Cette campagne présidentielle n'abandonne pas l'épouse et la compagne sur le bord du chemin. Celles du président et de son principal adversaire.
Marine Le Pen forme avec Louis Alliot un couple mais aussi une entente politique. L'épouse de François Bayrou, dont ceux qui la connaissent, et son mari d'abord, louent la forte personnalité, demeure volontairement dans l'ombre mais à de petits signes on devine qu'elle compte. Laissons ces deux couples tranquilles.
L'épouse Carla Bruni-Sarkozy et la compagne Valérie Trierweiler sont devenues omniprésentes et il est évident que la façon dont nous les percevons aura une incidence, même minime, sur la manière dont nous déciderons de l'avenir. Le citoyen n'a pas à s'excuser de cette attitude, elle est naturelle. On sait que l'épouse a susurré, influencé, favorisé des nominations et, en dépit d'un revirement populaire final guère crédible, diffusé un modernisme snob. La compagne ne sera pas inactive si au mois de mai la victoire choisit François Hollande.
Il ne m'a pas semblé juste, de la part de celui-ci, de reprocher à Nicolas Sarkozy, lors de Cartes sur table (France 2), d'avoir exposé sa vie privée puisqu'il n'avait pas le choix, qu'on lui posait des questions sur ce sujet et que, de fait, pour expliquer ses dérives initiales il avait besoin de cette mise à nu.
Il n'empêche qu'on ne peut qu'être frappé, dans les coulisses en quelque sorte, de ces gestes de tendresse à chaque fois surpris qui, devant autrui, constituent le couple présidentiel comme ordinaire, un tantinet exhibitionniste et, je sais qu'on va m'accabler, sans la discrétion et l'allure qu'on espère de ces êtres qui nous représentent. Il y a de la tenue dans la réserve en face de tiers.
Je l'écris sans l'ombre d'une ironie : l'énergie manifestée par le président-candidat sur tous les plans pour reconquérir son électorat et éventuellement l'élargir pour un deuxième tour gagnable est littéralement plombée par les interventions de son épouse. Quand elle affirme "nous sommes des gens modestes", j'imagine la dérision ou l'indignation (Marianne 2), alors que l'austérité quasiment monastique décrite par Claude Guéant fait hausser les épaules. Quand elle évoque le travail colossal de son mari avec une adorable mièvrerie et, on le lui a reproché mais c'est vrai, un côté "nunuche", j'imagine au mieux l'ironie, au pire l'hostilité (France 5). Il y a dans tout ce que profère Carla Bruni-Sarkozy la délicieuse gentillesse condescendante des privilégiés qui prétendent jouer au peuple. C'est rafraîchissant mais élégamment décalé, déphasé, presque stupide à force d'inadaptation. Cela fait perdre des points à "mon mari" qui pourtant se donne à fond mais est poignardé dans le dos avec grâce et amour.
Valérie Trierweiler, à l'évidence, est une femme et une personnalité remarquables. On le sent, elle le sait, on devine qu'elle n'est pas seulement auprès de François Hollande "un atout charme" mais "un atout confiance, un atout vérité".
Elle a récemment protesté contre la couverture de Paris Match et la publication d'extraits d'un livre sur l'histoire de sa relation avec François Hollande. Elle s'est plainte de ne pas en avoir été prévenue alors qu'elle travaille notamment pour cet hebdomadaire. Elle a raison mais aurait-on sollicité son autorisation qu'elle l'aurait forcément refusée. Cependant, il est clair que François Hollande et sa compagne ont conscience des dangers, beaucoup moins superficiels qu'on le croit, d'une telle exposition médiatique même si le souci de l'actualité prétend la justifier.
Je ne peux pas ne pas prêter à Paris Match une intention subtilement perverse qui consiste à placer en quelque sorte sur le même registre le spectacle souvent ostensible du couple présidentiel et la réserve généralement affichée, à l'exception des manifestations politiques, par le candidat socialiste et sa compagne. Cette volonté de mettre les uns et les autres "dans le même bain" est d'autant plus maligne que François Hollande ne cesse pas de nourrir le fond de son discours avec une définition de la charge présidentielle devenant exemplaire par sa retenue, sa décence et sa discrétion. Comment ne pas appréhender "ce coup de force" médiatique comme une contradiction vulgaire apportée à cette aspiration dont la sincérité est évidente ?
Il y a plus grave et qui est susceptible d'engendrer des effets politiques. Le texte publié par Paris Match laisse clairement apparaître que le couple actuel serait devenu complice en 1997 et que, sans entrer dans le détail de leur lien, en 2007, et depuis quelques années, François Hollande ne vivait plus avec Ségolène Royal. Pourtant, lors de la campagne de celle-ci, qui le savait sinon les initiés, en tout cas pas le peuple maintenu dans l'ignorance et condamné aux apparences ? Certes, cette dissimulation n'est pas criminelle mais elle jette plus qu'une ombre sur l'attitude d'une personnalité qui ne jure que par la vérité, la sincérité et la loyauté. On ne saurait soutenir qu'alors il s'agissait d'un problème exclusif de vie privée car il n'aurait pas été indifférent, pour le débat public et tout ce qui se rapportait à la cause de Ségolène Royal - quelle vaillante, alors ! - de connaître ce qu'il en était entre elle et le père de ses enfants.
Femmes de l'année 2012... Si l'une se taisait, si l'autre s'expliquait ?
@ ninon 75 et autres déçus de ce blog
La politique est un sport qui gâche tout. Lorsque j'allais à l'école, on m'apprenait que pour rester amis, il fallait éviter les discussions politiques et religieuses.
Tenons-nous-en là et restons avec ce blog qui fut et reste un lieu d'échanges intelligent et relativement tolérant.
Rédigé par : Mike | 14 mars 2012 à 09:11
Très déçue par la haine, la rancoeur déversées sur ce blog que, pourtant, j'appréciais. L'anti-sarkozisme respire trop fortement pour moi à travers ce blog qui n'élève pas la réflexion et la pensée. Désolée Philippe Bilger, mais je préfère vous quitter alors que je vous ai tant apprécié, entre autres, lors de vos réquisitoires brillants et quelques échanges d'idées. Mais c'était un autre temps...
Rédigé par : Ninon75 | 13 mars 2012 à 02:08
qui permet dès minuit et pendant les 365 jours restant (2012 bissextile) de dire des horreurs sur les femmes.
