Certes, on n'en est pas encore à le regretter.
Pour ma part, d'ailleurs, je n'imagine pas pouvoir un jour être atteint par ce virus nostalgique qui fait aimer les présidents quand leur absence est acquise et définitive.
Cette association des "amis de Nicolas Sarkozy", créée pour des motifs affectifs selon Brice Hortefeux - il y a quelque chose de trop contradictoire dans cette explication !-, est composée de personnalités dont la plupart vous détourneraient plutôt d'une fidélité même hypocrite qu'elles ne vous attireraient.
Il n'empêche qu'au quotidien je suis étonné par beaucoup de réactions qui, tout en critiquant les débuts de François Hollande, viennent au secours de Nicolas Sarkozy moins pour le fond de sa politique durant le quinquennat qu'à cause de l'irrespect notamment médiatique et judiciaire dont il aurait été l'objet. En gros, les médias l'auraient honteusement traité et les magistrats dans leur ensemble auraient abandonné leur devoir de réserve en s'engageant résolument contre lui jusqu'à souhaiter ostensiblement la victoire de son adversaire socialiste. Elles prennent l'ancien président de la République pour une victime.
Je ne me moque pas de ces analyses d'autant moins que, par ailleurs, elles ne sont pas loin d'intégrer le fait qu'au moins durant deux ou trois années Nicolas Sarkozy a lui-même dégradé l'image présidentielle. Pourtant, même en validant cette donnée incontestable, elles s'élèvent avec vigueur contre le peu de considération qui aurait été attaché à la fonction présidentielle au-delà de la personne de Nicolas Sarkozy.
Le débat, en réalité, consiste à s'interroger sur la nature de ce quinquennat et sur son appréhension au regard des pratiques singulières de Nicolas Sarkozy. Ces cinq ans, aussi discutables qu'ils aient pu être, s'inscrivent-ils dans la continuité politique, démocratique et institutionnelle de la V° République, Nicolas Sarkozy est-il un successeur, atypique certes mais en définitive dans une sorte de norme, de ses si différents et contrastés devanciers ou bien son quinquennat sort-il de toute épure, relève-t-il de l'inédit ?
Si on opte pour la première branche de l'alternative, il va de soi que les débordements de l'ancien président n'auraient jamais dû conduire aux débordements médiatiques et judiciaires, à commencer par les miens, qu'on a connus. Il aurait fallu continuer à percevoir ce quinquennat, malgré ses dérives et ses étrangetés, comme une période ordinaire où à toute force le statut présidentiel devait être préservé. Nicolas Sarkozy, pour les tenants de cette thèse, n'aurait jamais totalement réussi sa rupture pour le pire et derrière l'apparence agitée, la majesté et la sérénité de la République étaient, en dépit de tout, sauvegardées. Le président demeurait sauf malgré l'être Sarkozy et les médias et les juges auraient dû se résoudre à respecter le premier coûte que coûte. Pour le présent comme pour l'avenir. Rien d'absurde dans cette conception classique du pouvoir qui, pourtant, en l'occurrence, ne peut avoir mon agrément.
Répondant en effet à mes contradicteurs en référence à la seconde branche de l'alternative, j'alléguais que pour les journalistes comme pour les magistrats, le fauteur initial des troubles avait été le président de la République. Ayant lui-même transgressé, en de multiples occasions, les vertus et les principes consubstantiels à une démarche présidentielle acceptable sans être forcément exemplaire, ayant violé les règles d'équité, d'urbanité et d'impartialité à maintes reprises, il avait naturellement contribué à ce que les ripostes soient parfois démesurées, outrancières, toujours vives en tout cas. Ne se comportant pas en président, il ne pouvait guère espérer qu'on le créditât du respect et de la modération qu'un autre aurait suscités. Les institutions, les corps, les diplomates, les services publics, devant ses agressions inadmissibles qui n'avaient pas attendu d'être justifiées par quoi que ce fût pour jeter leur venin, pouvaient à juste titre, avec bonne foi, invoquer une légitime défense républicaine qui appelait des excès inconcevables en d'autres temps et sous d'autres latitudes présidentielles. La démocratie mise à mal par celui qui aurait dû en être le garant naturel était fondé à se rebeller. Les obligations de réserve pèsent peu quand la réserve présidentielle est abandonnée avec une sorte de volupté quii montre comme on est heureux de briser et d'offenser.
Pour les magistrats : petits pois, amitié judiciaire ostensible pour Philippe Courroye, détestation revendiquée de Renaud Van Ruymbeke, hostilité affichée pour les juges et les diplomates, le premier Président de la Cour de cassation convoqué deux fois à l'Elysée et y allant!, gestion orientée et partisane des dossiers politiques, démarches erratiques sur le fond manifestant sa désinvolture et son mépris pour la substance et l'élaboration des réformes, narcissisme du bon plaisir mêlé à des approximations techniques... Je pourrais continuer la litanie.
A mon sens, ce quinquennat n'est pas une continuité mais une rupture réussie pour le pire. Même si François Hollande ne s'était pas revendiqué "normal", après Nicolas Sarkozy n'importe qui serait apparu comme un restaurateur bienfaisant. Sans paradoxe, Nicolas Sarkozy qui nous avait promis une rupture pour le meilleur ne nous l'a offerte que de manière négative et destructrice. Son quinquennat sera une parenthèse trop extra-ordinaire à cause de sa personne, de son absence délibérée et provocatrice d'allure, de ses actes, de son talent vibrionnesque et impulsif pour qu'on puisse craindre la réitération de comportements judiciaires et médiatiques de ce type qui pouvaient choquer. Il n'y aura plus de président comme lui. Heureusement. Il n'y aura plus de médias et de juges obligés en permanence de se défendre.
François Hollande reprend le cours d'une V° République ayant recouvré son sang-froid et sa maîtrise. On est rentré chez nous.
Je crois, en fait, que vous représentez bien les Français, qui veulent toujours ce qu'ils n'ont pas.
Sous Jacques Chirac, combien d'entre nous se sont plaints de son côté "fainéant", et de son bilan (en réforme) mince.
Ce que je peux reprocher à Nicolas Sarkozy, c'est de considérer les Français comme plus intelligents qu'ils ne le sont vraiment.
90% parmi eux voteraient en novembre prochain, pour un Barack Obama qui est un Président omniprésent (qui connaît un de ses Secrétaires d'Etat, à part la femme de l'ex-Président Clinton ?), plutôt bling bling, celui qui chante à la télé, celui qui pose avec sa femme, ses enfants, et son chien, celui qui va en vacances à Hawaï...
En fait tout ce qu'il reproche au Président Sarkozy...
J'ai du mal avec les Français...
Le dernier Président, aussi, puisque lui va nous la jouer normal... alors que depuis qu'il est sorti de l'ENA, il n'a jamais dû travailler.
Rédigé par : JeanPaulB | 08 juin 2012 à 12:16
"Mardi 5 juin, le Figaro relate les moqueries de diplomates allemands à propos de "l'ostentation des ors et des palais de la République française".
"Lundi 4 juin, souhaitant réaliser des économies sur ses déplacements, Laurent Fabius est reparti de sa visite officielle avec un vol low-cost de la compagnie Air Berlin.
"Mais sur ce type de vols, les horaires sont inflexibles. Pour ne pas rater son vol, le ministre des Affaires étrangères et européennes a dû courir à l'aéroport, réduisant au passage la conférence de presse prévue à une seule question" (lelab.europe1.fr).
Dans quelques mois, le mot "normal" deviendra définitivement synonyme de "grotesque", de posture ridicule et de sottise...
Et pendant que ministres et président normaux prennent le train, la voiture ou le pédalo... ils ont déjà annoncé qu'ils engageraient les finances publiques pour un montant de 20 milliards d'euros...
Rédigé par : Laurent Dingli | 07 juin 2012 à 10:00
@Rahmouni Slimane
Bonjour Monsieur,
J'ai, virulent, répondu à la violence de vos propos que vous-même avouez.
Réponse à votre post scriptum : ah ah ah ah !
Je vous souhaite une excellente journée.
Rédigé par : adamastor | 06 juin 2012 à 13:08
@adamastor
Bonjour Monsieur,
Je suis surpris de la virulence de vos propos.
Vous devriez contenir votre fierté déplacée.
Je vous taquinais un peu violemment, certes, mais pensez un peu à ce que vous écrivez. Rien ne vous forçait à vous autodésigner porte-parole des éternels gueulards antitout de JAS.
Remarquez combien votre intelligence se retrouve fourvoyée en suivant la meute.
Vous parlez de la prison, je m'y suis tenu aussi dignement que dehors. J'étais respecté de tout le monde et plus d'une fois, j'ai évité à des détenus comme à des surveillants de mal finir. J'étais confiné entre quatre murs, certes, mais personne ne m'a jamais manqué de respect.
Je me suis exilé justement parce que je suis quelqu'un de libre.
Vous ne supportez pas quand l'échange est en votre défaveur, ce qui vous rend hargneux.
J'appréciais dialoguer avec vous, mais vu l'emballement dans vos écrits, vous me faites presque regretter d'avoir cru voir en vous un homme intéressant. Quand nous échangeons, je considère que cela se fait entre vous et moi, je fais abstraction de ce que les gens en pensent.
Je vais m'arrêter là, le respect des aînés primant sur le reste.
PS : pour ce qui est de la bravoure au combat, je préfère ne pas l'étaler en ces lieux. Je peux vous assurer ne jamais avoir tourné le dos à l'ennemi et ce que j'ai pu endurer, je doute fort que vous l'auriez supporté.
Cordialement.
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 06 juin 2012 à 12:07
@Bernard de PASQUALE
Bonjour Monsieur,
Merci d'avoir remis le h à sa place, je ne cherchais qu'à trouver le moyen d'entamer élégamment la discussion en soulignant la chose.
