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21 août 2012

Commentaires

Jean-Dominique @ Véronique

Véronique, vous n'étiez en aucune façon visée par mon observation, aussi n'est-il pas juste, comme vous le faites, de ranger dans la même catégorie tous les commentaires concernant l'évolution antiSarkozy de Philippe.

Vous ne vous en êtes jamais pris à l'homme Bilger mais à des opinions énoncées qui ne vous semblent pas exactes. Et cette discussion est parfaitement fondée.

Moins justifiables sont les prises à partie fort nombreuses qui, sous couvert de contester l'idée émise, attaquait directement l'homme, tentant de lui dénicher des intentions troubles, le soupçonnant de travers inédits, lui intimant l'ordre de cesser. Combien a-t-on lu de commentaires du genre "Vous êtes très décevant" comme si Philippe était soudainement devenu crétin en n'étant plus sarkozyste. C'est cela qui est contestable dans la forme. Et vous n'y avez jamais prêté votre concours.

Véronique Raffeneau

@ Jean-Dominique

"Votre personne étant réduite à ce blog, vous n'êtes pas autorisé à vivre de façon autonome, vous vendiez du sarkozysme, pas question de changer de boutique sauf à perdre toute estime."

Les lecteurs de ce blog qui s'expriment à travers leurs commentaires, et qui ne partagent pas mécaniquement le coup de cœur de Philippe pour F. Hollande, ne lui ont pas reproché son coming out genre plus détestant N. Sarkozy que moi tu meurs, mais lui ont contesté le fait d'avoir axé et structuré toute sa campagne pro Hollande sur une supposée détestation universelle de N. Sarkozy, que Philippe croyait - du domaine de la foi - omniprésente et inexpugnable dans l'ensemble de la société française.

Non.

Ce qui afflige très prioritairement le corps social, en tous cas tel que je le perçois, est la France sans ses usines, sa dette invraisemblable, les démissions et les impuissances de l'Etat et une Haute Fonction Politique en-dessous, fabriquée à l'image et dans la banalité des affligeants qui par exemple entourent le candidat Hollande, et que décrit Laurent Binet dans son livre.

Philippe a surestimé la détestation vis-à-vis de N. Sarkozy. Dans sa campagne présidentielle, à travers le journal intime de son blog, il n'a perçu, pour une fois, une seule fois, le général que sous le prisme redoutable du particulier.

Personne ne le lui reproche: son blog est naturellement l'expression de ce qu'il est, croit et défend avec cette rareté que sont la sincérité et le caractère entier de l’homme Philippe Bilger.

Mais bon, sur ce coup - la détestation supposée universelle de Sarkozy -, il s'est trompé.

Ce qui saute à l'esprit comme sentiment général à propos des élites politiques de TOUS bords, qu'elles se nomment Sarkozy ou Hollande, Mélenchon ou Duflot, Copé ou Fillon, etc., sont les puits d'indifférence et de défiance qu'elles inspirent.

Voilà le dénominateur commun grave et essentiel.

Sur le billet.

Pour la grande majorité des lecteurs et commentateurs de ce blog, Philippe Bilger est une réalité somme toute virtuelle (blog, télé, radio, livres).

Philippe est apprécié et aimé pour sa façon personnelle et humaine d'exprimer ses convictions et de les défendre.

Quand j'écris humaine, je pense à ce parti pris de la sincérité intellectuelle, de la sincérité tout court.

C'est au fond ce qui en fait, de manière incomparable, quelqu'un de très réel.

zenblabla

Merci pour ce beau billet,
singulièrement dans l'air du temps,
mais dans une tonalité qui importe de tout temps.
(virgule)

S'il fallait faire digression, je pense à Michel Onfray dégommant Sartre au nom de Camus, comme s'il était encore temps...

Je n'ai pas lu chez Onfray quelconques apparitions transcrites par lui, autant que comme avec Sartre avançait avec son écriture la gueule à considérer humaine d'un homme soudainement apparu et, par Sartre benoîtement et magnifiquement, décrit d'avance...
Sartre-1/ Onfray-0...!

Comme vous avez raison, rappeler l'inanité des idéologies, tandis qu'inanimées, cela hurle et cela réclame qu'idéologies restent à vendre!

Oui, un bien beau billet.
Difficilement contournable aujourd'hui est l'interrogation de l'engagement sur "quelques soient des valeurs"...
Quelles sont-elles, si en parler pour les juger, cela allait de soi?

