Bien sûr, il y a cette modestie feinte, la reconnaissance de quelques erreurs et de certaines faiblesses mais vite suivies par une vanité qui, pour être consubstantielle au personnage, n'en est pas moins insupportable.
Bien sûr, il y a cette arrogance qui, lassée d'être reléguée par le minimalisme du "je serai le moins mauvais du lot en 2012", s'exprime par le jeu du on et du off, instrumentalisant journalistes et parlementaires chargés de diffuser des confidences destinées à être éventées.
Bien sûr, il y a ce manque d'allure moquant l'enfarinade de François Hollande qui en plus "aurait tiré toutes ses cartouches" et, le comble, sur le fond, ce reproche de n'avoir pas de vision et de se livrer au clientélisme. On se demande si cette critique n'aurait pas dû s'orienter ailleurs (Le Monde, marianne 2, nouvelobs.com) !
Bien sûr, il y a le ridicule de ce candidat-président qui, lors de ses déplacements, fait appel à des figurants pour gonfler la masse autour de lui comme s'il craignait que la rareté fût révélatrice de l'état de l'opinion !
Bien sûr, il y a eu, sur le plan technique, l'extraordinaire candidat de 2007 mais, même si Nicolas Sarkozy songe avec nostalgie, paraît-il, à ce grand moment, 2012 confrontera le talent intact du candidat à des limites qui n'existaient pas il y a cinq ans. Alors, il n'avait à se soucier que de son projet, que des espérances dont celui-ci était porteur. Il avait la chance de n'être tourné que vers l'avenir sans avoir à se préoccuper véritablement du parcours de ses rivaux. Tout entier tendu vers son but, il ne gaspillait pas son énergie dans des échanges sarcastiques faussement secrets qui révèlent plus d'inquiétude que de lucidité. Ce qui risque d'entraver l'outsider dans quelques semaines, en dépit de son aptitude à oublier, comme tout combattant, son passé et son passif (les droits sont réservés à François Mitterrand !) sera tout de même le poids du bilan qui lui sera inlassablement rappelé et le fait qu'il sera obligé d'accepter non plus une course solitaire mais une empoignade collective. Il ne pourra pas détourner les yeux et l'esprit de ses concurrents et foncer comme en 2007. Son élan de candidat, aujourd'hui, sera inévitablement freiné.
Bien sûr, il a ces sondages qui, pour les deux hommes de tête, semblent constants avec un écart sensible en faveur de François Hollande même si le président se dit satisfait de ses "25%" alors qu'il n'est pas encore candidat. Paradoxalement, n'est-il pas plus en grâce aujourd'hui qu'il ne le sera demain ? Plus protégé par la fonction présidentielle que propulsé par le statut de candidat qui a déjà servi ?
Mais, en dépit de ces obstacles à la fois personnels et politiques, il serait absurde de s'imaginer la cause entendue et Nicolas Sarkozy inéluctablement abattu. Rien de pire que de fonctionner sur un mode simple, voire simpliste, en déniant toute complexité à la personne présidentielle et à ses oeuvres durant le quinquennat.
Ces dernières, certes, ne seront plus de nature à convaincre ceux pour lesquels, irréversiblement, l'être Nicolas Sarkozy, égaré dans le rôle présidentiel, à la recherche désespérée d'une majesté et d'une allure qui lui échapperont sans cesse, ne pourra jamais correspondre à ce dont ils avaient besoin plus que tout : une incarnation républicaine dont ils puissent être fiers. Cette fixation sur la personne peut être jugée peu sérieuse, voire immature sur le plan de l'analyse politique et il est vrai qu'elle a pour conséquence d'occulter la réalité des actions pour ne se concentrer que sur la manière de les accomplir et le comportement public de qui les a engagées. Il y a de l'injustice dans cette exaspération citoyenne - le défaut d'affection de la part des Français, qu'a évoqué récemment Claude Guéant - mais la société n'est pas coupable ni responsable de ce sentiment qu'on a fait naître et se développer. Au point de constituer un impressionnant élément à charge et un handicap lourd pour Nicolas Sarkozy.
Mais, pour la multitude des militants et citoyens opposés à ce Pouvoir par détestation de sa politique, il convient qu'ils ne tombent pas dans un piège qui renvoie à la nature très particulière du sarkozysme : agitation mais aussi action, dérives mais aussi avancées, désastre de l'Etat irréprochable mais, par exemple, la question prioritaire de constitutionnalité (QPC), une politique gérée et imposée par à-coups, erratique dans la méthode, souvent illisible mais avec des fulgurances, quelques réussites, des engagements partiellement tenus même si des promesses se sont souvent retrouvées exsangues dans le réel, beaucoup de vent et de discours mais ici ou là autre chose que du volontarisme abstrait, Antigone de façade mais un zeste de Créon qui assume !
Si on veut s'attacher à deux thèmes fondamentaux : les médias et la justice, on verra mieux comment le sarkozysme est une tension entre le pire et le meilleur, un soupçon permanent mais une démocratie tout de même vivante, des médias aux mains des puissances d'argent mais une contestation inlassable et souvent virulente du président, de toutes ses attitudes intimes et publiques, de sa politique. En même temps qu'on dénonce l'emprise de l'argent et du pouvoir économique, Nicolas Sarkozy est sans cesse dénoncé. Je ne le regrette pas, je le constate pour qu'on en tire la conclusion qu'on se trouve dans une République imparfaite mais que celle-ci préjudicie autant aux élites qu'à la société civile.
Il y a une justice politique sur laquelle le pouvoir pèse. Il y a eu, il y a des affaires dont le traitement n'a pas été honorable sur le plan de l'Etat de droit. Je regrette que ces derniers temps une accélération ait été donnée à des processus disciplinaires et j'ai écrit déjà ce que j'en pensais. Il y a une méfiance justifiée, des craintes légitimes, un président qui n'aime pas plus la magistrature qu'hier mais qui cache mieux son dissentiment et rend moins ostensibles ses préférences. Il n'empêche que les instructions à Bordeaux avancent, qu'Eric Woerth sera peut-être mis en examen et que Nicolas Sarkozy, redevenu un jour simple particulier, sera aussi sur la sellette, que Karachi, sous son double aspect, progresse, que Philippe Courroye a été mis en examen pour les fadettes de Nanterre, qu'il y a des magistrats plus forts que ce qui pourrait tenter un Pouvoir en fin de quinquennat : étouffer le souffle de la Justice.
Mais la justice a du souffle. Les médias accablent quand ils en ont envie. La vie coule bon gré mal gré dans les veines de la démocratie.
Le sarkozysme n'est pas un bloc.
France Culture mardi 7 février
"Du grain à moudre" de 18h20 à 19h, avec Brice Couturier et Luce Tourret
France 3 Paris Ile-de-France, mardi 7 février
"Paul Wermus, Paris Cactus" de 13h à 13h35, en direct.
Sud Radio mardi 7 février
Avec Robert Ménard dans "Ménard en liberté", de 8h30 à 9h.
RTL mardi 7 février
"On refait le monde" de Christophe Hondelatte, entre 19h15 et 20h
BFM TV le 8 février
De 13h30 à 14h, dans le 12/15 d'Hedwige Chevrillon
LCI le lundi 13 février
De 17h30 à 18h chez Michel Field
Quand je vous dis que " Déçu du Sarkozysme" c'est porteur...
