger à fournir une version des faits et à brûler ses cartouches bien avant le procès civil américain."
PB
Et bien non. En matière de communication, puisque vous prend l'étrange manie de l'introduire sans la tourner en dérision - là où elle n'est jamais qu'une tentative de prise de pouvoir sans le moindre support ni éthique ni moral, j'oserais même métaphysique tant elle est la parole du subjectivisme creux le plus forcené - la "vérité publique" est souvent fille de la première version médiatisée, elle résume souvent ce que les cervelles auxquelles elle s'adressent retiendront. Ce n'est donc pas brûler ses "cartouches" que de donner une version, première de sa bouche elle marquera les esprits au sens médiatique, et il est beaucoup question de cela dans son cas.
Au vu de toutes les casseroles que traine
la môme Diallo, ses avocats auront fort à faire pour rendre crédible sa plainte.
Quant à nous, en fait vous, étonner de ce que qualifiez de volte-face ou d'errements, je n'y vois qu'un symptôme de plus à cette parfaite schizophrénie dont semble empreinte la vie de cet homme. Un grand sourire apaisé par la cohérence des vues intellectuelles, quand il travaille ou communique, et un autre masque quand la belle cervelle est obsédée par autre chose, obsédée à un point que l'on devine pathologique et qui le coupe presque en deux tant le premier exercice ne saurait laisser voir le second.
Quant à donner sa version, j'y reviens, il eût mieux fait de la rendre publique dès le début. Si elle est pénalement présentable, s'entend. Moralement, ne sont que les pauvres d'être qui s'y arrêtent. Multiplier relève du second adverbe là où forcer tombe sous le coup du premier, et celui-là ne regarde plus que sa seule conscience.
AO
Rédigé par : oursivi | 03 décembre 2011 à 16:59
Merci à Catherine A de vous avoir rafraîchi la mémoire.
A ces épisodes j’en ajouterai un troisième, l’affaire Piroska Nagy en 2008 dont je ne doute pas que vous ayez entendu parler, même si là encore DSK se défendit en admettant, suite à l’enquête du FMI, avoir eu avec sa subordonnée une relation consensuelle, rapports par ailleurs qualifiés ironiquement par Anne Sinclair « d’aventure d’un soir ! ». L’intéressée et le mari cocufié ont dû apprécier ! Tandis que PN expliquait de son côté aux enquêteurs du FMI, puis par lettre dûment publiée sur les principaux médias américains, comment DSK avait abusé de sa position afin de parvenir à ses fins : « il m’a convoquée plusieurs fois pour en venir à me faire des suggestions inappropriées.. », écrivait-elle entre autres.
C’est d’ailleurs à la suite de cette scandaleuse affaire que le « harcèlement sexuel » devint un motif de licenciement au FMI.
Or, dans aucun de ces trois cas, où DSK ne cessa de se prétendre victime d'accusations imaginaires, voire même de complots ridicules, il ne porta plainte contre l’une de ces femmes pour diffamation et atteinte à l’honneur et à la considération, se bornant à admettre une fois poussé dans ses retranchements et des preuves sous le nez (sperme, ADN...) et autres témoignages flagrants (écrits ou rapportés par des tiers) tantôt une embrassade forcée, tantôt une relation inappropriée ou encore une faute morale... Ce que chacun (sans être enquêteur ou juge patenté) peut traduire par un début d’aveu.
En définitive, assez parlé de ce « dragueur lourd »(1) qui de mon point de vue n'est pas pire que beaucoup d'autres dont on ne parle pas, mais qui a cependant tout intérêt à se faire oublier avant le procès au civil à New York C et son implication (fort probable) dans l’affaire du Carlton à Lille.
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(1) dixit Aurélie Filippetti
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Rédigé par : Mary Preud'homme @ Véronique R | 03 décembre 2011 à 16:25
Plus l'homme public se trouve éloigné des charges auxquelles il aurait pu prétendre et plus l'homme m'amuse et me plaît.
La sottise du papillon qui se trouve attiré par la flamme d'une bougie dans les filets de l'entomologiste... La sottise de l'homme conscient des risques et qui les court quand même. La sottise de celui qui croit les flagorneries d'un entourage empressé jetant le manteau de Noé, non sur ses turpitudes, mais sur ses incohérences. Voilà de la condition humaine, du drame, du vivant !