Alex paulista

@ Nath, Clafoutis, Savonarole


Pour vous mettre d'accord, la chanson de Brassens:

http://www.dailymotion.com/video/xbu1xb_la-guerre-de-guerre-de-14-18_news

Herman

Peut-être la résolution de votre dilemme passe-t-elle par la question du pourquoi du comment ? Qu'est-ce qui a conduit Thierry Lévy a être "hostile à tout pouvoir, toute loi, tout juge" ?
Sur quoi se fonde-t-il, sur quelle expérience a-t-il forgé sa philosophie, et donc, la délibère-t-il avec des mots justes, des arguments puissants ? Vous a-t-il séduit par son éloquence ?...
Rien n'est simple, encore moins les relations humaines...

Nath

Oui Clafoutis !
Votre dernier post Rédigé par : Clafoutis | 23 août 2012 à 16:01 remet un peu les pendules à l'heure (sombre), n'en déplaise à certains. Comment oublier cette peu glorieuse page française !
Mais le génie français a heureusement connu des moments plus glorieux (même à cette période, et je le disais en parlant du Vel d'Hiv et autres occases).
Que les grincheux du coin ne tirent pas sur mon ambulance... les premiers !
Quant aux idées et aux hommes, il en est comme au supermarché : ya des produits de marque, renommés et fiables… et ya les autres… qu’il vaut mieux reposer sur les gondoles… comme à Venise (souriez !)

Evitons de généraliser, regardons les actes, les hommes (et femmes)... et un peu moins les idées.

Robert

@ Zefir

Le respect des idées et des opinions doit se faire dans les deux sens.

A titre indicatif, un lien vers un article déjà ancien mais très instructif sur la tolérance de certains islamistes "de combat" :

http://www.marianne2.fr/martinegozlan/La-deshumanisation-guette-la-revolution-tunisienne_a44.html

Clafoutis

"Et quand on cherche des exemples contraires on doit remonter à la Saint-Barthélemy, les horreurs de Vendée, mais rien depuis la boucherie de 14.
Certes, un petit Sétif par ci, par là, bon... Mais quand même on a traversé le siècle précédent pas trop mal...
Rédigé par : Savonarole | 23 août 2012 à 11:05 "

Oh, on peut ajouter depuis la Saint-Barthélémy quelques sorcières inflammables, quelques libertins peu respectueux, quelques protestants toulousains écartelés entre leur foi, leur honneur et leur vie, quelques rues Transnonain mal famées, quelques Chevaliers mal barrés, quelques Fourmies rouge sang, quelques 20 000 Communards - ou pas, d'ailleurs - (et en une semaine, svp ! Assad fait petit-bras à côté : il lui faut plus d'un an pour atteindre le chiffre !) étourdis qui ont eu un peu de plomb dans la tête, quelques "pour l'exemple" (rien de bien grave : c'est pour le moral) ; puis plus tard quelques Questions (sans doute des problème mathématiques très ardus, restés sans réponse à ce jour).
Broutilles selon vous, bientôt perdues dans les brumes du quai qui s'éloigne.
Mais « T’as de beaux Yeu », quand même, qui a commencé le 22 juillet 40, pour rebondir de plus en plus haut, de plus en plus fort, de plus en plus profond, et de plus en plus loin, très loin (c'est beau, non : on dirait presque du Coubertin) au fil des mois, des ans... n'est-ce pas une turpitude que nous avons dû traverser - donc pas si bien, le siècle ?
P*tain !

Jean-Dominique Reffait

Comme nous pouvons le constater, personne ici ne se reconnaît dans le portrait de l'acariâtre qui s'en prend à tous ceux qui lui défrisent les neurones. Point d'acrimonieux ici et, s'en remettant à son propre miroir, chacun est un modèle de tolérance et d'aménité dont tous les immondes salopards devraient s'inspirer. Je suis exemplaire mais bon Dieu que le voisin est insupportable.

Merci, Philippe, de nous avoir permis de communier dans le constat de nos perfections partagées.

Je me permets d'ajouter à cet excellent billet l'idée que je discute d'autant plus âprement avec quelqu'un que je l'apprécie. Celui qui me ressemble m'ennuie. Le con, le vrai, celui ou celle qui ne comprend rien, itou. J'aime les jolies femmes, je les crois donc toutes très intelligentes quoi qu'elles pensent. Marion Cotillard ne saurait dire une bêtise, c'est exclu. Et les gens que j'apprécie pensent nécessairement juste, ce qui m'impose d'entrer dans une logique qui m'est étrangère pour appréhender une opinion qui n'est pas la mienne. Parce que j'ai immédiatement confiance dans la probité intellectuelle de celui que j'estime, je pars du postulat que nous pouvons dialoguer, ferrailler sans altérer cette estime.
J'ajoute qu'il ne me déplaît pas du tout de constater mes erreurs, je m'en sens soulagé, je n'ai pas vocation à m'arc-bouter sur des opinions qu'un autre parvient à démonter. Je change donc d'avis avec reconnaissance, ravi d'avoir renouvelé un coin de ma cervelle.

