François Hollande déclare qu'il n'y aura pas "d'Etat PS" (Le Parisien).
Il y a des engagements qui sont formulés avec une totale bonne foi mais auxquels on a du mal à croire.
La justice indépendante demain, des nominations justifiées par la compétence, le mérite récompensé, des médias libres, fin du copinage.
Ces promesses font plaisir quand on les entend, on serait navré si elles n'apparaissaient pas au cours de la campagne mais je suis persuadé qu'à peines formulées, le citoyen les prend pour ce qu'elles sont : de l'espoir obligé, de la morale nécessaire. Mais le désabusement est présent au moment même où l'illusion nous est offerte.
Est-ce à dire que rien n'est tenable, qu'un Etat appartiendra forcément au parti dominant et que les rêves d'avant le pouvoir se briseront inéluctablement sur la réalité de la gestion et l'occupation des places ?
Parce que depuis trop longtemps la société a été déçue. Qu'on pressent que le pouvoir de demain aura sa logique interne, de droite ou de gauche, qui le fera ressembler au pouvoir d'aujourd'hui. On éprouve de la reconnaissance pour le candidat qui nous fera monter au septième ciel républicain mais le sarkozysme est passé par là et, avant, le mitterrandisme, le chiraquisme et ces noces politiques constantes entre des valeurs proclamées et le dur métier de gouverner avec les mains sales et les accommodements inévitables. La naïveté serait impardonnable et la lucidité condamnée à l'amertume.
Il y a de la tristesse dans cette sagesse qui ne nous quitte plus.
Peut-être faut-il arriver au fond du trou, sans l'ombre d'une éclaircie, pour profiter d'une heureuse surprise ?
Le jour où plus rien d'impossible ne nous sera exprimé comme une douceur conventionnelle, selon un rituel à l'usage vide de sens, on retrouvera le goût et la passion d'écouter, d'y croire.
@Ivana Fulli
Inutile de vous adresser à moi sur ce ton ton péremptoire.
De plus, je ne suis pas DRH en milieu hospitalier, votre CV n'a donc aucun intérêt pour moi.
Ma réponse ne va pas dans le sens de celle que vous attendiez ?...
Faites donc des séries de questions/réponses avec vous-même, ainsi vous ne rencontrerez aucune opposition et serez en accord avec votre interlocuteur...
Rédigé par : Lisa | 19 avril 2012 à 21:48
Lisa,
Mon antisarkosysme et mon antiberlusconisme n'ont rien de primaire. Je suis plutôt éduquée en politique pour un médecin.
Sur ce la discussion est close car vos questions sont rhétoriques et militantes et ne s'adressent pas à moi.
Rédigé par : Ivana Fulli | 17 avril 2012 à 09:41
@Ivana Fulli
Voter Hollande pour la présidentielle et voter ensuite pour un député UMP ?
Le principe de dissolution de la Chambre des députés suite à l'élection du président avait été décidé pour justement éviter une cohabitation avec tout ce que cela comporte...
Donc on en revient à l'ambiance générale, un capitaine de pédalo sur mer calme et Copé Premier ministre qui rame dans la tempête... Ou l'inverse, Sarko président et Hollande ou Aubry Premier ministre montant des coups tordus dans les bureaux feutrés comme rue de Solférino ?
Personnellement si je vote pour un candidat dit de droite, je vote ensuite pour le député de la même famille...
Sinon il n'y a aucune logique... autant rester chez soi et ne pas voter.
On a des convictions ou on n'en a pas.
Mis à part faire de l'antisarkozysme primaire, je ne comprends pas le pourquoi de votre raisonnement.
Rédigé par : Lisa | 16 avril 2012 à 18:21
Lisa,
///Si Hollande est élu, logiquement l'Assemblée nationale sera à gauche///
Qui vous empêcherait de voter pour M. Hollande à l'élection présidentielle et pour un candidat-député de l'UMP ou de tout autre parti ?
Personne et il ne serait alors pas le premier président français à devoir prendre un Premier ministre dans l'opposition si suffisamment d'électeurs en décidaient ainsi.
Rédigé par : Ivana Fulli | 16 avril 2012 à 16:18
Bonjour,
Je n'ai pas le talent des intervenants pour exprimer mes idées, mon analyse, sur ce que je lis et entends à propos de cette élection comme sur ce qui se passe en France...
Je ne suis pas non plus une spécialiste des rouages de l'Etat. Je raisonne avec le bon sens paysan transmis par mes ancêtres.
Toujours est-il que cette phrase me laisse dubitative : François Hollande déclare qu'il n'y aura pas "d'Etat PS" (Le Parisien).
Eh bien si justement...
Si Hollande est élu, logiquement l'Assemblée nationale sera à gauche, le Sénat est à gauche, les régions sont à gauche...
Donc plus d'opposition jusqu'aux prochaines élections dans cinq ans ?
Lire que Hollande et son gouvernement seraient apolitiques me fait doucement rigoler, enfin pas tant que cela. Combien de lois n'ont pas été votées par le PS alors que le clivage gauche/droite n'avait rien à y faire...
Trouvez-vous que que j'ai écrit n'a aucun sens ?
Faut-il, comme certains le préconisent, chasser Sarkozy comme s'il était un dictateur, sans se poser de questions ? "On" verra bien après ce qui se passera ? Comme à un jeu de loterie ?
Rédigé par : Lisa | 16 avril 2012 à 14:45
///vos copier-coller qui n’ont aucune relation avec moi et dont personnellement je ne vois pas ce qu’ils apportent de plus à ce blog sympathique.///
Vous ne voyez pas ce qu'apporte une information démontrant que Nicolas Ier n'a pas changé en avril 2012 dans son refus de dialogue (avec les médecins) ni amendé la brutalité de son comportement et son refus des règles d'une démocratie (dans la sélection d'un chef de service des urgences d'un très grand et très moderne hôpital).
Ne comptez pas sur moi pour vous l'expliquer.
Rédigé par : Ivana Fulli | 15 avril 2012 à 08:46
"M. Ledun va se croire obligé..."
Madame, veuillez avoir l'obligeance de me laisser hors de votre délire et ayez également l'obligeance de ne pas me citer à tout bout de champ dans vos copier-coller qui n’ont aucune relation avec moi et dont personnellement je ne vois pas ce qu’ils apportent de plus à ce blog sympathique. C’est peut-être pour vous une thérapie. Prompt rétablissement dans ce cas.
Sinon, basta.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun@ Mme Fulli, comme le nom l'indique. | 14 avril 2012 à 19:05
Herman,
///(...) on s'en fiche des programmes et autres promesses, on sait très bien que ce sont des foutaises,///
Je me suis rendue à Buenos Aires en septembre 2011 principalement pour rencontrer les psychiatres de l'Association mondiale de psychiatrie se dévouant à la lutte contre les utilisations politiques de la psychiatrie et les absences de respect des droits de l'homme en psychiatrie.
Il m'a été dit et répété que les campagnes électorales étaient le moment le plus favorable pour obtenir que les politiciens prennent des engagements sur des sujets précis.