J'avoue que certains commentaires, quand ils ne me font pas sourire de tant de misogynie et de frustration recuites, me dépriment.
Rédigé par : catherine A vive le 8 mars ! | 12 mars 2012 à 10:20
« …je me demande quelle serait l'expression qu'elle aurait employée si elle habitait un F2 en ZUP et avec le seul SMIC pour revenu…
Rédigé par : Gérard LALLEMANT | 10 mars 2012 à 09:55
Un F2 en ZUP ! Pas exactement.
Voilà concrètement un reflet des prétentions d'un « couple modeste » version CBS/NS !
http://www.prestigium.com/news/mode/projet-immobilier-des-sarkozy-suite-556/
http://www.prestigium.com/news/mode/nicolas-et-carla-sarkozy-acheteront-ils-l-appartement-d-yves-saint-laurent-525/
CBS devrait lire "La liste de mes envies"
de Grégoire Delacourt !
http://www.editions-jclattes.fr/livre-la-liste-de-mes-envies-gregoire-delacourt-410293
Rédigé par : Marie | 12 mars 2012 à 09:13
Merci à Catherine Jacob : un peu de poésie
dans ce monde de brutes !
Rédigé par : calamity jane | 11 mars 2012 à 10:09
@hameau dans les nuages | 10 mars 2012 à 21:29
« Antoinette a des poules et des canards et Marie-Chantal a un cheval. Les deux faits sont pourtant incontestables.[...] Or madame Carla Bruni a une propension à enfiler des perles. »
« - Par ma foi (dit Picrochole), je ne lui baiserai pas sa pantoufle. [….]Mais allons nous cacher au coin de la cheminée, et là passons avec les dames notre vie et notre temps à enfiler des perles, ou à filer comme Sardanapalus. Qui ne s'aventure, n'a cheval ni mule, ce dit Salomon.
- Qui trop (dit Echephron) s'aventure, perd cheval et mule, répondit Malcon. » - La Vie de Gargantua Chap. XXXIII : Comment certains gouverneurs de Picrochole, par conseil précipité, le mirent au dernier péril.
@sylvain | 10 mars 2012 à 11:40
« Avec grâce elle a ignoré toute cette fange nauséabonde, elle est une étoile survolant le ban des crapauds pataugeant dans leur bave malodorante ; Carla : une star, une vraie ! »
Certes, « La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe », les étoiles en revanche ne volent pas, elles filent. Ceci étant, toutes les colombes ne sont pas blanches, quant au crapaud, signe de prospérité en extrême-orient, certains, chez nous, se transforment, parfois, en prince charmant !!
Rédigé par : Catherine JACOB@hameau dans les nuages & sylvain | 11 mars 2012 à 08:54
Valérie Trierweiler me hérisse à l'égal de NKM (c'est dire !). Je n'en peux plus de ces petites-bourgeoises bien-pensantes aux dents qui rayent le parquet.
Si le socialisme à la française, c'est la tartufferie de fer dans un gant de bonne conscience, le couple Hollande l'incarne à merveille.
Rédigé par : Franck Boizard | 11 mars 2012 à 08:46
@ Marie@JP Ledun
Pas du tout: dans "mon général", le "mon" n'est pas possessif mais signifie "monsieur".
Une femme militaire a donc intérêt à ne pas oublier le "mon" quand elle s'adresse à un officier de l'Armée de Terre.
Mais pas la peine de me donner du "mon", j'ai servi dans la Marine et, depuis Trafalgar (dit-on), nous dérogeons à la règle. Ce qui implique que notre corps est ouvert aux femmes, et ça, c'est important !
Rédigé par : Alex paulista | 11 mars 2012 à 05:03
Pour le couple présidentiel en place, je suis prêt à parier que dans les prochains jours, comme par hasard des photos off de la gamine dans les bras de son père, éventuellement de sa mère vont apparaître dans les journaux pour essayer de gagner quelques points en jouant sur la corde sensible des électrices.
Rédigé par : pierre-alain g | 10 mars 2012 à 22:44
@ Alex Paulista
"Au soir des primaires, sa larme m'a ému."
Vous n'êtes pas le seul. C'est le problème des femmes, la sensibilité. Jamais vous ne verrez le p'tit verser une larme.
En ce qui concerne le couple Hollande, la remarque de Arnaud sur Canal qui dit froidement sans broncher :
le problème de Ségolène c'est son mari.
Presque tout le monde avait compris la situation du couple !
Rédigé par : pierre-alain g | 10 mars 2012 à 22:39
A lire certains commentaires affligés, on ne peut que conclure à la présence d'un grand nombre de trouillards sur ce blog. Christian C
Les anonymes, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.
Rédigé par : MS | 10 mars 2012 à 21:29
"Nous sommes des gens modestes"
Sujet, verbe, complément d'objet direct. Une phrase simple qui tue.
Du même tonneau qu'une bourgeoise emperlée arrivant dans la cour d'une ferme et s'adressant à la maîtresse des lieux pataugeant au milieu de sa basse-cour :
"Nous aussi avons des animaux ! Notre fille Marie-Chantal a un cheval !" Et Gonzague, gêné, d'acquiescer.
Antoinette a des poules et des canards et Marie-Chantal a un cheval. Les deux faits sont pourtant incontestables.
Mais voyez-vous Alain, il est des paroles qu'il vaut mieux s'abstenir de prononcer sauf à vouloir passer pour une cruche. Or madame Carla Bruni a une propension à enfiler des perles.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 10 mars 2012 à 21:29
Toute mon admiration à Boris pour son pastiche de Chateaubriand.
La plupart des interventions sont intéressantes mais il y en a qui génèrent un vrai plaisir de lecture. Merci à tous et surtout à vous Philippe Bilger dont le blog donne l'éclairage de quelqu'un qui a observé tout ce monde de beaucoup plus près que beaucoup d'entre nous.
Rédigé par : marie dumont | 10 mars 2012 à 21:13
Je ne suis pas très au fait de la vie sentimentale des candidats, et je ne tiens pas à l'être.
Je note seulement une coïncidence curieuse qui m'est venue à l'esprit en lisant ce billet : en 2007 les deux finalistes de la présidentielle se trouvaient dans des situations conjugales exactement parallèles.
Le bon peuple ne se doutait de rien, et cela ne lui manquait pas.
