Il bouge. Il s'impatiente. Il ne veut pas qu'on l'oublie. Il a fait perdre à la droite plusieurs élections dont la fondamentale mais ce n'est pas grave. Il y a des hommes que les circonstances n'abattent pas parce que leur personnalité, croient-ils, est infiniment au-dessus d'elles. Il paraît qu'Edouard Balladur continue à le conseiller : le financement douteux de sa campagne de 1995 n'a pas l'air de le perturber rétrospectivement. Insubmersible dans le contentement de soi. Ce serait fascinant si ce n'était pas d'abord surréaliste:l'échec venant se pencher sur l'échec.
Mais que faire de Nicolas Sarkozy ?
L'UMP donne l'impression de se réveiller. Plongée dans ce qu'elle imaginait être un rêve - on ne discute pas les rêves ! -, elle découvre qu'il a été peu ou prou un cauchemar. Les yeux, l'esprit dessillés (Le Monde).
Les courageux tardifs, les lucides d'après-coup m'ont toujours fasciné. Ceux qui parlent, agissent mais le mal accompli. Ceux qui font du vent et s'indignent après la bataille. Ceux qui refusent de voir et de constater pendant mais jouent les vedettes avisées et pertinentes quand c'est devenu inutile.
Jean-François Copé dénonce les sarkozystes qui osent réclamer un inventaire et dénoncer les modalités de la campagne du chef. Il faut les féliciter, au contraire, en déplorant seulement leur silence durant le quinquennat. Pourquoi l'abstention durable et la parole si rare ? Pourquoi la complaisance de cinq années et la vérité d'une analyse trop brève ? Pourquoi tant de soumission consentie et si peu de sursaut ou seulement les dés jetés ?
Jean-François Copé s'assigne pour ambition d'être à la fois "constructif mais implacable". Je lui souhaite bon courage pour concilier ces deux attitudes intellectuelles parfaitement contradictoires dont, au reste, il a clairement aboli la première.
S'il a gagné la première manche contre François Fillon, il n'est tout de même pas parvenu à étouffer les quelques voix sortant enfin de la discrétion, les rares caractères échappant à la lâcheté ambiante qui, les unes et les autres, ont mis un peu de désordre, de liberté et de critique dans l'examen du bilan et de la déroute sarkozystes. L'inconditionnalité se fissure mais a posteriori.
Jean-Pierre Raffarin, Roselyne Bachelot, Jean-Louis Borloo notamment ont aujourd'hui le verbe et l'écrit hauts quand hier ils auraient été encore plus nécessaires. Ces ouvriers de la 25ème heure, au moins, ont décidé de donner d'eux-mêmes une autre image mais ces prises de conscience décalées, au fond, les accablent.
Qualifier Roselyne Bachelot de "franc-tireuse", n'est-ce pas lui faire trop d'honneur quand elle avoue elle-même avoir été à plusieurs reprises "troublée" mais n'avoir rien dit parce qu'elle n'aurait pas été écoutée et aurait dû supporter "un flot de justifications" (Le Figaro). Raffarin, lui, désirait attendre pour ne pas jouer contre son camp. Quant à Juppé, il estimait impossible de s'opposer. Borloo, entre l'ambition et la retenue, en définitive a privilégié l'effacement. Tous, bien évidemment, ont eu d'excellentes raisons pour ne pas crier avec vérité et force ce qui crevait l'esprit et rendait choquante l'inconditionnalité. Même Nathalie Kosciusko-Morizet s'acharne à démontrer qu'elle n'a pas du tout été gênée par la campagne de NS alors qu'en même temps elle accuse son inspirateur Patrick Buisson d'avoir plaidé en faveur de Charles Maurras, ce qui est pour le moins contradictoire.
La seule personnalité qui ait pris le risque et eu l'audace de s'exprimer quand cela avait encore du sens est une femme, la sénatrice Chantal Jouanno qui par son attitude renvoie à leurs médiocres calculs tous ceux qui prétendent la dénigrer. Je ne force pas le trait mais bientôt - cela a d'ailleurs déjà commencé - on écrira l'histoire des cinq ans qui viennent de s'écouler sous l'angle de la résistance qui a su se manifester : par exemple, celle constante de Patrick Devedjian. Et non pas les joutes sentimentales et de pacotille genre Rama Yade ou Rachida Dati!
Je ne rejoins Roselyne Bachelot que sur un point qui est capital. Le débat sur la droitisation de Nicolas Sarkozy me paraît mal posé. L'ancien président n'a adopté la ligne forcenée et ostensible de connivence avec le FN qu'à partir du mois de janvier 2012 et "ce positionnement relevait plus de la tactique" (Le Figaro). Il me semble évident que Nicolas Sarkozy n'a rien en lui, ni dans sa conception intellectuelle et politique, qui le rapproche authentiquement du FN. Celui-ci n'est devenu une obsession pour le candidat qu'à partir du moment où l'écart était tellement grand dans les sondages entre son adversaire socialiste et lui qu'il convenait de tomber, avec hâte et sans vergogne, dans l'indécent. Non pas une droitisation extrême par conviction et qui aurait pu être acceptable sur certains points mais une droitisation cynique, sans y croire, ne s'embarrassant pas d'une méthode détestable et d'une honte démocratique pour une droite pourtant porteuse de tout en 2007.
Que faire de Nicolas Sarkozy ? L'idée du monastère en 2007 n'était pas mauvaise.
Elle pourrait être reprise, non ?
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Moi je l'aimais bien Sarkozy, aux Guignols ! Allah et tous les autres savent pourtant ce que je pense des Guignols, du Petit Journal et de la sarabande à Denisot !!! (sinon j'aurais bien vu une pub pour les hot-dogs, moi avec sa photo ! sissi !!)
à bientôt !!!!!!!!
Rédigé par : Cactus | 03 juillet 2012 à 21:52
Désolé mais moi Zenblabla je ne le trouve pas imbitable du tout ! pour moi il est le Proust de ces lieux ; ne poussez point de ho ! sinon reconnaissons comme Laurent Dingli que le maître queue ici est sbriglia, un vieux de la vieille qui nous joue de sa vielle tel un jeune Parque(s) et pas qu'à la Tout Seins ! perso je les kiffe tous les deux même si moins que notre hôte qui a tant de bons mots et de style, ho dans sa hotte ! longue vie à toutes et tous !
Rédigé par : Caquetus | 03 juillet 2012 à 21:24
"C'est décidé : je me mets à l'espéranto"
Zenblabla : C’est une coutume ?
Preskovitch : C’est une langueur...
Rédigé par : [email protected] | 03 juillet 2012 à 11:21
@zenblabla
Merci pour la clarté de votre explication. C'est décidé : je me mets à l'espéranto.
Rédigé par : adamastor | 03 juillet 2012 à 02:19
@Adamastor
Voilà de l'émotion quant à moi.
Je me demande si quoi que je dise vaut.
Oui, le billet de Philippe Bilger est plein de sens, oui il pose des conditions pour que l'UMP puisse devenir Phénix, renaître de ses cendres...
Oui encore, est recueillie et tranche avec ce billet, parmi tout ce qui avait déjà ici été dit avec les convictions exprimées, une juste interrogation par le talent de notre hôte exposée.
Eh oui, j'y accroche mes simagrées!
Ce n'est pas mon semblable talent, le sien d'exposer, avec ma manière de dire, mais seulement compte me concernant l'expression suivant mon sens, si peut se comprendre quelque chose...
Je crois (encore) que c'est jeu de blog, qu'il suffit en plaidoirie d'exprimer!!!