Mais ces gens ne sont pas des Français...
Cependant, je suis d'accord avec vous, M. Hollande - qui n'a rien d'un mou et conserve un contrôle sur lui-même remarquable - est un homme politique dont les capacités en période de crise internationale et de montée des racismes et de l'hostilité entre les communautés en France pourraient s'avérer remarquables.
Il pourrait faire une révolution de velours, sortant la France d'un fonctionnement mafieux des différents réseaux dont la franc-maçonnerie et les communautarismes et supprimant le statut "de droit divin" des fonctionnaires et hauts fonctionnaires et des élus du peuple - élus directs ou indirects.
Mon problème est de savoir si c'est à son programme...
Rédigé par : Ivana Fulli | 14 avril 2012 à 09:31
Robert | 13 avril 2012 à 16:19
Voici un exemple - croyez-moi significatif car cette population n'a pas de passion pour les juges se mêlant de leurs affaires - d'une action en justice des médecins urgentistes contre une décision arbitraire d'une brutalité inouïe typique de Nicolas Sarkozy - " Pourquoi je me gênerais (puisque les français sont des veaux)" ?
NB: Nicolas sarkozy prétend qu'il a changé et promet de se comporter décemment...
in "lequotidiendumedecin.fr" du 13/04/2012
///Urgences de l’HEGP : un référé pour suspendre la nomination du Pr Philippe Juvin
Le syndicat des praticiens des hôpitaux publics (SPHP) et le Dr Alain Davido, médecin qui jusqu’à présent dirigeait les urgences de l’hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP),
ont demandé vendredi en référé la suspension de la nomination à la tête de ce service du Pr Philippe Juvin, conseiller santé de l’UMP.
Les plaignants estiment que la nomination le 23 février du Pr Juvin à la tête des urgences a été une « nomination sur ordre », de nature politique,
juste avant les élections,
alors que le Dr Davido ne doit prendre sa retraite qu’à la fin de l’année.
Ils ont de plus ironisé sur le « don d’ubiquité » du Pr Juvin qui lui permet de cumuler plusieurs fonctions médicales
et politiques, dont celles de député européen, maire de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) et secrétaire national de l’UMP.
Ils contestent donc l’urgence d’une telle décision, sans mettre en cause la compétence du Pr Juvin, ont-ils souligné.
La direction juridique de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) a fait valoir que les fonctions du Dr Davido avaient automatiquement pris fin avec une réorganisation au sein du groupe, ayant modifié le périmètre du service des urgences.
L’établissement a aussi reconnu avoir tardé à publier un arrêté de cessation des fonctions du Dr Davido.
La juge a demandé un « délibéré prolongé », avec dépôts de pièces complémentaires pour le 19 avril, annonçant une décision pour le début de la semaine suivante.///
NB: Une chefferie de service des urgences dans le plus beau et le plus moderne des hôpitaux de Paris (G. Pompidou), vous imaginez bien que des vrais urgentistes plein temps avaient préparé leur dossier de candidature sachant que le titulaire prenait sa retraite dans quelques mois...
Et vous noterez l'élégance du procédé d'éviction du titulaire viré de son poste sans ménagement plusieurs mois avant sa retraite...
M. Ledun va se croire obligé de nous faire remarquer qu'au moins, ce n'est probablement pas pour faire plaisir à la reine Carla.
Rédigé par : Ivana Fulli | 14 avril 2012 à 09:09
Moi perso, je dis que c'est Achille qui dit vrai: on s'en fiche des programmes et autres promesses, on sait très bien que ce sont des foutaises, nous verrons bien une fois dans la tempête. C'est la présidentielle ou pas? un homme, c'est tout, et Hollande fera très bien l'affaire, je le soupçonne même d'être bien meilleur que ce qu'on a pu imaginer de mieux, nous verrons...
Mais je ne suis pas complètement débile pour la politique qui sera mise en oeuvre: on ne peut certes pas plaire à tout le monde, mais encore moins contenter tout le monde...
J'aspire simplement à vivre dans une atmosphère meilleurs que celle-ci...
C'est utopique, ça aussi?
Rédigé par : Herman Kerhost | 13 avril 2012 à 19:53
Robert | 13 avril 2012 à 16:19
Tranquillisez-vous, cher Robert, nous disposons d'une vigie des droits de l'homme en la personne fort avenante du vice-bâtonnier de Paris, Me Yvon Martinet.
Il suffit donc de trouver des citoyens assez pauvres pour bénéficier de l'aide juridictionnelle qui demanderont l'aide de Me Yvon Martinet pour se constituer partie civile dès que leur député ou un sénateur ou ministre commettra un délit financier ou de favoritisme - par exemple accorder un coquet logement dans une HLM à un rejeton en profitant de sa déclaration des revenus de sa dernière année d'études supérieures pour en faire un nécessiteux à loger en urgence etc.
En Allemagne ou en GB, il suffit qu'un journal dénonce un fait de ce genre et les électeurs inondent de mails demandant sa démission le malheureux élu et son chef de parti tandis que d'autres se déplacent à sa permanence pour lui demander devant les journaux locaux de démissionner.
L'avant-dernier président allemand a d'ailleurs démissionné très récemment (02 12) en raison de vacances de milliardaire à lui offertes - justement par un milliardaire.
Selon "The Herald Tribune " du week-end suivant cette démission , Angela Merckel aurait commenté la démission du président allemand pour un comportement proche de celui de N Sarkozy, Alliot-Marie en Tunisie ou les Fillon en Egypte sous le gouvernement Moubarak en insistant sur la force de l'Etat de droit allemand parce que les présidents sont soumis aux même règles que chacun !
Rédigé par : Ivana Fulli | 13 avril 2012 à 19:36
Catherine Jacob... tiens, tiens, du coup vous avez fait bref et concis, quatre lignes. Un record...
Rédigé par : Savonarole | 13 avril 2012 à 19:36
Catherine,
Savonarole n'est jamais bête.
Il ne contrôle pas bien ses pauvres vieux nerfs quand il est mis en difficulté et il en retombe en enfance.
Avec des accusations furibardes au niveau de la cour de récréation de ses années de primaire dans les années 30 ou 40 avec des "la psy est cinglée". C'est tout.
Rédigé par : Ivana Fulli | 13 avril 2012 à 18:19
Doit-il s'agir de croyance, voire de foi ?
De fait, pour des esprits partisans la réponse est oui et nombre d'intervenants expriment ici des positions tranchées et partisanes. Ce qui est parfaitement leur droit.
En revanche, dès lors que l'on est habité par des principes républicains, l'esprit critique se doit de dominer les choix partisans.
Ainsi, prétendre, comme le fait avec un certain brio JDR, que le programme de Monsieur Hollande serait de grande qualité parce que rédigé par un panel d'experts économistes me semble quelque peu présomptueux. En effet, ces économistes conseils de Monsieur Hollande sont des adeptes patentés du système néolibéral, de l'économie de marché. Système qui, par les dérégulations qu'il met en œuvre, détruit les fondements mêmes de la puissance des États. Par voie de conséquence, en dehors d'un volet social plus marqué, sur le fond peu de choses distingueront les politiques de Monsieur Sarkozy et de Monsieur Hollande.