Ne vous surmenez pas cher Philippe. Vous êtes á la retraite.
"Ben justement !" me diriez-vous.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun@Philippe B. | 08 février 2012 à 01:25
Mary,
"Occupez-vous de vos fesses" ne me semble pas l'expression la plus élégante de l'esprit critique. Je déplore qu'on en arrive à s'insulter pour pas grand-chose finalement. A vrai dire, j'ai l'impression qu'ici la liberté d'expression devient un peu dogmatique et conduit à ce genre de situation où les plus pondérés des intervenants tombent dans le piège des excès de la polémique.
Mais bon, la frontière entre modération et censure est amovible selon la sensibilité de chacun. Bref.
Slimane
C'est pas graaaaaaaaaaave. Je vais suivre votre exemple et modérer mes interventions sur l'insignifiance de certains propos.
Rédigé par : Nordine | 07 février 2012 à 13:57
@ Nordine
Je n'avais noté rien d'insultant dans les propos de Charlemagne. Rien que de l'ironie mordante, dont j'avais moi-même fait les frais en réponse à l'une de mes interventions quelque peu satirique.
En revanche, le terme nazillon est indiscutablement une injure raciale.
---
nota (rectificatif) : mon message de ce jour 1:58 adressé à Rahmouni Slimane aurait dû commencer ainsi : "quel crédit peut-on apporter aux allégations de quelqu'un etc."
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 février 2012 à 11:10
Véronique,
Pour la niche (sans bon jeu de mot...), je parlais des journalistes et non des politiques.
Mais oui, sur les 35 heures ou les retraites, c'est toujours la même rengaine: il faut travailler plus et plus longtemps. Les points de vue hétérodoxes sont quasi inexistants chez les éditorialistes que l'on entend partout !
C'est ni plus ni moins la ligne défendue par Sarkozy. Tout ça pour entendre certains clamer sur toutes les ondes que les journalistes sont tous de gauche !
Les journalistes peut-être, mais pas les faiseurs d'"opinon", dont l'audience est sans commune mesure avec la leur.
Rédigé par : Herman Kerhost | 07 février 2012 à 09:03
@ Herman
En deux mots.
Sur la niche fiscale concernant les journalistes, je vous propose ce lien:
"Pourquoi les journalistes payent moins d'impôt" (slate fr - novembre 2011)
http://www.slate.fr/story/43075/pourquoi-journalistes-payent-moins-impot
Sous-titre de l'article...
"L'avantage fiscal créée en 1934, supprimé par Juppé et rétabli par Jospin, pose question à l'heure où les niches fiscales ont mauvaise presse."
Vous voyez, je ne suis pas du tout certaine que F. Hollande - comme N. Sarkozy du reste - soit si déterminé que cela et qu'il va se précipiter à proposer de supprimer ce privilège fiscal...
Concernant la loi des 35 heures et les retraites, particulièrement celles qui concernant les régimes spéciaux, je ne pense pas que ces débats soient des poncifs.
Et je ne vois pas au nom de quoi ces questions devraient rester des tabous.
De la même façon la question des 10 000 ou 100 000 niches fiscales - on ne sait plus - créées, parfois supprimées, pour finalement être rétablies pour satisfaire les exigences de telle ou telle clientèle électorale ou relais d'opinion ou soutien, ne devrait pas être un tabou.
Maintenant, je vous l'accorde très volontiers, sur ces sujets il est très facile - et tentant - d'agiter des simplismes et des raccourcis.
Mais bon, je ne me présente pas comme candidat à l'élection présidentielle, ni à aucune élection du reste, je n'écris pas non plus des manuels, ni des thèses d'économie ou de fiscalité dans le blog de Philippe.
J'exprime juste un point de vue que j'essaie de défendre au moins mal avec comme conducteur, je l'espère, l'honnêteté et la sincérité intellectuelles, quitte à faire avec mes paradoxes.
L'éditorial de Claude Imbert que j'ai cité me semble particulièrement bien vu en ce qui concerne la façon Nicolas Sarkozy, et complémentaire du billet de Philippe.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 07 février 2012 à 05:23
Quel crédit peut-on apporter à quelqu'un qui dans une lettre ouverte au Président de la République qualifie nos institutions, en particulier la Justice de criminelles et accuse Nicolas Sarkozy d'avoir mis en place une véritable dictature policière ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 février 2012 à 01:58
@Nordine
Bonjour Monsieur,
Mary Preud'homme par une habile confusion m'a fait croire qu'elle s'associait à votre remarque :" Je rejoins Nordine concernant ses dernières remarques.
Inadmissible en effet que le commentaire gravement injurieux et lâche de Slimane Rahmouni à l'égard d'un intervenant (dûment identifiable par son pseudo) et dont il ne partage pas les idées ait été publié.
Rédigé par : Mary Preud'homme @ Philippe Bilger |"
Non satisfaite de son commentaire, elle a cru qu'en se plaignant au maître des lieux, celui-ci allait se ranger à ses côtés.
Je m'excuse donc de vous avoir offensé, je suis attristé de me voir perdre de l'énergie à me défendre contre des détracteurs malhonnêtes. Dès que vous en mettez un à terre, un nouveau surgit pour le remplacer.
Ce réflexe trouve ses origines dans quelque chose de plus profond que je ne veux pas développer ici.
Dorénavant, j'ignorerai les attaques et me concentrerai comme à mes débuts à argumenter strictement le billet du Sieur Bilger.
Je m'excuse une fois encore et présente par cette occasion que vous m'offrez mes excuses à toutes et tous ceux que j'ai pu déranger ou offenser, y compris ceux à qui j'ai adressé des mots personnels.
Bien à vous.
Slimane Rahmouni
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 07 février 2012 à 00:31
@ Rahmouni Slimane
Votre conception de la France est large, belle, sympathique et universelle, mais à force d'agresser et de mettre dans le même sac tous ceux qui ne s'alignent pas avec votre vision (insulte, utilisation de pseudo, connotation d'un prénom) ben... vous risquez de vous y retrouver tout seul l'ami.
Mais voir fuser "petit nazillon" en réponse à "petit soldat d'Allah", très peu pour moi. Ça c'est la France que nous font Sarkozy et Guéant, ne rentrez pas dans ce schéma.
Rédigé par : Alex paulista | 06 février 2012 à 20:10
Slimane,
Vous faites erreur. C'est l'insulte de Charlemagne qui m'a choqué.
Votre réponse est compréhensible et à le mérite d'être argumentée.
Je regrette que des commentaires gratuitement insultants soient publiés, comme sur d'autres billets récents. Qu'est-ce qu'on peut espérer comme réponse à l'injure sinon l'injure?
Bref. Ce blog devient n'importe quoi.
Rédigé par : Nordine | 06 février 2012 à 20:06
Slimane aime à apparaître comme un homme de haute distinction et de haute tenue morales mais le monsieur ne possède même pas le minimum de correction et de décence qui veut qu'à défaut de lui manifester sa gratitude l'on ne daube pas sur le pays qui vous a généreusement offert l'hospitalité, que l'on y fasse profil bas et que l'on s'y meuve avec discrétion, et que l'on fasse encore plus profil bas après qu'on a fui le navire, auquel on saurait du coup encore moins prétendre dicter, et se mêler de dicter, la marche à suivre (émigrer en France et en réémigrer au gré de ses convenances personnelles, et de ses petites dilections et répulsions du moment, comme l'on entre et ressort d'un hôtel, voilà qui est de nature à faire douter de la force du sentiment français du monsieur).
