Je m'obstine à croire qu'on n'est pas condamné à vie à rejoindre le territoire d'une gauche acceptable par détestation d'une droite qui a failli.
Je continue à penser et à soutenir qu'il est absurde de prétendre nous imposer une seule droite encore tout émue du souvenir de Nicolas Sarkozy alors qu'il en existerait au moins une autre lucide sur hier, consciente des causes de l'échec et désireuse de renouer avec le rêve de 2007.
Non pas pour faire "bien" et convaincre le peuple seulement le temps d'une élection mais pour incarner, dans notre démocratie, la synthèse entre efficacité économique, solidarité sociale et morale publique. Tout ce que certains naïfs comme moi avaient cru possible mais qui s'était évanoui, aussitôt la présidence conquise.
Pourtant, quelle déception de constater que l'UMP n'a rien appris et a tout oublié. Comme si rien ne s'était passé entre 2007 et 2012 et qu'il convenait, coûte que coûte, de reprendre les mêmes pour affronter un avenir à l'évidence de plus en plus sombre.
Pour la présidence de l'UMP, alors que François Fillon semblait avoir pris le dessus et qu'on pouvait espérer de sa part, une fois vainqueur, une désaffection à l'égard du sarkozysme et de ses leçons obligées, rien maintenant ne laisse prévoir à coup sûr une telle issue. Jean-François Copé, secrétaire général, tient l'UMP et va dans quelques jours annoncer officiellement sa candidature.
L'écart entre lui et François Fillon est en train de fondre et cela présagerait, si les choses restaient en l'état, au pire en 2017 un représentant de la droite classique qui jouerait à "Sarko" mais sans abuser personne. On aurait la couleur du dernier quinquennat sans les promesses fabuleuses de 2007 et avec la surexcitation en moins. Rien d'exaltant donc.
Sur la ligne de départ à côté des deux favoris : Nathalie Kosciusko-Morizet, Dominique Dord, Xavier Bertrand qui hésite encore et Bruno Le Maire qui a enfin déclaré sa candidature. Ce dernier constitue, au sein de cette droite confite en sarkozysme, une exception grâce à la qualité de son intelligence, à la force de ses convictions et à l'originalité de sa vision. Mais je crains que peu ou prou, par timidité ou par opportunisme, on se retrouve confronté au mois de novembre seulement à d'apparentes joutes pour aboutir à la continuation d'une droite pas du tout enthousiasmante (Journal du Dimanche, Le Parisien, Le Figaro).
J'ai l'impression que celle-ci, seulement tendue vers l'expression d'une opposition "implacable" (comme si c'était en soi une vertu), n'a pas encore pris la mesure de son grave échec de 2012.
Aussi, avec quel effarement doit-on relever que "l'UMP réclame Nicolas Sarkozy" et qu'une NKM, tout en déplorant "un très grand vide à droite", déclare que Sarkozy est "la référence à droite" alors qu'il a vidé celle-ci de sa substance en l'engageant sur des chemins douteux lors de la dernière campagne présidentielle et que surtout il l'a fait perdre. Que faudra-t-il pour que la droite nostalgique de Sarkozy se réveille et cherche ailleurs des raisons d'espérer ? Dans un monde politique cohérent, la défaite nette d'une omnipotence présidentielle comme celle de Sarkozy durant cinq ans n'aurait dû entraîner qu'un rejet logique, l'invention d'une stratégie renouvelée et la quête d'un leader ni usé ni ingérable. Par quelle fatalité l'UMP - ou est-elle si pauvre en chefs de rechange ? - serait-elle contrainte de faire du neuf avec de l'ancien ayant de surcroît tourné au fiasco ? Serait-elle - je n'ose l'hypothèse - le parti le plus sot et aveugle dans notre République ? Etre défait à l'élection présidentielle serait-il le signe éclatant et paradoxal du caractère irremplaçable d'une personnalité politique ?
L'UMP est clairement masochiste.
Cette inaptitude à dégager à droite d'autres chemins et à regagner les nombreux déçus du sarkozysme est d'autant plus dommageable aujourd'hui que François Hollande, pour ceux qui l'ont fait élire sans être socialistes, révèle moins des limites qu'il ne suscite des doutes.
Certes, il a parfaitement réussi à s'inscrire dans la normalité ; avec le double écueil cependant que traduite en système, cette exigence risque de devenir artificielle et que sur le long terme elle s'avère impraticable (Le Monde).
Sur le fond, il me semble que nous avons un gouvernement qui décide, qui agit et qui, à l'évidence, est au fait de la gravité des enjeux européens et mondiaux et aussi très attentif aux crises françaises. Cependant nous éprouvons l'impression fausse - mais elle pèse lourd - que rien ne s'accomplit, que de commissions en commissions, on délibère sur ce qui avait été pourtant tranché et qu'on réfléchit pour éviter d'avoir à se jeter dans la réalité. Encore une fois, un certain nombre d'interrogations, au-delà de sa personne, s'attachent à notre président et on aimerait, sans qu'il tombe dans l'agitation d'avant, qu'il ne néglige pas ce qui relève de l'image : la normalité en politique est précieuse si elle se distingue, dans des périodes dures comme les nôtres, du calme apparemment plat. Rien ne serait pire que de laisser penser qu'à l'inquiétude collective ne répond qu'une volonté verbale et abstraite d'apaisement. Mieux vaut s'égarer dans la mêlée que de feindre d'être au-dessus.
L'ironie, qui serait selon Laurent Binet la qualité principale de François Hollande, n'est évidemment d'aucun secours pour le président de la République qu'il est. J'avoue sans honte - moi qui ne cesse partout où je suis de défendre l'homme, son intelligence et sa méthode, de vanter les heureuses inspirations démocratiques du début de son quinquennat - avoir été troublé par les extraits du livre, précisément de Laurent Binet, sur une année de la campagne présidentielle de François Hollande.
L'omniprésence de Valérie Trierweiler n'a pas été une surprise mais tout de même je n'imaginais pas qu'elle pût ainsi donner son mot en politique en permanence face au candidat qui était aussi son compagnon.
Ce qui en revanche m'a dérangé, comme si je découvrais un François Hollande différent non seulement du président mais aussi du candidat tel que décrit par la plupart des médias, a été de devoir m'arranger avec un personnage plus que caustique, dur, sectaire, avec des touches qui, sans être vulgaires, manquaient d'élégance. Ce n'était pas le François Hollande mou ni doux, seulement armé de son esprit et de son talent pour la moquerie. C'était un homme qui à l'évidence a dû faire par la suite d'énormes efforts pour chasser le militant corrosif et presque injuste au bénéfice du candidat officiel serein et du président pondéré et équanime.
Plus que jamais, en face de ce président, la droite ne peut pas se contenter de répéter qu'elle est la droite et que Nicolas Sarkozy est son héros et qu'elle attend son retour.
Recherche désespérément une nouvelle droite. Elle est facile à trouver. Celle de 2007 est encore toute fraîche, emmaillotée dans ses promesses. Elle est pure, elle n'a pas servi.
@nicolasbruno qui ne veut pas de débat stérile
Avez-vous entendu parler de cette récente grève des mineurs en AFS ? et de la fusillade qui s'en est suivie ? Si oui, que pensez-vous de la ridicule accusation de meurtre envers des policiers portée à leur encontre ?
La loi sud-africaine stipule que "toute manifestation se soldant par des morts et "meurtres" (terme important),
le chef d'inculpation sera imputé aux manifestants". Précisions que ceux tombés sous les balles des policiers sont bien les mineurs.
Pas mal comme conception du Droit, matière que vous semblez maîtriser.
Allez, Nicolas, daignez me répondre !
Rédigé par : Nath@Nicolas qui ne veut pas de débat stérile | 01 septembre 2012 à 07:08
@ nicolasbruno
"Pour un degauche, vous manquez un peu de cohérence."
C'est peut-être parce que je ne suis pas de gauche... Pour vous si on n'est pas raciste on est "degauche".
Vous me répétez que la discrimination positive c'est mal, je suis bien d'accord. On ne doit pas forcer une banque à prêter en priorité aux noirs (ni aux blancs) à conditions financières équivalentes.
Mais personne ne le fait.