Je l'ai souvent dit ici à certains trop acrimonieux : levons le pied, il n'y a pas mort d'homme à être d'opinions opposées, boire un coup ensemble sous la tonnelle est infiniment plus important, le vent dans les feuillages et une jolie robe d'été qui passe sont des socles plus solides de la nature humaine que les excommunications réciproques. Je suis toujours heurté par les propos blessants, les attaques personnelles qui, pour démolir une expression, couvrent la personne de goudron et de plumes. Que ne lit-on pas ici depuis que vous avez fait votre coming out antiSarkozy ! Vous ne seriez plus digne de vous exprimer : ce que certains appréciaient chez vous n'était pas l'homme mais les idées qu'il vous est donc interdit de changer. Votre personne étant réduite à ce blog, vous n'êtes pas autorisé à vivre de façon autonome, vous vendiez du sarkozysme, pas question de changer de boutique sauf à perdre toute estime. Vous étiez un esprit fin, vous voilà devenu un lourdaud revanchard avec de sombres arrière-pensées. Vous étiez crédible, vous ne l'êtes plus. Pardonnez-moi, mais c'est quand même très con !

jack

Que penser de ceux qui s'approprient l'idée de Dieu pour sévir, imposer un pouvoir, dominer, punir, kidnapper, tuer, perpétrer des attentats... des fondamentalistes imbéciles, aveugles et impitoyables qui agissent, persuadés que Dieu les a mandatés. Je ne peux pas dissocier ces hommes de leurs idées. Ils sont abominables.

Boris

Même si elles ne sont pas fréquentes, on trouve quand même plusieurs amitiés qui dépassent les clivages politiques les plus aigus. Je ne vais pas citer celles de Mitterrand. Mais en dépit de tout, Malraux offrit à Drieu un engagement dans la brigade Alsace-Lorraine. Et le grand propriétaire réactionnaire Pepe Rodriguez fit sortir Pablo Neruda du Chili, lui disant : « Je suis un capitaliste, avec tous les défauts d’un capitaliste, mais je sais comment agir avec mes amis, et je suis fier de vous avoir comme ami… ».

Jocelyne

Si l'on ne devait accepter dans notre cercle relationnel que les personnes qui épousent notre façon de penser et nos idées, on se retrouverait assez vite isolé...
La plupart des gens sont à multiples facettes et il faut beaucoup d'humilité, de générosité et de tolérance pour savoir faire la part des choses, entre des aspects d'une personnalité qu'on apprécie, et d'autres qui peuvent nous heurter.
Si on s'écarte de tous ceux qui ne pensent pas comme nous ou dont les conceptions nous semblent erronées, on ne se donne pas la possibilité de débattre, et de s'ouvrir mutuellement des horizons.
Cela vaut la peine d'essayer, même si on se heurte majoritairement à la PENSEE UNIQUE, si bien peinte par Edgar Morin (Une politique de civilisation) : "On nomme pensée unique la pensée néolibérale ; elle opère ses ravages dans la connaissance, la science, la politique. Ces élites vivent dans un monde raréfié, clos, où seul est réel le quantifiable. Ces élites autosatisfaites sont persuadées de détenir la vérité, etc."
Pour en savoir plus et travailler à "bien-penser", lire ETHIQUE, la Méthode 6, d'Edgar Morin.
On gagnerait à s'inspirer de ces quelques paroles de bon sens :
"Sur ce dont je ne peux parler, j'ai l'obligation de me taire." L. Wittgenstein
"Le préjugé est une opinion sans fondement,
il faut savoir de quoi on parle. Les hommes ont le tort de juger d'un tout dont ils ne connaissent que la plus petite partie."
Voltaire
"Informe les gens une fois. S'ils ne t'écoutent pas, ça n'est plus ton problème, continue ton chemin" Proverbe indien

"C'est ce que nous croyons savoir qui nous empêche souvent d'apprendre. Quand le fait que l'on rencontre ne s'accorde pas avec la théorie dominante, il faut accepter le fait et abandonner la théorie." Dr Cl.Bernard

"Nous baignons dans l'ignorance. Un autre type d'ignorance nous donne plus de fil à retordre : c'est l'ignorance socialement construite, un "non-savoir" qui se met au service de puissants intérêts."
Bernadette Bensaude-Vincent, historienne et philosophe

"Il y a des gens comme nous, les classes éduquées, qui ont été dans de bonnes écoles, qui ont reçu un bon enseignement, qui ont été endoctrinés à ne pas voir certaines choses ; c'est ce qu'on peut appeler l'auto-refoulement ; parfois consciemment, parfois inconsciemment, nous filtrons ce que nous ne voulons pas voir parce que cela nous met trop mal à l'aise."
Noam Chomsky, linguiste et intellectuel américain