Prétendre qu'avec Sarkozy la France a basculé dans un régime fasciste est du plus haut comique, heureusement que le ridicule ne tue pas, et je ne doute pas un instant que les pays d'origine et d'exil du monsieur, qui n'en sont peut-être qu'un, soient en comparaison des havres de liberté, de démocratie, et de tolérance.
Moins ironiquement, je n'ose imaginer ce qu'il m'en coûterait si en nouveau venu je m'avisais de m'ingérer et de mettre mon nez dans les affaires du pays d'origine de monsieur, de lui dicter ses choix et quoi faire, de complaisamment et sans retenue le dénigrer : les autochtones et les autorités du pays ne le supporteraient pas, à raison, et je serai au mieux si j'ai de la chance, embarqué dans le premier avion en partance.
Rédigé par : Charlemagne | 06 février 2012 à 19:41
@Mary Preud'homme et Nordine
Bonsoir,
A ceci:
"Slimane,
Occupez-vous de vos fesses et laissez la France et les Français tranquilles, ils ne vous ont rien demandé. Et épargnez-nous tant vos obséquiosités de façade, elles font bizarre, que vos vaticinations de petit soldat d'Allah, promettant l'enfer aux nations impies, j'ai répondu par mon billet."
Mary, la galanterie me force à ne pas vous répondre par l'insulte comme vous vous y êtes prise en m'attaquant. Vous vous êtes immiscée dans une discussion entre Charlemagne et moi et cela montre que pour des convictions parfois douteuses, on en oublie jusqu'à la politesse.
Pour info, Charlemagne m'a interpellé alors que je ne lui ai JAMAIS adressé de remarque personnelle. Votre sens de l'équité est à géométrie variable et Charlemagne - qui demeure un surnom - est assez grand pour se défendre seul.
Monsieur Bilger a sûrement de bonnes raisons d'avoir publié mon commentaire.
Je vous rappelle que nous sommes TOUS ici ses invités. TOUS Madame, y compris vous.
A Nordine,
je reste sans voix face à votre prise de position déplacée.
Cela démontre au moins que des gens qui ont TOUTES les raisons de craindre le FN en sont en réalité les plus fidèles valets.
Regardez-vous dans une glace et vous comprendrez ce que je vous écris.
Cette conception d'une France que défend Charlemagne, Mary ou vous, est trop étroite pour tout le monde.
La mienne peut vous y accueillir au contraire.
Bien à vous et bonne soirée.
Slimane Rahmouni
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 06 février 2012 à 19:19
@Véronique Raffeneau
Vous me décevez beaucoup, Véronique. Après vous avoir lu épingler avec brio nos brochettes d'éditocrates et de journalistes aux ordres, vous nous sortez tous les poncifs de cette bande de privilégiés sur la retraite, les 35 heures, etc.
Vous connaissez beaucoup de journalistes qui pointent du doigt la délicieuse niche fiscale mise à leur disposition?
Moi qui pensais vous proposer d'aller voir "Les nouveaux chiens de garde" pour vous faire plaisir !
Cela m'embête de tomber d'accord avec Charlemagne vu ses précédents commentaires, mais sur le dernier je n'hésite pas à me ranger derrière lui. Simplement je ne comprends pas pourquoi il ne soutient pas Mélenchon. Ah si; j'avais oublié: Méluche fait partie du "système"...
Rédigé par : Herman Kerhost | 06 février 2012 à 19:05
Nordine,
Il faut croire que le maître des lieux tient à refléter dans les commentaires l'esprit qui règne en France.
Et que Savonarole retrouve et fouette virtuellement l'homme qui a insulté le premier.
Rédigé par : Ivana Fulli | 06 février 2012 à 17:43
Je rejoins Nordine concernant ses dernières remarques.
Inadmissible en effet que le commentaire gravement injurieux et lâche de Slimane Rahmouni à l'égard d'un intervenant (dûment identifiable par son pseudo) et dont il ne partage pas les idées ait été publié.
Rédigé par : Mary Preud'homme @ Philippe Bilger | 06 février 2012 à 13:52
Franchement Philippe je ne comprends pas pourquoi les commentaires injurieux sont publiés.
Rédigé par : Nordine | 06 février 2012 à 12:51
@Charlemagne
Je vais me contenir petit nazillon et vous demander de modérer votre façon de vous adresser à moi.
Écrire sous un pseudo est déjà à mes yeux une preuve de lâcheté.
La France ne vous appartient pas plus qu'elle ne m'appartient et là réside tout l'enjeu des débats.
Votre violence ici est caractéristique des idéaux et du parti que vous défendez.
Plus que jamais donc, je me sens utile à défendre notre pays contre ses enfants ennemis.
Tous vos échanges puent la haine refoulée ; il y aura toujours des femmes et des hommes comme moi à l'affût, pour vous empêcher de nous entraîner dans votre folie raciste, fasciste, que vous prêtez à tort à l'identité et l'histoire de ce pays.
Bien à vous.
Slimane Rahmouni
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 06 février 2012 à 09:42
@ Charlemagne
Comme je l'ai dit à Nordine, je ne suis pas en mesure de m'engager dans une discussion sur l'économie et la finance, disciplines qui font appel à des outils théoriques que je ne maîtrise pas.
Pour conclure et retourner au billet de Philippe, je peux simplement dire que je partage en totalité le propos de l'éditorial de Claude Imbert dans le Point: http://www.lepoint.fr/editos-du-point/claude-imbert/l-attente-02-02-2012-1426509_68.php:
"Sarkozy est paralysé par deux handicaps majeurs. Celui d'être aux commandes lorsque partout la crise sort les sortants. Celui d'avoir désenchanté une grande partie de son mandat. Jactance et trivialité auront plus dévalué qu'humanisé, comme il le crut, sa fonction présidentielle. Ce champion présumé de l'image aura commis le plus grand contresens de communication de la Ve République ! Fasciné par l'image, défait par l'image !
L'incontinence verbale a démonétisé sa parole et l'activisme brouillon aura noyé dans le subalterne plusieurs progrès méritoires. En fait, son bilan, écrasé par la crise, garde des atouts honorables : réforme des retraites, des universités, service minimum et surtout engagement acharné en faveur de l'euro, de l'Europe, et gestion imaginative et énergique de la crise.
L'erreur, désormais patente, de Sarkozy, c'est, dans l'euphorie de ses débuts, d'avoir laissé filer les déficits. Ensuite de n'avoir été ni assez vite ni assez loin sur l'essentiel : la réduction des dépenses publiques, l'abolition des 35 heures, la réforme insuffisante des retraites et, aujourd'hui, la hausse tardive de la TVA. Puisque chacune de ces réformes était, quel que soit son degré, impopulaire, il eût gagné à les "corser". Hier, en allant pour les retraites au-delà des 62 ans ; aujourd'hui en poussant la TVA au-delà du 1,60 point d'augmentation.
S'il ne l'a pas fait, c'est que l'impopularité de son style présidentiel l'a privé du charisme, du surplomb et de l'autorité nécessaires au monarque élu de la République pour convaincre et entraîner. Pour pouvoir d'aventure conjurer les révoltes de la rue et les "coups de torchon" d'une Nation "légère et dure".