Ainsi, ni l'un ni l'autre ne nous feront "monter au septième ciel républicain". De la même manière, la volonté de relance de l'industrialisation de Monsieur Bayrou se heurte aussi à son attachement à un système européen fondamentalement antidémocratique qui pousse tous ses feux vers une diminution du pouvoir des peuples au profit d'une oligarchie d'experts.
Enfin, ce matin du 13 avril, l'entretien de Patrick Cohen avec Anne Lauvergeon sur France Inter était d'un très grand intérêt. Où l'on pouvait toucher du doigt la perversion du système de l'économie de marchés, structurellement financière et donc court-termiste, fondement de l'Union européenne, qui a fait disparaître toute notion de stratégie - nécessairement construite sur une vision de moyen et long termes - politique, industrielle et donc même militaire. Il suffit d'analyser l'absence de vision préalable à l'intervention en Libye sur les conséquences, pourtant prévisibles - la déstabilisation politique du Sahel -, de l'élimination dans les conditions que l'on sait de Kadhafi...
Moyennant quoi, c'est surtout le désabusement qui prédomine, sauf à envisager un changement complet de système. Cela ne pourra se faire que par l'effondrement de ce dernier ou par une révolte généralisée des peuples bafoués dans leurs droits.
Rédigé par : Robert | 13 avril 2012 à 16:19
J'ajoute que je trouve annonciateur de mauvaises nouvelles, le fait que FH refuse de répondre aux lecteurs du journal "Le Figaro".
Sectarisme quand tu nous tiens.
Dans le même ordre, les fonctionnaires de sécurité de FH pour la campagne électorale ont été immédiatement suspectés de parti pris.
Pour la plus grande joie du syndicat en charge de ces fonctionnaires.
Pas sectaire François ?
Valsez…
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 13 avril 2012 à 16:00
Vous faites dans l'humour Philippe.
Inutile de vous rappelez les endroits de décisions où le Parti socialiste s'est implanté démocratiquement.
Ce sont pas moins des 3/4 du pays qui dépendent du PS. Ne manquent plus que l'Elysée et l’AN pour mettre les Français en conformité avec leurs choix électoraux précédents.
Pas facile, mais croyons le candidat quand il promet de ne pas installer un Etat socialiste.
Il commence mal. La décapitation de tous les fonctionnaires proches de Sarkozy est annoncée.
A chacun de se faire son opinion.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 13 avril 2012 à 15:27
@Savonarole | 13 avril 2012 à 13:03
"Philippe Bilger devrait donner à certains ici l'adresse de l'Elysée..."
Ne vous moquez pas bêtement. Je connais des lycéens qui ont éprouvé le besoin d'écrire au président de la République sous un septennat précédent et auxquels l’Élysée a pris la peine de faire une réponse circonstanciée qui a paru avoir un effet très réconfortant.
Rédigé par : Catherine JACOB@Savonarole | 13 avril 2012 à 15:11
Faut-il croire un politicien du barreau de Paris?
Voici les cris délirants du Martinet, qui fendaient l'air au-dessus du campus d'HEC, fidèlement reproduits.
In « HOMMES ET COMMERCES » fev-mars 2011(revue des HEC):
Titre de l'article: « Paris : un phare en matière des droits de l’homme"
Sous-titre: "Trois questions à Yvon Martinet (EMBA.03), élu vice-bâtonnier de l’ordre des avocats le 2 décembre dernier, aux côtés de Christiane Féral-Schuhl, batônnier."
je cite l'article:
///Qu’est-ce que le bâtonnier de Paris ?
C’est le chef du plus grand barreau de France le barreau de Paris compte plus de 23000 avocats, soit près de la moitié de l’effectif total du barreau français. Il a une réelle spécificité : non seulement il est le barreau de l’une des plus grandes places d’affaires au monde, mais il représente aussi traditionnellement un phare en matière de droits de l’homme et de droits fondamentaux (…)
Quel est le rôle d’un vice-bâtonner ?
Il a les mêmes fonctions régaliennes et institutionnelles que le bâtonnier : représentant légal de l’ensemble des avocats de paris, vigie des droits de l’homme il est le chef de l’autorité disciplinaire. Garant du respect des règles éthiques il a le pouvoir d’engager des poursuites à l’encontre de ceux qui les enfreignent.
(…)///
La réponse à la troisième question de l'autoproclamée "vigie des droits de l'homme" est au contraire très pragmatique mais pas moins intéressante que les cris délirants qui précédaient.
///Sur quel programme avez-vous été élu ?
Nous souhaitons profiter de la dématérialisation des procédures judiciaires et administratives pour créer, dans les trois ans qui viennent, une signature électronique sécurisée pour chacun des avocats. L’objectif de ce chantier est notamment d’éradiquer toutes les adresses e-mail à risque et d’assurer l’intégrité et la sécurité permanente des données échangées entre avocats. Ceci pour affirmer le barreau comme acteur du numérique. Dans notre programme figure également le projet de créer une centrale d’achat pour les cabinets, créer un fond de dotation afin de promouvoir les actions solidaires des avocats. Cet ensemble de propositions permettra aux avocats de Paris de partager un intérêt économique et une fierté d’appartenance au barreau. Mon expérience à l’EMBA d’HEC va m’être d’une grande utilité pour servir tous ces projets. J’aurais d’ailleurs plaisir notamment à optimiser les partenariats entre l’école du barreau et HEC Paris ! ///
Rédigé par : Ivana Fulli | 13 avril 2012 à 14:47
François Hollande déclare qu'il n'y aura pas "d'Etat PS" (Le Parisien)
Monsieur Bilger, je partage votre morosité ; la mienne semble plus justifiée que la vôtre puisqu'il semblerait que même si Bayrou est en baisse, vous aurez la consolation d'un Hollande auquel vous prêtez de nombreuses qualités (il grimpe insensiblement mais sûrement, selon les derniers sondages).
Si je partage également vos doutes sur le « il n'y aura pas d'Etat PS » j'en éprouve un de plus sur la « totale bonne foi » dont vous le créditez.
Avec une totale bonne foi, n'a-t-il pas déclaré ses intentions d'ôter de leur poste ceux qui ne seraient pas assez roses pour y rester ?
Peut-on douter de sa bonne foi, lorsqu'aujourd'hui, se rendant compte que son aile gauche n'est pas si déplumée que ça (17% Mélenchon and Co) et que les communistes qu'il croyait morts-vivants ont retrouvé de la vigueur, il s'empresse de leur donner des gages, se posant en dompteur de la Finance, alors qu'un mois auparavant, il tentait de rassurer cette dernière : "La gauche a été au gouvernement pendant 15 ans au cours desquels nous avons libéralisé l'économie, ouvert les marchés à la finance et aux privatisations. Il n'y a rien à craindre"
(Ce que le spirituel Jean-Luc Mélenchon a qualifié de génuflexion)
Rédigé par : Mirella | 13 avril 2012 à 14:40
Cher Savonarole,
///ces as de la plume inondent l'Elysée de lettres. Cela fait le bonheur des quelques jeunes énarques stagiaires du "Château", qui se refilent les courriers en se tapant sur les cuisses.///
J'ai entendu Nicolas Sarkozy dire à la TV qu'il considérait que recevoir les victimes des faits divers les plus spectaculaires au palais de l'Élysée serait le rôle du président de la République.