Et dans le lien wikipedia que vous m'indiquez, il est écrit au chapitre France:
En 2007 Lotfi Bel Hadj ,Président de l'Observatoire Économique des Banlieues affirme dans son ouvrage "Trop Français ou Français de trop " que " La discrimination positive est un concept d'inspiration raciste" et " qu'un tel système attise les tensions raciales et qu'il constituerait un point de rupture avec notre histoire"
Puis rappelle le point de vue final de Nicolas Sarkozy (un autre "degauche" pour vous, probablement):
il a clairement exclu une discrimination positive basée sur la couleur de peau : « Je refuse le communautarisme qui réduit l'homme à sa seule identité visible » (congrès de l'UMP, 14 janvier 2007).
Je le répète, vous criez au scandale en enfonçant des portes ouvertes, sur un sujet qui est sans contenu en France: ni la gauche ni la droite n'en veulent.
Or selon vous "56% du PNB français s(erait) consacré à cela".
Vous êtes ridicule.
Rédigé par : Alex paulista | 01 septembre 2012 à 05:12
@ Alex paulista
Non, égalité en droit (notion tout à fait objective et relative aux libertés individuelles) ne signifie pas égalité des chances et encore moins que l'Etat, c'est-à-dire des fonctionnaires, jugent de ce qui, d'après eux est égal ou pas. Comment voulez-vous objectivement et avec des critères "absolus" définir ce que l'Etat devrait faire, afin d'assurer l'égalité des chances ? Sinon, inévitablement en procédant à des arrangements d'intérêts et en cédant aux lobbyings. Je vous conseille la lecture de Hayek, très instructive sur le sujet.
Ceci étant, ce qui me surprend ici n'est pas votre position typique d'un de gauche, mais l'évidence qui confine à la confusion avec laquelle vous écrivez cela.
Pour ce qui est du reste:
"En faire un cheval de bataille comme si toute la politique publique la pratiquait, et en venir à fustiger la "notion de droit à l'égalité", c'est un peu ridicule.
Pouvez-vous me donner des exemples de discrimination positive en France ?
Bien sûr que toute la politique publique la pratique, et elle la pratique de plus en plus. C'est même voyez-vous, ce qui fait que 56% du PNB français soit consacré à cela, et qui explique en grande partie la crise dans laquelle la France s'enfonce.
Pour ce qui est des exemples de discrimation positive en France, vous pourriez faire l'effort de chercher vous-même dans Wikipédia. Tiens je vous donne le lien, pour vous aider : http://fr.wikipedia.org/wiki/Discrimination_positive
Enfin, concernant vote réponse à RM sur le foreclosure gate, c'est tout à fait confondant. Vous alignez des poncifs de gauche, sans prendre la peine d'y réfléchir :
"Au contraire, accorder un prêt sur la base de la couleur de peau est une démarche raciste."
Un établissement accorde un prêt s'il estime avoir de grandes chances d'être remboursé. En quoi devrait-on l'obliger à prêter parce qu'il ne faut pas être raciste ? Il s'agit ici d'une question de liberté, voyez-vous ? SI vous obligez un établissement à prêter à un Noir parce qu'il ne faut pas être raciste, c'est une restriction de liberté. Vous comprenez la différence entre égalité en droit et égalité des chances ? Et si vous me dites, ledit Noir a droit à ce qu'on lui offre un prêt, qu'est-ce qui empêche la solidarité interne à cette population (ce que savent très bien faire les Chinois qui émigrent), qu'est-ce qui empêche la création de banques
par et pour les Noirs ?
"Les organismes financiers n'ont jamais fait de statistiques pour isoler la corrélation entre la couleur de peau et la qualité du crédit"
D'où tenez-vous cela ?
Quant à la suite de ce que vous écrivez, c'est à hurler de rire.
Vous décrivez à merveille le keynesianisme (financement de la croissance par la dette), expliquez que cela crée une bulle et concluez par :
"C'est cela la vraie raison: le manque de croissance réelle de l'économie américaine depuis quinze ans. On a remplacé par du crédit, jusqu'à arriver aux limites de ce système."
Le manque de croissance réelle (donc le résultat des politiques keynesiennes aux US) et une politique keynesienne dessus, fait effondrer l'économie. Pour un degauche, vous manquez un peu de cohérence. Vous venez de démonter en quelques lignes ce pour quoi vous militer...
Pour le reste, je vous conseille la lecture attentive des détails du Foreclosure Gate par Vincent Bénard. Cela vous évitera de dire des bêtises. Je vous laisse trouver sur Wikipédia.
Rédigé par : nicolasbruno | 31 août 2012 à 20:22
@nicolas bruno
J'avais zappé votre passage sur "le Droit". Aussi, m'attellé-je et vous réponds-je (quoique ignare en la matière juridique, ne suis que pauvre péquin littéraire).
Ma réponse et simple réflexion à deux balles :
Le Droit n'a-t-il pas évolué depuis Hammourabi, JC, et les Dix Commandements... (de payer) ?
Il est bien en évolution constante depuis, non ?... Vous voyez, je fais des efforts : LOL et RE LOL. Votre phrase :
"un débat avec vous étant par nature stérile" mérite mieux...
Rédigé par : Nath | 31 août 2012 à 17:12
*Je viens de lire hameau. Je lui réponds illico :
Je crois que mon humour ne semble guère vous seoir, vous aura échappé. Je n'ai fait qu'aller dans votre sens et prolonger la métaphore que vous avez initiée (relisez votre avant-dernier post).
Je n'affuble des moustaches qu'à certains. Si vous vous êtes reconnu, je n'y peux rien... hélas !
Au fait, pour le poor cow-boy, c'est "lonesome" (pas along).
* Nicolas Bruno,
Je n'ai choisi votre extrait de phrase que comme illustration. Je ne m'adressais pas particulièrement à vous. Vous soutenez que moins de Français non issus des minorité ont accès à certains diplômes ou fonctions. Cela reste à prouver !
Faciliter l’accès à certains ne signifie pas que « les autres » se voient barrer l’accès à ces fonctions ou diplômes... Ils pourront sans peine y accéder, puisque censés être culturellement et intellectuellement « supérieurs ».
Je retiens quand même cette perle
« Généraliser, c'est penser, sinon, nous en serions encore au Moyen Age ». Fallait la trouver, celle-là.
Mais il est vrai que ma réflexion indigente ne peut atteindre votre raisonnement imparable, quoique paralogique, hélas!
Rédigé par : Nath | 31 août 2012 à 16:21
La notion de droit à l'égalité, c'est le choix du racisme discriminatoire antiblanc ou anti-occidental, comme on voudra.
Rédigé par : nicolasbruno | 30 août 2012 à 11:33
"Égalité" signifie égalité en droit, égalité des chances.
Cela signifie que si certaines populations sont de fait dans les mauvaises écoles, avec les mauvaises personnes, avec seulement des mauvais choix au bout du chemin, l'État a pour devoir d'y remédier, que ce soit par la mixité sociale, des investissements particuliers dans certains quartiers si cela est nécessaire, etc, etc.
Mais la discrimination positive a une majorité écrasante de détracteurs en France, à droite comme à gauche.
En faire un cheval de bataille comme si toute la politique publique la pratiquait, et en venir à fustiger la "notion de droit à l'égalité", c'est un peu ridicule.
Pouvez-vous me donner des exemples de discrimination positive en France ?
Rédigé par : Alex paulista | 31 août 2012 à 15:36
@Nath
Votre argumentaire est faible et c'est peu de le dire. Je vous donne des faits et vous répondez par des exclamations. "Oui, vous avez bien lu", c'est malheureusement l'aveu d'une impossibilité pour vous de sortir de vos lieux communs et de votre incapacité à l'abstraction.
Généraliser, c'est penser, sinon, nous en serions encore au Moyen Age.
Si vous m'aviez lu, vous auriez dû vous apercevoir que je n'ai aucune méfiance. Je n'ai aucun problème à gérer un relationnel commercial ou amical avec une personne étrangère. Je suis aussi prêt à reconnaître la capacité et la volonté d'un immigré non occidental à s'intégrer. En revanche, j'ai une certitude sur l'incapacité de certaines populations à s'intégrer en France. Et il me semble que nous avons suffisamment de faits sous nos yeux qui le démontrent chaque jour.
J'aurais trouvé plus intéressant que vous répondiez sur le sens de ce qu'est le Droit, sujet de mon précédent commentaire. Et en quoi il est normal que moins de Français "non issus des minorités" aient accès à certains diplômes ou fonctions. C'est pourtant un fait.
De même que le traitement des médias qui occultent la délinquance "ethnique" (délinquance de droit commun voire antisémite) et surcommuniquent sur la bête immonde du racisme blanc antinoirs / arabes. Je lisais par exemple il y a peu un article de l'inennarable Roger Petit se plaignant des commentateurs sportifs des JO trop blancs à son goût sur France 2.
