Qu'on ne compte pas sur moi pour regretter d'avoir été enthousiaste du candidat Sarkozy de 2007 et m'excuser d'avoir été totalement déçu par le président et le quinquennat !
Qu'on ne compte pas sur moi pour déplorer mon vote du premier tour en faveur de François Bayrou et mon soutien sans réserve à François Hollande, heureux que ce centriste de caractère, et non pas couché, ait eu la lucide résolution d'aller au bout de la cohérence ! A partir du moment où la morale publique lui importait au moins autant que les déficits, pourquoi aurait-il sacrifié la première en appelant à une réélection qui aurait été une séance de rattrapage et la France un banc d'essai ?
Avant le début officiel de ce nouveau quinquennat, je ne crois pas inutile, maintenant que les commentateurs de qualité qui honorent ce blog sont attachés exclusivement à traiter du fond de mes billets plutôt qu'à vilipender les personnes, de faire part du mode d'emploi qui sera le mien dans l'appréhension de ce qui adviendra sur le plan politique et civique.
Ces précisions m'éviteront d'avoir sans cesse à justifier la tenue d'un blog à la fois libre et engagé, comme si j'étais contraint d'adopter la posture de l'historien ou du journaliste et de me plier à une prétendue incompatibilité entre l'expression d'une conviction et la légitimité du blogueur. Il aurait été paradoxal qu'à partir de l'effacement de mon obligation de réserve, je me condamne à une retenue qui aurait violé à la fois ma propre nature et, me semble-t-il, la richesse de notre débat collectif.
Ce qui serait clairement contradictoire avec ce blog tel que je l'ai conçu et maintenu depuis le mois de novembre 2005 n'a rien à voir avec une quelconque implication mais tout, en revanche, avec une caporalisation de la pensée et une indignation systématique à l'égard de ce qui aurait le front d'être désaccordé avec ce que d'aucuns attendraient de moi.
Aussi, il ne suffit pas de souligner, dans les commentaires, à quel point je serais "partisan" ou peu "raisonnable" pour me damer le pion car ce type d'argumentation qui n'en est pas un revient seulement à vous démontrer que vous avez tort parce que votre contradicteur a raison, ce qui est un peu court. Au contraire, l'effervescence intellectuelle et l'intensité des échanges, voire la mise en cause vigoureuse mais urbaine, constitueront la richesse de ce blog, j'ose le dire unique par sa liberté de ton, son absence de censure et la correction formelle des commentaires...
Il va de soi que, comme hier, mes billets auront cette force et cette faiblesse de n'être que l'affirmation d'une subjectivité soumise à rien d'autre qu'à sa propre perception, dans l'instant, des situations et des êtres, du socialisme de François Hollande, de sa personnalité, de sa manière de présider et des mille aléas qui ne vont pas manquer de survenir dans cette histoire française d'une autre tonalité.
Certes, je suis persuadé que François Hollande échappera à l'inconditionnalité, qu'il ne la souhaitera pas, trop sûr de soi en profondeur pour en avoir besoin. Il se mettra à l'abri de ces multiples manifestations dérisoires ou importantes qui ont obéré le quinquennat de Nicolas Sarkozy, à commencer par ses débuts calamiteux.
Mais le regard bienveillant que je pourrai porter sur notre nouveau président, parce que sa personnalité me plaît et que son style m'agrée, ne m'empêchera jamais de dénoncer ce qui me semblera être sujet à caution dans une politique notamment judiciaire dont j'attends la mise en oeuvre avec impatience et à la fois inquiétude. Qu'elle ne défasse pas à tort et à travers et qu'elle construise, contrairement à hier, en réfléchissant.
François Hollande ayant affirmé son refus de l'ouverture au sens de 2007 et sa volonté de tout articuler sur un noyau central socialiste, il sera nécessaire qu'au-delà de ses soutiens idéologiques et écologiques, il puisse, plus que ne l'a jamais fait le président sortant, entendre les voix favorables mais non socialistes, les critiques, les objections, les réserves techniques, voire les dénonciations démocratiques d'alliés qui ont voulu son élection parce que la déception était trop vive de l'autre côté et qu'ils rêvaient d'un chef d'Etat normal pour relever des défis exceptionnels.
Sans surestimer l'importance de ce blog, je l'espère comme une adhésion, une sincérité, une oasis, une dissidence, une bienfaisante imprévisibilité. Au gré des circonstances. Capable aussi bien de pourfendre la déclaration indigne du maire d'Aix-en-Provence sur François Hollande que demain, si elle éclatait, l'arrogance socialiste ou le sectarisme de la gauche unie. Désireuse de voir l'action présidentielle facilitée mais pas à n'importe quel prix. Aspirant à une unité, un rassemblement, une concorde, un humanisme, une décence qui apaiseraient les Français et leur offriraient enfin un destin collectif digne de ce nom.
Par grâce, qu'on ne vienne pas alors me jeter dans l'esprit l'obligation d'une grise continuité et d'une fade cohérence privilégiant, l'une et l'autre, la constance dans la ligne plutôt que la vérité dans l'idée. Tant d'autres sujets vont nous solliciter. De "ces affaires qui menacent Nicolas Sarkozy" (Le Monde) aux ridicules médiatiques, et je parie qu'ils seront nombreux avec les opportunistes acharnés à saisir leur chance en oubliant leur servitude d'hier. De la comédie judiciaire au combat des législatives. De tout et de rien, de la vie dans ce qu'elle a de plus grave et de plus solennel à l'existence dans ce qu'elle a apparemment de plus futile. Du fil des jours aux orages du monde.
Juste une prière. Qu'on comprenne mon désir de n'être même pas enfermé dans ma propre opinion. Je réclame pour nous tous le droit au changement.
Pas seulement maintenant !
@Mme Véronique Raffeneau
Merci votre post, l'usage constant à vous lire ici en remarquant l'effet par la sincérité.
Je me demande à combien de vitesses nous sommes socialement rendus, étant mondialisés!!!
Il ne serait nul besoin aujourd'hui de garantir avec de la sueur.
Néanmoins, autant cela est tout compte fait satisfaisant, suer puis dormir, cela n'implique plus et depuis longtemps autant de gens pris en vitesse pour survivre que l'imaginait la bible.
Le thème du "vrai" travail a été rapidement et prudemment, comme vous dites mais pas autant qu'implique ce thème, remisé sous le même tapis d'une validation encore à deux vitesses...
Pour faire simple:
Les bons, et les mauvais!
Pourtant...
Le pain ne mérite techniquement plus sueur, et combien vendent et revendent, et combien comptent et recomptent les mêmes sommes, et est-ce du travail?
Il est seulement question de savoir qui plutôt que qui, suivant de fallacieux prétextes, exposera mérite?
Certes, il y a présomption de sueur!
Entre la bible et les trente glorieuses, furent conçues les idées de l'émancipation avec le travail, certainement suspects d'un point de vue dogmatique, néanmoins totalement admises aux développements des doctrines capitalistes.
Reste à savoir qui émancipe quoi, quoi émancipe qui et quoi s'émancipe, et même qui s'émancipe.
Cette question en bible est remise toujours et encore dans l'au-delà...
Néanmoins l'économie broie sur terre, larguée est-elle par la simple finance, et on aimerait bien connaître les manières de l'économie, tant en Enfer qu'en Paradis, son équivalent-sueur tandis que l’équivalent-carbone pèse déjà, et comme toujours s'agissant de ressources.
Pourquoi ces basses-œuvres de la sueur en économie s'observent-elles et se comptabilisent-elles ici bas?
C'est troublant cette remise en l'autre d'être à prouver méritant suivant de basses lois!
Rédigé par : zenblabla | 16 mai 2012 à 14:17
Pour conclure sous ce billet
@ zenblabla
Sans prétendre évidemment maîtriser la question du travail d'un point de vue philosophique - c'est comme pour l'économie, il me faudrait pour cela assimiler pas mal de Que sais-je ? -, foncièrement, j'associe la valeur travail à celle de la condition humaine et au précepte de la Bible :
"Gagner son pain à la sueur de son front".
De la part des dirigeants politiques depuis quarante ans, valider l'idée d'une société à deux vitesses, ceux qui ont du travail, ceux qui n'en n'ont pas, et sans jamais au reste l'assumer explicitement, effectivement, dans mon esprit et en très rapide, c'est contrarier, vouloir faire mentir et défigurer une loi universelle consubstantielle à la condition humaine, à sa dignité et à sa liberté.
Vous voyez, question dogmes du passé, je me réfère à la nuit des temps, bref, à des années lumière des Trente glorieuses !
