Mohamed Merah est mort dans des conditions rapportées par Claude Guéant. Je n'aurais pas, connaissant le courage et l'expérience du RAID, l'impudence de discuter les modalités ayant abouti à cette disparition de plus en plus prévisible au fil de ces très longues dernières heures (Mediapart).
Dans un sondage CSA, Nicolas Sarkozy est passé en tête au premier tour avec un chiffre que jusqu'alors il n'avait jamais atteint: 30%, et François Hollande obtiendrait 28%. Derrière, Jean-Luc Mélenchon fondrait sur François Bayrou et Marine Le Pen.
Ce n'est pas pour rien que j'évoque cette toute fraîche évaluation parce qu'elle renvoie à l'omniprésence du président-candidat surtout depuis la tuerie devant l'école juive à Toulouse. Il est évident qu'il a su remarquablement jouer sur les deux tableaux que ces tragédies et la campagne présidentielle proposaient : la représentation émue et compassionnelle du chef de l'Etat avec force interventions officielles et médiatiques, notamment après la mort de Merah, le 22 à 13 heures, d'une part et, d'autre part, l'exploitation subtile par le candidat de ce que sa fonction lui permettait. Si François Hollande a été à la hauteur digne et respectueuse de ces tragédies, je considère qu'il a été roulé dans les crimes, comme vulgairement on est roulé dans la farine. Il a totalement laissé la main à Nicolas Sarkozy sans même mettre en cause, à un certain moment et à partir d'un certain niveau, la surenchère et l'outrance. Le comble est que Jean-François Copé a osé lui reprocher l'inverse alors qu'à l'évidence le deuil collectif dans lequel naturellement il s'est inscrit lui a fait perdre toute lucidité critique et l'audace de souligner que le recours à l'esprit national avait ses limites.
Mohamed Merah a été décrit par son avocat Christian Etelin qui l'avait connu en 2006 comme un petit délinquant d'habitude sans envergure ni véritable personnalité, aux antipodes du "loup solitaire" qu'il serait devenu et qu'il était resté même au moment de sa fin. Il n'y a rien que de très normal et classique dans ce hiatus entre l'être d'hier et celui qui soudain fait irruption dans l'espace public, dans le champ criminel. On a passé du temps à s'interroger sur ses dérives et sa métamorphose. Le crime déjà, à lui seul, est une rupture, crée une brèche terrible dans l'existence. Il est naïf alors de s'étonner de la tranquillité apparente d'avant puisqu'elle a été bouleversée par un cataclysme qui n'a rien à voir avec un quelconque communautarisme. Il a été suscité par le téléscopage d'un tempérament infiniment jeune, habituellement transgressif et immature avec un terrorisme et ses tentations de l'extrême appris si loin de Toulouse et de Montauban. Le petit "voyou" est devenu une subjectivité délirante et tellement murée que la mort des autres et la sienne propre avaient partie fanatique et tragique liée.
Nicolas Sarkozy, dans ses hommages aux militaires assassinés et aux victimes juives atrocement massacrées, a accompli son devoir. Je persiste à penser que ce n'étaient que des crimes, transgressions gravissimes certes infiniment odieuses, horriblement singulières, mais non des coups d'Etat. Ils ne mettaient pas à bas notre édifice national. Etait-il souhaitable de laisser croire que l'institution militaire elle-même était en péril, la communauté juive en danger et la démocratie en sursis ? Parce que Mohamed Merah avait absurdement évoqué une France "mise à genoux" par sa malfaisante entremise, était-il pertinent de reprendre ce registre ? De se placer sur son terrain au lieu de limiter sa terrifiante action à ce qu'elle était : une aventure solitaire et folle. Pouvait-on solennellement suggérer que l'unité nationale avait pu être compromise par ces crimes au pire perpétrés par une organisation réduite, au plus simple par un seul homme ? Et que la République était susceptible de "faiblir" devant des attaques à la fois si cruelles et si parcellaires ? C'était, par l'immixtion répétitive de l'Etat et sa présumée crainte, donner une importance démesurée à d'horribles tragédies répétitives qui, si elles avaient mobilisé normalement et absolument les autorités et les services compétents, n'avaient eu rigoureusement, et heureusement, aucune incidence sur la République, sa constance et sa force. C'était surestimer le mal et douter du pays.
François Hollande, entre le deuil nécessaire et la vigilance utile, n'a pas su ou pu trouver sa place. Nicolas Sarkozy décidément impose le la, le rythme, la quantité de coeur et d'esprit, décrète la mesure de l'émotion, se protège de l'accusation d'en faire trop, parle pourtant, depuis quelque temps, sans nécessité présidentielle. Entraînant le ridicule David Douillet dans son sillage avec sa mimétique minute de silence sportive !
Le comble a été à nouveau cette illusion législative proposée comme continuation de l'émotion et de l'indignation populaires relayées par l'exploitation gouvernementale. Je ne suis pas sûr que les mesures projetées, annoncées par le président jouissant jusqu'à plus soif d'un statut quasi invulnérable, soient, dans leur apparent caractère opératoire et utilitaire, conformes à ce que ces récents drames criminels auraient dû appeler (nouvelobs.com). Elles vont engager, si un jour elles sont mises en oeuvre, la France à cultiver encore davantage le péché gravissime du sarkozysme : une tragédie, une exploitation, une action fantasmée. Ainsi seront punis ceux qui consulteront des sites internet faisant l'apologie du terrorisme ou appelant à la violence ou à la haine. Seront envisagées la répression de l'apologie des crimes terroristes et celle - c'est le summum ! - de l'endoctrinement au terrorisme de toute personne s'étant rendue à l'étranger. C'est une dénaturation grave d'un moment exceptionnel de massacres, de deuil, que cette cuisine absconse fabriquée dans l'instant et nous construisant une démocratie suspicieuse jusque dans ses recoins les moins visibles. C'est cette démarche qui n'est pas honorable : dégrader une communion en politique. En mauvaise politique.
Je suis persuadé que la polémique maintenant va s'attacher à la mort de Mohamed Merah et aux circonstances qui l'ont précédée et suscitée. Pour ma part je n'ai pas abandonné, au nom d'une France blessée au travers de quelques malheureuses victimes et à cause de Mohamed Merah aujourd'hui relatif mystère (Le Monde), ma passion de demeurer citoyen à la fois solidaire et éveillé.
Rédigé par : Catherine JACOB@oursivi | 29 mars 2012 à 08:30
Ce n'est pas parce que mes commentaires fusent souvent qu'il faut me croire là-bas.
Vous pouvez très bien le faire d'ici.
AO
Rédigé par : oursivi@taCathyatiquétavaisqua... | 29 mars 2012 à 11:15
@oursivi@hameauJacobin | 28 mars 2012 à 16:16
"Concernant ce qui vous avait valu mon courroux peu guyanais,"
Ah, vous êtes de Guyane? J'ai de la famille à Cayenne qui travaille pour, il me semble, l'Institut Pasteur. Quand ils reviennent pour les vacances ici, les enfants ont beaucoup de mal avec nos climats.
Rédigé par : Catherine JACOB@oursivi | 29 mars 2012 à 08:30
@Robert
Bonsoir Monsieur,
Je vais tenter de répondre point par point à votre questionnement.
Pour une fois, j'ai voulu que calamity jane essaie de voir ou comprendre comment les autres - en l’occurrence les Islamistes - raisonnent. Les autres, pas elle, ou vous ou moi, mais les autres.
Je me voulais le plus neutre possible en me lançant dans cette tentative.
Le monde arabo-musulman considère la France donc les Français comme Gens du Livre, plus précisément comme Chrétiens ou "Ehl El Kitab". Pour saisir ce que j'essaie de faire passer, il faut convertir les données en Terres, en Empires sinon nous ne nous comprendrons pas. La France est un pays majeur dans le monde chrétien. Ainsi, la France comme République laïque disparaît dans ce raisonnement. Ce qu'Elle fait ou pas de sa foi lui appartient. Nous parlons donc de référant culturel ici.
La notion de citoyenneté telle que vous la définissez ne peut pas être conceptualisée de cette façon de l'autre côté donc dans le monde arabo-musulman donc chez les Islamistes. Vous devez tenir compte de cela sans quoi mes arguments et les vôtres se croiseront sans jamais faire écho les uns aux autres. Ainsi, "le fondement de la relation entre citoyens ne me paraît nullement devoir être fondé sur une quelconque appartenance à une confession. Cependant, c'est votre point de vue et je le respecte en tant que tel" comme vous l'écrivez n'a pas lieu d'intervenir dans ce débat précis car nous ne confrontons pas NOS deux points de vue personnels. Il s'agissait de faciliter l'approche, la compréhension du regard de l'AUTRE bord, celui qui est absent et au nom duquel chacun parle à tort ou à raison.