Votre réponse consistant pour l'essentiel à dégainer l'hitlérisme et la franchouillardise ne fait que démontrer votre incapacité à lire / entendre quelque argument que ce soit qui ne rentre pas dans votre schéma prêt-à-penser.
Il va de soi que ce sera sans doute mon dernier message à votre attention, un débat avec vous étant par nature stérile.
Rédigé par : nicolasbruno | 31 août 2012 à 13:50
@Robert Marchenoir,
Un ex-président américain accuse Obama d’être un assassin.
La rubrique écrite par Jimmy Carter, le 39ème président des Etats-Unis, et publiée lundi dans le New York Times, constitue une condamnation exceptionnelle du gouvernement Obama, de sa pratique de l’assassinat, de ses violations criminelles du droit international et de la constitution américaine.
Dans sa rubrique intitulée « Un bilan cruel et inhabituel » Carter écrit : « Les révélations selon lesquelles des responsables de haut niveau ciblent des gens pour être assassinés à l’étranger, dont des citoyens américains, ne sont que la plus récente et inquiétante preuve de l’ampleur donnée à la violation des droits de l’Homme par notre pays. »
......
On avait fait entrer Carter, ancien officier supérieur de la marine et spécialiste des sous-marins, à la Maison Blanche en 1977 pour restaurer la crédibilité et la renommée de la présidence américaine suite à la débâcle subie par l’impérialisme américain au Vietnam et à la criminalité révélée par le scandale du Watergate.
Et pourtant, près de quatre décennies plus tard, les méthodes extraconstitutionnelles et la criminalité à la Maison Blanche dépassent de loin tout ce qui avait été fait sous Richard Nixon.
...
La suite ici :
http://www.wsws.org/fr/articles/2012/jui2012/cart-j28.shtml
Rédigé par : Marie | 31 août 2012 à 10:21
Voyant de nouveaux commentaires apparaître, je reviens sur ce sujet tardivement.
Bravo à Robert Marchenoir pour son couurage, et merci à Marie pour ses liens.
J'ajouterai que l'on cultive la confusion entre le fait de constater qu'il existe des races différentes et donc des caractéristiques différentes de ces races, avec le mépris ou la haine pour l'une ou l'autre.
Le terrorisme intellectuel et la lâcheté générale ont atteint un tel degré qu'il est seulement interdit de parler de race, que constater une différence relèverait du nazisme et que dire que telle race présente une capacité physique avec une supériorité ou une infériorité sur une autre constituerait un délit ; on peut à la rigueur dire qu'un Dogon est plus grand qu'un Pygmée parce que les Dogons sont noirs.
Quant à aller opposer le Néandertalien blond roux aux yeux bleus au Cro-Magnon, cela doit conduire à l'hôpital psychiatrique.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 31 août 2012 à 09:47
@ Nath | 31 août 2012 à 01:51
Ce n'était pas très difficile de viser juste. Vous affublez tous vos contradicteurs de moustaches.
Alors forcément on vous entend arriver de loin en gardant les éperons aux bottes et le colt 39-45 à la ceinture.
Ce n'est pas la peine de faire siffler le train trois fois, il suffit de cliquer sur votre commentaire.
Voyez la mésaventure qui vient d'arriver à cet along poor cowboy du far south west...
http://www.sudouest.fr/2012/08/31/blesse-par-sa-propre-arme-807704-1956.php
Rédigé par : hameau dans les nuages | 31 août 2012 à 09:30
@hameau dans les nuages
Vous voyez bien, j'avais visé juste !
Quant à votre cheval, "Arrête ton char, Ben Hur !"
HI HI HI ! (ça change de LOL et MDR)
PS : Je mesure 1,90 m.
Rédigé par : Nath | 31 août 2012 à 01:51
@Alex paulista
Je demandais cela car dans votre post précédent, vous aviez écrit :
"un remboursement d'emprunt immobilier est typiquement inférieur à deux fois un loyer, qui lui-même est un tiers du salaire."
....
OK, somme toute, c'est finalement assez logique.
Rédigé par : Nath | 31 août 2012 à 01:39
@ Nath
Je voulais dire que typiquement, dans son budget mensuel, un ménage va pouvoir dédier à un remboursement d'emprunt jusqu'à deux fois ce qu'il paierait pour louer le même appartement. Au-delà, la plupart des gens vont préférer louer leur logement, car cela pèsera trop sur leur salaire et ils auront une autre solution pour attendre.
Quand dans un pays le prix de l'immobilier, les taux d'intérêts et les durées d'emprunts sont tels que le prix d'un remboursement est supérieur à deux fois le prix d'une location et du même ordre que le salaire moyen de la clientèle de ce type de logement... vous pouvez vous attendre à une crise immobilière ou au moins à une stagnation des prix et du volume des ventes car les primo-acquérants vont s'abstenir.
C'est pour ça que les prix ne peuvent pas monter indéfiniment. En France on a déjà vécu la baisse de l'immobilier.
Aux US le système du crédit basé sur la valeur des biens et les leviers des subprimes fait que la baisse de l'immobilier entraîne la faillite personnelle.
Rédigé par : Alex paulista | 30 août 2012 à 18:46
@Nath | 30 août 2012 à 17:43
Je vous ferais bien un parallèle avec un autre pays mais vous allez me dire que je vous persécute !... mdr ! lol ! lol !
Ah oui je voulais aussi vous dire Nathan, je suis moustachu mais pour ma défense j'ai la raie presque au milieu et je fais 1,80 m et si je tends le bras c'est pour arrêter mon cheval.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 30 août 2012 à 18:27
@ Alex paulista
"un remboursement d'emprunt immobilier est typiquement inférieur à deux fois un loyer"?
Pas pigé ! Can you explain ?
Obrigado.
Rédigé par : Nath | 30 août 2012 à 17:57
La posture de la victime, persécutée par l'autre, qui lui bouffe son Lebensraum a eu du succès, jadis. De célèbres moustachus l'ont mise en pratique. Elle semble encore d'actualité !
Généraliser, globaliser, tout confondre... voilà l'ennemi !
C'est tellement plus simple.
Rédigé par : Nath | 30 août 2012 à 17:51
Quelqu'un vient d'écrire :
« Le corollaire de cela, c'est par définition, du racisme antiblanc par effet mécanique. Plus d'accès pour les uns, c'est moins d'accès pour les autres, sur la base de la couleur de peau. La notion de droit à l'égalité, c'est le choix du racisme discriminatoire antiblanc ou anti-occidental, comme on voudra. »
Ceci résume assez les arguments de ceux qui assument, ici, leur « méfiance» (pour ne pas dire plus) envers l’autre partie de l’humanité (l’Etranger) : les pauvres blancs sont victimes du racisme « noir », bronzé » et autres. Oui, vous avez bien lu, victimes !
Ces personnes font dans le sérieux ! Soyons encore plus sérieux !
Selon eux, inégalité (à tous points de vue) il y a !
Alors, qu’ils travaillent à diminuer ces inégalités et faire de ces « inégaux », incapables et autres (en couleur, en QI, en propension à la vie « normale », aux mœurs et capacités de remboursement déficient...) des produits améliorés et dignes de fréquenter « les bons blancs » !!!!
Oui, l’ « homme blanc, hexagono-franchouillard », menacé par les hordes étrangères et barbares, pourra ainsi démontrer sa supériorité intellectuelle et morale ! Ainsi, il sauvera (peut-être) l’humanité.
Vous avez aimé les Pères Pèlerins. Vous aimerez les Pères Sécutés !
Rédigé par : Nath | 30 août 2012 à 17:43
@ Robert Marchenoir
Refuser un prêt sur la base de données financières n'est pas être raciste.
Au contraire, accorder un prêt sur la base de la couleur de peau est une démarche raciste.
Les organismes financiers n'ont jamais fait de statistiques pour isoler la corrélation entre la couleur de peau et la qualité du crédit.
Ce que vous dites c'est que l'État aurait incité à accorder des prêts pour les noirs par antiracisme. Là aussi vous avez une vision de la réalité qui suit une grille de lecture raciale. Ce qui c'est passé aux USA, c'est que la croissance était en berne et que les salaires n'augmentaient pas. Pour résoudre cette équation, l'État a voulu favoriser le crédit et l'accession à la propriété pour des classes moins aisées (et de fait un peu moins WASP).