Je vous trouve sincère et par échange de bonnes manières, je vous saurais gré de bien vouloir croire que MM. Bayrou et Villepin auraient eu le droit à ma même considération s'ils étaient à la place de notre président aujourd'hui.
Nous avons subi un véritable lavage de cerveau avec l'ex-chef d’État. Justifier sa boulimie de pouvoir en reprochant à ses prédécesseurs l'inaction est une approche que j'éviterai absolument.
Nous avons été ballotés à une vitesse vertigineuse dans un énorme lave-linge d'où il était impossible de sortir pendant cinq années.
Hier, j'ai regardé "C dans l'air", cette émission qui se veut politique mais qui relève plutôt de la bouffonnerie audiovisuelle. J'y voyais les différents protagonistes excepté Monsieur Cayrol y servir la soupe au fantôme de feu Monsieur Sarkozy.
Moi qui suis formé à l'analyse de l'image et du dialogue, je peux vous assurer que j'avais l'impression d'entendre des journaleux tunisiens faire des courbettes au potentat Ben Ali.
Ils se sont prêtés au dénigrement de notre président SUR UNE CHAINE PUBLIQUE sans respect aucun pour notre République. On sentait des haineux nostalgiques du sarkozysme toujours pas remis de la défaite pourtant logique et prévisible de Monsieur Sarkozy.
Je ne réduis pas cela à une question de gauche ou de droite.
Je considère légitimement que le système de gestion de la France imposé par Monsieur Sarkozy était antirépublicain, antifrançais et antidémocratique. Il a su être habile car chaque fois qu'il franchissait les lignes rouges, il s'arrangeait toujours pour faire diversion ailleurs et faire oublier aussitôt ce qu'il venait d'accomplir. C'est cela la lessiveuse complaisamment entretenue par cette brochette de s... qui hantent nos ondes à longueur de temps.
Puissent mes propos trouver écho en vous.
Cordialement.
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 06 juin 2012 à 11:41
@ Rahmouni Slimane
« Il ne sied ni à l’ignorance d’être audacieuse, ni à l’habileté d’être timide »
B. Gracian Y Morales
Monsieur,
Je suppose si je ne devine, votre trépignante impatience à découvrir ma réponse à votre propos aigre-doux. Alors je me dépêche pour ne pas vous faire languir. On peut mourir de mélancolie.
Vous avez l’insulte facile et grotesque. Vous qualifiez vous-même votre propos « d’attaque ». Tel Titus vous m’avez accordé VOTRE clémence ! Me voilà serein ! Vous frisez le ridicule ! Qui êtes-vous à vouloir ainsi distribuer les bons et les mauvais points à l’aune de votre jugement péremptoire ?
Je ne vous reprochais rien et encore moins un quelconque « courage » ! Courage… à écrire derrière votre ordinateur, vous avez le courage qui sied aux anonymes ! Ne vous en vantez pas.
Je ne justifiais rien, puisque je n’ai, contrairement à vous (exilé malgré vous), de comptes à rendre à personne, même pas à Dieu ! Quant à ma « lâcheté » vous pourriez aisément la mesurer en regardant le côté gauche de ma veste et à l’impact de la pointe de ma botte ! Soyez cependant rassuré : je ne me commets pas comme ça.
Vous ne visez aucun grade et aucune gloire. Sachez que moi non plus, car, avec modération, je possède les deux ! Je ne suis pas soumis à une quelconque hiérarchie et mes règles cardinales sont l’honneur et la fidélité, simplement. Vous voilà, à ce sujet, un peu plus informé sur moi, ce qui vous dispensera d’écrire des choses inexactes.
Une fois de plus vous m’assommez par votre présomption puisque vous vous dites libre contrairement à moi ! Que savez-vous de ma condition pour une telle prétention affirmative ? Non, vous n’êtes pas libre ! L’homme ne peut atteindre la liberté que par l’observation des règles dont il s’est, lui-même, doté. Relisez Rousseau ! Même l’homme naturel était soumis aux contraintes propres à la nature : faim, soif, froid, chaleur, maladie, gravitation universelle…
Si vous êtes réellement celui que vous avez prétendu être dans un échange récent de commentaires avec moi, vous n’êtes pas libre. Un homme recherché, un homme exilé, n’est pas libre. Du reste une prison est déjà dans votre tête… Vous semblez tenter de vous en évader, en vain.
Oui, je vous accorde la générosité portugaise et, bien entendu de surcroît, en matière de « table »…
Non, chez les légionnaires la solidarité n’est pas fantasmée. Savez-vous que dès 1933 les légionnaires, alors que stationnés en Afrique ont créé une maison de retraite, à Auriol (13) pour accueillir leurs anciens les plus démunis ? Dans d’autres pans de la société il y avait seulement des « asiles de vieux ». Vingt après, en 1953, la Légion est toujours partout sauf en territoire français métropolitain, et crée malgré son éloignement, l’Institution des invalides à Puyloubier, au pied même de la montagne chère à Cézanne ?
Pour ce qui est de la chronique qui vous aurait éventuellement pour sujet, là encore vous faites preuve de présomption en prétendant que P. Bilger ne lira pas ma demande ! Il ne lit que vos bons mots ? Etes-vous son chargé de communication ? Son porte-parole ? Son portefaix ? J’étais, à tort sans doute, convaincu qu’il n’était aidé, dans ses tâches quelque peu subalternes, ingrates probablement, et qui lui permettent de gagner du temps, que par son épouse. Je me serai trompé. Nul n’est parfait n’est-ce pas monsieur ?
Je n’ai pas de leader ni de maître à penser, mais il est des défaites qui valent bien des victoires !
Non, je ne suis pas un sacré « cara…o ». Ce mot, en portugais, n’a jamais servi à qualifier quelqu’un, bien que je dénote dans la première partie de la phrase une certaine sympathie, immédiatement modérée par la fin de phrase. Et en réalité le sens du mot ne saurait me seoir d’une quelconque manière.
Bonne journée
Rédigé par : adamastor | 06 juin 2012 à 01:48
@ M. Rahmouni Slimane
Pardon pour le h. J'espère que cette fois il est à la bonne place.
Ceci dit, pour le reste de votre commentaire, j'ai envie de vous dire, "Attention, Prudence".... Vous êtes précisément aux limites de l'idôlatrie.
C'est une des faiblesses de la gauche qui donne toujours l'impression d'être vouée au culte de la personnalité.
Nous nous acheminons, lentement mais sûrement à propos de Hollande, vers quelque chose qui ressemblera sous peu, à la "Tontonmanie" des idolâtres de Mitterrand...
Et à cette allure, avant la fin du quinquennat, nous aurons droit à des célébrations "républicaines" de la trilogie "Jaurès, Mitterrand, Hollande".
Rédigé par : Bernard de PASQUALE | 05 juin 2012 à 23:58
Je vous fais le pari que vous regretterez bientôt Sarkozy...
Rédigé par : denis | 05 juin 2012 à 20:36
"Je n’exagérerais pas si je prédisais que Monsieur Hollande marche sur les pas du Général."
C'est exactement ce que je me disais : voilà deux hommes qui ont en commun le même cursus, la même détestation des partis, les mêmes pratiques religieuses, la même idée de la France, les mêmes traversés du désert, les mêmes environnements géopolitiques et familiaux, qui ont beaucoup écrit tous deux, qui ont aimé les consensus, la vie quasi monastique, qui ont fréquenté et tenu la dragée haute à tous les grands dirigeants de la planète, dont les statures et les discours sont quasi identiques, etc.
C'est Bayrou qui parlait du déconomètre ?
"L'ennui avec les blogueurs, c'est qu'ils s'exagèrent tellement l'impuissance relative de l'intelligence qu'ils négligent trop souvent de s'en servir..."
Bon, le Général avait écrit "militaires "au lieu de blogueurs...
Rédigé par : sbriglia | 05 juin 2012 à 19:28
@Bernard de PASQUALE
Bonjour Monsieur,
Comme pour l'orthographe de mon nom, tout est histoire d'ordre des choses (le h après le a, mais sans conséquence, la lignée ne s'éteindra pas encore) et des conséquences qui en auraient découlé.
L’acharnement médiatique auquel vous faites allusion à juste titre, n'a-t-il pas été le même qui encensa ce même Nicolas Sarkozy depuis bien une dizaine d'années ?
Je vous rassure, j'ai presque du dégoût pour les journaleux que je tiens pour co-responsables de la situation du pays.
Ils s'accommodent très vite aux nouveaux modèles de pipes à eau qu'ils échangent sans souci d'éthique ou de nostalgie.
Le peuple de France est-il à ce point immature, inculte, infantilisé pour adorer ses politiques comme le feraient les Nord-Coréens sous la contrainte ?
D'où nous est venue cette manie de nous prosterner devant ceux qui nous dirigent au point de nous entretuer pour eux ?
Monsieur Hollande est tout naturellement choyé car le peuple est traumatisé du passage de Monsieur Sarkozy à la tête du pays.
Je parierais ma kippa que si des sondages étaient commandés aujourd'hui, Monsieur Sarkozy ne dépasserait pas les 12%.
D'ailleurs, il a bien compris, lui qui fonctionne à l'affect, que le peuple de France ne veut plus de lui.
Il est normal que ces cireurs de pompes de journaleux contribuent à l'apaisement après avoir GRANDEMENT aidé au chaos.
Croyez-moi Monsieur, quels que soient les écarts des gens actuellement au pouvoir, ils n'atteindront JAMAIS ceux de Monsieur Sarkozy et de son clan.
Je ne verrais pas Monsieur Hollande nommer son fils à la tête de l'EPAD, ou Madame Aubry aller lire Tintin sur la lune à mamy Liliane pendant que MM. Désir et Moscovici l'allègent de quelques millions qui défigurent son joli sac à main.
Monsieur Hollande ne laissera JAMAIS, et j'insiste, JAMAIS, se reproduire ce qui se fit sous le règne de Monsieur Sarkozy.
