On le devine tapant du pied dans ses locaux somptueux d'ancien président de la République.
Sa cure de silence n'a pas duré longtemps.
Trop vaniteux pour demeurer dans l'ombre, trop actif pour ne pas s'ennuyer dans cette réserve qui ne sied pas à son tempérament, persuadé qu'il est plus que jamais nécessaire à la France et au monde, il finit par oublier sans doute que le peuple n'a plus voulu de lui. Que sa défaite ait été moins cinglante que prévu ne change rien à l'affaire.
Il y a quelque chose de changé depuis le mois de mai dans notre démocratie. Les difficultés considérables que connaît notre pays sont incontestables et elles risquent de s'accroître si on suit les pronostics pessimistes des spécialistes éclairés. il n'empêche - et ce n'est pas rien - que l'air républicain est de meilleure qualité et que pour ma part, me regardant dans une glace chaque matin, je ne suis pas obligé de me dire catastrophé : "Mais quel président de la République ai-je contribué à élire !".
Il fallait que Nicolas Sarkozy manifestât sa présence. Entre ses vacances canadiennes, marocaines et méridionales et le silence, il lui convenait de s'immiscer et de crier haut et fort que François Hollande n'était pas à la hauteur et que lui, à sa manière, l'était. Il est comique de l'entendre implicitement railler le repos pris par son successeur quand lui-même, durant son quinquennat, ne cessait de nous asséner qu'il ne travaillait jamais plus pour la France que dans ses périodes (nombreuses) de détente. Que Nadine Morano ait éprouvé le besoin de poursuivre sur ce registre ridicule montre bien ce que vaut la polémique qui n'est pas davantage transcendée par la réaction excitée de BHL!
Pourtant, la signature et la diffusion d'un communiqué conjoint avec le président du Conseil national syrien méritent moins de dérision que de révolte. Cette démarche signifie beaucoup sur Nicolas Sarkozy et sur les fourmis qu'il a dans la tête. Au risque de porter atteinte à la stratégie française à l'égard de l'horrible et inextricable tragédie syrienne. Le communiqué est à la fois creux, cousu de fil rouge et déplacé.
A partir du moment où Nicolas Sarkozy a décidé de siéger au Conseil constitutionnel, il est assujetti à un devoir de réserve qui ne se rapporte pas qu'à la vie nationale strictement entendue.
Ce document, à l'évidence, a été concocté pour favoriser l'immodestie de l'un des corédacteurs avec le rapprochement incongru opéré "avec les grandes similitudes avec la crise libyenne" (Le Parisien, Le Monde, nouvelobs.com, Marianne 2).
Si l'intervention en Libye dans son principe était nécessaire, elle a - en dépassant les limites du mandat international assigné, notamment avec la mort honteuse de Kadhafi -, entraîné pour la Syrie le blocage russe et chinois. A quoi rime cette audace française tant vantée, qui en définitive a des conséquences infiniment préjudiciables pour tous les autres conflits ? et celui ravageant la Syrie, avec pour principal responsable le meurtrier Assad, est le plus emblématique dans l'horreur.
Comment ne pas voir aussi, dans la démarche mal avisée de Nicolas Sarkozy, la continuation d'une volonté d'effacer les traces et de supprimer les remords ? Il avait rendu dans tous les sens du terme les honneurs à Kadhafi et à Assad. Le premier a été liquidé et le second se verra d'autant plus menacé d'une intervention militaire, pour l'instant inconcevable, que Nicolas Sarkozy a beaucoup à se faire pardonner, et à se pardonner à lui-même. La comparaison avec les inévitables réceptions à l'Elysée de chefs d'Etat dont certains ne sont pas des exemples n'est pas pertinente. On ne leur fait pas un sort particulier, on ne les magnifie pas, ils sont traités comme la rançon obligatoire d'une politique internationale cohérente et efficace.
On devine N.Sarkozy ravi de s'être remis dans le jeu, au centre de la curiosité ou de l'hostilité. Il est sauvé : nous reparlons de lui.