Cela énerve, mais si je me relis je comprends tout ça sans être plongé dans un particularisme qui me distinguerait de la généralité.
C'est dans le grand monde des mots, et seulement des mots, et ce n'est sûrement pas dans l'examen obligé pour s'accorder à une convenue détermination des "pouvoirs", que niche l'expression.
C'est un jeu entre les mots avec vouloir en premier, valoir en second, savoir en troisième, devoir en quatrième et "pouvoir" en dernier...
Effectivement ma manière n'est pas usuelle, et cela n'est pas d'emblée profitable.
Alors à quoi bon, de mon côté, rabâcher pour compréhension?
J'aime bien ce blog, l'étendue des différences qui s'y trouvent, même si elles ne s'y retrouvent pas conclusives...
C'est même là le charme.
Il y a ici des considérations qui pèsent..., tandis que la convivialité d'un salon, d'un repas, ou d'un apéritif entre amis ne peut, par nature, être dans le genre carrément charmant pour autant.
C'est bizarrerie, mais cela découle...
Bon, j'attends que l'UMP se recentre, qu'Angela ne nous fasse pas tous Allemands, et que François Hollande reconduise avec notre nation l'idée (quand même extra-ordinaire désormais) de l'universalisme, "le remix avec les particularismes", comme sont attendus au tournant les Français.
L'ampleur du défi est cause de tous les débandages.
Il ne faut obliger personne:
C'est "devoir" en quatrième...
Rédigé par : zenblabla | 01 juillet 2012 à 00:49
[email protected]
Même s'il est légèrement hors sujet, je ne peux m’empêcher de prendre le parti d'Adamastor. Certes FM, c'était il y a 17 ans mais FH a fait ses armes avec lui, comme la plupart des gros bras du PS. Il ne faut donc pas avoir la mémoire trop courte.
Et il faut bien reconnaître qu'à côté de FM et Pelat, NS est un pied Nikelé. Et à côté de DSK, bon pour le monastère...
Rédigé par : Anton | 30 juin 2012 à 14:26
@Tous + Google Au secours. Quelqu'un pourrait avoir l'obligeance de m'informer sur l'origine de la langue écrite par zenblabla?
J'avoue que j'ai du mal, beaucoup de mal, à suivre... En swahili j'aurais compris, en français, anglais, espagnol, portugais aussi, mais là, je dois confesser ma totale incompétence!
Rédigé par : adamastor | 29 juin 2012 à 12:11
@ Alexandre,
En rappelant qu'il existe des simplifications de droite et de gauche sur la question de l'immigration, vous prêchez un convaincu et enfoncez des portes ouvertes.
Je persiste cependant à penser qu'un déni de la gauche sur ce sujet a été catastrophique. Je considère aussi, contrairement à vous, que la question de l'identité est loin d'être secondaire. Vous écrivez à ce sujet :
"Quant à poser le problème en terme d'identité, je ne pense pas que ce soit judicieux: que vous fassiez vivre ensemble 80% de fils d'étrangers pauvres et semi-analphabètes ou 80% de fils de français pauvres et semi-analphabètes, vous aurez à peu près le même résultat".
Pardon, mais vous tombez dans un travers habituel qui consiste à ne pas vous fonder sur la réalité mais sur une hypothèse d'école. Bien sûr que le fait de faire vivre ensemble 80% de fils de français pauvres et semi-analphabètes aurait un effet similaire (encore que vous occultez curieusement la réalité identitaire qui peut constituer un facteur supplémentaire de séparation). Mais je préfère en ce qui me concerne me limiter à la situation existante. Qu'une communauté nationale, tout en étant ouverte (ce qui est le cas de la France) veuille préserver son identité (qui est multiple et mobile) ne me choque pas. Toutes les identités changent, évoluent, se modifient, mais en général, les peuples, qu'ils soient en majorité européens, africains ou asiatiques, chrétiens, musulmans ou bouddhistes, n'aiment pas les bouleversements et autres changements trop rapides. C'est pour cette raison, notamment, que je suis en plein accord avec vous sur la nécessaire mixité sociale mais aussi ethnique (n'ayons pas peur du mot).
Pour en revenir à la politique de la droite, vous écrivez :
"Les simplifications de la droite (immigration légale = immigration subie, les quotas sur le nombre de conjoints de Français qui obtiendront le visa permanent, les tests ADN) sont au moins aussi odieuses que celles de la gauche".
L'équation immigration légale = immigration subie ne correspond pas à la politique qui a été menée par le précédent pouvoir. Les test ADN ? Malgré les garanties fixées par la loi, c'était une mesure inopportune ; mais, d'une manière plus générale, il faut rappeler que, depuis le traité de Lisbonne, la marge de manoeuvre des gouvernements en matière d'immigration est plutôt restreinte et que, d'autre part, nous n'avons plus affaire à une immigration de travail, comme jadis, mais à une immigration familiale. C'est pour cette raison que le gouvernement a tenté de la contrôler avec les initiatives plus ou moins heureuses que vous avez mentionnées.
Rédigé par : Laurent Dingli | 29 juin 2012 à 11:44
Mais enfin!
Comme @Adamastor à appris à ne jamais fléchir, naturellement ré-fléchir avec lui, c'est par-delà!
Je m'avance peut-être beaucoup, alors je me dis qu'@Adamastor envisage un au-delà parfaitement inconnu, plein de surprises impossibles à dire.
Bon, ma petite fille de trois ans en ferait autant!
Ce qui choque avec lui, c'est l'idée d'en terminer...
"Terminator", c'est déjà pris, m'entende-t-il!
-----
Mieux vaut déstabiliser @Savonarole!
En Alcôves, on peut pas remplacer DSK par NS ou n'importe...
Une alcôve surgit puis disparaît.
A la suite, inter-changer comme envahir, c'est bidon!
Pour illustrer, une amante voulait changer les paroles de Gainsbourg, comme en chansons, parler des hommes comme SG parlait des femmes.
...Ca c'est du troc!
Plus de gueule que troquer DSK en NS.
Rédigé par : zenblabla | 29 juin 2012 à 04:46
@ Laurent Dingli
Certains ne pouvaient plus aborder la question sans se faire systématiquement qualifier de "racistes", de "xénophobes" ou se voir opposer l'éternelle accusation de "stigmatiser" telle ou telle communauté.
C'est un peu un cliché aussi.
Certaines associations comme la Cimade, organisation apolitique mais dont la plupart des membres ne sont pas de droite, ont toujours refusé de simplifier l'approche.
Ils ont toujours dit que l'immigration et le contrôle des flux migratoires étaient un problème compliqué, qui ne supportait pas les amalgames de quelque bord que ce soit.
Et comme disait l'autre, quand un problème est compliqué, certaines solutions simples existent mais ce ne sont pas les bonnes...
Pour autant, le pouvoir précédent a tout fait pour essayer de museler la Cimade, essayant de coller une étiquette de dangereux gauchiste sur des gens comme Patrick Peugeot.
Bref, la distinction se fait moins entre gauche et droite qu'entre gens sérieux ou charlatans aux visions simplificatrices.
Les simplifications de la droite (immigration légale = immigration subie, les quotas sur le nombre de conjoints de Français qui obtiendront le visa permanent, les tests ADN) sont au moins aussi odieuses que celles de la gauche.
Quant à poser le problème en terme d'identité, je ne pense pas que ce soit judicieux: que vous fassiez vivre ensemble 80% de fils d'étrangers pauvres et semi-analphabètes ou 80% de fils de français pauvres et semi-analphabètes, vous aurez à peu près le même résultat.