L'allusion au sabre est une provocation volontaire car, cher Monsieur, tous ici n'ont pas votre approche dépassionnée des événements. Les gens sont traumatisés par ce qui s'est passé et cela se comprend. Alors comment leur parler sans mentionner les images fantasmées que l'islamiste provoque dans l'imaginaire collectif ?
Sachez Monsieur que je continue à penser qu'il s'agit de l'acte d'un déséquilibré. Je veux en rester là à ce sujet afin de ne pas alimenter des théories plus ou moins bancales qui elles, amèneraient à d'autres plus bancales encore, etc. etc.
Quand je parle de rapports avec les Bouddhistes et les religions non monothéistes, c'est-à-dire hormis juives et chrétiennes - le monde arabo-musulman donc les Islamistes entretiennent des rapports cordiaux avec le monde bouddhiste sans qu'ils soient exclusifs. Ceci signifie qu'ils (les Islamistes) préfèreront naturellement ou objectivement - à cause de la foi en un Dieu unique - développer des rapports privilégiés avec le monde chrétien, France y compris au lieu du monde bouddhiste donc avec des pays comme la Chine ou le Japon par exemple.
C'est à cela que je faisais allusion en écrivant "alliée objective". Je répète que je ne parle pas de mon point de vue à moi.
Pour finir et j'en arrive enfin à ma petite personne, j'adhère totalement à la dernière partie de "Étant tous citoyens français... jusqu'au point final de votre propos.
Bonne soirée.
Cordialement.
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 28 mars 2012 à 22:53
@ Rahmouni Slimane | 27 mars 2012 à 09:57
Votre réponse à calamity jane me laisse dans une certaine perplexité.
De fait, vous semblez n'envisager les relations entre membres d'une société qu'au travers du prisme religieux. Au-delà de l'aspect œcuménique ("Que ces religions ayant justement plus en commun qu'elles n'ont en désaccord devraient normalement favoriser l'échange et permettre la vie en bonne harmonie"), le fondement de la relation entre citoyens ne me paraît nullement devoir être fondé sur une quelconque appartenance à une confession. Cependant, c'est votre point de vue et je le respecte en tant que tel.
Néanmoins je m'interroge sur le sens de cette phrase : "Sachez que même le plus extrême des barbares brandissant son sabre et son Coran, le regard exalté et la barbe fournie vous considèrera quoi qu'il se passe comme chrétienne donc comme alliée objective."
Tout est dans le "quoi qu'il se passe...". S'il s'agit d'une discussion, point n'est besoin de sabre. En revanche, si au bout du geste se trouve la mort (et c'est ce que l'on observe dans l'affaire de Toulouse), on voit mal comment l'appartenance à l'une des religions du Livre scellera une alliance quelconque.
Mais vous ajoutez : "Ces rapports ne pourront pas être les mêmes avec les Bouddhistes ou les peuples adoptant une religion autre."
Vous établissez ainsi une hiérarchie confessionnelle que je considère comme étrangère à la conception française des fondements du fonctionnement de notre société.
Étant tous citoyens français, nous sommes soumis aux mêmes lois et devons nous soumettre aux principes fondateurs de notre Constitution.
L'article 1er dispose que : "La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances."
Pour sa part, la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 stipule :
"Art. 1er. - Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.
Art. 10. - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi."
Ces quelques extraits sont suffisamment clairs et précis pur n'appeler de ma part aucun commentaire superfétatoire, sauf à rappeler que la laïcité est avant toute autre considération l'absolue liberté de conscience.
Très cordialement
Rédigé par : Robert | 28 mars 2012 à 19:28
Rédigé par : hameau dans les nuages | 28 mars 2012 à 10:49
Il faut le conceptualiser différemment.
Un service de renseignement ne se risque probablement pas - je n'en fais pas partie, je me contente de raisonner - ou plus, à maintenir au chaud de son indignation ce genre de gus semi-dingue et à l'esprit embrumé des fariboles mystiques que l'on sait.
Par contre, "pragmatiquement", une fois que le toto est allé faire le zouave aux pays des barbes à poux, il doit être tentant de voir si on ne pourrait pas inférer quelques faits utiles de ses passages et de ses dires, de voir si, fier d'y être allé comme de s'être vu autorisé à revenir, il ne commettrait pas quelque maladresse au moins locutoire dont l'usage pourrait se révéler utile. Cela dit, laisser ce genre de guignol libre de ses mouvements et ce d'autant plus qu'on espère peut-être en tirer profit, n'est pas sans risque... hélas.
Rédigé par : Catherine JACOB@oursivi | 28 mars 2012 à 14:06
Élève Jacob, je vous mets 18, pour ce pourtant beau hors sujet.
Quand vous lâchez les croquettes, vous récupérez du mordant.
Concernant ce qui vous avait valu mon courroux peu guyanais, je veux bien comprendre qu'un père éprouve du chagrin, même pour la disparition d'un fils monstrueux - vous nous en avez brillamment éclairé le sens - mais pas qu'il le fasse savoir de cette façon, avec ce désir d'une si sotte indécence, incitant en outre à ce que l'on trouve dans sa vie ce qui va le discréditer encore plus avant... prison et abandon.
Pitoyable.
AO
Rédigé par : oursivi@hameauJacobin | 28 mars 2012 à 16:16
@oursivi@CJ | 27 mars 2012 à 19:45
S'il suffit pour certains de condamner sans chercher à comprendre, ce n'est pas mon cas. « Condamner » et se laver les mains ensuite, ce n'est pas difficile et c'est totalement contreproductif. Or, je reste persuadée en effet que la seule voie pour limiter la récidive, ce n'est pas la peine plancher d'une balle dont, à ma connaissance du moins, on ne sait pas avec quelle arme elle a été tirée, ou comme ce matin avec Marine Le Pen, de chercher des poux sur la tête de la DCRI,mais d'interroger « Pourquoi ? ».
Et cette interrogation, chacun ne peut la mener que depuis son domaine de compétences.
Ce qui personnellement m'interpelle et sur quoi je fonderais bien un premier questionnement, c'est le qualificatif de « monstre » employé par Sarkozy qui n'est peut-être si inculte que cela, finalement.
Qu'est-ce qu'un « monstre » ?
En français, «monstre » vient du latin monstrum, dérivé de mōnstrō (« montrer »).
Le monstrum, est un terme du vocabulaire religieux qui avertit de la volonté des dieux. Or les dieux sont ce qui passe en général de très loin le domaine profane de l'humain. Le « monstrum avère donc par définition, un caractère de sur-humanité, de sur-naturel. D'où l'emploi figuré de « personne dénaturée et cruelle ».
En passant dans la langue commune, le dénominatif mōnstrō a perdu tout sens religieux et signifie seulement, « montrer, désigner, indiquer ».
Lorsque le tueur filme ses forfaits, il fabrique un tel « monstre » tout en se constituant lui-même comme tel et c'est là la faille par laquelle la plus totale démesure entre en Mohamed Merah et fait passer dans une quatrième dimension où la mort n'est plus que le support de la « monstration ».
D'où peut-être bien, la froideur et la détermination, puis le mépris de sa propre mort affiché par le combattant piégé.
En se refusant à donner à voir ces images, la télévision qatarie Al-Jazeera met de façon salutaire, un premier terme à cette « monstration », et qui va bien au-delà du simple « respect dû aux victimes et à leurs familles», en ce que c'est là, dans l'immédiat, le seul coup d'arrêt possible à ce qui sans cela eût permis la survie du « monstre » par la « monstration » de l'image relayée par autrui.
Le terme qui autrefois était du genre féminin, allez savoir pourquoi, a servi dans son sens initial pour la traduction d'un poème de Hölderlin intitulé Mnémosyne, du nom de la déesse de la Mémoire, la mère des neuf muses, et qui est celui-ci Ein Zeichen sind wir, deutungslos // Schmerzlos sind wir und haben fast// Die Sprache in der Fremde verloren.
La traduction en est : « Nous sommes un monstre privé de sens // Nous sommes hors douleur // Et nous avons perdu// Presque la langue à l’étranger. » - Elle est due à Aloys Becker et Gérard Granel.
Je ne sais pour l'instant pas clairement pourquoi, mais il y a quelque chose à apprendre de ce poème pour commencer à comprendre, un peu, en ce que ces questions que nous ne pouvons plus poser au « monstre », peuvent encore être posées au « texte », à la « trace ».
Dans Unterwegs zur Sprache , traduit pas Acheminement vers la parole, on a une chaîne sémantique qui est Zeichen « produire un signe/monstre » - Zeigen « indiquer » et l’idiome haut allemand Sagan donné comme « signifiant : faire voir, apparaître » —, « voir, donner à entendre». (P. 252)
Il s'agit donc juste d'une indication pour tenter de penser l'impensable et l'inconcevable, le parfait insensé.