J'ai entendu plus récemment à la radio le père d'une élève de maternelle qui aurait été embrassée sur la bouche par un instituteur qui aurait aussi frotté ses parties intimes sans la déshabiller annoncer que son intention était d'être reçu par Nicolas Sarkozy alors que l'instituteur mis en cause était relevé de ses fonctions et mis en examen !
Je ne serais pas surprise qu'en effet les courriers de pauvres gens victime de la propagande de M. Sarkozy se multiplient.
En revanche, vous frisez le ridicule avec vos "stagiaires-énarques" s'amusant des courriers sans importance...
Comme me le disait un petit-fils de Premier ministre : le problème des ministères est le tri du courrier qui est très mal fait par n'importe qui, à propos d'un courrier recommandé important dans une affaire sanitaire dont la trace ne se retrouvait pas...
PS : J'ai notamment élevé une ESSEC/ENA mais dans le cadre d'une famille recomposée et je ne la vois plus beaucoup depuis que je suis séparée de son père.
Rédigé par : Ivana Fulli | 13 avril 2012 à 13:37
"Le paranoïaque procédurier" ou "Le courrier de l'Elysée"
C'est peu connu, mais cela a été répertorié, il existe quelques stars graphomaniaques qui écrivent toute leur vie durant des lettres au "Président de la République". Tout y passe : du mur mitoyen détruit par un pommier aux révélations sur la mort de Stavisky, de la vie sexuelle de Toutankhamon aux avions renifleurs, ces as de la plume inondent l'Elysée de lettres. Cela fait le bonheur des quelques jeunes énarques stagiaires du "Château", qui se refilent les courriers en se tapant sur les cuisses.
Ces forçats du stylo sont hors du temps et adressent leurs lettres, encore aujourd'hui, à Giscard, de Gaulle, Mitterrand ou Chirac (pour les plus alertes), le temps ne semble avoir aucune prise sur eux.
Enfin, tout ça pour dire que Philippe Bilger devrait donner à certains ici l'adresse de l'Elysée...
Rédigé par : Savonarole | 13 avril 2012 à 13:03
Claggart | 13 avril 2012 à 10:18
/// si elle avait les mains propres (la politique), ça se saurait .///
Certes mais les mafieux en politiques comme MM. Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi - dénués de scrupules et de tout sens du bien commun au point de considérer tous les enjeux socio-économiques comme des occasions de s'enrichir en argent ou en pouvoir et popularité et tous les acteurs de la vie économique et politique comme des "amis" inféodés ou des ennemis - n'ont pas les mains sales. C'est le cœur et l'âme des mafieux qui sont sales.
/// si les deux partis sont mauvais, il faut choisir le moins pire.///
Là je souscris bien évidemment en ajoutant qu'avec Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé nous avons la mainmise sur l'UMP d'avocats aux poches bien curieusement remplies.
///Et comme disait l'autre "le kantisme a les mains pures mais il n'a pas de mains".///
C'est très franchouillard cynique comme réflexion si vous le permettez : il ne faut pas sous-estimer l'impact de Kant sur les esprits du monde de culture germanique et anglo-saxonne qui ont justement beaucoup moins de tolérance que les Européens du Sud pour les entorses aux règles éthiques.
Et puis, il a quand même sauvé la métaphysique après que d'immenses scientifiques de Copernic à Newton ont mis en avant la science comme instrument de connaissance ultime levant le voile de l'ignorance des églises et rabaissant l'homme, autrefois centre de l'univers...
Rédigé par : Ivana Fulli | 13 avril 2012 à 12:11
Ben oui, encore une fois vous exprimez parfaitement le sentiment que beaucoup éprouvent à l'annonce de ces belles promesses d'un Etat intègre, moral, qui soit enfin désintéressé de tout sauf de l'intérêt général.
Quand vous dites si bien que :
"Le jour où plus rien d'impossible ne nous sera exprimé comme une douceur conventionnelle, selon un rituel à l'usage vide de sens, on retrouvera le goût et la passion d'écouter, d'y croire."
ben je crois que ce jour-là c'est celui où les poules auront des dents !
Rédigé par : Nidael | 13 avril 2012 à 11:53
Voici des accusations dénonçant un comportement mafieux caractérisé: tentative de racket d'un homme d'affaire avec "pizzo" sous forme d'honoraires d'avocat à payer pour un travail fictif.
Le Martinet qui lançait en 2011 des cris délirants au-dessus du campus d'HEC en donnant l'assurance que le Barreau de Paris serait un repaire des droits de l'homme devrait s'inquiéter ! Comme il devrait s'inquiéter de la qualité déontologique des honoraires d'avocat de MM. Copé et DSK, etc.
C'est sans doute trop demander d'imaginer qu'un procureur français pourrait s'y intéresser - trop fatiguant sans doute ! Vivement les procureurs élus au suffrage universel en France !
///Jacques Dupuydauby, (...) un déjeuner entre les deux hommes, en 1983, quand le futur président n'était encore que le jeune maire de Neuilly. Récit de la rencontre.(...)
Il a enchaîné par cette phrase que je n'oublierai jamais : "Il y a deux catégories de personnes : celles qui vont m'aider, qui seront mes amies, et celles qui ne vont pas m'aider, qui seront mes ennemies."
Il a poursuivi : "J'ai un cabinet d'avocats. Prenez-moi comme avocat-conseil et tous les mois je vous enverrai une facture." Je lui ai répondu : "Mais notre société a déjà des avocats, vous ferez quoi ?" Il a souri et m'a lancé : "Allons, vous comprenez bien ce que je veux dire, non ?"
Bien sûr que j'avais compris. Il voulait une convention d'honoraires pour des prestations fictives."
D'un geste du bras, Jacques Dupuydauby mime Nicolas Sarkozy : "Il a sorti un papier de sa poche : il avait préparé un projet de contrat ! J'ai été stupide, j'aurais dû le garder. Mais j'ai été tellement choqué que je ne l'ai pas pris. Il y avait un montant mensuel inscrit dessus, c'était très élevé. [...] Je lui ai dit que je ne mangeais pas de ce pain-là, que quand je payais des avocats, c'était pour qu'ils travaillent. Il l'a très mal pris, le repas s'est fini là-dessus. Avant de partir, il m'a lâché : "Je m'en souviendrai." Il a tenu parole, effectivement, il s'en est souvenu ! Ce déjeuner m'a coûté cher, il m'a même pourri la vie !" ///
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/les-temoins-avaient-peur-de-parler-sur-pv-de-sarkozy_1025472.html
Rédigé par : Ivana Fulli | 13 avril 2012 à 11:35
Faut-il croire Silvio Berlusconi affirmant qu'il aurait versé à Nicolas Sarkozy de l'argent sous forme d'honoraires d'avocat sachant qu'un homme d'affaires français accuse publiquement Nicolas Sarkozy d'avoir cherché à le racketter en blanchissant l'argent sous forme d'honoraires d'avocat ?