Sarkozy a cent jours pour se "refaire". Combien de Français, entre fatalisme et angoisse, attendent encore vaguement quelque chose et quelqu'un ? Sans savoir quoi, sans savoir qui..."
Par ailleurs, Slimane est évidemment le bienvenu sur ce blog.
Vous dénoncez l'absence de démocratie : l'esprit démocratique, en tout premier lieu, c'est reconnaître à chacun le droit et la liberté de l'expression.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 06 février 2012 à 09:35
Quel gâchis et quelle honte pour la droite française que le candidat à la présidentielle ne soit pas un homme d'une intelligence exceptionnelle et doté de subtilité comme Bruno Le Maire ou Laurent Wauquiez !
Alain Juppé est intelligent aussi mais il est vieux et a été condamné en justice - sans compter quand en vertu de son statut de Premier ministre les juges lui avait évité une condamnation pour avoir logé luxueusement dans un splendide hôtel particulier rue Jacob dans le 7ème arrondissement de Paris, à un tarif défiant toute concurrence, sa famille, son ex-épouse et son fils aux dépens des finances publiques de la ville de Paris, en baissant d'une mention manuscrite le loyer déjà bien inférieur au prix du marché du studio chic de son fils depuis son bureau à la Mairie de Paris.
M. Guéant - le pire du sarkozysme - est un homme intelligent qui diabolise les musulmans en visant à abaisser vers la haine les esprits des électeurs qui souffrent de la délinquance juvénile du fait de fils d'immigrés assez souvent musulmans en effet.
Il est aidé depuis longtemps par le pragmatisme dictatorial de certaines assistantes sociales qui désespèrent et aigrissent "les français de souches" des quartiers pauvres.
Par certains magistrats tel le procureur terrorisant un "maire gifleur" qui avait osé demandé - sans pouvoir se payer un bâtonnier parisien - à la Justice de faire respecter son autorité sur des mineurs vandales et insultants.
Par la crédulité de certains de la communauté des juifs français qui prennent pour argent comptant les manifestations de repentance contre les crimes nazis. Mon avis est que M. le Pen est sa fille sont restés antisémites mais que le palais Bourbon et peut-être l'Elysée valent bien à leurs yeux une repentance sur la Shoah. Condamner avec les lèvres le nazisme cela ne coûte pas cher et cela rapporte gros !
PS: les électeurs des Le Pen eux sont anti-musulmans - en considérant comme musulmans tous les jeunes au teint coloré qui ne sont pas antillais.
Rédigé par : Ivana Fulli | 06 février 2012 à 09:23
Charlemagne,
Je vous suis dans vos remarques faites à Véronique Raffeneau. Je ne vois pas en effet en quoi nous vivrions au-dessus de nos moyens. Votre rappel sur l'après-guerre est imparable.
J'ai aussi poursuivi sur le lien, et ne peut qu'approuver tout ce qui s'y dit.
Néanmoins, je ne vois nulle part de compromissions de Hollande (qui n'est mon champion que par défaut. Je sais, c'est triste...) et je me dis que peut-être s'imagine t-il avoir besoin de l'appui de ces gens-là pour gagner la présidentielle, et s'en débarrasser ensuite. Indécrottable optimisme à l'approche de cette élection, mais surtout je le redis, l'impatience d'en finir avec la parenthèse Sarko.
Rédigé par : Herman Kerhost | 06 février 2012 à 09:08
Slimane,
Occupez-vous de vos fesses et laissez la France et les Français tranquilles, ils ne vous ont rien demandé. Et épargnez-nous tant vos obséquiosités de façade, elles font bizarre, que vos vaticinations de petit soldat d'Allah, promettant l'enfer aux nations impies.
Rédigé par : Charlemagne | 06 février 2012 à 01:53
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A cette époque-là, ce qui a été la chance des populations occidentales, qui a contraint leurs gouvernants à se préoccuper de leur bien-être et à y travailler, en conduisant des politiques servant l'intérêt général et non celui des banques, c'était, aussi surprenant et paradoxal que cela puisse paraître, l'Empire soviétique et son contre-modèle communiste. Les deux modèles en présence, le libéral et le communiste, se faisaient concurrence, chacun de ces deux modèles cherchant à démontrer sa supériorité sur l'autre et se livrant à une lutte d'influence dont les esprits et les coeurs des populations étaient l'enjeu.
A partir du moment où l'Empire soviétique a commencé à décliner puis s'est définitivement disloqué, montrant ainsi la faillite du modèle communiste, les dirigeants occidentaux ne se sont plus sentis tenus de travailler avec autant d'ardeur au bien-être de leurs populations, et s'en sont montrés moins soucieux, car ils ne craignaient plus qu'elles basculassent dans la sphère d'influence communiste.
La chute de l'URSS a donc coïncidé avec l'apparition de toutes les dérives actuelles : les riches se sont lâchés.
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Rédigé par : Charlemagne@Véronique | 05 février 2012 à 22:37
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Enfin, au sortir de la dernière guerre, la France n'était-elle pas détruite et ruinée, c'est-à-dire dans une situation incomparablement pire que l'actuelle ? En entreprenant un effort de reconstruction colossal sans commune mesure avec nos dépenses publiques actuelles, et en faisant battre monnaie par sa Banque centrale pour financer cet effort, a-t-elle vécu au-dessus de ses moyens ? Aurait-elle dû rester exsangue et à genoux ?
Eh bien après 10 ans elle était relevée et était devenue prospère et elle a fini de rembourser, INTEGRALEMENT, la dette contractée pour se reconstruire à la fin des années 60 (je ne me souviens plus de l'année exacte où l'annonce officielle en avait été faite).
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Rédigé par : Charlemagne@Véronique | 05 février 2012 à 22:36
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Or, quels sont les intérêts des riches ?
Les riches ont intérêt à ce que les Etats s'endettent, ce qui est le prétexte, pour se faire rembourser, pour faire main basse sur les infrastructures, les services publics, les terres, les mines, le patrimoine par privatisations, spoliations et expropriations. Ce sont autant de rentes.
Les riches ont intérêt à ce que subsistent un chômage et une immigration de masse, ce qui permet de ne pas avoir à augmenter les salaires, de mettre en concurrence les travailleurs et d'étouffer les revendications. Pour ce faire, ils dictent à la Banque centrale une politique anti-inflationniste, en prétendant que c'est pour protéger le pouvoir d'achat des pauvres. Or les politiques anti-inflationnistes sont contradictoires avec celles de lutte contre le chômage, et l'inflation constitue surtout un mal pour les rentiers et les ultra-riches, en ce qu'elle érode leur capital et la valeur de leur patrimoine, et peu pour les pauvres, d'autant moins lorsque les salaires sont indexés sur l'inflation (indexation qu'avait supprimée Delors).
.../...
Rédigé par : Charlemagne@Véronique | 05 février 2012 à 22:36
.../...
Les élus sont sous la coupe des riches, puisque l'élection au suffrage universel fait que ce sont ceux des candidats qui ont les plus gros moyens financiers pour faire campagne qui sont élus ; ladite démocratie représentative fondée sur l'élection (même au suffrage universel), ou démocratie élective, n'est pas une démocratie, c'est une ploutocratie.
Les élus sont redevables de leur élection aux riches qui ont financé leur campagne, et absolument pas aux gens qui ont voté pour eux ; ce sont les riches qui les ont fait élire, pas les électeurs. Une fois au pouvoir donc, ils gouvernent donc conformément aux intérêts des plus riches.