Si on en est là, c'est que la plupart des gens font preuve d'étroitesse d'esprit et s'arc-boutent sur leurs certitudes :
"Toute notre sociologie ne connaît pas d'autre instinct que celui du troupeau, c'est-à-dire de zéros additionnés."
F. Nietzsche

Pourtant,
"On ne peut résoudre un problème avec les modes de pensée qui l'ont engendré."
A. Einstein

Mais la tâche est difficile...
"Il est plus facile de faire sauter les atomes que de changer les croyances des gens." A. Einstein

A ceux qui sont prisonniers de leur étroitesse d'esprit :
"Vous êtes prisonniers de vos souffrances et vos plaisirs en sont le sceau."
Léonard Cohen

Savonarole

"J'ai la mémoire qui flanche, j'me souviens plus très bien..."
Mon oeil !
Rédigé par : Clafoutis | 23 août 2012 à 08:30
----

Non, franchement, cher Clafoutis, voyez qui j'ai cité.
La France n'a jamais vécu les horreurs d'une guerre civile espagnole, jamais nous n'avons exterminé en masse, et nos braves espions sont devenus des sujets de plaisanterie, on songe au brave attaché d'ambassade à Pékin, Boursicot, tombé amoureux d'une chanteuse d'opéra chinois et qui s'est avérée être un homme...
Et quand on cherche des exemples contraires on doit remonter à la Saint-Barthélemy, les horreurs de Vendée, mais rien depuis la boucherie de 14.
Certes, un petit Sétif par ci, par là, bon... Mais quand même on a traversé le siècle précédent pas trop mal...

Kirawea

@PascalK

Vous préférez donc laisser cette personne ruminer ses idées intolérantes ad vitam (jusqu'à ce qu'éventuellement elle les mette en pratique) plutôt que d'échanger avec elle pour essayer de remettre en question ces idées ? Une personne ne peut-elle donc pas changer d'idée(s) ?
Quid de la remise en question, du cheminement de la pensée, de la philosophie, des expériences vécues qui changent notre vision du monde ?

Tipaza

@ Mary Preud'homme

"Idées fixes, idées noires, idées préconçues, idées neuves, idées fausses, idées nouvelles, idées reçues, idées claires, idées géniales, idées simples, idées folles, idées courtes…"

Vous avez oublié... "Des souris et des hommes".

RF

Permettez-moi une toute petite digression en rebondissant sur une phrase de Laurent Dingli "la protection de l'environnement, un sujet auquel je suis très sensible".

Hier, jour funeste : avec 131 jours d'avance, l'humanité a dépassé son crédit de ressources naturelles pour l'année 2012.
La situation est même pire que l'année dernière car le "jour du dépassement global" avait été atteint le 27 septembre.

Ca, c'est LE problème.

Pas déjà, pas encore, plus jamais !

Clafoutis

"Il ne nous reste plus que l'Ile d'Yeu pour pleurer."
"Eh bien nous, en France, qui n'avons vécu aucune de ces turpitudes,..."
Rédigé par : Savonarole | 22 août 2012 à 15:14

"J'ai la mémoire qui flanche, j'me souviens plus très bien..."
Mon oeil !

Clafoutis

@Mary Preud'homme | 23 août 2012 à 00:28

Elle est à toi, cette chanson...

Savonarole

"Un gros pourri, même sympathique, ne sera pas plus excusable ou fréquentable..."

Rédigé par : PascalK | 22 août 2012 à 18:14

On jurerait du Pascale Clark... Mimétisme ?

Pietri S

@RF

Dites-en plus SVP... "cougar pin up" dites-vous, on se demandait ce qu'elle avait bien pu faire/ne pas faire pour être dans un gouvernement, c'est peut-être dans votre formule que se trouve la réponse ?? Je me languis de votre info... LOL LOL