Rédigé par : Catherine JACOB@oursivi | 28 mars 2012 à 14:06
Merci Alex paulista d'avoir protesté contre cette récupération politicienne des sept assassinats récents à Toulouse par Nicolas Sarkozy qui a osé adresser ce message électronique aux français de l'étranger :
///Mes chers amis,
La semaine que nous venons de vivre a été particulièrement éprouvante.
Un assassin a voulu, selon ses propres mots, « mettre la France à genoux » en enlevant la vie de trois enfants, de quatre militaires et d’un enseignant.
Comme vous le savez, j’ai immédiatement interrompu ma participation à la campagne présidentielle pour assumer pleinement mon devoir de Président de la République et de chef des armées. Je me suis rendu le jour même à Toulouse pour être aux côtés des enfants, des familles des victimes et pour donner au ministre de l’intérieur et aux forces de sécurité les instructions les plus fermes pour identifier et retrouver l’auteur de ces actes monstrueux. J’ai réuni, ensemble, en signe d’unité nationale, des représentants de la communauté juive et du culte musulman. Une minute de silence a été organisée dans toutes les écoles de France à la mémoire de ces enfants martyrisés et des mesures drastiques ont été prises pour lutter contre les propagateurs de haine et de violence, des mesures que je ferai immédiatement voter en mai, si les Français me font confiance. Mercredi, j’étais à Montauban pour rendre un hommage solennel à nos trois soldats français abattus parce qu’ils étaient l’armée française, parce qu’ils incarnaient la République. J’ai tenu également à rendre hommage aux hommes du RAID qui ont risqué leur vie pour mettre ce tueur, qui a voulu semer la haine et la terreur dans notre pays, hors d’état de nuire.
Face à cette tragédie nationale, la France rassemblée a donné une magnifique image de dignité.
Aujourd’hui, si nous ne pouvons et ne devons rien oublier, la campagne présidentielle a repris ses droits. Je me suis rendu jeudi, à Strasbourg, pour parler des valeurs morales qui sont le fondement de notre Nation et de notre République. Vendredi, j’étais avec Jean- Louis Borloo à Valenciennes, ville métamorphosée par la rénovation urbaine, pour annoncer un nouveau plan pour désenclaver nos quartiers et transformer la vie de leurs habitants. Hier encore, à Rueil Malmaison, j’ai défendu mon projet d’une France forte dans une Europe forte, de la production et de l’emploi.
Mes chers amis, il nous reste un mois pour bâtir la plus formidable aventure, un mois pour bousculer toutes les certitudes. Aidez-moi à construire la France forte, à faire triompher nos idées, nos valeurs, notre idéal. J’ai besoin de vous.
Avec toute mon amitié,
La France se construit avec vous.
La France forte, c'est vous.
Nicolas Sarkozy///
Rédigé par : Ivana Fulli | 28 mars 2012 à 11:51
oursivi:
.......""""et il se demande avec le plus parfait sérieux si ce ne serait pas un coup bas des services français""""
Franchement oursivi je me demande aussi de plus en plus si Momo n'était pas l'idiot utile manipulé mais qui a dépassé les bornes en se prenant à son propre jeu. Il a été semble-t-il "too much"...
Chauprade en termes généralistes explique clairement le rôle ambigu des services de renseignements
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=cyo2-wJR6Mo
Rédigé par : hameau dans les nuages | 28 mars 2012 à 10:49
@Monsieur Bilger
Bonjour Monsieur,
J'ai écouté votre point de vue sur RTL récemment concernant cette tragédie.
Je tiens à saluer votre profonde intégrité.
J'aime vous lire ou vous écouter car vous avez cette intelligence, cette intuition dont sont dépourvus nombre de personnalités de premier plan.
Je trouve que vous méritez de faire entendre votre son de cloche plus souvent et comme je vous l'ai par le passé écrit, vous feriez honneur à nos médias et élèveriez considérablement le niveau - reconnaissons-le - médiocre de nos médiacrates enfumeurs et/ou endormeurs de foules. Bonne journée à vous.
Cordialement.
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 28 mars 2012 à 10:26
"« L'oppresseur français »
Allons plus loin : ce rejet de la République, qui fait de la police un ennemi, est aussi celui de la France et de sa culture. Les enseignants et les juges le savent, eux qui sont parfois les victimes de cette haine engrangée dans des cités. Le racisme anti-Blancs y trouve également sa source. Les mobilisations, ces jours-ci, des ministres de l'Intérieur et de la Justice, pour renforcer en urgence la sécurité des banlieues et des tribunaux, ne changeront rien à ce constat.
« Toutes ces violences et ce rejet de la société ont une finalité, celle de se venger de l'oppresseur français », soutient rudement Malika Sorel, Française issue de l'immigration maghrébine. Dans un livre sans fard (Le Puzzle de l'intégration, Éditions Mille et Une Nuits), cette universitaire constate le refus de s'insérer d'une partie de la communauté musulmane, qui ne se reconnaît pas dans le socle culturel du pays d'accueil.
« Les Français doivent admettre que ceux qui naissent porteurs d'un héritage historique et culturel profondément différent du leur ne naissent pas Français », explique-t-elle, pour mettre en cause le droit du sol, qui offre la nationalité sans obligation d'adhésion aux valeurs de la République. « La violence de jeunes issus de l'immigration est à la hauteur de la violence que le droit du sol leur fait subir, en les affublant d'une identité qu'ils n'ont en réalité pas choisie. »
Il faut la lire."
I Rioufol
http://www.lefigaro.fr/debats/20070608.FIG000000034_une_bombe_en_seine_saint_denis.html
Rédigé par : Marie | 28 mars 2012 à 10:22
Rahmouni Slimane,
MDR, MDr, Mdr, mdr !
Ca est une drôle d'histoire savez-vous !
"Adieu" ? on était en relation ? il nous
reste des problèmes à résoudre ensemble ?
Vous êtes sur votre blog ? Non ! et ça est
une chance savez-vous car sur celui-ci
vous avez la possibilité d'apprendre le mot
juste pour écrire à votre tour.
L'attitude qui consiste à dénigrer autrui
pour illusion de dignité garder, je vous
la laisse Monsieur... cordialement !
Rédigé par : calamity jane | 28 mars 2012 à 09:27
@calamity jane
Bonsoir Madame,
Il m'importe peu en réalité que des intervenants(es) se soient fendus de rire à s'en éclater la panse. Je vous trouve, par vos réactions, quelque peu juvénile et indigne d'être respectée comme interlocutrice sérieuse.
Je voulais vous faire comprendre comment les situations et les analyses se faisaient de l'autre côté.
Vous vous complaisez visiblement dans votre ressassement. Je ne vois plus quoi rajouter que vous souhaiter de trouver la paix avec vous-même. Je m'abstiendrai dorénavant de répliquer à vos écrits. Adieu.
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 27 mars 2012 à 22:02
Rédigé par : Catherine JACOB@Véronique(suite&fin) | 27 mars 2012 à 18:20
Oui, bah, la tartine lue, on a comme une envie de boisson ; faut se l'avaler la Miss Edgar P. sans s.
Je serais assez tenté de vous demander si avez fini par manger les croquettes du chien vu la confusion tranquille qui se dégage de votre sortie.
Mais bon, allez soutenir que ce brave homme qui a laissé une femme seule avec cinq enfants à peine 2000km de son retour au pays, si j'en crois la presse, peut-être, sinon défendu du moins relativisé d'un
« On peut comprendre sa (au père) position, vu qu'il n'était pas là (en France) et qu'il ne sait peut-être pas ce qui s'est exactement passé. »
est quand même sacrément gonflé.
Il apprend que son fils s'emberlificote avec les barbes à poux du Pakistan et d'Afghanistan au point de trucider froidement sept innocents et il se demande avec le plus parfait sérieux si ce ne serait pas un coup bas des services français.
Bon, je veux bien que la presse algérienne dont j'ai lu quelques réactions qui feraient passer "Minute" pour "Télé7j" ne soit pas ce qui se fait de mieux pour comprendre l'état du monde, mais quand même...
Sont aussi des gens sensés en Algérie, il faudrait peut-être qu'ils se fassent entendre, au moins là-bas.
Quant à mon proverbe nippon, c'est vous qui le collez à l'eau et j'ai même pas le moindre Kleenex sous la main.
AO
Rédigé par : oursivi@CJ | 27 mars 2012 à 19:45
La mise au point concernant « ce qui s'en dit » paraît nécessaire au simple vu de ce qui va suivre. Il s'agit d'un incident tout frais qui s'est produit à la caisse d'un supermarché où des personnes de différentes confessions ont élevé la voix jusqu'à ce que la caissière signifie à la plus raisonnable (je vous laisse deviner de qui il s'agit), d'avoir à ramasser ses courses et à s'en aller sur la base : « Le RAID a eu raison, allez-vous en. »
Le point de départ de l'incident a été l'article du quotidien local qui trônait à l'entrée de la caisse et qui traitait d'une possible plainte du père du tueur.