Peu lui importe que son coup d'éclat soit profondément un fiasco. Il est revenu en grâce à son seul bénéfice. Il a bougé, il a troublé, il n'a pas été capable de tenir plus de trois mois, son allure a été brève et de circonstance en mai. "Il bout d'impatience" paraît-il, mais qu'il prenne garde : personne ne l'espère, personne ne l'attend. Je suis persuadé que son intuition politique ne lui occulte pas cette évidence et qu'il a conscience de l'extrême embarras où il se trouve.
L'effacement définitif serait intolérable pour un ego aussi dilaté, une conception de soi et de sa nécessité aussi hypertrophiée.
Le retour en politique - comme il est clairement une "bête" politique prête à tout - serait une hypothèse envisageable, précisément parce qu'il a promis de se retirer. Une nouvelle volte ne le gênerait pas. Ce qui est plus délicat pour lui est de constater qu'il est soutenu de plus en plus mécaniquement et que le seul barrage qui empêche les lucidités de s'exprimer sur son échec et sur lui-même tient à son retrait, encore aujourd'hui, de la vie publique. Qu'il reprenne pied officiellement dans celle-ci, et on verra se déchaîner tous ceux qui lâchement ne sont prêts à l'adorer que de loin. Sa mise à distance le protège. Son implication le mettrait en pièces. Peut-être est-il tenté de rester entre deux eaux, sans discrétion mais sans danger ?
Pourvu qu'il s'en tienne là ! Qu'il ne vienne pas troubler davantage notre quiétude démocratique. L'UMP et les quelques finesses et élégances dont elle nous gratifie suffisent à notre perturbation.
Pas déjà, pas encore, plus jamais.
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@ Pietri S. | 12 août 2012 à 09:32
La Méditerranée est le berceau de l'Histoire. A la croisée des chemins entre le nord et le sud, entre l'ouest et l'est, elle est au centre des intérêts des grandes puissances et un gage de la stabilité du monde.
Le pari de l'Union pour la Méditerranée était loin d'être idiot, même si, à vos yeux, NS portait ce projet pour son seul plaisir narcissique et mégalomane. Libre à vous de penser cela. Nous aurions pu tout aussi bien dire que les artisans de l'Union Européenne étaient transportés par leurs délires mégalomanes.
On dit que l'union fait la force. Mais l'union fait surtout la paix. Et Dieu sait si la Méditerranée a besoin de paix !
Rédigé par : RF | 20 août 2012 à 12:14
Monsieur Fabius ne semble pas mieux équipé que N.Sarkozy pour parler de la Syrie, il suffisait d'attendre 48 heures pour assister à un incident comique.
Un avion d'Air France se pose tranquillement à Damas pour le "refueling", et reprend son vol. A-t-on vu le sanguinaire Assad prendre en otage les 175 passagers et les 14 membres d'équipage ?
Quelques heures plus tard, le général Gaye, des forces de l'ONU, dénonce le massacre des populations civiles par les deux camps.
Sans compter l'embarras de Fabius devant les déclarations viriles de BHL, pour bombarder Damas et faire égorger quelques troufions français, quitte à leur rendre hommage après dans la cour carrée des Invalides, qui se trouve précisément à trois stations de métro de la Closerie des Lilas.
La France ferait mieux de se taire. Les guerres civiles c'est sacré, Léon Blum l'avait bien compris, en se lavant les mains de L'Espagne.
Rédigé par : Savonarole | 19 août 2012 à 06:21
@ Robert Marchenoir
Vous avez raison, mais l'exercice est facile.
Je suis allé par curiosité voir sur le site du FN (dont vous vous sentez plus proche, si j'ai bien suivi) et on y trouve une belle collection de fautes d'accord et d'accents.
Un extrait parmi d'autres:
Réjouissons-nous, de cette campagne est née une formidable dynamique humaine que nous amplifierons coute que coute pour les élections à venir. Car cette victoire est surtout celle des militants qui m’ont accompagné.