S'il était établi que Monsieur Strauss-Kahn s'est rendu coupable à un moment ou un autre des quelques crimes ou délits sur lesquels on a enquêté et pour lesquels il n'est pas mis en cause pour l'instant, il serait jugé.
Mais, quoi qu'il arrive il est déjà condamné par l'opinion pour ses vices que je ne réprouve pas, tous semblant regretter qu'un grand esprit, économiste de renom, se mette hors jeu de la politique alors que celui-là, je ne le condamne pas mais je ne le regrette pas. A gauche toute, voilà une chance pour le PS de se reprendre, comme écriraient certains auteurs... On peut rêver n'est-ce pas ?
Et au fait, rétrospectivement et eu égard à la publication des retranscriptions des conversations téléphoniques dans l'affaire du Carlton, merci Madame Diallo ! Sans vous, une affaire eût surgi alors que DSK aurait déjà été désigné candidat par les primaires. Amazing ! Isn't it ?
Rédigé par : Hermione | 03 décembre 2011 à 15:57
@hameau dans les nuages
Pour avoir été formateur de tireur d'élite pour les sections commandos que j'encadrais, un tel tir "répété trois fois" avec une telle arme relève du miracle...
Il est curieux que l'on n'ait pas fait une reconstitution avec un vrai sniper bien entraîné des neavyseal, sans se contenter d'affirmations d'experts en balistiques.
Aucun n'aurait pu mettre trois impacts dans la cible en déplacement latéral, surtout que la cible sous l'impact du premier projectile a eu un mouvement inverse au mouvement initial ayant servi au calcul de la première trajectoire... ce qui implique de recalculer une nouvelle trajectoire...
En si peu de temps cela relève du miracle.
Sauf à synchroniser les trajectoires, mais là quand on parle de synchronisation il faut se demander "synchroniser entre qui et qui" ?
Mais bon ce que j'en dis :-D
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 03 décembre 2011 à 14:57
Ne vous inquiétez pas Véronique !
Savo n'a que le rôle qu'il mérite...
Rédigé par : Herman Kerhost | 03 décembre 2011 à 14:46
J'adore la façon qu'ont les juges de Lille de retarder, de jour en jour, l'audition de DSK, qui la réclame à cors et à cris depuis des mois.
C'est le supplice du pal. Pour une fois assez comique...
"Pas avant janvier", nous disent nos hermines.
En fait il est essentiel que l'affaire du Carlton colle, au jour près, à la campagne présidentielle.
Ah, la vie n'aurait pas de sel sans un peu d'arbitraire...
Rédigé par : Savonarole | 03 décembre 2011 à 13:50
"Vous avez raté donc pas un, mais deux épisodes".
Rédigé par : catherine A à Véronique : deux épisodes | 03 décembre 2011 à 10:37
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C'est tout le problème des "Martine à la ferme", si on ratait un épisode, on ne savait plus comment traire une vache.
Rédigé par : Savonarole | 03 décembre 2011 à 13:38
@ stenaisien
Vous faites erreur dans la chronologie de la connaissance des faits :
Le peuple américain a cru d'abord à la responsabilité unique d'Oswald puis après, petit à petit s'est mis à douter... un peu comme pour le 11.9 quoi........ Le choc des images l'emporte toujours sur la réflexion.
Oswald était noté bon tireur au sein de l'armée... faisant de bons "cartons"... sur cible fixe et non pas dans la précipitation provoquée par un délai d'action extrêmement court d'une cible mouvante... Or faire mouche par trois fois sur une cible "extraordinaire "avec ce type de carabine en bloquant sa respiration relève ou de l'exploit, ou d'une grande chance... ou...........
Je n'ai pas de connaissance spéciale du maniement des armes mais je suis dubitatif.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 03 décembre 2011 à 12:48
Est-ce que tout ça est vraiment intéressant ? ll m'aurait déplu d'avoir un président de la République sexuel jusqu'à l'abus, encore que ce monde-là ne manque pas de sabreurs impénitents, depuis toujours. Je n'aurais pas aimé avoir pour première dame de France, par dilection médiatique, la partenaire obstinée et clairvoyante de ce Penthée, surprenant les regards des Ménades. Non, j'aurais préféré la bonne Madame Coty, ou la rigide mais miséricordieuse Yvonne Vendroux. Bref, je n'y comprends rien et de ce monsieur à la mitrailleuse Phalinx je me fiche éperdument.
