Lors d'Objectif Elysée, l'excellente émission de Serge Moati sur La Chaîne Parlementaire, j'ai rencontré, pour un débat d'une heure, André Vallini sénateur socialiste, Bruno Beschizza de l'UMP et Stéphane Gatignon, maire de Sevran, pour EELV. Le thème central s'interrogeait sur "Police partout, justice nulle part ?".
Si l'affrontement a été parfois rude mais toujours courtois, il m'a permis de prendre conscience de la difficile conciliation de mon constat sur le bilan médiocre de Nicolas Sarkozy en matière de sécurité et de justice avec mes inquiétudes sur la vision socialiste.
Non pas qu'il faille reprocher forcément au Parti socialiste de n'avoir pas voté les lois "sécuritaires" qui émanaient de l'adversaire. Cette abstention à elle seule ne permet pas d'imputer aux socialistes une indifférence ou une frilosité à l'égard de ces problèmes au coeur de l'inquiétude citoyenne. Elle pouvait résulter d'une autre conception et par conséquent souhaiter d'autres dispositions législatives fermes mais autrement, garantissant sur un autre mode cette quadrature du cercle républicain : une lutte efficace contre l'insécurité en même temps que la sauvegarde des libertés.
Ce qui m'apparaît plus inquiétant, et sur quoi André Vallini (qui a une grande importance, à l'évidence, dans le dispositif socialiste et pour l'avenir, à voir l'étrange nouvelle plainte portée contre lui par un ancien bâtonnier de Grenoble) a tenté de me rassurer, est l'impression ambiguë que suscite le programme socialiste dans ces domaines (Le Figaro). Une générosité et un humanisme abstraits avec une tendance à défaire par principe ce que le précédent pouvoir avait élaboré mais avec un retour au réel et des critiques pour plus de vigueur et d'autorité seulement quand il s'agit de marquer des points sur le plan politique et qu'ils sont dans l'opposition.
Je ne suis pas persuadé que le socialisme ait tiré toutes les conclusions de la fin de la naïveté imposée par la déconfiture de Lionel Jospin. Comme si c'était toujours à contrecoeur, à contre-esprit que la gauche se laissait gouverner par des considérations autres que purement idéologiques.
Pourtant, elle devrait au moins réfléchir à un sondage CSA qui démontre peu ou prou que "les citoyens de gauche comme de droite plébiscitent les propositions de l'Institut pour la Justice" (IPJ), dont trois d'entre elles ne méritent pas d'être rejetées sans avoir été soupesées comme il convient : 90% des Français pour une perpétuité réelle pour les crimes les plus graves, 70% pour la construction de 30 000 places en prison et enfin 90% pour une application minimale des trois quarts de la peine. Ce sondage exploité par l'IPJ ne démontre pas nécessairement la pertinence de ces exigences mais manifeste qu'une part de l'électorat de gauche est beaucoup plus accordée que ses dirigeants à l'élaboration d'une politique sévère à l'encontre des délinquants et des criminels.
Le double langage qui pourrait demeurer entre volontarisme du discours et faiblesse concrète serait dévastateur pour ceux qui attendent une confirmation des résolutions par des actes, le moment venu.
En face, pour faire pièce à ces scrupules, ces inconséquences, cette écoute, mais peureuse, du réel, il y a un cynisme assumé. Nicolas Sarkozy a été qualifié par son épouse, dans Elle, "d'homme d'Etat, et non d'homme politique". Alors que depuis le 1er janvier 2012, il est au contraire homme politique, seulement et à plein temps, avec des facilités, des attaques et une dérision à l'encontre de son adversaire principal qui ne rassurent pas sur les changements de personnalité promis pour le second quinquennat. Une surenchère délibérée dans la présentation de mesures destinées, dans la précipitation, à non pas convaincre mais détourner. Ainsi, devant l'IPJ, il était évident que Nicolas Sarkozy, fidèle à cette ligne si peu républicaine au moins dans la démarche, allait jeter encore, pour complaire à Xavier Bébin et à la multitude ayant signé le pacte pour la justice, une série d'extrémismes arrivant sur le tard mais qui ne seront sans doute pas les derniers. La question n'est pas qu'ils aient de la valeur en eux-mêmes mais qu'ils donnent l'impression de pousser jusqu'à ses limites ultimes un affichage de répression et presque de frénésie susceptible de flatter le peuple instinctif souhaité. Ainsi, sans barguigner, perpétuité pour les crimes sexuels répétés, extension des peines plancher aux réitérations, motivation des cours d'assises pour exclure ou non l'application de la détention de sûreté, plus de fermeté pour les mineurs délinquants (nouvelobs.com), tout cela asséné à partir d'affaires qu'il connaît mal ou à peine commencées.
Non pas qu'on ne puisse, avec un tel système de démagogie pour seulement "Elysée moi", trouver encore des ressources pour aller plus loin. La sévérité en elle-même peut ne pas apparaître absurde à l'encontre de délits, de crimes ou d'une dangerosité à venir, le "toujours plus" est même une démarche qui aura peut-être l'avantage de distraire quelques adhérents du FN de Marine Le Pen mais à quel prix ! De la même manière que cette droite qu'il avait fait aimer en 2007 est devenue la pire, cette obsession tactique de paroxysme judiciaire dévoie, aux yeux de certains dont les miens, la légitime défense d'une démocratie sachant répliquer, sans se renier, à tous ceux qui attaquent ses règles et ses lois en les violant. Nicolas Sarkozy est en train, sur ce plan aussi, de mettre au rancart l'honneur d'une certaine droite dont le souci de fermeté et la volonté de justice n'ont rien à voir avec cet opportunisme brutal, avec cette fuite vers un nouvel Elysée, quoi qu'il en coûte.
Henri Guaino, dans un entretien, affirme qu'il n'est gêné par rien dans cette campagne et que sa référence, c'est la République et seulement la République (Le Monde). Franchement est-il profondément républicain, pour gagner des voix, de spéculer, de parler et d'agir ainsi, trois semaines seulement avant le premier tour ?
Libérus,
Cecilia Attias est en promotion pour le business de son nouveau mari qui, lui, se fait mousser indirectement en vantant la délivrance des infirmières bulgares par sa femme Cécilia. Cette dernière redore leur image d'anciens amants avant son divorce d'avec le président Sarkozy en se répandant publiquement aux USA sur le sex appeal que donnait le pouvoir à Nicolas Sarkozy qui, selon Cécilia Attias, prenait devant elle les cartes de visites de jolies femmes entreprenantes.
NB : les Américains des USA n'apprécient pas les infidélités conjugales même entre adultes consentants et non rémunérés et c'est mauvais pour le business de M. Attias d'avoir trompé avec Cécilia le président français.
Rédigé par : Ivana Fulli | 04 avril 2012 à 12:55
@ Ivana Fulli
Nicolas Sarkozy n'est infidèle qu'à ses promesses, et encore, pas à toutes.
Rédigé par : Libérus | 03 avril 2012 à 14:11
Libérus | 02 avril 2012 à 23:48
///C'est vrai que le côté islamiste de Cesare Battisti m'avait jusqu'ici échappé.///
Ce sarcasme est facile et si j'avais écrit que Nelson Mandela était le Mahatma Gandhi de l'Afrique du Sud, vous vous seriez cru autoriser à lancer avec morgue:
"Le côté hindouiste pratiquant de Nelson Mandela m'avait échappé."
Simple hypothèse: Mohamed Merah me semble avoir été un islamiste opportuniste comme Cesare Battitisti est un brigadiste rouge opportuniste.
Variante: son opportunisme islamiste aurait été suscité par les services du renseignement français.