@ Clafoutis
Je suis d'accord pour l'essentiel avec votre post.
Cependant, j'ajoute qu'il est tout autant et absolument nécessaire d'exercer un contrôle réellement effectif, voire drastique et en continu des dépenses publiques engagées.
Dépenser des sommes faramineuses pour au bout du compte ne rien améliorer de l'existant reste une totale folie.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 15 mai 2012 à 07:46
@Mme Véronique Raffeneau
Vous êtes quand même stupéfiante, et bien bellement ancrée aux dogmes du passé!
Imaginez une seconde:
Nous employons, moins que la nation grecque, moins que la nation italienne, espagnole et passons prudemment presque toutes les autres, le plus de nos emprunts et investissements à épurer les dettes à dire mondialisées.
Votre dite "valeur" du travail pèse vraiment peu, s'il est vrai qu'une machine remplace un village aujourd'hui, si pas encore sur toute la planète, mais comme ici l'évolution des tâches le prouve!
Ce n'est plus le travail....
Les ressources priment, et non les entreprises, cela fait lurette que les ressources sont créatrices de ventes de crédits, et pas encore de richesses...
La crise actuelle, c'est qu'inévitablement et quel que soit le tonnage de la sueur que ferait le travail, se vendrait-elle cette sueur à la tonne, jamais elle ne ferait contre valeur en argent avec ce que les valeurs en marché prétendent.
Vous ne devriez pas généraliser l'idée de l'exception (Allemagne, Japon, Chine, et que sais-je encore...)
Comment entendez-vous le travail, hormis celui, conforme à ce que nos trente glorieuses en mouvement moderne ont produit en leur temps?
Rédigé par : zenblabla | 14 mai 2012 à 20:20
@ Madame Raffeneau
Oui, d’accord « TOUT » ne dépend pas de ce à quoi on emploie une dette contractée.
En fait j’aurais dû écrire « …Tout dépend de [pour quoi/pourquoi] on a contracté une dette ».
Ce n’est pas la même chose que d’emprunter pour financer une armée, une guerre, une police politique, un clan de copains, ou la recherche fondamentale, l’éducation, la santé, la police, la justice ; une activité déclinante ou une industrie prometteuse ; l’agriculture industrielle exportatrice et donc spéculative ou l’agriculture de montagne ou de proximité ; la construction de résidences secondaires à des fins spéculatives ou des grands travaux dans le transport et l’énergie.
Ce n’est pas la même chose que d’emprunter parce que l’on ne souhaite surtout pas mettre en place une fiscalité « juste » et efficace, quitte à financer, modestement, des obligés improductifs (pour qu’ils vous laissent tranquilles : pains et jeux) ou parce que les investissements rentables envisagés n’auront d’effet que dans quelques lustres.
Ce n’est pas la même chose que d’emprunter sachant que tout ce bel argent va fuir incognito vers des cieux imbéciles où il fait toujours beau ou pour accroître les crédits aux entreprises.
Quant au taux d’endettement d’un pays, il correspond à la fois à ses besoins (exprimés, quel que soit le but poursuivi), à ses capacités de remboursement telles qu’appréciées par les créanciers, mais aussi à l’intérêt (au sens financier) de la manip anticipé par les prêteurs : la Grèce en est un bon exemple (Goldman Sachs savait que la Grèce ne pourrait pas rembourser sans qu’on lui torde un peu le bras. Et plus si pas d’affinité. Y compris jusqu’au coup d’Etat si nécessaire : I want my livre de chair back, bande de feignants).
Quant à la fiscalité…
Rappelez-vous (à moins que vous ne soyez trop jeune) : le taux d’IS était de 50%. Il est tombé pour les grands groupes à 17%, voire moins. Et ne parlons pas des exonérations de charges contre des promesses non tenues, ni de toutes les astuces fiscales (carry back, carry forward, non taxation de plus-values chères à M. Copé, etc.) qui ont reporté sur le bon peuple la charge de la dette. L’exemple le plus drôle c’est quand le bon monsieur Raffarin, patelin, patenôtre, est venu expliquer que les salaires ne bénéficieraient plus, pour l’IRPP, d’une réduction forfaitaire de 20% puisque désormais tous les revenus étaient honnêtement déclarés, mais que les tranches en tiendraient compte, ce qui serait neutre pour les salariés. Pas besoin d’un Que sais-je ? pour comprendre que si c’était neutre pour les salariés, le réaménagement des tranches bénéficierait plein pot aux revenus non salariaux. Et à budget constant, faut bien récupérer le différentiel… y compris sur les salariés. Tout ça au nom proclamé de la reconnaissance, enfin, de la « valeur travail » ! Bravo l’artiste : pas un journaliste, pas un politique pour démasquer la magouille et l’hypocrisie.
Bon, j’arrête.
Rédigé par : Clafoutis | 14 mai 2012 à 17:58
Au fond, Philippe Bilger est content de lui... Il se délivre un brevet d'autosatisfaction que nous ferons encadrer : ça pourra resservir, car 5 ans, à notre époque, c'est long !!!
Rédigé par : Bernard de PASQUALE | 14 mai 2012 à 16:30
"Philippe est donc grandement coupable de vous avoir fait sarkozyste malgré vous !"
Non.
Dans le domaine pénal, Philippe était très simplement plus convaincant que vous !
Rédigé par : Véronique @ Jean-Dominique | 14 mai 2012 à 10:08
@ Clafoutis
"Alors le taux d’endettement d’un pays ne prouve rien. Tout dépend de ce à quoi on emploie la dette contractée."
Non.
TOUT ne dépend pas de ce à quoi on emploie la dette contractée, ce qui rentre puissamment en ligne de compte est l'estimation de la capacité objective d'un pays à faire face à son endettement.
Un pays qui fait le choix de surtaxer le travail et ses entreprises, seules créatrices de richesse, oblitère selon moi toute velléité d'honorer la dette qu'il a contractée et qui le lie - au sens enchaîner - à des créanciers.
A moins effectivement de revendiquer ouvertement, par exemple, qu'un taux de chômage de 10% est la contrepartie nécessaire et implicite à payer pour assurer une forme de "paix sociale" à mon sens totalement artificielle et illusoire.
A moins de valider l'idée d'un Etat-providence dont les principaux bénéficiaires depuis quarante ans sont les plus sécurisés, dans le désordre, par les statuts, les ordres professionnels, les fortunes qui font les fortunes des experts comptables à l'affût par exemple des mille et une niches fiscales.
A moins d'accréditer sans faux-fuyant l'idée d'un ordre social destiné à ne satisfaire dans le court terme électoral que les exigences des clientèles-cœurs de cible.
"Mais témoigne de sa lucidité sans parti pris."
Franchement, les billets de Philippe Bilger sont tout sauf exemptés de parti pris.
Je précise que dans mon esprit le mot parti pris n'est pas obligatoirement négatif, très loin de là. C'est en premier l'affirmation et la revendication d'une subjectivité :
"Il va de soi que, comme hier, mes billets auront cette force et cette faiblesse de n'être que l'affirmation d'une subjectivité soumise à rien d'autre qu'à sa propre perception, dans l'instant, des situations et des êtres..."
(le billet)
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 14 mai 2012 à 07:51
Véronique,
Un point d'ordre, quand vous vous adressez à moi, mentionnez le dans votre intitulé (genre @) sinon je risque d'être discourtois en ne vous répondant pas et c'est bien tout ce que je veux éviter à votre endroit.
Je ne suis pas non plus agrégé d'économie, je tiens juste mes faibles lueurs de l'observation professionnelle du monde de l'entreprise depuis, hélas, trop d'années.