///"(...) le bon Nicolas Sarkozy, qui avait été mon avocat il y a plusieurs années, (...), aurait lancé Silvio Berlusconi.///
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20090629.OBS2316/berlusconi-le-bon-nicolas-sarkozy-a-ete-mon-avocat.html
http://dalje.com/en-world/berlusconi-counts-cost-of-legal-battles/159057
174 millions d'euros de frais d'avocat pour "Il cavaliere" . Je précise pour mon ami Sylvain qui pense que comandatore serait un mot italien.
Je vous ai même trouvé une référence en français - avec des difficultés dues à l'omerta des journalistes français sur l'enrichissement personnel de sources mystérieuses de Nicolas Sarkozy.
A l'exception d'Eva Joly et de Mediapart :
///En 2007, interrogé par L’Express, le candidat UMP avait expliqué qu’il avait financé l’acquisition de ce logement cossu de 5,4 millions de francs grâce à un prêt de la Société Générale de 1,6 million de francs, et un second prêt de plus de 3 millions de francs contracté auprès de l’Assemblée nationale.
Or, comme nous l’avons révélé dans notre enquête du 29 mars, non seulement aucun prêt de l’Assemblée nationale n’est mentionné dans l’acte de vente de l’appartement, mais le plafond des prêts immobiliers autorisés par l’Assemblée nationale a toujours été bien inférieur à cette somme.///
http://www.mediapart.fr/journal/france/050412/achat-de-son-appartement-nicolas-sarkozy-senferre
NB : Slimane a grandement raison Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi (parti de rien, trentième fortune du monde selon Forbes avec deux billions de dollars si ma mémoire est bonne en 2011 avant "la crise financière") ne jouent pas dans la même division question enrichissement personnel et habileté dans la délinquance financière :
http://www.bakchich.info/international/2009/05/08/les-cavalieres-manieres-de-berlusconi-55317
Rédigé par : Ivana Fulli | 13 avril 2012 à 11:22
Touchante Véronique, et un sbriglia plus psychologue qu'Ivana Fulli...
Pour combattre le spleen, rien de tel qu'un Chasse-Spleen.
Rédigé par : Savonarole | 13 avril 2012 à 11:10
La révélation
La lecture de ce dernier blog laisse à penser que PB découvre aujourd'hui que la politique pourrait avoir les mains sales; mais si elle avait les mains propres, ça se saurait .
Et je regretterais que cette mélancolie tardive conduisît à l'abstention; si les deux partis sont mauvais, il faut choisir le moins pire.
Et comme disait l'autre "le kantisme a les mains pures mais il n'a pas de mains".
Rédigé par : Claggart | 13 avril 2012 à 10:18
« Y croire ou non ? »
Doit-on également croire ce que dit le président-candidat ?
Quand on pense que Sarkozy évoque le retournement des marchés contre la France, si Hollande venait à être élu, alors qu’il prétend être le président du Peuple.
Ce genre de propos n’est-il pas la démonstration qu’il est en fait le candidat des marchés ?
Ce genre de bourde ne pardonne pas !
Rédigé par : Achille | 13 avril 2012 à 10:03
Dans un rapport sorti avec un sens aigu du timing électoral, mais qui augure mal de "l'Etat impartial" que François Hollande proclame vouloir installer dès son arrivée à l'Elysée, la Cour des comptes à la tête de laquelle le président de la République - il doit aujourd'hui s'en repentir - a nommé un socialiste, explique les injustices et les inégalités de traitement dont l'Education Nationale se rendrait coupable.
En boucle depuis 48 heures on entend que les quartiers et les régions socialement défavorisés sont moins bien dotés que les secteurs riches et développés de notre pays.
Comme d'habitude les journaleux, bavards sur tout et experts en rien, répètent à satiété cette affirmation, sans prendre la peine de l'approfondir et encore moins de la vérifier, ce qui est un grave manquement aux règles élémentaires du recoupement de l'information, base de leur éthique professionnelle.
Sous réserve d'inventaire, je suggère qu'avant de se lancer dans de hâtives spéculations sur l'injustice du système que ne développeront que trop les Poutou, Arthaud, Joly et Mélenchon de service, au profit exclusif de Hollande au second tour, on y regarde de plus près.
Pour enseigner depuis 40 ans dans des régions de niveau socio-économique très divers, je m'inscris en faux contre cette évidence de l'inégalité qu'on nous présente comme indiscutable.
Dans la bourgade où j'enseigne, et qui à bien des égards peut être considérée comme étant située dans une région en grande difficulté, les moyens de l'Education Nationale sont rigoureusement les mêmes que partout ailleurs sur le territoire, avec des classes qui ne sont pas surchargées et des aides diverses dont les élèves et leurs parents ne savent pas toujours profiter, d'ailleurs.
Et puis la moindre des honnêtetés de la part des enseignants prompts à donner dans ce genre de rumeur serait de dire que ce qui renchérit énormément le coût de fonctionnement de l'Education ce sont leurs propres salaires.
Car dans les régions "tranquilles" où ils aspirent tous à se rendre en fin de carrière, les professeurs sont évidemment mieux payés que les débutants à qui on laisse généreusement et fraternellement occuper les postes difficiles des banlieues et des quartiers agités.
En cette période où tout est calcul, méfions-nous du surgissement tonitruant de bonnes ou de mauvaises nouvelles,
Ce sont des pièges à c...
Rédigé par : Frank THOMAS | 13 avril 2012 à 09:13
Si j'ai bien compris la substance de ce billet, il est urgent de ne choisir aucun des partis en compétition, puisqu'aussi bien ce sont eux qui manipulent les ficelles des marionnettes qui s'agitent sur le petit théâtre.
C'est en tout cas ce que suggère la question restée sans réponse : "est-ce à dire que rien n'est tenable...?"
Surprenant plaidoyer pour l'abstention après tant de raisons données, au cours des semaines précédentes, de se débarrasser à tout prix de l'actuel locataire de l'Elysée.
Rédigé par : Frank THOMAS | 13 avril 2012 à 08:37
sbriglia décrit bien le spleen qui semble assombrir votre état d'esprit revenu dans ce billet, selon moi, à sa précieuse lucidité mélancolique. Celle qui fait que quoi qu'on dise de vous, vous êtes quelqu'un d'infiniment respecté et dont la parole a du prix.
"Le spleen bilgérien me fait un peu penser à celui qui visitant un chai aurait la tête tournée par les vapeurs d'alcool..."