Monsieur Hollande est un vrai républicain, il est indéniablement un grand amoureux de la France et de plus, quelqu'un d'extrêmement intelligent et habile.
Je sais que depuis que Monsieur Sarkozy a fait de nous des américanisés, nous déplorons tout ce qui colle de près ou de loin à la France "has been".
Monsieur Hollande, où qu'il soit allé, a fermement réhabilité l'image de notre pays.
La France est un grand pays, une grande Nation qui mérite d'être guidée par des hommes d'exception.
Si Monsieur Sarkozy avait été réélu, je vous donne ma parole d'homme que la France serait devenue un pays européen de l'importance de la Pologne et je suis généreux encore.
Vous ne devez pas saisir combien notre pays que Monsieur Sarkozy a méprisé et trahi représente un réel problème pour le leadership des USA et d’Israël sur cette partie du monde et sur le reste d'ailleurs.
De Gaulle avait bien cerné cette problématique, il avait fait de notre pays une Nation libre, respectée, crainte, une Nation qui savait dire non quand toutes les autres se pliaient comme un champ de roseaux sous le vent qui souffle.
C'est cela que Monsieur Sarkozy voulait défaire, un quinquennat n'ayant probablement pas pu suffire.
Les résultats suivront, vous verrez. On nous disait que Monsieur Hollande ne ferait pas le poids devant les grands de ce monde.
Pardonnez-moi, et c'est quelqu’un qui a le sens de la fierté vissé directement aux neurones qui vous le dit, je n'ai pas, de mémoire, ressenti autant de fierté et de joie quand j'ai vu notre président s'imposer comme un grand homme face à ses homologues.
Je n’exagérerais pas si je prédisais que Monsieur Hollande marche sur les pas du Général.
Ne vous fiez pas à son apparence, ce côté, c'est à sa compagne de l'assumer.
Cordialement.
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 05 juin 2012 à 16:41
@Rahmouni Slimane
Il n'est pas question, dans mon propos, d'exonérer Sarkozy de sa part d'erreurs et de maladresses.
Mais on a tout de même le droit de s'interroger sur l'acharnement médiatique qui lui a été infligé, et sur ses outrances, que les "outrances " de Sarkozy n'excusent pas.
Il est d'ailleurs plaisant, et presque comique de voir, jour après jour, sur les écrans de télévision, à la radio "nationale" et dans la presse, les cireurs de pompes se bousculer pour tenter de nous infliger le portrait idéalisé d'un Président prétendument normal...
Les mêmes sont devenus d'une sensibilité et d'une susceptibilité étonnantes dès que la moindre critique, ou la moindre moquerie égratigne la personnalité de ce personnage qui aura encore beaucoup de mal avant de parvenir à convaincre une quasi moitié de Français, qu'il n'est pas le personnage dont la meilleure (ou la pire ???) des descriptions nous fut livrée par ses propres "camarades"...
A un prétendu "clan Sarko" qu'on aurait pu qualifier "d'anti-énarques" succède autour de Hollande un "clan" d'énarques de sa propre promotion... Attendons les résultats.
Rédigé par : Bernard de PASQUALE | 05 juin 2012 à 15:29
Tout est dans le discours de Mitterrand à Epinay en 1971.
Rédigé par : stéphane | 05 juin 2012 à 12:17
@ Bernard de PASQUALE
Bonjour Monsieur,
Vous vous égarez lourdement en essayant de faire porter la responsabilité de l'échec de Monsieur Sarkozy à la presse.
Cet homme a voulu gérer la France, ce vieux pays sage et ô combien avisé comme l'a fait le clan Kennedy avec les USA. Jusque-là, pourquoi pas, sauf que cet énergumène était, sous prétexte de combattre les corporatismes - qui sont condamnables sauf cette fois - en train de dépecer notre pays pour en faire une arrière-cour pour sa PATRIE DE CŒUR, ISRAEL ET LES USA.
Je suis consterné de voir combien de gens qui, de prime abord paraissent intelligents, sont en réalité d'une totale innocence.
Il a pu duper le brave peuple de France jusqu'au 6 mai dernier.
Vous insultez le bon sens des Français qui ont compris de quoi il retournait.
La seule chose que les sarkolâtres déçus regrettent, c'est que Monsieur Sarkozy représentait exactement ce qu'ils auraient rêvé être. Cela ne justifie pas que vous sacrifiez tout un peuple pour y parvenir.
Sarkozy et sarkolâtres, vous tirez à boulets rouges sur tout ce qui sort des grandes écoles justement parce que vous savez que ces cerveaux ont compris l'imposture.
Monsieur Sarkozy a été une erreur dans l'histoire républicaine française. Il faudra se souvenir de ce cas d'école. D'ailleurs, son retour sur la scène et son désir de siéger au Conseil constitutionnel ne présagent rien de bon pour notre pays. Il ne le dirige plus, mais fera tout pour empêcher qu'il soit sereinement et correctement dirigé.
Nous en reparlerons dans quelque temps.
Il est évident que Monsieur Sarkozy a dû être traumatisé de perdre cette élection.
Vous n'imaginez pas à quel point, je vous assure.
Logiquement, votre idole aurait dû l'emporter. Sauf que s'il connaissait mieux le peuple de France, il se serait aperçu qu'on ne la lui fait pas à l'envers deux fois de suite.
Qu'il dégage de nos vies, il ne nous manque pas. Cet homme est un traître à la nation, sous un autre régime il aurait été pendu sur la place publique.
Son clone Copé est en embuscade à son tour pour reprendre le flambeau.
Il attend son heure de gloire qui ne viendra jamais.
A vous.
@jef
Bonjour Monsieur,
C'est vrai que depuis que la France est un pays, nous n'avons vu se succéder que des incapables jusqu'à ce fameux jour de 2007 où le Messie Sarkozy est arrivé !
Avec sa licence en droit et son bagout de vendeur de djellabas, il possédait à lui seul un cerveau qui englobait ceux de tous... les sarkolâtres réunis.
J'ai comme l'impression que les gens sont devenus plus intelligents que depuis que Monsieur Sarkozy est apparu. Dégel du cerveau peut-être ?
Un peu de solennité en ces moments de recueillement.
Cordialement.
@ adamastor
Bonjour Monsieur,
J'allais vous traiter de cireur de bottes mais ai volontairement atténué l'attaque pour vous accorder ma clémence.
Je vous ai répondu de la sorte car vous me reprochiez le courage de soutenir mon hôte quand vous justifiez votre lâcheté à hurler avec les loups.
Je n'attends rien de Monsieur Bilger que je ne croiserai probablement jamais de ma vie.
Je ne vise ni grade ni gloire et ne suis soumis à AUCUNE hiérarchie.
Je n'ai ni supérieurs ni subordonnés.
En gros, je suis libre contrairement à vous.
Pour ce qui est de la plâtrée de bacalhau que je vous remercie d'avoir corrigé (je parle de l'orthographe), je pensais à la main généreuse de ma nourricière et non pas au sens que vous sous-entendiez.
Vous savez que les Portugais ont le sens de la table et qu'un dîner chez eux n'a rien à envier à un festin de rois. Il se veut comme tradition d'évoquer la solidarité entre soldats. Si elle fantasmée à ce point et notamment chez les légionnaires, je ne peux que vous remercier de me l'avoir appris.
Si vous m'adulez à ce point et pensez que je mérite l'honneur d'une chronique de la part de notre hôte, vous pouvez toujours lui adresser votre demande avec accusé de réception, sans quoi il ne lira pas votre missive.
Après tout, pourquoi pas, les esprits faibles ne se sont toujours pas remis de la défaite du Leader. Je ne suis pas pire que lui et si cela peut aider la France, soit !
Vous êtes quand même un sacré Caralho, je suis sûr que vous lui donnerez le sens qui vous sied le mieux.
A vous.
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 05 juin 2012 à 11:45
A propos du passage où Philippe Bilger émet quelques doutes sur la "maltraitance" dont Sarkozy aurait été victime de la part des médias, je suggère:
http://berdepas.wordpress.com/2012/05/13/il-y-a-niches-et-niche/
La "classe médiatique" a la dent dure. Sarkozy a commis l'erreur de la sous-estimer, comme il a sous-estimé la violence des réactions, dès lors, qu'en France on s'attaque à une "corporation"...
Rédigé par : Bernard de PASQUALE | 05 juin 2012 à 10:37
Une chose positive ou négative ? La rupture ??... On sort de 15 ou 30 ans de présidence immobile. De très bons ministres et Premiers ministres se sont succédés mais j'ai eu cette impression que oui il était présent, qu'il a travaillé. Je me suis fait empapaouter, marketing, communication jusqu'à l'outrance, jusqu'à l'angoisse kafkaïenne mais a-t-il travaillé ? Si oui quel est le bilan de sa monarchie ? Bilan économique et bilan humain. Je n'étais pas habitué à voir un président, assez actif (Chirac et Mitterrand en train de faire du sport ?? Tiens donc. Alors disons pour moi il fut un président moderne (communication et marketing et peut-être aussi tyrannique) mais qui correspond au monde 2012.
Rédigé par : jef | 04 juin 2012 à 21:32
Rahmouni l'oriental est drôle ça change.
PB vous êtes trop caricatural comme... votre cible notre cher ancien président.
Vous vous focalisez sur son comportement et vous visez juste dans vos critiques, un pré-roi... mais svp au début de son aventure (gentil) la France était en pleine sarkomania, Grenelle etc. acceptant ses outrances et sa communication de rappeur .
Que reste-t-il de sa présidence ? son accointance avec les boss du CAC et ses choix ont-ils fait avancer la France ?
Un bateau à la dérive . Les retraites oui très bien quand même... mais le droit du travail ? seul moyen de créer de l'emploi ? Et puis reste peu d'autres choses, je ne connais pas bien les dossiers mais globalement il a bougé, activité, travail oui bien... mais l'histoire ne le retient pas, enfin l'HISTOIRE.