Mais comme vous le faites remarquer, le départ de la crise en 1973, très largement amplifiée par l'émergence pourtant prévisible des géants asiatiques et sud-américains, n'a pas pour origine la dette publique qui n'a enflé que pour compenser les dégâts industriels. Ce n'est pas la dette qui a ruiné l'industrie mais la désindustrialisation qui a fait monter la dette. Ne prenons pas la cause pour l'effet. Le premier choc pétrolier a pris au dépourvu une industrie habituée à une énergie bon marché, les charges et les impôts n'y sont pour rien à ce stade. C'est le défaut d'une politique industrielle intelligente - on a tout misé sur les grands groupes en négligeant le terreau des PMI - qui a mis la France dans cette situation. En regard, l'Allemagne, plus endettée que la France, il faut le savoir, dispose d'un tissu industriel de PMI très solide. De grosses PMI capables de tenir tête aux donneurs d'ordres multinationaux. Nous avons eu depuis 40 ans une politique de créations d'entreprises, folie alors que nous n'avons rien fait pour améliorer la pérennisation des entreprises (une fiscalité de la transmission aberrante, absence de financement, niveau d'autofinancement proche de zéro), ce qui a conduit au démantèlement des PMI, avec le concours des donneurs d'ordres et des spéculateurs financiers. Combien ai-je vu de très belles entreprises, avec des produits de qualité, se casser la figure au moment du départ à la retraite du patron-fondateur : pas moyen de transmettre l'entreprise, obligé de vendre aux fonds spéculatifs qui ne viennent investir que sous couvert des grands groupes qui étranglent les sous-traitants. Comment ne pas voir l'absurdité du gouvernement précédent qui réserve de facto le crédit impôt-recherche au seuls grands groupes ? La France est un pays d'entrepreneurs et non un pays d'entreprises, c'est notre tare principale qu'il faut corriger. La dette, il nous faut la traiter dans l'urgence, c'est une bêtise rendue nécessaire par des politiques industrielles qui n'ont visé qu'à créer des champions mondiaux au détriment d'un tissu industriel varié.
Concernant l'identité de ce blog, Philippe est donc grandement coupable de vous avoir fait sarkozyste malgré vous ! Que ne faites-vous aujourd'hui le chemin qu'il a fait ?! Plus sérieusement, qu'un membre du Parquet soit favorable à une politique pénale plus stricte, cela n'est pas plus étonnant que cela. Je ne situerais pas ici l'originalité de Philippe. Et vous aurez remarqué que j'ai tenté de pourfendre ces idées néfastes de peines-plancher, de la rétention de sûreté sous la forme qui nous a été présentée (persuadé cependant qu'il y a là évidemment une solution à trouver). Je n'ai pas eu l'heur de vous convaincre, j'ai sans doute été faible là-dessus. Mais la remise en cause partielle ou totale de ces mesures ne signifie aucunement une volonté délibérée de lâcher tous les criminels dans la nature. Je pense ainsi que Philippe, par son soutien à F. Hollande, accepte l'idée que cela soit au moins rediscuté, évalué, débattu tant d'un point de vue pragmatique que de celui des principes du droit. Je crois que Philippe a compris que sur ce sujet la gauche a retenu les leçons du passé et ne baissera pas la garde : la sécurité reste une priorité absolue du nouveau pouvoir et il ne faut rien lâcher là-dessus. Il n'y a donc aucun renoncement de Philippe mais une acceptation du débat à venir.
Rédigé par : [email protected]éronique | 14 mai 2012 à 03:16
@M. Robert Marchenoir.
Parmi bien d'autres, une question intéressante!
"Et puis, êtes-vous vraiment socialiste ?"
On se dit:
"Enfin, on va savoir!"...
C'est parmi les "on" ce que je me dis bien sûr en attendant!
Puisque vous, vous savez, car vous initiez ce qu'il peut avoir de nouveauté dans la question, dites-nous donc.
On connait mal @Sylvain, et mal @JDR, et tant d'autres vénérables.
Alors dites-nous!
Si ce n'est pas une bonne question, c'est que vous avez la réponse, je suis assez curieux...
Mais bon.
Peut-être que la question est juste destinée à notre hôte.
Ce serait bien dommage..., vous en conviendrez, dans la plus petite acception du dommage!
Rédigé par : zenblabla | 13 mai 2012 à 22:49
Comme c'est curieux, que vous ayez voté Hollande !
Certes, il semble plus gentil et poli que Sarkozy, et vous semblez être quelqu'un de gentil et de poli (ce qui ne veut pas dire laxiste dans l'exercice de ses fonctions). Assurément, le style de Hollande paraît plus compatible avec votre façon d'être.
Cependant, sa politique judiciaire n'est-elle pas à l'opposé de la vôtre ? Suppression des peines plancher, arrêt de la construction de prisons, rétablissement de la "police de proximité", droit de grève pour les magistrats, angélisme et excusisme...
Je veux bien que vous ne votiez pas pour de seules raisons corporatistes, mais enfin votre expérience dans ce domaine professionnel qui est le vôtre devrait vous mettre la puce à l'oreille...
Et puis, êtes-vous vraiment socialiste ? Il me semble que Hollande, lui, l'est vraiment...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 mai 2012 à 21:34
À Madame Raffeneau (12 mai 7:38)
Nul besoin d’être agrégé en économie ou d’acheter la collection des "Que sais-je ?" pour juger les taux d’endettement public des pays : sainte Wiki est avec nous
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_pays_par_dette_publique
Quelques exemples en 2010 :
À tout seigneur tout honneur : le Japon 225,8% du PIB (mais avant Fukushima)
États-Unis : 88,9%
France : 83 ,5%
Allemagne : 78,8%
Pas terrible tout ça. Regardons les vedettes :
Libye : 3,3% (le record, mais avant BHL)
Guinée équatoriale : 4,1%
Oman : 4,4%
Azerbaïdjan : 4,6%
Oui mais restons en Europe :
Estonie : 7,7% (bravo)
Russie : 9,5% (bien)
Bulgarie : 16,2% (pas mal quand même : comme le Luxembourg !)
Si la dette française m’inquiète, je m’expatrie. Où ? En Europe : Bulgarie ou Luxembourg (l’Estonie est trop proche de la Russie, on ne sait jamais …) ?
Le climat peut être un critère (pour moi) : la Bulgarie, donc.
Mais alors, pourquoi pas la Grèce (malgré ses 144% !). Non ? L’Italie alors : 118,1%. Non. Allez : l’Espagne (63,4% : mieux que la France).
Trop de dette quand même.
Alors tant pis pour le climat : cap au nord.
Suède (40,8%), Finlande (45,5%), Danemark (46,6%), Norvège (47,7%).
Oui, mais c’est l’enfer fiscal là-bas ! La vie quotidienne doit y être épouvantable ! L’égalitarisme forcené doit y régner et briser dans l’œuf toute initiative !
Alors ?
Alors le taux d’endettement d’un pays ne prouve rien. Tout dépend de ce à quoi on emploie la dette contractée.
Bon : j’ai essayé d’épargner votre budget – aux dépens de celui des PUF.
Quant à votre remarque finale, je suis d’accord avec vous : le résultat de l’élection présidentielle, souhaité par M. Bilger (au terme d’une lente évolution, de la prise en compte des pratiques concrètes dévoilées peu à peu) ne prouve rien quant à ses qualités. Mais témoigne de sa lucidité sans parti pris. C’est ce qui en fait l’intérêt.
Rédigé par : Clafoutis | 13 mai 2012 à 13:21
@Marc Epa
Une dame Ivana s'en va, une dame Colette s'en vient...
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 12 mai 2012 à 12:21
@Colette G.
"cesser de vouloir nous faire croire qu'il est comme nous "
Je dirai "cesser de croire que nous voulons un président comme nous". Le peuple veut un président qui préside, qui ait de la hauteur, qui sache couper, séparer, rassembler.
Le bon peuple veut un président qui sait plus poigner que oindre !
Poignez vilain, il vous oindra;
Oignez vilain, il vous poindra.
Comme le narre à bon escient un Fabliau du Pays Francien :-D
LA GUEPE ET L'ABEILLE
Pour faire du sous-bois un havre de bonheur,
La lavande et le thym mélangeaient leurs odeurs.
Abeilles fredonnaient en butinant les fleurs...
La ruche regorgeait de rayons de soleil
De gelée et de cire, de pollen et de miel.
Dame Guêpe voulut se mêler au festin.
Après avoir trompé l'attention des gardiens,
Furtivement, dans la ruche, s'introduisit.
Elle appela sa soeur, et bientôt sa cousine
La soeur de sa cousine, puis toutes leurs voisines.
Si bien qu'en un moment la ruche en fut remplie.
Elles mangeaient tout le miel qu'abeilles fabriquaient
Ne faisaient jamais rien, et pour passer le temps
Alvéoles cassaient. Abeille protesta.
Guêpes manifestèrent et firent maints boucans.
Le conseil des bourdons alors se rassembla,
Démocratiquement, Abeille fut mandée.
« Pourquoi dois-je abriter des insectes étrangers ? »
Ruisselant de social, Sieur Bourdon s'indigna :
« Comment osez traiter nos parents de parias !
Le tort vous en revient, si Guêpe est venimeuse
Car vous n'avez pas su comment l'assimiler.