Une sorte de brouhaha désapprobateur s'était élevé, supputant, « il va porter plainte ? » - «Non, il, est raisonnable, il ne portera pas plainte. » etc. etc.
Au lieu de me taire et de profiter de ce qu'une personne semblant appartenir (si j'en juge par ses opinions affichées) à la parenté religieuse ( = ce sont nos enfants) des trois malheureuses petites victimes de Toulouse, m'avait laissé passer devant elle vu que je n'avais qu'un sac de croquettes pour chien, je n'ai pas résisté à mettre mon grain de sel et j'ai fait observer : « On peut comprendre sa (au père) position, vu qu'il n'était pas là (en France) et qu'il ne sait peut-être pas ce qui s'est exactement passé. »
Dans mon esprit cela voulait dire, que lorsqu'on vient vous annoncer la mort de votre enfant, vous ne disposez peut-être pas de toute la présence d'esprit nécessaire à dire : « C'est bien, ils ont eu raison de le buter, je n'ai pas élevé un terroriste, je le renie. »
Bon.
Mais qu'est-ce que je n'avais pas dit là !
Dès lors en effet, il a été dit qu'on avait eu tort de me laisser passer.
Qu'en sollicitant mon opinion on ne s'était pas adressé à la bonne personne.
La caissière qui surenchérit : « Vous auriez dû vous entendre (échanger vos opinions) avant ( = de la laisser passer).
Et, c'est là qu'on me demande : « Si, on vous tue sept enfants, qu'est-ce qui se passera ? » - Je réponds : « Si on nous tue sept enfants, c'est bien simple, on n'en aura plus. Ceci étant, ce ne sont pas sept enfants qui ont été tués, mais trois. » Je comptais ajouter : « De toute façon, un, la moitié d'un ou dix ou autant qu'à Oslo, je problème est le même. Ce n'est pas une question de nombre. »
Mais on ne m'en a pas laissé le temps. « Oui, si on vous tue vos enfants qu'est-ce que vous faites ? »
Du coup, je me dis «Mais quelle insistance, est-ce une menace voilée etc. », je réponds toutefois : « En France on ne tue pas les gens, c'est une question de principe. Il faut le savoir. Si celui-ci a été tué c'est que. » Même scenario que précédemment, on ne me laisse pas finir. Du coup, j'ai laissé tomber et je suis partie.
Par conséquent, je pense qu'il faut insister à dire les choses suivantes :
Personnellement, il est clair que si on touche à un seul demi cheveu des sept petits-enfants de ma mère dont les âges s'étalent de douze ans à quarante ans, ma première réaction sera, si je l'attrape (ou les attrapent) d'écorcher vif(s) de mes propres mains le ou les coupable(s) puis d'en faire un barbecue. Et si on touche à un seul poil de mon chien, ma réaction ne sera sans doute pas moins terrible, vu que mon chien, ce n'est pas un chien, comme dit le papy de la pub sur les forfaits téléphoniques, c'est mon Upsilon.
Mais, comme je suis aussi une personne raisonnable et une citoyenne responsable, il est clair que mon second mouvement sera de laisser à la Justice de mon pays le dernier mot de la vengeance, sachant que dans ce pays-ci, à savoir une démocratie, en effet on ne tue pas les gens et la peine de mort y a été abolie.
Ce qui signifie que le RAID n'a pas exercé une vengeance par bavure interposée, il a essayé d'interpeller le suspect avec l'ordre de tout faire pour l'avoir vivant et il a fait son possible à cet effet. Il serait parfaitement indécent ainsi que parfaitement injuste d'en douter. Il doit donc être rappelé à la population que dire que « Le RAID a eu raison. » comme l'a dit la caissière, c'est faire injure au sens du devoir de ce corps d'élite.
Je ne vois donc pas en quoi professer une telle opinion en public devrait exposer nos sept enfants et tous nos chiens, chats, poissons rouges, canaris, chevaux, canards, poules et pour quoi pas cafards domestiques et petites souris etc. et toute notre parentèle qui, par dessus le marché réside dans le Gers, à la vengeance qui s'autorise de l'adage : « Celui qui n'est pas avec moi, est etc. ». ni pourquoi nos citoyens devraient tout d'un coup se laisser bâillonner pour rester vivants.
C'est là un principe qui doit être fermement rappelé par tous nos politiques de quelque confession religieuse qu'ils puissent, à être l'ensemble de leurs ouailles respectives. La communauté nationale ne peut pas transiger avec cela.
Et, ne pas se laisser bâillonner c'est, surtout à la veille d'élections comme celles qui se profilent à brève échéance, exercer sans devoir craindre pour sa vie ou celle des siens, une liberté de penser et une liberté d'expression inscrite dans la loi, dès lors qu'elle s'exerce dans le respect de l'honneur de tous, bien que refusant de s'en laisser compter sur certains points.
Notamment sur celui qui consiste à savoir de façon péremptoire, tout ce que la justice ne pourra plus démêler du fait d'une balle perdue.
Ou encore celui qui consisterait à interdire à un père de souffrir parce d'autres pères souffrent de par la faute de son fils.
Rédigé par : Catherine JACOB@Véronique(suite&fin) | 27 mars 2012 à 18:20
"avec une petite bouée quand même, vous n'êtes pas un monstre"
AP
Bahhh, comment dire, au prix où sont les bouées, toutes de pétrole confectionnées...
Et les Américains ou un tas d'autres quand ils déclarent tel ou tel tricard, ce sont des monstres ?
Et au Brésil, ils acceptent tout le monde, même Battisti... faut rendre à Cesare ce qui lui revient.
Manifestement, un type assez couillu pour aller chercher de quoi s'entraîner dans ce genre de lieu touristique n'est pas tout à fait un touriste du Club Med qui a besoin d'aide même à l'aéroport pour savoir dans quelle borne il doit glisser son boarding pass... peu de risque qu'il y meure de faim.
Et ne me dites pas qu'il en deviendrait encore plus haineux contre la France ou un pays qui lui refuse son sol une fois qu'il semble avoir fait son choix, car son choix, il l'a justement déjà fait...
Enfin, bon, là c'est super, il était malade, une hépatite paraît-il, et la France l'a bien soigné... Pas sûr que parmi les médecins qui se sont doctement occupés de lui, il n'y ait pas quelques juifs qui doivent l'avoir plutôt amer... je les comprends et leur dis mon amitié.
Sacré Alex, va !
AO
Rédigé par : oursivi | 27 mars 2012 à 17:21
@ oursivi
Ok, le gars va en Afghanistan, il revient, et votre idée c'est de ne plus l'accepter sur le territoire.
Qu'est-ce qu'il fait après ? Il erre dans l'aéroport jusqu'à ce que mort s'ensuive ?
Vous le jetez (avec une petite bouée quand même, vous n'êtes pas un monstre) dans les eaux internationales ?
Quel pays sera votre poubelle ? Vous comptez le payer en retour ? Et vous allez faire un mur de barbelés dans les Albères avec nono Karlsfeld pour l'empêcher de revenir ?
Et comment vont faire les vaches ?
Bref, beaucoup d'interrogations en perspective. Assez pour envisager la possibilité que tout cela ne soit pas très raisonnable.
Rédigé par : Alex paulista | 27 mars 2012 à 16:40
"Alain Juppé a par ailleurs reconnu mardi l'existence de failles dans la législation française pour lutter contre l'islamisme radical. "C'est vrai que dans notre législation il peut y avoir eu des failles", a déclaré le ministre sur la chaîne télévisée Public Sénat. "Je prends un exemple. Aller dans un camp d'entraînement en Afghanistan, cela tombait sous le coup de la loi. En revanche, aller dans une école coranique où l'on prêche le djihad contre l'Occident, c'est-à-dire le terrorisme et la tuerie et la haine, ça ne tombait pas sous le coup de la loi. Là, il y a une faille, et on va la combler", a-t-il ajouté."
Le Monde de ce jour.
Me revient un lointain jour du printemps de l'année 2005, Juppé est en disgrâce, il ne prend en rien part à la déconvenue de son camp lors du "non" au référendum sur la constitution européenne. Il est tellement désoeuvré qu'il prend le temps de répondre d'un mail perso au manant que je suis qui vient de laisser un mail moqueur sur son alors frais blog...
Bah... des années plus tard, je le trouve pas si mal que cela, le psychorigide.
Je suis même souvent en plein accord avec lui, ou lui avec moi, mais cela il ne le sait pas, d'où l'ordre de préséance.
Dommage.
AO
Rédigé par : oursivi | 27 mars 2012 à 15:04
@Véronique Raffeneau | 27 mars 2012 à 09:56
"Philippe Bilger a déclaré hier soir sur RTL qu'il trouvait particulièrement indécent et malvenu de poser aujourd'hui des questions au sujet de l'enquête de police et de l'intervention du Raid."