///Et qu'une psychiatre ne sache pas voir l'envoi de Cécilia Sarkozy en Libye comme un acte d'amour me laisse rêveur.///
On peut tromper beaucoup son épouse et l'aimer tout autant mais quand on est président de la France on n'essaie pas de se faire pardonner en tirant la couverture d'une opération de diplomatie européenne vers son épouse trompée sans discrétion.
Rédigé par : Ivana Fulli | 03 avril 2012 à 09:17
Surcouf,
J'ai évoqué un fait historique, une ruse et provocation de Fidel Castro qui a expédié aux USA des repris des détenus de droit commun et des handicapés mentaux mélangés à des cubains opprimés par le régime auxquels les USA désiraient accorder le statut de réfugiés politiques.
http://www.independent.co.uk/news/criminals-in-exodus-from-cuba-us-fears-castro-emptying-his-jails--into-florida-1386288.html
Je cite "The Independant" 28 08 94:
"During the last exodus of Cubans in 1980, Mr Castro created a crisis for the White House by sending criminals, drug addicts and mentally retarded people to the US."
("Lors du dernier exode de cubains en 1980, M. Castro a provoqué une crise politique pour la Maison Blanche en envoyant des criminels, des toxico-dépendants et retardés mentaux aux USA")
"President Bill Clinton is acutely conscious of the effectiveness of the Cuban tactic of sending killers and thieves along with genuine refugees: in 1980 his own political career was almost ended when 18,000 Cuban boat people, mostly former prisoners, rioted at a US military base, Fort Chafee in Arkansas."
"Le président Clinton est conscient de l'efficacité de la tactique cubaine consistant à laisser sortir de Cuba des meurtriers et des voleurs mélangés aux véritables réfugiés politiques: en 1980 sa carrière politique fut presque terminée quand 18 000 boat people cubains qui étaient pour la plupart des prisonniers de droit communs à Cuba avaient causé une émeute à Fort Chafee en Arkansas"
PS: je répondais à Robert qui envisageait tranquillement que nous pourrions expédier vers l'étranger des français délinquants d'"apparence musulmane" comme dit le président Sarkozy.
Rédigé par : Ivana Fulli | 03 avril 2012 à 08:46
@ Savonarole
"Il y en a ici qui ont les câbles qui se touchent (Tachypsychie ou "fuite des idées") :
"Ben Laden/Sarkozy/Cesare Battisti/ Nine Eleven/Ben Laden/ Mohamed Merah/Sarkozy/Nine Eleven/Cesare Battisti/Sarkozy...
Philippe, une bassine d'eau froide s'impose."
C'est vrai que le côté islamiste de Cesare Battisti m'avait jusqu'ici échappé.
Et qu'une psychiatre ne sache pas voir l'envoi de Cécilia Sarkozy en Libye comme un acte d'amour me laisse rêveur.
Rédigé par : Libérus | 02 avril 2012 à 23:48
J'ai du mal à vous comprendre parfois.
Pourquoi le président lorsqu'il est en campagne pour sa réélection ne pourrait-il se comporter en politicien en campagne ?
Que je sache, depuis que j'observe le monde politique, depuis 1976 environ, j'ai toujours vu les hommes ayant l'exercice du pouvoir se comporter comme tel lors d'une tentative de réélection. Pourquoi celui-ci devrait-il se comporter autrement ?
Je ne sais pas si Sarkozy s'est conduit en dictateur mais dans un pays où aucune réforme sérieuse n'est possible ou n'a été faite depuis 30 ans, je pense qu'il faut un peu houspiller son monde.
Violenter un peu ces clans et corporatismes que sont les juges, les profs, les flics, les énarques, ne me déplaît pas forcément.
Relisez le livre de madame Corinne Lepage "On ne peut rien faire madame le ministre..." pour voir où se trouvent ceux qui bloquent toute possibilité de changement réel.
@Achille
On comprend bien pourquoi nos deux « champions » tardent à aborder les sujets qui fâchent.
Chacun sait bien que le premier qui dira qu’il faudra faire des sacrifices aura perdu. Les vrais problèmes seront donc abordés après l’élection.
Je suis entièrement d'accord avec votre analyse.
Pauvre français incapable d'écouter et de voir la vérité.
Béart en son temps l'avait déjà chanté. Celui qui dit la vérité doit...
@Ivana Fulli
Dire que Castro a vidé ses prisons est quand même un mensonge terrible.
Monsieur Bilger, Vallini n'est-ce pas l'homme qui a trouvé des excuses à tout le système judiciaire lors de l'affaire Outreau ?
Comme une de ses consœurs en politique, responsable mais pas coupable.
Cela promet avec des hommes comme cela au pouvoir.
Rédigé par : Surcouf | 02 avril 2012 à 18:57
@ Marie et Rahmouni Slimane
A la suite du billet "QUI ?" de notre hôte, j'avais écrit :
"Enfin, quant à ceux qui seraient à la source du passage à l'acte d'individus comme le tueur de Toulouse, bien fort serait celui qui pourrait définir précisément qui les manipule. D'Al Qaïda à des organisations non gouvernementales voire à des officines dépendant d’États, le spectre est très large. Il suffit de considérer l'état des conflits ouverts ou potentiels : Afghanistan, Pakistan (la France pourrait vendre des avions Rafale à son ennemi, l'Inde), Iran, voire des officines soutenues par des faucons désirant faire la guerre à l'Iran en créant l'irréparable dans un pays qui y serait opposé.
Bien fort celui qui connaîtrait les dessous de cette affaire, d'autant que des groupes dormants existent qui ne seraient activés qu'en cas de conflit ouvert...
La circonspection reste donc la mère des prudences pour qui n'est pas dans les arcanes des services spécialisés
Robert | 21 mars 2012 à 22:47"
Je ne puis que renouveler ce conseil de prudence car Internet regorge de sites de désinformation. C'est le risque que l'on court lorsqu’on cite les propos d'un site que l'on ferait siens sans en connaître les auteurs.
Comme vous, je souhaite connaître les dessous de cette affaire, mais je me garderai de faire miennes ces hypothèses...
Rédigé par : Robert |
Rédigé par : Robert | 02 avril 2012 à 18:09
Savonarole | 02 avril 2012 à 10:58
Tout arrive, Sylvain devient irrésistible de drôlerie, prend des accents à la Céline tandis que vos plaisanteries rejoignent celles des récrés de votre enfance - que je situerais dans les années 40 ou avant. C'est une simple rechute de vos attaques de plaisanteries sur psy qui se prend pour Napoléon.
Plus sérieusement, mon cher Savonarole, c'est votre candidat Nicolas Sarkozy qui a eu l'indécence de proclamer que pour les Français le traumatisme de l'affaire Merah aurait été l'équivalent de celui du 11 septembre ("nine eleven" comme disent les Américains, "9/11") !
Cesare Battisti me semble très proche de Mohamed Merah. C'est pourquoi le procès d'un manipulateur séducteur comme Mohamed Merah n'aurait pas été drôle à suivre pour les islamistes car il aurait probablement pleurniché comme le leader kurde Abdulah Ocalan que les Turcs ont eu bien raison de prendre vivant :
http://articles.chicagotribune.com/1999-06-01/news/9906010103_1_rebel-leader-abdullah-ocalan-treason-trial-kurd
Rédigé par : Ivana Fulli | 02 avril 2012 à 15:29
Je félicite encore Sarko pour sa ténacité et sa résistance face aux ligues immobilistes conservatrices de gauche qui avaient organisé une inquisition ignoble contre lui : toutes les manifs, les blocages et les casses diverses pendant la réforme des retraites ont connu un échec retentissant.
De même les cohortes et défilés des juges et autres magistrats dans les rues contre Dati et sa réforme ont connu un fiasco qui fera date dans l'histoire de la magistrature.
Toutes les réformes sont passées, du jamais vu dans l'histoire de la République.