Il faut la respecter afin qu'elle soit heureuse ;
Elle aime caillasser, laissez-la caillasser ;
Elle aime fracasser, laissez-la fracasser ;
Elle aime saccager, laissez-la saccager ;
Laissez-la exprimer sa personnalité. »
Plus Guêpe dévastait, plus de miel elle avait ;
Plus elle démolissait, et plus on la comblait.
Et Abeille jobarde, toujours plus travaillait.
Guêpes proliféraient, abeilles s'étiolèrent ;
On appliqua les lois de la démocratie,
Qui donnent aux plus nombreux le droit de tyrannie.
Guêpes étant plus nombreuses, les abeilles, chassèrent.
Au bout de quelques mois, de miel il n'était plus.
Le dénuement régna, la disette accourut,
Ruche périclita, malheur se répandit,
Il n'y eu bientôt plus que détresse et chienlit.
Poignez vilain, il vous oindra;
Oignez vilain, il vous poindra.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 12 mai 2012 à 10:18
Qui est Colette G. ? Le modérateur de ce blog ? En volume cette personne publie dix fois plus que Philippe Bilger. C'est presque un détournement ! Ouvrez votre propre blog Madame si vous tenez tant que cela à vous exprimer.
Je voulais juste laisser un commentaire court sur le propriétaire de ce blog que je tiens pour un honnête homme, mais ces autres commentaires envahissants et répétés m'ont exaspéré au point de me faire dévier de ma démarche initiale.
Rédigé par : Marc Epa | 12 mai 2012 à 08:49
@Colette G.
Madame,
Quel plaisir de vous lire (et non "ça fait"...). Je partage votre point de vue, effectivement le ça, ça fait mauvais genre et ce n'est pas digne de ce blog.
Je continuerai à vous lire avec d'autant plus de plaisir que j'aime assez vos billets, quand ils ne sont pas parsemés d'expressions texto-iènes.
Il faut cependant rester prudents, car de vous à moi, on se laisse vite entraîner.
Vous serez là pour me taper sur les doigts, et donc comme avec notre nouveau président, je pars confiant. Vous apprécierez au passage la comparaison, je l'espère.
Rédigé par : stéphane | 12 mai 2012 à 08:17
@ Clafoutis
Comme je l'ai dit à Jean-Dominique, je ne suis évidemment pas agrégée en économie.
Aussi, il m'apparaît très hasardeux de prétendre pouvoir vous suivre dans une discussion où il me faudrait assimiler en deux temps, trois mouvements par exemple la collection des "Que sais-je ?" (éditeur Presses Universitaires de France) consacrés aux taux d'endettement des pays de la planète, et ainsi me risquer à établir une analyse comparative dans ce domaine entre le Japon, les Etats-Unis, la Grèce, la France, ou je ne sais quel pays encore.
Je ne suis naturellement pas plus politologue, genre invités récurrents de l'émission C dans l'air.
Je me contente juste d'exprimer ici très prioritairement ce que m’inspirent les billets de Philippe Bilger.
Je maintiens :
la validité de la ligne de force privilégiée par Philippe pour rendre compte depuis des mois de sa perception de la campagne électorale n'est pas démontrée par l'épilogue de l'élection.
Voilà tout.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 12 mai 2012 à 07:38
@ Jean-Dominique
"Or l'objectif n'est pas tant de réduire les déficits que de sortir de la crise, dont les déficits sont un symptôme et une conséquence, en aucun cas la cause."
Bon, clairement, je ne suis évidemment pas une agrégée en économie.
Cependant, la crise que vous invoquez et dont, pour le coup, les agrégés en économie pour de vrai situent le départ en 1973, ces agrégés vous diront que faute d'avoir refusé de réduire pendant quarante ans la gargantuesque et gigantesque voilure de la dette publique, les gouvernements successifs ont entériné le choix implicite de condamner les entreprises, principalement industrielles, entreprises qui sont encore le SEUL outil et moyen à même de produire de la richesse, de la croissance et de l'emploi.
"La crise grecque n'est pas une crise de la dette, c'est d'abord une crise de la morale publique..."
En ce qui concerne la France, je suis bien d'accord pour dire que la crise de la dette a tout à voir, dans mon esprit, avec cet autre déficit et transgression d'une morale publique qui a consisté à ne rien refuser aux catégories que j'estime les plus protégées et sécurisées depuis quarante ans, au détriment, toujours, des plus exposés.
Quant au blog de Philippe, et à son identité d'intellectuel, je reprends le thème judiciaire et pénal que j'ai abordé, et dont l'évocation n'est pas totalement absurde, si nous considérons que son identité tout court reste foncièrement associée à sa fonction et à son métier de magistrat.
Avant de lire son blog et ses livres, j'étais plutôt, dans ce domaine - pour aller vite - de conviction généralement admise de gauche.
Philippe m'a convaincue de la nécessité des peines planchers, de la rétention de sûreté, d'une plus grande place apportée à l’objectivation de la peine, de la nécessité d'une transformation de la justice des mineurs etc. etc.
Or, que Philippe le veuille ou non, il se trouve que ces sujets sont à mettre à l'actif du quinquennat Sarkozy.
Eh bien, vous avez raison !
Dans ce domaine, pour reprendre votre phrase, Philippe "a relevé mon attention sur ce sujet"...
PS : juste une chose en ce qui concerne les corps intermédiaires : il a fallu attendre un arrêt de la Cour Européenne des Droits de l'Homme pour que des voix visibles parmi les magistrats s'élèvent publiquement contre l'utilisation parfaitement abusive de la garde à vue, utilisation folle à mettre au passif du président Sarkozy.
Alors...
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 12 mai 2012 à 06:47
Puisque ce billet aborde le sujet de la liberté de ton, je dois dire que je ne suis pas très rassuré quand je vois Pierre Salviac viré de RTL pour un message malheureux sur twitter.
Je ne pense pas que la première compagne ait demandé la tête de Pierre Salviac, mais elle aurait pu essayer de calmer le jeu, apaiser les tensions.
Sinon on va retomber dans l'espèce d'autocensure complaisante qui a sévi sous le règne Sarkozy.
C'est encore plus malsain que de voir passer quelques messages idiots d'un vieux journaliste sportif.
Rédigé par : Alex paulista | 11 mai 2012 à 22:06
Bonsoir,
S'il y a bien un mot auquel cette campagne a redonné une moderne vigueur, c'est l'adjectif "vulgaire", assaisonné à toutes les sauces.
L'insulte suprême, la condamnation définitive qui renvoie NS, Nadine Morano et autres Rachida Dati dans la lie de l'humanité, conduit désormais tout un chacun à s'excuser d'être du peuple....Et pourtant le vulgus, l'ordinaire, constituent dans le même temps la caractéristique distinctive et revendiquée d'un homme, voire d'un couple présidentiel, dont l'appartenance à l'élite ne fait toutefois aucun doute.
C'est à en perdre son latin !
Rédigé par : FC | 11 mai 2012 à 21:54
"morts douteuses, marchés truqués, arrosages de copains, abus divers et variés, relations amicales avec d'anciens pétainistes (des vrais, pas des inventés par Libé), relations moins amicales avec des femmes de ménage" Franck Boizard
Devriez être content : c'est de la virilité ça au moins !
Rédigé par : Herman | 11 mai 2012 à 20:57
Sylvain,
J'adorerais avoir l'adresse de votre site, vous m'êtes très sympathique, depuis bien avant votre défense de la veuve et de l'orphelin! j'ai vu l'homme en vous...
Autant je trouve exécrable des gens de gôche que je vénère des gens de droite, même si à l'occasion d'une discute avec ces derniers je n'hésite pas à tenter une "transfugion", comme un vampire...
Merci.
Rédigé par : Herman | 11 mai 2012 à 20:53
@ sylvain 9.13
Vous avez rédigé "L'éloge de la tolérance" ou peut-être un manuel du savoir-vivre !
J'ai apprécié, merci !
Rédigé par : Colette G. | 11 mai 2012 à 20:48
Moi qui vous ai un jour alpagué à propos de votre absence de réaction sur telle ou telle mise en cause de votre personne - vous m'aviez répondu hors cadre que vous préfériez justement répondre en solo à l'invective - je trouve mon bonheur dans le fait qu'enfin vous mettiez les choses à plat ici, afin de servir tout le monde...
Votre pensée vous appartient, et vouloir la faire bifurquer par une rhétorique presque menaçante, à votre enseigne qui plus est, méritait que vous y répondiez en cet endroit.
J'espère que ces anciens lèche-bottes auront compris le message, ils venaient écouter une jolie mélodie, qu'ils ne savaient pas saturée assez vite par un devoir de réserve que pourtant votre talent a su dompter, puis quand vient le solo leurs oreilles s'écorchent à la moindre improvisation...