Rédigé par : Jean marie Thiers | 03 décembre 2011 à 11:44
Mais Surcouf, les sites qui traitent de ce genre de choses, croyez-moi, ça ne doit ne pas exister...!
Passez donc votre chemin... vous n'êtes pas indispensable ici !
Moi, je suis derrière Jean-Dominique et Philippe (et sans doute derrière Véronique...)... m'éloigner de l'homme public DSK pour apprécier celui (Dominique) se laissant tenter par la chair... en tentant de ne me confondre avec un briquet maquillé...
Rédigé par : Herman Kerhost | 03 décembre 2011 à 11:43
1/Le proc n'a pas voulu aller au procès car dans le système américain pour une condamnation il faut l'UNANIMITE des jurés or compte tenu de la personnalité de Mme Diallo il a pensé qu'il y aurait toujours un anti-femme, un anti-noir, etc. etc. qui ne voterait pas cette culpabilité ; cela dit il s'est étonné noir sur blanc de la nature de l'acte très précipité. Ca c'est dans le vrai rapport et pas le rapport revu par DSK.
En France ce dernier n'a pas été blanchi ; il a été reconnu "agresseur sexuel" mais compte tenu de la prescription des délits il n'a pas pu y avoir poursuites.
Vous avez raté donc pas un mais deux épisodes.
Rédigé par : catherine A à Véronique : deux épisodes | 03 décembre 2011 à 10:37
Vous faites un procès incompréhensible à D. Strauss-Kahn.
A l'exception du communiqué de son avocat confirmant une évidence : l'auteur de "Affaires DSK : la contre-enquête" est Michel Taubmann.
Je ne vois pas bien où vous auriez lu ou vu les interventions tous azimuts que vous reprochez à D. Strauss-Kahn.
Par ailleurs, je ne vois pas non plus au nom de quoi DSK aurait dû, selon vos accusations, s'abstenir de marquer son autonomie vis-à-vis d'affirmations qui n'engagent, comme pour tout écrit et d'une façon on ne peut plus évidente, que l'auteur de tel ou tel livre ou de tel ou tel l'article.
Je me rappelle avoir lu les toutes premières dépêches reprenant l'article de Paris Match qui inaugurait pour ainsi dire la mise en orbite médiatique, le lancement mode temps réel de l'ouvrage de M. Taubmann : toutes, partout, quel que soit le support, sans exception titraient avec plus ou moins - et carrément dans le moins - de nuances, de mesure, de distance :
"DSK LIVRE ENFIN SA VÉRITÉ"
Honnêtement, et au contraire de vous, compte tenu de la ferveur inconditionnelle et si pleine de certitudes avec lesquelles Michel Taubmann a défendu plus que de raison son livre dans les médias, une abstention de DSK à leur sujet m'aurait totalement étonnée.
@ Mary
"...ce qui n'est pas rien et compte tenu de la réputation du personnage et de ses antécédents en matière d'abus sexuels..."
La réputation, je veux bien, car comme l'écrit très exactement ce cher Jean-Dominique :
"Le priapisme de DSK n'a jamais été un secret, des milliers de gens le connaissaient, il ne se cachait d'ailleurs pas vraiment et entraînait dans des virées en boîtes toute une cour."
Ses antécédents en matière d'abus sexuel ?
Lesquels, Mary ?
Que je sache, mais je n'ai évidemment pas tout lu du torrent-océan qui se déverse depuis des mois et des mois dans le médiatique, le procureur de NY a abandonné les poursuites et le parquet de Paris a classé sans suite.
Judiciairement, pour le moment, DSK n'est l'objet que d'une procédure au civil engagée par N. Dallio.
Mais bon, j'ai peut-être raté un épisode.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 03 décembre 2011 à 05:36
Edward Epstein, tout comme Oliver Stone, a endossé la théorie du complot pour l'assassinat du Président Kennedy, au mépris des conclusions des experts balistiques abondamment détaillées dans le rapport Warren et des multiples témoignages figurant dans le même ouvrage en faveur d'un tireur isolé embusqué au coin du cinquième étage de l'immeuble du Texas School Book Depository.