Spleen, je pense Philippe, qui marque une inflexion dans votre journal intime de la campagne, comme si les horizons qui ont si profondément animé et défini le magistrat blogueur - en premier bien sûr votre liberté de parole, votre courage et la sincérité intellectuels, vertus qui indiscutablement ont construit l'identité de votre blog depuis six ans - retournaient en force à la maison.
Non pas du tout que je pense que ces marques qui vous définissent avaient déserté votre blog - il n'est pas facile intellectuellement, humainement, par exemple, d'être constant et toujours sincère dans sa détestation.
Mais bon, le réel, la réalité amère de la politique et de la puissance de ses appareils avec ses multitudes d'obligés, clairement, ne vous feront jamais, jamais rêver.
C'est ainsi, vous ne serez jamais épanoui, ni heureux dans cette surabondance grise de la petite et basse politique, ces rituels à l'usage et vides de sens, qui désespèrent et qui ennuient.
Vous êtes pour toujours un grand solitaire.
Tant mieux.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 13 avril 2012 à 07:14
Je viens de parcourir tous les commentaires.
En les utilisant comme outil d’aide à la fabrication des sondages, je pronostique un deuxième tour avec Hollande à 90 % et Sarkozy à 10 %.
Si je les affine avec un coefficient modulateur et régulateur (mécanisme comportemental qui analyse les consciences de ceux qui ont changé d’avis, de ceux qui vont le faire, de ceux qui ne sont sûrs de rien, des exaltés momentanés, des rancuniers éphémères, des révoltés de circonstance, des adeptes du changement etc. etc., je revois mon pronostic de la façon suivante : Hollande à 70 % et Sarkozy à 30 %.
Si j’applique à ce processus un sentiment subjectif je ne peux décemment pronostiquer en dessous de 60 et 40 %.
Je ne suis plus sûr de rien et vais attendre les résultats définitifs pour me rassurer !
Rédigé par : Alain | 13 avril 2012 à 00:42
Savonarole,
J'ignore ce qui s'amoncelle sur votre tête. A en juger pourtant à votre liste des médias supposés dévoués au PS, une franche rigolade, en effet, nous attend.
Devriez-vous envisager d'accompagner Patrick Bruel et Françoise Hardy dans leur exode ?
Soyez-en assuré, nous vous regretterons.
Rédigé par : Christian C | 12 avril 2012 à 21:49
C'est fou comme la frousse que les choses ne changent - mais aussi la jalousie de ceux qui auraient bien aimé en profiter (ou continuer à émarger) - fait écrire n'importe quoi... à n'importe qui...
Rédigé par : Patrick Handicap expatrié | 12 avril 2012 à 20:30
@Catherine Jacob
Les macarons, de chez Hermé ou du Leader Price ? Moi je crois que ces macarons-là, ils sont plutôt low-cost ou discount, comme vous voulez...
Rédigé par : FC | 12 avril 2012 à 20:25
Cher Savonarole,
Comme vous ne respectez décidément rien ni personne - même pas M. Bilger - je suis curieuse de savoir ce que vous pourriez produire comme mot d'esprit sur votre candidat Sarkozy. Juste pour vous amuser.
Vous êtes d'une drôlerie irrésistible mais avec cet hurluberlu de M. Bayrou votre tâche était trop aisée :
J'imagine aisément la tournure de sa réponse à M. Juppé - un qui ne mourra pas droit dans ses bottes mais qui reste intelligent - après avoir entendu la justification par M. Bayrou des horaires de piscine réservés aux femmes afin de protéger leurs corps déformés par le temps, de la honte du regard des hommes.
Rédigé par : Ivana Fulli | 12 avril 2012 à 20:03
Y croire ou pas ?
Un état PS serait inutile, il y a tout ce qu'il faut déjà : France Inter, France Culture, France Télévisions, et Bouygues s'adaptera très bien, c'est un maçon... le plâtre et l'emplâtre, il connaît.
Y croire ou pas. Mais la question se pose surtout pour Bayrou, avez-vous entendu ce qu'il répond à Juppé, qui le voit Premier ministre ?
Une circonlocution interminable, ce qui laisse présager que Philippe Bilger va voter au premier tour pour le futur Premier ministre de... Sarkozy !
Des nuages d'intense rigolade s'accumoncellent sur nos têtes...
Rédigé par : Savonarole | 12 avril 2012 à 19:14
@marie dumont
Bonjour,
J'aime beaucoup le Jack comme chien. Son complexe, c'est de se croire plus grand que le dogue allemand, plus courageux que le Rhodesian Ridgeback et plus féroce qu'un molosse.
C'est l'exacte réplique de ce qui se déroule sur le plateau "Des paroles et des actes" animé par M.Pujadas. Nous avons un petit président (petit par la morale et la bienséance ce qui accentue la petitesse de sa taille. C'est ainsi que les choses s'articulent dans l'esprit des gens).
Nous avons un journaliste "meneur", en la personne de M.Pujadas. Celui-ci plein de dévotion et de courbettes à l'endroit de M.Sarkozy depuis que je l'écoute. Remarquez sa fameuse "présomption d'innocence" balancé à la figure de Mme Joly - ancienne juge faut-il le souligner - quand cette dernière rappelait très justement les marmites que traîne notre Président Directeur Général de la France depuis 1995. M. Pujadas, VIP sarkozyste fier de sa seconde casquette est petit dans son éthique ce qui accentue là aussi sa petitesse de taille (même mécanisme d'articulation que pour le premier). Deux petits hommes qui veulent se frotter aux géants, trouvant peut-être là une occasion de revanche sur leur déficit de taille. Depuis 2007, j'ai l'impression de vivre un remake de "Les nains aussi ont commencé petits" de W.Herzog. Je tiens cependant à reconnaître au Jack Russell une fidélité quasi infaillible à son maître, ce qui ne se verra pas chez M. Pujadas quand son icône aura dégagé la scène politique pour le plus grand bonheur de tous. Je décèle d'ores et déjà des signes de fébrilité chez ce journaleux qui scrute tous les sondages injustement défavorables à son idole. Je serais d'avis de faire le grand ménage chez ces lécheurs de pompes qui y sont pour beaucoup dans la ruine du pays. Vous avez dû saisir que je ne fais pas partie des nantis moi non plus. Pour les portraits, c'est un peu exagéré mais pas totalement faux. Je vous ai cataloguée comme rien du tout vu que je n'ai pas compris votre réaction.
P.S : c'est salutaire pour notre démocratie que vous vous voyiez en chienne de garde. Mais attention de ne pas vous tromper sur les gens à mordre.
Cordialement.
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 12 avril 2012 à 19:09
« Mais le désabusement est présent au moment même où l'illusion nous est offerte. Est-ce à dire que rien n'est tenable » ?
Voilà à quoi ce constat me fait penser.
Vous passez devant une pâtisserie réputée, vous apercevez des petits macarons pas trop cher, il n'est pas loin de quatre heures de l'après-midi, vous vous dites que vous accompagneriez bien votre thé en rentrant de l'un de ces petits macarons citron-basilic ou griotte-pistache à 1€10 pièce. Vous rentrez dans la pâtisserie, faites votre choix, rentrez chez vous, faites chauffer l'eau pour le thé, vous installez confortablement pour profiter, une fois n'est pas coutume, de cette petite gourmandise, ouvrez la boîte et là : patatras !