Au moins chez FH on sent une volonté de laisser de côté certains graves problèmes du capitalisme, c'est certainement une manière de s'y attaquer. Avec un peu de chance cela passera, je ne sais pas le futur mais juste avec un style on arrive à laisser une empreinte allez ça passera, soyons positif.
Même si ce que je vois en ce moment, cette guerre qui se prépare en Syrie, Liban, Iran, Arabie, Egypte ? Libye ? Afghanistan ? Pakistan ? et Israël ???
Et au moindre couac ça arrive en France... ouille ça va péter.
Rédigé par : jef | 04 juin 2012 à 21:17
@Rahmouni Slimane | 04 juin 2012 à 13:29
Mais je ne suis point neutre, non encarté certes. Spectateur engagé dirons-nous !
Vous ne m'offensâtes point, si cela avait été vous ne seriez point là à me lire... foi de sniper :-D
Mais j'apprécie votre contrition... elle m'autorise à sortir l'étui de la chambre :-D
Ce serait la douce influence féminine spirituelle qu'exerça auprès de vous une de celle qui, comme beaucoup de protestants fut à vos côtés ferme dans ses convictions et souple dans son raisonnement, que l'on discerne dans vos écrits ?
Tout espoir n'est donc pas perdu pour vous :-D
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 04 juin 2012 à 17:40
@Ramouni Slimane
Je vous cite : "Je vois que vous avez cette culture de la soumission et du brossage de santiags que je vomis comme vous ne pourrez jamais l'imaginer."
Pour ce qui est de voir je vous suggère de consulter votre ophtalmologiste assez rapidement, vous semblez, pour ce commentaire, être affligé d'une vision tubulaire. Je n'ai jamais eu le type de culture que vous m'attribuez et que parfois j'ai cru déceler dans vos propos envers certains. Mon caractère, ma formation, ma profession et l'institution où je l'exerçais, ne prêtent guère à ce genre d'activité.
J'ai compris par ailleurs que votre ami s'appelle José, nom dont le diminutif est Zé, et qu'il vous a fait découvrir les joies de manger du bacalhau. Voilà une bonne chose. Si vous avez dit à la cuisinière avoir mangé une "plâtrée" dudit poisson, a-t-elle apprécié le "compliment" ?
Je vous cite enfin :
"Puissent un jour vos enfants vivre ce genre d'amitié. Elle vaut largement la solidarité entre légionnaires"
Vous connaissez à ce point le monde légionnaire pour pouvoir affirmer, en comparant et en lui attribuant une échelle de valeur, ce qu'est la solidarité entre légionnaires ?
Je pense que notre hôte, qui aborde souvent des sujets de controverse, devrait vous consacrer une chronique. Ce pourrait être édifiant !
Rédigé par : adamastor | 04 juin 2012 à 16:12
@Véronique Raffeneau
Bonjour Madame,
Je pense avoir saisi ce que vous essayez de me dire.
Je n'avais pas connaissance du billet: "Guerre et paix dans la Justice ?" 23-10-10
Notre divergence, pour peu qu'il s'agisse de cela, ne porte pas sur la concomitance d'un fait et de sa dénonciation, mais de la dénonciation du même fait qui en appelle d'autres et de leurs conséquences multiples sur la République et la "démocratie".
Le dysfonctionnement du Tribunal de Nanterre est légendaire. Ne disposant pas des informations qui ont conduit notre hôte à se positionner à tort ou à raison, j'ai le souci, me concernant, de défendre une vérité générale et de soutenir celles et ceux qui la défendent. Qu'il y ait des accidents de parcours ou des jugements hâtifs peu ou prou argumentés importe peu tant que l'intention de celui qui aujourd'hui fait l'objet de notre commentaire tende vers la quête de cette vérité générale.
Je ne dispose pas de vos outils d'analyse ni même de votre connaissance du personnage Bilger, mais je me fie à son raisonnement.
Je préfère largement quelqu'un d'honnête et faillible à quelqu'un de malhonnête et qui vise juste.
Le premier sera toujours en quête de vérité - ce qui implique qu'il lui arrive de se tromper - quand le second sera dans le positionnement tactique.
Instinctivement, je suivrais Monsieur Bilger car s'il se trompait aujourd'hui, je ne doute pas un instant qu'il se corrigera demain. Là où certains voudront s'arrêter aux portes du temple de la vérité, Monsieur Bilger, lui, vous invite à en franchir les portes. Je ne perçois pas un billet de notre hôte comme je percevrais un article de presse. Repris et retravaillé par lui, il sera épuré jusqu'à l'os et pardon d'être direct, la synthèse qu'il couchera m'évitera l'ennui de lire les analyses de journaleux à qui en plus de douter de leur objectivité, je ne trouve guère de profondeur dans l'expression.
Les possibles erreurs de jugement de Monsieur Bilger relevant de la précipitation ou d'un manque de recul temporel n'est pas à opposer à une argumentation réfléchie, mûrie, travaillée et mijotant dans sa sauce temps.
Je conçois que vous dénonciez le silence de certains quand il fallait justement s'illustrer en donnant de la voix, mais à mes yeux cela reviendrait à accuser de Gaulle de s'être réfugié un temps en Angleterre pendant l'Occupation.
Peut-être votre instinct féminin vous rend-il plus tolérante que moi sur bien des sujets... ce qui est sûr c'est que nous hommes maladroits, belliqueux et fiers nous ne faisons aucun quartier quand nous nous affrontons.
Monsieur Sarkozy est mon ennemi ; par conséquent, je ne peux pas me permettre le luxe de douter de mes meilleurs conseillers.
Cordialement.
P.S je salue à l'occasion la précision de vos commentaires foisonnants que j'ai toujours plaisir à lire. Votre méthodologie est un éloge à l'intelligence à elle toute seule. C'est sincère.
@adamastor
Bonjour Monsieur,
J'ai compris le sens de votre poème qui méritait bien son prix.
Je ne défends pas Monsieur Bilger qui, comme j'avais commencé à l'écrire pour finalement l'effacer pensant que l'intelligence des intervenants pouvaient le saisir d'eux-mêmes, peut se défendre tout seul.
Je vois que vous avez cette culture de la soumission et du brossage de santiags que je vomis comme vous ne pourrez jamais l'imaginer.
Je défends une vérité que notre hôte porte et si je la défends ainsi, c'est parce que justement LES ENJEUX qui se cachent derrière justifient à eux seuls cette virulence. Il me semble que c'est la seconde fois que je prends la défense d'une position de notre hôte et la première fois avec autant d'affirmation.
Je ne veux plus qu'un énergumène comme Monsieur Sarkozy prenne de telles responsabilités en France. C'est mon droit, je le revendique et ferai tout pour que cela n'arrive jamais plus.
J'ai eu la chance de grandir avec des Portugais et un de mes amis d'enfance que je considère comme un frère est justement Portugais. J'ai appris qu'il avait sombré dans la démence et n'ai jamais pu le revoir à cause d'un acharnement judiciaire. Il ne m'a jamais oublié et je peux vous assurer qu'il avait un courage et une loyauté à toute épreuve. C'est pour cette raison évidente que je ne peux pas comprendre qu'on soit raciste et encore moins justifier le comportement de ces gens.
L'avenir est au rapprochement entre les peuples, ni vous, ni eux, ni moi ne pouvons stopper cette réalité.
C'est pour cela que je n'accorde plus d'importance aux propose de gens qui pensent avec des outils d'un autre temps.
Ce qui a fait que Zei et moi avons pu nous connaître, c'est la France. Sans elle, nos chemins ne se seraient jamais croisés. Sans elle, notre fraternité ne serait jamais née.
Pour le mot employé, j'en connais les divers sens depuis qu'à mes huit ans j'ai goûté à ma première plâtrée de bacalao.
Puissent un jour vos enfants vivre ce genre d'amitié. Elle vaut largement la solidarité entre légionnaires.
Cordialement.
@Pierre-Antoine
Bonjour Monsieur,
Il me semblait avoir écrit quelque part que je vous voyais comme quelqu'un de neutre, peut-être ne l'avez-vous pas relevé.
Cela supposait par extrapolation que vous l'êtes également politiquement.
Celle que j'ai aimée et habite jusqu'aujourd'hui mes pensées, que j'ai dû quitter pour m'exiler est fille de Pasteur. Je retrouve dans votre façon de vous exprimer beaucoup de sa dialectique. C'est tout naturellement donc que je me permets parfois de vous taquiner, pas du tout par mépris comme j'ai pu le lire, mais parce que vous m'êtes tout simplement sympathique. De plus, vous avez une bonne bouille de ce que j'ai pu voir du lien posté par un commentateur.
Je trouve dans le Protestantisme une flexibilité que j'apprécie ; pardon si toutefois j'ai été amené à vous offenser.Telle n'a jamais été mon intention.
Cordialement.
@RF
Bonjour Monsieur,
Je prends note de votre remarque. J'ai un humour parfois taquin qui peut faire penser à du mépris. Pour certains, il m'arrive d'être injurieux en réponse à un comportement similaire que j'ai certainement dû subir.
Si vous pensez au slip de Surcouf, sachez que Surcouf comme Sylvain sont des gens qui me sont sympathiques et que j'aime de temps à autre piquer quand ils font trop dans l'outrance ou la mauvaise foi. Une personne avec qui je n'arrive pas à m'entendre, je ne lui réponds simplement pas.
Je tâcherai de m'améliorer, je vous assure que j'apprécie que vous m'ayez corrigé.
Cordialement.
@Robert
Bonjour Monsieur,
J'ai cette chance assez peu commune d'être totalement libre et de ne devoir de compte à personne.
Je trouve dans la foi, quelle qu'elle soit, de merveilleux concepts, une puissance, une beauté que je ne retrouve nulle part ailleurs.