Il a sans doute, comme souvent, parfaitement raison. Ceci étant, j'ai plutôt l'impression qu'on se pose des questions quant à ce qui s'en dit. Et là, c'est bien évidemment tout à fait autre chose.
Le citoyen peut parfaitement chercher à éclairer son jugement sur les événements de l'actualité sans en remettre nécessairement en cause les acteurs, relativement à ce qui se dit, y compris par lesdits acteurs eux-mêmes, de leur action.
Cela ressort de l'explication de texte et non pas de la critique indécente de qui a fait de son mieux.
Et, je pense en effet, que quelques textes méritent d'être élucider, mais là tout de suite, je n'ai pas le temps.
Rédigé par : Catherine JACOB@Véronique | 27 mars 2012 à 13:30
Ah oui ! "vous considérera comme chrétienne
donc comme alliée objective" !
Bonjour les raccourcis mais voilà que votre
grande science rajoute à ma culture qui
jusqu'ici ignorait que Monsieur Rahmouni
Slimane en sait mieux que moi sur mes croyances et/ou pratiques religieuses.
Cependant les intervenantes, intervenants
de ce blog qui ont déjà eu à débattre de
ce sujet entre eux doivent se fendre d'un
bel éclat de rire !
Rédigé par : calamity jane | 27 mars 2012 à 12:22
"En somme, vous pensez qu'alors que notre police n'arrive pas à repérer un gars condamné 15 fois qui crie “Allah Akbar” avec un sabre en pleine rue, elle va pouvoir pister avec efficacité la frontière pakistanaise. C'est intéressant."
AP
Il ne s'agit pas de le pister là-bas mais de l'empêcher de revenir. Quand les Américains interdisent de territoire ce genre de gus une fois constaté où il traîne et quelle est sa religion, vous trouvez cela pertinent ou cruel ?
Si la patrie de ce type est la France, je m'appelle...
Sa patrie était l'Islam ! Cela fait des années qu'il le laissait comprendre à ce que j'ai lu. A ce compte-là, il eût été bien mieux dans un des nombreux pays revendiquant cette religion et cette culture comme religion d'État. S'il voulait - et ceux qui comme lui sont plus musulmans qu'autre chose - vivre en harmonie au milieux de ses "frères" - je le cite - il fallait lui expliquer que c'est là-bas que cela se passe, pas ici.
Quant aux guignols de Tarnac, probablement la justice a laissé ce clown de Coupat trop longtemps à l'ombre, sans doute, mais c'est sans rapport avec ce dont je vous entretiens puisque je vous explique qu'il faudrait que ces lois soit promulguées en toute clarté et appliquées avec la même rigueur, de plus je m'intéresse aux assassins dans la foule et de petits enfants, pas à de risibles crétins qui semblent rêver de casser de la caténaire pour revenir à la charrette à boeuf.
Ceux-là ne sont pas méchants, ils sont juste bêtes, ça leur passera.
AO
Rédigé par : oursivi | 27 mars 2012 à 12:19
@calamity jane
Bonjour Madame et merci de me faire partager votre bonne humeur.
Le psychologue que je suis vous rappelle que le Christianisme est originaire du Moyen Orient, berceau des religions dites du Livre ou monothéistes.
Que ces religions ayant justement plus en commun qu'elles n'ont en désaccord devraient normalement favoriser l'échange et permettre la vie en bonne harmonie.
Sachez que même le plus extrême des barbares brandissant son sabre et son Coran, le regard exalté et la barbe fournie vous considèrera quoi qu'il se passe comme chrétienne donc comme alliée objective.
Ces rapports ne pourront pas être les mêmes avec les Bouddhistes ou les peuples adoptant une religion autre.
Nous avons connu les guerres de religion et les colonisations. Il serait grand temps désormais de passer à une nouvelle ère, l'Histoire ne s'écrit jamais deux fois de la même façon.
Bonne journée.
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 27 mars 2012 à 09:57
@ oursivi et Catherine
En réalité, je pense qu'il vaut mieux en rester là dans la discussion portant sur ces tragédies.
Philippe Bilger a déclaré hier soir sur RTL qu'il trouvait particulièrement indécent et malvenu de poser aujourd'hui des questions au sujet de l'enquête de police et de l'intervention du Raid.
Si je lui donne entièrement raison pour ce qui est de l'intervention du Raid, en revanche, quand le directeur général de la Police nationale, M. Péchenard, affirme dans le JDD que "l'enquête a été quasi parfaite", je considère que le citoyen a parfaitement la liberté de s'interroger et d'exprimer ses incompréhensions au sujet des modalités et des choix effectués dans l'enquête. Ce n'est pas là une question de décence ou d'indécence.
Par ailleurs, le fait de s'interroger et d'interroger n'est évidemment pas dans le but de dire "y avait qu'à faire ceci ou cela"; je sais parfaitement que l'histoire et les tragédies sont naturellement beaucoup plus aisées à écrire après coup.
Cependant, toujours est-il que des moyens de police exceptionnels et considérables ont été mis en place dès le 15 mars, date de l'assassinat des militaires de Montauban:
Extrait de : "Merah : retour sur une traque sans précédent - nouvelos.com - 23-03 par Morgane Bertrand.
"Vendredi 16 mars : la piste d'un même tueur, 50 enquêteurs
Mais l’affaire est assez grave pour que, dès vendredi, tous les services dépendants de la DCPJ (Direction centrale de la police judiciaire) soient saisis. Ils s'associent illico au SRPJ et commencent à échanger des informations avec la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur). Une demi-douzaine de policiers de la SDAT (Sous-direction antiterroriste) de la police judiciaire arrivent également à Montauban. Et des techniciens du LIPS (Laboratoire d'investigation de la police scientifique). Plus de 50 enquêteurs de différents services travaillent ensemble sur les deux affaires. Du jamais vu."
En dépit du caractère solitaire et atypique du parcours criminel de l'auteur de ces tueries, parcours qui, c'est vrai, a dû représenter une indiscutable difficulté pour les enquêteurs, il n'empêche que l'autosatisfaction affichée des plus hauts responsables policiers comme M. Péchenard m'apparaît pour le coup particulièrement malvenue et indécente.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 27 mars 2012 à 09:56
Rahmouni Slimane,
Comme je me suis exprimée maladroitement
voici, qu'en ce matin clairet, accompagnée
par les premières lueurs du jour et les
vocalises des volatiles perchés sur les
cimes bourgeonnantes des arbres, je vous
donne un complément.
Il ne vous a pas échappé qu'une religion
participe largement de la culture d'un pays !
et que certaines personnes venant d'ailleurs se trouvèrent libérées de ce carcan culturel en vivant en France notamment
parce qu'il était moins prégnant ; davantage associé à une liberté individuelle de
croyance et pratique ?
Aussi, je vous saurais gré de garder vos
conclusions de praticien psycho-social pour
vous à mon endroit.
En ce matin clairet...!
Rédigé par : calamity jane | 27 mars 2012 à 06:51
@ oursivi
En somme, vous pensez qu'alors que notre police n'arrive pas à repérer un gars condamné 15 fois qui crie “Allah Akbar” avec un sabre en pleine rue, elle va pouvoir pister avec efficacité la frontière pakistanaise. C'est intéressant.
Vous parlez ironiquement de l'incarcération préventive... en quoi le bannissement préventif serait-il préférable ? Je ne saisis pas la différence.
Et oui, la solution c'est de le faire suivre par la DCRI et de le choper dès que possible, pour détention d'armes par exemple. Puis de le cuisiner, de le faire parler des copains. Vous savez, c'est fait pour ça la DCRI, pas pour éplucher les fadettes des journalistes du Monde.
Quant aux gars de Tarnac, je ne sais pas s'ils sont coupables et de quoi, mais quand je vois que le chef de la terreur à Millevaches reste six mois enfermé sans qu'on daigne lui dire pourquoi grâce aux lois d'exception antiterroristes... je me dis qu'elles ne sont pas appliquées à bon escient.
Et puis au nom de quoi envoyer à l'extérieur du pays tous les terroristes potentiels ? Dans quel pays allez-vous les envoyer ? Qui va les accepter ?
Rédigé par : Alex paulista | 27 mars 2012 à 05:29
"Pour parler clair, je n'en comprends pas le sens"
VR citée par CJ...
Chère Véronique,
"Tenter de pénétrer les pensées de l'honorable Catherine Jacob est comme tenter d'assécher la mer avec un seul paquet de Kleenex".
Vieux proverbe nippon, datant du début du XXIème, je crois.
AO
Rédigé par : oursivi@VR | 27 mars 2012 à 01:10
@Véronique Raffeneau | 25 mars 2012 à 11:13 @ Catherine
« Honnêtement, je suis plus que perplexe à la lecture de votre post.