Mais il est plus confortable pour la droite de parler de perte d'identité que du refus de la mixité sociale (qui concerne aussi les gens de gauche en milieu rural).
Et la droite ne s'est jamais posé la question de savoir si les mesures appliquées ne décourageaient pas en premier lieu l'immigration de gens éduqués: circulaire Guéant, délais abusifs pour délivrer les permis de travail, obligation pour un candidat au regroupement familial de parler français avant de venir et de le prouver après une attente de six mois dans un consulat...
Une personne éduquée pensera à d'autres pays (Canada, Australie...) avant la France pour s'installer avec sa famille.
C'est ce qu'on appelle l'immigration choisie à l'envers.
Rédigé par : Alex paulista | 28 juin 2012 à 22:01
@Jean-Dominique Reffait
Pour terminer l'épisode et si vous ne voyez pas d'inconvénient à cela, je vous mets au défi de trouver dans mon premier commentaire un quelconque impératif à votre endroit.
Rédigé par : adamastor | 28 juin 2012 à 16:18
Adamastor, banco pour la confrontation des opinions contraires, mais le fait de dire aux autres de se taire n'est pas une opinion et c'est cela qui me barbe. Que l'on accable sans mesure le nouveau président ou les socialistes ne me choque aucunement, parfois ça m'amuse même, souvent je passe outre, mais il ne me viendrait pas à l'idée de conseiller à Sylvain, en tant qu'archétype du socialophobe compulsif : "Vous feriez mieux de cesser...".
Il ne faudrait pas s'acharner, et pourquoi ? Il ne faudrait pas critiquer outre mesure, et pourquoi ? S'il me plaît d'être excessif ? S'il me plaît de dire et répéter tout le mal que je pense de tel ou tel dans la sphère publique ? Que n'ai-je entendu : je ne respecte pas les 53% de français qui ont voté pour Sarkozy en 2007, je ne respectais pas les 48% de 2012. Je respecte les personnes mais je ne respecte pas leur choix, c'est mon droit de le penser et de le dire. La démocratie n'impose pas le respect des opinions mais le respect de leur expression, c'est un respect exclusivement formel sans exiger d'adhésion au fond.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Adamastor | 28 juin 2012 à 13:00
J'ajoute à propos de l'immigration, ce qui m'a éloigné du discours de la gauche (bien différent de ses pratiques, nous le savons), c'est qu'elle a quasiment érigé ce sujet en tabou. Certains ne pouvaient plus aborder la question sans se faire systématiquement qualifier de "racistes", de "xénophobes" ou se voir opposer l'éternelle accusation de "stigmatiser" telle ou telle communauté. D'autres, comme Alain Finkielkraut, ont depuis longtemps dénoncé les abus de ce diktat moralisant, si contre-productif sur le plan politique et social. J'ai suffisamment critiqué Philippe Bilger, et parfois de manière acerbe, pour me permettre de rendre hommage à la liberté de pensée et au courage intellectuel dont il a toujours fait preuve à ce sujet. Je tenais à le préciser. Toute société s'impose un minimum d'autocensure, mais lorsque celle-ci devient un mode de fonctionnement et tourne au déni, elle atteint le but inverse de celui que ses membres lui ont fixé. Dans ce domaine, si explosif en temps de crise, nous évoluons constamment sur une ligne étroite, entre deux terrains minés. Dire comme Nadine Morano, "je partage les mêmes valeurs que le Front National" est irresponsable et dangereux. Refuser comme beaucoup à gauche de poser le problème du communautarisme ou de l'identité, ne l'est pas moins.
Rédigé par : Laurent Dingli | 28 juin 2012 à 10:19
Catherine [email protected]&@GILOU (IGLOU, FILOU, PILOU, LILOU ?) | 28 juin 2012 à 08:40
Chère Catherine,
Je comprends, cela doit vous paraître chinois...
Je me suis tout simplement amusé à reprendre texto l’homélie de JD Reffait et j'ai remplacé "Sarkozy" par "Strauss-Kahn", stupeur, ça colle parfaitement. Vérifiez.
Ce petit détournement avait pour but de pointer le grotesque des litanies de JD Reffait et de rappeler à Monsieur Bilger qu'il n'a pas fait preuve d'autant de courage envers le comportement de DSK et son Fouquéquette's... qu'à dauber sur Sarkozy, ce que ne fait même plus le Parti socialiste, ni même l'avatar UMP : Manuel Valls...
Rédigé par : [email protected] Jacob | 28 juin 2012 à 09:38
@Savonarole | 26 juin 2012 à 23:58
"Non Philippe, vous créditez Strauss-Kahn de scrupules intellectuels qu'il n'a jamais eus : il a toujours manifesté une détestation de la démocratie, a passé beaucoup de temps à essayer de la réduire et il ne s'est pas acoquiné avec Dodo la Saumure par hasard, c'est une convergence idéologique.
Sans foi ni loi, Strauss-Kahn était prêt à tout, Jaurès d'un côté, le FMI de l'autre, tout était bon pour s'assurer du pouvoir dans le seul but de se servir."
Humour ou Info? votre commentaire de ce billet : "Que faire de Nicolas Sarkozy ?
Il bouge. Il s'impatiente. Il ne veut pas qu'on l'oublie. Il a fait perdre à la droite plusieurs élections dont la fondamentale mais ce n'est pas grave. Il y a des hommes que les circonstances n'abattent pas parce que leur personnalité, croient-ils, est infiniment au-dessus d'elles."
--------------------------------------------
@GILOU | 26 juin 2012 à 18:25
"Moi je le verrais bien candidat aux présidentielles en 2017 "
Décidément! C'est un code ou quoi ces lectures de traviole?
Rédigé par : Catherine [email protected][email protected] (IGLOU,FILOU, PILOU, LILOU?) | 28 juin 2012 à 08:40
@ adamastor
« Comme vous le constatez, je réponds à votre billet alors que mon commentaire s’adressait à Jean-Dominique Reffait et vous avez cru bon vouloir me ramener dans le rang. Hélas, je suis « hors rang »… tant pis, n’est-ce pas ? »
J’ignorais que le fait de donner son avis sur un commentaire qui ne vous est pas destiné était inconvenant.
Ceci étant, dans votre réponse à Jean-Dominique Reffait du 27 juin 2012 à 12:02, vous avez bien évoqué le nom de FM et ce vous appelez ses « turpitudes ».
Raison pour laquelle je me suis permis de vous faire ma petite remarque.
Quant à vous faire rentrer dans le rang, j’avais deviné, croyez-le bien, que vous ne faites pas partie de ceux qui changent facilement d’avis…
Rédigé par : Achille | 28 juin 2012 à 08:31
Je voudrais ajouter, à mon avis, que l'erreur originelle et majeure, la faute initiale de Nicolas Sarkozy a été celle de ne pas faire sien le propos de François Fillon qui, en 2007, exprimait enfin la vérité crue qu'aucun responsable politique ou responsable tout court du pays n'ignorait et ne pouvait ignorer.
A savoir que notre pays était en faillite, faute non pas d'avoir su accepter de se réformer, mais bien essentiellement en raison du fait que les gouvernements successifs et leurs satellites aux affaires depuis la fin des années 70 n'ont pas eu le courage, ni la fermeté de réformer dans le détail, sacrifiant implicitement pendant des décennies les plus exposés et les plus isolés aux intérêts et aux conforts immédiats des plus sécurisés et des plus organisés - corporatismes, statuts, ordres professionnels des professions libérales, etc.