.../...
Rédigé par : Charlemagne@Véronique | 05 février 2012 à 22:33
"la France vit depuis 40 ans très au-dessus de ses moyens."
Faux ! C'est un poncif visant à culpabiliser les Français.
Contrairement à ce qui est martelé partout, le niveau des dépenses publiques est resté stable.
Si les budgets sont devenus de plus en plus en déséquilibre, c'est parce que les riches, en faisant un chantage permanent à l'évasion fiscale, n'ont pas cessé de voir baisser leurs impôts depuis 30 ans.
Et ce sont les mêmes riches qui ont poussé les élus à bâtir des budgets toujours plus en déséquilibre, c'est-à-dire à ne pas sabrer dans les dépenses à hauteur des cadeaux fiscaux qui leur avaient été consentis, pour qu'ils (les élus) soient contraints pour financer le déficit budgétaire de contracter auprès d'eux (les riches) des prêts usuraires.
.../...
Rédigé par : Charlemagne@Véronique | 05 février 2012 à 22:30
@yves
Bonsoir Monsieur,
Libre à vous d’interpréter mes propos comme bon vous semble.
Je vous ai demandé de me fournir un bilan, vous avez esquivé ma demande.
N'exigez pas par conséquent en retour que je fasse montre de courtoisie quand vous-même en êtes incapable.
J'écrivais EXACTEMENT ceci :
Si le Peuple de France ne retient pas ce qu'il lui a coûté du quinquennat Sarkozy et qu'Il revote pour lui, cela relèverait de la folie.
Si le Peuple de France vote Madame Le Pen en 2012 comme vous semblez le défendre, cela relèverait alors du suicide.
Ce qui me préoccupe le plus, ce ne sont pas ces gens, mais la responsabilité qui est la mienne de dénoncer ces dangers. Pour le moment, je ne fais que les dénoncer.
Si le pays s'enfonce dans la folie voire le fascisme, moi comme des millions de citoyens, serons les premières victimes d'un régime que des gens irresponsables sarkolâtres comme vous aurez soutenu jusqu'à la déraison.
Ce n'est donc ni à vous, ni à ce régime que je demanderai de bénir cette responsabilité que je m'octroierai. Je rappelle que je suis un exilé politique français qui a quitté volontairement son pays à cause d'un dirigeant que je considère comme liberticide et dangereux.
Ensuite, quand je ne me contenterai plus de les dénoncer, cela signifiera que nous serons dans une situation de guerre civile dont vous serez à l'origine.
Je fais tout pour éviter que nous en arrivions là quand vous, faites tout pour que nous y parvenions.
Le but sournois de votre question ne m'ayant pas échappé, je vous réponds avec l'honnêteté qui me distingue de vous.
Quelques mots enflammés d'un commentaire passionné ne seront jamais, jamais plus décisifs qu'une voix donnée à un dirigeant irresponsable.
N'oubliez jamais ce conseil.
Bien à vous.
Slimane Rahmouni
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 05 février 2012 à 20:50
@ Véronique Raffeneau
"Ce n'est pas la loi de 1973 qui a généré une dette de 1400 milliards"
C'est un fait que l'Etat a payé 1400 milliards d'Euros d'intérêts aux banques depuis cette fameuse loi qui a donné le monopole du crédit aux banques privées, prétendument pour empêcher l'Etat de faire marcher abusivement la planche à billets, source d'inflation. Comme si le crédit privé était nécessairement moins inflationniste que le crédit public !
Rédigé par : Charlemagne | 05 février 2012 à 20:46
SLIMANE RAHMOUNI 5 fev 8h 31
Bonjour Monsieur,
Nous pouvons lire un commentaire d'un éventuel succès électoral de Marine Le Pen :
"Ce qui me préoccupe le plus... la responsabilité qui est la mienne de dénoncer ces dangers.
Pour le moment, je ne fais que les dénoncer."
Pour nous permettre de bien évaluer vos propos, voudriez-vous avoir la courtoisie de nous préciser :
- de qui vous tenez cette responsabilité ?
- ce que vous envisagez de faire quand vous ne vous contenterez pas de dénoncer ?
P.S. J'ai bien lu votre critique de mon intervention en faveur du bilan de N. Sarkozy. Vous avez un avis ; j'en ai un autre. Vous me pardonnerez d'en rester là car je ne souhaite pas abuser de l'hospitalité de notre hôte, ni de la patience des lecteurs, pour susciter encore deux ou trois mètres de dissertations imprimées mais sans doute vaines.
Rédigé par : Yves | 05 février 2012 à 17:26
@ Nordine
Ok. Si l'actualisation c'est du vol on va s'entendre. Donnez-moi 1000 francs de 1968 qui valaient 1000 marks soit un peu plus de 500 euros en 1996, et je vous rends 1000 francs d'aujourd'hui soit 150 euros.
Plutôt donnez-moi directement 350 euros, c'est plus simple.
Rédigé par : Alex paulista | 05 février 2012 à 15:17
Une chose est sûre : Hollande et Sarközy, deux faussaires, sont d'accord sur le verrouillage du système qui garantit presque que la présidence écherra soit au PS soit à l'UMP, mais cette fois-ci le verrouillage pourrait enfin sauter au profit de François Bayrou.
Rédigé par : irena | 05 février 2012 à 13:53
@ Nordine
Je ne maîtrise pas les outils théoriques qui me permettraient d'être à la hauteur d'une discussion détaillée et technique.
Simplement, je pense que le sens commun sait de façon intuitive que la contraction d'une dette irréfléchie et extravagante enferme, fabrique de l'impuissance et finit par tout exploser.
Par exemple, je ne suis du tout certaine que l'Etat pouvait supporter financièrement les 35 heures, ni l'absence de remise en cause des régimes spéciaux des retraites, lesquelles 35 heures, si elles pouvaient se justifier ici, ne se justifiaient pas forcément là: dans les fonctions publiques les directions passent leur énergie à fabriquer... des plannings de présence...
Et il suffit de regarder les conséquences de la résorption des 35 heures chez les médecins hospitaliers: 350 millions d'euros.
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/les-rtt-des-medecins-hospitaliers-vont-couter-350-millions-a-l-etat_279710.html
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 05 février 2012 à 13:48
@ Véronique Raffeneau
Sans les intérêts de la dette celle-ci serait bientôt remboursée intégralement. C'est la triste réalité. Dénoncer les dépenses luxueuses de l'Etat, c'est de l'idéologie malsaine pour moi. D'ailleurs en quoi la France a-t-elle trop dépensé ? Il y a trop d'écoles ? Trop de policiers ? Trop d'infirmiers ? Trop de greffiers ? Trop de prisons luxueuses ? etc.
La dette africaine, c'était de la mauvaise gestion ?
Rédigé par : Nordine | 05 février 2012 à 12:01
@ Philippe
Je suis globalement d'accord avec votre billet.
"Si on veut s'attacher à deux thèmes fondamentaux : les médias et la justice..."
J'ai presque envie de dire que les médias et la justice sont, dans la manière politicienne et de façon générale, des thèmes siamois.
Je pense qu'il faudrait seulement préciser que le thème de la "justice" tel que vous l'employez dans votre billet est une sorte de terme générique pour désigner l'énergie invraisemblable déployée par le monde politique en général pour se soustraire aux règles de la justice dite ordinaire.