Rédigé par : Frank THOMAS | 10 mars 2012 à 21:08
@JP Ledun,
"Je ne la vois pas dire : "Mon président par çi, mon président par lá !""
Eh non, il suffit simplement de dire "le président par çi, le président par là"
Au même titre qu'une femme qui s'adresse à un général dit : "général" et non "mon général" !
Bon, c'est vrai, vous êtes "effondré" ! (joli le commentaire à JDR !)
Rédigé par : Marie@JP Ledun | 10 mars 2012 à 19:38
"Redouter l'ironie, c'est craindre la raison" (François-Marie Arouet)
A lire certains commentaires affligés, on ne peut que conclure à la présence d'un grand nombre de trouillards sur ce blog.
Rédigé par : Christian C | 10 mars 2012 à 18:26
"Mon mari" par ci, mon mari par là..."
Je ne la vois pas dire : "Mon président par ci, mon président par lá !"
Trop nul…
Merci Philippe de continuer á maintenir le niveau de cette campagne, là où vous souhaitez qu'elle ne soit pas.
Ce n'est pas vous directement, j'en conviens, mais vous donnez par les sujets de vos billets des arguments aux haineux qui n’en ont toujours pas assez, cinq ans après, d’ergoter sur l’apparence et le qu’en dira-t-on.
Je le regrette.
Le niveau est nul ? A qui la faute ?
Ecoutez les journalistes en faire des tonnes cinq plus tard sur le Fouquet's.
Ecoutez les mêmes poser des questions comme : "Connaissez-vous le prix d'un billet de métro ?"
Et pas une fois...
Encore les mêmes qui s'attachent á "Borloo n'ira pas à Villepinte" au lieu de développer les raisons du ralliement de M. Toyota á NS.
Je fais finir par croire que c’est eux qui ne sont pas au niveau…
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 10 mars 2012 à 17:57
Aucune haine envers le candidat-président et son épouse en ce qui me concerne. Je respecte le président de la République même si je ne partage pas ses idées.
Je trouve même que Carla Bruni est une charmante première dame de France, simplement je trouve ses interventions plutôt maladroites.
A sa défense il faut reconnaître qu’elle est entrée récemment dans le monde de la politique et n’en connaît pas les codes.
Elle s’exprime avec ses mots et ne semble pas se rendre compte que lorsqu’on vit avec un président de la République, même et surtout candidat à sa succession il faut éviter de jouer les épouses attentionnées et de parler constamment de « son mari » comme si elle jouait dans une pièce de Feydeau.
Ceci étant je leur souhaite beaucoup de bonheur à tous les deux, lorsque Nicolas Sarkozy se sera retiré de la vie politique… ce qui d’après ce que j’ai cru comprendre serait imminent.
Rédigé par : Achille | 10 mars 2012 à 17:54
Comme le dit si bien monsieur Paulista, Ségolène Royal est d’une autre envergure. En 2007, elle n’a obtenu aucun soutien des socialistes, jalousie, peut-être, misogynie sûrement, comme c’est le cas actuellement pour madame Le Pen, très haut dans les sondages.
En 2007, F Hollande n’a apporté aucun soutien à Ségolène Royal, jaloux sans doute de ne pas être à sa place. Place qu’il n’a pas manqué de prendre dès que l’occasion s’est présentée à lui, allant jusqu’à l’extrême goujaterie : l’oublier totalement dans son premier discours !
Je me souviens, en 2007, d’un journaliste malicieux, très certainement au fait de leur situation de couple d’alors, qui lui posa la question suivante : « si Ségolène Royal est élue présidente, comment faudra-t-il vous appeler ? Monsieur le premier homme de France ??? » J’imagine, dans les coulisses, la Valérie, furieuse à l’idée de perdre « son homme »… D’ailleurs, il paraîtrait que des proches de Hollande/Royal à l’époque, en prévision de la victoire, les poussaient à se marier !!!
« Valérie Trierweiler a récemment protesté contre la couverture de Paris Match et la publication d'extraits d'un livre sur l'histoire de sa relation avec François Hollande….
Elle a raison mais aurait-on sollicité son autorisation qu'elle l'aurait forcément refusée » écrivez-vous.
Je doute que Paris Match ait publié quelque chose sans l’en informer. Mais « Le personnel de télévision signe un document dans lequel il autorise l’utilisation de leur image… ». Alors pourquoi en serait-il autrement dans la presse ???
Rédigé par : Marie | 10 mars 2012 à 17:47
Alain | 10 mars 2012 à 01:47
Détrompez-vous, cette femme n’est absolument pas discrète, il suffit de regarder les informations, les reportages sur les voyages présidentiels pour la voir minauder sans cesse, essuyer le front du calife, chercher la caméra pour poser tout en esquissant un sourire… remugles d’un voyage au pays des pharaons sans doute ???
Cette femme se prend pour une vamp, la fonction présidentielle n’est pas une séance de photos de top modèle sur le retour ; c’est un président que les Français élisent et non une bimbo en mal de poses… ! A chaque voyage où elle a accompagné le président, elle l'éclipsait, besoin sans doute de paraître !
Dans le genre des ânes rient, il y a aussi cette phrase qu’elle a prononcée à l’occasion d’un dîner officiel à l’Elysée, alors qu’elle était prise en photo avec l’invité, « lorsqu’on me prend en photo, je dis « sexe » » !!!!
Elle est quand même la première dame de France à avoir eu sa photo dénudée en une des tabloïds anglais ! mondiaux même !
Ses mots ne sont pas anodins ! Lorsque l’on a un patrimoine de plus de 18 millions et que l’on se déclare « modeste », il y a, à l’évidence, un syndrome Marie-Antoinette qui plane sur l’Elysée !
Par ailleurs, à voir la tête de NS sur le site du Monde, il pose à la Mitterrand, il ne doit pas être particulièrement agréable à vivre !
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/03/07/carla-bruni-sarkozy-nous-sommes-des-gens-modestes_1652923_1471069.html
Lettre à Carla Sarkozy
http://www.heavencanwait.fr/2012/03/chere-carla-sarkozy/
PS : Cependant, rassurez-vous, pendant que tout le monde s'est gaussé de ces quelques mots, NS, de son côté, s'empressait de ratifier le traité qui instaure le "mécanisme européen de stabilité", dont personne ne parle. Il vient donc de livrer la souveraineté et les finances de la France avec l'assistance des socialistes...
http://contrelacour.over-blog.fr/article-breve-promulgation-de-la-loi-autorisant-la-ratification-du-traite-instituant-le-mes-101256495-comments.html#comment97914283
Rédigé par : Marie | 10 mars 2012 à 17:23
@ cirta !