Dès son élection, il a montré ses capacités de rassembleur :
Ministres issus de la diversité
Socialistes à divers postes importants
Jamais ses prédécesseurs n'étaient allés aussi loin que lui dans sa volonté de renforcer le tissu social et rapprocher les divers courants de pensées.
Reconnu dans le monde entier pour son talent et son charisme, Sarkozy continue inlassablement son combat pour sauver l'Europe et la renforcer, en même temps qu'il n'hésite pas à aider les peuples opprimés à se libérer.
La France pourra s'enorgueillir d avoir eu un tel leader, même si ce peuple ingrat, gâté et gavé d'acquis sociaux le destitue.
Pour ma part il aura ma voix en remerciement.
Rédigé par : sylvain | 02 avril 2012 à 15:09
Je revoterai Sarko sans hésiter.
C est le seul vrai président, un vrai républicain qui a eu un courage énorme de réformer ce pays aux acquis sociaux ubuesques et ruineux, surtout celle des retraites, un succès sans commune mesure dans l'histoire de France.
Qui a résisté à l'inquisition odieuse fasciste et gauchiste montée contre lui depuis son élection.
Qui a secoué ce pays endormi sur les certitudes virtuelles de cet enfumage socialiste entretenu depuis la guerre pour acheter la paix sociale et être populaire quel que soit le prix à payer pour remporter des élections.
Qui a été victime de la plus odieuse chasse à courre nauséeuse contre un président élu démocratiquement
Qui a été sali calomnié vilipendé stigmatisé caricaturé par les ligues merdiatico politiques tabloïdaires de gauche vidangeuses et renifleuses de fosses septiques et de cuvettes de sanisettes.
En résistance à cette meute infecte, à ces hordes stalino - nazies vomissives, je reste donc un fidèle de Sarko.
Rédigé par : sylvain | 02 avril 2012 à 13:29
Au fait, Mmes et MM. les socialos ! depuis le temps que vous rabâchez qu'avec Sarko on ferait les poubelles, l'essence serait à 3 euros, des émeutes partout, etc.
Ben moi quand je sors je vois les restos pleins, les files de bagnoles aux péages, la queue aux stations de ski, les cinoch pleins, les bals organisés refusent du monde.
Salaud d'Sarko ! Y a eu même la queue en permanence les dimanches du premier trimestre chez les pâtissiers pour les galettes en famille.
Heureusement Hollande va obliger les boulangers à mettre deux fèves au lieu d'une dans chaque galette s'il est élu ; faut bien réenchanter les français déprimés par le... comment vous dites ??? Ah oui le nabot talonnetto fouquetien yachté rolexé chez le boboloré.
Flop de chez flop ! ça devient une manie chez les socialos.
Rédigé par : sylvain | 02 avril 2012 à 13:23
Achille | 02 avril 2012 à 10:04
Les Français n'ont le choix entre des éléphants de la politique : MM. Mélenchon, Bayrou, Sarkozy, Hollande et côté féminin MLP est une héritière de son père.
Les Verts se distinguent en choisissant une candidate présidentielle retraitée de la magistrature et reconvertie en politicienne à un âge avancé après un essai en Norvège où des excès de taxi lui auraient été reprochés car les conseillers de ministre en Norvège prennent les transports en commun et les ministres aussi. Et en plus, elle, parle trop souvent d'apéro pour mon goût dans ses interviews.
Tous les partis protègent les sales secrets de certains de leurs députés avec la complicité de la presse rendant nécessaire l'action du procureur de l'Etat de New York pour nous éviter le risque d'élire président un homme aux besoin sexuels tels qu'il en acceptait les cadeaux en forme de services de prostituées de luxe.
Les électeurs français ont beaucoup d'excellentes raisons de se passionner moins que nous pour cette campagne électorale.
Rédigé par : Ivana Fulli | 02 avril 2012 à 13:09
André Vallini, n'est-ce pas celui qui a été poursuivi devant les prud'hommes pour harcèlement moral et qui finalement, il y a quelques semaines à peine, a passé un accord financier pour éviter une condamnation qui aurait fait tâche sur un maroquin ?
Le diable est dans les détails. La vérité des êtres peut-être aussi.
Et s'il fallait se garder des grandes admirations comme des grandes détestations (pour Frédéric Mitterrand par exemple) ? surtout en politique où des paroles aux actes le chemin est souvent long et tortueux.
Rédigé par : catherine A Vallini, celui qui | 02 avril 2012 à 12:33
Cher Alex,
Votre analyse est brillante et sans doute pertinente pour ce que vous connaissez bien et dont j'ignore tout mais en matière de conduite des mandarins français vous vous trompez.
C'est le mauvais goût des citoyens qui se trouvent mal en dehors des heures ouvrables et l'organisation des études médicales et de l'internat en médecine qui conduisent certains jeunes médecins à travailler beaucoup - et à ne pas déserter des spécialités comme la chirurgie et l'obstétrique seulement pour des problèmes de coût d'assurance responsabilité professionnelle.
Nicolas Sarkozy a découragé les médecins hospitaliers et les mandarins qui veulent du pouvoir font de la politique politicienne - au point que des protestations s'élèvent contre la nomination d'un de ses députés européens à la tête du service des urgences de l'hôpital Georges Pompidou - ce sarkozien mandarin-là n'aurait pas la disponibilité nécessaire pour "faire suer" ses collaborateurs - à moins d'installer des caméras dans les salles d'examen des urgence de ce joyau hospitalier français:
http://actu.orange.fr/france/hopitaux-demande-d-enquete-sur-la-nomination-du-pr-juvin-a-pompidou-afp_506192.html
Je cite:
"Nous vous demandons de bien vouloir diligenter une enquête de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) afin que toute la lumière soit faite (...)" écrivent à Xavier Bertrand ces dirigeants médicaux, dont Pierre Faraggi, président de la Confédération des praticiens des hôpitaux (CPH), André Grimaldi président du MDHP et Christophe Prudhomme médecin urgentiste de la CGT.
Secrétaire national de l'UMP, souvent consulté pour les questions de santé par l'Elysée, député européen, maire dans les Hauts-de-Seine, le Pr Juvin a été nommé vendredi chef des urgences de Pompidou, sans attendre le départ en retraite de son prédécesseur qui devait intervenir en novembre.
Cette nomination, suspectée par ses détracteurs d'être entachée de favoritisme politique, a suscité une vive polémique en raison de l'opacité alléguée dans laquelle elle a eu lieu, et du cumul d'activités du professeur Juvin qui l'empêcheraient a priori d'exercer pleinement ses activités hospitalières."
Un enquête a montré que les médecins universitaires et praticiens hospitalier de l'APHP étaient très nombreux par comparaison avec d'autres hôpitaux et ne se souciaient que peu d'assurer préférentiellement leur soins aux malades pour beaucoup. Ajoutons le scandale des consultations privées des mandarins profitant des infrastructures hospitalières en reversant moins que les frais de tenue d'une clinique et en y passant trop de temps.
Nicolas Sarkozy a mené sa politique hospitalière avec son goût pervers de la division entre groupes sociaux (il a favorisé les administratifs aux dépens des médecins dans les hôpitaux et a dressé les uns contre les autres en favorisant les moins compétents en matière de santé).
Le problème de nos mandarins est aussi d'être "on the pay roll" de l'industrie pharmaceutique: http://sante.lefigaro.fr/actualite/2011/12/19/16526-grande-generosite-servier-envers-expert
Ajoutons le goût peu présidentiable de Nicolas Sarkozy pour les personnes les plus riches de France qui l'avait amené à demander à Mme Bachelot de confier la formation permanente des médecins à l'industrie pharmaceutique sous la responsabilité du conseil de l'ordre des médecins. Le scandale du Mediator nous a sauvés car les visiteurs médicaux vantaient le coupe-faim miraculeux:
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2011/09/06/16284-jai-prescrit-mediator-comme-coupe-faim !