L'échec de 2012 trouve sa source dans ce déni de l'origine du quinquennat, et qui date de plus de quarante ans dans la façon de faire de la politique et de diriger le pays.
Nous sommes ici très loin des positions prétendument éthiques et de circonstance, bref frappées des convenus "modernistes" à la Jouanno, à la Raffarin ou à la Bachelot... post campagne électorale 2012.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 28 juin 2012 à 08:17
Laurent Dingli,
vous maniez l'anathème avec plus de dextérité que l'argument. Vous semblez empêtré dans les mots.
Quant à ma "main dans le sac", je vous invite gentiment à vous débarrasser de vos fantasmes.
On peut échanger des convictions en restant dans les limites de la courtoisie.
Essayez, vous verrez que ce n'est finalement pas si compliqué.
Rédigé par : Christian C | 28 juin 2012 à 07:56
"La seule personnalité qui ait pris le risque et eu l'audace de s'exprimer quand cela avait encore du sens est une femme, la sénatrice Chantal Jouanno qui par son attitude renvoie à leurs médiocres calculs tous ceux qui prétendent la dénigrer."
Comme si une position de Chantal Jouanno désignée sénateur... de Paris, sans avoir eu à se donner la moindre peine de convaincre une seule seconde de la pertinence de ses "fulgurantes" prises de position d’inspiration modernistes et "résistantes" ce qui reste le cœur et la réalité de la société française, pouvait être frappée du sceau du courage intellectuel et de la prise de risque !
Je parle évidemment de ceux qui ne peuvent pas comme le sénateur s'offrir le luxe des modernismes si confortables, et qui en autres, comme l’écrit adamastor devront se contenter, et remercier par-dessus le marché l'actuel président de l'humiliation d’une augmentation du SMIC de quelques centimes par jour.
Et bien entendu, durant cinq ans à chaque fois que l'Etat de droit était transgressé, ou des communautés désignées, comme les Rom, par l'ancien président de la République, vous avez pu vous consoler alors avec les prises de position tellement réparatrices de Chantal Jouanno !
C'est curieux, mais moi je n'en n'ai entendu aucune à l’initiative du futur sénateur jusqu'au...7 mai, je veux dire quand tout est consommé ou presque.
Mais c'est vrai aussi que durant toutes ces années la perspective si douillette d'être désigné sénateur en aurait calmé plus d'un.
Je préfère et de très loin la façon Nathalie Kosciusko-Morizet remportant à l'arraché son siège de député.
Bien sûr que NKM pouvait renoncer à sa fonction de porte-parole de la campagne de Nicolas Sarkozy.
Bien sûr, après coup, la facilité est trop grande, indigne, de dénigrer ce qu’on a défendu et soutenu, qu'il s'agisse de ceux de la vingt-cinquième heure comme R. Bachelot, P Devedjian ou J.P. Raffarin, ou de ceux de la vingt-quatrième heure 59 minutes comme C. Jouanno.
Cependant, NKM, elle, s’est battue avec et contre la réalité des terrains et des quotidiens désespérés et amers pour conserver son siège de député.
A ce titre, elle reste dans mon esprit plus crédible, plus fiable et infiniment plus respectable que les 10 000 modernistes planqués de son camp.
Et chez vous, Philippe, cette constance incompréhensible dans votre façon de toujours sublimer le moyen et le quelconque pour juste accabler le singulier.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 28 juin 2012 à 07:01
Sarkozy impressionne par son attitude actuelle. Le critiquer encore et encore c'est fuir la réalité des problèmes qui assaillent notre pays et le doute qui s'instaure chez ceux qui voient agir le président normal.
Sarkozy fut aussi un président de la République, à ce titre il mérite le respect.
Le vrai problème c'est la droite qui n'a pas su devant la répétition des échecs électoraux se trouver un chef autre que Sarkozy. Qui ne sait pas mettre sur orbite des gens de qualité sans casseroles.
Sarkozy était indéniablement un chef, un travailleur je dirais même sincèrement désireux de bien faire. Mais hélas son mode de pensée manquait de cohérence, sa capacité à changer d'avis devait gêner ses conseillers. Dans l'organisation des batailles, il y a des chefs qui conçoivent la stratégie à adopter et d'autres qui sur le terrain mènent le combat tactique. Sarkozy était un bon tacticien et un mauvais stratège.
La démocratie impose des choix peu agréables. La démocratie avec les taux de participation actuels c'est le quart de la population qui impose ses idées aux trois quart restants. Si Hollande se plante continuellement, un tsunami est prévisible.
Rédigé par : Perplexe-gb | 28 juin 2012 à 05:46
Cher Philippe,
Que faire de Nicolas Sarkozy ?
L'aimer tout simplement pour le fait qu'il est un être exceptionnel, le respecter pour toute l'énergie et l'engagement qu'il a mené pour le rayonnement de notre pays.
Partager les insultes dont il est l'objet et rester droit car les directions qu'il offrait à la France étaient les meilleures et attendre patiemment qu'un éveil se produise et nous conduise vers une France forte, reconnue dans le monde.
L'histoire a besoin de respiration, de libération, de sagesse et nous végétons avec Hollande. L'histoire de la France est bloquée par de pâles fantômes et des boulets qui sont supposés disparaître au réveil.
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 28 juin 2012 à 02:00
@Achille
Ce serait donc une affaire de temps ! Mais mon pauvre monsieur le temps ne change rien à l'affaire. Sinon, pourquoi continue-t-on à invoquer le régime nazi et ses suppôts dès qu’on évoque Le Pen ? Pourquoi toujours revenir sur d’indispensables repentances pour des faits qu’auraient commis nos ascendants ? Pourquoi convoquer l’Histoire seulement quand cela arrange certains ? Je n’ai pas mentionné que FM, j’ai évoqué Solférino, sous-entendu affaires plus récentes. J’ai vécu de près par exemple le drame du Rainbow Warrior, alors vous comprendrez que j’en appelle à ma mémoire. Les détracteurs n’ont toujours pas digéré un simple dîner au Fouquet’s. Souvent c’est l’apanage de la gauche d’avoir la mémoire courte et sélective. Il n’est pas question de soulever des polémiques qui le sont déjà par le fait même du billet origine, puisque Philippe Bilger ne fait pas de réponses aux commentaires sur le blog même. En quelque sorte il jette un sujet dans l’arène, puis observe le combat des fauves… Alors, ne vous en déplaise, les rappels historiques n’ont rien de pathétique. Comme vous le constatez, je réponds à votre billet alors que mon commentaire s’adressait à Jean-Dominique Reffait et vous avez cru bon vouloir me ramener dans le rang. Hélas, je suis « hors rang »… tant pis, n’est-ce pas ?
Rédigé par : adamastor | 28 juin 2012 à 00:14
@Jean-Dominique Reffait
Certes oui. Votre liberté est entière. Tout comme la mienne ! Alors souffrez que je donne mon avis sur vos écrits, tout comme vous donnez le vôtre. L’intérêt des commentaires, à mon sens, est de pouvoir confronter des opinions, des points de vue, sinon ce ne sont que des commentaires en parallèle qui n’engagent pas le débat. Or ce n'est pas ce qui se passe ici habituellement. N’êtes-vous pas de cet avis ? Mais, beau joueur, vous reconnaissez que quand les attaques sont par trop violentes et que beaucoup se basent sur des on-dit avant toute conclusion judiciaire des affaires, l’on puisse se sentir agacé. Je déplore tout autant l’excès dans l’autre sens, sans perdre de vue toutefois que pendant cinq ans, la gauche, les media écrits et parlés, n’ont eu de cesse que d’agresser l’ancien président, s’en prenant souvent, par exemple, à son physique. Je n’ai pas entendu beaucoup de cris d’orfraie chez les commentateurs habituels. Tout comme je ne lis des commentaires souligner les excès déjà constatés du gouvernement actuel… cela me semble déplorable, d’autant qu’il y a à en dire ! Seuls quelques-uns essayent, parfois avec excès ou maladresse de défendre l’ancien président, mais la majorité se place contre lui sans même parler de ses réussites, c’est leur objective subjectivité. Et encore Rahmouni Slimane a disparu dans l’éther… Par-dessus tout, ce qui m’interpelle, ce sont les couronnes de lauriers déjà tressées et qui ceignent prématurément les têtes du nouveau gouvernement, avant même toute action positive visible. Pour le moment des postures et de la parlotte. Ah j’oubliais, au moins une promesse tenue : l’augmentation du SMIC de quelques centimes par jour.