Pour parler clair, je n'en comprends pas le sens. »
-----------------
Dans Catherine JACOB @ Véronique (don't panic, toutefois) | 24 mars 2012 à 09:51 précisé par Catherine JACOB@Véronique (Don't Panic, toutefois)_precision | 24 mars 2012 à 16:17 , J'ai posté ceci :
« Pour l'anecdote : Vous me direz, cela n'a aucun rapport, mais [….]après avoir consulté le site que vous indiquez, soit : Extrait de : "ENQUÊTE EN BAS DÉBIT"
21 mars - Jean-Marc Manach - http://owni.fr/2012/03/21/tueur-toulouse-dcri-mohamed-merah/ ] et où j'ai lu notamment : « Dans la liste des internautes ayant consulté la petite annonce, un nom attire l’attention des enquêteurs, écrit Rue89 : Mme Aziri, mère de deux garçons connus des services de police », j'ai consulté, juste pour voir, le Web japonais sur la base du mot clé: « Rue 89 »
-----------------------
Le sens était simplement d'un point de vue purement anecdotique, comme je l'indiquais par ailleurs, celui du compte rendu de mon surf sur le web japonais où j'ai trouvé sur la base de l'adresse de la mère du tueur telle qu'indiquée dans l'extrait cité et utilisée comme indice de recherche, une page posant un problème de maths dont la réponse était, littéralement traduite, « Rue 89 ». C'est tout.
S'agissant plus sérieusement de vos interrogations à l'adresse de l'enquête, sans doute ont-elles tout à fait lieu d'être, mais seulement d'un certain point de vue. J'y reviendrai ultérieurement car, présentement, je ne veux pas manquer le début de TOP CHEF vu que j'aime bien ces émissions de cuisine.
Rédigé par : Catherine JACOB@Véronique | 26 mars 2012 à 21:03
@Ivana Fulli | 23 mars 2012 à 13:54
« A défaut, faites comme Catherine Jacob : écoutez quelqu'un d'intelligent qui soit sarkozyste comme vous en cette période électorale et recrachez son discours sans trop de commentaires. »
Plaît-il ?
Mais bon, si j'en crois votre opinion à mon sujet, moi au moins j'écoute les gens intelligents, ce qui signifie que, pour ma part, je sais et les reconnaître, et me taire quand ils parlent et les écouter, et leur faire écho sans me tromper, soit bon nombre de qualités en général assez appréciées des gens... intelligents.
Rédigé par : Catherine JACOB@Ivana Fulli | 26 mars 2012 à 20:52
@calamity jane
Bonsoir Madame,
Il a dû vous échapper que je suis français tout comme vous, de culture française tout comme vous sauf que nous n'avons pas la même religion.
Je comprends qu'en ces temps il est difficile de ne pas se lâcher, mais je ne vois pas en quoi je serais irrespectueux de ma propre culture !
Vous devez beaucoup souffrir, je suis d'accord pour servir de défouloir si cela peut faire avancer les choses. Je voulais comprendre pourquoi les Birmans qui vivent sous une dictature ont plus votre empathie que les peuples arabes qui vivent eux aussi sous des dictatures ? Évitez de me répondre que les uns n'ont pas d'islamistes contrairement aux autres s'il vous plaît.
Enfin, contrairement à vous, je sais que les rapports entre ces deux mondes desquels je suis issu vont s'améliorer petit à petit. Essayons de dépassionner les choses, ces deux cultures étant de toute façon condamnées à se tolérer pour cohabiter. Cordialement.
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 26 mars 2012 à 20:26
"Le problème de ces lois d'exceptions, c'est qu'on les applique à Tarnac ou aux journalistes du Monde."
AP
Alex, Alex, que sont ces tombereaux d'ânerie ?
Les journalistes du Monde ont été interdits de territoire ?
Les rigolos de Tarnac - Jarnac leur aurait mieux réussi, "deeeeeemandez le programme" - eux aussi... ils sont déchus - déçus sûrement - de leur nationalité, tricards en France ?
Nullement à ce que je sache...
Je ne m'intéresse pas à ces pieds-nickelés de la contestation radicale - ils n'ont qu'à lire le délicieusement triste, se faisant ainsi élégiaque, bouquin d'O. Rolin, "Tigre de papier" pour comprendre qu'on s'invente souvent des ennemis radicaux qui n'en sont pas, l'Etat français en l'occurrence...
D'ailleurs, soit la police nous a menti, ce qui n'est pas impossible mais très improbable, soit ils étaient à une heure improbable dans un lieu l'étant guère moins ; lieu proche d'un attentaticule idiot, qui n'aurait eu (ou a eu, je ne sais plus) pour seule conséquence que celle de casser du matériel, matériel qu'ils seraient bien incapables de construire - détruire est toujours plus aisé, c'est l'oeuvre des pauvrement pourvus en instinct créatif - et celle de mettre en retard, de perturber un tas de gens qui ne leur ont rien fait.
Glorieux...
Mais peut-être tout cela n'est-il qu'une manipulation flicarde, ce à quoi je ne crois pas.
Je puis me tromper, mais en l'état (là sans majuscule) j'en doute fort.
Concernant votre argumentaire névrotique quant à la façon dont il eût fallu traiter le taré.
D'un côté vous reprochez aux services de renseignements leur candeur et leur impéritie, et de l'autre vous voudriez vous priver de la seule manière de traiter au mieux son cas, le bannissement ?
Vous m'expliquerez donc comment, si comme vous le remarquez avec moi son cas relevait en effet d'une dangerosité sinon extrême du moins très probable, vous auriez empêché celui-ci de passer à l'acte une fois revenu ici...?
En le mettant en prison préventivement ?
En le faisant suivre par le RAID à moins d'un mètre ?
En le désarmant de tout ce que l'on aurait pu trouver chez lui, sachant qu'il se serait réachalandé en deux trois mouvements ou qu'il aurait égorgé qui l'agaçait avec la première lame venue..?
En faisant quoi ?
La seule façon de (tenter de) prévenir était de ne pas le laisser, soit y retourner une fois qu'il s'y était déjà cherché une voie, soit en revenir...
Fut probablement un temps où des services secrets éradiquaient sans état d'âme ce genre de problème, temps dont je ne suis pas nostalgique sachant l'arbitraire d'une telle décision, ne lui substituons pas définitivement celui où les démocraties sont désarmées face à leurs pires ennemis.
AO
Rédigé par : oursivi | 26 mars 2012 à 19:55
Rahmouni Slimane,
ya longtemps que l'on a compris que certains
servent d'autres intérêts que ceux de la
France... l'assassinat de Khadafi en est
bien un exemple.
Vous n'êtes pas les seuls étrangers en
France et ces quartiers de lunes que vous
essayez de nous faire ingurgiter ne ressemblent en rien à ceux de la compréhension
que d'autres intègrent parfaitement parce
qu'ils savent que le territoire où ils
sont devenus locataires a une histoire
propre et qu'elle mérite le respect.
Dans cet échange votre culture devrait vous
aider largement à pratiquer la réciproque !
Rédigé par : calamity jane | 26 mars 2012 à 17:30
@ oursivi
Le problème de ces lois d'exceptions, c'est qu'on les applique à Tarnac ou aux journalistes du Monde.
Et que pendant ce temps, on oublie de regarder les 500 IPs alors qu'on a tous les moyens pour le faire.
"Je n'aurais pas, connaissant le courage et l'expérience du RAID..."
Sans vouloir contester l'expertise du RAID, on peut remarquer que le discours est étrangement manipulé.
Le tueur, d'après Guéant, est d'abord mort d'avoir "sauté par la fenêtre". Il est mal tombé !
On se rappelle que dans l'affaire Halimi, Fofana était d'abord présenté comme un génie de l'informatique pour justifier l'échec des policiers à lui mettre la main dessus. On a vu qu'il n'en était rien.
Aujourd'hui on présente le gamin de 23 ans comme un commando surentraîné alors qu'il tire à cinq centimètres, on fait tout un pataquès parce qu'il a vidé un chargeur et demi, alors que chaque policier aurait tiré bien plus que le forcené.
En conséquence, je suis enclin à penser qu'on est tous un peu "roulés dans les crimes", que cette histoire a un peu été scénarisée sur la fin.
Rédigé par : Alex paulista | 26 mars 2012 à 17:19
@Robert
Bonjour Monsieur,
J'ai donné une définition assez simple du "salafisme" le 24 mars 2012 à 09:08.
Cette manifestation qui s'est déroulée à Tunis et d'autres qui se dérouleront ailleurs avec les mêmes revendications, vous effraient et je le conçois parfaitement.