Quelle haine maintenant dans ce blog que j'avais plaisir à consulter depuis longtemps.
.............................
Alors n'allez surtout pas sur le site d'Agoravox, où des fous furieux déversent une haine extrême depuis des années jour et nuit ; en outre ces schizophrènes paranoïaques se présentent comme les lumières de la société : profs, agrégés de lettres, sociologues, j'en passe et des pires.
Arguments de lutte antisarko :
"Fouquet's Rolex yacht nabot, copiés-collés falsifiés de calomnies, caricatures, fouilles odieuses de vie privée ;
Méthodes fascistes inquiétantes... pour leur santé mentale.
Malheureusement pour eux, leurs prophéties antisarko ont toutes fait fiasco et flop les unes après les autres
Je répète : celui de M. Bilger est un modèle de tenue et de retenue sur le Net, continuons à le servir avec respect ; merci pour lui !
Rédigé par : sylvain | 10 mars 2012 à 17:05
Ce sont surtout les références à l'ascétisme qui m'ont interpellées, celle de NS à propos de ses proches comme celle de Guaino. Somme toute, il faudrait savoir ce qu'en pense Chateaubriand. Quelque chose comme ça, sans doute :
Ici commença la nouvelle vie de Nicolas : il brûla ce qu’il avait adoré et s’installa dans le lit de cendres que lui avait préparé sa bienheureuse italienne. Toute grandeur commence et se termine à Rome : le chef de l’Etat y reçut l’asile. Remontant le Tibre sur l’esquif de Bolloré, il ne vit point les sombres monuments de la grandeur des Césars, mais passa son temps à macérer dans le silence des catacombes, où saint Pierre avait célébré les premiers mystères des Chrétiens.
Le 20 décembre 2007, Sarkozy voyait Benoît XVI, Jean-Marie Bigard à ses côtés : l’ignorance, appuyée sur la vulgarité, se présenta hardiment devant Ratzinger, tandis qu’un aigle, venu de Meaux, tournait à gauche de Saint-Jean-de-Latran en poussant un cri furieux. Mais le président se releva, et la voix aiguë de son bouffon vint rejoindre les Corrège et les Raphaël dans les caves du Vatican. Quand son portable eut fini de sonner, le pénitent progressa à genoux vers l’église des conciles pour y être intronisé chanoine. Il parla longtemps : le magicien, qui avait changé le vote des électeurs, n’avait pas le pouvoir de transformer Guaino en Bossuet.
Revenu sur les bords de la Seine, j’osai profaner de mes pas le parc où Sarkozy et Bruni s’entretenaient de choses divines avec Mickey. Du haut du château de la Belle au Bois dormant, je croyais voir se dessiner les ombres de l’héritier gaullien et de la nouvelle Otéro. Quoi de plus extraordinaire que la vie de Carla ? Descendue de Turin menacée par les Brigades rouges, elle n’emporta point le Suaire dans son berceau, mais alla retrouver un ermitage désolé sur les bords atroces du Lavandou. Elle y est encore rejointe par son mari, qui se mortifie en recopiant devant sa tombe des manuscrits informes de la Princesse de Clèves : les fastes parisiens s’anéantissent dans ces solitudes, comme des grives aveugles se détruisant sans bruit sur les ruines de l’Elysée.
Rédigé par : Boris | 10 mars 2012 à 17:04
@Alain
Carla Bruni a certainement des qualités : elle fut un mannequin-vedette, une chanteuse appréciée de quelques-uns et l'égérie de beaucoup ; mais la qualifier de "femme discrète" m'a paru curieux, à moins de constater qu'elle a en tant que femme du président une sorte de discrétion ostentatoire, essuyant par exemple le front de son mari en sueur au cours d'une visite officielle.
"Mon mari" par ci,"mon mari" par là... Officiellement il est, pour elle comme pour les autres citoyens, le président de la République, point barre. Leur vie privée qu'elle considère comme "modeste" (!!), qu'ils y retournent.
Rédigé par : marie dumont | 10 mars 2012 à 16:14
Un peu de sérieux, les Français ne sont pas dupes de leurs politiciens et de leurs épouses. Qui peut raisonnablement imaginer Valérie Trierweiler prendre sa boisson chaude au Mc Café ? Entre Paris Match, Direct 8 et son bureau de compagne du candidat dans le très chic VIIème, on peine à l'imaginer avec son brushing de grande bourgeoise courir comme une mère de famille lambda entre l'école, le boulot, les courses et le ménage.
Qui n'a pas fêté ou rêvé de fêter un événement dans le cadre luxueux d'un bar d'hôtel ? Il était maladroit pour Sarkozy de festoyer au Fouquet's, mais il eut été plus intelligent de la part des journalistes de l'interroger sur des questions économiques ou sociales. Il est pour le moins curieux de s'entêter à marquer son quinquennat sur des pratiques courantes en politique. Tous les hommes et femmes politiques vont dans les beaux espaces, ils appartiennent à l'élite qui détient le capital économique.
A trop s'attarder sur des anecdotes, on oublie les enjeux essentiels dans une démocratie. Nous savions que Nicolas Sarkozy était un plouc, il faudrait analyser ses réformes et s'en tenir strictement à ce registre. Si on voulait un candidat qui ne fréquente pas le Fouquet's, alors seul Philippe Poutou du NPA pourrait prétendre à la plus haute fonction. Son épouse doit aller à Carrefour faire ses courses, et boire son café avec les enfants chez Quick.
Rédigé par : SR | 10 mars 2012 à 16:04
@cirta
Vous n'êtes pas seul de votre avis.
Restez donc. Amicalement.
Rédigé par : Mike | 10 mars 2012 à 16:03
@ Alain
J'apprécie beaucoup votre intervention.
Quelle haine maintenant dans ce blog que j'avais plaisir à consulter depuis longtemps.
Devant les propos de tant de donneurs de leçons qui reflètent hélas notre société française actuelle triste, égoïste, pleine de certitudes, de "Monsieur je sais tout", de beaux "faiseurs de phrases", j'abandonne.
Bonne continuation à tous.