Rédigé par : adamastor | 27 juin 2012 à 23:55
Allez hop un accident domestique !
Dans un précédent commentaire j'avais mis ce lien:
http://www.mediapart.fr/journal/international/250612/lex-premier-ministre-libyen-voulait-parler-au-juge-van-ruymbeke
Et vlan ne voilà-t-il pas qu'à peine arrivé à Tripoli ce brave homme prêt à témoigner de "l'innocence" de Monsieur Sarkozy fait une mauvaise chute dans un escalier : côtes cassées et poumon perforé. Il serait en état de mort clinique.
Comme dirait titi poursuivi par gros minet : "c'est pas zuste !"
Rédigé par : hameau dans les nuages | 27 juin 2012 à 20:48
Christian C,
Philippe Bilger, en effet, n'a pas besoin de vous pour répondre à mes "insolences" et il sait prendre la plume quand il le juge nécessaire. Merci pour lui, mais le rôle de chevalier blanc (rose) vous donne un air coquet et assez comique.
Pour le fond, Philippe Bilger est insolent avec Nicolas Sarkozy, je suis insolent avec Philippe Bilger, ce sont les droits à l'insolence que, jusqu'à présent, le maître des lieux tolère. Voici pour la mise au point.
Ma "tardive reconnaissance des erreurs commises par Nicolas Sarkozy pendant sa campagne de l’entre-deux tours, vous amuse, alors que je n'ai pas écrit une ligne sur ce blog avant la défaite de Nicolas Sarkozy... Mes réactions ne pouvaient donc être que tardives, Monsieur de La Palisse.
Pour en revenir au FN, je vous rappelle charitablement que je vous ai pris la main dans le sac à mauvaise foi alors que vous vouliez nous faire croire sans rire que Nicolas Sarkozy était responsable de la montée de Le Pen en 2002... Mais n'y revenons pas, cela deviendrait franchement embarrassant pour vous.
Oui, je persiste à pointer l'énorme contradiction qui existe chez Philippe Bilger entre le reproche adressé à Nicolas Sarkozy d'avoir donné un tournant droitier à la campagne et en même temps de s'indigner que le FN ne soit pas davantage représenté à l'Assemblée nationale. On imagine le bel effet de la présence de cinquante à cent députés de ce genre en temps de crise mondiale. On nous explique encore (je l'ai cru moi-même un moment) que l'élection a été perdue au centre pour l'ex-majorité. Mais n'a-t-elle pas été tout autant, voire plus, perdue à l'extrême droite ? Bref, en dépit des sondages, nous n'en savons rien et il faut croire que le gouvernement si extrémiste de Sarkozy d'après certains, ne l'était pas assez pour des millions d'autres - je veux dire ceux qui ont voté FN. Je remarque enfin que mis à part des mesures stupides (que j'ai dénoncées aussitôt et non pas de manière tardive), comme la déchéance de nationalité pour les tueurs d'agents de la force publique, etc., la politique de la droite et de la gauche en matière d'immigration est relativement proche (je me sens sur ce point plus proche de la gauche, l'hypocrisie de celle-ci mise à part). Nous apprenons encore aujourd'hui que Manuel Valls régularisera autant de clandestins que le précédent pouvoir qui, par ailleurs, a fait venir plus d'immigrés que Jospin (avant le tournant de la fin du quinquennat bien entendu) : et c'est d'ailleurs bien ce que les électeurs du FN lui reprochent, le reste est affaire de communication et souvent de démagogie (aussi bien du côté PS que du côté Sarkozy et UMP).
Rédigé par : Laurent Dingli | 27 juin 2012 à 19:11
Laurent Dingli,
Philippe Bilger n’a besoin de personne, encore moins de moi, pour le défendre, mais il ne le fait jamais, ce que je comprends ; imaginez en effet les joutes et l’escalade des arguments dans une telle configuration.
Quand Philippe Bilger mentionne les initiatives récentes de Nicolas Sarkozy, il fait référence, j’imagine, aux déclarations de Nadine Morano, Jean-François Copé, Patrick Balkany, et de nombreux autres, heureux de faire savoir sur de nombreuses antennes que leurs relations sont au beau fixe avec l’ex-président, qui, disent-ils, se tient très au courant de ce qui se passe à l’UMP, sujet dont ils se sont, les uns et les autres, entretenus longuement avec lui.
Votre accusation sur la haine que remâcherait Philippe Bilger est déplacée, car elle n’est tout simplement pas crédible.
Demander à Philippe Bilger publiquement « un peu d’humilité » et vous indigner de ses « ci-devant lamentations » me ferait sourire si notre hôte méritait vos insolences gratuites.
Votre tardive reconnaissance des erreurs commises par Nicolas Sarkozy pendant sa campagne de l’entre-deux tours m’amuse, tant vous vous êtes énervé, il y a peu, lorsque je soulignais les dérapages de celui-ci du côté du Front National. Mais sans doute ai-je (une fois encore) mal interprété vos propos. Il vous faudra alors fustiger les Bachelot, Raffarin, NKM et quelques autres encore.
Rédigé par : Christian C | 27 juin 2012 à 18:16
@ sbriglia
Excellentissime !
Rédigé par : Laurent Dingli | 27 juin 2012 à 18:00
Je ne sais pas ce qu'on va faire de Nicolas Sarkozy mais pour Eva Joly c'est fait, elle est casée, qu'on se rassure.
Mission anticorruption en Afghanistan pour le compte de l'ONU.
Je n'aime pas les talibans mais leur refiler notre justicière en chef c'est quand même une grosse punition.
Si ce n'est pas un poste de complaisance expliquez-le moi.
Honnêtement voilà un job inutile payé grassement au frais de contribuable, job qui dans sa logistique coûte encore plus car madame Joly et son staff vont disposer d'une vingtaine de gardes du corps.
Madame Joly vous avez 69 ans c'est l'âge de la retraite, allez soigner vos fleurs dans votre jardin.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/06/25/eva-joly-en-mission-anti-corruption-pour-l-onu-en-afghanistan_1724439_823448.html
Rédigé par : Jacques | 27 juin 2012 à 17:57
J'aime assez l'acharnement de certains sur la personne de l'ancien président.
Si ce n'est pas de la haine je ne m'y connais pas.
C'est toujours très facile de tirer sur l'ambulance. Cela dénote, à n'en point douter, un vrai courage, une droiture d'esprit.
Il y a des procédures et la Justice, étant maintenant libre de toutes ingérences politiques de droite dixit les syndicats de gauche, va pouvoir suivre son cours. Il sera temps de blâmer une fois qu'il aura, si cela arrive, été confondu et puni.