[c'est une femme qui parle]
Puis j'ai mis le curseur au milieu de la plus récente vidéo du blog de JMLP (qui maîtrise pourtant bien la langue française). Je suis tombé sur un passage où il commente l'"affaire Madonna":
À moins que ça ne sous entendait que Marine Le Pen était évidemment de ceux qui s'opposent à cette politique de largeur d'esprit que Madonna accorde à la France...
"À moins que" suivi de l'indicatif, c'est aussi du baragoin, non ?
Bref, c'est facile.
Rédigé par : Alex paulista | 16 août 2012 à 18:28
Rédigé par : Claggart | 14 août 2012 à 09:42
Oui, oui, c'est moi qui mérite d'être lapidé, mais "lapidairement", svp.
"Lapidasse", c'est à la première personne obviously... pffff.
Sont des fois où suis vraiment à côté de mes godât(sses).
AO
Rédigé par : [email protected] | 16 août 2012 à 16:56
Camille a dit :
"Croyez-moi, des personnes telles que moi ne sont pas manipulables"
...................................
LOOOL pourtant vos écrits le confirment !
N'en ayez pas honte : avoir réussi à échapper à l'entreprise socialiste de décervelage, crétinisation et intoxication des masses populaires relève de l'exploit et demande des efforts surhumains !
Très peu ont le niveau mental nécéssaire et exceptionnel pour y résister :
La preuve ??
L'élection de celui qui restera dans l'histoire de France le plus grand fumiste arnaqueur des peuples !
Rédigé par : sylvain à Camille | 15 août 2012 à 09:58
Pour en revenir à la Syrie, certes Bachar el-Assad comme son père est avant tout un tyran sanguinaire. Mais contrairement à Kadhafi, Ben Ali, ou même Moubarak, il s‘appuie sur un parti politique structuré et une forte minorité de la population. Celle-ci craint fort et ce n’est pas injustifié, d’être en partie massacrée par l’actuelle rébellion si elle vient à l’emporter. Autant la révolte de la population syrienne est justifiée, autant une partie de la rébellion et surtout de ses cadres sont pour le moins inquiétant.
Sur cette problématique lire le bref mais pertinent article de Alain Chouet, grand connaisseur du monde arabo-musulman et ex-directeur d’un des principaux services de notre DGSE.
http://www.marianne2.fr/Syrie-l-incroyable-capacite-de-resistance-du-regime-d-Assad_a221521.html
Rédigé par : Trekker | 15 août 2012 à 02:09
Bon, je suis allé voir. Et comme prévu, c'est pas brillant.
"Parce que les derniers gouvernements ont infligé à la justice des marqueurs de partialité ou de sectarisme, ils ont fait croire qu’il existe une justice de droite, brutale. Et pour faire miroir, ils inventent une justice de gauche, laxiste."
C'est du Taubira.
Un gouvernement qui inflige quelque chose à la justice. Des marqueurs de partialité. Infliger des marqueurs.
C'est du baragoin, ce n'est pas du français.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 août 2012 à 20:19
@ Sylvain
Vous m'amusez beaucoup, "petite cervelle des gens tels que vous" avez-vous écrit, non mais, vous ne connaissez pas ma vraie vie, pas celle du blog... Croyez-moi, des personnes telles que moi ne sont pas manipulables.
Mais ce n'est pas le vrai sujet.
Nos positions sont irréconciliables, toutefois je vous reconnais le mérite de la sincérité, votre passion, votre fougue à défendre vos idéaux sont bien sympathiques.
En revanche j'aime moins votre vocabulaire, les adjectifs et adverbes très curieusement pêchés non à droite mais paradoxalement dans ce que la gauche communiste a pu énoncer de pire au cours du dernier demi-siècle. C'est juste une constatation, pas une déclaration de guerre.
A vrai dire Philippe Bilger a raison de nous ramener aux sujets vraiment importants dans son nouveau billet sur Roger Nimier et le persil, le reste étant tellement fluctuant et soumis à l'air du temps...