Bien conscient des ravages que les fanatiques tarés de toutes les religions ont pu causer, la faute en revient aux gens et pas aux religions.
Quand vous lisez les textes et que vous observez le comportement des gens, vous voyez un océan qui les sépare.
Je suis assez à l'aise avec ma croyance pour accepter les remarques de gens qui ne la partagent pas.
Je commencerai à m'en faire le jour où je ne tolèrerai plus la critique.
Cordialement.
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 04 juin 2012 à 13:29
@ M. Rahmouni
Et aussi.
"Vous écrivez que Monsieur Bilger dresse son réquisitoire en s'appuyant sur presque rien."
Non, non.
J'ai écrit que M. Bilger, dans ce billet, surestime ses témoins - juges, journalistes - en priant son lecteur de les hausser d'emblée à la hauteur de sentinelles incomparables de la République et de la démocratie.
Cette surestimation fragilise beaucoup son réquisitoire.
"Monsieur Sarkozy avait tous les pouvoirs, notamment celui de faire payer quiconque se dressait contre lui. Connu pour sa rancune insatiable, je comprends aisément que les gens ne trouvaient pas le courage d'affirmer haut et fort leurs convictions."
Si j'étais l'avocat de la défense, je répliquerais à l'accusation que la passivité de ses témoins et dans le cas des diplomates, la dégradation par le recours à l'anonymat, est un élément central qui conforte l'abus de pouvoir, avec sous-jacente l'idée - en rapide - qu'en réalité, l'excès d'autorité, l'abus de pouvoir, c'est toujours parce que chacun des acteurs périphériques, au fond, y trouve d'abord son compte.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 04 juin 2012 à 09:42
@ M. Rahmouni
Bonjour Monsieur.
"Pourquoi ne pas y voir alors une décadence républicaine résultant du pouvoir abusif d'un monarque au lieu d'une lâcheté de fonctionnaires persécutés ?"
Mais en raison du fait que Philippe Bilger lui-même, dans un autre réquisitoire, par exemple lié au chapitre Bettencourt, désignait également et très clairement non pas, pour reprendre mot à mot votre expression, "la lâcheté de fonctionnaires persécutés", mais la longue passivité d'un procureur général, qui n'est pas, c'est vrai, un fonctionnaire.
Cependant, l'usage et l'utilisation qui sont faits de cette haute et grande fonction dans et par les institutions revient à très, très peu de choses près au même:
"J'ai évoqué la très longue passivité de P I-M puis son empressement précipité. Il y a quelque chose de tristement comique à le voir intervenir, toutes affaires cessantes, sur le site du jdd pour nous annoncer, seulement AUJOURD'HUI, que "l'image et la sérénité de la justice ne sont plus lisibles au tribunal de Nanterre". Il lui a fallu tout ce temps pour prendre la mesure de l'émoi, de l'agitation, du désordre qui, depuis plusieurs mois, ont désorganisé la justice et dégradé son image."
Billet: "Guerre et paix dans la Justice ?" 23-10-10
Quant à la tribune des diplomates, est-ce seulement imaginable un millionième de seconde que la Lettre d'Emile Zola à M. Félix Faure, Président de la République, qui reste la référence commune quand il s'agit de l'expression du courage et de la fermeté intellectuelles, de République et de démocratie, ait été publiée sous couvert et haute protection d'anonymat ?
Bien sûr que non !
"La persécution" - pour reprendre à nouveau votre expression - des diplomates ne saurait souffrir d'une si abyssale lâcheté et d'une dégradation par la fuite dans une si grande commodité et confort.
"Nicolas Sarkozy a lui-même dégradé l'image présidentielle. Pourtant, même en validant cette donnée incontestable, elles s'élèvent avec vigueur contre le peu de considération qui aurait été attaché à la fonction présidentielle au-delà de la personne de Nicolas Sarkozy." ( Le billet)
Ne pensez-vous pas, avec en face de si piètres chevaliers blancs, qu'il est tout de même difficile de s’élever à la bonne hauteur nécessaire, avec les considérations qui vont avec ?
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 04 juin 2012 à 07:54
@Ramouni Slimane
Oui vicomte en effet, lapsus, mea culpa. L'Anthologie a été composée par moi et quelques-uns de mes collaborateurs de l'époque (année 2000) - (Prix Dulac de l'académie des Sciences morales et politiques de l'Institut).
Vous vous étonnez de mon commentaire... celui-ci dans sa première partie se limitait à constater vos écrits et à établir un parallèle avec les sentiments affichés par certains. Je n'ai pris aucune position. Merci pour les compliments concernant les Portugais pour lesquels je nourris une grande admiration.
Le petit extrait du poème n'avait d'autre but que de souligner votre défense quelque peu outrancière - à mes yeux - de quelqu'un qui n'a pas a être tant défendu et qui sait le faire lui-même... Il l'a souvent démontré.
Pour les ex-colonies oui vous avez raison, jusqu'à Macau, et aux Indes, à Goa on parle encore un peu la langue de Camoes... J'ai noté que vous avez ponctué votre explication d'un mot qui s'est voulu, si j'ai bien compris, une marque admirative. Néanmoins, c'est un très gros mot à manipuler avec prudence!
Cordialement
Rédigé par : adamastor | 04 juin 2012 à 00:48
@Laurent Dingli | 03 juin 2012 à 21:00
Tout à fait d'accord et j'irai même plus loin que la personnalisation détestable, c'est l'anathème jeté sur ceux de "l'autre camp".
Je te tutoie civilement comme un ami de promo et je tue toi politiquement comme le pire ennemi de la République !
Et nous citoyens, tous français, on nous demande de voter pour l'un et l'autre camp nous opposant et nous divisant ainsi de manière irrémédiable.
A quand la désignation de ministres et de hauts fonctionnaires pour leur compétence et non leur appartenance...
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 03 juin 2012 à 21:50
Mary, je ne vous ai rien reproché, pas plus que je n'ai mis en cause Baudiquey dont j'ai au contraire indiqué qu'en disant "nous le savons" il rendait implicitement à Bernanos la substance de ses propos. Loin de moi donc l'idée de le traiter de plagiaire ou de vous inviter à la médecine légale.
Rédigé par : MS | 03 juin 2012 à 21:40
Il me semble aussi que nous cédons trop à la personnalisation de la vie politique même si je considère que l'incarnation du pouvoir reste fondamentale.
Mais les querelles d'admiration ou de détestation nous dévient peut-être parfois de l'essentiel. Quelques points qui me viennent à l'esprit en rapport avec des questions d'actualité ou structurelles :
1. Comment allons-nous arrêter le massacre d'une partie du peuple syrien par son dictateur en dépit de l'opposition chinoise et russe ?
2. Jusqu'à quel point la crise économique et financière actuelle nous permettra de préserver (ou de moderniser) notre modèle social sans pénaliser certaines forces vives comme les entreprises et leur personnel ?
3. S'agit-il d'une crise conjoncturelle ou d'une crise systémique ? Sans être économiste, je penche pour la seconde hypothèse. Nous devons réorganiser rapidement notre vision fondée sur une croissance linéaire : nous vivons à crédit, non seulement sur le plan financier, mais aussi, et dans le même esprit, en abusant des ressources limitées de notre planète. Cette question transcende finalement les clivages car il existe autant de conservatisme et de progressisme à droite qu'à gauche. N'en déplaise à certains, l'ancien président et son équipe ont engagé des réformes positives dans la voie de ce changement, bien que de manière très imparfaite. J'espère que la prochaine majorité, quelle qu'elle soit, saura poursuivre cet effort et l'amplifier.
4. Saurons-nous lutter contre la montée préoccupante des extrémismes (de droite et de gauche) liée à la crise ?
Rédigé par : Laurent Dingli | 03 juin 2012 à 21:00
@Colette G.
Je traite avec le même respect homme et femme... c'est ça l'égalité dans l'altérité !
Que vous vous soyez blessée toute seule à la lecture de mes commentaires, ne déclenche chez moi pas plus de culpabilité que si vous vous étiez vous-même pris les pieds dans votre tapis !
Tout juste de la compassion ! Oh ma pôv dame, j'espère que vous ne vous êtes pas fait mal ?
Permettez-moi ce conseil que je veux judicieux :
Soyez plus prudente à l'avenir, regardez où vous mettez les pieds, sinon n'en veuillez pas à votre tapis, encore moins à la dureté du carrelage :-D
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 03 juin 2012 à 20:51
@Rahmouni Slimane | 03 juin 2012 à 14:13
Vous sentiez-vous seul ? Le web est paraît-il pourvoyeur en matière d'âme soeur :-D
Pour votre parfaite information, je ne suis ni de droite, ni de gauche, ni du centre, je suis français !
J'apprécie Jean-Luc Mélenchon dans son désir de remettre l'humain au coeur du débat. J'apprécie Marine dans son désir de remettre la France au coeur du débat tout en me disant qu'une femme ne peut pas être aussi mauvaise qu'un homme. J'apprécie le côté Don Quichotte du béarnais, dommage qu'il n'ait pas trouvé sa Rossinante. Je suis un déçu de Nicolas tout en n'appréciant pas les sarkophages bruts de décoffrage et pour finir je suis un sceptique de Hollande qui sait attendre car c'est aux fruits qu'on reconnaît l'arbre.
Vous voyez, si vous êtes avec moi entre le marteau et l'enclume c'est que vous ne savez pas lire mes commentaires ou que vous confirmez ce que j'avance depuis longtemps, tout communicant sur le web est (presque) toujours en communication avec lui-même, ses peurs, ses désirs, ses fantasmes !
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 03 juin 2012 à 20:42
Valérie Trierweiler reste journaliste à Paris Match...
La normalitude a aussi ses errements et ses collusions, finalement c'est rassurant !
Oui, on est toujours chez nous, aucun doute.