Rédigé par : Jacques | 27 juin 2012 à 17:47
Sbriglia, je vous jure que Sarkozy est sorti de mon esprit le soir même de sa défaite, à une vitesse qui m'a étonné moi-même : soudain l'évier était débouché, soulagement puis retour à la vie normale.
Il se trouve que, par à-coups, N. Sarkozy refait parler de lui, ainsi que son fils qui m'a l'air d'être une sacrée purge, il se trouve que Philippe en fait un billet, je commente. Je souhaite vivement que la droite se débarrasse de cet épisode nuisible. Mais ce n'est pas moi qui ai ramené Maurras, ce n'est pas moi qui invoque le retour à des valeurs perdues, mon constat sur le sarkozysme n'est pas qu'un fantasme de gauchiste.
Et mon commentaire se limite au sujet : pourquoi la droite veut faire la peau à Sarkozy et pourquoi il serait bon qu'il disparaisse un temps respectable dans de hautes montagnes ou au fond d'un océan.
Pour ce qui me concerne, je m'en fiche. S'il repointe le bout du nez, je crie au loup, sinon, qu'il aille bronzer ailleurs.
Rédigé par : Jean-Dominique @ sbriglia | 27 juin 2012 à 17:35
"C'est sans doute ce qui est détestable chez moi comme chez Philippe lorsqu'il est question de Sarkozy : je pense de travers"
Mais non, JDR !
D'aucuns croient simplement déceler, comme chez Sylvain dans un registre opposé et un langage moins châtié, une tendance au radotage d'anciens combattants, le soir venu au bistrot de la Mairie.
Si au moins vous souffriez, comme Boris, de ne plus pouvoir garer votre deux roues rue de Miromesnil, ou, comme Debré, de vous taper les QPC avec lui, on comprendrait !
Non, vraiment, sauf à se faire monter la tension en feuilletant les vieux Match de la salle d'attente de votre médecin, je ne comprends guère ces névroses obsessionnelles que vous traînez avec PB comme des meules au cou !
L'est plus là Nicolas, l'est parti Sarkozy, on a fait un vilain cauchemar, petit Jean-Do, on se réveille, on passe le gant sur son visage et on va prendre son Banania !
Rédigé par : [email protected] | 27 juin 2012 à 17:13
@ adamastor
François Mitterrand est mort il y a 17 ans déjà. Laissez-le avec les "forces de l’esprit".
Je trouve assez pathétique ce rappel incessant aux frasques, au demeurant bien réelles, de ce président, au prétexte de justifier celles, tout autant extravagantes, de Nicolas Sarkozy.
Tous les présidents ont leur part d’ombre. Inutile de les rappeler en permanence. Ceci n'apporte rien au débat et ne sert qu'à entretenir la polémique.
Le débat est constructif, la polémique est stérile.
Rédigé par : Achille | 27 juin 2012 à 16:38
Hollande a absolument besoin de gagner sa bataille européenne et heureusement que l'Europe est là car, dans le cas contraire, nous aurions déjà la planche à billets en marche. Mais voyons, l'augmentation du SMIC est symbolique, l'embauche de fonctionnaires retardée au mieux, Montebourg enfonce des portes ouvertes, Valls discret mais pas du tout gâcheur de plâtre. Hollande est maladroit, c'est de l'inexpérience, ça passera et il est au plus haut de sa popularité. Il est vraisemblable qu'il focalise à ce point sur le résultat de la rencontre européenne parce qu'il sait qu'il joue sa tête. Si Mme Merkel l'emporte il n'aura plus aucune marge de manoeuvre et on n'aura plus à se demander quoi faire de Sarkozy, c'est son ectoplasme qui sera à l'Elysée. En revanche, s'il gagne, ce qui veut dire pas plus d'Europe mais de l'argent sans contrepartie, alors la France regrettera Sarkozy. Et l'Europe coulera tout doucement.
L'énorme question qui demeure est qu'il faut faire tourner le pays, sans désespérer les gens ou leur prendre tellement qu'ils se sentiront grecs et agiront en conséquence avec en toile de fond, la superbe ignorance des dangers courus par l'humanité entière, dont la poussée de religions intolérantes voire barbares et de dégradation du niveau de vie. Et là, Sarkozy ni Hollande n'y peuvent rien. Simplement, moins d'union entre les peuples pour une gouvernance de poids ne peut qu'accélérer le processus de dégradation. De grâce, le scénario UMP actuel n'est que la répétition de ce qui s'est passé et se passe encore au PS. Ce sont là de petites gens.
Rédigé par : JMT | 27 juin 2012 à 16:22
Adamastor et quelques autres, c'est casse-pieds cette manie de vouloir imposer le silence aux autres, vous devriez ceci, évitez cela, eh bien non, je pense et dis ce que je veux sur le ton que je veux. Et je n'ai jamais recommandé le silence aux excités antisocialistes dont certains atteignent pourtant des niveaux dans l'insulte qui ne vous gênent pas le moins du monde. Suis-je excessif au sujet de Sarkozy ? Je m'en fiche et c'est ce que je pense. Je pense mal ? Je m'en fiche pareil. Suis-je ridicule, dérisoire, partial ? Tout ça et même pire, et je m'en refiche derechef.
C'est sans doute ce qui est détestable chez moi comme chez Philippe lorsqu'il est question de Sarkozy : je pense de travers, mon propos est dépourvu de sens et je l'exprime dans une langue tellement épouvantable et si affreusement écrite qu'on ne me lit qu'à reculons, j'admets que c'est agaçant...
Rédigé par : Jean-Dominique @ Adamastor | 27 juin 2012 à 16:05
Que faire de Nicolas Sarkozy ? Un monastère ? Non je verrais plutôt une île.
Avec ses idées bonapartistes, l’île d’Elbe paraît tout indiquée, encore qu’il serait capable de nous faire le coup des 100 jours.
Non, finalement je ne vois que Sainte-Hélène.
Rédigé par : Achille | 27 juin 2012 à 15:50
Que faire de Nicolas Sarkozy ?
Lui fiche la paix peut-être ?
Enfin, ce que j'en dis...
Rédigé par : Catoneo | 27 juin 2012 à 15:44
@ Mary Preud'homme
Cette calamity au coeur dur se rend bien compte que d'une part vous ne savez lire que les commentaires qui vous ressemblent et que d'autre part elle devient votre
"tête de Far West" car j'ai lu d'autres réactions sur ce lieu même qui ne vous enrobaient pas de senteurs subtiles sur ce même sujet...
Votre réaction je l'attendais et je tiens à vous préciser que vous n'avez pas le monopole de la fréquentation de commissaires ou autres commandants pour ne citer que
les plus connus (ne rentrons pas dans des
corps plus élitistes).
Toutefois, j'ai le souvenir d'un de vos commentaires où vous nous invitiez à appeler un chat un chat ! Et moi je vous dis qu'il faut faire un constat et uniquement un constat. Mais très chère : pourquoi me fréquenteriez-vous en littérature ?
Rédigé par : calamity jane | 27 juin 2012 à 13:57
J'approuve le commentaire de Frank THOMAS car je trouve également Nicolas Sarkozy assez taisant.
Il n'est plus dans la sphère politique, on ne l'entendra certainement pas s'exprimer sur l'augmentation du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) de 2%, ni sur l'augmentation des effectifs de l'Education nationale de 6000 postes d'ici la fin de l'année, ou que sais-je encore ?
Il a, au soir de sa défaite, clairement sous-entendu qu'il quittait définitivement la scène politique.
Il est membre de plein droit du Conseil constitutionnel, en charge des questions prioritaires de constitutionnalité, il a donc toute sa légitimité à siéger chez les "Sages".