Pour les thèmes médias et justice (avec ma précision), on voit bien la difficulté, voire l'impossibilité dans l'esprit de nos politiques de garantir des contre-pouvoirs réels et effectifs.
Cette exigence d'équilibre entre les pouvoirs, à mon sens, n'appartient pas de façon suffisamment crédible et sincère à leur culture politique et politicienne.
Deux exemples en lien avec le quinquennat Sarkozy :
1 - Le président décide de garantir le secret des sources des journalistes : vote d'une loi.
2 - On sait très vite ce qu'il est réellement avec les péripéties judiciaires liées à l'affaire Bettencourt...
1 - Nicolas Sarkozy décide que la Cour des comptes audite les dépenses de l'Elysée.
2 - La Cour des comptes trouve à redire sur des sondages commandés par les collaborateurs du président.
3 - Le Parquet de Paris finit par missionner un procureur, lequel dans son avis de classement, nous dit que l'immunité présidentielle concerne les collaborateurs du président...
Dans les deux cas, les deux décisions en forme d'avancées à l'initiative du président aboutissent, d'un point de vue des équilibres des pouvoirs, à des coups pour rien : dès que les choses se gâtent, patatras "ses" procureurs sont appelés à la rescousse.
Alors qu'en réalité, en ce concerne le secret des sources et la transparence des comptes de l'Elysée, personne au fond n'en demandait peut-être pas tant au président de la République.
@ Charlemagne
"Depuis cette loi, l'Etat français a payé 1400 milliards d'euros d'intérêts aux banques !"
Ce n'est pas la loi de 1973 qui a généré une dette de 1400 milliards, mais le fait qu'à partir de 1973, l'Etat français et ses dirigeants, pour des raisons essentiellement clientélistes et électoralistes, ont refusé de considérer en face la réalité : la France vit depuis 40 ans très au-dessus de ses moyens.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 05 février 2012 à 10:15
Faut-il que Guéant ait peur de perdre son emploi pour avouer que toutes les civilisations ne se valent pas ! ...et c'est le même qui, il y a peu, affectait de se situer le lendemain de la réélection de son employeur ! Quelles contorsions !
Rédigé par : tera | 05 février 2012 à 09:21
@Boris
Bonjour Monsieur Boris,
Dans ce cas, nous disons à peu près la même chose, ce qui me réjouit. J'en veux quant à moi aux politicards - de toutes les sensibilités - de cette époque qui, trop grassement payés à ne rien faire, participent à l'affaiblissement de valeurs qui ont été âprement gagnées. Ils oublient le sang qui a coulé, les cadavres qui se sont accumulés, l'odeur de la poudre qui polluait l'atmosphère durant des mois. Tous se réclament de de Gaulle qui est le seul et vrai père de la France et jamais détrôné jusqu'ici. Le pauvre doit bondir dans sa tombe en voyant qui lui a succédé ! Oui, il doit bondir de colère et il n'est pas le seul.
Enfant, un homme me dit un jour ceci :
"De Gaulle avait dit : Françaises, Français, moi qui suis grand, j'ai la merde jusqu'aux genoux. Vous qui êtes petits, vous l'avez jusqu'au cou, Françaises, Français démerdez-vous !" S'il avait la taille de notre PDG de la République, je vous laisse imaginer.
Bon dimanche à vous.
Cordialement
@Bruno
Bonjour Monsieur Bruno,
Non, je n'ai pas peur des souhaits des Français et je ne pense pas du tout qu'ils désirent NS ou MLP.
Ce matraquage perpétuel et assez grossier de répondre aux graves problèmes par le vote en faveur de ces deux personnalités contribue à affaiblir la pensée des citoyens alertes, soucieux voire inquiets de ce qui se passe.
Je valide votre théorie, supposons que NS ou MLP soit élu(e). Le contexte mondial n'étant plus du tout le même qu'en 2007, dites-moi SVP comment et qui voudrait traiter avec une France au mieux désintégrée, au pire en voie de fascisation. Je vais le répéter, ces deux personnes sont aussi nuisibles et inutiles à la France que le conseil de consulter que vous me donniez plus haut.
Si le Peuple de France ne retient pas ce qu'il lui a coûté du quinquennat Sarkozy et qu'Il revote pour lui, cela relèverait de la folie.
Si le Peuple de France vote Madame Le Pen en 2012 comme vous semblez le défendre, cela relèverait alors du suicide.
Ce qui me préoccupe le plus, ce ne sont pas ces gens, mais la responsabilité qui est la mienne de dénoncer ces dangers. Pour le moment, je ne fais que les dénoncer.
Bon dimanche à vous.
Cordialement
@calamity jane
Bonjour,
Je tiens à m'excuser avant tout du ton ou des mots employés pour vous répondre, l'accumulation de tas d'imprécisions malhonnêtes lues ci et là me brouillant parfois la vue. Acceptez mes excuses je vous prie.
Quant au bal où s'est rendue Marine Le Pen, pour moi il n'y a guère d’ambiguïté.
Elle qui est spécialiste de l'approximation devrait savoir que sa présence là bas sera interprétée comme plus que symbolique. Qu'elle se défende après avec son bagout bien rodé - elle est allée à bonne école - pour minimiser ou justifier sa présence ne change strictement rien à la donne.
Une question me travaille quand même, c'est pourquoi tous courent derrière les voix du vote juif. Y aurait-il des citoyens plus "cotés" que d'autres, des citoyens dont le bulletin de vote serait feuillet d'or et d'autres papier recyclé vulgaire ?
Aidez-moi à comprendre SVP, sur ce coup, je sèche carrément.
Merci pour votre apport et bon dimanche.
Cordialement.
P.S votre préférence pour le "ristretto" témoigne d'un raffinement certain. Vous n'oublierez pas j'espère de faire remarquer au cafetier son bon goût de la déco du comptoir.
@Surcouf
Bonjour Monsieur,
Nous disons la même chose à peu de mots près.
Je vous encourage à lire mon intervention dans le billet "La justice est-elle une cause nationale ?"...
Cordialement
Bon dimanche.
Rédigé par : Slimane Rahmouni | 05 février 2012 à 08:31
En attendant, pendant que Guéant essaie désespérément de glaner quelques votes FN en distillant ses petites phrases "off" sur les "civilisations", Bayrou détaille ses propositions sur l'éducation.
Quoi qu'on en pense, il y a quand même une différence de dignité entre les candidatures.
Rédigé par : Alex paulista | 05 février 2012 à 06:23
Quel chahut et quel boucan chez tous nos commentateurs...
Revenons au billet et à son contenu.
"En même temps qu'on dénonce l'emprise de l'argent et du pouvoir économique, Nicolas Sarkozy est sans cesse dénoncé. Je ne le regrette pas, je le constate pour qu'on en tire la conclusion qu'on se trouve dans une République imparfaite mais que celle-ci préjudicie autant aux élites qu'à la société civile".
Voilà ce qui interpelle et inquiète notre Hermine.
Il en fait un simple résumé, mais vrai constat bien d'actualité.
Pourtant un séjour ailleurs nous démontre et nous confirme que nous vivons dans un pays riche et privilégié.
Inutile d'égrener un inventaire à la Prévert. Il y aura toujours un grincheux franchouillard pour dénoncer une affreuse et ignoble injustice "alimentaire".
Combien gagnent et quelle est la fortune de nos vertueux et super généreux candidats ?