Mary Preud'homme

Idées fixes, idées noires, idées préconçues, idées neuves, idées fausses, idées nouvelles, idées reçues, idées claires, idées géniales, idées simples, idées folles, idées courtes…
L’homme est un tout et vouloir le considérer en faisant abstraction de ses idées, ou en tenant ses opinions pour dérisoires n’est-ce pas une forme d’intolérance doublée d’un manque de respect élémentaire ? L’humanisme vrai ne consiste-t-il pas au contraire à accepter l’autre dans son jus, idées comprises ? Et si ses idées sont manifestement pernicieuses, devons-nous faire l’autruche afin de préserver une paix factice ? N’est-il pas au contraire plus courageux et fraternel de dire les choses franchement, d’autant plus si nous estimons la personne ? Et n’est-il pas démontré que deux personnes que presque tout oppose peuvent dialoguer sereinement sur tous les sujets pour peu que leur champ de conscience soit suffisamment ouvert. Alors que si l’un des deux est fanatique ou intolérant c’est mission impossible.
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Quant à mourir pour des idées, l’expression n’est-elle pas erronée dès lors que cette forme de mort est essentiellement une condamnation infligée par autrui et mis à part quelques cas sectaires, par exemple les kamikazes, rarement un choix délibéré. Condamnation à mort à cause des idées que vous défendez. Qu’il s’agisse de la liberté, de la justice, du racisme, de la patrie, de la religion, etc. Des idées qui vous font vivre, vous élèvent et vous donnent un idéal.
Et même le Christ a eu la tentation d’écarter la coupe du sacrifice suprême à l’heure ultime. C’est dire s’il refusait le martyr tel que le conçoivent certains fondamentalistes.
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Concernant la personnalité de Brassens, c’était un libertaire comme Léo Ferré, anar de gauche, ou Léautaud anar réac de droite et quelques autres qui cachaient en fait sous une gouaille anarchiste et un faux cynisme un véritable amour pour le genre humain qu’ils se complaisaient à mettre à nu ou à travestir. D’où la hargne de Brassens vis-à-vis de tous ceux qui portaient un uniforme : gendarmes, curés, magistrats, policiers, militaires, etc.
Mais quand il chantait le Petit cheval dans le mauvais temps (texte de Paul Fort) ou la Prière, c'était tout l'homme qui s'exprimait avec une sensibilité pleine de délicatesse et de nuances.

Robert

@ Jacques | 22 août 2012 à 16:48

"On ne doit pas, par postulat, juger d'une idée mais seulement de l'action réalisée à partir de cette idée."

Appliquée par exemple à la conduite automobile, votre proposition me paraît dangereuse. Je fais à mon idée... et l'on va au résultat !

De fait, comme le dit Pietri S, il convient en effet "que les idées soient triées, rationalisées, organisées". Au plan de l'organisation politique, c'est bien le principe de la Constitution qui repose sur une rationalisation du système.

Si chacun s'efforce d'appliquer ses propres idées en société, la vie sociale n'est plus possible. Il est donc bien nécessaire qu'un certain nombre de normes acceptées par la majorité s'appliquent de préférence aux essais personnels...

Laurent Dingli

@ zefir

Non, zef, pas d'amis islamistes pour l'instant, mais bon, je peux en dégoter un pour soigner mon image d'ouverture sur le monde et mon étiquette de bien-pensant-qui-aime-les-gens-parce-qu'on-est-tous-des-frères. Un Noir djihadiste, ça pourrait faire d'une pierre deux coups, non ? ou alors c'est pas de jeu ? Répondez-moi vite, je bous d'impatience...

Alex paulista

@ zefir

J'ai déjà échangé avec un franc-maçon, mais de loin.

sbriglia

Un homme, normal, choisit Claire Chazal pour faire sa rentrée télévisée : Philippe n'aime pas l'idée, même s'il aime l'homme... Philippe est-il anormal pour autant ?
Vous avez deux heures.

oursivi@décorrect

J'ai dans l'idée, non !

J'aidant l'idée, c'est là que cela devient plus sémantiquement intéressant, le français autorise quelques outrages à agents comptants, même si contents, ils ne le sont alors pas...

AOh

PascalK

Ce billet me semble très naïf. Quelqu'un avec des idées intolérantes, même s'il n'a pas eu le temps de les mettre en action, le fera à un moment ou à un autre. Je préfère donc éviter cette personne, même si elle paraît sympathique, car tôt ou tard je serai l'objet de son intolérance.
Les idées sont souvent à l'origine des actions...
Un gros pourri, même sympathique, ne sera pas plus excusable ou fréquentable...

Jacques

@Pietri S | 22 août 2012 à 15:30
Je crois que vous ne m'avez pas compris.

Les idées contraires aux miennes peuvent-elles être dangereuses ?
Bien évidemment tout comme les miennes.
Je ne me pose pas en parangon de vertu, je ne détiens aucune vérité.

Une idée c'est comme une découverte scientifique, elle n'a aucune valeur en soi. Ce qui lui donnera une valeur ce sera l'action qui lui donnera vie.

Je pense que les idées doivent être libérées de tout dogmatisme et énoncées librement.

On ne doit pas, par postulat, juger d'une idée mais seulement de l'action réalisée à partir de cette idée.

Qu'ensuite tout un chacun puisse y apposer un jugement "personnel" ne me choque pas bien au contraire.

C'est pour cela qu'il faut juger les actes et non les idées.

Boris

@ zefir

Vrai, mais valable dans les deux sens.

