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08 avril 2012

Commentaires

zenblabla

@Alex paulista

Macocco mange des mangues !

zenblabla

@Clafoutis
"Il faut réformer le crédit hypothécaire. Si le recours à l’hypothèque était plus facile, les banques se focaliseraient moins sur la capacité person..."

Yes Sir!
My Lord, that's mini!
Puissent s'initier Fontaines Vauclusiennes en frenchie genres hypothécaires...
I agree.

Catherine JACOB@Alex paulista

@Alex paulista | 10 avril 2012 à 16:47
"De manière générale, il suffit qu'un article traite d'un sujet qu'on connaît bien pour se rendre compte que les journalistes n'hésitent pas à tordre la vérité, omettre les détails qui nuiraient à la "limpidité" de la démonstration."

Mettez des guillemets !

Ivana Fulli

Clafoutis

Merci de confirmer mon hypothèse que les pseudos les plus modestes recouvrent les plus savants des commentateurs anonymes.

Je cherche un sponsor pour faire une étude scientifique sérieuse de cette hypothèse.

Je vous tiens depuis longtemps pour un des plus intéressants commentateurs de ce blog et je ne dois pas être la seule à regretter que le temps ou l'envie de commenter plus souvent vous manque.

Clafoutis | 10 avril 2012 à 19:56:

///Grande nouvelle : Sarkozy et Savonarole sont devenus keynésiens.
Attendons un peu : ils étudient le marxisme. Ils bûchent comme des bûches...///

Ivana Fulli

Cher Alex,

Vous demandiez des nouvelles de "Finkie"- un sérieux concurrent pour la palme de la défense communautariste médiatique de DSK avec Raphaël Enthoven et Jean-François Kahn:

Alex paulista | 10 avril 2012 à 16:47 :

///J'avais aussi envie de demander: et avec Finkie, vous parlez politique M. Enthoven ?
On ne l'entend plus.(...)///

http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Dominique_Strauss-Kahn

Le 16 juin 2011, le philosophe Alain Finkielkraut « pourfend “le camp du bien” : gauche “bien-pensante”, droite “trop contente”, Américains donneurs de leçons et journalistes inquisiteurs, qui veulent en profiter pour “arracher le rideau de la vie privée” »[207].

Prenant un point de vue différent, l'association de critique des médias Acrimed a consacré une série d'articles[208] cherchant à mettre en évidence les « compassions sélectives »[209] des grands médias et la superficialité (ou le « néant journalistique[210] ») du traitement médiatique de l'affaire."


PS: J'ai beaucoup de sympathie pour vous, cher Alex, car des jeunes qui ont réussi des concours, j'en ai élevé 4 dont un ancien élève de l'Ecole Polytechnique qui fait actuellement des recherches dans le but d'obtenir un doctorat en finance. Je l'avais pourtant retiré de prépa alors qu'il était premier de sa section de sa classe de math sup pour l'inscrire à Paris VI afin qu'il aille poursuivre ses études à Cambridge ensuite (en profitant de son statut de mineur - statut de mineur qui avait interdit à mon fils aîné de passer les épreuves orales de l'Ecole Centrale Paris parce que ses notes d'écrit lui offraient assuraient d'intégrer cette Ecole où les élèves courraient, en 2003, un risque très élevé de devenir alcoolique selon mes informations).

Clafoutis

"CLAFOUTIS ! En France les crédits sont capés à taux fixes, pas en Espagne ou c'est le supplice du pal !

Je suis stupéfait de lire ici des ploucs qui ne sont jamais sortis de France et qui raisonnent comme des bœufs à l'abreuvoir !"

Rédigé par : Savonarole | 10 avril 2012 à 18:16

Wahou ! la colère !

Mézalors, mézalors, on peut dire :
"une économie qui s'endette suffisamment, c'est une économie qui croit en l'avenir".

Continuons, continuons donc, et qu'on ne nous bassine plus avec la Règle d'or : vive l'avenir.

Grande nouvelle : Sarkozy et Savonarole sont devenus keynésiens.
Attendons un peu : ils étudient le marxisme. Ils bûchent comme des bûches...

Savonarole

Clafoutis :
"Vous pouvez lire cette perle dans l'"Abécédaire de Nicolas Sarkozy" de 2007...
J'adore particulièrement :

"Or, une économie qui ne s'endette pas suffisamment, c'est une économie qui ne croit pas en l'avenir".

Formidable, non ?"

Quel économiste de choc !"
----------------------------------------

CLAFOUTIS ! En France les crédits sont capés à taux fixes, pas en Espagne ou c'est le supplice du pal !

Je suis stupéfait de lire ici des ploucs qui ne sont jamais sortis de France et qui raisonnent comme des bœufs à l'abreuvoir !
Mis à part Ivana Fulli, Alex paulista et Handicap International, vous êtes tous de navrants couillons, jamais sortis de France !

Alex paulista

M. Alex paulista, là, vous fuites faible !

Rédigé par : zenblabla | 09 avril 2012 à 19:08


Yé fais cé qué yé peux...

Alex paulista

Belle réponse dans le lien fourni par Raphaël Enthoven.

De manière générale, il suffit qu'un article traite d'un sujet qu'on connaît bien pour se rendre compte que les journalistes n'hésitent pas à tordre la vérité, omettre les détails qui nuiraient à la "limpidité" de la démonstration.
Même quand la vérité est partiellement au rendez-vous, cela irrite.

J'en profite pour sortir un scoop sur Raphaël Enthoven: il y a quelques années, par hasard, j'étais assis près de lui (et de Carla Bruni) au théâtre, pour voir Le Manège. Il était parti au milieu assez peu discrètement avec son grand manteau, ça m'avait énervé même si la pièce était bien sans plus.
Mais hop, prescription.

Juste une petite perfidie quand même. Faire référence à quelqu'un comme son directeur de maîtrise, quand on veut se prévaloir de grandes capacités, ça fait un peu cheap.
Mais bon, parfois la vérité est un peu cheap, et comme le but de cette mise au point était de la rétablir.

J'avais aussi envie de demander: et avec Finkie, vous parlez politique M. Enthoven ?
On ne l'entend plus.
Est-ce qu'il est en forme ?
Nouveau supporter d'Abidal ?

Malgré tout ce qu'il dit, j'ai toujours un fond de sympathie pour Finkielkraut.