Je trouve assez déplacé que l'on attribue à Nicolas Sarkozy des attitudes qui semblent parfois infondées.
LABOCA écrit qu'il a violé la règle selon laquelle on doit bien accueillir l'étranger.
L'ancien président a toujours parlé non pas d'immigration subie, mais d'immigration choisie, à ce que je sache, il n'a jamais prôné l'immigration zéro.
C'est bien l'ancien président qui a accepté des membres du gouvernement issus de l'immigration, Fadela Amara, Rachida Dati, ou de couleur, Rama Yade, lui, ancien président, petit-fils d'un aristocrate hongrois !
C'est également toujours lui qui a organisé l'islam de France, par la création du Conseil français du culte musulman (CFCM) dont Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris avait été le président.
J'élargis mon commentaire en rappelant que Nicolas Sarkozy a attribué des présidences de commission à l'Assemblée nationale à des socialistes, ces derniers en feront-ils autant dans l'actuelle assemblée ?
Il a nommé un socialiste, Didier Migaud, à la présidence de la Cour des comptes, il a objectivement oeuvré pour l'élection de Dominique Strauss-Kahn à la présidence du Fonds monétaire international, pas mal tout de même pour un président qui a soi-disant divisé les Français !
Rédigé par : Cyril | 27 juin 2012 à 12:37
@Jean-Dominique Reffait
Vous me semblez toujours bien plein de certitudes et de vous-même. Je vous suggère de vous pencher sur les très riches heures de François Mitterrand, sauveur de l'humanité, et sur les mémoires de Solférino. En matière de turpitudes vous serez servi. Des écoutes à l'assassinat, des suicides suspects, l'entretien de maîtresses et autres vacances égyptiennes...
Vous devriez prendre quelque temps, entre ces lectures édifiantes mais dont vous connaissez parfaitement la teneur, pour balayer devant votre porte. Le "monastère" au large de Malte... parlons-en. Tous ont déjà oublié les photos de vacances mitterrandiennes au sein de la même famille. D'autre part, il est vrai que "Chez Laurent" est autrement plus chic que le Fouquet's... Enfin, je ne vais pas faire l'inventaire exhaustif des fourberies de vos Scapin ! Je suis enclin à penser que vous devriez modérer vos attaques. Vos exagérations détournent vos propos vers le dérisoire. C'est l'esprit du "tondeur" de 1945. Cela ne vous honore pas !
Et juste pour rire :~
http://twitter.com/Nguyen_Al/status/207412556929826816/photo/1/large
Rédigé par : adamastor | 27 juin 2012 à 12:02
Serait-il possible de savoir au juste ce que les beaux esprits entendent par « droitisation », « connivence avec le FN », « compromission avec les valeurs de la république », « division des Français », etc. ?
Comme c’est étrange combien les grands esprits humanistes s’en tiennent toujours à des généralités sans jamais être fichu de donner la moindre précision.
NS a-t-il insidieusement appelé à un putsch militaire comme de Gaulle ? A-t-il parlé de mettre les immigrés en camps de regroupement de F.Mitterrand dans lesquels on mourait, selon M. Rocard, plus vite que dans les camps de concentration ? Un mot contre les juifs - ce qui été pour le moins étonnant ? Un mot pour susciter le haine raciale ?
Peut-être parlons-nous de cette détestable idée de suggérer qu’il y a des gens qui bossent et d’autres qui ne fichent rien ? Ah, le voilà, le crime ! Car le fonctionnaire qui se paie 30 % d’absentéisme avoué plus les jours par-ci par-là couverts par le chef de service, plus les moments où on va faire ses courses, sans compter qu’il y a 40% de fonctionnaires en trop, ça, c’est le pire qu’un président de la République puisse dire, et il n’a pas eu le courage de le dire…
Et puis un mot sur l’attentat de Karachi. Il a eu lieu sept ans après que les commissions n’ont plus été versées. La thèse d’un attentat vengeur sept ans après est-elle si probable qu'il ne puisse y avoir d’autre possibilité que l’implication de NS sans le moindre commencement de preuve autre que de dire que tel juge est sur le dossier ? Les Américains sont maintenant sur une autre piste…
En un autre temps, on a eu les diamants de Bokassa, et les auteurs de l'odieuse campagne diffamatoire contre VGE n'ont jamais été mis au banc de l’infamie.
Alors, sans faire de NS un enfant de chœur, le pire, c’est celui qui est à l’Elysée aujourd’hui. Il n'a rien à envier au premier sur le plan de la malhonnêteté, par contre il nous démontre tous les jours que c'est un charlot.
Or lorsqu'on a le sentiment de ne pas être gouverné, les particuliers gardent leur sous à la banque, les entreprises aussi, et par voie de conséquence, le chômage explose.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 27 juin 2012 à 11:46
Vous donnez vraiment l’impression d’une personne rigide au cœur sec et manquant totalement d’empathie calamity jane. On n’a pas envie de vous connaître.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 juin 2012 à 10:59
Quand je vois l'animosité que génère encore l'ancien président, je me dis qu'on est en présence d'une pathologie et non d'un courant de pensée.
Rédigé par : Bea33 | 27 juin 2012 à 10:40
Il y a bien longtemps que vous n'avez plus de position critique - ce qui eût ouvert un vrai débat - mais que vous vous contentez de remâcher votre haine de manière bien stérile. La passion l'emporte tant chez vous sur ce sujet qu'elle anesthésie pour ainsi dire votre capacité de réflexion. D'autres vous ont fait déjà remarquer que la phrase :"Il bouge. Il s'impatiente. Il ne veut pas qu'on l'oublie"., était déplacée pour ne pas dire totalement absurde, vue la discrétion actuelle de Nicolas Sarkozy. Si le financement que vous qualifiez de douteux de la campagne de 1995 ne semble pas le préoccuper, c'est peut-être qu'il n'a rien à se reprocher.
Vous vous moquez de "l'échec se penchant sur l'échec", en qualifiant cette démarche de "surréaliste". Mais c'est votre commentaire qui est surréaliste car le propre de toute remise en question est de se pencher sur les erreurs commises. Rien de plus banal et salutaire que cela.
Vous devriez aussi abandonner ces excès lyriques que vous affectionnez tant, lorsque vous évoquez notamment le cauchemar que vivraient, selon vous, les membres de l'UMP. Vous fantasmez, mon cher, et, pour reprendre une de vos formules si éloquente, vous prenez vos désirs pour des réalités. La plupart des membres de l'UMP regrettent Nicolas Sarkozy qu'ils considèrent (toujours) comme le plus apte à diriger la droite (et le pays). Que vous ayez des humeurs depuis l'affaire des petits pois et autres peccadilles, préférant toujours vous concentrer sur la forme que sur le fond, ne change rien à cela ; mais, de grâce, ne vous transformez pas opportunément en ventriloque pour faire dire à d'autres ce que vous pensez vous.
Vous vous placez bien entendu dans le camp des courageux et des lucides quand les autres ne seraient que des fidèles toujours aveuglés ou bien des naïfs tardivement réveillés (de leur cauchemar). Allons, un peu d'humilité... et de distance sur un sujet - et sur un homme, qui depuis trop longtemps vous obsède à un tel point que cela en devient vraiment louche.