Rédigé par : FC | 03 juin 2012 à 20:37
J'ai cité intégralement un extrait de la Méditation de Paul Baudiquey bien connue des théologiens. Je n'avais pas à en faire l'autopsie et quand bien même il aurait puisé son inspiration dans des écrits de Bernanos ou de Saint Augustin, cela ne fait pas pour autant de lui un plagiaire (sinon cela se saurait) et ne retire en rien la spiritualité de son texte. D'autant que la phrase que vous citez, sortie de son contexte, n'a absolument pas la même tonalité ni le même sens dans le texte de Baudiquey, lequel veut simplement mettre en exergue la grâce et où l'orgueil "mortel" obsessionnel dans l'oeuvre de Bernanos est gommé (sans doute à dessein). Je vous signale aussi qu'à la fin de cette même méditation, à partir de la Trinité de Rembrandt, Baudiquey emprunte aussi une réflexion à Maurice Zundel. Ce qui est courant dans ce genre de prose poétique.
Rédigé par : Mary Preud'homme @ SR | 03 juin 2012 à 20:21
Mary,
En disant "nous le savons", Paul Baudiquey renvoie sans aucun doute à l'auteur de "Il est plus facile que l'on croit de se haïr, la grâce est de s'oublier. Mais si tout orgueil était mort en nous, la grâce des grâces serait de s'aimer humblement soi-même, comme n'importe lequel des membres souffrants de Jésus-Christ.", à savoir Georges Bernanos dans Journal d'un curé de campagne.
Rendre à César !
Rédigé par : MS | 03 juin 2012 à 19:22
"Très tôt - et c'est d'ailleurs ce qui m'a conduit à m'exiler...
J'ai quitté le territoire en 2005 et depuis, je n'ai cessé de combattre Monsieur Sarkozy"
De l'anticipation considéré comme un des beaux-arts...
Il va finir par nous jouer les Hugo à Guernesey !
Vous pouvez rentrer, il est parti !
Ah, vous ne pouvez pas ?
Exilé, really ?
Rédigé par : sbriglia | 03 juin 2012 à 18:41
@ zenblabla
Vous serait-il possible d'écrire des textes plus courts, plus essentiels et surtout PLUS CLAIRS ? Personnellement je vous trouve parfois, souvent, voire pratiquement toujours, très abscons.
@ Rahmouni Slimane
Vous aimez bien moquer et mépriser vos contradicteurs. Votre manière de les ridiculiser ne vous grandit pas. Donnez-moi envie de vous lire, s'il vous plaît.
@Tous
C'est drôle comme on a perdu le fil de la conversation de départ qui était "Nicolas Sarkozy a-t-il réussi la rupture ?"
Rédigé par : RF | 03 juin 2012 à 18:06
Voilà quelques billets à la suite desquels j'ai préféré le silence.
Le présent billet est de haute facture, comme à l'habitude avec Monsieur Bilger, que l'on partage ou pas ses idées.
Outre la longueur excessive de nombre d’interventions (lire l'ensemble de celles-ci à ce billet prend environ une heure !) comme le relèvent certains, l'invective reste aussi trop souvent la réaction et non l'argumentation synthétique.
Cependant, dans les dernières interventions, une phrase de Rahmouni Slimane m'a fait sursauter :
"Que vous le vouliez ou non, les religions sont à l'origine de la pensée humaine. C'est complètement irresponsable et stupide que de prétendre que la pensée n'inclut pas une part du religieux".
C'est là une contre-vérité absolue : comment la religion a-t-elle pu créer la pensée humaine ? Nous sommes ici au-delà du problème : qui de la poule ou de l’œuf...
Pour être sérieux un instant, il me semble que les religions, pour la plupart, par leur vision créationniste et bien qu'asseyant leurs messages sur une base morale souvent largement partagée, stérilisent et formatent la pensée de leurs adeptes, les empêchant d'ouvrir leur esprit sur d'autres concepts certes souvent plus complexes à appréhender que la théologie... N'en déplaise à "RS".
Rédigé par : Robert | 03 juin 2012 à 17:37
@Véronique Raffeneau
Bonjour Madame.
Tout d'abord, je tiens à vous remercier pour m'avoir personnellement adressé votre point de vue auquel je vais tenter de répondre du mieux possible.
Je considère comme vous que le cœur du billet repose sur ce paragraphe :
"Le débat, en réalité, consiste à s'interroger sur la nature de ce quinquennat et sur son appréhension au regard des pratiques singulières de Nicolas Sarkozy. Ces cinq ans, aussi discutables qu'ils aient pu être, s'inscrivent-ils dans la continuité politique, démocratique et institutionnelle de la V° République, Nicolas Sarkozy est-il un successeur, atypique certes mais en définitive dans une sorte de norme, de ses si différents et contrastés devanciers ou bien son quinquennat sort-il de toute épure, relève-t-il de l'inédit ?"
Il y a une différence fondamentale entre l'intelligence et la ruse. Si cette dernière peut être considérée comme une variable de la première, la première, elle, ne peut être considérée comme une variable de la seconde.
Je considère Monsieur Bilger comme un homme intelligent et Monsieur Sarkozy comme un homme malin.
L'intelligence, contrairement à la ruse, ne s'érode pas avec le temps.
Très tôt - et c'est d'ailleurs ce qui m'a conduit à m'exiler - j'ai pronostiqué sans me tromper que le quinquennat de Monsieur Sarkozy allait être un gigantesque champ de ruine dans lequel nous allions tous laisser des plumes.
Si j'ai pu à ce point anticiper sur Monsieur Sarkozy, c'est que nous avons en commun certains mécanismes culturels hérités de la promiscuité entre nos ancêtres tout au long de l'Histoire.
Je trouve une certaine arrogance, un art du discours, de la tromperie, du mensonge, de la manipulation mentale, une tendance à la victimisation à outrance que je retrouve sans mal chez les dictateurs orientaux.
Je vous jure sur ce que j'ai de plus cher au monde qu'il existe des subtilités culturelles qui échappent aux non initiés et qui sont terriblement efficaces quand elles sont employées contre ceux qui n'en maîtrisent pas la logique.
J'ai quitté le territoire en 2005 et depuis, je n'ai cessé de combattre Monsieur Sarkozy que j'ai toujours considéré - et ce jusqu'à maintenant, comme un ennemi de la France et de la République.
Vous avez dû vous apercevoir que je suis musulman et que dans ma vie, j'ai eu à me battre pour manifester certains points de vue.
Ma foi me force à tenir mes engagements. Dans la Sourate Al Maida-la Table, le premier verset commence par : "Ô croyants ! Respectez vos engagements."
Je ne vais pas me lancer dans une interprétation de ce verset, mais un des engagements que je dois respecter tient justement dans mon obligation à défendre mon territoire et les miens.
La notion du territoire en Islam suppose le lieu géographique où l'on a vu le jour, celui dans lequel on évolue avec sa foi tant que celle-ci est protégée et acceptée par ses dirigeants.
Les miens sont donc ceux qui habitent à l’intérieur de ces frontières et qui partagent avec moi un certain nombre de valeurs dont la langue.
La notion de l'engagement signifie que si demain notre pays est attaqué, je suis tenu de rentrer pour le défendre et ce, quels que soient les désaccords que je peux avoir avec sa gouvernance politique.
Je me suis toujours clairement positionné contre des gourous comme Monsieur Ramadan ou des structures comme l'UOIF qui se substituaient au meilleur garant de la foi et qui reste la République.
Monsieur Sarkozy a bien compris cela, c'est pourquoi il a changé les règles dès qu'il a été nommé ministre de l’Intérieur.
Son but était de séparer la communauté française musulmane du reste de ses concitoyens, de l'isoler, de la maltraiter puis de la combattre. S'il a procédé ainsi, c'est qu'il savait pertinemment que cette communauté en particulier risquait de lui poser problème par la suite.
Il s'en est pris à ses symboles, durant près de dix ans, sans relâche jusqu'à en faire le bouc émissaire des Français.
Peu importe les moyens, seul compte le résultat. Monsieur Bilger est terriblement efficace car il construit ses analyses comme il construirait une accusation. Il analyse tout, ne laisse rien au hasard, confronte ses idées et ce qu'il peut trouver jusqu'à parvenir à une synthèse qui frôle la perfection.
En cela, j'imagine les efforts et l'intelligence déployés pour nous régaler d'un billet.
Il ne s'agit pas d'un simple point de vue mais d'un réquisitoire travaillé jusqu'au choix des mots.
Monsieur Bilger construit plus sa réflexion sur le schéma de la recherche de la vérité judiciaire que sur un cheminement politique banal.
Quand il finit par coucher son idée, rien ne peut plus le faire changer d'avis. A moins je pense une contre-analyse ayant suivi exactement le même cheminement de la recherche de la vérité judiciaire que celui sur lequel il s'est basé.
Il faut posséder un sens particulièrement développé de la justice pour parvenir à faire ce travail.
Encore une fois, je ne possède pas une intelligence supérieure à la moyenne ici, loin de là même, mais des Bilger, il y en a eu des tas sous les différents régimes musulmans au moins depuis que l'Islam a posé les bases d'un État en tout cas.
Ces gens ont pour but de prévenir les abus du pouvoir et veiller aux écarts. Je ne dis pas que Monsieur Bilger a tout le temps raison sur tout, je souligne juste que sa démarche n'est pas anodine et moins encore partisane.
Il faut avoir un certain courage pour accomplir ce genre de choses. Il doit en traverser des moments de doute croyez-moi !
Vous écrivez que Monsieur Bilger dresse son réquisitoire en s'appuyant sur presque rien.
Permettez-moi, Madame là aussi de rejeter cela.
Il suffit d'un seul cas - et vous citiez l'affaire Bettencourt à juste titre - pour que l'analyse de Monsieur Bilger soit recevable et défendable.