L'anti-sarkozysme que l'on vous reproche, à tort, n'est qu'une vaste fumisterie, elle est née d'une réaction à l'intelligence du citoyen. Elle est le fruit, né d'une période sarkozyste dominante, d'une défense acharnée de ce président qui était pour ces sinistres pantins une évasion possible de ce pays bolchevique. Il faut se rappeler des campagnes médiatiques sur la réforme des retraites, du droit de grève, du bouclier fiscal, etc. Le sarkozysme régnait sur les ondes, et son antimatière n'en a été que l'invention tactique pour affaiblir la position de ses opposants. "Les anti-antis, ça suffit !"
Continuez sur votre chemin, que les plus lucides d'entre nous savent non-partisan, riche d'enseignement, et revigorant pour les plus éloignés de celui-ci. C'est pour cela que moi, de gauche, trouve mon bonheur sur votre blog. Merci.
Par contre je suis moins étonné que Jean-Dominique pour votre vote Hollande, même si peut-être qu'au contraire de lui, je vous pensais encore capable d'un vote Sarko il y a peu s'il avait trouvé les mots justes.
Mais je me rappelle avoir lu ici sous votre plume qu'aviez voté Mitterrand en 81, n'est-ce pas ? ou en 88, j'ai un flou...
Allez ! bon vent à tous, surtout Sylvain qui se découvre une âme de gauche en vous lisant, c'est flou ça aussi, non ?...
Rédigé par : Herman | 11 mai 2012 à 20:38
@frédéric 19.03
Bonsoir Monsieur,
Une précision pour certains messieurs que ce sujet semble intriguer :
l'un mesure 167 l'autre 174.
Je vous laisse le soin d'apprécier la différence de 7 cms.
Bonne soirée
Rédigé par : Colette G. | 11 mai 2012 à 20:07
@ Pierre-Antoine 16.16
Bonsoir Monsieur,
Dans le cas de Nicolas Sarkozy il me semble que ce ne sont pas tellement les invités CAC40 ou les sommes en jeu, payées par Desseigne & co, que les symboles, tout est dans le symbole. Le candidat Sarkozy avait dit que s'il était élu il se retirerait dans un monastère pour prendre toute la mesure de la charge qu'il venait de recevoir du peuple !
S'il était allé dans le McDo qui se trouve juste en face les réactions auraient été du même acabit.
Quant au Falcon utilisé cet après-midi par le Président Elu il lui sera reproché, pas tant pour le coût, mais plus vs ce qu'il a déclaré : il continuerait de voyager par le train !
Pourquoi les hommes politiques se prononcent-ils en permanence sur des promesses démagogiques qu'ils sont incapables de tenir, pour des raisons de sécurité (le train) ou même de standing !! Il me semble plus normal que N. Sarkozy reçoive ou soit reçu au Fouquet's qu'au McDo !
Le Président devrait apprendre à se taire, à rendre sa parole rare, à mieux communiquer, à bon escient, cesser de vouloir nous faire croire qu'il est comme nous : nous le savons mais durant son mandat il est investi de pouvoirs qui le rendent un peu différent, sinon à quoi bon tout cet apparat qui coûte si cher !
Rédigé par : Colette G. | 11 mai 2012 à 20:02
Franck Boizard,
partez un peu en vacances au soleil en empruntant un peu de l'argent que votre député socialiste a détourné après avoir violé la moitié des femmes de sa circonscription.
La bile que vous déversez fait des trous dans l'écran.
Et puis, pourquoi ne pas l'avouer: le tableau que vous dressez de François Hollande et de sa clique de copains et de coquins est trop réaliste. Ca me donne le bourdon.
Rédigé par : Christian C | 11 mai 2012 à 19:59
@ stéphane 10.56
Bonsoir Monsieur,
Je me sens visée, cependant votre remarque est si courtoise que je ferai un effort pour ne pas nuire à la qualité du blog.
De vous à moi : l'emploi du "ça", pas très élégant à l'oral, encore moins à l'écrit !
Bonne soirée
Rédigé par : Colette G. | 11 mai 2012 à 19:41
@ Rahmouni Slimane 12.52
Bonjour Monsieur,
Tout à fait d'accord avec vous, et je pense n'avoir rien écrit d'autre, en tout cas Valérie Trierweiler a eu raison de virer Julien Dray, puissance invitante, le traquenard était soit maladroit, soit inapproprié dans le calendrier, aucun doute dans mon esprit. Elle a agi par "les pouvoirs qui lui avaient été conférés" par le Candidat Hollande.
Le Président Elu a désormais deux corps, un sacré, celui donné par son nouveau statut régi par la Constitution et le Protocole, un profane, celui de sa vie privée ; Valérie Trierweiler fait partie de sa vie privée.
"Les bienfaits de la présence à ses côtés d'une femme amoureuse", je vous laisse la formule, cependant par exemple un chirurgien doté d'une femme aussi amoureuse soit-elle/soit-il, ne l'accompagnera pas en salle d'op LOL
Aucune polémique de ma part, je crois que nous sommes d'accord !
Bonne soirée
Rédigé par : Colette G. | 11 mai 2012 à 19:36
@ Valérie 17.41
Je vous prie de m'excuser je n'ai voulu insulter personne, encore moins être "vulgaire"... le choix de cet adjectif semble inapproprié, un rien excessif !
Si ces expressions, si ces "émocônes" bien innocentes, vous sont tellement insupportables, vous avez l'absolue liberté de zapper mes commentaires.
Dans cette communication virtuelle, dans laquelle nous nous interpellons les uns les autres, sans nous connaître, ces "émocônes" permettent d'indiquer un second degré, quelque chose de léger, un recul sur le propos, rien de plus.
C'est de ma part une courtoise marque de respect, que vous n'avez manifestement pas compris et je le regrette.
Comme je ne suis pas adepte du "management by mushrooms" je doute être capable de m'améliorer dans le sens que vous souhaitez.
A chacun ses vulgarités, à chacun sa sensibilité, ce qui m'est insupportable ce sont les mots que vous employez sans jamais vous donner la peine de mettre les accents correspondants.
Pour moi la chose est entendue, je vous zapperai.
Je vous souhaite une très agréable soirée.
Rédigé par : Colette G. | 11 mai 2012 à 19:16
Si je peux rendre hommage à notre ancien président, tant encensé, et puis tant décrié par vous, je citerai de Gaulle : "La politique la plus coûteuse, la plus ruineuse, c'est d'être petit, c'est de demander quelque chose à tout le monde pour ne jamais l'obtenir."
Diantre, la taille de l'ancien et du nouveau sont équivalentes, talonnettes comprises.
Rédigé par : frédéric | 11 mai 2012 à 19:03
Non, non. Ne vous inquiétez pas : les procès avec autocritique du coupable, c'est plutôt du côté qui arrive au pouvoir que de celui qui le quitte.
Mais enfin, dans quelques mois, devant les résultats de la nouvelle équipe, qui oscilleront entre le très mauvais et le désastreux, assaisonnés de quelques scandales croustillants (1), vous ressentirez spontanément le besoin de présenter des excuses :-) (1)
En attendant, je vais essayer de comprendre quelle est la différence d'exemplarité entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, je n'ai toujours pas compris.
Mais il est vrai que, Sarkozy n'ayant pas couvert d'affaire Banon, c'est dur de comparer.
****************
(1) : c'est une habitude folklorique du socialisme assez rigolote : dans l'opposition, on joue la vertu outragée, on pousse des cris à fendre le coeur devant la moindre vétille, on en invente si besoin, et, une fois au pouvoir, on se déchaîne : morts douteuses, marchés truqués, arrosages de copains, abus divers et variés, relations amicales avec d'anciens pétainistes (des vrais, pas des inventés par Libé), relations moins amicales avec des femmes de ménage et des employés mais comme la gauche bénéficie d'une présomption de sainteté, c'est tolérable (le dixième fait par la droite et c'est la démocratie en danger).
Quand la gauche dévie, c'est une malheureuse exception. Quand la droite dévie, c'est la révélation du fond noir de son âme.
Rédigé par : Franck Boizard | 11 mai 2012 à 18:57
M. Bilger,
Je partage votre optimisme provisoire pour mister FH mais reste sur ma faim... N'oublions pas que FH a pris l'exact contraire de NS. De là à en faire un personnage il n'y a qu'un pas qu'il ne faut pas franchir.