Catherine JACOB

« La situation d'Arno Klarsfeld, de Raphaël Enthoven auxquels elle n'est pas étrangère, est décrite et suscite pour le moins de l'agacement devant une démocratie qui se laisse si facilement reléguer. Et on pourrait ajouter à ce tableau la nomination de Frédéric Mitterrand ! »

Ne confondons pas le bel Arno, le beau Raphaël et l'épouvantail de service.

Le premier semble avoir été sollicité dès 2005, et sa légitimité à s'occuper de divers dossiers mise en cause d'entrée de jeu.

Le second vous renvoie ici même, si c'est bien lui, à l'article de L'Express où il remet les pendules à l'heure concernant également une question de dates ainsi que l'origine de la décision de Luc Chatel relative à l'introduction de la philosophie dès la classe de seconde.
Il y fait également état des personnages qui lui en veulent et qui apprécient ses compétences philosophiques à l'aune des compétences dudit ministre en matière de règle de trois.

«Dix objets identiques coûtent 22 euros. Combien coûtent quinze de ces objets ?»

aurait demandé un journaliste, qui, lui, ne négligeait visiblement pas la vérification de ses propres sources via, en somme, une sorte de preuve par neuf, laquelle lui fut apportée par la réponse du ministre: 16,50 euros. Autrement dit : n'importe quoi en comptant sur le hasard qui n'est cependant raisonnablement fiable que dans les questions à choix multiples... limités style "Qui veut gagner des millions?"!!

- Les exemples ont-ils été mal choisis ? mal investigués ? Fait-on, comme souvent, porter le chapeau à quelques lampistes qui n'en peuvent mais ?

C'est vrai que, si l'on observe les alentours des caisses des supermarchés où sont régulièrement abandonnés nombre d'articles par des ménagères qui ne savent pas additionner les prix des articles sélectionnés puis en soustraire le total de la somme qui se trouve en leur possession en espèces, ou encore sur leur compte, avant de s'en apercevoir au fur et à mesure du passage des articles en caisse et de devoir les y abandonner avec, parfois la honte de devoir le faire après un refus de carte, on se dit que mieux vaudrait réintroduire le calcul mental en classe de seconde qu'y introduire la philosophie.

Surtout lorsque parmi les articles ayant dû être abandonnés se trouvent des produits frais qui, pour certains, retrouveront purement et simplement leur place dans les rayons, tel les yaourts sur lit de châtaignes dont je me suis aperçue pas plus tard qu'aujourd'hui en les sortant de mon panier lors de mon passage à la caisse, que leur carton d'emballage, mou et humide, trahissait un problème de rupture de froid, même si la date, à laquelle je m'étais tout d'abord attachée, était bonne.

Pourtant ce serait une erreur.
D'une part, parce que la philosophie n'est pas étrangère aux mathématiques, ensuite parce que conduisant à la prise de conscience de notre propre ignorance – le fameux Je sais que je ne sais rien (en grec ancien « ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα » )de l'Apologie de Socrate et du Ménon – , elle aurait l'immense avantage d'inciter la ménagère à faire preuve et d'humilité en sortant, ou en empruntant, une calculette, ainsi que de sagesse par des achats raisonnés.
Par exemple en l'incitant à se rabattre sur le lait, la farine, le sucre et les œufs dont on pourra faire des tas de choses, plutôt que sur le choix d'un gâteau d'anniversaire tout prêt qui risquerait, de plus, de ne pas être du goût de son destinataire qui n'aurait justement pas eu envie de celui-là !

Sans compter que le 'fait de mes blanches mains' est obligatoirement toujours une meilleure preuve d'amour, même brûlé, que la préparation Alsa ou la pâtisserie industrielle.

Mais pour cela me direz-vous, ne faudra-t-il pas aussi réintroduire dès la classe de seconde des cours de cuisine et d'économie domestique?

Nonobstant le fait que chacun veut avoir droit à son gâteau même bourré d'huile de palme et d'exhausteur de goût, ne vaudrait-il pas mieux dès lors laisser les choses comme elles sont, et passer le gâchis des produits frais par perte et profits, purement et simplement ou en le laissant tranquillement répercuter sur le prix, égal pour tous, y compris sa T.V.A, des autres produits.

Car, qui veut savoir finalement, que le gâchis opéré par la ménagère ayant perdu sa CB, épuisé son carnet de chèques et ne disposant pas d'assez de liquidités sur le moment, ou ayant tout simplement changé d'avis, sera aussi mis, au final, sur le ticket de caisse payé par les SMIG et les R.S.A , sans compter une augmentation de la pression exercée sur les petits producteurs ?

Et, n'est-ce pas ce qui, mutatis mutandi se passe aussi à l'occasion de cette élection présidentielle dont aucun des candidats n'a la sagesse de comprendre pour soi-même, puis d'avouer qu'il n'a pas la solution à lui tout seul, qu'il y a du juste dans les ensembles de propositions de chaque parti et chez tous les candidats et que n'en choisir qu'un revient à se priver de ce qu'il y a de bon chez tous les autres, alors qu'une présidence tournante, comme pour l'Europe, pourrait représenter la chance de mettre en œuvre ce qu'il y a de bien chez chacun tout en évitant de commencer par détruire ce qu'il y a eu de bon chez les précédents.

N'est-il pas temps en effet de grandir et de passer du professeur des écoles unique au collegium? Car c'est ne sera, il me semble, que dans un tel collège que se trouvera la solution au problème de CM2 qu'un DESS de marketing ne maîtriserait plus et qui, comme on le voit, est pourtant très nécessaire.

Robert

@ JMT

L'abstention ne me semble aucunement la solution pour la raison simple que ne sont pris en compte que les suffrages exprimés.

Ainsi un candidat élu avec 90% d'abstentions et donc 10% de votants, avec en sus sans doute 2 ou 3 % de bulletins blancs ou nuls, se gargarisera uniquement de son score à 51% ou plus des suffrages exprimés et considérera sa victoire comme éclatante.

Tant qu'une élection ne sera pas invalidée en dessous d'un certain seuil de votants, ces errements perdureront...

Clafoutis

"Toutefois, Sarkozy faisait référence à l'inconscience totale, frisant le coma dépassé que les Espagnols ont atteint en spéculant sur l'immobilier, se voulant la "Californie d'Europe". Leur hystérie immobilière les a flingués."


Rédigé par : Savonarole | 10 avril 2012 à 08:34

Tiens, un souvenir :

"Crédit hypothécaire
Logement Injustices

Les ménages français sont aujourd’hui les moins endettés d'Europe. Or, une économie qui ne s'endette pas suffisamment, c'est une économie qui ne croit pas en l'avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C'est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages et que l'Étal intervienne pour garantir l'accès au crédit des personnes malades.

Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement.

Il faut réformer le crédit hypothécaire. Si le recours à l’hypothèque était plus facile, les banques se focaliseraient moins sur la capacité personnelle de remboursement de l’emprunteur et plus sur la valeur du bien hypothéqué. Ceci profiterait alors directement à tous ceux dont les revenus fluctuent, comme les intérimaires et de nombreux indépendants.

Source(s)

Interview Revue Banque (avril 2007)
Interview à la revue Cotémômes
Interview dans la revue La Vie Immobilière (octobre 2006)"

Vous pouvez lire cette perle dans l'"Abécédaire de Nicolas Sarkozy" de 2007...
J'adore particulièrement :

"Or, une économie qui ne s'endette pas suffisamment, c'est une économie qui ne croit pas en l'avenir".

Formidable, non ?

Quel économiste de choc !

Heureusement que la crise américaine des subprimes est survenue avant qu'il ait eu le temps de mettre son funeste projet à exécution !

Savonarole

M. Bilger vous déraillez.

Manifestement vous n'avez écouté que la réaction de F. Hollande sans vous soucier de ce qu'avait dit N. Sarkozy sur l'Espagne.
Vous bondissez sur ce que dit Hollande pour nous concocter un billet qui tient de la recette de la merguez (on mélange, on touille, on pimente, et on l'enfile dans le boyau).
Que les crises grecques et espagnoles ne soient pas comparables on en convient.
Toutefois, Sarkozy faisait référence à l'inconscience totale, frisant le coma dépassé que les Espagnols ont atteint en spéculant sur l'immobilier, se voulant la "Californie d'Europe". Leur hystérie immobilière les a flingués.
Que tout cela soit survenu alors qu'un gouvernement socialiste était aux affaires, voilà ce qui ennuie profondément F. Hollande.
Zapatero est allé droit dans le mur avec toute sa quincaillerie socialiste. Et il y a fort à parier que si Aznar était resté au pouvoir cela aurait été kif-kif.

Droite ou gauche l'euphorie de la "Movida" leur avait fait perdre le sens des réalités.

(Sarkozy aurait pu ajouter que la France l'a échappé belle en ne suivant pas les recommandations de J. Attali qui nous parlait, avant la crise, des "fonds de pension américains" avec des larmes aux yeux...).

Rien de plus normal que le gouvernement espagnol manifeste son mécontentement aux propos de Sarkozy... qui aurait pu s'en passer.
L'Europe et les agences de notation ont été autrement plus sévères que Sarkozy.
C'est un pays fier qui comprend les coups de pieds au cul mais refuse les baffes.

Raphaël Enthoven

Bonjour Monsieur,

Le livre de Sophie Coignard et Romain Gubert est (en ce qui me concerne) un tissu d'inexactitudes, d'approximations et de procès d'intention. Je vous renvoie, à cet égard, à la réponse suivante.
http://www.lexpress.fr/culture/livre/le-populisme-journalistique-selon-raphael-enthoven_1070213.html
Bien à vous,
Raphaël Enthoven

JMT

Tristesse, presque. Si la charge anti-NS est justifiée, nous pouvons imaginer que son adversaire sera élu, du moins le croira-t-il car tout laisse supposer que sa majorité réelle sera inférieure à la moitié des électeurs, tant la lassitude est grande. Notre pays est devenu tellement scléreux, la liberté vraie, celle de l'esprit y est à ce point dégradée qu'il est possible que la diarrhée verbale qui nous assaille, dans sa vulgarité, ne dégoûte les citoyens d'y répondre.
Le mot honni "croissance", nous entraînera à voir aspirer par un Etat imbécile les derniers euros pour entretenir la plaque de béton sale où nous allons devoir vivre plutôt que de poser la question de la nécessaire frugalité, de la décroissance raisonnable.
Je crois, sincèrement, que la seule attitude qui s'impose est l'abstention pour faire comprendre au malheureux élu qu'il doit avoir peur du silence des agneaux.
Il n'y a aucune théorie économique actuelle qui vaille face à ce qui arrive, menaçant : la surpopulation malade de la consommation. Les peuples, ivres de désirs impossibles, brûleront tous les temples, s'égorgeront pour un point d'eau propre s'ils ne sont asservis par les grandes compagnies rejouant Soilgreen, alors, de grâce, s'abstenir est le seul moyen de faire comprendre aux groupes de pression, aux financiers, aux Monsanto et autres agents de la perte du monde que, en France, le corps des citoyens se rebelle et que ceux qui y gouvernent n'ont aucune légitimité.
Rappelez-vous ce que disait Jay-Gould "la planète ne court aucun danger, c'est l'humanité qui est en péril."

Xavier NEBOUT

Christian C

Vous êtes un cas ! Je suppose que vous revenez d'un tour du monde en solitaire sans radio pour ignorer qu'il n'y a qu'en France que l'on trouve des fadas pour prôner une augmentation des dépenses et l'augmentation des prélèvements.
Sur le desserrement du droit du travail : vu le coût d'un licenciement économique (indemnité doublée plus deux mois de congé-formation grâce à Sarkozy le socialiste masqué) et le risque de se voir condamner aux prud'hommes et les chambres rouges pour licenciement sans cause réelle et sérieuse pour un oui ou pour non, les petites entreprises font tout pour éviter de devoir embaucher.
Malheur au petit entrepreneur qui ne peut cumuler son savoir-faire particulier avec celui d'un juriste en droit social ; il est à la merci d'un salarié malhonnête qui réussira à le piéger d'une manière ou d'une autre, et obtenir des sommes exorbitantes qui le mèneront souvent à la faillite.
Mais un entrepreneur qui fait faillite ou se suicide suite à une condamnation qui n'a pas grand-chose avec le droit sinon la justice, comme ça ne ferait pas pleurer le bon peuple français de gauche, les médias n'en parlent pas.

Jean Marc

@Christian C

Je suis très intéressé par vos cours d'économie.
La baisse des impôts, ISF, bouclier doivent avoisiner 10 milliards par an (je n'ai pas vérifié).
Le départ de Français depuis l'ISF et de leur patrimoine n'a jamais été donné par Bercy. Impossible d'après eux : ils disposent de la déclaration de fin d'assujetissement du contribuable ainsi bien sûr que leurs déclarations patrimoniales et de revenus annuels pour chacun d'eux : MENSONGE GROSSIER DE BERCY.
Heureusement les Suisses connaissent et donnent le bénéfice qu'ils tirent des socialistes français : 600 milliards + l'impôt société de nombreuses entreprises françaises déjà partiellement délocalisées sur Fribourg ou Genève (pas connu par les Français).
Pour la Belgique cela doit être autant et pour l'Angleterre c'est la finance.
Puisque vous donnez des cours d'économie donnez-moi les conséquences en chiffres de cette politique médiocre.