Rédigé par : Camille | 14 août 2012 à 18:38
Camille @ Sylvain | 14 août 2012 à 13:18
Tout faux Camille ! c'est bien la gauche qui a monté la pire et diabolique chasse à courre contre Sarko et ceux qui ont voté pour lui !
En lobotomisant les gens qui comme vous ont mordu à cette terrible manipulation des masses crétinisées et décervelées !
Certains, peu nombreux, ont été réfractaires à cette machination, je reconnais qu'il faut un QI hors normes pour ne pas se soumettre aux diktats de cette ligue sectaire socialiste, car le poison de l'antisarkozysme a été inoculé sans interruption avec machiavélisme par le système politico-médiatique de gauche, le pire pouvoir, dans les petites cervelles des gens qui tels que vous se sont laissés anesthésier à l'insu de leur plein gré !
Libre à vous d'être victime consentante à ce qui restera dans l'histoire de notre pays comme la plus ignoble et nauséabonde inquisition envers un président élu démocratiquement !
Moi je suis fier d'y avoir échappé !
Je ne vais pas vous réciter la liste interminable en noms d'oiseaux de tout ce que je pense de la gauche et des gens de gauche, troupeaux bêlants, moutons suivistes au QI de bulot, prêts à avaler toutes les couleuvres par respect pour le blog et la charte !
Rédigé par : sylvain à Camille | 14 août 2012 à 14:52
Mais non, Sylvain, les Français sont capables de penser par eux-mêmes, ils ne sont pas manipulables par les médias, encore moins par un parti politique.
Les médias ne fabriquent pas l'opinion publique, ils sont les reflets de cette opinion.
Vous attribuez la défaite de votre héros à la gauche. Il n'a eu besoin de personne pour se saborder tout seul, pour susciter un immense rejet, qui m'a conduite, moi, fille de gaullistes émérites, à voter en désespoir de cause pour Hollande.
Vous voyez, rien n'est aussi simple ni manichéen comme vous semblez le croire.
Et si Sarkozy se relève et réussit en 2017, ce ne sera pas non plus grâce à une campagne médiatique, mais bien parce qu'il aura regagné le cœur des Français.
Rédigé par : Camille @ Sylvain | 14 août 2012 à 13:18
J'ajoute qu'il faut s'occuper de nos "quartiers" en France même où la situation ferait presque penser à un état de guerre...
Rédigé par : Laurent Dingli | 14 août 2012 à 13:05
Anna,
Je viens de lire l'interview de Philippe Migault sur Atlantico.fr que vous avez mentionné. Je m'incline bien entendu devant les connaissances de ce spécialiste mais trouve ses affirmations bien trop catégoriques. Je ne sous-estime nullement le danger islamiste, celui de la "peste verte" qui est très menaçant et bien réel ; je comprends par ailleurs les motivations et les craintes de la Russie. Cependant, il faut rappeler tout ce que n'évoque pas ce spécialiste. Sans établir de comparaison entre ces différents événements, il faut tout de même garder à l'esprit que la Russie a mené une politique catastrophique envers des régions et des pays musulmans, et si elle a été victime d'un terrorisme aveugle et condamnable, elle a, la première, pratiqué la terreur : en Afghanistan qu'elle a plongé dans la chaos, situation dont nous n'avons pas encore fini de payer le prix ; en Bosnie où elle soutenait ses amis, les criminels serbes contre les musulmans bosniaques ; en Tchétchénie où elle a commis des crimes contre l'humanité dont les Assad, père et fils, n'auraient pas à rougir. Donc, c'est très bien de condamner la montée du radicalisme musulman, c'est encore mieux de ne pas l'alimenter.
On nous fait l'article sur les dictateurs "laïcs". Ah ? Et combien de millions de chiites et de kurdes le brave dictateur soi-disant "laïc" Saddam Hussein, le grand ami de la France, a-t-il exterminés ? Combien de centaines de milliers de personnes les "laïcs" Assad ont-ils massacrés, torturés en l'espace de quarante ans ?