Votre optimisme est à mettre en relation avec votre déception accumulée, un ying yang s'équilibre alors, l'espoir d'un nouveau centre parfait, d'une harmonie. Pour moi la fonction est sacrée, divine. Alliance entre l'âme et l'esprit, le passé et le présent. Beaucoup de demandes mais très peu d'admis. La déclaration de son patrimoine ne lui donne aucune affiliation dans cette époque si troublée, un point c'est d'accord, son ex-femme un autre demi-point, sa nouvelle encore un demi. Donc peu d'appétit, tellement déçu par notre sombre passé, j'attends et compte.
Rédigé par : jef | 11 mai 2012 à 18:22
@valérie
ça fait plaisir de vous lire (PTDR !!), ça m'a soulagé d'écrire mon commentaire, mais rien à voir avec le plaisir de voir son avis partagé.
@sylvain
nous comptons sur vous pour ne pas nous laisser sombrer dans un hollandisme complaisant, et in fine d'éviter l'idolâtrie que vous avez pour Nicolas Sarkozy.
Personnellement, je suis plutôt filloniste et il fallait un Hollande en face pour me faire dévier.
J'apprécie le port de la démission par les motards.
Rédigé par : stéphane | 11 mai 2012 à 18:21
Je me permets quelques remarques à propos du commentaire
"Rédigé par : Véronique Raffeneau | 11 mai 2012 à 07:06" :
"Vous aviez tout structuré et tout parié sur le rejet absolu de la personnalité - la forme - de Nicolas Sarkozy.
L'épilogue de la campagne invalide votre analyse au sens où le président sortant est certes battu, mais de peu."
- Il me semble que ce qui a été rejeté, tant par notre hôte que par une majorité de citoyens, ce n'est pas tant la "personnalité/forme" de NS, que la constatation jour après jour de la dégradation continue du niveau et du mode de vie de chacun, en particulier à travers l'attribution des services essentiels, qu'ils soient publics ou privés (la médecine comme la poste, l'éducation comme la police, l'emploi comme la justice). Et ce, parallèlement à la découverte que les écarts entre gens favorisés et gens de peu allaient croissant - tandis que se révélaient peu à peu scandales sur scandales, d'abord impudemment niés, ensuite contournés - et de tout façon impunis. Et je passe sur les rodomontades finalement décryptées comme telles.
- Je suis d'accord quant à l'étonnante faiblesse de l'écart FH/NS : faudra-t-il que l'exaspération atteigne le niveau grec pour que se décillent les yeux ?
.......................................
"cette situation d'endettement invraisemblable "
- Comparez avec l'endettement US ou japonais : nous ne sommes que modérément endettés.
- Par ailleurs, rappelez-vous le taux de change $/€ en 2002 : plus d'1 € pour 1 $. Et actuellement ? Quel est le poids de cette dérive sur les balances commerciales, donc sur la production, donc sur les emplois, donc sur les rentrées fiscales, donc sur l'endettement ?
Qui a voulu, organisé - au moins laissé faire - cette dérive fatale ?
..........................
"Je suis tout autant convaincue de vous de l'absolue nécessité d'une morale publique portée au plus haut niveau.
Seulement, cette exigence de morale publique pour l'essentiel basée sur l'exemplarité des dirigeants, dites-vous bien que dans l'esprit de nos concitoyens, elle passe en second derrière l'exigence de la résolution des déficits publics et des disparités, des clivages et des dégradations que cette situation d'endettement invraisemblable ne finit pas de créer, depuis des décennies, au coeur de notre société."
- La population n'a que faire des "déficits publics" qu'on lui objecte vertueusement : elle ne sait même pas de quoi il s'agit en vérité. D'ailleurs on la pousse au quotidien à s'endetter (tout en finissant, ces temps derniers, à lui faire la morale : "tout emprunt engage l'emprunteur et doit être remboursé etc. etc.").
Faux-culs manifestes.
Et le bon peuple constate que des milliards surgissent du néant pour "sauver le système bancaire" - auteur de sa propre déconfiture - (et ces milliards disparaissent sans laisser de traces - bien que l'on devine qu'ils seront ponctionnés sur les maigres revenus de ceux qui ne les ont pas vus passer), alors qu'aucun million ne vient sauver une usine de pneumatiques ou une aciérie. On sauve le criminel tout en punissant la victime.
.............................
"Par ailleurs, il suffit de constater le score réalisé par Eva Joly,...pour se convaincre que dans l'esprit de nos concitoyens la priorité des priorités est bien celle de cette autre morale publique, plus quotidienne, qui consiste pour un Etat à ne s’autoriser à emprunter que ce que l'avenir objectivement permettra d'honorer."
- A l'évidence, le faible score d'Eva Joly résulte du choix du "vote utile" - et pas de la crainte de l'augmentation du déficit public.
................................
"Quant aux valeurs mises en avant par François Bayrou, dans mon esprit, elles ont toutes les chances d'exploser et de tout dévaster quand, par exemple, dans un ménage, dans une famille, dans une entreprise ou dans un Etat, la faillite économique est consommée."
- Un enfant ne gère pas sa trésorerie comme un parent ; une famille ne gère pas sa trésorerie comme une entreprise ; une entreprise ne gère pas sa trésorerie comme un Etat. La comparaison, pourtant si séduisante, est un attrape-nigaud
- Un Etat ne fait faillite que s'il y consent (c'est-à-dire que si ses vrais dirigeants le veulent - y ont intérêt) : sinon c'est le créancier qui voit son capital recyclé "ailleurs", à ses dépens.
Je crois avoir lu que les capitaux exilés de Grèce couvrent largement la dette grecque. Leur seule fiscalisation (on ne parle pas de confiscation) suffirait à la rembourser.
Des journalistes gauchistes de La Croix ont évalué à 600 milliards les capitaux français planqués "off shore". Calculez ce qu'ils rapportent - et l'impôt dû... (ou plutôt qu'ils devraient verser).
Rédigé par : Clafoutis | 11 mai 2012 à 18:21
Monsieur Sylvain,
Suggerez-vous que l'on trie le bon grain de l'ivresse ?!
Dame Colette G,
Pour commencer, ce que je trouve "vulgaire" et desagreable a lire ; ce sont ces "LOL" ou "MDR" qui ponctuent chacune de vos phrases ; desolee !
Je sais bien que meme Monsieur David C. semble beaucoup utiliser ces petites expressions mais bon... ca ressemble plus a un tic d'ecriture qu'autre chose, non ?!
http://www.guardian.co.uk/theguardian/shortcuts/2012/may/11/davidcameron-rebekahwade
Je retourne hiberner, "Valerie" vous lassera rapidement...
Rédigé par : Valerie | 11 mai 2012 à 17:41
@Colette G.
Attendons (il est permis de rêver) que la presse commente les 30 000 euros du Falcon (deux ans de SMIC) avec la même ampleur et persistance que le Fouquet's et le yacht de Bolloré.
Bon d'accord le Falcon a été payé par le PS (avec l'argent du contribuable qui rembourse les frais de campagne).
Alors que les consommations du Fouquet's ont certainement été payées par les sympathisants enthousiastes et le patron qui a dû y aller de sa tournée générale.
Les frais du yacht ont été entièrement pris en charge par son propriétaire !
Début d'un quinquennat d'un président (même pas en fonction) tout à fait normal...
Attendons la suite !
L'avion des journalistes aurait été payé par leur rédaction... on veut bien les croire... ils ne vont pas mettre en porte-à-faux leur candidat :-D
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 11 mai 2012 à 16:16
Eh bien non, Véronique, je crois que vous faites erreur sur plus d'un sujet.
Si l'électeur de base considère qu'un responsable politique se juge uniquement sur ses actes et qu'il faut dès lors préférer le plus détestable qui agit beaucoup, l'intellectuel doit laisser de côté les fausses évidences et mettre en perspective ce que sa culture ou sa profondeur de réflexion lui suggère. C'est le rôle du blogueur Bilger.
En l’occurrence, qu'une bonne réforme conduite par un responsable défaillant produit de la mauvaise politique. La réduction des déficits peut être conduite de cent manières, il s'agit de choix et de priorités : il est faux de dire que nous n'avons aucune marge de manoeuvre, nous les avons toutes ! Aucune marge de manoeuvre pour dépenser mais l'embarras du choix pour les réduire.
Or l'objectif n'est pas tant de réduire les déficits que de sortir de la crise, dont les déficits sont un symptôme et une conséquence, en aucun cas la cause. Vous pouvez avoir un endettement zéro comme dans le Portugal de Salazar, une gestion parfaitement saine et un pays plongé dans une crise insoluble et un sous-développement endémique : parce que l'esprit public fait défaut. La crise grecque n'est pas une crise de la dette, c'est d'abord une crise de la morale publique, pendant des décennies tout le pays, du gouvernement jusqu'au dernier paysan, a triché sur tout, a menti sur tout, les familles se mentaient entre elles, le pouvoir mentait à l'intérieur et à l'extérieur.