Quand il plaidait dans de grandes affaires, l’État voyait en lui un procureur tout à fait digne de confiance pour lui confier cette tâche lourde de responsabilités.Il a dû à mon avis, plus d'une fois faire condamner des coupables à partir de ce que lui pouvait considérer comme fondamental quand les jurés ou la partie adverse y voyaient quelque chose d'insignifiant.
Pourquoi hier avait-il notre totale admiration et confiance quand il s'agissait de se prononcer pour que la tête d'un homme soit coupée. Pourquoi aujourd'hui doit-on douter de ses qualités ?
C'est cela que je n'arrive pas à admettre du tout. Monsieur Bilger avocat général ou Monsieur Bilger procureur du blog sont strictement la même personne.
Monsieur Sarkozy avait tous les pouvoirs, notamment celui de faire payer quiconque se dressait contre lui. Connu pour sa rancune insatiable, je comprends aisément que les gens ne trouvaient pas le courage d'affirmer haut et fort leurs convictions. Pourquoi ne pas y voir alors une décadence républicaine résultant du pouvoir abusif d'un monarque au lieu d'une lâcheté de fonctionnaires persécutés ?
Nous ne sommes pas tenus de prendre Monsieur Bilger pour Zola, mais mieux vaut relever une injustice tard même mal que la taire même très bien.
De ce point de vue, nous pouvons considérer que Monsieur Bilger aura à défaut d'avoir convaincu, au moins essayé d'alerter.
Cordialement.
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 03 juin 2012 à 16:15
@Adamastor!
..., laissez-moi m'exprimer, notre hôte m'y autorise encore, et ce ne peut être que comme je l'entends!
C'est moi qui suis curieux,
et qui me demande pourquoi commenter sans cesse pour présenter les choses pareillement cela va décrire les réalités,
puisque celles-ci, cela serait-il déplaisant, sont toujours éclairées de nouveaux entendements, en plus des repositionnements par l'histoire.
Je veux dire l'ennui quand les valeurs se rabâchent, comme si elles se relâchaient d'hypothèse.
Je veux défendre les attachements en principal,
et je vois à droite comme à gauche que les attachements ne sont pas considérés pour eux-mêmes,
puisque inscrits inexorablement dans chaque individu,
ensuite comparés entre tous et chacun, opposés et "stupidement" guerroyant.
L'économie des conséquentes guerres c'est à envisager un progrès, et je contre systématiquement les formes d'intolérance, voulant aussi comprendre comment je me trompe.
C'est une ambition démesurée, alors cela entraîne justement réaction comme vous me dites: "incompréhensible", et à la suite "mais pour qui se prend-t-il?"
Alors je chahute parfois, mais pas seulement.
Je pense exprimer surtout de la curiosité, même si c'est un péché...
Que pourrais-je offrir..., si tout est su d'avance?
En tout cas, beaucoup ici écrivent bien, c'est tant mieux, et, encore une fois, les attachements que cela révèle valent mieux que l'esprit du combat par leurs antagonismes.
Je me rappelle un enfant un peu plus âgé que moi, avec qui je partageais des jeux d'enfants, et qui ponctuait toutes initiatives que je ne pouvais encore comprendre dans ces jeux en disant:
"Ça, ça énerve...", et c'était jeu!
Merci votre invective.
@Surcouf
Moi aussi j'ai baigné y étant trimballé dans l'enfance, en strates administratives.
Soyez rassuré, c'était bien moins ennuyeux que mon parcours parmi les commerçants et les rentiers de l'argent, entre-temps devenus sachants pour l'administration.
Je ne vois pas pourquoi l'administration devrait plus fonctionner qu'administrer...?
Je n'ai jamais vu d'administration aller plus loin qu'en simplement administrant.
La question de l'efficacité ne se pose que mal.
On ne peut pas comparer l'administration avec une machine, comme la moissonneuse-batteuse par exemple, dont l'envergure du rouleau étant bien supérieure au Mexique qu'en Allemagne, fait que l'entrepreneur agriculteur nanti de 150 hectares en Allemagne, voit dix ans d'avance qu'il ne pourra pas acquérir en Allemagne les 150 hectares nécessaires à rester fonctionnel en terres de concurrence.
Il y a les machines, mais il y a les hommes.
Peu importe qu'ils fonctionnent, pourvu qu'ils soient...
Rédigé par : zenblabla | 03 juin 2012 à 15:53
Qui est donc Pierre-Antoine...
Pas du tout le personnage que certains et certaines excités du bulbe rachidien veulent enfermer dans leurs sarcasmes !
Il se présente lui-même il suffit de cliquer sur son nom en bas de ses commentaires :
http://www.eleutherie.fr/temoignages/temoignage-EPA.htm
Faites-en seulement la moitié et revenez le critiquer !
Rédigé par : Claude | 03 juin 2012 à 15:42
Ce qu’il faut, c’est casser et envoyer à la décharge la balance UMP/PS, pour la remplacer par une puissante force du centre qui, elle, aura la capacité de redresser la France. Casser l’UMPS après avoir expulsé Sarközy, c’est l’urgente priorité.
Rédigé par : renata | 03 juin 2012 à 14:45
@adamastor
Bonjour Monsieur,
j'apprécie le poème du magistral Vicomte de Borelli et non pas comte de Borelli qui doit être son descendant comptable en chef de la marque.
"Vous en seriez donc à comprendre les motifs qui poussent beaucoup de nos compatriotes à la détestation de certains étrangers ?"
Je suis surpris qu'un monsieur - selon ce que j'ai pu déduire - qui se flatte d'avoir des origines ibériques écrive cela.
Le Portugal que j'aime beaucoup notamment pour l'ouverture d'esprit de ses habitants, leur gentillesse et le sens de l'hospitalité qui est le leur, a plutôt bien géré ses relations avec ses ex-colonies qui s'étendaient rappelons le jusqu'aux Indes. Caralho !
Cordialement.
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 03 juin 2012 à 14:31
François Hollande conserve la Lanterne mais ce n'est pas - il va sans dire - sans consultation préalable de son Premier ministre.
- Ah ! Jean-Marc, avant que vous ne partiez..., je m'interrogeais ce matin avec la ministre de la Culture relativement à nos intentions sur la Lanterne.
Un tremblement de paupière agita les arcades sourcilleuses du Premier ministre, sorte d'onde de choc d'un phénomène tectonique ressenti en son épicentre plus au sud.
L'idée une seconde l'effleura de retirer son gros orteil de l’entrebâillement du portail de ladite Demeure, illico il reprit ses esprits et tenta hardiment d'en faire autant du territoire.
- François, si vous n'y teniez guère, je la reprendrais volontiers.
- La reprendre, Monsieur le Premier ministre ? J'ignorais tes titres anciens de propriété, Jean-Marc.
- Monsieur le Président, ce n'était qu'une allusion...
- Avec un i.
L'œil du Premier ministre n'eut guère le temps d'entamer sa descente du plafond.
- Jean-Marc, j'emmène Valérie ce week-end à Versailles, viens nous rejoindre et sans ton épouse, je souhaiterais que nous abordions un ou deux dossiers épineux de moralisation de la vie publique.
Merci Monsieur le Premier ministre, j'ai promis à Poutine de le rappeler avant 14 heures.
- A propos de la Syrie, osa Ayrault.
- Oui, je voudrais qu'il cesse de se faire la vodka d'Assad.
François Hollande a-t-il réussi sa rupture avec les petites blagues se dit éclairé en sortant le Premier ministre.
Rédigé par : MS | 03 juin 2012 à 14:30
@Colette G.
Bonjour Madame,
Je pense que Père Antoine est un filou qui a gardé quelques réflexes de tirailleur.
Je serais plutôt enclin de dire que le soldat qu'il fut déteint parfois sur le curé.
Vous avez sans doute remarqué chère Madame qu'il y a une certaine normalité à s'exprimer dans la provocation.
Le Révérend doit développer certains mauvais réflexes hérités du climat ambiant.
Sans lien avec le prélat, je m'attendais de la part de ces messieurs à une plus grande délicatesse dans l'échange avec les Dames. J'idéalise encore, comme pour un tas de choses d'ailleurs. Il paraît qu'on vit mieux quand on idéalise.
Cordialement.
P.S. : je me retrouve dans beaucoup de ce que vous écrivez. Je me sens moins seul sur cet océan en furie.
Cordialement.
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 03 juin 2012 à 14:13
Rahmouni fait exprès de désigner Pierre-Antoine par toutes sortes de vocables qui vont de Révérend à Pasteur puis à présent Rabbin. La prochaine fois pourquoi pas Sa Sainteté. Sa manière bien mesquine à lui (par le biais d’un intervenant plutôt pacifique et convivial) de ridiculiser les judéo-chrétiens. Alors que chacun sait depuis longtemps sur ce blog que PA est un ancien militaire et un ancien aumônier de prison laïc (voir ce mot) et n'est aucunement engagé dans un ordre religieux.
Pour entrer dans le jeu de cet imposteur fondamentaliste qu’est RS nous pourrions alors rétorquer qu'un certain Islam prétendant être la religion accomplie et conquérir le monde n'est rien moins qu'une pâle copie des religions juives et chrétiennes auxquelles elle a emprunté tous ses prophètes. Mais nous ne le ferons pas par charité et aussi par égard pour les millions de musulmans respectables qui vivent leur foi sereinement sans aucun désir d'hégémonie ou sentiment de supériorité.
Par ailleurs et pour mettre un terme à une polémique stérile en ce jour de la Trinité, j'invite chacun à lire ou relire le magnifique texte de Paul Baudiquey dont je me permets de citer un court extrait :
"Accepter d'être aimé... accepter de s'aimer. Nous le savons, il est terriblement facile de se haïr ; la grâce est de s'oublier. La grâce des grâces serait de s'aimer humblement soi-même, comme n'importe lequel des membres souffrants de Jésus-Christ.