Rédigé par : cirta | 10 mars 2012 à 15:48
@Alain : "En fait rien ne vous convient. Comme disait Françoise Giroud : si elle avance elle meurt, si elle recule elle meurt, alors autant avancer."
J'adore cette phrase et je rajouterai quelque chose de trivial pour tout les pisse-vinaigre :
Elle, Carla Bruni, vous em....e et elle a bien raison. Vous n'êtes que jalousie, haine et médisance.
Quand on n'a que la haine à la bouche cela ne démontre, il me semble, que la bassesse de ceux qui la profèrent.
Répondez-moi après vous être regardé dans une glace, que vous a fait cette femme ?
Elle a juste épousé un homme que vous haïssez. Alors selon vous elle ne mérite que l'opprobre et la vindicte populaire.
Vous voilà censeur, quelle puissance, quelle force vous est donnée.
J'espère que cela vous fait b... Vous m’écœurez par vos commentaires. Mais où est donc le respect dû à chaque personne ?
Cette haine permanente de l'autre est entrée dans le monde politique depuis 25-30 ans. C'est l'époque où n'ayant rien à proposer on a franchement commencé à attaquer l'individu, l'homme ou la femme dans ce qu'il a de plus cher, de plus sacré, sa femme, son couple, son mari, ses enfants.
Je croyais, naïf que je suis, qu'il en était de la politique comme de la philosophie, que seules les idées comptent. C'est là mon erreur et ensuite venez vous plaindre que ces personnes ne vous montrent pas le respect que vous estimez naturel qu'on vous témoigne ?
Mais non, je les comprends parfaitement.
Les chiens aboient et la caravane passe.
Rédigé par : Surcouf écoeuré | 10 mars 2012 à 13:55
En résistance à cette inquisition intello bien-pensante de gauche digne des pires heures du début du nazisme et du stalinisme, qu'on subit depuis 2007, je déclare : femme DES ANNEES 2007 2008 2009 2010 2011 2012, etc. :
CARLA BRUNI !
Carla Bruni salie en permanence par les envieux les aigris les jaloux les revanchards les losers, toutes ces ligues de la haine ordinaire de gauche nauséeuse qui pollue les esprits des citoyens depuis la victoire de Sarko.
Carla Bruni :
une sublimissime femme qui n'éprouve aucun ressentiment envers les hordes infectes putrides qui s'abattent sur elle depuis sa liaison avec Sarko ;
Tous les "merdias "lui sont tombés dessus, l'ont calomniée insultée caricaturée stigmatisée ;
Le show-biz l'a lynchée pour son premier album avec l'appui de Canal p... s (péripatéticienne), la chaîne d'égout et son équipe paranoïaque antisarko ;
Avec grâce elle a ignoré toute cette fange nauséabonde, elle est une étoile survolant le ban des crapauds pataugeant dans leur bave malodorante ;
Carla : une star, une vraie !
Rédigé par : sylvain | 10 mars 2012 à 11:40
Arrêtez donc avec votre anti-sarko, cette haine y compris envers son épouse est odieuse.
Le résultat c'est que moi, je vais voter pour lui, alors que je ne l'avais pas fait en 2007.
Une élue de base, pas UMP
Rédigé par : Valentine | 10 mars 2012 à 11:34
à Robert.
Oui, oui, merci, redressement non-fiscal apprécié. Mais il y a une explication à cette toponymie erronée; le fuyard de l'Observatoire est devenu le promeneur du Luxembourg et ce rechampi a engendré l'attenté du Luxembourg. Bon, je me rattrape comme je peux et vous suis reconnaissant de m'avoir donné l'occasion de le faire, avec gentillesse. J'ose espérer que la rigueur que vous me prêtez obligeamment correspond à la réalité, dans ce cas, elle me flatte tout en me confondant. A un de ces jours.
Rédigé par : JMT | 10 mars 2012 à 10:54
Carla, cible de la dernière chronique de Didier Porte chez Schneidermann (ASI) :
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4758
Attention, accès payant !
Rédigé par : Herman Kerhost | 10 mars 2012 à 10:53
@Alain
Bonjour,
Personnellement je ne voudrais pas passer pour un "furieux" anti Carla, mais je pense que la Première dame de France ne peut pas se permettre de tenir en public des propos "simples" ou "simplistes". Quand on vit à l'Elysée, la vie n'est pas de type modeste, comparativement, je me demande quelle serait l'expression qu'elle aurait employée si elle habitait un F2 en ZUP et avec le seul SMIC pour revenu. Il me semble qu'il en va des mots comme de certains médicaments, employés à tort ils deviennent moins forts.Ou alors il s'agit d'une espèce d'humour d'une des plus grosses fortunes transalpines et là nous sommes quelques-uns à ne pas avoir compris la plaisanterie.
Rédigé par : Gérard LALLEMANT | 10 mars 2012 à 09:55
Quelle charge furieuse d’une majorité de commentateurs contre Carla !
Cette femme discrète a prononcé deux ou trois mots simples et déclenche un vrai bombardement de critiques.
Que voulez-vous qu’elle fasse ? Qu’elle ne dise rien et vous la traiterez de nunuche, qu’elle tienne un discours plus politique et vous lui direz de s’occuper de ses affaires, qu’elle tienne des propos simples et accessibles et vous l’éreinterez ?
En fait rien ne vous convient. Comme disait Françoise Giroud : si elle avance elle meurt, si elle recule elle meurt, alors autant avancer.
Je ne pense pas que les quelques mots simples ou simplistes de Carla, prononcés ici ou là, gênent Nicolas Sarkozy pendant la campagne ; ils sont accessibles à tous les Français sauf à ceux qui veulent les intellectualiser.
En ces journées de la femme, la compréhension élégante et la mansuétude ne sont vraiment pas de mise.
Rédigé par : Alain | 10 mars 2012 à 01:47
"si en plus elle doit se taper un paraplégique au Cap Nègre, merci du cadeau, bonjour pour le trimballer, le président, dans son monte-escalier à 2km/h. "
Ben comme ça, ils pourront nous faire un remake des "Intouchables" !
Intouchables - cela lui va bien...
Rédigé par : Jean-Paul Ledun@M. Reffait | 09 mars 2012 à 23:30
Cher Philippe,
@Christian C
Vos lectures se voilent. Le dragon juponné qui filma Monsieur Mélenchon était bien l'inique journaliste d'Itinéraires Magazine.