Alain

Cher Monsieur Bilger,
Vous avec donc une différence avec notre Président !
Lui prétend être normal et vous vous posez la question de savoir si vous êtes anormal !
J’aurais bien vu l’inverse !
Si l’anormalité consiste à poser les questions, exprimer des ressentis, réexaminer les points de vue, reformuler, voire changer d’avis cela me convient très bien. Vos propos, s’ils ne suscitent pas forcement l’adhésion, incitent toujours à une réflexion positive.
En ce qui me concerne, j’y trouve mon compte et chaque nouveau billet est un moment agréable et parfois surprenant.
Au travers des commentaires, j’essaie de deviner les tendances et de me projeter un peu vers l’avenir. J’avoue là, que c’est mission impossible ; j’ai lu l’époque où Nicolas Sarkozy était presque un génie, l’époque où il valait mieux qu’il se coupe la tête avant de venir vers le billot, et l’époque où François Hollande est presque notre sauveur !
Je perçois cependant des regrets et de la nostalgie pour notre ancien Président.
En ce qui concerne les billets de société ou évènementiels, j’apprends beaucoup de choses après les avoir lus et me régale à la lecture de la prose de certains commentateurs qui vous malmènent ou vous approuvent.
C’est cela, aussi, l’esprit du billet de ce jour.
Cordialement
Alain

adamastor

@Achille

Probablement n'avez-vous pas lu tous les billets de notre hôte...
Dix ans sans partage ? Jamais gouvernement ne s'est autant ouvert aux autres, jusques et y compris le choix de représentants de l'autre bord pour diriger d'importantes commissions, par exemple.

Pietri S

Jacques 13.31

"Les idées contraires aux vôtres sont-elles donc si dangereuses pour justifier violence, acrimonie, mauvaise foi et effacement de la carte du dialogue" ainsi écrivait M. Philippe Bilger : ce billet plein de tolérance ne semble pas vous avoir beaucoup inspiré.

jcr (jésus christ ressucité)

Faut sauver le major Philippe...

Si peu d'anormalité dans un immense océan de normalitude voilà le changement maintenant et qui risque de durer...

Face au monde bisounours et à la déferlante de bonnes nouvelles et d'intentions blanc-blue de Mr. "je n'ai jamais rien fait" (et maintenant j'ai bien trop à faire avec toutes mes favorites et leur nursery), les flagrances et les alertes du général Bilger font réfléchir... et ça fait du bien.

Savonarole

"Au fond, depuis la chute du communisme et de ses ravages, peut-on encore s'empoigner ?" (PB)
__________________

Si l'on regarde nos proches voisins, ils se sont tous calmés et ne s'étripent plus sur les moments douloureux de leur histoire :
- L'Espagne n'évoque presque plus Franco, seul le juge Garzon avait provoqué une bronca en 2008 avec les "desaparecidos" de la Guerre Civile.
- L'Italie a totalement oublié son Duce.
- L'Allemagne fait tout pour qu'on oublie, et s'en colle des inflammations du ménisque à force de génuflexions.
- L'Angleterre a transformé en snobisme intellectuel ses espions soviétiques de Cambridge (Philby, Burgess, Maclean, Anthony Blunt).

Eh bien nous, en France, qui n'avons vécu aucune de ces turpitudes, on trouve encore les ressources pour traiter de vichyste un type qui n'aime pas les films de Leos Carax. C'est lamentable (Carax aussi...).

Il ne nous reste plus que l'Ile d'Yeu pour pleurer.

Camille

Bonjour Monsieur Bilger,

Bien avant votre billet, je vous considérais déjà comme un "honnête homme" tel que l'entendait Montaigne dans ses Essais, mon livre de chevet depuis toujours.
Plus que tout autre, vous êtes en effet intimement persuadé que "chaque homme porte en soi la forme entière de l'humaine condition".
Poursuite d'un idéal de vie empreint de mesure, d'humanisme et de sagesse... vers lequel chacun pourrait s'efforcer de tendre, sans angélisme, en considérant les réalités pour les intégrer dans sa philosophie.

oursivi

Mouais...

Où commencent les vertus de l'opiniâtreté et s'achèvent les pointes de la goujaterie, bien malin qui peut le dire.

Pourquoi apprécie-t-on telle ou telle personne, cela ne saute pas à l'entendement non plus, puisqu'on aime parfois certains pour leurs défauts et fuyons les trop belles qualités trop bien visibles, même quand elles sont aussi réelles que sincères...

L'homme est un animal distrayant, mais, ne vous y trompez pas, c'est toujours parce que les autres ont des idées qu'ils vous charment et vous sont chers. L'autre n'est jamais pour vous qu'un gros sac d'idées ; celles que vous vous faites seul de lui, de sa vie comme de son parcours, et toutes celles qu'il défend à tort et à raison, avec une "vista" mémorable ou une maladresse touchante.