Il avait aussi accordé sa confiance quant aux réformes nécessaires de la médecine générale à un pied nickelé ami de 30 ans et ancien radiologue de Neuilly devenu médecin avant l'instauration d'un concours en PCEM1-(différence spectaculaire avant/après l'instauration du concours quant à l'intelligence des médecins français. A quand le concours en fin de première année de droit?)-
Rédigé par : Ivana Fulli | 02 avril 2012 à 12:22
Il y en a ici qui ont les câbles qui se touchent (Tachypsychie ou "fuite des idées") :
"Ben Laden/Sarkozy/Cesare Battisti/ Nine Eleven/Ben Laden/ Mohamed Merah/Sarkozy/Nine Eleven/Cesare Battisti/Sarkozy...
Philippe, une bassine d'eau froide s'impose.
Rédigé par : Savonarole | 02 avril 2012 à 10:58
A la suite du commentaire de Frank Thomas, je voudrais juste dire qu'il y a une troisième voie d'approche - plus pragmatique - de ce billet :
la certitude sombre dans l'esprit de PB que le Pouvoir, qu'il soit de droite ou de gauche, est littéralement tétanisé à l'idée de l'immensité de la tâche à accomplir en matière de sécurité et de justice.
A cela il faut ajouter les incompétences, l'indifférence, l'incurie, la négligence des pouvoirs politiques, bref l'absence et la carence dans les appareils des partis d'une véritable politique pénale au sens haut, réfléchie et cohérente.
Ces termes sont ceux utilisés par PB dans le débat "Objectif Elysée" pour décrire concrètement l'état du réel de notre pays en ce qui concerne les questions de sécurité et de justice.
D'accord avec JDR pour dire que "l'effet" Mélenchon n'est qu'une combinaison façon vintage, en veux-tu en voilà, des bataillons CGT et des clichés qu'un auteur, même très mauvais d'indigents romans ou de téléfilms dits "historiques", n'oserait même pas compiler... sauf Henri Guaino et sa formule mantra "République, République, République".
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 02 avril 2012 à 10:47
///OUI, qui est le moins pire ?
Rédigé par : monik | 31 mars 2012 à 18:36///
Le moins pire, je ne suis pas sûre mais le pire c'est Nicolas Sarkozy.
Ne serait-ce que pour que la justice puisse s'intéresser à ses casseroles sans attendre 5 ans et demi.
Et surtout pour que la montée du communautarisme et du racisme en France cesse ainsi que l'influence révoltante des "amis de 30 ans du président" qui, délinquants pieds nickelés, restent indéfectiblement les amis d'un président à la mentalité mafieuse.
Rédigé par : Ivana Fulli | 02 avril 2012 à 10:40
M. Nebout,
Seul Fidel Castro avait su vider ses prisons et ses asiles psychiatriques en envoyant leurs locataires aux USA avec un statut de réfugié politique accordé par le pays d'immigration politique !
Nicolas Sarkozy est particulièrement un nain politique comparé à Fidel Castro.
PS : Fidel Castro - affaibli par la maladie - a d'ailleurs su tenir tête à un grand intellectuel politique et théologien très récemment. Son dialogue télévisé avec Benedetto XVI avait beaucoup de classe.
Votre proposition est irresponsable quand les responsables du "Printemps arabe" du Maghreb essaient de ne pas subir d'"islamisation".
Heureusement que Nicolas Sarkozy n'est qu'un nain en politique: il profite du fait qu'une chancelière allemande ne peut pas se permettre d'apparaître comme le führer de l'Europe.
NB: les plus jeunes des allemands que je connais personnellement sont réfractaires à la culpabilisation pour les crimes de l'Allemagne de leurs grands-parents.
Ceci sans nier pour autant l'influence de BHL et des amis de ses épouses successives dans la politique étrangère de la France sous Nicolas Sarkozy : envoyer Cécilia faire semblant de négocier la libération d'infirmières bulgares aurait été un cadeau d'homme passionnément amoureux d'une femme plus grande que lui en taille et en fermeté de caractère - pour acheter sa présence à ses côtés en lui offrant la gloire politique.
Pauvre France, n'est-il pas vrai M. Nebout ?
Rédigé par : Ivana Fulli | 02 avril 2012 à 10:34
Merci Gerard Lallemant de poser enfin le problème du trafic des stupéfiants qui est un fléau social en France comme dans d'autres pays - trafic de stupéfiants qui avait d'ailleurs envoyé le père de Mohamed Merah en prison et, selon un témoin, Mohamed Merah aurait proposé à ce camarade d'apprentissage de participer à un transfert de drogue:
http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2012/03/29/01006-20120329ARTFIG00788-j-ai-vecu-deux-ans-avec-un-tueur.php
J'espérais que Marie - dont j'apprécie les efforts pour réveiller les consciences - donnerait son avis sur la question mais la perche que je lui lançai, en commentaire de ses protestations contre les efforts suédois pour réduire drastiquement l'utilisation d'argent, était bien trop légère pour atteindre son but.
Je ne suis pas encore complètement favorable à la légalisation des drogues mais je suis favorable à la diminution d'utilisation de l'argent liquide.
De mon petit bout de la lorgnette d'ancienne psychiatre bénévole pour des parents d'enfants précoces en difficulté : quand les bobos parisiens laissent leurs enfants adolescents seuls à la maison (pour aller skier ou se ressourcer en couple ou entre amis, ou se rendre en couple en des lieux de congrès idylliques, etc...), les jeunes retirent de l'argent liquide avec leurs cartes de crédit pour payer leurs doses de drogues illicites aux jeunes de banlieue qui viennent leur vendre.
C'était très spectaculaire dans un microcosme pour français privilégiés : dans une vie antérieure, j'étais "condamnée" à deux semaines minimum de séjour au cap Ferret et je voyais le soir des "jeunes à l'apparence musulmane" - "comme on dit" selon le président de la France - vendre de la drogue aux fils de vacanciers, ces jeunes "d'apparence musulmane" n'étant pas nombreux sur les plages dans la journée.
Vous écriviez avec une infinie justesse:
"Alors faire du préventif oui mais pas facile de faire comprendre à des adolescents que le travail est une vertu alors qu'ils peuvent voir à longueur de journée d'autres jeunes gagner beaucoup d'argent par la simple vente de stupéfiants."
Je suis encore d'accord avec vous quand vous évoquez le rôle délétère pour "les casseroles judiciaires" du président Sarkozy et d'autres élus de tout bord (MLP fait de la démagogie quand elle oublie les scandales de certaines municipalités du sud de la France sous la direction d'un maire FN).
J'apporterai cependant une nuance quand vous écrivez :
"si Merah a tué ces personnes, c'était par idéologie, ce n'est pas tout à fait la même chose que de tuer au cours d'un braquage. "
Mon intime conviction - en regrettant qu'il ne soit plus possible de l' examiner car victime d'homicide par le RAID - est qu'il ne s'agit que d'un psychopathe et délinquant de droit commun animé d'un islamisme d'opportunisme à la Cesare Battisti - s'il ne s'agit pas d'une opération mal menée des services du renseignements français qui auraient commis la faute de recruter un délinquant coléreux et manipulateur psychopathe, et ensuite l'erreur tragique de l'exclure de la liste des suspects musulmans proche de la mouvance d'Al Qaïda après le premier assassinat de militaire.
Le témoignage d'un camarade d'apprentissage selon lequel il volait du matériel dans l'atelier de carrosserie, buvait et fumait n'est pas en faveur d'un musulman sincère:
http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2012/03/29/01006-20120329ARTFIG00788-j-ai-vecu-deux-ans-avec-un-tueur.php
Nicolas Sarkozy ose comparer le traumatisme du "11 septembre"("9/11") avec celui de l'affaire Merah pour le peuple français. Il ose tout pour enfoncer ses clous sécuritaires et démagogues dans le cercueil de la "France pays des droits de l'homme" !