Je suis moi-même salafiste, pourtant nous échangeons, nous pouvons converger ou diverger sur des sujets, nous appartenons à la même Nation, sommes censés vivre sous les mêmes lois et ma foi, bon gré mal gré, je dois reconnaître que je me sens très bien en France au point de dire que je m'y sens chez moi, même si j'ai fait le choix de la quitter depuis que Monsieur Sarkozy en est devenu le Président.
J'ai été mis au monde par des bonnes sœurs, c'est vous dire combien je suis respectueux du christianisme et plus d'une fois, je me suis emporté contre un prof ou une personne qui s'en prenait à cette religion. Mon dernier fait d'armes a été ma contestation sur un blog que j'ai quitté, suite à ma position assumée aux côtés de croyants catholiques qui manifestaient contre la projection d'une pièce de théâtre humiliant le Christ. Revenons à nos moutons, je m'égare, là.
Quand ces gens demandent l'application de la charia tant fantasmée par l'Occident, il s'agit en réalité de l'application de la loi coranique sur TOUS les individus, puissants ou pas, riches ou pauvres sans distinction aucune. Ce principe qui peut ne pas être compris en d'autres terres, signifie une justice égale pour tous.
L'Arabie Saoudite où la charia est appliquée contre les pauvres et les faibles n'est pas du tout perçue comme un pays respectueux de l'Islam. Je ne parle même pas de l'Iran qui n'est pas considéré comme un pays musulman puisqu'il est chiite.
L'Iran de Khomeini qui a marqué par son fanatisme est rejeté par l'écrasante majorité sunnite du monde. Cette anomalie géographique a considérablement conditionné les esprits en Occident au point que tout est confus et approximatif dans la tête des gens.
Le salafisme est l'antithèse des courants innovateurs comme le soufisme ou le chiisme et rien de plus.Ce n'est même pas l'équivalent de l'intégrisme catholique ou juif car il englobe plusieurs courants de pensées très hétéroclites. En gros, il comprend les quatre écoles de pensée qui existent dans le monde arabo-musulman :
malikite, hanafiste, chaféite et hanbalite.
Ces courants de pensée eux-mêmes ne s'accordant pas en tout point, vous accepterez donc qu'il n'existe pas de "salafisme" homogène comme nos diseurs de météo à la solde d'une propagande habilement orchestrée s'égosillent à crier sur les plateaux télé.
Nous sommes en plein remodelage du monde et je pense que ces bouleversements sont dans l'ordre des choses. Il est primordial de saisir ce qui se passe actuellement pour se définir demain. C'est pour cela que notre pays doit être dirigé par un homme cultivé, posé, sensé, mature, bref le contraire exact d'un Monsieur Sarkozy.
Ce dernier a intérêt à entretenir cette confusion car il sert d'autres intérêts que ceux de la France. Je ne le dirai jamais assez, espérons qu'il vive ses dernières semaines à la tête du pays. Bon après-midi. Cordialement.
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 26 mars 2012 à 15:10
"pour bien d'autres raisons (j'y suis allé moi-même), que l'on peut passer d'un pays à l'autre sans que la France puisse contrôler,"
AP
Rhaaah again.
Vous êtes d'une famille où sont des intégristes musulmans, vous avez passé des mois en prison à lire des écrits non seulement coraniques mais salafistes, avez été arrêté pour des faits de violence...?!
NON !
Toutes ces choses - infiniment non anodines ! - qualifient exactement et avec précision qui pourrait se voir subir ces législations d'exception.
De même qu'il existe des lois d'exception liées au terrorisme qui font que la police peut pénétrer chez qui elle soupçonne d'intention terroriste, il devrait en exister d'autres qui tentent de prévenir la nécessité d'usage des secondes, elles déjà promulguées au bénéfice de tous.
Ivana Fulli, our finest LABOCA's fan, j'ai dit dès mon premier et long commentaire (plein d'imprécisions que de devoir être posté sous une contrainte horaire dont je vous épargnerai le détail) tout ce que je pensais être lié à l'activation soudaine de cette machine à tuer, notamment quant à l'actualité médiatique de ces dernières semaines.
Le deux-poids-deux-mesures qui prévaut quant aux meurtres que commet, dans une légitime défense toujours mal pensée et souvent (très) disproportionnée, l'Etat d'Israël n'est jamais loin de mon esprit.
Vérité toujours, vérité encore, quelqu'impopularité qu'il faille ainsi y glaner.
AO
Rédigé par : oursivi | 26 mars 2012 à 14:47
@ Rahmouni Slimane
Voilà qui à nos portes ne manque pas de s'interroger sur le caractère démocratique des options des salafistes qui sont le fer de lance de ce mouvement :
http://www.theatrum-belli.com/archive/2012/03/26/tunisie-plus-de-8000-islamistes-ont-manifeste-dans-le-centre.html
Rédigé par : Robert | 26 mars 2012 à 12:12
Marie,
A propos d'enfumage.
Comme il n'y avait pas d'otages, il aurait été possible d'intoxiquer le forcené comme les Russes l'avaient fait dans un espace bien plus compliqué et bien plus grand qu'un petit logement social situé au premier étage d'un immeuble de construction récente dont il était facile de se procurer les plans des circuits d'aération éventuels.
Les Russes avaient endormi avec des gaz toxiques des terroristes tchétchènes qui retenaient en otage un public nombreux d'innocents qui avaient voulu aller au théâtre.
Il aurait fallu calfeutrer les fenêtres mais la police de M. Guéant les a fait sauter car c'est plus spectaculaire pour les TV du monde entier. Et puis pour le forcené cela devait avoir un effet calmant de faire sauter les fenêtres !
Rédigé par : Ivana Fulli | 26 mars 2012 à 10:17
@Frank Thomas
Monsieur,
Je me suis aperçu après coup qu'un de mes post adressé à oursivi a choqué votre âme frileuse.
Je vous défie donc de porter à la connaissance de la justice ces lignes qui vous ont tellement indigné.
Je me demande pourquoi le vocabulaire de oursivi ne vous a pas choqué quant à lui.
J'attends une réponse à mon mot.
Rédigé par : Rashmouni Slimane | 26 mars 2012 à 01:43
Le traitement de cette affaire jusqu’à son dénouement me paraît totalement ahurissant.
J'ai de plus en plus le sentiment que MM ne devait pas être arrêté ! Et où se trouve la présomption d'innocence ?
Qui a été "enfumé" ? La police ou nous-mêmes ???
Sarkozy voulait-il son "Ben Laden" ?
En attendant que de vies gâchées !
Quelle tristesse.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/03/23/01016-20120323ARTFIG00610-le-scenario-de-l-assaut-du-raid-contre-mohamed-merah.php
Rédigé par : Marie | 25 mars 2012 à 23:36
@Frank THOMAS
Bonsoir Monsieur,
Notre hôte n'aurait pas laissé passer un commentaire passible de poursuites. Sa responsabilité serait dès lors engagée en temps qu'animateur de ce blog.
L'émotion étant très mauvaise conseillère, on ne donne pas sa voix sans réfléchir et surtout pas en ces temps.
Votons pour celui ou celle qui sache nous sortir de ce mauvais moment.
Cinq années de sarkozysme n'ont laissé personne intact. Revoter pour lui ou pire, ce ne sera jamais un choix judicieux, jamais.
Cordialement.
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 25 mars 2012 à 20:41
Il me faut un conseil de juriste...
J'ai acquis un canif, bien mal acquis puisqu'il était à sa découverte vacant sur la chaussée, et qu'étant d'un métal si finement poli, alors je l'ai conservé pour l'usage plutôt que le remettre aux objets trouvés.
Depuis lors, il me sert occasionnellement d'ouvre-lettre, souvent d'ouvre-bouteille, parfois de couteau suisse de chantier...
C'est très campagne !
Je me sens vaguement terroriste, et mon Président, il ne me rassure guère en sa campagne rabattue, instiguant comment servirait le couteau...
Mais bon, pour moi ce n'est qu'un canif !
Qui me dira ce que je dois faire du si beau "collector", celui que par chance j'ai un jour ramassé par terre ?
Rédigé par : zenblabla | 25 mars 2012 à 13:05
Je lis avec effroi les dernières lignes d'un commentaire posté hier 24 mars à 10h42.
Est-il acceptable de laisser passer ici de telles horreurs qui relèvent des tribunaux ?
Rédigé par : Frank THOMAS | 25 mars 2012 à 13:02
On aura décidément tout entendu.
D'abord, que ces crimes étaient à l'évidence signés par une brute néo-nazie;
ensuite que l'opération de police a été mal menée; à présent que Monsieur Sarkozy s'est mal comporté en adoptant durant toute cette épreuve une posture qui ne serait que le fruit d'un calcul électoraliste.
A quand la rumeur de manipulation ?
Maladie française du dénigrement à tout prix...
Je vois les choses tout différemment.
Il me paraît que dans tout ce tragique épisode de notre vie commune, chacun a bien tenu sa place.
J'ai dit ce que je pensais du Président.