La solution économique était simple: les pauvres accèdent à la propriété, leur bien immobilier prend de la valeur, du coup ils peuvent encore plus emprunter pour consommer.
Cette poule aux oeufs d'or ne marche que si l'immobilier croît en valeur. Or ceci a une limite, surtout si les salaires sont bloqués: un remboursement d'emprunt immobilier est typiquement inférieur à deux fois un loyer, qui lui-même est un tiers du salaire.
Une fois que la durée des emprunts atteint les trente ans, l'augmentation du prix de l'immobilier devient une bulle.
C'est cela la vraie raison: le manque de croissance réelle de l'économie américaine depuis quinze ans. On a remplacé par du crédit, jusqu'à arriver aux limites de ce système.
Mais dire que le moteur de toute cette bulle financière est la volonté de faire de la discrimination positive, c'est tiré par les cheveux.
Encore une fois on peut s'amuser à interpréter tous les événements du monde en y projetant des complots racistes ou antiracistes.
@ hameau dans les nuages
Vous avez raison, la discrimination positive commence à être à la mode au Brésil. C'est triste.
Au lieu de mettre de l'argent dans l'école primaire publique, l'État fédéral s'achète une vertu en ouvrant des places "pour les noirs" dans les universités publiques, seule partie de l'enseignement public qui soit encore de qualité au Brésil.
C'est moins cher, plus facile à décréter, mais l'unique conséquence va être que le diplôme va être globalement dévalorisé, et qu'après ça, un noir qui serait rentré sans cette discrimination positive sera toujours suspect.
Il y a quand même un point à souligner: il ne s'agit que de l'entrée à l'université. Au Brésil, la sélection s'opère au fur et à mesure des années. Ceux qui n'auront pas le niveau n'arriveront pas à la fin du cursus.
Pour autant c'est idiot: si ces gens n'ont pas une base suffisante on risque de les mettre en échec. Exactement comme il est idiot de faire de la discrimination positive en France à l'entrée des classes prépas.
Encore une fois, la solution c'est d'investir dans l'école publique primaire, qui est de plus en plus mauvaise. D'ailleurs elle est mauvaise partout au Brésil. C'est un problème global qui n'a rien à voir avec la couleur de peau. C'est que Lula a préféré donner des rations alimentaires aux plus pauvres plutôt que de mettre l'argent dans les écoles.
Normal pour quelqu'un d'aussi fier de ne savoir ni lire ni écrire...
Rédigé par : Alex paulista | 30 août 2012 à 17:06
@ Oursivi,
Excellent !
Rédigé par : Laurent Dingli | 30 août 2012 à 11:56
@Mary Preud'homme qui nous menace de sanctions pénales pour délit d'opinion (comportement typique de gauche)
Je vais rappeler quelques évidences.
Interdire l'accès à certaines minorités (comme les Noirs par exemple), à certains services, à certaines fonctions, en résumé ne pas donner les mêmes droits à tous, c'est effectivement de la discrimination. Et elle est condamnable. Tout citoyen d'un pays doit être égal devant la loi. Je crois que personne ici ne dit le contraire. Et ceci est vrai en France comme aux US, comme dans les pays occidentaux. Donc où est le problème ?
Ce qu'ont fait et font les gauchistes, c'est transformer ce droit en quelque chose d'autre, ce fameux droit à l'égalité, qui est le contraire du droit, puisqu'il s'agit de ce que l'on appelle communément "la discrimination positive".
Accès favorisé pour des minorités à certaines écoles, à certaines fonctions, interdiction légalisée de toute critique sur lesdites minorités, etc. Le corollaire de cela, c'est par définition, du racisme antiblanc par effet mécanique. Plus d'accès pour les uns, c'est moins d'accès pour les autres, sur la base de la couleur de peau.
La notion de droit à l'égalité, c'est le choix du racisme discriminatoire antiblanc ou anti-occidental, comme on voudra.
Rédigé par : nicolasbruno | 30 août 2012 à 11:33
Marche(sur)noir, vous êtes un fameux rigolo.
Vous nous présentez le système financier américain (et pas seulement) comme vertueux et sain, qui ne se laisserait juste abuser que par de vilains politiciens idéalistes et boboïsés parfaitement crétins et involontaires ennemis à la cause qu'ils soutiennent et qui vous dégoûte...
Que c'est mignon, vous êtes un bisounours à l'envers, vous.
Comme c'est étonnant... vous ne nous dites rien de ce qui a fait ces défauts de remboursements..?!
Vous savez ces taux variables que les vendeurs de produits financiers débarqués dans le crédit ont largués comme des petits pains à des gens (blancs et noirs) effectivement bien mal inspirés que de leur avoir prêté de bonnes intentions, surtout quand on sait la façon dont les banques manipulent l'appréciation des indices qui fixent les taux... les scandales récents en Grande-Bretagne en sont une illustration criante.
Mais, pas un mot là-dessus, bien entendu, comme sur ma question concernant une projection de ce que pourrait être l'Europe sous une domination (tutelle ?) économique chinoise, et la mentalité, le ressenti et les réactions de ses habitants ?
J'en jubile d'autant que d'avoir touché juste.
Et Obama le dangereux islamiste, pas d'argument là non plus ?
Ahhhh Robert...
AO
Rédigé par : oursivi@Ronoirmarcheàl'envers | 30 août 2012 à 11:07
Bonjour !
Je ne voudrais pas m'immiscer dans ce débat intéressant ou l'on surfe sur le politiquement correct tout en se disant des vérités.
Et puis ce matin... paf !... oh Brazil !
http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20120829.AFP7118/bresil-universite-rousseff-promulgue-une-loi-sur-les-quotas-raciaux-et-sociaux.html
Gueules de bois.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 30 août 2012 à 09:47
Mary,
Le racisme est une opinion ET un délit. L'un ne s'oppose pas à l'autre. L'idéologie politiquement correcte a simplement réussi à créer un délit d'opinion, comme sous n'importe quelle tyrannie. Il fut un temps, de plus en plus lointain, oú l'on n'interdisait pas les opinions jugées erronées, on les réfutait. Évidemment, c'est plus facile d'interdire : le discours antiraciste ne brille pas par sa haute valeur intellectuelle. User de la menace (car c'en est une) est un aveu de faiblesse qui vaut communiqué de victoire pour Bob.
Vous faites dans le sophisme et le blabla. "Tout raciste exprime une haine inconsciente de soi" : psycho-blabla que rien ne démontre.
Bob Marchenoir se défend très bien : il expose des cas concrets tandis que les antiracistes restent dans les généralités les vagues (et, bien entendu, dans les insultes).
Il me semble que les antiracistes se heurtent à une difficulté de méthode : il est plus facile de démontrer une inégalité qu'une égalité. En effet, l'inégalité est démontrée par quelques cas et des échantillons assez restreints alors que démontrer l'égalité nécessite de traiter tous les cas et toute la population.
Il est vrai que l'égalité en question est encore plus difficile à démontrer si elle n'existe pas.
Rédigé par : Franck Boizard | 30 août 2012 à 09:41
En tout cas, une destination à éviter pour notre bon vieux RM, c'est Cap Nègre !
Rédigé par : Taquin | 30 août 2012 à 01:09
Mon cher Marchenoir,
Ne broyez pas du noir...
Voici une petite chanson pour vous remonter le moral :
http://www.youtube.com/watch?v=99phlP_e2Rw
Et pour détendre tout le monde, en voilà une autre (la droite n'était pas encore maso à c't'époque) :
http://www.youtube.com/watch?v=JBDp4bTNukc
Rédigé par : Taquin | 30 août 2012 à 00:34
"Personne ne fait des produits financiers où les créanciers sont triés sur la couleur de peau." (Alex paulista)
Si : le gouvernement américain. (Vous êtes sûr que vous "travaillez dans la finance" ? En l'occurrence, il s'agit des débiteurs, pas des créanciers. C'est juste le contraire, hein...)
Vous êtes simplement ignorant de la réalité américaine, Alex paulista. Et vous jouez sur les mots.
Avant la législation actuelle antidiscrimination, les organismes financiers américains accordaient, ou non, des prêts immobiliers aux gens en fonction des risques réels. Objectifs.
C'est-à-dire sur la base des tables statistiques de la profession, et de l'historique de crédit des candidats, qui est, aux Etats-Unis, une donnée personnelle plus importante que le numéro de Sécurité sociale en France.