Rappelons le nombre de morts du 11/9, l'héroïsme des pompiers, le choc dans le monde entier, les véritables défenestrations suicidaires pour ne pas attendre de mourir brûlés, la paralysie de New York. Il faut lire "All available boats", récit de la fuite en bateaux de tous types pour échapper aux poussières toxiques et à la panique etc.
Rappelons surtout que les terroristes du "9/11"étaient de bons musulmans, des hommes posés qui avaient fait des études supérieures - l'un d'eux architecte à Hambourg un temps où il a laissé le souvenir d'un homme courtois au comportement social impeccable mais observant strictement sa religion.
Rédigé par : Ivana Fulli | 02 avril 2012 à 10:13
« Elysée moi ! »
Il semble, en effet, que ce soit la préoccupation principale de François Hollande et du président-candidat. Le premier afin d’avoir enfin sa revanche politique, lui qui pendant 30 ans a joué les seconds rôles, le second sans doute parce qu’une fois qu’on a goûté au pouvoir il est difficile de redevenir simple citoyen.
Les autres, à savoir François Bayrou, Marine Le Pen et J-L Mélenchon devront se contenter de jouer les variables d’ajustements au second tour, ce qui permet toujours d’obtenir quelques compensations en retour.
On comprend bien pourquoi que nos deux « champions » tardent à aborder les sujets qui fâchent.
Chacun sait bien que le premier qui dira qu’il faudra faire des sacrifices aura perdu. Les vrais problèmes seront donc abordés après l’élection.
L'un comme l’autre mènent une campagne de communication, tout en effets de manche, où chacun se garde bien de montrer son jeu, présentant des projets en forme de cache-misère et préférant échanger des blagounettes de cours d’école par médias interposés.
Il ne faut pas s’étonner alors que le taux d’abstention soit estimé à 32%. Certes il y a bien les congés scolaires qui y sont pour quelque chose, mais je pense que ce n’est pas la seule raison. Les citoyens ne sont pas dupes. Ils savent bien que quel que soit l’élu, les cinq années à venir ne seront pas une partie de plaisir.
Rédigé par : Achille | 02 avril 2012 à 10:04
Républicain, Nicolas Sarkozy ? Il ne l´a jamais été, et c´est bien le drame de la France d´avoir affaire à un opportuniste zélé centré sur ses propres intérêts et le plaisir de l´édification de sa statue.
Quels que soient les défauts des autres candidats, ils ne leur feront jamais atteindre le degré de dangerosité du président actuel.
Rédigé par : Combrouze | 02 avril 2012 à 09:58
C'est une vision statique, JDR.
Mélenchon doit sa percée à lui-même et sa forte campagne qui lui permet sans doute, pour environ un tiers des intentions de vote, de mordre sur MLP, sur Hollande, Joly, et de ramener vers lui un certain nombre de déçus de tous bords. Mais pas loin des deux tiers de sa base électorale procèdent d'un siphonnage des voix d'extrême gauche (scores 2007 Besancenot + Laguiller + Bové). Le résiduel Buffet ne pèse pas lourd.
Mélenchon est donc avec l'appareil du PCF comme le muscle sur le squelette ; le PC ne constitue pas les forces vives et idéologiquement actives du Front de Gauche. Par tempérament, et par stratégie pour ne pas se voir ôter le pain de la bouche par un PCF qu'il aura maintenu sous perfusion, le tropisme de JLM vers le NPA ne laisse guère de doute.
Dans cette dynamique, le "pyschologisme rédempteur" de Mélenchon rejoignant celui de Besancenot, on ne voit guère de contrepoids à celui du PS.
Rédigé par : MS | 02 avril 2012 à 09:19
François Bayrou a estimé dimanche sur BFM-TV que Nicolas Sarkozy était sous l’influence de Marine Le Pen et que François Hollande était sous celle de Jean-Luc Mélenchon, renvoyant dos à dos les deux favoris. Interrogé sur la progression du candidat du Front de gauche, il a estimé que « les extrêmes sont un péril pour une société comme la nôtre et la seule candidature qui les écarte, c'est la mienne ! »
Rédigé par : liopi | 02 avril 2012 à 09:05
@JDR
Avec le PC c'est clairement une justice à deux vitesses : on matraque les "déviants" idéologiques, mais on oublie voire légitimise les crimes de ceux qui ont agi pour la cause. Non merci, nous ne voulons pas de cette "justice"-là.
Au passage lorsque Mme Parisot compare le FG avec la Terreur, ce qui fait peur n'est pas tellement la comparaison elle-même mais que nombre de sympathisants s'en félicitent au lieu de s'en offusquer.
Rédigé par : JS | 02 avril 2012 à 09:01
A lire attentivement ce billet, je constate les progrès de notre hôte en hollandais, cette langue subtile dont le génie consiste à dire sans avoir dit, selon le beau titre de l'essai d'Oswald Ducrot.
D'un côté, en effet, on comprend qu'il critique le Président sortant pour sa politique sécuritaire et répressive, qui pouvait être légitime en ses principes mais qui a été mauvaise en son application, dénaturée et viciée par une course débridée vers un "toujours plus" démagogique et électoraliste.
D'un autre on n'est pas sûr, à le lire, que le député Vallini, le Monsieur Justice des socialistes, et son ductile patron aient sincèrement pris la mesure de l'urgence de la situation et de la nécessité d'une politique réellement ferme en ce domaine.
Ainsi à l'issue de ma lecture je suis pris entre un Sarkozy qui était sur la bonne voie mais qui en est sorti et un Hollande qui n'y est pas encore et qui n'y entrera peut-être pas. C'est clair ?
Rédigé par : Frank THOMAS | 02 avril 2012 à 08:20
@ Raph38
Le sympathique Borloo a la même réputation à droite.
Je crois que dans tous les partis certains hommes politiques infligent un rythme infernal aux jeunes "hauts profils" sans trop regarder à la casse humaine que cela provoque.
Souvent eux-mêmes sont passés par là, donc ils n'hésitent pas à presser le citron. Même si l'image extérieure est très différente. Il en est de même des chefs de grands services hospitaliers, des grands chefs cuisiniers, des grands chercheurs. Les 35 heures ne fonctionnent pas trop quand on travaille avec l'élite.
Il y a des exceptions cependant. Certaines personnes sont tellement extraordinaires que leurs collaborateurs donnent tout sans même qu'ils aient à le demander.
Ceux-là provoquent aussi du surmenage, mais dans la bonne humeur !
Quant à l'ENA, c'est une formation qui permet à ceux qui en sortent de pondre du jour au lendemain des dossiers intelligents et circonstanciés, au moins en apparence.
C'est normal que ce soit aux jeunes énarques ambitieux qu'André Vallini demande ce travail difficile.
Les autres, dans une collectivité territoriale, risqueraient de l'envoyer bouler gentiment si c'est pour dans moins de trois semaines...
Rédigé par : Alex paulista | 02 avril 2012 à 07:16
Nous avons d'excellentes lois. Le problème, c'est que les juges ne veulent pas les appliquer, les uns par peur de représailles, les autres parce qu'ils sont drogués à l'idéologie, et il en sort par fourgons entiers de l'Ecole Nationale de la Magistrature.
La seule parade envisagée par l'IPJ et par Sarkozy est de faire voter de nouvelles lois plus répressives en forme de garde-fous. Elle est illusoire, car les juges les appliqueront encore moins.
Comme porter atteinte à leur indépendance est (heureusement) exclu, le problème est sans solution. La frénésie législative se poursuivra (même si la gauche reprend momentanément le pouvoir), le laxisme s'aggravera, qui appellera de nouvelles "réformes" etc., dans un cercle vicieux sans fin.