Catherine JACOB

"Pour les uns, Nicolas Sarkozy imposerait son maintien parce que François Hollande n'inspirerait pas la confiance nécessaire. Pour les autres, ce serait l'inverse. "
--------
"Mais alors pour finir qu'on s'attache à l'ouvrage de Sophie Coignard et de Romain Gubert, "L'oligarchie des incapables". Il n'est pas un chapitre qui ne montre de manière éclatante à quel point la communauté nationale est au contraire oubliée, presque annulée en face des privilèges, des passe-droits, des incompétences et des gaspillages. En face de l'argent et des relations. En face des castes et des solidarités de mauvais aloi."

En dehors de NKM, il n'y a aucun des politiques en vue, y inclus les candidats, pour posséder les compétences technologiques nécessaires à faire les bons choix.
Mais, bon chez elle c'est autre chose qui pèche.

N'ayant pas les compétences technologiques nécessaires, ils pourraient en effet se laisser guider par le bon sens et le sens moral, mais l'égotisme ambitieux les aveugle beaucoup trop tous autant qu'ils sont !

Dès lors en effet, il faut un culot monstrueux pour s'occuper d'autre chose que de ce qui ne va pas ICI !

zenblabla

M. Reffait a au moins raison (entre autres) sur une chose, avec la raison du (re-)déploiement en nos régions plutôt qu'avec celle toujours présentée par la tentative d'une toujours plus recentrée mondialisation.
Quand faut construire, c'est pas seulement dehors !

Peu importe l'origine, France comptée ou pas, comme avec Peugeot qui serait drôlement honteux..., quelle blague !

Vous croyez quoi,
@M. Alex paulista,

que les Français vivent autre part qu'en leurs régions ?
Déjà, vous m'aviez sidéré avec la condescendance appliquée aux ronds-points, meilleurs objets centralisés décentralisés puisque financés à la française "après tout"..., et comme ils sont très présents en Franche-Comté.

Autant avec l'importance financière d'organismes autant incontournable que Dexia...

Là, vous êtes encore choquant, de bien loin, et pourquoi ce surplomb ?
L'économie d'ici n'est pas basée sur la croissance de là-bas...
L'idéologie seule s'est exportée il semble !
L'argent accointant pour autant ?

Un bon surréaliste vous dira :
"Mettez le clignotant, c'est bon pour les points, surtout les ronds !"

M. Alex paulista, là, vous fuites faible !

Christian C

Monsieur Nebout,

Le caractère inabouti de votre réponse ne permet guère d’en comprendre la teneur alors que la question posée n’appelait qu’une réponse élémentaire sinon basique.

Ceci étant, pour répondre à votre « analyse » :

- Je ne vois pas ce que le « desserrement » du code du travail viendrait faire dans la sortie de crise, ni en quoi le fait d’annoncer des prélèvements nouveaux serait une escroquerie. Je considérerais plutôt qu’il était inepte de réduire la pression fiscale en période de crise grave, ce qui a eu pour conséquence essentielle d’alourdir les déficits et la dette résultante.
- Si vous avez besoin de leçons d’économie, de grâce prenez-les ; ils ne pourront vous être que profitables.

En guise de conclusion que je pressens provisoire, faire des gouvernements de gauche des fossoyeurs, et des gouvernements de droite des parangons de vertu économique, me semble relever, au mieux de l’aveuglement, au pire de l’escroquerie intellectuelle.

Je ne doute pas un instant que les réformes -majeures- du permis de conduire et de la date de versement des retraites, ainsi que l’arrestation sans lendemain de quelques musulmans constituent à vos yeux l’alpha et l’oméga de la bonne gouvernance. Honneur, honnêteté, noblesse, tout y est.

Boris

@Xavier Nebout, sur "le régime idéal"

1. Un empereur d'Occident trouve parfaitement sa place dans le Capital : Marx ne se préoccupe pas de la forme du régime...
2. D'ailleurs, pas besoin d'un empereur. Rex Franciae in regno suo est imperator.
3. Il faudrait demander audience à Louis XIV et Léopold premier : votre idée les intéresserait surement. Pour ne pas remonter à Canossa.
4. Je suppose que vous auriez aimé être ouvrier sous Napoléon III. Dans ce cas, je vous aurais conseillé les filatures Cosserat à Amiens : sous un buste de Notre-Dame du Travail, vous auriez pleinement profité des bienfaits du livret ouvrier, du paternalisme à la sauce Le Play, du lock-out et de l'accident du travail inopiné. Pour prévenir les remarques désagréables, je me permets de vous rappeler que Lénine avait cinq mois lors du désastre de Sedan.
5. Pour donner une note espagnole à ce commentaire, je rappelle que Raoul Villain a été assassiné par les anarchistes à Ibiza. L'avantage avec les grands cimetières sous la lune, c'est qu'ils rassemblent les extrêmes...

Jean-Paul Ledun

M. Reffait,
Je ne conteste pas le constat sur l'Espagne. Je conteste votre interprétation du discours de Sarko.

Je ne l’entends pas dire que si Hollande applique son programme le pays se retrouverait dans la même situation que l’Espagne.
Il a coup d’avance. Il dit de meeting en meeting, avec une certaine fierté déplaisante d’ailleurs, que les décisions impopulaires qu'il a prises en son temps étaient nécessaires, que la politique qu'il a menée n’était pas si dénuée de fondement que cela et que oui, dans la tempête il a très bien réagi.

Je ne suis pas d'accord sur le constat que vous faites sur la politique de la RGPP. Vous ne pouvez pas dire « bravo, la France est en avance sur la réduction du déficit » ( 5,2 au lieu de 5,7 prévu - objectif jugé en son temps intenable par FH) et refuser les 150.000 non renouvellements de fonctionnaires partant á la retraite.
Le manque d'efficacité de la RGPP, je l'impute aux régions qui se sont amusées á compenser 1:1 La politique nationale.
Les régions sont ruinées ? A qui la faute ?
Les dépenses des collectivités dirigées à une écrasante majorité par la gauche ont crû 30 % plus vite que celles de l'État. Dans le même temps beaucoup d’entre elles ont fait le choix d'augmenter les impôts plutôt que de faire des économies. Depuis 2004, la pression fiscale locale a augmenté de 40% (chiffres de M. Migaud).