Le chemin parcouru par Philippe au cours de ces cinq années correspond à son tropisme de magistrat : où se situe le bien commun et l'esprit public dans le continuum politique. Est-ce que le cynisme politique, la désagrégation des corps intermédiaires, l'individualisation outrancière produit des résultats positifs sur la société. Le constat est sans appel. Le régime sarkozyste ne pouvait pas réussir, quelque politique qu'il mît en place, parce qu'il portait en lui la désintégration du corps social, tant par l'exemple venu d'en haut que par la multiplication des comportements condamnables. "J'ai fait tout ce que j'ai pu" oui sans doute mais il était inutile de s'agiter quand il fallait d'abord "être". Le pouvoir d'un gouvernement ne réside pas tant dans sa capacité à produire de la loi à marche forcée que dans la représentation qu'il donne au pays de lui-même. Et pendant cinq ans, les Français ne se sont pas aimés parce que l'image renvoyée n'était pas aimable. Je prends deux exemples de la faute originelle de N. Sarkozy : l'argument de bouclier fiscal consistait à expliquer aux Français qu'une imposition trop élevée ferait fuir les plus fortunés, réputés avoir seuls le talent. On justifie une politique par l'égoïsme et le défaut d'esprit national d'une partie de la population. Que ce phénomène existe, je n'en doute hélas pas. Qu'il serve de support à une politique est tout bonnement calamiteux. Imaginez qu'un pouvoir décide d'octroyer une prime de 1000 euros aux délinquants pour les dissuader de voler les sacs à main. Deuxième exemple, le débat sur l'identité nationale qu'il faut considérer, s'il vous plaît, à l'aune de ce qui précède, à savoir dans un contexte d'égoïsme institutionnalisé. Ce débat a été un échec, une catastrophe, une foire d'empoigne dont il est sorti quoi ? Que la nation française n'existait plus puisqu'on était incapable de la définir au plus haut niveau de l'Etat, fût-ce a minima. Je ne suis rien au milieu de nulle part et je veux tout partout, je me fous des autres, moi aussi je veux être Jean Sarkozy. A l'heure où il faut conduire des politiques collectives équitables et sévères, à l'heure où le patriotisme de chacun est une condition de l'énergie collective, c'est une image désastreuse qui est renvoyée.
Qu'un électeur peu coutumier des réflexions sur le corps social ne perçoivent pas ces dimensions symboliques, cela se comprend et c'est justement le rôle d'un intellectuel de relever son attention sur ces sujets. Et de dire stop aussi. J'ose dire que Philippe a choisi de voter moins pour Hollande que contre Sarkozy mais que, la campagne avançant, il s'est trouvé, par la personnalité de Hollande, rassuré par surcroît de ce choix incongru. Philippe ne vous a pas forcément expliqué son choix parce qu'il l'a découvert au moment où il lui fallait le faire !
Rédigé par : Jean-Dominique @ Véronique | 11 mai 2012 à 16:01
Je crois que Véronique Raffeneau et quelques autres vous ont très bien répondu. J'ajouterai que ce n'est pas votre liberté de choix qui est en cause, mais certaines outrances que nous sommes plusieurs à avoir lues ici.
Merci, mon cher Sbriglia,
Christian C,
Plutôt que de pester en agitant vos petits poings, vous devriez reconnaître la bourde monumentale que vous avez publiée sur la responsabilité de Nicolas Sarkozy dans la montée de Le Pen aux élections de 2002... Votre détestation de l'homme vous conduit à écrire n'importe quoi...
Rédigé par : Laurent Dingli | 11 mai 2012 à 13:36
Dire que Hollande est "ridicule en agitant ses petits bras" n'est pas une remarque particulièrement maligne, mais de là à parler d'une "déclaration indigne"...! De même, croire que la communication de la "baguette et du boulanger" ne doit rien aux communicants du PS et que Hollande n'est que la spontanéité faite homme laisse perplexe...
Rédigé par : Guzet | 11 mai 2012 à 13:01
@Colette G.
Bonjour Madame,
Je trouve que Madame Trierweiler a bien eu raison de virer ce pique-assiette qu'est Julien Dray.
C'est ce genre de copinage qui a nui à feu notre tout bientôt ex-président.
Tant que cette dame, visiblement très amoureuse et protectrice de son homme sera là, elle peut être salutaire à Monsieur Hollande donc à la République.
Je sais, par expérience, que la meilleure alliée sur qui un homme puisse compter... est une femme amoureuse.
Auriez-vous préféré que des proxénètes comme Dray, DSK et Valls (qui va virer lui aussi à cause de ses penchants pour la chaire DSK) prennent leurs quartiers dans les palais de la République ?
Nous en avons eu déjà une bonne dose avec les Dati et co. durant les cinq dernières années.
Reste qu'il faudrait peut-être officialiser sa fonction, mais ce point restant bien accessoire au vu de tout le bien qu'elle apporte.
Cordialement.
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 11 mai 2012 à 12:52
@PB
Il me semble, à mon humble avis, que vous n'avez aucune justification à nous donner sur l'orientation et les objectifs de votre blog !
De la même manière nous n'avons aucune obligation de le lire ou le commenter, à la seule restriction près que nous avons une obligation de respect de l'orientation et des objectifs que vous lui donnez.
Pour en revenir à Bayrou, je doute qu'il atteigne son objectif en restant sur la pointe du compas !
Pour FH... attendons, on verra bien ce que l'avenir nous dira...
Je présume déjà que de nombreux sujets (crise, finance, CAC40...) objets de critiques envers NS deviennent pour FH des excuses.
Que vous soyez président de droite ou président de gauche les événements ne se conjuguent pas de la même manière.
Comment aurait-on appelé "le gang des R20" sous une gouvernance de droite ? Les médias de l'époque n'en ont fait aucune critique et dans leur analyse d'aujourd'hui n'en font qu'une anecdote !!!
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 11 mai 2012 à 12:08
Ce blog est riche et intéressant. Il n'est pas superficiel. Il accepte la diversité des opinions, il évite les invectives. Il invite au respect mutuel. Dommage que, parfois, certains commentaires soient si prolixes. Tellement longs qu'on n'a pas envie de les lire.
Rédigé par : jack | 11 mai 2012 à 11:56
Cher Philippe Bilger,
je souhaite souligner que l'expression des convictions individuelles au sein même d'un parti politique peut démontrer que la tolérance n'est pas systématiquement absente du débat, que les idées, pas toujours blanches, pas toujours noires (aucun mauvais jeu de mot derrière cette expression) peuvent parfois prendre diverses nuances de gris.
Ainsi, lors d'un entretien réalisé par Thomas Legrand dans le cadre de son documentaire "Les Stratèges, histoires secrètes d'une présidentielle", Henri Guaino s'exprime de la façon suivante (entretien réalisé fin 2011):
«Si on fait une campagne sur la division des Français les uns contre les autres, si on fait la guerre aux pauvres, si on fait la guerre aux musulmans, on perdra. Le candidat qui fera ça perdra, voilà ma conviction profonde. On perdra parce qu'au fond la défaite morale précède toujours la défaite politique et elle l’entraîne.»
La dernière rediffusion aura lieu sur Canal+ le 15 mai à 8h30. Chacun aura ainsi le loisir de constater que ceci en est bien le verbatim, ni tronqué, ni retiré de son contexte.
Rédigé par : Christian C | 11 mai 2012 à 11:41
Colette G. | 11 mai 2012 à 09:42
"Jeudi soir tout à la fin du Petit Journal, la journaliste du Parisien attachée à l'Elysée, Nathalie Schuck, a donné une anecdote : un "valet" muni d'une petite cuillère mélange (touille) le jus d'orange du président avant consommation, de manière à disperser la pulpe de l'orange fraîchement pressée.
On croit rêver LOL "
ça prouve déjà au moins une chose c'est que le président n'a pas de problèmes intestinaux sinon on le lui aurait passé, vu que la pulpe c'est des fibres qui ne conviennent pas à tout le monde.
Rédigé par : Catherine [email protected] G. | | 11 mai 2012 à 11:11
@sbriglia
On notera au passage la flambée des prix de l'immobilier à Mougins entre 2007 et 2012.