Et ce n'est qu'un des cercles vicieux dans lesquels se débat notre malheureux pays.
Rédigé par : Libérus | 02 avril 2012 à 00:18
Cher Philippe,
A propos du CSA, pensez-vous que nous puissions exiger le décompte du temps de parole des radios web ou faudra-t-il annuler les élections pour fraude de temps de parole des candidats ?
A moins que le CSA NE SOIT DEVENU UNE POTICHE ou qu'il exerce enfin son autorité.
Hollande rime avec propagolande. Nous n'avons pas l'intention de nous gogolandiser sans rien dire.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 02 avril 2012 à 00:18
@ Jean-Dominique @ MS...
JDR, vous vous trompez!
Un gamin bien élevé, reconnaissant, prend des tartes, sans doute pas depuis qui vous croyez..., mais voilà une question qui est posée, une expertise à évaluer!
Autant pour l'enfant mal élevé...
D'ailleurs d'où viennent les tartes dont vous parlez?
1°) Tartes au mal élevé proviennent...
2°) Tartes au bien élevé proviennent...
???
Rédigé par : zenblabla | 01 avril 2012 à 22:45
MS, le Front de Gauche c'est Mélenchon avec l'appareil du PCF, rien de plus. Et les communistes ne se sont jamais illustrés dans le laxisme pénal. C'est à eux qu'on doit les CRS, on a vu mieux dans le registre sulpicien. Son influence sera marginale sinon nulle en matière économique, trop de contingences européennes et mondiales. En matière sociétale, en revanche, ce sont des conservateurs, voire réactionnaires, un gamin mal élevé dans une famille communiste, ça prend des tartes. Sur les sujets de justice, ils ne finassent pas avec l'autorité.
Rédigé par : Jean-Dominique @ MS | 01 avril 2012 à 22:21
Je suis partisan d’une alternance en mai prochain, mais force est de constater que le respect des valeurs humaines n’est pas la qualité première du Monsieur Justice du candidat socialiste. La valse de ses collaborateurs en témoigne. Sa spécialité : « prendre » de jeunes énarques frais émoulus, les faire bosser 18 heures sur 24, puis les jeter comme des kleenex du jour au lendemain. C’est tout un système bâti au fil des ans, uniquement centré sur le nombril de son président, qui ne manque jamais une occasion de figurer sous toutes les coutures dans le mensuel du Conseil général, toujours affublé de jolies lunettes serties de fines bandes bleues qui font ressortir la couleur de son iris de ministrable irrésistible.
Son ancienne assistance qui l’a poursuivi en justice pour harcèlement moral a été remplacée par une jeune et très belle personne de 24 ans élue Miss Rhône-Alpes. C'est tout dire.
L’ensemble des responsables et directeurs du CG sont sur le même moule : désagréables et méprisants. Un peu comme une marque de fabrique. Le mépris généralisé savamment distillé du haut vers le bas. A l’image de notre époque en somme qui voit le retour des manants et autres besogneux corvéables à merci et des aristocrates auxquels tout est dû.
Rédigé par : Raph38 | 01 avril 2012 à 22:09
Entre les intentions écologiques et la réalité c’est vrai, monsieur Contassot que votre ami Noël Mamère par exemple, donneur de leçon, a été au cœur d'une polémique remettant en question sa sincérité concernant son emploi des moyens de transports écologiques (vélo et métropolitain) qu'il prétend utiliser EXCLUSIVEMENT.
Eh oui le 14 février 2007, au cours d'une émission télé tournée au Club de l'Etoile à Paris, il affirme devant une caméra être « venu à bicyclette ». Pourtant, des images le montrent arrivant quelques minutes plus tôt sur le lieu du tournage en voiture avec chauffeur.
Comme vous le dites "les expériences menées et la réalité des situations vécues montrent des décalages fort instructifs" !
Rédigé par : Roche G | 01 avril 2012 à 21:58
Le sondage de l'UPJ me laisse assez dubitatif. Poser une question sur le nombre de places de prison à construire suppose que les personnes interrogées aient déjà une idée précise du nombre de places existantes. Je suis assez certain que tel n'est pas le cas. On pourrait refaire le même sondage avec une proposition à 10 000 places ou à 50 000 places et on aurait sans aucun doute des résultats comparables.
Il en va de même pour la perpétuité réelle. Combien de condamnations par an ? Combien de peine de sûreté de longue durée ? Combien en revanche de peines de longues durée mais pas à perpétuité ?
Si l'on veut avoir une vision sérieuse des attentes il faut d'abord interroger sur la connaissance de la réalité pour apprécier la pertinence des réponses.
Cela me rappelle une question posée sur la fiabilité de la politique monétaire menée actuellement. Lorsqu'on demande aux sondés ce qu'ils en pensent, ils l'approuvent à une très forte majorité. Mais si on demande quelle est la politique monétaire menée, très peu de personnes savent répondre.
En déduire qu'il y a donc convergence de l'opinion publique sur ce point me semble un peu aller vite en besogne.
Certes il y a une demande assez incontestable de plus de sévérité mais on sait que cela provient aussi de l'instrumentalisation de la question sécuritaire à des fins électorales.
Les expériences menées sur le sentiment d'insécurité et la réalité des situations vécues montrent des décalages fort instructifs.
Rédigé par : Yves Contassot, Conseiller de Paris, EELV | 01 avril 2012 à 18:58
Grâce à Sarko j'ai enfin trouvé ma twilight zone.
Vive les réussisseurs, à bas les échouisseurs !
Certains ont tellement de tas lents que c'est trop dur pour ceux qui n'en ont pas.
Vive la création et les récréations.
Les paroles et les padroles.
La musnique sa mèreu.
Et tous les arts les lards les bars, les beaux les laids, les vrais, les faux...
A bas les mal-réussis, aigris, irritables, contrariés, mécontents, geignards, plaintifs, pieds-carrés, encartés chez RTT, borniolleurs, entre-sorteurs, bananiers, presse-burettes, branle-tirettes, escagagneurs-perdants...
Vive Sarko, les sarkozystes, vive moi !
Rédigé par : sylvain | 01 avril 2012 à 17:49
@Achille
Bonjour,
Il me semble que vous vous trompez d'époque. Nous n'en sommes plus au temps des "Misérables" et la Justice ne vous envoie plus au bagne pour le vol d'un morceau de pain. Les personnes qui sont incarcérées de nos jours auront, si elles ont commencé leur carrière jeune, fait l'objet de bien des convocations devant un juge pour enfants. Plus tard, une fois majeures, ces personnes auront fait l'objet également de bien des "Rappels à la Loi","Compositions Pénales","Travaux d'Intérêt Général" et autres "Comparutions Immédiates" pour être jugées et finalement condamnées à des peines avec sursis. C'est seulement après tout ce parcours et la commission d'autres délits que peut-être, cette personne ira en prison, si des places sont disponibles. Donc, voyez-vous, ce ne sont plus tout à fait des agneaux qui franchissent les portes de la prison. Ils ont déjà appris à l'extérieur ce qu'il y avait à savoir.
En ce qui concerne l'affaire Merah, je ne partage pas non plus votre point de vue. Il ne s'agit pas là de faits, pour faire court, qui relèvent du droit commun ordinaire ; si Merah a tué ces personnes, c'était par idéologie, ce n'est pas tout à fait la même chose que de tuer au cours d'un braquage.
Alors faire du préventif oui mais pas facile de faire comprendre à des adolescents que le travail est une vertu alors qu'ils peuvent voir à longueur de journée d'autres jeunes gagner beaucoup d'argent par la simple vente de stupéfiants. Pas facile non plus de faire comprendre à ces mêmes adolescents qu'il faut respecter une certaine morale alors qu'ils peuvent entendre toutes ces histoires de valises africaines et enveloppes garnies pour le profit de certains politiciens. Ces mêmes politiciens qui voudraient laver plus blanc que blanc grâce à de nouvelles lois.