Bien entendu, il n'y avait PAS de discrimination a priori en fonction de la couleur de peau. MALGRE CELA, les Noirs ont commencé à se plaindre de discrimination. Ils ont constaté (à juste titre), qu'on avait tendance à leur refuser des crédits plus souvent qu'aux Blancs.
La machine médiatico-gouvernementale pseudo "antiraciste" s'est mise en route : études, éditoriaux indignés, etc. Il en est ressorti qu'en effet, il était plus difficile à un Noir qu'à un Blanc, en moyenne, de se voir attribuer un crédit.
Aux yeux de l'establishment politiquement correct, cela ne pouvait être qu'une preuve de racisme, ce qui est évidemment le pire crime qu'on puisse imaginer aujourd'hui.
DONC, toute une série de mesures furent prises par le gouvernement pour obliger à "l'égalité" entre Noirs et Blancs, qui passaient à la fois par des lois et par l'intervention d'organismes financiers quasi-publics (Freddie Mac et Fannie Mae).
En gros (vous chercherez les détails si ça vous intéresse et si vous êtes de bonne foi), l'Etat a obligé les banques à accorder aussi souvent des prêts immobiliers aux Noirs qu'aux Blancs, indépendamment des risques de crédit présentés par les candidats.
Il fallait "favoriser l'accès des minorités ethniques à la propriété immobilière". Qui aurait été contre ?
Ces dispositions ont commencé d'être appliquées, sauf erreur, sous Bill Clinton.
Les candidats à l'achat immobilier étaient, évidemment, ravis : des gens qui se seraient vus refuser un crédit auparavant se le voyaient accorder.
Mais les banques aussi étaient ravies ! Car, par un mécanisme de garantie abusive de ces prêts, imposé par l'Etat pour la plus grande gloire de la cause "antiraciste", elles ne couraient aucun risque (apparent).
De plus, elles se sont mises à couper les prêts en rondelles, à les passer au mixer, et à en faire des titres négociables sur le marché, ce qui diluait d'autant plus le risque.
Résultat : le système financier était parfaitement "antiraciste"... et alla donc droit à la catastrophe. En l'occurrence, il aurait FALLU être "raciste" ! La raison, la prudence et le professionnalisme l'imposaient !
Bien entendu, des gens qui statistiquement étaient des mauvais payeurs furent des mauvais payeurs, les prêts "subprime" se révélèrent, comme leur nom l'indique, pourris, et le système explosa.
Il fallait refuser des crédits aux Noirs beaucoup plus souvent qu'aux Blancs, non pas en raison de leur couleur de peau, mais en raison de leur historique de crédit - ce qui serait revenu au même, car les données montrent qu'effectivement, les Noirs remboursent beaucoup moins bien (et ce, par tempérament : cette différence subsiste même lorsqu'on égalise les revenus).
Tout votre blocage mental provient du refus des "antiracistes" de jamais définir la notion de racisme. Les "antiracistes" partent du principe que les Noirs (ou d'autres) ont les mêmes moeurs, le même comportement, les mêmes performances que les Blancs, et que, par conséquent, s'ils sont "discriminés", cela ne peut être que par "racisme", c'est-à-dire par haine irraisonnée, méchanceté foncière, sadisme condamnable, etc.
Or, c'est faux, comme tout le monde le savait avant l'avènement de la dictature politiquement correcte, comme tous les travaux le montrent, et comme le voient à l'oeil nu tous ceux qui côtoient ces populations.
L'antiracisme est une religion. Ses adeptes deviennent fous de rage à la moindre preuve que leur croyance n'est que cela : une superstition.
Autant rappeler à un musulman que Mahomet est un assassin, un violeur et un pédophile.
C'est selon le même mécanisme que les autorités de "l'antiracisme" ont obligé les pompiers de New York à dégrader volontairement le niveau d'exigence de leur examen d'entrée. En effet, il fut constaté que les Noirs le rataient largement plus souvent que les Blancs.
Vu que la superstition antiraciste prétend que les Noirs ont, par définition, une intelligence égale à celle des Blancs, vu que dans les faits, objectivement, la réalité a montré que c'était faux, il était hors de question d'admettre que la réalité était réelle et que c'était la théorie qui était fausse : il fallait absolument augmenter le nombre des Noirs parmi les pompiers de New York.
Par principe. Par idéologie.
Par conséquent, la seule solution était de rendre l'examen plus facile pour tout le monde. Le résultat concret de cette politique criminelle sera qu'il y aura davantage de morts dans les incendies à New York.
Car l'examen pour devenir pompier à New York, ce n'est pas la Princesse de Clèves : c'est toute une série de questions qui correspondent exclusivement à des décisions à prendre dans des situations concrètes d'incendie.
Admettre des abrutis incapables de prendre les bonnes décisions en une fraction de seconde augmentera inéluctablement le nombre de victimes, chez les pompiers comme parmi la population.
Mais l'essentiel est que la Sainte Race Noire soit satisfaite, et que la Religion de l'Anti-Racisme soit respectée.
Même chose au niveau de la criminalité. Les Noirs sont plus criminels que les Blancs. Beaucoup, beaucoup plus. C'est incontestable - et d'ailleurs incontesté, aux Etats-Unis, tellement la réalité est flagrante.
http://unamusementpark.com/wp-content/uploads/2011/05/flyer1_crime.pdf
La preuve : un grand nombre d'entreprises exigent le casier judiciaire des candidats à l'embauche. Mais c'est "raciste" ! Car, immanquablement, cette exigence élimine les Noirs de façon tout à fait disproportionnée par rapport aux Blancs !
Résultat : la HALDE américaine vient d'interdire à Pepsi de NE PAS recruter des voyous. Pepsi n'aura plus le droit de rejeter la candidature des personnes connues des services de police. Et pour faire bonne mesure, Pepsi devra s'acquitter d'une énorme amende pour avoir osé exiger un minimum de moralité de ses employés.
http://www.amren.com/news/2012/01/pepsi-beverages-pays-3-1-million-to-settle-federal-race-discrimination-charges/
J'arrête là, il y a des milliers de pages supplémentaires de faits incontestables qui établissent cette réalité au-delà de tout doute, du moins pour les personnes honnêtes avec elles-mêmes.
Vous n'aurez aucun mal à les retrouver à partir des points de départ que je vous donne.
Réservé à ceux qui mettent la vérité avant leurs préjugés et leur idéologie, bien entendu. Je ne m'adresse pas aux autres : ils sont inaccessibles à la raison.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 août 2012 à 00:09
Rédigé par : Mary Preud'homme | 29 août 2012 à 15:37
et sbrig juste avant, merci.
Plaisir que de lire des têtes encore pleines de sens.
RM se prend pour Richard Millet...
Est fou qui veut mais pour être un polémiste allumé il faut un gros minimum de talent, or avec Ali Slamme...
AO
Rédigé par : oursivi@MaryETsbrigi | 29 août 2012 à 20:47
Pas mal que
Rédigé par : nicolasbruno | 28 août 2012 à 14:53
pas beaucoup à redire au RM de
Rédigé par : Robert Marchenoir | 29 août 2012 à 12:44
quoique la généralisation est toujours mauvaise conseillère, comme la peur. Je prends le RER A (côté est) tous les jours et dans une heure j'y serai... mais moi sans peur, juste désolé du niveau socio-culturel de qui l'emprunte, entre les touristes débiles allés voir Mickey et copains de Madelin et Frank Boizard et la fréquentation banlieusarde moyenne dont le niveau intellectuel vole aussi haut que les pilotes préférés de Robert M. (pas Millet, quoique...), je déprime souvent, mais eu peur jamais, même si un nombre certain de jeunes de banlieue me dégoûtent.
Quant à celui de
Rédigé par : Robert Marchenoir | 29 août 2012 à 12:55
il nous fait une grave rechute dans l'hystérie frappadingue...
"Il est en train d'instaurer le socialisme dans son pays et de le livrer à l'islam."
RM
"Le livrer à l'Islam"...?
Il prend des cours de pilotage où on enseigne juste le décollage et le maintien en vol...?
Vous dites cela car il bat Bush* ?
Vous avez fumé un numéro de "Minute" entier avant de nous la pondre, celle-là ?
Alors que l'Amérique est en mesure de refiler ses clefs à un Mormon dont un érudit vous donnera les leurs
http://www.franceculture.fr/emission-concordance-des-temps-la-saga-des-mormons-de-joseph-smith-a-mitt-romney-2012-08-18
vous nous sornettez sans ambages de cela ?