A la place du citron-basilic que vous dégustiez déjà par avance et que vous n'avez pas payé en monnaie de singe, mais en bons euros sonnants et trébuchants, un macaron au chocolat que vous n'aimez pas et que vous ne pouvez même pas donner au chien parce que c'est poison pour son métabolisme, en plus il est écrabouillé et imprésentable et donc on ne peut pas non plus le donner à la voisine.
A la place du griotte-pistache, un pistache tout court. Motif : l'oreille de la pâtissière n'entend vraisemblablement que la fin des mots.
Or donc, sur dix macarons qui devaient vous faire cinq goûters, en voici déjà un qui saute, avec en plus, un sentiment d'agacement qui vous tombe sur l'estomac.
Donc là, mutatis mutandi, dix programmes dont deux pistache-pistache en lieu et place d'un griotte-pistache et un pistache tout court, un citron-basilic pour lequel vous aviez finalement opté qui se transforme quand on ne peut plus rien y changer en chocolat écrabouillé, et la nécessité de faire avec, car on ne va pas dépenser 2€30 de bus pour rendre deux euros vingt de macarons et organiser de nouvelles élections :
Rédigé par : Catherine JACOB | 12 avril 2012 à 17:57
M. Bilger,
///François Hollande déclare qu'il n'y aura pas "d'Etat PS" (Le Parisien).
Il y a des engagements qui sont formulés avec une totale bonne foi mais auxquels on a du mal à croire.///
Vous me semblez poser le problème d'un basculement vers des dysfonctionnements de type mafieux socialiste de la justice et des grands corps de l'Etat - dans l'hypothèse où M. Hollande serait élu président de la République française - sachant que vous n'avez jamais été pleutre dans vos dénonciations des fonctionnements de type mafieux de la sarkozie.
L'avis célèbre en Italie d'un de vos confrères italiens, un juge sicilien qui a été assassiné par la mafia sicilienne, le juge Giovanni Falcone me semble à soupeser et méditer :
« La mafia non è affatto invincibile; è un fenomeno umano e come tutti i fenomeni umani ha un principio, una sua evoluzione e avrà quindi anche una fine. »
("La mafia n'est en rien invincible; c'est un phénomène humain et comme tous les phénomènes humains elle a un début, une évolution qui lui est particulière et en conséquence elle aura aussi une fin." )
Sachant que le juge Falcone était agacé quand le terme de mafia était utilisé pour qualifier toute criminalité organisée. Mais justement, si j'ai compris sa pensée sur ce point, la délinquance organisée ne devient mafieuse que lorsque l'appareil de l'Etat, la justice, la police sont intégrés dans la délinquance organisée qui repose sur une société secrète criminelle à but lucratif basée sur des allégeances occultes de politiciens et de fonctionnaires (ou des riches et nobles propriétaires terriens siciliens au XIXème siècle).
Par exemple, des braqueurs de banque seront ou non des mafieux selon les protections au sein de l'Etat et des notables dont ils disposeront ou pas - ainsi que l'exprimera clairement le procureur national anti mafia, Pietro Grasso :
« Cosa Nostra è da un lato contro lo Stato e dall'altro è dentro e con lo Stato, attraverso i rapporti esterni con suoi rappresentanti nella società e nelle istituzioni. »
("La mafia est dans un sens contre l'Etat mais de l'autre elle se trouve dans et avec l'Etat, à travers les rapports externes des représentants de la mafia au sein de la société et des représentants de la mafia au sein des institutions").
Il me semble que sans citer Teilhard de Chardin et ses théories philosophiques qui irritent tant les philosophes anglo-saxons, l'ère d'internet et des réseaux sociaux devrait permettre la fin des mafias, si suffisamment d'intelligences le souhaitaient.
Par exemple, M. Mélenchon n'a pas réussi à cacher qu'il était franc-maçon "depuis toujours" et d'autres politiciens de premier plan n'essaient même plus de s'en cacher.
Vive internet et ses réseaux sociaux et YouTube qui sont les médicaments ennemis des mafias, qui en viendront à bout à condition que suffisamment de citoyens se mobilisent.
Évidemment certains citoyens comme vous, M. Bilger, sont "plus égaux que d'autres" et leur voix ont davantage de poids que celle des inconnus tels que votre servante. Cela vous donne davantage de responsabilité. Rien de dramatique en soi.
Rédigé par : Ivana Fulli | 12 avril 2012 à 16:28
Merci, monsieur Slimane, de me comparer à un Jack Russell, ce "petit chien de garde très vigilant". C'est vrai qu'étant issue de ce "populo", celui qui parfois bêtement dressait des barricades, je le défends. Ce qui est drôle, c'est que vous m'avez cataloguée dans les partisans de Sarkozy, là je ne comprends pas vraiment pourquoi ; j'essaie seulement de n'être pas sectaire.
Rédigé par : marie dumont | 12 avril 2012 à 16:26
@JD Reffait
"Un candidat présente un programme qui a été préparé par plusieurs centaines d'experts, de fonctionnaires, d'entrepreneurs, de responsables associatifs qui sont très loin d'appartenir tous au parti."
Vous ne seriez pas en train de nous dire que ce programme sort tout droit de la franc-maçonnerie ?
Rédigé par : Jean-Marc | 12 avril 2012 à 16:12
Franck Boizard | 12 avril 2012 à 07:15
///Hollande est un sectaire et exercera le pouvoir de manière sectaire, comme tous les mous à qui l'on donne les moyens de se venger des humiliations subies sans broncher.(...) Bon, je suis méchant.///
Vos certitudes sont curieuses car M. Hollande me paraît si impénétrable que je trouve une amère consolation dans la triste certitude que Nicolas Sarkozy est un caractériel mafieux qui ne doit pas être réélu pour un dernier mandat durant lequel les faveurs sur ses amis pleuvraient - et les vengeances aussi.
Certitude que NS ne doit pas être réélu pour que la justice puisse faire la lumière sur la délinquance de ses amis pieds nickelés "hommes d'honneur" (jargon sicilien des mafieux) de la sarkozie.
Sans avoir les relations d'un M. Reffait ni les capacités d'analyse politiques de Boris, j'ai soigné des militants de base socialistes et je suis de l'avis du grand urologue le Pr Guy Vallancien - très bien en cours au château de l'Elysée mais il est un des meilleurs chirurgiens urologue d'Europe et avec l'âge du président Sarkozy...
"J'ai b.... tout Solférino (...)" dit la chanson qu'il interprète en s'amusant avec des amis :
http://nouvellespubs.org/les-bobos-des-urnes/presidentielles-2012-video_129e73969.html
Avec un esprit "salle de garde édulcoré" le Pr Vallancien chante ma conviction sincère : le PS étant un panier de crabes dénués de scrupules, personne n'a fait de cadeaux à M. Hollande.