Mais au fait, de nouvelles lois et pour en faire quoi ? Appliquons ce qui existe déjà, encore faut-il s'en donner les moyens.
Sans vouloir faire la publicité d'un parti
mais simplement pour un exemple simple. Prenons l'affaire de la viande dernièrement soulevée. Sans importance diront certains, sauf qu'il existe bel et bien une loi. Une loi républicaine d'un Etat républicain mais qui n'est pas appliquée. Alors où est la logique dans tout cela ?
Rédigé par : Gérard LALLEMANT | 01 avril 2012 à 17:37
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 31 mars 2012 à 19:09
Jean-Dominique,
Ce que vous dites est excellent.
Une politique pénale ne peut être de droite, ni de gauche. Une politique pénale doit seulement être juste. Les idées de justice, on le trouve aussi bien chez des gens de droite que chez des gens de gauche, mais, évidemment, dans une proportion variable.
On a l'impression qu'avec Sarkozy la politique pénale ne repose sur aucun principe directeur conforme à la démocratie et à la justice.
Si la gauche doit revoir la politique pénale du pays, je souhaite qu'elle ne le fasse qu'en s'efforçant également de puiser dans les meilleures idées formulées par des gens de droite, Sarkozy excepté, qui est mauvais.
Il faudrait sûrement mettre en place une commission dans laquelle on trouverait des juristes pénalistes, des sociologues, des psychologues et d'autres spécialistes de sciences humaines professant les idées les plus diverses mais qui reposent sur une expertise éprouvée.
Ce n'est pas avec des politiciens purs qu'on trouvera la bonne voie. Les politiciens doivent seulement venir sanctionner un processus initié par des experts.
Si rien n'a marché avec Sarkozy, c'est parce que celui-ci a cherché à conduire la politique pénale à la façon d'un dictateur.
Je pense aussi que pour mettre la politique pénale à l'abri de toute manipulation politicienne - dont le paroxysme aura été atteint sous l'ère Sarkozy - la gauche devrait en inscrire dans la Constitution certains principes.
Oui, en matière de politique pénale, Monsieur Bilger, tel un idéologue comparable à un ancien communiste soviétique, a des idées arrêtées. C'est assez surprenant, s'agissant d'un homme reconnu unanimement comme un grand expert en droit pénal.
Rédigé par : LABOCA | 01 avril 2012 à 15:52
@ Boris
Mmmm ! Le seul qui ne demande rien
c'est (dans l'extrait) celui de 1958 !
Par contre, le dernier est particulièrement
salé dans la demande "faites donc le boulot
pendant que je vous regarde les doigts des
pieds en éventail".
Rédigé par : calamity jane | 01 avril 2012 à 15:27
Monsieur Bilger, vous rappelez judicieusement les paroles de Carla Bruni sur l'homme d'Etat. Or, lorsqu'un quidam qui a cette carrure entre dans une charge forcément sacralisée, cela se devine. Même quand un politique un peu doué entre en fonctions, il a encore à coeur de faire le métier. Plutôt que de mener une énième charge contre NS, je soumets à votre appréciation les premières paroles officielles de cinq de nos dirigeants plus ou moins récents lors de leur prise de pouvoir. Pour trois d'entre eux au moins, la qualité citée par Madame Bruni n'est pas contestée.
Ceci bien sûr à titre de modeste suggestion ; si le titulaire actuel est réélu, cela pourra éventuellement lui servir : errare humanum est, perseverare diabolicum...
(Château de Vincennes, 10 mars 1661). Monsieur, je vous ai fait assembler avec mes ministres et secrétaires d’État pour vous dire que jusqu’à présent j’ai bien voulu laisser gouverner mes affaires par feu M. le Cardinal ; il est temps que je les gouverne moi-même. Vous m’aiderez de vos conseils quand je vous les demanderai. Hors le courant du sceau auquel je ne prétends rien changer, je vous prie et vous ordonne, M. le Chancelier, de ne rien sceller en commandement que par mon ordre.
(Chambre des députés, 20 novembre 1917). Messieurs, nous avons accepté d’être au Gouvernement pour conduire la guerre avec un redoublement d’efforts en vue du meilleur rendement de toutes les énergies. Nous nous présentons devant vous dans l’unique pensée d’une guerre intégrale. Nous voudrions que la confiance dont nous vous demandons le témoignage fût un acte de confiance en vous-mêmes, un appel aux vertus historiques qui nous ont faits Français. Jamais la France ne sentit si clairement le besoin de vivre et de grandir dans l’idéal d’une force mise au service de la conscience humaine dans la résolution de fixer toujours plus de droit entre les citoyens comme entre les peuples capables de se libérer.
(Assemblée nationale, 1er juin 1958). La dégradation de l'État qui va se précipitant. L'unité française immédiatement menacée. L'Algérie plongée dans la tempête des épreuves et des émotions. La Corse subissant une fiévreuse contagion. Dans la métropole des mouvements en sens opposé renforçant d'heure en heure leur passion et leur action. L'armée, longuement éprouvée par des tâches sanglantes et méritoires, mais scandalisée par la carence des pouvoirs. Notre position internationale battue en brèche jusqu'au sein même de nos alliances. Telle est la situation du pays. En ce temps même où tant de chances, à tant d'égards, s'offrent à la France, elle se trouve menacée de dislocation et peut-être de guerre civile.
(Château-Chinon, 10 mai 1981). Cette victoire est d'abord celle des forces de la jeunesse, des forces du travail, des forces de création, des forces du renouveau qui se sont rassemblées dans un grand élan national pour l'emploi, la paix, la liberté, thèmes qui furent ceux de ma campagne présidentielle et qui demeureront ceux de mon septennat.
Elle est aussi celle de ces femmes, de ces hommes, humbles militants pénétrés d'idéal, qui, dans chaque commune de France, dans chaque ville, chaque village, toute leur vie, ont espéré ce jour où leur pays viendrait enfin à leur rencontre.
(Place de la Concorde, 6 mai 2007). Mes chers amis. Mes chers amis. Mes chers amis. Mes chers amis. Mes chers amis. Ce soir, c’est la victoire de la France, il n’y a qu’une seule France. Ce soir, je vous demande d’être généreux, d’être tolérants, d’être fraternels, je vous demande de tendre la main, je vous demande de donner l’image d’une France réunie, d’une France rassemblée, d’une France qui ne laissera personne sur le bord du chemin. Mes chers amis, j’en ai vu dans ma carrière politique des victoires, mais la victoire n’est belle que si elle est généreuse.
Rédigé par : Boris | 01 avril 2012 à 10:34
Etrange, votre silence, Monsieur Bilger, sur les propositions de Marine Le Pen.
Celle-ci prône en effet des mesures radicales pour la dépolitisation de la magistrature qui est cause de tout :
quatre "jeunes" - on ne dit plus des voyous - exécutent un petit camarade peu sûr, et on apprend qu'ils s'étaient peu avant rendu coupables d'un passage à tabac en règle ; sanction: un rappel à la loi. Or, si on ne risque qu'un rappel à la loi en passant quelqu'un à tabac, le tuer devrait en toute logique valoir quelques années de prison au plus.
Voilà un exemple parmi mille du produit de l'"idéologisation" de la magistrature dans le domaine pénal.
Et le pire est au civil. Là, c'est à celui qui laissera une trace dans l'histoire en réinventant la loi à sa convenance avec un revirement de jurisprudence. Sans parler des chambres rouges - c'est ainsi que les avocats nomment les chambres sociales de cour d'appel, sur lesquelles on aurait peur de donner des cauchemars au citoyen croyant que les lois émanent du Parlement et que tous les magistrats ont fait de longues études de droit.