Il est visiblement meilleur gestionnaire que Jospin qui lui après une vie de labeur n'avait plus qu'un cabriolet Renault. Même pas de Rolex, et pourtant passé 50 ans...
Je trouve que certains commentaires commencent à ressembler à des textos d'adolescent. C'est un peu usant.
LOL...LOL....LOL....LOL....
Pourtant le fond est bon et bien rédigé.
Les textos et ce blog, ça va pas ensemble.
Rédigé par : stéphane | 11 mai 2012 à 10:56
@ rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 10 mai 2012 à 23:22
Je ne parle pas ici du malheureux Sylvain qui a manifestement reçu un sérieux coup sur la tête, l'épreuve d'une élection de la gauche semble lui avoir été fatale.
..........................................................................
Bonjour cher J-D Reffait, je vois que vous refaites les sentiments des gens comme s'ils étaient préconçus et standardisés.
Primo, Sarko s'en tape de sylvain comme de sa première vidange !
Deuxio, j'avais parié avec les potes qu'il ne passerait pas le premier tour, au vu de l'inquisition ignoble qu'a subie Sarko et du décervelage intensif de la population par la Ligue socialiste de l'antisarkozysme ; j'ai perdu et ça m'a coûté une tournée de pizzas !
"Troizio", je me sens mieux dans l'opposition : je vais pouvoir à mon tour me régaler avec ce qu'on a inauguré chez nous : l'antihollandisme primaire et on ne va pas s'en priver ! Falconetto falcollando falcolland, après les flanby cochonou porcinet guimauve le conquérant, tout mou, etc.
Sur tous les blogs, les sites on va se frotter les mains à notre tour !
Et vive le café du commerce en lutte contre le café de Flore des bobos !!!!
Sauf sur celui de M. Bilger que je ne voudrais pour rien au monde polluer, mais Philippe sait comment faire pour éviter une dérive ou escalade, ses remontrances sont bienvenues voire nécessaires.
Rédigé par : sylvain | 11 mai 2012 à 10:36
"Sans surestimer l'importance de ce blog, je l'espère comme une adhésion, une sincérité, une oasis, une dissidence, une bienfaisante imprévisibilité". Votre bienveillante autorité acceptera peut-être, en ces premiers jours d'un mandat que j'espère comme vous meilleur que le précédent, de faire bon accueil à cette pochade :
Heureux qui du Hollande a fait le beau suffrage,
Où comme le Pasqua : sans aller en prison,
Il s’en est retourné, innocent comme l’oison,
Vivre avec ses dossiers le reste de son âge.
Quand reverrai-je enfin de Gaulle en ballotage
Partir à Colombey, et en quelle saison
Trouverai-je la gauche unie en sa maison
Qui m’est une patrie et beaucoup davantage.
Plus me plaît Mélenchon en son verbe copieux
Que de Solférino les palais délicieux,
Plus me plaît le Poutou sorti de son usine,
Que les nobles barons vivant dans le satin,
Ou l’énarque élégant cherchant son strapontin :
Mais moins que Sarkozy le charme bleu marine…
Rédigé par : boris | 11 mai 2012 à 10:17
Pour anticiper toute réaction et coups de griffe, à mon com précédent.
Pour avoir vécu 6 mois en URSS avant la chute du Mur et celle du régime soviétique je ne suis pas communiste, la Nomenktura était tendance monarchique, ni rien d'extrémiste, j'ai quelquefois envie d'une "légitimité constitutionnelle", selon un modèle encore à créer.
Mon souhait, une République exemplaire, modeste et humble, autour d'une démocratie mature qui nous fait honneur et dont nous pourrions être fiers.
Rédigé par : Colette G. | 11 mai 2012 à 09:53
Jeudi soir tout à la fin du Petit Journal, la journaliste du Parisien attachée à l'Elysée, Nathalie Schuck, a donné une anecdote : un "valet" muni d'une petite cuillère mélange (touille) le jus d'orange du président avant consommation, de manière à disperser la pulpe de l'orange fraîchement pressée.
On croit rêver LOL
Tous nous avons glosé/ricané à la lecture de certaines habitudes liées à la personne de Louis XIV, du butler du Prince Charles qui disposait le dentifrice sur sa brosse à dents, ou encore (plus crade, moins classe) de Britney Spears qui avait une aide pour tenir son chewing-gum... L'Elysée a aussi ses petites habitudes monarchiques tellement anachroniques et que les locataires successifs semblent avoir tellement de mal à supprimer.
Le Président Chirac préférait la Corona LOL
La France est décidément bien ancrée dans une monarchie dégoulinante et totalement archaïque, je me souviens de Luc Ferry disant que ce qui l'avait choqué était l'obséquiosité obsessionnelle qui régnait à l'Elysée et dont tous les locataires successifs semblent s'accommoder.
Ces comportements, ces habitudes sont non seulement totalement dépassées, elles sont vulgaires !
Il ne s'agit pas de mesquinerie, il s'agit tout simplement d'un comportement généralisé vs la République et d'une absence coupable de la remise en question des habitudes peut-être ancestrales LOL mais qui doivent cesser. On a toujours fait ainsi diront certains. Et alors ce n'est pas une raison pour perpétrer de mauvaises habitudes !
En 1981, 500 personnes travaillaient à l'Elysée, il y en aurait en 2012 <1000 : aucune justification rationnelle à cette explosion démographique, à moins que tous consomment beaucoup de jus d'orange et autres choses tout au long de la journée !
Recommandation : supprimer la consommation du jus d'orange, économie d'achat et de personnel pour presser, pour servir, etc. etc. LOL ainsi que toutes ces ripailles, les petits-déjeuners entre ministres pleins de viennoiseries grasses et sucrées, etc. alors que tous prétendent être au régime... ou le devraient LOL
Tous nous allons au travail en ayant pris un petit-déjeuner un repas, etc. : petit-déjeuner et autres repas sur invitation pour raisons exceptionnelles.
F Hollande devra aussi et rapidement faire un nettoyage complet de toutes ces habitudes qui n'ont aucun sens.
Le comportement de la République doit s'inspirer de celui de l'Allemagne et des pays scandinaves, le président élu, quelle que soit sa couleur politique, exerce une charge citoyenne, il n'est pas issu d'un Droit divin quelconque, il est un élu du peuple !
La République Française doit devenir irréprochable, humble et modeste, la démocratie mature.
Les leviers d'amélioration sont immenses et insoupçonnés, ce jus d'orange est la partie visible !
Rédigé par : Colette G. | 11 mai 2012 à 09:42
Bonjour cher Gavot
Vous dites :
Bref, Monsieur Bilger, ne pensez-vous pas qu'il serait bon d'en virer quelques-uns ou simplement de rétablir un peu de discipline ?
Rédigé par : Gavot | 10 mai 2012 à 23:17
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Je ne suis pas d'accord avec ce genre de réactions consistant à demander à virer "certains" ; un bon blog doit aussi apporter des notes de dérision, de people, d'humour en plus des tirades sérieuses voire éléphantesques et soporifiques d'autres blogueurs tous aussi respectables ; c'est la vraie respiration de la vraie vie dans une société normale. S'enfermer dans une bulle où l'on ne trouverait que des "nombrils du monde" autosatisfaits et autosuffisants n'est pas non plus une solution ; la tour d'ivoire des élites autoproclamées en analyses formatées et conformes deviendrait vite irrespirable et infernale. Mais M. Bilger est seul juge : s'il décidait de faire le tri et me virait je respecterais son choix car il reste et restera quand même et pour longtemps le seul sur le Net qui admet toutes les libertés d'expression sauf les insultes bien sûr ; et j'en resterais un des plus fan. Encore un débat qui n'a pas de solution vraiment efficace ; perso j'ai un blog insignifiant qui a fait du bruit depuis plus de sept ans maintenant, je n'ai jamais censuré personne ni demandé de la modération. J'ai pourtant été insulté de nazi de sarkozyste réac facho pétainiste etc. par ceux qui ne supportent pas mes articles ; mais les insultes ne salissent que ceux qui les profèrent. Bien sûr cher Gavot , je me suis senti visé et je vous donne raison si vous trouvez que je vous gêne, vous avez le droit de réclamer ma mise au tri sélectif. J'ai été censuré sur de nombreux blogs seulement pour pensée non conformiste : RTL, Agoravox, Sarkofrance, Eolas, etc. pas pour insultes injures ou autre, mais seulement pour ma liberté de penser et analyser à ma façon, chose qui est devenue de plus en plus difficile en France voire interdite.
Cordialement cher Gavot.
Rédigé par : sylvain | 11 mai 2012 à 09:13