L'homme n'est qu'une idée un peu plus épaisse et transpirante que la moyenne de ses consoeurs, et pas beaucoup plus.

Quant aux idéologies dont parliez en vérité, oui, les hommes qui s'y laissent attraper sont encore un peu moins incarnés, plus bêtement idéalisés, encore plus prévisibles.

J'aidant l'idée qu'en l'écrivant ainsi, je vais en donner certaines à certains, certains de l'idée qui fait l'homme ; et réciproquement.

AO

zefir

C’est très facile pour un Français de souche de côtoyer des personnes du Front national, des laïcards, des gauchistes ou des catholiques très pratiquants. Car tous ces gens baignent dans la même culture majoritaire. Aucun de ces groupes humains n’est présenté par les médias comme une menace pour l’intérêt général. D'ailleurs, même si c'était le cas personne n'y croirait (cf. la banalisation à tort des idées du Front national).

Parmi tous ceux qui se déclarent éclectiques en amitié, j'aimerais savoir s'ils ont des amis (des vrais, pas juste des connaissances) faisant partie d'un groupe que la majorité perçoit comme une menace pour l'intérêt général. Exemple : un musulman très pratiquant, un islamiste (ou quelqu’un perçu comme tel parce qu'il porte barbe ou voile)...

Stalen GUEVARA

Justice au singulier... voilà bien un titre slogan qui put être au pluriel tant notre terreau sociologique est varié et compliqué...

Dans l'enfermement confiné de la bien-pensance "nantis bobo caviar" prédigérée, goulag dans lequel notre pays est méthodiquement, fermement tenu et maintenu, un peu de liberté est salvatrice même au singulier.

Des convictions et des pulsions révolutionnaires restent contenues tant qu'elles peuvent s'exprimer et être dites librement...

Les idéologies qui occupent et rongent l'âme disparaissent dès qu'elles peuvent dire ce qu'elles sont, en blessant parfois les oreilles non aguerries...

Merci Monsieur Bilger.

Boris

Tout à fait d’accord avec vous. Pour ma part, je suis presque aussi schizophrène en amitié que Mitterrand : à l’heure actuelle, ça va de la CNT au Front national et du Galicien non russophone au juif séfarade. Cela n’est pas toujours source de plaisir, notamment lorsque j’invite plusieurs personnes à la fois. On se sent chimiste. Mais ça permet aussi d’entendre tous les sons de cloches…

Jacques

@ Pietri S | 22 août 2012 à 07:56
"Il est urgent que les idées soient triées, rationalisées, organisées pour faire un projet collectif"

Mais quelle horreur que voilà.
Non non et non les idées n'ont pas besoin d'orthodoxie.
Les idées sont comme l'air, libres de toutes contraintes. Seule la mise en oeuvre de celles-ci peut être contrainte et encore je n'en suis pas certain.

RF

Bon sujet de philo, M. Bilger.

Le blog a du bon : celui de confronter les idées.
Le vôtre est particulièrement appréciable par la qualité des interventions. Personnellement j'apprends beaucoup en lisant ici et là vos billets et les nombreuses réactions qu'ils suscitent, et je vous en sais gré.

Après, tout est affaire de mesure. Difficile de ne pas glisser sur le terrain de la passion quand on confronte les idées...

Poil à gratter chez Pic de la Mirandole

Enfin il avoue...

Notre Magistrat Honoraire nous l'avoue, sans garde à vue ni avocat, il est d'abord un homme avec un coeur, une intelligence, un savoir et une expérience.
Mélange inséparable, mais avec un espace coeur tellement plus étendu que les autres.
Toutes ses années au parquet au contact des misères les plus épouvantables ne lui ont pas fait une armure inoxydable.

J'avoue que depuis qu'avec ma meute piaffante j'ai découvert cet espace extraordinaire de libre pensée, j'appréhende avec plus de clairvoyance l'état de notre pays et de ses habitants.

Monsieur le Procureur Libre, votre coup de blues est merveilleux et nous montre qu'in fine, vous avez mille fois raison de dire et d'écrire ce que vous pensez tel que vous le voyez et le ressentez. Ainsi vous suscitez tant et tant de commentaires différents qu'ils instruisent les ignares mécréants que nous sommes.
Même Savon-qui-joue-un-role médite positivement (pour combien de temps) le présent billet.

Dans un débat comme dans la nature tous les acteurs même déplaisants et cruels ont un rôle et une utilité irremplaçable.

Chère Hermine restez anormale et ne changez surtout rien... sinon on ne pourra plus dire ce qu'on pense...