Rédigé par : Ivana Fulli | 12 avril 2012 à 15:12
Alex paulista | 12 avril 2012 à 10:26
///Si l'on regarde l'ère Delanoë à la Mairie de Paris, sans croire aux miracles on peut quand même espérer une nette amélioration.///
Bien vu, bien dit !
M. Delanoë a, pour commencer, fait construire une crèche dans les appartements somptueux de la reine Chirac et vendu aux enchères une cave de nabab entretenue par nos impôts.
Ensuite, à Roma - une ville où l'homophobie est malheureusement encore très importante comme dans toute l'Italie - il a contribué à une amélioration des mentalités en raison de la parfaite tenue de son rang dans son rôle officiel de maire d'une ville jumelle de Roma. Personne n'en dira autant de Frédéric Mitterrand !
NB : Il est certainement possible de faire mieux que M. Delanoë, qui est un éléphant du PS et vos propos mesurés, cher Alex paulista, étaient parfaits.
Rédigé par : Ivana Fulli | 12 avril 2012 à 14:46
JMT,
Merci pour votre hommage justifié à l'improbable - ailleurs que sur JAS - duo M. Bilger/Slimane :
///Le billet de Slimane est un écho parfait au vôtre, cher PB. Du coup, je me sens tout honteux de prôner l'abstention
(...)///
Et merci de poser en termes clairs - amers mais lucides - la question qui découle logiquement de votre hommage au duo de belles plumes servant des hommes libres et courageux.
///Mais alors, pourquoi y aller ? Pour le moindre mal ? Pour que la barque ne s'enfonce pas trop vite et qu'on évite la survenance d'un homme providentiel, qui emporte le peuple dans son combat ?///
Le moindre mal c'est déjà beaucoup quand une nation est très malade et c'est un devoir de citoyen.
Jean Cocteau, que j'admire profondément, disait que les Italiens sont des français de bonne humeur. Je dirais plutôt que les Italiens sont des français qui ont le sens de l'autodérision et habillent leur désespoir sous des éclats de rire.
Il ne me semble pas moins vrai que France et Italie sont des nations proches et que les Français devraient réaliser tous les points communs entre Silvio Berlusconi et Nicolas Sarkozy.
Silvio Berlusconi et Nicolas Sarkozy sont des escrocs talentueux usant merveilleusement de leur vulgarité bling bling et de leur inculture de nouveaux riches pour sembler proches des pauvres. Ils partagent un talent rarissime pour utiliser à leur profit le pouvoir abrutissant de la télévision et des mauvais journalistes.
Ils vendent miraculeusement à la TV leurs personnes "persécutées" par les juges inventant des affaires financières - à seule fin de nuire au seul sauveur possible de l'économie du pays et au seul rempart contre la criminalité galopante.
Et puis le calme M. Monti est arrivé et il est maintenant apparent que M. Berlusconi conduisait à la ruine un pays riche de cerveaux bien faits qu'il poussait à l'immigration et d'entrepreneurs courageux fabriquant des produits que le monde entier leur envie et leur achète...
Rédigé par : Ivana Fulli | 12 avril 2012 à 14:37
« Y croire ou non ? »
Mais personne ne croit ce que racontent les candidats, et les candidats le savent bien vu qu’ils ont tous suivi des cours de communication, enfin les principaux d’entre eux.
Et que disent ces coachs en communication ?
Ils estiment que ce qui fait le succès d’un orateur se décline comme suit :
10% l’intonation de la voix (ce qui a fortement pénalisé Ségolène Royal qui n’a jamais réussi à « poser » sa voix)
10% le contenu du discours (bref tout le laïus des promesses qui généralement ne seront pas tenues)
..et 80% de la gestuelle, c'est-à-dire les effets de manche et autres mimiques que les candidats coachés par un communicant ont pris soin de répéter devant leur glace
Comme quoi le résultat d’une élection tient à peu de choses…
Rédigé par : Achille | 12 avril 2012 à 14:24
@JDR, l'homme qui croit aux experts !
"Pour la première fois dans l'histoire de la Vème République, un candidat présente un programme qui a été préparé par plusieurs centaines d'experts,........... "
Vous l'avez vu ou ce programme ?
Je n'en ai retenu que les 75% d'imposition des plus riches (qu'en pensent Noah et Bruel, des fraudeurs fiscaux patentés, ou Lévy, l'homme aux 12 millions d'€ ?), l'euthanasie pour régler le problème des maisons de retraite, la fermeture de quelques centrales nucléaires et ...... rien. J'avais sans doute oublié mes lunettes roses.
Rédigé par : Polochon | 12 avril 2012 à 14:23
On ne sait plus à quelle FH se vouer, Françoise Hardy ou François Hollande ?
Une bonne niche fiscale pour Françoise Hardy serait de ne plus vendre aucun disque. Il me semble qu'elle se considère comme une astrologue avertie, elle est donc mieux placée que nous pour se forger une idée sur l'avenir.
François Hollande fera comme les autres, président en concubinage qu'il sera.
Il serait utile avant de promettre des choses qu'il n'oublie pas qu'il y aura une majorité au Parlement. Sa chance dans cette élection est qu'il est opposé à Sarkozy (à priori) mais les législatives seront une autre paire de manches.
Qu'il ne l'oublie pas.
Je crois qu'il essaie de se convaincre lui-même ; la méthode Coué. Je l'ai personnellement trouvé léger alors qu'aux primaires socialistes il était plus percutant.
Il succombera à la tentation. Hier soir, il s'est retenu de faire des petites vannes, mais ça le démangeait.
Comme pour Sarkozy, son naturel reviendra, et si on en juge par sa fermeté lors du référendum de 2005, il n'y a pas à en attendre grand-chose, si ce n'est d'occuper le fauteuil à la place de NS.
Valls se cache.
Eva aurait dû négocier son retrait en novembre contre le ministère qu'elle n'ose demander.
La bonne surprise de cette émission est Philippe Poutou, et en plus son clip est bien. Rien à tirer de Hollande, si ce n'est de nous débarrasser de Sarkozy, c'est déjà ça. Il faudra qu'il fasse avec les anciens partenaires de la gauche plurielle. Le pays rame, les dirigeants dérament et on s'étonne que rien n'avance.
Rédigé par : stéphane | 12 avril 2012 à 14:14
@ Roche G
« Quant à l’Achille du 21ème siècle ce n’est pas le talon qui est faible mais la tête, une chéchia rouge à pompon devrait stopper l’agitation de son bocal. »
Ce genre d’humour qui doit fait « führer » au FN ne saurait constituer un argument.
Ne vous occupez pas de mon « bocal », je pense que vous avez déjà suffisamment à faire avec le vôtre.
Rédigé par : Achille | 12 avril 2012 à 13:51
@ JTM
Dans le même esprit je vous recommande Victor Davis Hanson ,"Carnage et Culture" ou si vous lisez l'anglais "A War Like No Other".
Rédigé par : Savonarole | 12 avril 2012 à 13:16