Maintenant, peut-on agiter constamment l'épouvantail islamiste pour ne rien faire ? Je n'ai aucune certitude et "j'admire" ceux qui tiennent constamment des discours péremptoires sur une situation très complexe, dans un sens comme dans l'autre. Il faut cependant savoir dans quel monde nous voulons vivre et jusqu'à quel point il ne faut pas s'ingérer - quand cela est possible (ça ne l'est pas en Corée du Nord) - dans les affaires d'un Etat criminel (sans forcément opter pour une intervention militaire directe). Bien sûr il y a pléthore de fondamentalistes dans l'opposition syrienne, mais le tort de ce spécialiste consiste, à mon humble avis, à ne pas suffisamment marquer la différence entre salafistes d'Al-Qaeda, Frères musulmans et croyants plus modérés du CGRS, quels que soient les ponts existants entre les deux premiers courants. Ni l'Arabie saoudite ni le Qatar n'ont intérêt à voir s'implanter Al-Qaeda en Syrie (ce qui ne veut pas dire qu'ils pourront par la suite contrôler la situation en cas de défaite d'Assad). Des populations du Proche-Orient considèrent que l'Islam doit faire partie de leurs valeurs de gouvernement, c'est leur droit tant qu'ils respectent celui des autres, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur (par exemple celui de leurs minorités). Autant en Europe, nous n'avons pas à subir de diktat religieux, autant nous n'avons pas celui d'imposer nos valeurs laïques à ceux qui n'en ont pas l'envie et l'intention. Chacun doit faire son chemin dans le respect de l'autre.
Pour autant, comme je n'ai aucune confiance dans l'être humain, qu'il soit enturbanné ou pas , je reste pessimiste.
Rédigé par : Laurent Dingli | 14 août 2012 à 12:35
Rédigé par : jack | 14 août 2012 à 00:08
"Reste à espérer que la population syrienne puisse échapper rapidement aux meurtres commis par le pouvoir"
Dans son extrême majorité la population syrienne ne bouge pas. Même au sein de l'ASL des responsables s'aperçoivent que leur mouvement a été dévoyé par les puissances occidentales pourrissant la recherche d'une plus grande équité dans le partage du pouvoir.
Faites attention aux informations dont nous sommes abreuvés et pour mémoire je citerais pour faire le parallèle les émeutes de banlieues de 2005 qui se sont traduites dans les médias américains par "Paris à feu et à sang".
http://www.slate.fr/lien/29001/casseurs-vus-par-la-presse-internationale.
Ce n'est pas Stalingrad, Alep et Damas ne sont pas rasées et les civils partant se réfugier fuient plus les quartiers où se situent les combats que le régime syrien qui je le rappelle comme pour l'Irak sont des pays laïcs où les communautés religieuses pouvaient coexister ce qui n'est pas le cas de l’Arabie saoudite et du Qatar, nos "fidèles alliés".
Rédigé par : hameau dans les nuages | 14 août 2012 à 10:28
A propos du commentaire d'oursivi le 12 août à 22h35 :
Quand on veut se la péter en employant l'imparfait du subjonctif, encore faut-il ne pas avoir oublié les conjugaisons apprises à l'école primaire : on ne dit pas "...qu'elle ne le lapidasse..." mais "...qu'elle ne le lapidât..."
On dirait du Sarkozy à la télé, quand il voulait lui aussi jouer à l'instruit.
Rédigé par : Claggart | 14 août 2012 à 09:42
Complètement d'accord avec Sylvain (13 août 9h55)
sur le rôle de la presse qui a mené une campagne haineuse et systématique contre Sarkozy.
Je sais de quoi je parle, j'étais dans les cars de presse qui suivaient le président depuis 2007.
Quant à une intervention française en Syrie, il faut lire l'article d'Atlantico "Pourquoi ni la gauche ni la droite ne comprennent la position de la Russie".