Mais si le premier nommé n'eut pas le courage de lire entièrement le trop volumineux rapport, le second ne daigna pas examiner attentivement le film d'Abraham Zapruder montrant Jackie Kennedy en train de ramper sur la partie droite du coffre de la Lincoln (Stone, à tort, la fait plonger à gauche vers l'agent spécial Clinton Hill accouru en hâte) pour recueillir dans ses mains gantées le fragment de matière cérébrale, arraché hors de la plaie béante, par le parcours presque tangentiel à la paroi crânienne du troisième projectile issu du Mannlicher Carcano.
Trois balles. Trois singularités.
D'abord un "stray bullet", puis un "tumbling or yawing bullet" - le fameux "magic bullet" - enfin un "tangential shot".
Comment espérer face à une telle dispersion statistique convaincre les soixante-sept pour cent d'Américains qui croient encore au complot et à l'existence d'un autre tireur, à l'affût derrière la barrière de bois de la butte gazonnée sur la Dealey plaza.
En 2015, il sera permis à chacun de constater l'intégrité de l'hémisphère gauche du cerveau et du cervelet de l'"Elusive Hero" de Chris Matthews.
Rédigé par : Stenaisien | 03 décembre 2011 à 02:08
@JDR
"A tort ou à raison - j'admire ceux qui se prononcent avec de belles certitudes"
Certitudes né de l'aveu de l'intéressé qui a avoué sur une chaîne nationale et à une heure de grande écoute "avoir fait une faute morale".
Une faute morale met un homme à terre ou alors il n'y a plus de morale...
Admirons au passage la pirouette, de quelle faute morale s'agit-il, avoir forcé sexuellement une femme de ménage ou avoir trompé sa femme ?
Avouer avoir trompé sa femme sur le JT de TF1 ça rajoute deuxième faute morale... celle de placer l'infortune de la dame sur la place publique. Un peu de silence pudique aurait été bienséant de sa part.
Il ne reste donc qu'une seule possibilité de faute morale.
Et quand on est victime d'un complot on n'est pas dans la position du fautif, mais de la victime... à la rigueur du couillon de l'histoire...
Alors de quelle faute morale s'agit-il ?
Je lui souhaite de se relever dans une humble dignité !
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 03 décembre 2011 à 01:01
@amélie poulain. A propos de Rose...
Une seule certitude dans cette pénible affaire, c'est que Charlie Rose, le célèbre journaliste de la télévision américaine, qui, en mars dernier, accueillit avec tous les honneurs dus à sa fonction Dominique Strauss-Kahn et qui, le 16 mai, chercha à éclairer, en réunissant plusieurs spécialistes juridiques, la tâche difficile pour le District Attorney de convaincre les douze jurés d'un procès pénal - au delà du raisonnable doute - de la réalité d'une agression sexuelle, ce même Charlie Rose donc, aux qualités professionnelles par tous reconnues, ne recevra jamais plus Strauss-Kahn dans son émission.
Pour reprendre la remarque assassine adressée par Françoise Giroud à l'encontre des ambitions présidentielles de Jacques Chaban-Delmas, si on ne tire pas sur une ambulance, on se doit plus encore de se découvrir au passage d'un corbillard, quelle que soit la lenteur des accents de la marche funèbre.
Rédigé par : Djinn | 03 décembre 2011 à 00:19
Si DSK est innocent, s'il n'est pas le violeur qu'on fait de lui (sous la forme du soupçon), alors il sait que c'est un coup monté. Or, s'il sait cela, il mesure avec une haine absolue l'effet que cet acte a produit sur sa vie. Donc, il va chercher qui est derrière cela et il le poursuivra jusqu'en enfer. S'il ne fait rien de tout ça, s'il s'enferme dans un cloître ou dans un silence apaisé, c'est qu'il est coupable.
Rédigé par : Bray-dunes | 03 décembre 2011 à 00:08
Cher Philippe,
UN PEU DE PUDEUR, BORDEL, cher Philippe.
françoise et karell Semtob.
Rédigé par : semtob | 03 décembre 2011 à 00:03
Qui conseille donc DSK ?
C'est un chauve, je crois...
Sinon je suis convaincu que l'animal était encore bourré de Viagra après une soirée agitée.
Il a dû se trouver avec un priapisme que la douche n'a pas calmé.
Après, on ne sait pas ce qui s'est passé: DSK n'en était pas à ses premières avances lourdingues, ni Diallo à son premier mensonge...
Ce qui est sûr, c'est que cet homme est un paumé.
@ Catherine A
Elisabeth Badinter est avant tout une femme très sympathique et très simple (au bon sens du terme) que j'ai eu le bonheur de côtoyer.