Dernier points pour être "fair" :
Sarko, à ma connaissance, ne désire pas s'attaquer aux régions mais bien à mieux les aider à maîtriser leurs dépenses en mettant en place un « pacte de stabilité » entre l'Etat et les collectivités (Programme NS France forte).

La vraie déception, M. Reffait c'est que les deux candidats ménagent leurs acquis (électoraux).
En 2007, il y avait quand un peu plus de perspectives d’avenir. Il y avait même un « Désir d’avenir ».
Aujourd’hui nous sommes dans la gestion. C’est moins galvanisant.

Vous voyez, tout n'est pas si blanc et si noir.
En tout cas, pour nous ce n'est pas rose.

Alex paulista

@ Jean-Dominique

Une structure fédérale pour la France ?
Vous vous croyez en Espagne vous aussi ? Ou bien en Allemagne ?

Arrêtez, ouvrez les yeux. À part quelques exceptions comme la Bourgogne ou le Rhône, toutes les grandes régions françaises sont dépendantes du pouvoir central.
Même Toulouse, capitale aéronautique, a une activité économique qui est le fruit d'une décision purement politique (qui fut bonne) et qui dépend encore beaucoup de la politique de l'État.

Regardez les professions des "notables": médecins, notaires, pharmaciens, les voilà vos professions "libérales". Le reste est employé de mairie, travaille dans une maison de retraite, ou a son activité définie par ces pôles hautement dépendants de l'État. Ou bien est au RSA.

Ce que vous voulez faire, c'est une usine à gaz: on voit mal les régions imposer une quelconque autorité au pouvoir fédéral quand leur survie dépend de l'économie de redistribution (ou solidarité, je ne mets pas de sous-entendu péjoratif).

La France est un pays centralisé, ce qui n'est pas forcément une faiblesse si on veut qu'elle soit une brique forte d'une Europe qui, elle, pourra être de nature fédérale.

Et puis, quoi qu'on fasse, si on supprime des couches administratives, on fait quoi des gens ?
Vous avez du boulot ou vous allez faire des emplois-jeunes ?

Si vous voulez vraiment changer la structure de la France et la rendre plus fédérale, c'est par l'activité qu'il faut commencer.
Bougez le technocentre de Peugeot et remettez-le dans sa région d'origine, incitez de grandes entreprises informatiques à installer leur centre principal à Montpellier, Perpignan, Bordeaux, Tarbes (qu'ils connaissent autre chose que Monfort et Monsanto).

Dans une génération, si ça marche, l'administration suivra, et non l'inverse, comme un cerveau socialiste aime à penser.

Catherine JACOB@JLB

@JLB | 09 avril 2012 à 14:24
"J'applaudis des deux mains cher Philippe Bilger !

Kôan de la main :
Quel est le bruit d'une seule main qui applaudit ?

Réponse au besoin ici : http://www.renaissance65.fr/koan_de_la_main.html

marie dumont

Jean-Dominique a raison sur la méconnaissance économique de l'électeur moyen. L'économie n'a été enseignée au lycée qu'avec la création du bac B tout à la fin des années 70, et c'était alors considéré comme un bac de seconde zone qui ne permettait pas de préparer HEC.

JLB

J'applaudis des deux mains cher Philippe Bilger !

zenblabla

Mais enfin Xavier Nebout !
S'embarquer en galère pour cause d'élection présidentielle, cela évite de se demander si nous ne sommes déjà pas en galère..., et même si l'aide viendrait de terre,... et tandis que du ciel !

Resterait savoir si c'est galère à pédale ou à rame, et si un capitaine potentiel est à bord, s'il est sur terre ou en chaloupe, considérant une mer d'argent démontée, où quelque amer politique a indiqué la route !

Alors le permis-bateau !!!

Jean-Dominique @ JP Ledun

JP Ledun, non N. Sarkozy ne parle pas vrai en prédisant que la politique de F. Hollande mènera la France à la situation espagnole ou grecque, il ment et il le sait. On peut critiquer les orientations de F. Hollande, on peut y déceler des risques, voire des catastrophes si on le souhaite, mais pas sur des bobards.
L'Espagne n'est victime QUE de la crise financière et de rien d'autre. L'Espagne est, depuis 30 ans, en cours de réindustrialisation tandis que nous sommes en cours de désindustrialisation. La crise du crédit public et privé sera plus facilement surmontée en Espagne qu'en France parce que les perspectives de croissance forte sont en Espagne et non en France.

Je ne pense même pas devoir rappeler en quoi la situation de la Grèce est à des années-lumière de la situation française. Comparaison hallucinante de mauvaise foi.

Critiquons le programme Hollande, mais sur des bases non mensongères. Vous voulez une vraie critique du programme Hollande ? C'est moi qui vais vous la donner ! La structure publique française coûte infiniment trop cher, c'est un empilement de structures et de pompes à fric. La RGPP sarkozienne a été stupide car elle a affaibli la structure numériquement sans la réformer : elle coûte ainsi plus cher et elle est moins efficace, les chiffres sont là, moins de fonctionnaires, le budget ne baisse pas. Il faut inverser les logiques, passer à un mode de structure fédérale où ce sont les régions qui financent l'Etat en limitant ses prérogatives. Le programme Hollande prévoit une nouvelle étape de la décentralisation : il ne faut pas seulement décentraliser, il faut fédéraliser. Notre système est devenu aberrant : l'Etat se désengage partout, il en fait de moins en moins et coûte toujours plus cher. Le programme Sarkozy prend la mauvaise direction (s'attaquer aux territoires, c'est le contraire qu'il faut faire) et le programme Hollande est très insuffisant. Dans l'un comme dans l'autre cas, la conception reste jacobine et la dette ne pourra baisser significativement.

N. Sarkozy mise sur l'inculture économique du peuple au lieu de faire de la pédagogie. C'est peut-être payant électoralement mais indigne démocratiquement.

Jean-Dominique @ Xavier Nebout

Xavier Nebout, vous ne connaissez pas l'Espagne. Le boom immobilier a démarré des années avant le gouvernement Zapatero, sous le gouvernement de droite de M. Aznar. Et le grand malhonnête intellectuellement que je suis admet sans difficulté que cette politique de l'époque était logique dans la mesure où elle relançait massivement l'emploi et permettait de rattraper le retard structurel de l'Espagne. Le gouvernement Aznar a ouvert les vannes du crédit, personne à l'époque ne le critiquait là-dessus et la gauche a continué sur cette lancée jusqu'à la crise financière.