Ali Slamme, vraiment ? Le rap musulman ne vous réussit pas.
Vous êtes un sous-marin du PS, en fait.
J'aurais dû m'en douter ; oursivi, tu vieillis...
AO
* dans l'estime de 99% de la population mondiale
Rédigé par : oursivi@MarcheFuneste | 29 août 2012 à 19:21
@Rédigé par : Robert Marchenoir | 27 août 2012 à 13:45
J'approuve tout à fait.
Vous avez omis d'indiquer qu'il est question de supprimer les notations pour ne pas traumatiser les élèves !
Se faire traiter de « sale blanche » devient naturel dans notre pays !
Voici une publicité de la caisse d’allocations familiales :
http://www.contre-info.com/
La Caisse d’Allocations Familiales stigmatise les Blancs à propos des fraudes massives qu’elle subit.
Enfin, dernièrement une jeune laotienne (que j'ai rencontrée la semaine dernière), qui vit en ménage avec un arabe, m’indiquait que son compagnon, ravi de la suspension des contrôles d’identité, a conseillé à ses compatriotes de venir en France en passant par l’Italie !
En bref ! tout va très bien, le bateau France coule normalement !
La France est en guerre et personne ne veut le dire
http://french.ruvr.ru/2012_08_20/france-en-guerre/
Rédigé par : Marie | 29 août 2012 à 17:05
@ Robert Marchenoir
Il se trouve que je travaille dans la finance et ai suivi de près les causes de la crise.
S'il est correct de dire que d'avoir fait jouer les pauvres avec des produits financiers risqués (subprimes, fonds de retraite "dynamiques") est une source du problème, personne ne fait des produits financiers où les créanciers sont triés sur la couleur de peau. Ni avant ni après la crise. Aucun organisme financier, aux US, ne vous prête plus parce que vous avez la peau blanche ou des beaux yeux. C'est un délire.
Et ce n'est pas par antiracisme, mais parce que les prêts sont basés sur vos actifs en cas de liquidation. Et ils n'ont pas de couleur de peau, juste une valeur.
Quant au Brésil, si vous voulez en parler arrêtez de projeter vos petits problèmes de la Gare du Nord. Parler de multiculturalisme au Brésil n'a pas de sens: les Brésiliens ont exactement la même culture. Les différences sont plus par régions. Si vous croyez que les noirs ont le monopole des fautes de langage, écoutez Lula.
Ici, pour le coup, le crime est corrélé au quartier et encore plus au fait de vendre ou consommer de la drogue. Et si vous retirez cette dépendance à la pauvreté et au quartier des statistiques, la corrélation résiduelle à la couleur de peau est nulle.
Bien sûr il y a plus de descendants d'esclaves dans les quartiers pauvres, et donc plus de noirs (même si le Brésil a eu des esclaves descendants d'hollandais au Nordeste), mais les noirs des quartiers aisés sont exactement comme les blancs.
Là je vous parle de probabilités conditionnelles, je ne m'attends pas à ce que vous suiviez, mais bon c'est vous qui balancez des statistiques, donnez-vous les outils pour les comprendre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me_de_Bayes
Car votre premier problème est un biais dans l'interprétation des statistiques. Et comme vous interprétez mal, vous inférez mal en projetant vos fantasmes.
Enfin, vous me faites marrer en disant que vous n'avez pas besoin de produire vos sources puisque les gens qui disent que les préjugés racistes sont abjects ne montrent pas leurs sources non plus.
C'est VOUS qui voulez justifier une discrimination basée sur la culture et la race par des statistiques bidons, c'est à VOUS de justifier vos salades.
Moi qui suis contre la discrimination (négative ou positive), je n'ai pas besoin de faire la preuve que la "race" que vous désignez coupable est innocente.
En plus, les statistiques ne valent rien: comme j'ai essayé de vous le dire précédemment, 80% des pédophiles et des criminels violents sont des hommes. Et alors, que va-t-on faire ?
Ne retournez pas les rôles, ce n'est pas à moi de me justifier parce que je n'ai pas envie de cracher sur l'arabe ou le noir du coin.
Rédigé par : Alex paulista | 29 août 2012 à 16:11
Quelques rappels :
. Le racisme n’est pas une opinion mais un délit.
. Le raciste (quelle que soit son origine) exprime inconsciemment le dégoût qu’il a de lui-même.
. Le raciste souffre d’un complexe d’infériorité ou de supériorité, voire parfois alternativement de l’un ou de l’autre.
. Les racistes et les antiracistes c'est kif kif bourricot... Ils ont en commun le besoin de haïr et d’en découdre.
. Sachant que le raciste auto-alimente sa haine de l’autre à une peur diffuse de soi, et à l’ignorance, il vaut mieux lutter contre ce fléau par le dialogue et la connaissance. Sinon l’ignorer et ne pas répondre sur le même mode à ses attaques maladives, ce qui ne pourrait que le conforter dans son délire et lui donner de l’importance. Donc tarir la source et non l’alimenter.
. Le préjugé de couleur est l’un des plus stupides qui soit parce qu’uniquement basé sur des apparences et des clichés.
. Il faut enfin rappeler aux racistes de tout poil qu’un Noir (du fin fond de la Lozère) peut fort bien être français et avoir des parents français. De même qu’un Blanc n’est pas forcément français. Assimiler systématiquement chaque Noir ou Métis rencontré en Métropole à un étranger est donc un signe de profonde bêtise.
. Enfin, les Français ou étrangers d’origine sémitique (Arabes, Berbères, etc.) appartiennent au groupe blanc. Ce que certains oublient (ou ignorent) quand ils nous balancent leurs statistiques sur la population carcérale à majorité «basanée». De même qu’ils occultent le phénomène de ghettoïsation(*) qui gangrène de plus en plus les grandes métropoles et font pudiquement l’impasse sur la délinquance en col blanc.
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(*) la ghettoïsation étant principalement une conséquence du racisme exacerbé, il est paradoxal que ceux qui contribuèrent largement à la créer par leur attitude de haine et de rejet soient aujourd’hui les premiers à s’en plaindre.
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Nota bene (trait très benêt) : à en juger par le dernier post de Marchenoir, je vois qu'il n'a toujours pas saisi le sens (humoristico-pédagogique) de mon histoire de sous-préfet au champ ! Pas fufute en plus !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 29 août 2012 à 15:37
"Il est en train d'instaurer le socialisme dans son pays et de le livrer à l'islam."
Là, Robert, vous poussez le bouchon un peu loin : Sarkozy est un furieux socialiste à côté d'Obama !
Et face aux républicains version Romney, Le Pen est un aimable plaisantin...
Rédigé par : sbriglia@Robert Marchenoir | 29 août 2012 à 15:31
Moi j'ai connu un président de parti radical centriste de droite français, qui était noir, du matin au soir.
Rédigé par : Savonarole | 29 août 2012 à 15:27
J'ai bien connu un sous-préfet noir (en réalité métis).
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 août 2012 à 21:17
Et ? Donc ? Que sommes-nous censés conclure de cette révélation bouleversifiante ?
Moi j'ai bien connu un président noir (en réalité métis) d'un grand pays blanc situé en Amérique du Nord dont les langues officielles sont l'anglais et l'espagnol.
Il est en train d'instaurer le socialisme dans son pays et de le livrer à l'islam.
Dois-je en conclure qu'il faut davantage de présidents noirs à la tête des pays blancs ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 29 août 2012 à 12:55
@ Robert Marchenoir
Vous déclarez :
"A revenu égal, un Noir américain a beaucoup plus de "chances" de ne pas rembourser ses prêts qu'un Blanc."
On peut avoir la source de cette statistique ?
Rédigé par : Alex paulista | 28 août 2012 à 01:42
C'est tellement évident que vous auriez dû le deviner : ce sont les organismes de prêt américain qui font, comme c'est leur travail, des statistiques sur les bons et les mauvais payeurs, afin d'établir leurs critères d'attribution de prêts.
J'adore les gauchistes qui réclament des "sources" et des "statistiques" à tout bout de champ, sans jamais, eux, fournir non pas des sources et des statistiques (ce serait trop leur demander), mais simplement des faits à l'appui de leurs slogans.
Parlez-nous donc un peu des relations raciales au Brésil, puisque vous êtes si savant et si malin. Donnez-nous des "sources" et des "statistiques" qui nous prouvent, via l'exemple brésilien, que le multiculturalisme assure paix et prospérité, que les Noirs sont moins criminels et plus productifs que les Blancs.