Laurent Dingli

Des idées et des hommes ? Faut-il les assimiler ou bien les dissocier ? Bien entendu, je vous rejoins sur la priorité donnée à la personnalité, à l'homme. Mes idées actuelles ne m'empêchent pas de compter parmi mes amis les plus chers, un ancien militant communiste et un ci-devant trotskiste (pas encore d'ancien FN, mais cela ne me gênerait pas). Tous deux sont restés foncièrement de gauche et nous ne glosons pas des heures sur Sarkozy. Ils ne comprennent même rien à la protection de l'environnement, un sujet auquel je suis très sensible comme vous le savez ; mais ils sont ouverts à la discussion.
Le ton maintenant, puisque vous parlez d'insulte, de violence, etc. Je sais que je ne vous ménage pas, mais je considère que le ton acerbe qui est le mien ne constitue pas une insulte ou une violence contre vous. La charge me semble d'ailleurs du même niveau que celle que vous adressez à certaines de vos têtes de turc. Vous avez réagi lorsque j'ai écrit que votre ego n'avait rien à envier à ceux de Nicolas Sarkozy et de Bernard-Henri Lévy. Je le crois sincèrement.
Enfin, je ne pense pas que des hommes (affectivement) intelligents rompent une amitié pour une idée (les idylles entre écolo et chasseurs, racistes et droit-de-l'hommistes, machos et féministes sont naturellement vouées à l'échec !) ; la rupture est plus sûrement, dans ce cas, le résultat d'un nombre importants de points de séparation, tant affectifs qu'intellectuels.

MS

"Si on veut faire carrière dans cette société moralisatrice, il faut être bien vu de ceux qui écrivent, ces curés laïcs qui donnent l'absolution au nom de ce qu'il faut penser."

Bien vu !
On devrait juger l'arbre à ses fruits et on pratique plus couramment l'inverse : dis-moi seulement d'où tu parles et j'aurai mon idée sur toi ; elle est déjà toute faite, aussi courte et rassurante qu'une étiquette.
Evidemment, à ne plus savoir juger le vin qu'à l'étiquette, on s'expose à déguster un jour la piquette.

Achille

@ adamastor | 22 août 2012 à 10:57

« Quid des adorateurs de François Hollande ? »

Je n’y ai pas trouvé d’inconditionnels de F. Hollande.

Il est vrai qu'en temps de crise, le contexte ne se prête pas à l’adoration de ceux qui sont aux responsabilités. Surtout quand il faut faire quelques sacrifices pour sortir le pays de la situation dans laquelle il se trouve (après dix ans de pouvoir sans partage de la droite).

adamastor

@Achille
"Il est vrai que nous pouvons trouver sur votre blog quelques personnages plutôt « croustillants » : le catho intégriste, l’adorateur mystique de Sarkozy, l’érudit qui satisfait son ego en peaufinant des commentaires interminables avec force références à des auteurs français ou étrangers (les plus zélées vont même jusqu’à y ajouter des images), le petit facétieux qui prend un plaisir perfide à énerver ses camarades."

Quid des adorateurs de François Hollande ?

hameau dans les nuages

"Il faut être bien vu de ceux qui écrivent, ces curés laïcs qui donnent l'absolution au nom de ce qu'il faut penser" (Libération)

Ces abbayes laïques sont une caractéristique du Piémont pyrénéen. Monsieur François Bayrou pourra vous le confirmer. Elles avaient une particularité, celles d'avoir à côté une grange à dîme où chaque paysan venait apporter une partie de sa récolte.

De là à transposer que ces abbés laïques actuels, juges de la bien-pensance, vivent aux crochets de la société... je ne ferai qu'un pas.

Marie

« des idées et des hommes » !

Dans ce pays n’est-ce pas plus exactement « des souris et des hommes » ! Il me semble que le spectacle des politiques, et aujourd’hui du nouveau président de la République, est édifiant !

«Mais… se foudroyer de l'esprit… ! »

Par temps de canicule, c’est un risque, augmenté d’autant plus lorsque l’on se croit sorti de la cuisse de Jupiter !
Zoomez…

FC

Qu'est-ce qu'un homme sans ses idées ? Celles-ci sont-elles "déconnectables" de sa personnalité ? Qui fait l'oeuf qui fait la poule ?

RF

@ Mmes Semtob

Allons, allons, ne vous laissez pas abattre.

La France rayonne : au programme, salon de coiffure et lunettes de soleil.

Je cite Le Point : "dépêchée par l'Elysée à Kinshasa, fin juillet, pour préparer le prochain sommet de la francophonie, prévu en octobre en République démocratique du Congo, Yamina Benguigui a exigé que l'ambassade de France mette un coiffeur à sa disposition durant les quatre jours de sa visite."

Vous voyez bien qu'elle sert à quelque chose, notre cougar-pin-up.

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