Je dis exactement la même chose de ses concurrents, au premier rang desquels, Monsieur Hollande.
La France a été durement frappée. Cette blessure ne se refermera pas tout de suite.
Mais les calculs électoralistes dont on veut absolument l'alourdir et la compliquer sont vains.
Car hormis une frange impossible à évaluer d'indécis que ces événements auront peut-être contribué à éclairer ou à décider, je ne vois pas que ceux qui ont déjà une idée assez nette du vote qu'ils vont émettre dans un mois puissent changer d'avis à l'occasion d'événements aussi imprévisibles et dont personne ne doit endosser seul la responsabilité.
Rédigé par : Frank THOMAS | 25 mars 2012 à 12:51
Un lien sur La Dépêche du Midi vers un article dont la lecture peut apporter quelques éclairages utiles à la réflexion :
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/25/1314491-abdelkader-merah-complicite-le-grand-frere-va-etre-presente-a-un-juge.html
Rédigé par : Robert | 25 mars 2012 à 12:20
@ Catherine
Honnêtement, je suis plus que perplexe à la lecture de votre post.
Pour parler clair, je n'en comprends pas le sens.
Dans ma réaction à votre commentaire adressé à Jean-Dominique, je voulais seulement attirer votre attention sur mes interrogations au sujet de cette enquête, interrogations et incompréhensions qui sont au reste posées en long et en large, de façon quasi unanime et récurrente dans la presse.
M. Péchenard (le directeur de la police nationale) affirme dans le Journal du Dimanche - après 7 morts - que :
"La police a mené une enquête quasi parfaite"
Vous vous étonniez de la réaction de JDR.
Concernant la réaction de JDR, vraiment, je pense qu'il y avait de quoi.
Comment expliquez-vous, Catherine, si j'en crois le propos de M. Péchenard dans le JDD, que la police ait trouvé les moyens légaux, opérationnels, habituels de ceci :
"Dès le samedi par exemple, un militaire nous est signalé (même signalement, pilote de moto, bon tireur, sympathie d’extrême droite). Il est placé en garde à vue et mis hors de cause"
et que dans le même temps, Mohamed Merah ne fasse même pas, au hasard - minimum du minimum -, l'objet d'une audition, alors que 200 enquêteurs sont mobilisés, alors qu'il est identifié par le biais des adresses IP - piste de recherche privilégiée par la police dès le lendemain du premier meurtre (cf. La Dépêche du Midi le 13 mars) -, alors que les forces de l'ordre, après les meurtres des militaires de Montauban, disposent de moyens exceptionnels et considérables :
"7 millions de données téléphoniques vérifiées, 200 auditions, plus de 1.000 procès verbaux" (Le Nouvel Observateur) ?
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 25 mars 2012 à 11:13
"Le 18 mai 2007, jour des funérailles sur le tarmac de la BA 118 de Mont de Marsan, alors que tous les généraux de France étaient en grand uniforme espérant sa venue, puisque la cérémonie avait été constamment repoussée pour cette raison et sans considération pour les familles, il mangeait des frites avec Borloo, à la même heure, à Toulouse, à 20 minutes d'avion.
Il n'est pas venu, ni non plus son ministre de la Défense, Hervé Morin, avec lequel je me suis expliqué plus tard." M. Pike
Merci de nous donner cette information, en effet c'est choquant ce manque de respect et cette inégalité de traitement.
Rédigé par : Josiane Lacombe Minguell | 25 mars 2012 à 08:11
"Tout le monde avait bien compris que lorsque N. Sarkozy suspendait la campagne, c'était celle des autres." JD Reffait
Oui ! comme d'habitude, faites ce que je dis mais pas ce que je fais.
Cependant il faut reconnaître qu'il était dans son rôle de Président, dommage qu'il n'ait pas su ou pas pu tenir ses troupes...
Rédigé par : Josiane Lacombe Minguell | 25 mars 2012 à 08:03
J'ignorais qu'il y avait autant de pratiques
religieuses pardon confessionnelles en
France ? Ca y est, cette fois ils se sont
lâchés et bientôt sur vos ondes et écrans
parcours obligatoire : nationalité et
confession pour identifier quelqu'un.
Quand le manque de culture sème la discorde!
Rédigé par : calamity jane junior | 24 mars 2012 à 16:28
A propos de Catherine JACOB @ Véronique (don't panic, toutefois) | 24 mars 2012 à 09:51
Le sens exact de 通り (Toori) dans le contexte est non pas rue, bien évidemment, mais son emploi homonyme, vu qu'il s'agit de trouver par quelles combinaisons on obtiendra le nombre recherché (89), comme dans le compte est bon.
Rédigé par : Catherine JACOB@Véronique (Don't Panic, toutefois)_precision | 24 mars 2012 à 16:17
@ oursivi
C'est pas que je sois contre votre idée de rendre apatride des gens qui font des voyages à but terroriste, c'est que voyez-vous on peut aller au Pakistan pour bien d'autres raisons (j'y suis allé moi-même), que l'on peut passer d'un pays à l'autre sans que la France puisse contrôler, etc, etc.
Et c'est quoi cette idée de faire une loi spéciale musulman ? Ça ne tient pas non plus, soyez raisonnable.
En bref le genre de loi qui, même si elle était constitutionnelle, n'embêterait que ceux qui sont de bonne foi (sans jeu de mots). Ceux qui voudront faire de l'entraînement terroriste la contourneront.
Je pense au contraire que, dans le cas présent, les quelques semaines passées en Afghanistan sont plus une conséquence qu'une cause du virage intégriste.
Elles sont presque une chance: on aurait dû les utiliser pour ficher, pister l'énergumène. Il était interdit de vol aux US, son beau-père et son frère étaient connus comme salafistes activistes, et on met six jours pour reconnaître l'IP de sa famille dans une liste de 600 ?
Nicolas Sarkozy a voulu ficher tellement de monde (syndicalistes, curés, chanteurs, enfants de maternelle) en donnant l'accès à tout les flics de France, et quand les services secrets doivent croiser un fichier restreint de terroristes potentiels, ils ne le font pas ?
Car apparemment, dans cette affaire, le vrai déclencheur a été le témoignage du concessionnaire Yamaha...
Non, ce qu'il faut, c'est comprendre ce qui a buggé, et mettre les moyens pour que le fichage de telles personnes soit performant.
Qu'ils se sachent surveillés, aussi. Je pense que dès que l'énergumène sort en sabre dans la rue en criant qu'il est d'Al Qaeda, dès le lendemain quand il revient chez lui il doit voir son appartement retourné.
On le fait bien aux journalistes qui couvrent l'affaire Bettencourt ou Karachi.
Rédigé par : Alex paulista | 24 mars 2012 à 15:54
A Rouen, un professeur d’anglais qui souffrait d’une mélenchonite aiguë a imposé à ses élèves de respecter une minute de silence en hommage à la mort du voyou Mohamed Merah, présenté comme une victime.
Cette maladie très courante parmi une certaine partie de la population, on parle tout de même de 10%, atteindrait l’hémisphère gauche du cerveau. Comme pour d’autres maladies rien ne laisse prévoir le passage à l’acte. Les hôpitaux sibériens ayant été fermés pour cause de manque de moyens, ces pauvres malades n’ont d’autre but que de rentrer dans l’administration. Ce qui les met a l’abri du chômage qui poursuit son développement. Réaction très rapide de son syndicat : "Il s'agit d'une collègue qui a des soucis de santé, qui est fragile et qui fait l'objet d'un suivi psychologique", a expliqué le secrétaire SGEN-CFDT de Haute-Normandie, Pascal Bossuyt. Il a bien précisé que "ce n'est pas du tout un acte politique d'une extrémiste". Ouf ! Non, la mélenchonite aiguë selon le professeur Sopo de la clinique SOS Racisme est une maladie qui n’a rien à voir avec les heures sombres de notre histoire. Dans la forme légère de la crise, le malade voit rouge, se met à postillonner et sa face se déforme, dans sa forme aiguë il s’agite avec un marteau ou plus rarement avec une faucille. Merci aux docteurs de France Info pour cette urgente intervention.
Rédigé par : Roche G | 24 mars 2012 à 15:36
Oursivi, Charlemagne,
Par prudence, je préfère mettre un lien vers un article du New York Times (pas que des antisémites à NY en général et chez les journalistes du NYT en particulier) :
Un obus de mortier israélien tiré près d'une école des Nations unies en 2009 : 40 morts dont des femmes et des enfants palestiniens. L'ONU avait demandé une enquête indépendante.
http://www.nytimes.com/2009/01/07/world/middleeast/07mideast.html?pagewanted=all
NB : je pense que Mohamed Merah était un islamiste opportuniste mais le président du CRIF se moque des français mal informés.
Rédigé par : Ivana Fulli | 24 mars 2012 à 14:44