Silence... le secret de l'instruction est déjà là... ensuite la protection de la vie privée... après, le secret fiscal...
Je croirai en la République et tous ses beaux florilèges, uniquement quand le PS et Mazarine auront remboursé la Nation de ce qu'ils doivent (le détournement de Dieu, comme était appelé Tonton, au profit des Pingeot).
Personne ne parle de l'escroquerie des 35 heures Aubry dont l'addition est toujours bien cachée par la gauche, le centre et la droite molle, mais évidemment sociale.
La note arrive avec les hôpitaux, médecins et infirmières etc.
Qui va payer les centaines de millions d'euros ?
Merci Jospin - Aubry - Chirac - Juppé - Raffarin... etc., que des courageux !!
Heureusement ou malheureusement de nouveaux temps s'annoncent et comme dit un proverbe chinois :
"On peut mentir une fois mais pas mille fois... à une personne, mais pas à mille personnes".
Et pourtant je ne suis ni sarkozyste ni lepéniste...
Mais il nous faudrait un vrai chef, qui ferait taire les pleureuses et les nantis... et mettrait la France au vrai travail... pour qu'on achète français par exemple...
Rédigé par : Stalen Guevara | 05 février 2012 à 04:59
@ Slimane Rahmouni
Certainement, je doute. Les rapports entre la République et la droite ont toujours été compliqués depuis les Girondins, hormis peut-être la parenthèse gaulliste... Mais même si NS n'adhère pas réellement aux valeurs, il respecte à peu près les formes. Il ne faut pas trop lui en demander !
Rédigé par : Boris | 04 février 2012 à 23:35
Monsieur Rahmouni, comme vous m'avez remercié d'avoir lu votre production, et après m'avoir souhaité un bon week-end, permettez-moi de vous dire que vous devriez consulter : vous ne comprenez rien aux Français et vous avez peur de leurs souhaits !!! Ils veulent Sarkozy ET Le Pen !!!
Rédigé par : bruno | 04 février 2012 à 22:42
@Herman Kerhost
Parce que Hollande, votre champion, ne sera pas, s'il est élu, lui aussi le président des riches ?
http://www.jolimai.org/?p=193
Qui sont les pires criminels économiques français de ces 30 dernières années, qui par leurs politiques ont rendu les pauvres encore plus pauvres et les riches encore plus riches ?
Jacques Delors, Pascal Lamy et Jean-Claude Trichet.
Les deux premiers sont "socialistes".
"Socialistes" et umpistes sont copains comme cochons : leurs dirigeants appartiennent au même club occulte, le Siècle, qui réunit de manière incestueuse tout le gratin des affaires, des médias et de la politique.
Ils ratifient main dans la main tous les traités européens (Maastricht, Amsterdam, Lisbonne), et votent dans le même sens, dans 97% des cas, les textes qui leur sont soumis au Parlement européen, dont sont issues 80% de nos lois.
Hollande et Sarkozy, c'est bonnet blanc et blanc bonnet : ils sont interchangeables et ont les mêmes copains.
Sur Hollande, on n'a donc aucune illusion à se faire : lui non plus n'abrogera pas la loi Pompidou-Giscard de 1973, qui oblige l'Etat à emprunter aux banques, et non plus à la Banque centrale, pour financer ses investissements.
Depuis cette loi, l'Etat français a payé 1400 milliards d'euros d'intérêts aux banques !
Rédigé par : Charlemagne | 04 février 2012 à 21:33
@ Jean-Paul Ledun
Faut pas vous énerver « camarade ».
En l’occurrence je ne critiquais pas votre orthographe, mais simplement cette singularité étonnante du « á » qui, à ma connaissance n’existe dans aucun mot de la langue française.
Maintenant si c’est votre façon à vous de faire le clown, cela vous regarde.
Rédigé par : Achille | 04 février 2012 à 21:21
Remettons donc les choses dans l'ordre.
Le bal concernait Marine Le Pen !
Les déplacements aux USA concernent
des personnes en responsabilités au
gouvernement !
La buse qui ne peut concurrencer l'aigle
concerne ceux et celles qui se sentent
concernées.
Et il s'agissait plus d'une généralité
pour essayer de dire que certains faits
ont vraiment une importance relative...
J'ai bien compris que vous souhaitiez nous
faire part de ce que vous avez à dire.
Si ma rhétorique de comptoir vous gêne
sachez que j'adore le café "ristretto"...
Rédigé par : calamity jane | 04 février 2012 à 21:12
Un vrai républicain par ci un vrai républicain par là ?
Mais qu'est-ce donc que cet étrange personnage dont on espère qu'il soit arrivé tel un messie ?
Non que notre président soit la personne avec qui je partirais en vacances, mais dire qu'il n'est pas républicain me laisse pantois.
Que je sache il n'a pas instauré de dictature ni n'est revenu à la royauté et encore moins à l'anarchie.
@Boris
Effectivement la vision de l'Etat par Sarkozy englobe tout à la fois Jaurès, Barrès, Maurras. Après tout ces hommes ont fait la France et nous en sommes tous, si ce n'est les descendants, les façonnés de l'histoire.
Quant à Rahmouni Slimane, je le trouve, mais ce n'est là que mon opinion, ridicule pour le moins dans ses excès.
Vous écrivez, monsieur :
"On ne peut reprocher incessamment à des communautés arrivantes issues de cultures somme toute assez éloignées des traditions françaises de ne pas s'intégrer assez vite et d'un autre laisser une autre communauté de gens endogènes vivre entre eux, le corps ici et le cœur là-bas suivez mon regard."
Je suis votre regard et justement je reproche à certaines de ces personnes, qui sont, je le pense, tout à fait honorables au demeurant, de vouloir communautariser la France et je ne l'accepte pas.
La République française c'est le dépassement du communautarisme, et qu'on ne vienne pas me traiter de facho ou de raciste. Je suis moi-même quelqu'un issu de l'immigration. Mes grands-parents n'étaient pas français pour certains. Ils n'ont pas renié leur pays d'origine mais ils sont devenus français à part entière pas en regardant en permanence dans le rétroviseur. Ils ont épousé la France comme me l'a dit un de mes grands-pères
Ils sont allés de l'avant sans vouloir reproduire ce qu'ils vivaient avant.
Je suis fier de les avoir eus comme ancêtres.
Rédigé par : Surcouf | 04 février 2012 à 20:16
@ Robert
Non, non, cherchez bien, il existe.
Rédigé par : Claude L | 04 février 2012 à 20:06
Depuis votre départ de la magistrature, j'avais un peu délaissé votre blog. Il est vrai aussi que j'avais décidé de faire une pause dans le suivi de cette frénésie médiatique qui zappe d'un scandale à un autre, politique, financier, policier jusqu'au dégoût.
Pourtant il y a un thème que je me lasse pas d'aborder et c'est avec un peu de retard que je me range à vos côtés pour déclarer que la justice doit être désormais une grande cause nationale.Comment ne pas être effrayé par l'état de cette institution minée par les enjeux de pouvoir, par l'isolement de certains magistrats, par la flagornerie d'autres attirés par les lumières des palais, par des dossiers négligés (pertes de PV, de scellés....). Il est temps que nos concitoyens saisis d'effroi devant ce spectacle retrouvent la confiance dans le droit et dans l'institution.