Tant que les politiques de gauche comme de droite nieront la montée du fondamentalisme musulman et son implication dans les révolutions arabes, je préfère que la France n'intervienne pas dans le conflit syrien.
Rédigé par : Anna | 14 août 2012 à 09:16
à Pietri S.1 2 août 2012 à 13:23 :
D'accord avec vous à 100%. Par ailleurs tordons le coup au "politiquement correct" !
Rédigé par : Zizanie | 14 août 2012 à 05:55
En passant.
Sur le fond :
que de ramdam pour une simple conversation téléphonique !
Que je sache il n'y a eu ni décision, ni formulation d'une demande d'action au gouvernement Ayrault ?
Que M. Fabius continue d'arpenter le club France de Londres, c'est son bon droit.
C’est aussi sa conscience. Cela va encore finir par un "responsable mais pas coupable"...
Les arguments que l'on jette à la tête de Sarko pour lui faire la morale sur sa sortie téléphonique cachent mal la déception des supporters de la diplomatie française version Fabius.
Recevoir Kadhafi ou Assad n'était pas pour le plaisir supposé de Sarko de côtoyer des dictateurs (comme s'il était le seul président français dans ce cas !) mais, et je l'avais en son temps compris comme cela, pour tenter de ramener ces brebis galeuses dans le troupeau de la démocratie ou du moins leur en donner la chance. Ces deux dictateurs ont trompé leur monde. L'un l'a payé au prix fort, quant à l'autre... va-t’en savoir...
Sur la forme Philippe, quelle part de véracité et de force dans vos billets pro-Hollande puis-je vous accorder, vous qui vous êtes tant trompé sur la personne de Sarkozy ? (Je vous renvoie á vos billets post 2007)
A l'inverse de certain qui pratique l'antisarkozysme comme une gymnastique quotidienne depuis des années, vous me voyez bien calme et gentil dans mon coin. Je ne m'amuse pas á reprocher tout et n'importe quoi á M. Hollande pour l'unique plaisir de noircir votre blog.
J’étais ici pour défendre une politique. Celle-ci ayant été écartée, je m’incline (petit conseil à mesdames Semtob). J'observe. Je ne crache sur personne.
Serait-il osé de demander la réciproque pour Sarko ?
Que M. Hollande réussisse dans son entreprise et j'applaudirais des deux mains (même dés demain, s'il le faut.)
Mais de grâce lâchez le petit bonhomme.
Ou alors dites-nous ouvertement pourquoi vous portez la vengeance si loin.
Cela vous éviterait d'écrire un billet dans le billet.
Rédigé par : Jean Paul Ledun | 14 août 2012 à 01:32
Oursivi, je confirme ce que vous dites sur le sentiment "de trahison à sa raison" qu'a pu éprouvé Daladier à son retour de Munich. Voici les propos qu'il aurait tenus à l'ambassade de France à Londres selon Guy Girard de Charbonnières : "Messieurs, je ne suis pas fier. Non. Je ne sais pas ce que vous en pensez vous autres. Car il n'y a pas de doutes. Ces Tchèques étaient nos alliés, nous avions vis-à-vis d'eux des engagements, et ces engagements, ce que je viens de faire, c'est de ne pas les tenir (...) La vérité, Messieurs, je vais vous la dire : la France est bien malade. Je ne sais pas si vous vous en rendez bien compte, mais c'est comme ça. Alors, moi, qu'est-ce que je peux faire quand je n'ai rien derrière moi ?". La pression de l'opinion était forte, et s'il était rentré sans accord, une grande partie de la population l'aurait sans doute considéré comme un fauteur de guerre, voire comme un traître...Le courant pacifiste était très important en France, comme en Angleterre. Il ne faut pas toutefois l'exagérer ni trop simplifier l'état de l'opinion (on sait notamment que 57% des Français interrogés lors d'un sondage - un des premiers à être effectués - se disaient favorables aux accords de Munich, mais les autres ?).