Et la comparaison de la situation française avec l'espagnole est on ne peut plus stupide : pendant toutes ces années, l'Espagne a rattrapé beaucoup de retard, les autoroutes sont là, les logements sont là (pour ceux qui sont finis), c'est du tangible. La France n'est pas du tout dans le même scénario.

Xavier NEBOUT

M. Reffait nous dit « personne n'a démérité en Espagne. Et la gauche n'y a pas été moins rigoureuse que la droite ».
A l’énorme erreur près d’avoir exposé leur pays à une crise de l’immobilier comme si on ne savait pas que c’est un marché très sensible aux aléas !

Xavier NEBOUT

@Christian C

Soyons donc encore plus concis pour être compris :
se faire élire en disant qu’on augmentera les prélèvements et les dépenses, et qu’on ne desserrera pas le droit du travail, alors que tout ce qui sait compter sur la planète à commencer par la Cour des comptes et notamment les agences de notation et nos créanciers nous disent le contraire, c’est au mieux de l’escroquerie si on n'a pas l’intention de le faire, au pire de la psychorigidité avancée si on a l’intention de le faire. Concernant les socialistes, je dirai qu’il s’agit des deux. Avec Mélenchon, l’expropriation des banques sans un sou pour ce faire est la signature de l’escroc pur.
Ensuite, on a quand même 2% de débiles qui à la fois veulent prendre leur argent aux riches, et compter ensuite sur eux pour payer les impôts à leur place.

C’est ça la gauche. Pour que ce soit mieux, il faut remonter à Victor Hugo ; encore que la France n’a jamais autant prospéré que sous Napoléon III.

J'ajoute même pour énerver encore un peu plus l'intello de gauche, que le régime idéal résulte de l'équilibre entre un pouvoir royal pour le temporel, et celui de l'Eglise pour le spirituel, l'ensemble sous l'égide d'un empereur d'occident.

mike

Cela fait des années que je lis votre blog et que je le trouve tellement intéressant qu'il est ma première lecture électronique dès que je me lève ; c'en est presque devenu une drogue !
Depuis que vous avez consacré la quasi-totalité de vos posts à la petite politique au point de concurrencer les organes de presse et de ne regarder la vie qu'à travers le prisme gris de la négation alors qu'un peu de poésie siérait à notre désir d'enthousiasmes, vous avez pris le risque de lasser certains de vos plus anciens commentateurs. Il est exact de dire que d'autres ont trouvé dans vos opinions de quoi exciter et en tout cas justifier leur bile.
Tout de même, je pense que vous en faites trop et que l'équilibre qui vous caractérisait entre autres qualités est rompu. Il vous arrive de frôler la mauvaise foi ; je persiste à vous lire mais autant vos blogs d'autrefois m'apprenaient des tas de choses, autant les plus récents émettent un bruit de scie. Vivement que nous ayons un nouveau président et que vous retrouviez la sérénité.
Ceci, très cordialement.

Polochon

L'Espagne ne s'est pas privée, il y a quelques années d'égratigner la France et il me semble que Zapatero se donnait trois ans pour que le PIB par habitant de l'Espagne rejoigne celui de la France. Malheureusement pour l'Espagne et pour nous également, on est loin du compte.
En ce qui concerne Hollande, on ne peut s'empêcher de penser que ce serait un Président sous influence, celle de Mélenchon bien sûr, celle de Fabius et peut-être celle de DSK (certains arrivent à survivre aux pires crises).
Comme personne n’émergeait au PS, il a fallu faire des primaires. Et ils ont choisi le moins mauvais...
On n'a pas ces doutes-là pour Sarkozy qui, avec ses excès, a fait preuve de réactivité et d'esprit de décision dans la crise.
Cinq ans pour changer un pays, c'est court et il reste beaucoup à faire.

Denis Monod-Broca

L'homme politique Sarkozy est-il un homme d'Etat ? Seul Mme Sarkozy le croit. Il est bien plutôt le roi des apparatchiks. 
La caste politique française, qu'on pourrait nommer le Parti Commun Unique Français ou PCUF, fonctionne à bien des égards comme fonctionnait le Parti Communiste d'Union Soviétique. Elle vit en vase clos, elle est guidée par une idéologie intangible (la France est trop petite, le salut passe par l'Europe, les USA sont le gendarme du monde, la mondialisation est un fait, la vie est une compétition, l'argent commande tout, les lois s'adaptent aux mœurs...), ses rapports avec la réalité du monde tel qu'il est sont épisodiques, arbitraires, irrationnels (comment expliquer autrement la cruauté avec laquelle, le cœur léger, nous traitons aujourd'hui la Grèce ?).
Dans ce cadre du PCUF, l'apparatchik Sarkozy a toujours su supplanter, et avec quelle maestria !, tous ses rivaux. Il est bien le roi des apparatchiks.
Mais on ne manie pas un peuple comme on manie des militants et la présidence Sarkozy se termine mal.
Face à un autre apparatchik, moins doué que lui mais très doué aussi et non affaibli par la confrontation avec la réalité, le "candidat sortant" remportera-t-il le combat en cours ? L'issue est incertaine mais pour la France cela changera-t-il quelque chose ?

Dd

Cher Philippe,
Qu'entendez-vous par "situation industrieuse" ?

temoignagefiscal

Bonjour,

Accusateur est un statut inconfortable. Placé juste avant le bourreau, il court le risque de devenir le bras armé de l'erreur judiciaire dans une société de droit, bien pire dans une société totalitaire.
Cette semaine "Aux yeux de tous" est sorti en salle. Stupéfiant !!! Le scénario ne tient pas debout. Il raconte l'histoire d'un hacker qui n'est pas crédible. Mais là n'est pas le problème.
Ce film traite du complot politique, il invente un complot fomenté par le président de la République française, avec l'aide d'une énigmatique République de l'Est, déclenchant un attentat meurtrier dans une gare parisienne. L'attentat est faussement attribué aux extrémistes musulmans, avec l'objectif pervers d'engager la campagne des élections présidentielles dans un discours sécuritaire.
Mais tel est pris qui croyait prendre. En effet, à la lumière de cette théorie du complot, ceux qui ont imaginé ce scénario seraient inévitablement les instigateurs des horribles tueries de Toulouse, venant crédibiliser une fiction sortie fort à propos, mais qui n'aurait aucun poids sans elles.
Il est des fois où l'accusation se retourne contre l'accusateur.
Pour des motifs divers, six millions de français sont en train de donner vie à une poupée vociférante qui préconise un collectivisme égalitaire dont on sait qu'il fut responsable de la mort de 80 millions de personnes au XX° siècle.
Contrairement à la droite démocratique qui prit ses distances avec le même type d'événement survenu chez elle et en a payé le prix (tout en essayant légitimement de le vider de son contenu), la gauche le garde en son sein. Pour cela elle est définitivement décrédibilisée comme force démocratique. M. Hollande est indéfendable.
Cordialement. H. Dumas
(Il me semble que, sorti de son contexte judiciaire, "injonction" est un vilain mot. "Merci" ou "attention" auraient été préférables)

Herman Kerhost

Hollande président !
Cinq ans au pain sec et à l'eau, ça va être long et dur...