Votre lecture est étonnante !!
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 09 mars 2012 à 23:23
Ségolène Royal n'est pas politiquement ma tasse de thé, mais c'est une femme d'un autre calibre que les Bruni-Trierweiler.
En cette journée de la femme, repensons à comment Royal a été méprisée en 2007, et relevons l'amateurisme, les découvertes, bourdes et autres approximations des candidats actuels.
Au soir des primaires, sa larme m'a ému.
Rédigé par : Alex paulista | 09 mars 2012 à 23:04
@ JMT
L'évocation :
"il pourrait faire une promenade près des jardins du Luxembourg"
me semble être plutôt se situer du côté des jardins de l'Observatoire.
Connaissant la rigueur de votre raisonnement, croyez que mon observation se veut courtoise.
Rédigé par : Robert | 09 mars 2012 à 22:54
La première gourde de France a un nom : Carla Bruni.
J'avais zappé la cérémonie des Oscars, un spectacle de pauvres, avec des onomatopées se prenant pour des discours, des remerciements en guise de brillances spirituelles ; le lendemain je n'ai pu échapper à la vulgarité du Français triomphant dans son étroitesse langagière. Comme un faux rêve !!
Mais hier soir, Mamma Carla nous a offert un remake de ce que peut offrir l'épouse d'un Président hautement méticuleux sur le choix de son répertoire, je ne parle pas de la vastitude de ses discours mais de l'imbécillité de ses réflexions ; et dire qu'il y avait autour d'elle une équipe de polytechniciens, d'énarques, de laquais de toutes sortes pour détourner légèrement, très très légèrement le chef pour ne pas entendre !! On imagine un Bruno Le Maire savantissime bien éduqué en train de mordre ses petites lèvres jusqu'au sang, un Guaino rentrant dans son bocal à conserves, baissant ses petits yeux mobiles, immobiles... osant à peine penser tellement la vanne (mais était-ce une vanne ?) est obscène avec la tentation de garroter la maous bonne femme avec sa grande écharpe : « shut up » boucle-la, ne pense plus...
« Nous sommes des gens modestes » va faire le tour du monde plié en quatre, et moi, qui avais échappé aux Oscars, j'aurai eu ma dose de rate qui se dilate...
Rédigé par : Luce Caggini | 09 mars 2012 à 22:46
Arrêtez tout : qu'est-on en train de faire ? Carla a peur pour son mari ! Elle a peur, vous ne comprenez pas ? Arrêtez cette campagne électorale sur-le-champ, élisez-le et n'en parlons plus, sinon, il ne passera pas le printemps et commencera son deuxième mandat en coma végétatif !
Déjà qu'ils sont modestes, si en plus elle doit se taper un paraplégique au Cap Nègre, merci du cadeau, bonjour pour le trimballer, le président, dans son monte-escalier à 2km/h. Le pompon, c'est quand il a annoncé que s'il était battu, il arrêtait la politique. En langue sarkozienne, tout le monde a compris : il ne lâchera rien.
L'étalage des états d'âmes de Sarkozy est franchement indigeste. Rémi Sans Famille au Fouquet's qui épouse la modeste Cosette à Disneyland, c'est du dernier ridicule. Snif, pauvre petit président abandonné en pleine crise mondiale, comme il a souffert, comme il s'est sacrifié pour nous. Certes il s'est augmenté de 176% mais c'était la dépression, une boulimie d'argent comme d'autres bouffent des pizzas. Il y a cependant une heureuse leçon à tirer de tout ça : quand une femme a décidé de partir, inutile de claquer l'argent des amis pour une croisière sur un yacht, elle part quand même.
Pendant ce temps, Ségolène Royal et François Hollande faisaient le job, eux. S. Royal était sans doute très malheureuse mais sa campagne, aussi mauvaise qu'elle fut, ne manqua pas d'enthousiasme. Et si Hollande fut mauvais joueur, je pense qu'il s'agissait surtout d'une tactique politique : il ne souhaitait pas l'élection d'un président de gauche avant de pouvoir lui-même concourir. Rien d'affectif là-dedans. D'aucuns diront, pas assez, mais en politique, le jeu consiste à donner plus de coups qu'à en recevoir.
Je ne trouve pas très sport l'attitude de Paris Match. On attendrait d'un employeur qu'il protège ses salariés et qu'il n'exploite pas les informations forcément exclusives qu'il détient pour les livrer aux lecteurs. Il eut été facile de dire à V. Trierweiler que le devoir du journal était de faire un papier sur elle tout en lui laissant la possibilité d'y participer. C'est d'ailleurs la pratique ordinaire des journaux que de contacter la personne concernée par un article pour recueillir ses commentaires avant parution. Pourquoi s'est-on privé de cette règle pour une salariée ?
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 09 mars 2012 à 22:25
@ Marie à Christian C. et PB
PS 2 : On ne parle pas de la profanation d’un cimetière britannique en Libye par des islamistes. Résultat de la politique de Sarkozy et Cie !
Une baleine s'est échouée en Afrique du Sud, je suis sûr que c'est à cause de la Françafrique, à n'en pas douter. Salauds de Français.
Plus sérieusement, la vie sentimentale de nos hommes politiques ne nous regarde pas trop mais elle fait partie intégrante de cette grande comédie qu'est la vie politique en période électorale, c'est-à-dire presque tout le temps.
Qu'ils soient réellement affectés par les tracasseries et autres malheurs conjugaux que tout un chacun peut être amené à connaître je le conçois et le comprends aisément.
Faut-il pour autant les mettre en scène, j'en doute.
Cela n'intéresse à mon sens que les fans de Closer, Voici ou autre Paris Match.
A chacun ses centres d'intérêts.
Je retourne donc à ma cuisine qui elle n'est pas électorale ;)
Rédigé par : Surcouf à la cuisine | 09 mars 2012 à 22:10
Ayant juste entr'aperçu le train qui arrive
à l'heure dans le Béarn, je souhaite lui
laisser tout le mystère qu'elle partage
avec son époux.
Ailleurs n'est-ce pas compréhensible qu'un
homme choisisse après coup, celle qui
pourrait le porter à la responsabilité
moyennant quelques efforts d'apparence,
d'apparât ! peut-être.