Mais elle a un problème avec la maternité. Elle voudrait qu'on puisse en faire abstraction. Quand les médecins disent que l'allaitement est préférable pour l'enfant, elle y voit une manipulation pour forcer la femme à rester dans un rôle de mère. Elle prône le lait en poudre.
Il ne lui traverse même pas l'esprit que, peut-être, les médecins puissent avoir raison, même si c'est regrettable.
C'est qu'elle voudrait que la réalité s'accorde à ses désirs. C'est un défaut qu'on trouve chez les bourgeois et les socialistes. Je suis vache, mais elle est un peu les deux...
Rédigé par : Alex paulista | 02 décembre 2011 à 23:25
Le priapisme de DSK n'a jamais été un secret, des milliers de gens le connaissaient, il ne se cachait d'ailleurs pas vraiment et entraînait dans des virées en boîtes toute une cour. Cela ne fait pas de lui un délinquant. C'était juste un peu fort pour prétendre devenir président de la République dans la sérénité.
A tort ou à raison - j'admire ceux qui se prononcent avec de belles certitudes - cet homme est à terre. Il ne peut que faire valoir ses droits à la retraite, plus personne ne voudra de lui pour une infime conférence. Il doit se défendre dans des circonstances plutôt contraignantes, avec une meute à ses basques. Il n'y a pas de bonnes décisions à prendre dans ce cadre. Le couple a choisi d'attaquer ceux qui s'exprimaient sur le couple, cela ne me paraît pas abusif : s'il y a au moins une zone qui n'a pas à être mêlée au reste, c'est bien le couple.
La thèse Epstein n'est pas absurde. DSK avait deux ennemis politiques irréductibles : Sarkozy et Poutine. Les deux sont capables, moralement et matériellement, de mettre en oeuvre une opération aussi simple quand on sait qu'il suffit de présenter une paire de seins à DSK pour qu'il y plonge.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 02 décembre 2011 à 22:49
Lorsque Nafissatou Diallo a pénétré dans la chambre, le client était annoncé comme sortant, l'heure du check out dépassée, aucune étiquette indiquant « ne pas déranger » ne figurait sur la porte et en en outre le garçon d'étage qui venait de sortir en laissant la porte entrouverte avait indiqué à la femme de chambre que la suite était libre, alors M. Hercule Poirot quelles sont vos conclusions et ne trouvez-vous pas quelque peu singulière l'attitude de ce VIP soi-disant en partance et attendu pour déjeuner par sa fille en ville mais qui à midi pétante est encore sous la douche (ce que le garçon du room-service n'aurait pas remarqué en venant débarrasser ?).
Rédigé par : Mary Preud'homme @ DB | 02 décembre 2011 à 21:08
Je ne sais pas qui conseille DSK, mais je sais qui s'est proposé pour écrire à sa place le roman de sa vie. Devinez un peu qui prétend ainsi à la fonction? Philippe Sollers soi-même. Le titre auquel il pense déjà? "Le Con"!
J'imagine que c'est parce que "La grande Bouffe" c'est déjà pris...!
Rédigé par : Catherine JACOB | 02 décembre 2011 à 20:51
@Amélie Poulain (film lamentable et dégoulinant de sottises !)
Je me trompe où il me semble que votre commentaire est un peu menaçant ? Je vous réponds car il me paraît que vous n'avez pas bien saisi ce dont je parlais et cela est bien triste de ne pas arriver à se faire comprendre.
1) Je n'ai en général pas d'avis sur la vie privée des gens quand elle est privée,
2) Je vous remercie de m'autoriser par un effet de votre grande bonté à avoir un avis (sur un fait public),
3) Quant à moi, non seulement je me permets tout ce qui me semble autorisé, dans le respect des autres, mais aussi quelquefois, quand je suis prise d'un grand courage et que la peur de froisser ne m'habite plus, et que par miracle je retrouve mon bon sens une fois que je ne suis plus manipulée par les médias, car voyez-vous j'ai besoin que des personnes comme vous, bienveillantes et subtiles, viennent m'indiquer ce que je dois penser... Eh bien à ces moments-là, fugaces et rares, je me dis que la grande Madame est écœurante et que ce triste sire est pitoyable ! Et notez que je manque d'un courage viril qui me ferait dire bien pire sur ce que je pense de ces individus...
Rédigé par : Rose | 02 décembre 2011 à 20:30