Donc, MLP propose notamment la suppression des syndicats de magistrats, leur interdiction de faire de la politique, et qu'ils répondent de leurs fautes.
Quant aux places de prison, il en serait faites par le retour à la "double peine" et des accords avec les pays d'origine pour que les peines de prison y soient exécutées (au prix de revient d'un détenu en France, ce serait une manne pour ces pays, même à moitié prix).
Voilà une révolution qui devrait satisfaire tout désir d'améliorer sérieusement la justice.
Quant à la peine de mort, l'un des intervenants pensant au suicide de prisonniers me fait penser à d'autres suicides : il y aurait un suicide d'agriculteur par jour. Là, nous pourrions parler de crime collectif contre l'humanité, mais ça ne dérange pas la racaille médiatique. Un petit paysan, c'est un vilain - et contrairement à ce qu'ils croient, les intellos de gauche sont à l'origine de cette appellation.
Il convient de rappeler que la suppression de la peine de mort n'a pas été voulue par Mitterrand en raison des foutaises humanistes, mais de l'incertitude de la justice - chose qui a bien changé avec les analyses de l'ADN.
Ce sujet n'est-il pas plus intéressant qu'une lavasse antisarkozyste de plus ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 01 avril 2012 à 10:25
Sarkozy vole vers la victoire !
P.S. Poisson d’avril
Rédigé par : miloni | 01 avril 2012 à 09:39
« 90% des Français pour une perpétuité réelle pour les crimes les plus graves, 70% pour la construction de 30 000 places en prison et enfin 90% pour une application minimale des trois quarts de la peine. »
Cela est bel et bien, monsieur Bilger, mais cela résoudra-t-il le vrai problème qui se pose à notre société, à savoir celui de l’insécurité ? On a bien vu qu’avec ou sans la peine de mort, le nombre de crimes est resté sensiblement le même. Le dureté de la peine ne résout donc pas le problème.
Il convient bien mieux de traiter la cause que l’effet, de faire du préventif que du curatif. Et tant que les prisons seront porteuses du germe de la criminalité et du fanatisme religieux, les mesures citées ci-dessus seront aussi efficaces qu’un emplâtre sur une jambe de bois.
Combien de petits délinquants sont devenus de grands criminels suite à leur passage en prison ? Merah en est le parfait exemple.
La solution serait donc une prise en charge par la société de la jeunesse et en particulier celle des banlieues qui est livrée à elle-même parce que les parents refusent d’assumer leurs responsabilités, parce ces jeunes-là sont naturellement rejetés par les préjugés que nous avons tous à leur égard, tout simplement parce qu’ils n’ont pas « notre apparence ».
Oui mais cela a un coût. Reste à savoir s’il est supérieur au traitement des crimes et délits.
Rédigé par : Achille | 01 avril 2012 à 07:43
"Lors d'Objectif Elysée, l'excellente émission de Serge Moati sur La Chaîne Parlementaire..."
Juste pour signaler que l'émission sera diffusée le 3 avril à 15h et que ceux qui désireront la télécharger pourront utiliser le programme Captvty disponible à
http://captvty.fr/
Elle sera disponible après le 3 avril évidemment.
Je précise à notre amie Catherine qu'elle peut y trouver aussi les dernières émissions de Top Chef ou autres émissions de M6.
Pour ceux qui vivent à l'étranger comme moi, il suffit de s'y connecter à travers une VPN française. Une fois le téléchargement commencé, pour M6, on peut même couper la VPN.
Rédigé par : Alex paulista | 01 avril 2012 à 02:19
Une fois de plus Jean-Dominique Reffait nous fait un billet doux, une matraque en sucre dans la main d'un socialiste national ; ça va chauffer, Daniel Vaillant revient !!!
Rédigé par : Roche G | 01 avril 2012 à 00:26
La progression du Front de Gauche devrait vous rassurer sur ce point : ce courant politique n'a pas été, historiquement, plombé par le psychologisme rédempteur et, de ce côté, on sait sortir la matraque sans état d'âme.
Votre propension, JDR, à vous raconter savamment des histoires est prodigieuse.
Le Front de Gauche vit encore dans la fantasmagorie d'un monde scindé en deux : les dominants et les dominés. Les dominés sont assez victimes depuis la nuit des temps pour à peu près tout leur pardonner.
Quant à l'influence du Front de Gauche... Il appellera à voter Hollande, mais croyez-vous que dans un cas de deuxième tour Mélenchon - Bayrou, Hollande, malgré ses déclarations, voterait Mélenchon ?
Rédigé par : MS | 01 avril 2012 à 00:09
Et l'on parlait pendant ce temps-là à Byzance du sexe des anges.
Rédigé par : Mike | 31 mars 2012 à 22:55
Oui bon, si j'ai bien compris le billet de Philippe, l'élection présidentielle de 2012 ne se jouera sûrement pas sur le terrain judiciaire. Entre un Nicolas Sarkozy, qui adopte l'attitude de Coluche dans un de ses sketches : "retenez-moi, ou je fais un malheur" - classique - et l'interlope des socialos, on est bien avancés !
La confirmation de ceci : je me sens éloigné de cet univers judiciaire à un point que Philippe et moult blogueurs n'imaginent même pas. Comme un bien portant qui toise les professionnels de la santé, sans savoir si, à court ou moyen terme, il n'ira pas quémander quelque aide en cas de souci médical. Le retour du bâton... ou du bâtonnier, pour certains. Mais qui ?
Rédigé par : scoubab00 | 31 mars 2012 à 22:53
A propos de la mort de Mohamed Merah :
Ne trouvez-vous pas surprenant et encourageant que rien ne se soit produit dans les banlieues ? Est-ce le signe d'une meilleure intégration ? Je m'interroge.
Cela me paraît être un fait d'une importance bien plus grande que tous les petits ragots de campagne entendus ici et là.
Rédigé par : Polochon | 31 mars 2012 à 22:05
Quelques réflexions en vrac.
La perpétuité réelle (pratiquée dans certains Etats américains) est barbare. Autant sinon plus que la peine de mort. Elle est un enterrement vivant. Je suis de ceux qui pensent qu'on aurait dû garder la peine capitale dans le code pénal, tout en cessant asymptotiquement de la mettre en application. C'est ce qui était en cours. Quel dommage d'y avoir renoncé ! L'abolition est une hypocrisie, car nombreux sont ceux qui, ainsi "épargnés", se suicident. Mais tout retour en arrière me semble absolument impossible. Ce serait proclamer que mettre à mort est justifié et utile.
M. Sarkozy a manifestement de l'administration de la justice une idée qui trahit l'essence-même de la justice. Il la voit comme un moyen d'éliminer les indésirables, c'est-à-dire comme une forme de vengeance. Quelle tragique erreur !
L'opposition malheureusement ne sait pas s'opposer à cette erreur. Elle sent bien ce que cette conception tout-sécurité de la justice a de délétère. Mais elle a, si on peut dire, la pensée ente deux chaises, entre la justice-vengeance et la justice-pardon. Et elle n'ose pas se déclarer franchement en faveur de cette dernière. Alors elle tergiverse et le président-candidat en profite tout à loisir. Au détriment de la justice...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 31 mars 2012 à 21:30
Mon cher Guzet, le président de la République ne peut être que Hollande, Bayrou ou Sarközy.
Seul Bayrou ne ment pas, ça ce n'est pas de la divination, mais de l'observation. Qu'est-ce qu'il faut de plus ? Maintenant si vous voulez connaître l'avenir vous manquez de sérieux. Restez donc chez vous le 22 avril.
Rédigé par : jilka | 31 mars 2012 à 21:19
J'ai aimé cette émission. J'ai apprécié votre réponse à "vous êtes un humaniste ? (!)
- j'essaie de l'être."
Rédigé par : phineus | 31 mars 2012 à 21:08