Allez-y, on vous écoute.
Il me semble que c'est aux tenants de l'immigration de masse et du multiculturalisme de prouver leurs allégations extravagantes, selon lesquelles il faudrait à tout prix imposer aux indigènes une invasion de leur pays, et non aux indigènes de "prouver" que ne pas vouloir être envahis est une volonté légitime.
Malgré cela, ce sont tout de même les anti-immigrationnistes qui fournissent faits, chiffres et documents, et jamais les immigrationnistes.
C'est bien beau de pérorer à distance sur le RER parisien à partir de Sao Paulo, d'expliquer à ceux qui le prennent tous les jours qu'ils ont tort de voir ce qu'ils voient et de penser ce qu'ils pensent, de leur expliquer que s'ils se font casser la gueule c'est un sentiment de cassage de gueule, que si ce sont toujours des agresseurs d'origine étrangère qui leur cassent la gueule il n'y a aucune "corrélation", que c'est juste un hasard, que si on fermait les portes à l'immigration et qu'on commençait à renvoyer les étrangers qui sont chez nous ça ne ferait pas baisser les agressions, mais si vous nous parliez un tout petit peu de l'endroit où vous êtes ?
Histoire qu'on comprenne ce que vous êtes capable de connaître et de comprendre d'une réalité dans laquelle vous êtes censé baigner ?
Vous êtes bien bavard sur la France et les Etats-Unis, et bien discret sur le Brésil que vous êtes censé connaître...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 29 août 2012 à 12:44
Ajoutons, pour rire, que les antiracistes sont les premiers à exalter les racines et les communautés raciales, pourvu qu'elles soient non blanches. Ce qui est pour le moins contradictoire avec la négation de l'existence de races.
En fait, l'antiracisme est un discours antiblancs (il n'y a pas plus racistes que les Africains mais on leur épargne, à eux, les habituels sermons antiracistes). Il est bien dommage que des blancs, par volupté masochiste (ça existe), soient les moteurs de l'offensive.
Rédigé par : Franck Boizard | 29 août 2012 à 11:23
Rappelons que ce débat est microcosmique.
En Amérique Latine, en Asie, en Afrique et pour une large proportion en Occident, les hommes ne doutent pas que les races humaines existent et qu'il faut en tenir compte dans les choix politiques (le véritable débat étant justement ces choix politiques).
Autrement dit, pour 99 % des êtres humains, les antiracistes sont des sortes d'extraterrestres. Bien loin d'être à la pointe du progrès (qui, en matière d'humanité, n'existe pas), ils sont le produit d'une culture idéologique détachée des réalités comme il existe des cultures de légumes hors sol. Et pour qui a déjà goûté ces légumes, il est inutile que je poursuive l'analogie.
Rédigé par : Franck Boizard | 29 août 2012 à 11:15
C'est marrant ces gens qui tentent d'attribuer à mon camarade Bob Marchenoir une identité dissimulée.
Ils sont si imprégnés de politiquement correct qu'ils ne supportent pas que Bob soit ce qu'il est et pense ce qu'il écrit. C'est mignon, pour de prétendus apôtres de la tolérance.
Ces gogos qui ânonnent le discours à la mode avec conviction sont indispensables pour les guerres et les révolutions bien sanglantes, sans lesquelles l'histoire serait barbante, n'est-ce pas ?
Rédigé par : Franck Boizard | 29 août 2012 à 10:10
Pourquoi les Blancs devraient-ils défendre les Arabes ou les Noirs ? Les Noirs ou les Arabes défendent-ils les Blancs ?
Les occidentaux sont capables d'autocritique. Peut-on en dire autant des Noirs ou des Arabes ?
On peut regretter le racisme et comme au temps de notre enfance se dire que la couleur de peau n'est rien. La réalité est que le monde est raciste, car la généralisation des comportements suivant les origines, ça fonctionne. On peut généraliser sur l'Occident, on peut généraliser sur le monde arabe et on peut généraliser sur l'Afrique.
Il peut y avoir des milliers d'ethnies en Afrique, l'échec patent des sociétés africaines a nécessairement du sens. Comme pour ce qui concerne le monde arabe. Et ce malgré les milliers de kilomètres qui séparent ces pays.
Le racisme est un fait et intellectuellement ne pas l'admettre, c'est choisir le mensonge.
Cela ne doit en revanche pas empêcher de penser qu'individuellement,un Noir ou un Arabe peut avoir autant de valeur qu'un Blanc. Chaque individu reste un individu, et peut à ce titre mériter le respect, s'il sait sortir de sa condition.
Pour autant, c'est le choix de l'immigration massive qui est criminel. Il n'est pas antinomique pour un Blanc d'avoir des amis noirs ou arabes, de commercer avec des Noirs ou des Arabes, sans pour autant refuser que des populations entières de maghrébins ou d'Africains entrent en France.
En cela, j'adhère à ce qu'écrit Robert Marchenoir, dont la qualité du style suffit en plus à tout emporter.
Refuser l'immigration ne signifie pas refuser l'autre.
Pour ce qui concerne le sujet économique, les gesticulations grotesques des 99% de Français qui, pataugeant depuis plus de 50 ans dans le socialisme se demandent ce qui leur arrive, alors que toute l'Histoire du monde contient la réponse... vous voyez. Il y a largement de quoi s'autoflageller.
Rédigé par : nicolasbruno | 28 août 2012 à 14:53
@ Robert Marchenoir
Vous déclarez:
"A revenu égal, un Noir américain a beaucoup plus de "chances" de ne pas rembourser ses prêts qu'un Blanc."
On peut avoir la source de cette statistique ?
Ou bien est-elle elle aussi le résultat d'une logique inductive ?
Rédigé par : Alex paulista | 28 août 2012 à 01:42
A vrai dire il s'agissait d'un futur sous-préfet qui fut affecté plus tard au TDC du monde, car entre-temps il avait été nommé chef de cab d'un ministre.
Désolée Robert je ne vous dirai pas son nom. C'est secret défense !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 août 2012 à 21:55
Et si Marchenoir était tout bonnement un Noir qui nous fait marcher, d'où son pseudo Marchenoir ?
---
Sinon Robert,
Dans le Gers
j'ai bien connu un sous-préfet noir (en réalité métis). Marié et père de famille avec 4 petits métis.
Ah ! Il s'en passe des choses à Mirande !
Encore plus fort qu'en Lozère !
Sacré Robert ! Troller ? (Tiens ça rime)
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 août 2012 à 21:17
Rédigé par : Robert Marchenoir | 27 août 2012 à 13:45
Robert, nous nous étions souvent empaillés chez Assouline, il y a bien une demi-douzaine d'années déjà...
Ce que vous dites est exact, je n'aime pourtant pas tout à fait la façon dont vous l'utilisez.
S'il est quelqu'un qui se contrefiche du politiquement correct, ici comme ailleurs, c'est bien moi. Donc, pas de temps perdu à me répondre sur ce terrain dont je méconnais les vertus de l'usage.
Je crois comprendre que ce qui me gêne dans votre intervention est que vous glissiez du terrain objectif des chiffres ethniques (les vôtres sont justes) sottement interdis ici, à une lecture morale de cette situation.
Il y a, oui, une vraie disparité entre ce que les Blancs et les Africains ont su inventer, au moins depuis le 16ème siècle, en terme de maîtrise concrète du monde et de son destin. La science occidentale et ses filles que sont technique et industrie, sont les instruments involontaires dont les Occidentaux ont fait leur domination des autres peuples et si on constate que les Asiatiques sont montés avec une déconcertante facilité dans le train essentiellement lancé par nos ancêtres, les Africains noirs ou du Nord n'ont su le faire aussi bien, c'est un fait.
Ces instruments ont été ceux d'une domination tant intellectuelle que technique et bientôt politique, fournissant des outils aux conquérants pour vassaliser sans (trop de) peine, tout ce qui se situait sur la rive sud de la Méditerranée.
Ceux y vivant là avant "notre" arrivée, avaient eux aussi leurs lois et leurs traditions, moralement souvent peu différentes des "nôtres". Mais leurs savoirs étaient, objectivement par la moindre compréhension qu'ils leur offraient du monde, inférieurs à ceux qui vinrent les conquérir, justement grâce à cela. A partir de là les frustrations s'aiguisèrent et le sens moral qui s'exerçait sans peine entre eux à un niveau très probablement équivalent à ceux de nos ascendants, se trouva perverti que d'être porté par des fiertés avilies, que de sentir celles-ci inférieures selon des critères objectifs imposés par le colonisateur ; et cela vaut aussi pour les autres colonisations comme celle tout aussi impitoyable que réalisa l'Islam.