Lorsqu'en tant que femme l'on réfléchit
trente secondes on ne peut passer outre
le constat que la Madame deuxième du Monsieur de la première (pour Herman
Kerhost) qui pratiquait les médias depuis
de longues années n'avait pas employé la
même passion hier qu'aujourd'hui à présenter
un candidat socialiste. En remerciement
de quoi elle pourrait être nominée "première
dame". Une sorte d'étouffe-chrétien sentimentalo-médiacrado-politique !
Quant à la Madame "monmarri" elle a surtout
permis d'éviter le pire eu égard aux collaborateurs de "monmarri". Sans avoir besoin
de la république pour s'enrichir, être belle
et populaire !
Il est possible de reconnaître à sarkoTchev
une forme de respect à l'égard des femmes
cad un homme qui s'épanouirait dans la
complémentarité et auquel il serait heureux
de souhaiter la découverte de septièmes
cieux d'où il reviendrait nous présenter
lou ravi.
Rédigé par : calamity jane | 09 mars 2012 à 21:34
@françoise et karell semtob
Vous écrivez, à propos de Valérie Trierweiler : « L'une est la féminité, la classe, la grâce, la douceur, la délicatesse, l'originalité et la discrétion. »
Je vous rejoins.
En revanche, quand vous exprimez votre haine et votre mépris à l’égard de Carla : « L'autre est un dragon juponné qui n'hésite pas à courir pour compromettre certains candidats. C'est l'expression d'une hystérie du siècle dernier… », je suis tenté de vous appeler à un peu plus de modération.
Rédigé par : Christian C | 09 mars 2012 à 20:47
« Femmes de l'année 2012... Si l'une se taisait, si l'autre s'expliquait ? »
I- « Son maître Xanthus lui ayant donné l'ordre d'acheter au marché ce qu'il y avait de meilleur et rien d'autre... Qu'acheta-t-il ?
Esope acheta des langues qu'il fit accommoder à toutes les sauces. les convives ne tardèrent pas à s'en dégoûter....
Hé qu'y a-t-il de meilleur que la langue ? C'est le lien de la vie civile, la clé des sciences, l'organe de la vérité et de la raison.
Et bien reprit Xanthus, qui prétendait l'embarrasser, achète-moi demain ce qu'il y a de pire....
Le lendemain, Esope, ne fit encore servir que des langues disant que la langue est la pire des choses qui soit au monde...
C'est la mère de tous les débats, la nourrice de tous les procès, la source des divisions et des guerres. Si elle est l'organe de la vérité, elle aussi celle de l'erreur, et pire de la calomnie. » - Ésope, le Bègue -
-----------------------------------------
« Il arriva quelque temps après un grand différend entre le philosophe et sa femme. Le philosophe, étant de festin, mit à part quelques friandises, et dit à Ésope: Va porter ceci à ma bonne amie. Ésope l'alla donner à une petite chienne qui était les délices de son maître.
Xantus, de retour, ne manqua pas de demander des nouvelles de son présent, et si on l'avait trouvé bon. Sa femme ne comprenait rien à ce langage: on fit venir Ésope pour l'éclaircir. Xantus, qui ne cherchait qu'un prétexte pour le faire battre, lui demanda s'il ne lui avait pas dit expressément: Va-t'en porter de ma part ces friandises à ma bonne amie. Ésope répondit là-dessus que la bonne amie n'était pas la femme, qui pour la moindre parole menaçait de faire un divorce: c'était la chienne qui endurait tout, et qui revenait faire des caresses après qu'on l'avait battue.
Le philosophe demeura court, mais sa femme entra dans une telle colère qu'elle se retira d'avec lui. Il n'y eut parent ni ami par qui Xantus ne lui fît parler, sans que les raisons ni les prières y gagnassent rien. Ésope s'avisa d'un stratagème. Il acheta force gibier, comme pour une noce considérable, et fit tant qu'il fut rencontré par un des domestiques de sa maîtresse. Celui-ci lui demanda pourquoi tant d'apprêts. Ésope lui dit que son maître, ne pouvant obliger sa femme de revenir, en allait épouser une autre. Aussitôt que la dame sut cette nouvelle, elle retourna chez son mari, par esprit de contradiction. »- (Envoi de Jean de La Fontaine à Monseigneur le Dauphin) - C'était des nouvelles des femmes de l'antiquité...!
Rédigé par : Catherine JACOB | 09 mars 2012 à 20:28
Cher Philippe,
Admettez tout de même que ces deux femmes ne sont pas comparables.
L'une est la féminité, la classe, la grâce, la douceur, la délicatesse, l'originalité et la discrétion.
L'autre est un dragon juponné qui n'hésite pas à courir pour compromettre certains candidats.
C'est l'expression d'une hystérie du siècle dernier, des coups bas que nous n'affectionnons vraiment pas.
Toute la différence entre Eve et Lilith.
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 09 mars 2012 à 19:50
Comment pourrait-il en être autrement quand ces politiques de maris sont obligatoirement dans un rôle de composition pour plaire à l'électeur, c'est le seul but de leur vie, la fonction, le poste. M. Hollande n'a jamais rien fait que pour le PS, il n'a vécu que des largesses de la République ou de la Rue de Solférino. La vie privée, c'est le grain à ne pas moudre trop fin. Idem pour M. Sarkozy qui n'a pas laissé un souvenir impérissable au Barreau, mais qui a le mérite de ne pas sortir de l'ENA et, comme tel, a conservé quelques réactions humaines. Il est aussi vrai que les femmes lui en ont fait passer de dures, et l'ont sans doute définitivement déstabilisé. Quant à l'exhibitionnisme un peu nunuche, c'est dans l'air du temps. Où est-il le temps où VGE serrait discrètement la main de son épouse, bras le long du corps, sur la tribune du 14 juillet, oh juste un effleurement, un sourire à peine esquissé, le tout sans doute bien étudié, mais de la classe, de la distinction, pas de racolage évident.
Que notre Président soit sincère dans ses attitudes privées, c'est probable, que Madame soit un peu bécasse, c'est également probable. En face, en revanche, on calcule, et il eût été bon que Mme Trierweiler fût dans la finance, car, journaliste, détentrice donc de toute la morale du monde elle a déjà tendance à faire la leçon.