On évoque souvent la conscience qu'avait Daladier du retard de la France sur le plan aéronautique : c'est exact mais trop partiel, il faut aussi ajouter que le président du Conseil devait dans la même période faire face à une grave crise intérieure : délitement du Front populaire, agitation communiste au sein des usines d'armement, remise en cause de la loi des 40h, notamment pour les besoins de la Défense nationale (décrets-lois de novembre)... On ne part pas en guerre seul contre son opinion publique, contre la majorité de la classe politique, contre la volonté de son allié... Pour autant, au sein même du gouvernement, le conseil des ministres était divisé entre "bellicistes", c'est-à-dire partisans de la fermeté vis-à-vis de l'Allemagne (Mandel, Sarraut, Reynaud) et "pacifistes" (Bonnet, de Monzie, Chautemps) ; par ailleurs, on est toujours surpris de constater que la France envoya un émissaire (Hervé Alphand, futur compagnon de route du général de Gaulle !) signer un accord de tourisme avec le Reich, début mars 1939, quelques jours seulement avant l'invasion de la Tchécoslovaquie... Aveuglement, pur calcul tactique pour gagner encore du temps ? Daladier s'est sans doute rendu à Munich à contrecoeur, mais il ne faudrait pas non plus exagérer sa lucidité (ce que vous ne faites pas). Il faut noter enfin que l'organisation de la mobilisation industrielle fut à bien des égards ubuesque, et, de cela, Daladier est largement responsable.
Rédigé par : Laurent Dingli | 14 août 2012 à 00:56
Si Sarko voulait troubler la quiétude de la bronzette à Brégançon, c'est réussi. "Moi Président Normal" pourrait faire preuve de plus d'initiatives. Ceci pour l'aspect positif. Pour l'aspect négatif: dommage collatéral, le réveil de Nadine Morano. Pitié ! elle a épuisé largement son quota de bourdes et le silence devrait s'imposer.
Reste à espérer que la population syrienne puisse échapper rapidement aux meurtres commis par le pouvoir.
Rédigé par : jack | 14 août 2012 à 00:08
Puisque l'actualité nous renvoie à l'histoire, en l'occurrence celle de la France des années 30 ou plus précisément 1938-39, il n'est pas forcément inopportun de se livrer à quelque parallèle.
En ce temps-là les Français commençaient à goûter aux joies de la société de consommation et de loisirs - l'automobile, les congés payés -, des Français aux antipodes des bruits de bottes et des grandes utopies, qui tournaient résolument le dos aux fascismes et au communisme.
Traumatisés par la Grande Guerre, ils n'en voulaient plus, justement, de la guerre, et "plus jamais ça" semblaient-ils scander, planqués derrière leur ligne Maginot, se félicitant des retours triomphants des Daladier-Chamberlain, sauveurs de la paix.
Notre mémoire, on commence à bien la connaître n'est-ce pas, avec ses trous et ses amalgames, surtout quand elle concerne les ascendants. Pacifistes à "l'esprit munichois", notre mémoire a tracé une continuité de Munich à Vichy, occultant au passage l'attachement des Français à la République, la déclaration de guerre de 39 et les soldats morts pour la France.
Cette défaite que nos aînés se sont empressés d'oublier, nous ne l'assumons toujours pas aujourd'hui.
La drôle de guerre est restée dans nos mémoires une guerre bidon, suivie d'une débâcle et d'une armistice honteuse.
Pauvres Français qui s'étaient construits une "super tranchée fortifiée" parce que 70% environ des tués de 14-18 l'avaient été par des obus, et parce qu'ils avaient pris conscience que les soldats n'étaient pas que de la chair à canon.
Comme elle nous ressemble cette France, pacifiste, attachée à la vie, à la démocratie, bien plus "voyage" que "bagatelles" finalement.
Il se pourrait bien que dans quelques années, on se souvienne du pacifisme des Français lors de la crise syrienne, et qu'on occulte ou qu'on oublie notre intervention en Libye, voire même qu'on la moque sur fond de chemise blanche...