Herman Kerhost

La démocratie c'est l'alternance disent certains, l'alternance c'est la guerre selon les mêmes. Heureusement les gens se rappellent que sous FM ou avec le gouvernement Jospinou, point de guerre il n'y a eu.
Je pense que si NS se permet de telles bizarreries de vue c'est qu'il était persuadé qu'à ce jour FH serait derrière dans les sondages : le bateau coule et il n'y plus de bouées de sauvetage... fabriquons-en ! Je crains le pire à venir, mais vivement le débat d'entre-deux tours. Petite mise en bouche :

http://www.ina.fr/video/I11297777/debat-francois-hollande-nicolas-sarkozy-l-emploi-et-les-emplois-jeunes.fr.html

Ivana Fulli

Xavier,

Ce que j'entends par amalgame est de réduire le comportement de Nicolas Sarkozy aux malversations habituelles aux partis politiques en France - comme en Italie.

Il faut choisir entre un éléphant du PS - susceptible éventuellement de nous offrir une bonne surprise comme M Gorbatchev, pur produit du stalinisme en a offerte une de taille à la démocratie et aux caciques des partis communistes notamment soviétique et allemand - et un délinquant qui abuse de sa fonction présidentielle en méprisant des adversaires et en favorisant de manière mafieuse sa famille et ses amis de trente ans (où les bras cassés abondent) tandis que les hommes de droite non dénués de morale ne l'aiment pas.

PS : Soyons sérieux, M. Bayrou serait un président qui achèverait de ridiculiser l'image de la France !
M. Bayrou qui vient de s'illustrer en appelant de ses voeux des publicités en Allemagne pour la qualité made in France alors que nous vendons des foulards, des parfums, des voitures parce qu'ils sont sexy car français.

M. Bayrou qui propose des horaires de piscine réservés aux femmes sur l'argument que l'âge rendrait les femmes honteuses de leur corps face au regard masculin. Ce monsieur Bayrou envisage-t-il aussi de réserver des plages françaises aux femmes en construisant un mur les mettant à l'abri du regard masculin ?

C'est pourquoi j'apprécierais, Xavier, que vous m'expliquiez ce que vous pensez des homélies de Benedetto XVI - désolée de cet italianisme mais Benoît sonne à mes oreilles comme benêt alors que Benedetto signifie en italien "béni" sans ambiguïté.

Cerise sur le gâteau, Benedetto signifie "sacré gaillard" en italien familier quand il est utilisé comme épithète. Et ce pape allemand est un intellectuel remarquable et un dirigeant politique courageux qui s'efforce de moraliser les finances du Vatican et de lutter contre la xénophobie.

PS : De toutes les églises que je n'aime pas, le catholicisme est celle que je préfère encore bien que je ne me qualifie plus comme catholique - même pas comme non pratiquante.

*Je lis toujours avec le plus grand intérêt et le plus grand profit vos commentaires - j'apprécie particulièrement vos efforts isolés de moralisation des mouvements francs-maçons français. C'est pourtant bien peu dire qu'écrire qu'il serait grand temps que cette association recherchant et défendant l'idéal des lumières rappelle à l'ordre ses pratiquants les moins "lumineux".

Jabiru

Aujourd'hui, les deux principaux candidats proposent, comme cerise sur le gâteau, le permis de conduire "light".
Demain, pourquoi pas le cadeau "Bonux" ?
Décidément les critères de choix s'améliorent !

Ivana Fulli

M. Nebout,

Les colères brutales et grossièrement exprimées "d'un soupe au lait" (j'avais été élégamment qualifiée de c....-c....... par ce parfait gentleman) sont aussi mauvaises pour sa santé qu'inoffensives pour votre réputation.

PS : Je suis rassurée qu'il ne soit pas candidat PS car les français supportent assez de caractériels chez leurs politiciens.

Alex paulista

Il faut arrêter d'être pompier pyromane sur cette crise de la dette.
Cette crise a deux aspects:
- le premier est une attaque spéculative des marchés. Il est totalement injuste de la présenter comme inéluctable, car l'Europe est globalement moins endettée que les autres grandes puissances. C'est un colosse aux pieds d'argile uniquement parce qu'elle ne sait pas se mettre d'accord pour traiter sa dette globalement à l'instar de sa monnaie. C'est presque un simple problème de manipulation de cours.
- le second aspect est une question de fond qui se pose pour toutes les économies occidentales. C'est une crise de la croissance qui remonte, pour moi, à la première guerre du Golfe, aux soubresauts des bulles technologiques près. On est allé au bout de la fuite en avant par le crédit, celui-ci nous a rattrapés.

Il faut donc repenser toute notre économie. C'est une difficulté dans laquelle sont tous les pays occidentaux, et franchement nous n'avons pas moins d'atouts que les autres, bien au contraire:
- système social pour amortir la transition, tissu industriel non totalement détruit
- situation centrale en Europe, situation centrale de l'Europe entre les Amériques et l'Asie, proximité avec l'Afrique
- énergie nucléaire
- situation politique relativement stable, connaissance de plusieurs cultures, monnaie suffisamment stable.

L'Espagne est dans le même bateau, les proposer en repoussoir est très maladroit et injuste. La prétendue stature présidentielle du sortant en prend un coup.

Quant aux BRICS, on nous promet leur domination mathématique d'ici trente ans. Moi qui y vis je vous prédis des surprises avant la fin du championnat. Ici au Brésil la bulle enfle, elle n'a pas encore été découverte, c'est la seule différence. Mais aujourd'hui les investissements qui affluent du monde entier accompagnent la courbe de ce qui est nécessaire sans se soucier de ce qui est faisable. On fait quand même, avec les gens qu'on trouve.
C'est une chance, un eldorado pour beaucoup, mais quand les investisseurs vont vouloir le retour sur investissement, il risque d'y avoir un problème.