"Encore faut-il avoir appris ce que tomber veut dire, comme une pierre tombe dans la nuit de l'eau ; ce que veut dire craquer, comme un arbre s'éclate aux feux ardents du gel, sous l'éclair bleu de la cognée. Que peuvent savoir de la miséricorde des matins, ceux dont les nuits ne furent jamais de tempêtes et d'angoisses ?
Pour retentir à ces atteintes, il faut avoir vécu, - et vivre encore - en haute mer menacé sans doute, naufragé peut-être, mais à la crête des certitudes royales, l'amour alors peut faire son œuvre nous féconder, nous rajeunir..."
Rédigé par : Mary Preud'homme @ calamity jane | 03 juin 2012 à 14:00
@Surcouf Hans Trapp
Bonjour père Fouettard,
"Vous et moi par exemple pouvons nous réfugier dans notre foi pour parfois "modérer" certaines positions quand la passion l'emporte sur la raison."
Vous faites erreur, il ne s'agit pas de langue de bois mais de tolérance envers l'autre.
Le Révérend tout comme moi et tout comme un grand nombre ici avons à divers niveaux reçu une éducation religieuse à un moment ou à un autre de notre vie. Je tiens à préciser que petit, je me faisais plus courser par les curés et les Témoins de Jéhovah que par des Imams. La raison est simple, je n'en connaissais pas à l'époque. Je n'ai étudié la religion musulmane que bien plus tard. Mon engagement dans cette dernière s'est fait lorsque je me suis aperçu que les formidables avancées quant aux droits humains et la philosophie qui s'est développée avec depuis les Lumières, stagnaient considérablement et qu'il fallait se l'approprier et la répandre ailleurs.
Trouvant dans l'essence de l'Islam une certaine similitude sur le respect de l'Humain et ce que j'idéalisais de mon éducation franchouillarde (je revendique mon droit à utiliser ce mot sans connotation péjorative) c'est tout naturellement que mon engagement se fit.
En France, nous vivons avec des souvenirs, nous nous contentons de toujours évoquer le passé pour éviter de regarder le fossé qui sépare ce que fut cette certaine France de ce qu'elle est devenue.
Je n'ai JAMAIS nourri de complexe vis-à-vis de personne. Je suis sûr d'avoir plus fait pour l'image de la France autour de moi que beaucoup. Combien de fois ne m'est-il pas arrivé d'entendre "les Français que je connais ne sont pas du tout comme vous. Ils nous snobent, nous regardent de haut, etc. etc."
Au nom des Lumières, on veut griller l'Eglise. Au nom des Lumières on veut ceci, on veut cela.
Le monde évolue trop vite pour se permettre le luxe de rater l'envol.
Voilà ce qui pose souci chez nous : nous avons d'un côté l'élite numériquement minoritaire qui a accès à presque tout sauf à la misère et de l'autre le bas peuple, les Gueux qui regardent vers ces gens et qui pensent que la réussite consiste à permettre à sa progéniture de rejoindre cette élite et contribuer ainsi au maintien du mythe.
Monsieur Sarkozy est arrivé et prétextant rétablir l'équilibre, a au contraire divisé cette élite et provoqué la diversion chez les gueux en les montant les uns contre les autres.
Quand j'entends des gens me dire que Monsieur Sarkozy est génial, qu'il est le meilleur de tous etc. etc. je me rappelle les propos d'amis américains qui disaient exactement la même chose de lui en 2008 alors qu'il venait à peine d'être élu ! Je me souviens d'un jour où j'avais refusé de me rendre avec mon amie de l'époque pour assister à la finale du Super Bowl lui répondant que le Super Bowl comme Monsieur Sarkozy sont des produits made in US pas faits pour moi. Je disais souvent à mon amie d'alors que la différence entre les Américains et nous, c'est que chez nous, nous sommes sensibilisés à la critique dès le berceau tandis qu'eux sont formatés à suivre comme des chèvres dès le premier biberon de Coca-Cola.
Vous pouvez toujours vouloir aller combattre les religions dans votre joli slip en latex clouté, mais cette vision est déjà has been. Ce que je retiens du religieux, c'est l'âme. Quand j'évoque le religieux, c'est uniquement avec Pierre-Antoine et en plus dans un vocabulaire plutôt taquin. Que vous le vouliez ou non, les religions sont à l'origine de la pensée humaine. C'est complètement irresponsable et stupide que de prétendre que la pensée n'inclut pas une part du religieux. Dans ce cas et si je suis votre logique, Protestants et Musulmans ont été ennemis des Catholiques avec qui ils se sont livrés à des guerres pendant des siècles. Si l'ennemi de votre ennemi est votre ami, alors Rabbinou et Slimanou peuvent exiger le droit à la tolérance.
Par contre, pour ce qui est de la remarque sur la remise des médailles, vous me décevez Surcouf la fripouille. Je demandais à ceux que vous qualifiez de gros c...-et je vous laisse à cette occasion assumer seul la responsabilité de vos propos - de laisser notre hôte et ceux qui ne partagent pas les idées de ceux que vous traitez de gros c...s'exprimer librement.
Comme lui et nous sommes apparemment la minorité qui ne fait pas partie de la majorité de ceux que vous traitez de gros c....et, pour cette dernière raison notamment, nos idées peuvent être intéressantes et discutées. Nous sommes ouverts à l'autre, trop conscients de ce qu'il advient de se comporter comme ceux que vous traitez de gros c....
Cordialement.
Rédigé par : Rahmouni Slimane | 03 juin 2012 à 13:55
adamastor,
attention, on va vous traiter !
Vous n'auriez pas en réserve quelque chose de plus consensuel ? compréhensible par tous ? ménageant la chèvre et le chou ? (qui peut se faire bouffer ? la chèvre peut avaler le chou (si son goût l'y invite) mais le chou peut-il prétendre avaler la chèvre ?)
Comment ? à l'égalité nul n'est tenu ?
Rédigé par : calamity jane | 03 juin 2012 à 13:38
Merci à Surcouf. Tout est dit.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 juin 2012 à 13:21
@Ramouni Slimane
"...Si vous venez chez moi et que vous vous plaignez du confort, puis de la nourriture, puis du programme télé que vous n'aimez pas, puis que vous vous permettez ensuite de vous approprier ma femme sous prétexte que l'hospitalité dure, convenez, je vous prie qu'il y a là quelque chose de malsain(t),le "t" pour flatter votre foi."
Vous en seriez donc à comprendre les motifs qui poussent beaucoup de nos compatriotes à la détestation de certains étrangers ?
En ce qui concerne votre défense de P. Bilger je vous cite un quatrain du magistral poème du capitaine compte de Borelli (1883) "A mes hommes qui sont morts" in Anthologie de la poésie légionnaire (eh oui ça existe...)
"... Aussi bien c'est assez d'inutile colère,
Vous n'avez pas besoin d'être tant défendus;
Voici le fleuve Rouge et la rivière Claire
Et je parle à vous seuls de vous que j'ai perdus !"
Cordialement
Rédigé par : adamastor | 03 juin 2012 à 11:57
En accord total avec Marie Dumont : il y a trop d'invectives dans les commentaires. Je m'inquiète aussi pour les institutions car si le seul comportement de Nicolas Sarkozy explique le doute actuel, qu'en sera-t-il si des scandales à venir survenaient dans cette République irréprochable ?
À propos moi qui n'aimais pas BHL, je l'ai trouvé pas mal au dernier "C dans l'air" face à des journalistes qui comme des gamines lui reprochaient son ego et ne le complimentaient pas sur son courage.
Rédigé par : Perplexe-gb | 03 juin 2012 à 11:48
Déclaration du président américain Abraham Lincoln au Congrès, en 1860
"Vous ne pouvez pas créer la prospérité en décourageant l'épargne.
Vous ne pouvez pas donner la force au faible en affaiblissant le fort.
Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l'employeur.
Vous ne pouvez pas favoriser la fraternité humaine en encourageant la lutte des classes.
Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche.
Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagner.
Vous ne pouvez pas forcer le caractère et le courage en décourageant l'initiative et l'indépendance.
Vous ne pouvez pas aider les hommes continuellement en faisant pour eux ce qu'ils pourraient et devraient faire eux-mêmes".
Rédigé par : Laurent Dingli | 03 juin 2012 à 11:10
@ Jabiru
Ben oui, même les présidents sont attachés aux avantages acquis. Après tout ce ne sont que des humains…
Rédigé par : Achille | 03 juin 2012 à 11:06
Pauvres Français qui voudraient avoir des rois et une Eglise, et qui n’ont que des présidents de la République et le Parti socialiste.
La psychanalyse sera longue.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 juin 2012 à 10:55
"Certes, on n'en est pas encore à le regretter."
En employant "on", vous n'êtes pas loyal envers vos blogueurs. D'ailleurs, il existe bien une belle définition de "on", mais vous la censureriez.
Ceux d'entre nous qui vivent dans le monde réel regrettent déjà depuis un bon moment le boutiquier Sarkozy car depuis que le charlot est arrivé, les affaires s'arrêtent.
Qu'ils soient de droite ou de gauche, les Français n'osent plus s'engager, et ceux de gauche sont les plus trouillards sur les conséquences de leur choix.
Les commandes qui ne relèvent pas de l'indispensable se sont fortement ralenties et certaines arrêtées.
La relance par la consommation, même en doublant le smic, elle n'aurait pas lieu, car plus "on" fait des c... plus "on" a peur, et plus "on" a peur, moins on dépense.
Et quel est le "on" assez "on" pour croire que dans ces conditions, les entrepreneurs vont investir et embaucher ?
Oui, peut-être, mais en Afrique car c'est là que se situe l'avenir économique.
"On" va régler le problème de l'immigration. D'ici dix ou vingt ans, les noirs vont repartir chez eux en rigolant de notre "onerie", connaissances et droits à la retraite en poche.
N. Sarkozy, lui, est déjà copain avec le roi du Maroc.
"On", lui, n'a pas tout compris.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 juin 2012 à 10:38