Il est grand temps de garantir l'indépendance de la justice et d'imposer le respect de la déontologie à tous celles et ceux qui la servent.
Aucun programme politique aujourd'hui ne peut s'affranchir de cette refonte pour préserver la morale publique et réconcilier le citoyen avec celles et ceux qui conduisent le destin de la nation.
C'est le traitement de cette question fondamentale qui redonnera un peu de lumière à l'avenir.
Rédigé par : Pierre Emile Colombe | 04 février 2012 à 19:45
@Yves
Bonsoir Monsieur,
Je suis stupéfait de constater qu'il existe encore des gens comme vous qui pensent que M Sarkozy peut se prévaloir d'un bilan positif.
Il y a eu une crise financière et économique majeure, probablement plus grave que celle de 1929. Cette crise est une chance inouïe pour notre président-directeur-général de la République. Au moins peut-il se dissimuler derrière elle pour justifier la médiocrité de son bilan. L'affaiblissement des USA et des pays affidés - qui en réalité masque un écroulement de feu l'hyper puissance américaine - nécessitait une réaction globale et solidaire de ces mêmes pays qui partagent des idéaux hérités de la guerre froide. Ainsi, pendant que tout ce petit monde restait paralysé par ce qui lui arrivait, des puissances émergentes commençaient à faire parler d'elles. Ce sont elles qui sont sorties indemnes de la crise (Chine, Brésil, Inde, Turquie) et sûrement pas les pays suiveurs des USA et ces derniers. Je vous demande donc de me donner un aperçu crédible, construit et détaillé de ce que vous appelez la réussite Sarkozy. Essayez, je vous prie, de ne pas me citer Carla Bruni, son ami W Bush ou ce genre de drôlerie.
Vos théories sur le destin qu'aurait connu la France sans Sarkozy est de la pure dialectique sarkozienne ; merci d'essayer de ne pas insulter l'intelligence des nouveaux arrivants qui viennent vous réinformer.
Cordialement.
@Boris
Bonsoir Monsieur,
Vous êtes de ceux qui veulent en faire un républicain ; vous avez fait étalage d'un tas de références, preuve que vous doutez aussi.
Un caméléon change de couleur et s'adapte à l'environnement. Vous regardez ce reptile changer de couleur et les énumérez pensant que ce sont les couleurs de son environnement qui changent. C'est un effet d'optique que vous défendez là.
Bien à vous.
@calamity jane
Bonsoir,
J'ignore à qui vous faites allusion en parlant de gens qui se rendent aux USA.
Je tiens à éclaircir un point : je ne fais campagne pour personne me semble-t-il.
Je dénonce une situation que j'estime critique pour notre pays, pour sa stabilité, son indépendance, son poids sur la scène mondiale et son existence même.
Je ne suis pas sensible aux comparaisons du type de celle que vous soumettez car la survie ou la disparition de la France est en jeu. L'heure est trop grave pour nous lancer dans de la rhétorique de comptoir.
Pour le coup, je vous demanderai de ne pas prendre des vessies pour des lanternes.
Bien à vous.
Rédigé par : Slimane Rahmouni | 04 février 2012 à 19:17
Pour l'instant monsieur Bilger, je me répète, je ne suis sûr que d'une chose, la présence de Marine au second tour ! Elle risque même d'arriver en tête ! La faute à qui ? Quoi qu'il arrive après, le mal sera fait ! Sauf cataclysme très possible sur le plan politique (voir DSK), on va dans un mur que même Sartre n'aurait point osé écrire !
- Sinon j'ai noté ceci : "Mais, en dépit de ces obstacles à la fois personnels et politiques"... Il faudra juste éviter le sot d'obstacles, non ?
- Ou encore : "Le sarkozysme n'est pas un bloc"... Je note !
Rédigé par : Cactus inquiet | 04 février 2012 à 19:11
Bien sûr que le sarkozysme est un bloc. Les contradictions en font partie.
Sarkozy est le président des riches !
Je conseille vivement à ceux qui en doutent encore d'écouter ce petit reportage fait dans un salon de coiffure à Neuilly, hier dans le journal de 13 heures.
(Ben non, elle n'est pas (plus ?) en ligne. Comme par hasard...)
On y entendait des bourgeoises vomir sur les "assistés", les Français qui ne travaillent pas assez etc. sans se rendre compte que depuis 5 ans, comme l'ont montré Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, ce sont eux les assistés. La coiffeuse témoignait aussi qu'elle entendait ce discours tous les jours dans son salon, venant de ces dames qui claquent l'équivalent de son salaire à elle pour se faire coiffer toutes les semaines !
Je me rappelle aussi de Laëticia "Hallyday" (ou Smet ?) pleine de joie le jour de l'élection de Sarkozy, nous dire : "enfin on va pouvoir travailler, à bas les 35 heures"... Sans commentaire.
Et il se trouve de belles âmes pour défendre ce président de 10% des français !
Bien qu'avec un autre candidat que lui la gauche aurait sans doute plus de difficulté à l'emporter, je souhaite qu'il se retire de la vie politique et déménage en Allemagne, ce pays qu'il chérit tant. "La France, on l'aime ou on la quitte". Qu'il se l'applique à lui-même, parce que la France, ce n'est pas Neuilly.
Rédigé par : Herman Kerhost | 04 février 2012 à 18:47
Yves,
http://www.governo.it/Presidente/Comunicati/testo_int.asp?d=66033
Comme l'étranger vous passionne, je vous signale - avant de vous laisser tranquille pour au moins une semaine - que le président du gouvernement technique italien a rendu publiques les augmentations de dépenses occasionnées par ses repas de famille pour les fêtes de Noël : ses descendants et conjoints on logé à l'hôtel, il a payé les traiteurs sur ses deniers personnels mais il n'exclut pas une légère augmentation des consommations d'eau et d'électricité dan son logement de fonction en raison des repas de famille.
Pendant ce temps, le député PS, M. Dosière, qui s'emploie vaillamment à obtenir les chiffres des dépenses de notre caste politique française, s'interroge publiquement pour savoir si plus de 11 000 euros de frais de nourriture par jour à l'Elysée c'est trop ou pas car cet intellectuel scrupuleux ne sait pas combien de personnes sont nourries chaque jour gratuitement au palais de l''Elysée .
Alors, pour les juges français en leur palais, je ne sais pas mais les médecins français paient leurs repas dans les cantines ou cafétérias des hôpitaux.
PS: http://fr.wikipedia.org/wiki/Gianfranco_Fini
Le site Wikipédia en français sur Gianfranco Fini est à mettre à jour car il n'est plus le président de la chambre des députés italiens depuis que la crise financière a permis la mise en place d'un "gouvernement technique".
Il a été le "rénovateur" du parti fasciste italien et je cite Wikipédia, "Les derniers irréductibles à commencer par Alessandra Mussolini (petite-fille de Benito Mussolini) finirent par entrer en dissidence et quitter le parti en 2003, notamment après les propos de Gianfranco Fini déclarant en Israël que le fascisme « fut le mal absolu » du XXe siècle et que le règne de Mussolini fut "un chapitre honteux de l'Histoire de notre peuple" (italien)".
Rédigé par : Ivana Fulli | 04 février 2012 à 18:45
A 80 jours du premier grand jour, ça ratisse large, loin et profond !
On attend combien de précieux suffrages en Polynésie ?
Rédigé par : Jabiru | 04 février 2012 à 18:39