C'est le drame de Lula, qui a distribué l'argent en allocations familiales - ce qui est bien - mais n'a pas assez capitalisé dans l'éducation, le système universitaire.
Normal pour quelqu'un qui se donnait en exemple pour dire qu'étudier ne sert à rien.
Et puis comme dans d'autres pays émergents va se poser le problème du vieillissement.

Jean-Paul Ledun

"François Hollande a eu raison de souligner l'indécence de l'affront..."

François Hollande a bien raison de fermer les yeux des Français pour qu'ils ne voient pas dans quelle galère il s'apprête à les emmener.

Jean-Paul Ledun

Philippe, au-delà de votre angélisme européen sympathique, en quoi Sarko, au cœur même de plusieurs crises (financière, dette, euros) n'aurait pas (une fois de plus) le droit de parler vrai ?
Il parle mal, mais il parle vrai. Je préfère.

Il dit ce qu'il veut faire et il démonte arguments á l'appui ce que M. Hollande pense pouvoir faire. Je ne vois pas de scandale á cela.

Je visionne sur le net tout les « live » des deux concurrents dès que je le peux. C’est très instructif. Ce n'est pas aussi blanc et noir que vous nous le chantez ici.

Les situations en Grèce et en Espagne sont pour la plupart de nos concitoyens un épouvantail. Vos explications géopolitiques sont certainement justes M. Reffait, elles ne suffiront pas á leur donner envie de porter leur suffrage sur M.Hollande.

Que valent nos dissertations face á 10%, 15 % en moins de retraites, pour ne parler que de cela ?
Je vous assure qu'ayant cotisé toute ma vie dans une caisse privée (ici pas de statuts d'intermittent... heureusement ai-je envie de dire...), on m'annoncerait au jour J autant de % de moins de pension, vos explications me feraient une belle jambe (au moins cela).

Evidemment, vous pouvez vous imaginer que plusieurs de mes collègues sont espagnols. Je peux vous raconter l'histoire d'un brillant jongleur qui une fois retiré des projos, s'est acheté, avant la crise, une maison dans son pays. Très, très bon marché... Aujourd'hui il est coincé entre son crédit qu'il ne peut que très mal assurer et sa pension qui ne vaut plus un kopek. Ce sont ses filles qui grâce á leurs engagement internationaux, assurent la survie des parents…
Humanisme et beau langage. Demandez-lui ce qu’il en pense !

C'est impressionnant comme vous faites "votre beurre médiatique" sur l'antisarkozysme.

Impressionnant mais pas assez concret pour être efficace. A mon avis...

Vous vous faites plaisir.
Il n’y a pas de mal.

stéphane

"Comment le Président de la République a-t-il osé", demandez-vous ?
J'ai hélas trop de respect pour la fonction présidentielle (et non les derniers présidents) pour reprendre ce qu'aurait pu dire Michel Audiard dans pareil cas et qui est la marque de fabrique de notre dernier Président, quelles que fussent ses bonnes actions et il y en a eu quand même.
Pour ceux que la mémoire abandonne, il suffit de taper "Audiard osent" sur votre moteur de recherche.
Un début de réponse à "pourquoi tout ça".

Xavier NEBOUT

marie dumont

Ravi de vous avoir énervée, mais je n'associe pas aristocratie et gens d'honneur, je dis que le sens de l'honneur est un sentiment aristocratique.

Xavier NEBOUT

Ivana

Xénophobe, amalgame, ça c'est la tarte à la crème politiquement correcte.
Si on n'est pas disposé à se laisser envahir et piller, on est xénophobe et on ne peut dire un mot sans être accusé de faire des amalgames entre le diable sait quoi. Mais je les aime bien, moi, les Africains ; nous avons beaucoup à en apprendre sur le plan philosophique, et surtout ils auraient largement de quoi prospérer chez eux si on leur donnait en Afrique la moitié de ce qu'ils nous coûtent chez nous.

Alex paulista

Au Brésil, nos amis espagnols ont la réputation d'être les plus têtus du globe.

Il suffit donc de leur dire qu'ils ne s'en sortiront pas et laisser leur fierté faire le reste.

Francois

Fort heureusement l'étau se resrerre je vous invite à lire le JDD de ce jour, concernant le banquier "suisse"

http://www.lejdd.fr/Societe/Justice/Actualite/Les-aveux-du-banquier-suisse-des-Bettencourt-Me-Rene-Merkt-501050/

Le problème est que nous avons affaire à une manipulation de masse. Une presse braquée sur des phénomènes stigmatisant les étrangers. Et tout le monde ou presque tombe dans le bouillon.

Qui peut être intéressé par de tels procédés, une minorité, une élite financière et/ou oligarchique.

Ca c'est sûr, dans les prisons dont parle Xavier, il y aurait autant de rose que de bleu.

Mais là, ça suffit ! Je ne suis ni rose, ni bleu (pourtant j'ai fait comme M. Bilger, j'ai voté sans vraiment savoir) je peux dire que je suis un âne, ou alors trop confiant.

La Justice, la Presse, la France doit reprendre ses droits.

Et avant qu'il ne soit trop tard, la Justice française est encore le dernier rempart contre ces scélérats.

Voilà pourquoi je soutiens Eva Joly, eh non elle n'a pas disparu des écrans radars !

Christian C

Monsieur Nebout,

Vous répétez, billet après billet sans désemparer la même antienne, selon laquelle François Hollande serait - en vertu de votre appréciation - un homme malhonnête, eu égard aux turpitudes, que vous estimez nombreuses, de François Mitterrand. Cette tendance à la malhonnêteté serait bien sûr, toujours selon vous, aggravée par l’apparence d’honnête homme (le fourbe) de François Hollande, ce qui vous incline à lui voir un avenir d’ « escroc dans « Plus belle la vie » ».

La pertinence du syllogisme peine à poindre sous vos propos.

Mais voilà que votre mépris pour ce peuple stupide que nous constituons à vos yeux s’exprime avec force : « il est bien étrange de voir les Français majoritairement rejeter tout ce qui est valeur aristocratique au point que les mots honneur et honnêteté soient quasiment rayés du vocabulaire ». Ah bon ?

Nul ne peut vous interdire d’ériger Nicolas Sarkozy en mètre étalon de la valeur aristocratique ou en étendard de l’honneur et de l’honnêteté.

Permettez au simple commentateur de solliciter de votre bienveillance ne serait-ce qu’un début de démonstration de votre double et inébranlable conviction.

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