De sorte que des individus objectivement inférieurs sur des terrains choisis par ceux qui y avaient avantage - et y avaient trouvé un filtre social qui montra nombre de ses vertus quoi que les bourdieuseries en disent - se sont retrouvés et sont toujours pour nombre d'entre eux, sans moyen de réplique visant à rétablir leur dignité dans l'exercice d'un jeu où ils se sentent statistiquement inférieurs. D'où la montée en tension de ces frustrations qui se traduisent par des actes pénalement justement répréhensibles, faute de trouver d'autres exutoires. Cela ne les excuse en rien, juste explique un peu plus réalistement, me semble-t-il, les chiffres justes dont vous faites un usage d'interprétation morale qui me déplaît.
A niveau de compétence égale et dans des sociétés homogènes telles qu'ils les connurent longtemps, ces gens étaient aussi moraux et droits que le sont la moyenne des Européens, des Occidentaux, c'est l'imposition d'un modèle - non comploté, aussi anthropique qu'entropique en fait - de société où ils ne sont pas les plus habiles, qui crée cette perte morale que vivent nombre d'entre eux.
Qui vous dit que si dans 50 ans, l'Asie nous colonise sans armée et nous montre notre infériorité dans un jeu de comparaison et de positionnement économique et sociale où aurons le dessous, que ne se découvriront pas nombre de penchants malhonnêtes parmi nos descendants, même les moins africanisés...?
Bien prétentieux ou sottement dogmatique qui voudrait l'affirmer.
D'ailleurs, si je poussais le raisonnement métaphysique un peu plus loin, je me risquerais à affirmer que cette situation nous démontre que l'empathie ne s'exerce rigoureusement qu'à une échelle étroite, on ne respecte pas ce qui nous paraît différent, qu'il apparaisse inférieur ou supérieur. La distance que crée une supériorité technique ou intellectuelle empêche le sentiment de proximité qui est l'élément inhibiteur fondamental prévenant la malveillance.
AO
Rédigé par : oursivi@MarcheNoirouJefouette | 27 août 2012 à 19:06
Les délires antiracistes atteignent un tel point de négation des réalités les plus évidentes qu'ils font apparaître presque raisonnables en comparaison les délires racistes d'il y a un siècle, ce qui est tout de même un comble.
Rédigé par : Franck Boizard | 27 août 2012 à 18:18
Mon cher sbriglia,
Je suis tout à fait d'accord avec vous sur la liberté d'expression qui ne doit pas être bâillonnée par la bien-pensance, ledit Alex paulista étant coutumier du fait et m'ayant immédiatement taxé d'être antimusulman, antiramadan, et je ne sais plus quelle sottise, dès que j'ai voulu penser librement sur un sujet d'actualité. On ne peut malheureusement éviter ce genre de fâcheux moralisateur qui croit pouvoir fermer le bec des contradicteurs en fulminant (avec le courage de l'anonyme) ses anathèmes de bas étage... Ceci étant dit, écrire comme Robert Marchenoir que la criminalité est "extraordinairement (sic) corrélée à la race", est pour le moins inquiétant.
Donc, vous avez raison, répondons par des arguments plutôt que par des invectives aux propos racistes. Sans épiloguer sur les différences acceptions du mot "race" suivant que l'on vive en France ou aux Etats-Unis, on ne peut pas établir de déterminisme entre criminalité et race tout en faisant litière d'une histoire donnée, d'un environnement culturel et social. Pour servir une thèse, en l'occurrence raciste, il suffit d'isoler une ou plusieurs données fondamentales du problème. Il ne s'agit pas de nier que les Afro-Américains et les hispaniques là-bas, les enfants d'immigrés africains et maghrébins ici, sont surreprésentés dans les prisons, la criminalité, etc., mais que cela n'induit en rien une relation de cause à effet entre l'origine (une subdivision de l'espèce humaine) et le crime.
Rédigé par : Laurent Dingli | 27 août 2012 à 18:17
@Robert Marchenoir
Quel délire ! On le connaît en traversant certains sites web. Vous voyagez (en pensée) aux USA. C'est beaucoup moins cher. Et si vous y alliez voir un peu les conditions de vie de certaines populations noires, surtout dans les Etats du Sud (encore ségrégationnistes, aux lois datant de l'esclavage, etc.)... Je ne fais pas de misérabilisme à la Zola, ni ne cherche à dire que "les méchants blancs sont foncièrement racistes". Vous zappez complètement l'Histoire avec un grand H ; vous voulez oublier que l'esclavage a fait (et fait encore) des dégâts dans ces populations. Les colons WASP ont fait de même avec les Indiens de ces territoires. Ces derniers ont perdu leurs terres, notion essentielle pour ces peuples "premiers" (et tous les peuples, bien sûr). On retrouve ces derniers soit "en réserve" (de la République ?), soit errant dans les villes, alcoolisés et déboussolés. Je ne suis absolument pas pour cette notion de repentance, pour culpabiliser aveuglément les descendants de ceux ayant commis ces exactions indignes. Mais je n'oublie pas le passé de ces hommes et femmes, leur traitement par une certaine population de ce pays. Pays que je connais !
J'arrête car mon autre contradicteur va dire que "j'invective", que j'accumule "les points Godwin".
Allez, j'envoie !
Rédigé par : Nath | 27 août 2012 à 18:08
@ sbriglia
Non, mon cher sbriglia, je suis désolé de vous contredire. Son "raisonnement" est totalement inepte, et que cela ne vous saute pas aux yeux m'effraie un peu de votre part. J'ai essayé plusieurs fois de lui expliquer que corrélation n'est pas raison, mais c'est pour lui une logique "gauchiste".
RM constate certaines corrélations entre pauvreté et couleur de peau, entre criminalité et couleur de peau, et en tire des principes racistes.
On a beau lui expliquer que c'est - en plus d'être abject - un problème de logique, qu'il y a une différence entre "cause" et "corrélation", le cerveau ne répond plus, on bute sur un réflexe primitif.
Je pourrais essayer par l'exemple: 80% des pédophiles sont des hommes, pour autant ce monsieur ne comprendrait pas que les femmes avec un bébé changent de trottoir en le regardant ou lui lancent des regards pleins de dégoût.
Mais je pense qu'il ne saisirait même pas le lien avec son délire raciste.
Rédigé par : Alex paulista | 27 août 2012 à 17:44
@hameau dans les nuages
Vous dites (dernier post) :
"Je ne parlais pas des sujets mais de votre propension à les citer avec la finalité de culpabiliser l'auteur du commentaire en s'approchant du point Godwin".
Les sujets (et leurs commentaires) sont encore, heureusement, libres, que je sache.
Point de culpabilisation ni de points Godwin. Relisez mes écrits (si ça vous chante, bien sûr). Mais... C'est bon. Brisons là, voulez-vous ?
Rédigé par : Nath | 27 août 2012 à 17:38
@Robert Marchenoir | 27 août 2012 à 13:45
Vous savez bien Monsieur Marchenoir que les enseignants ne procèdent à aucune intervention auprès de l'Académie afin que leurs propres enfants restent dans les établissements ZEP.
Parfois il leur suffirait d'un déménagement pour changer de secteur, eh bien Monsieur Marchenoir jamais ! Vous entendez ! Jamais... ruinant complétement votre démonstration nauséabonde, xénophobe, rappelant les heures les plus sombres... etc.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 27 août 2012 à 17:11
"Excusez-moi de m'être immiscé dans votre délire paranoïaque raciste" a écrit Alex à Robert Marchenoir...
Mon cher Alex, lisant et relisant la prose de Robert Marchenoir, je n'y vois pas de "délire paranoïaque raciste" (sic) mais un exposé de faits, facilement vérifiables pour qui s'en donne la peine, faits que vous pourriez estimer controuvés sous réserve d'en apporter la démonstration, ce que vous ne faites pas, vous contentant de l'anathème.
On peut ne pas partager les idées de Robert Marchenoir : il n'en reste pas moins qu'il est, dans ses commentaires que je lis toujours avec attention, et sur bien des domaines de société, d'une pertinence factuelle qui laisse peu de place au "délire raciste paranoïaque" sauf à estimer que le politiquement correct nous bâillonne à jamais.
Rédigé par : sbriglia@Alex | 27 août 2012 à 16:55