Voyez-vous, aujourd'hui, je regrette DSK. D'accord, c'est un type abominable, un triqueur d'enfer, un bonhomme sans scrupules, roué, méchamment libertin, mais il est follement intelligent et je crois qu'au fond de lui, il était capable de trouver avec passion les ressources pour faire vivre les Français. M. Hollande, qui n'a pas mené la Corrèze vers le redressement de ses finances, se conduira comme un fonctionnaire de la politique: impôts, taxes, discours, idéologie puis lassitude de la population, vote contraire, défaite, exit. Il faudrait au moins qu'il perde ses accents mitterrandiens, ça agace, et il n'a pas la perversité florentine de son modèle, à moins que sa journaliste de compagne ne lui infuse de plus fort le virus de la fausse nouvelle et l'art de la contrevérité. A cet égard, il pourrait faire une promenade près des jardins du Luxembourg. Qui se souvient de la une de Libération, le lendemain de "l'attentat" manqué : non, vraiment ? Un bonnet phrygien affublé d'une cible au mille percé. Ca c'est de la nouvelle, du journalisme et de la politique de qualité. Il faut cependant se féliciter de ces roueries et insincérités, qui démontrent que ces gens-là ont besoin d'astuce pour parvenir à leurs fins. Le Ciel nous préserve des convaincus, Hitler en était un, ça l'a mené au Götterdämmerung. Soyons donc heureux de nos petites combines, on bavarde, on s'amuse, on critique, on n'a pas d'estime, bien sûr, parce qu'on n'est pas dupes, mais on fait semblant, gentiment.
Rédigé par : JMT | 09 mars 2012 à 19:01
Il y a sans doute un fond de sincérité à ce désir de discrétion mais dans le même temps une utilisation politique indéniable, puisqu'il s'agit de se positionner en contrepoint de son rival. A ce jeu-là, on ne gagne pas à tous les coups. L'arroseur arrosé se plaint de la température de la douche et de son caractère intempestif ? Allons donc, il faut bien admettre quelques désagréments si l'on veut bénéficier des avantages de la notoriété et du pouvoir de son compagnon.
M'est avis que le changement, ce n'est pas encore pour tout de suite...
Rédigé par : FC | 09 mars 2012 à 18:47
Bonjour Philippe Bilger,
« Je l'écris sans l'ombre d'une ironie: l'énergie manifestée par le président-candidat sur tous les plans pour reconquérir son électorat et éventuellement l'élargir pour un deuxième tour gagnable est littéralement plombée par les interventions de son épouse. »
Je crains en effet que la belle Carla risque d’être rapidement un problème dans la campagne du candidat-président.
Il suffit pour s’en convaincre de reprendre certaines de ses expressions, à commencer par « Il fait un froid de gueux » que n’aurait certes pas désavouée Marie-Antoinette qui aimait bien les formules de ce genre. Expression d‘autant plus maladroite que son président de mari avait promis qu’il n’y aurait plus de mal logés à la fin de son mandat.
Le fait de dire également qu’ils sont des « gens modestes » sonne comme une provocation. On peut attribuer bien des qualités au président, mais certainement pas celle de la modestie.
Encore deux ou trois formules comme celles-là et je crains que l’équipe de campagne de Sarkozy ait fort à faire pour « recoller les morceaux ».
A la limite, mieux vaut une Nadine Morano qui ne fait pas dans l’élégance ni dans l’éloquence mais qui a le mérite de vous chauffer une salle de supporters.
François Hollande est beaucoup mieux secondé, car sa compagne issue du milieu journalistique connaît le poids des mots et l’attitude qu’il convient d’adopter dans une campagne électorale où le moindre détail peut avoir des conséquences.
Rédigé par : Achille | 09 mars 2012 à 18:43
Monsieur Bilger écrit : « Certes, cette dissimulation n'est pas criminelle mais elle jette plus qu'une ombre sur l'attitude d'une personnalité qui ne jure que par la vérité, la sincérité et la loyauté. »
Je trouve assez gonflé de considérer, en quelque sorte, qu’il eût été opportun que M. Hollande nous éclairât en 2007 sur les détails de sa vie sentimentale au motif que sa compagne était candidate à la présidence de la République et qu’à la même période, cette vie sentimentale était en miettes. La publicité faite par François Hollande (ou Ségolène Royal) sur sa vie privée eût-elle été considérée comme indécente si elle s’était révélée idyllique à cette même période ? Je soupçonne que la réponse de M. Bilger eût été, dans un tel cas, positive.
Que dire, alors, des cachotteries de M. Sarkozy quant au déchirement causé par sa séparation d’avec Cécilia avant, pendant et après l’élection, déchirement qui, si l’on en croit Catherine Nay, ramenait notre bien-aimé président au stade d’adolescent boutonneux au désespoir de se voir préférer un publicitaire ?
Je ne pense pas, n’en déplaise à M. Quatremer, que la vie conjugale, sentimentale ou sexuelle de nos représentants élus doive être étalée telle une crème bronzante si elle n’apporte aucun éclairage significatif sur leur capacité à nous représenter et à assumer leurs responsabilités.
Rédigé par : Christian C | 09 mars 2012 à 18:35
Rien de plus horripilant que l'étalage des sentiments et de la vie privée dans l'exercice de fonctions publiques. Mme Bruni-Sarkozy joue les nunuches de service et ce qu'elle dit de son mari rejoint ce que ce dernier adopte comme attitude lorsqu'il dépeint les "difficultés de son métier". Je ne sache pas que la fonction présidentielle soit un métier. Que l'exercice des fonctions soit difficile, voire pénible, nul n'en doute. De là en vouloir en faire pleurer dans les chaumières, on est dans le conte de fées...
Quant à M. Hollande, sa situation matrimoniale de 2007 rejoint celle de M. Sarkozy à la même période. Lequel des deux a le plus triché : celui qui a voulu faire croire à une nouvelle lune de miel - et qui en creux, dans sa dernière prestation télévisée, l'a chargée de la responsabilité de la réception du Fouquet's - ou celui qui s'est tu et a manifesté une abstention de soutien à celle qui était la candidate et encore officiellement son épouse ?
Ce type de "problématique" ne me paraît guère devoir influer sur le choix de personnalité de celui qui brigue les fonctions de président de la République. D'autre éléments me semblent bien plus essentiels.
Rédigé par : Robert | 09 mars 2012 à 18:08
En somme seul F. Bayrou est digne !
Vous ne seriez pas un peu exagérement partisan ?
Rédigé par : Mike | 09 mars 2012 à 15:57