En attendant, vous vous gardez bien de nous parler des méthodes inacceptables utilisées par le président "normal" pour se débarrasser de la très compétente Nicole Bricq et lui confier un autre portefeuille - éviction que l'apparatchik Cécile Duflot a le culot d'appeler "une promotion" (elle a bien conservé le langage syndicaliste de papa). Or, en ce qui concerne ce sujet, Nicole Bricq, NKM et Chantal Jouanno étaient sur la même longueur d'onde, parce que c'était le bon sens : obtenir des garanties avant de permettre des forages de profondeur (cela ne signifiait pas de les refuser à terme). Exit donc Nicole Bricq. Et je ne parle pas de la position catastrophique de la France au niveau européen sur des affaires ultra-sensibles comme le dossier de la surpêche ni de la rencontre avec le président du Niger, version AREVA-Françafrique, et autres mesures anti-écolo dénoncées dimanche courageusement par le député Noël Mamère (pas vraiment à droite, que je sache)...
Quant à vos ci-devant lamentations sur l'injustice faite au FN qui n'est pas représenté à l'Assemblée nationale, j'y ai bien réfléchi et je suis finalement contre une modification du scrutin. Vous glosez sur l'orientation Buisson - qui était une erreur tactique - mais voulez nous flanquer une centaine de députés frontistes à l'Assemblée de la République française ? C'est une blague ?
Rédigé par : Laurent Dingli | 27 juin 2012 à 10:12
Parler de l'honneur de Roselyne c'est encore une gageure franchouillarde...
"franc-tireuse troublée" ... non, non, mais "franc-maçonne protégée" qui a plombé les comptes sociaux grâce à son incompétence et son besoin impérieux d'afficher sa suffisance sous couvert de principe de précaution...
Elle use et abuse de ses réseaux pour s'imposer dans les médias et vendre son ramassis de "je lave plus blanc que blanc"... avec un phrasé tellement emphatique et redondant "patate chaude", qu'on est obligé de zapper tant ça suinte mascarade et fourberie...
Espérons que c'est son chant du cygne ou de départ... ça rendra service à la politique...
Rédigé par : jcr | 27 juin 2012 à 10:05
Mary Preud’homme,
Votre panégyrique est bien touchant, particulièrement quand vous évoquez la profonde souffrance qui atteignait notre bien-aimé ex-président lorsqu'il souffrait avec les Français : « un homme dont l'empathie était manifeste et reconnue par tous ceux qui ont pu le rencontrer à l'occasion d'un drame personnel. »
Une question me vient en vous lisant : vous croyez vraiment ce que vous écrivez ?
Rédigé par : Christian C | 27 juin 2012 à 09:33
Le problème avec Sarkozy, c'est qu'il appliquait ses propres règles, la démocratie étant le cadet de ses soucis.
Les Français ont voté non à Maastricht, mais Sarkozy impose l'Europe de force, par le traité de Lisbonne. On voit le résultat.
Une autre fois, à propos de la sortie d'une loi concernant le maintien en prison des délinquants sexuels, il cherche à la rendre rétroactive, ce qui est la négation même du principe de la justice. La liste de ces exemples n'est pas exhaustive.
Sarkozy, je le laisserais volontiers tranquille maintenant, je comprends ceux qui le défendent, pourquoi pas après tout, ne soyons pas tristement dogmatiques, mais je suis obligée de sortir de ma réserve lorsqu'un Sylvain bafoue la démocratie, tel son modèle vénéré. Car c'est grave, ce n'est plus un jeu épistolaire, superficiel et léger. Bafouer la démocratie, ne pas se soumettre aux règles est la porte ouverte à toutes exactions politiques, sociales, individuelles.
En quelques phrases Sylvain réussit à écrire les mots : "illégitime, usurpateur, escroquerie", faisant fi d'un résultat démocratique incontestable sorti des urnes.
Je considère d'ailleurs ses propos diffamatoires et je ne comprends pas comment ils passent sur un blog de cette qualité.
Rédigé par : Camille | 27 juin 2012 à 08:53
La liberté de penser finira par triompher !
Et faire une comparaison de présidence pour une couronne alors que des femmes meurent chaque jour sous les coups des uns et des autres et pour certains pays des corps d'Etat constitués, et pour lesquelles il n'y
aura jamais même un bouquet ! alors qu'elles sont des citoyennes comme les gendarmettes !
L'ancien président à mis son point d'honneur à protéger tout ce qui avait un uniforme pour des raisons que j'ignore ! parce qu'il ne s'en est pas ouvert à moi ; et nous aurions dû supporter cette dérive cinq années supplémentaires... avec des discours de plus en plus stigmatisants pour les uns et/ou les autres ? Nous avions remarqué qu'il
s'agissait d'un homme sans gêne pour passer d'un bord à l'autre ce qui est d'ailleurs le propre des personnes sans épine dorsale, disons l'épine dorsale opportuniste...
Alors qu'il se repose de sa fatigue mentale, qu'il élève sa fille comme tout père qui se respecte et attende de regarder s'exprimer ceux et celles qui l'ont servi ou plus
exactement qu'il a aidés, aidées à se refaire et qu'il les apprécie à l'aune de l'opportunisme ce dont il a su largement profiter dans notre pays.
Rédigé par : calamity jane | 27 juin 2012 à 08:20
Que faire?
Moi je m'en fais pas!
Qu'en faire?
Cela ne le pré-occupe guère!
Laissez béton!
J'espère que l'UMP changera de nom, je regrette que NKM reconduise en pariant sur ce nom-là...
C'est "com" d'un marché perdu d'avance..., ainsi que la communication s'intègrerait, jusqu'à la politique, en réflexes tout juste consuméristes, et pas beaucoup au-delà!
Rédigé par : zenblabla | 27 juin 2012 à 01:41
@ Mary Preud'homme
Je comprends que vous n'ayez pas envie de polémiquer sur la taille de la couronne de fleurs pour en faire un argument politique.
Ce serait ridicule et mesquin.
Rédigé par : Alex paulista | 27 juin 2012 à 01:03
"L'idée du monastère de 2007 n'était pas mauvaise. Au large de Malte, le monastère avait fière allure. Est-ce assez loin ? Du côté des Bahamas, je me suis laissé dire qu'on pouvait rejoindre le monastère en jet-ski. Ou Bora-Bora, un beau monastère avec jacuzzi et vahinés, loin, loin.
Non Philippe, vous créditez Strauss-Kahn de scrupules intellectuels qu'il n'a jamais eus : il a toujours manifesté une détestation de la démocratie, a passé beaucoup de temps à essayer de la réduire et il ne s'est pas acoquiné avec Dodo la Saumure par hasard, c'est une convergence idéologique.
Sans foi ni loi, Strauss-Kahn était prêt à tout, Jaurès d'un côté, le FMI de l'autre, tout était bon pour s'assurer du pouvoir dans le seul but de se servir.
La gauche classique a montré qu'un condottiere chanceux pouvait emmener des personnages brillants dans son aventure personnelle, les corrompre l'un après l'autre, les fasciner alors qu'ils n'éprouvaient d'abord que mépris. Ils se réveillent un à un, honteux et n'osant trop l'avouer : une bonne gueule de bio.
Que faire de Strauss-Kahn ? S'il avait un minimum de sens historique, il déguerpirait, il se souviendrait du sort qu'on réserve aux Concini après la disgrâce, il saurait que les plus acharnés à sa perte seront ceux qu'il aura contraint à le servir. Déjà les révélations de ses turpitudes dans les suites luxueuses du Carlton de Lille viennent de son propre camp. Le pire est à venir s'il s'aveugle à vouloir revenir dans le jeu. Le goudron et les plumes l'attendent, et ce sont ses amis qui se pourlèchent déjà. Ils se vengeront d'avoir été ainsi humiliés."
Rédigé par : Savonarole | 26 juin 2012 à 23:58