Rédigé par : Yves BRUNO | 13 août 2012 à 17:16
Je n'y croyais pas - ou plus -, mais il semblerait que les USA commencent à envisager sérieusement "l'après El-Assad" ; Hillary Clinton a exposé sa stratégie reposant sur trois piliers - assistance non létale (pour l'instant), aide humanitaire et transition politique.
Le dirigeant syrien se retrouve exactement dans la même situation que Kadhafi : bombardement des villes et de ses concitoyens pour rester au pouvoir ; un non-sens, un engrenage meurtrier pour El-Assad qui n'a d'autre solution que d'éliminer des opposants de plus en plus nombreux ; et après 17 mois d'affrontements, et près de 20 000 morts, le Président syrien n'a plus aucune légitimité au niveau national, il n'est plus qu'un "dictateur forcené" soutenu par une puissance étrangère.
Les révolutions arabes avaient pour but de mettre fin à des régimes autoritaires, mais aussi de mettre un terme aux relations corrompues et ambiguës entretenues par leurs dirigeants avec l'Occident ; les USA et la France ont bien été obligés d'accepter et même d'aider un mouvement qui les visaient indirectement, maintenant c'est au tour de la Russie d'être confrontée à une perte d'influence sur le monde arabo-musulman.
Rédigé par : Yves BRUNO | 13 août 2012 à 16:58
Des soldats français et des «journalistes» mènent la guerre secrète en Syrie
...
France, pourquoi agis-tu de la sorte?
Le rôle de la France n’est-il pas étrange, n’exige-t-il pas des explications? Dans la guerre secrète contre la Syrie, la France et ses alliés sont responsables d’un conflit ayant entraîné la mort d’au moins 3000 soldats syriens et 1500 civils, sans compter les pertes économiques et le sabotage d’oléoducs etc. Pourquoi et avec quels intérêts ou quelles intentions notre pays voisin se trouve-t-il en première ligne en Syrie? Pourquoi soutient-il un «Emirat islamique de Baba Amr» proclamé par les rebelles? Il y a à peine un an que les Navy Seals américains se sont emparés du méchant Ben Laden à Abbottabad au Pakistan et ont jeté sa dépouille à la mer depuis un porte-avion. Al-Qaïda a-t-il subitement muté du «méchant ennemi» au «bon garçon»? Ou cet Emirat est-il tout simplement une concession aux sponsors, les Saoudiens et les Qataris (car la France n’a en réalité pas d’argent pour faire la guerre)? Déjà la guerre contre la Libye a été mise en route depuis Paris (et Londres) et ce sont des pilotes français qui ont commencé les bombardements.
La population civile n’en est pas la raison. Ni en Syrie, ni en Libye. Ce n’est malheureusement qu’une manipulation de l’opinion. Le scabreux concept onusien dénommé «responsabilité de protéger» n’est qu’un prétexte, pour l’Occident, pour mieux pouvoir s’ingérer où bon leur semble. Le modèle est transparent: on donne aux rebelles des missiles Milan français; lorsque les blindés syriens ne peuvent pas entrer dans le quartier à cause de ces armes antichars, les postes de tir Milan doivent être éliminés par des tirs d’artillerie, au risque de provoquer des pertes chez les civils. C’est alors l’occasion d’exiger une résolution du Conseil de sécurité qui aurait dû finalement, comme en Libye, rendre possible l’ingérence de l’extérieur «pour protéger la population civile». L’affaire n’est pas si compliquée, et même assez claire. On force les Syriens dans une situation, où ils sont obligés de mener le combat en territoire urbain, et suite aux victimes civiles inévitables, on a trouvé le prétexte pour s’ingérer.
Mais halte! Réfléchissons un instant: pourquoi ce ne sont que les populations civiles de Benghazi et Homs qui ont droit à une telle résolution? Pourquoi les Afghans, les Irakiens, les Kurdes, les Palestiniens, les quartiers d’habitations de Beyrouth, bombardés par les Israéliens en 2006, ou de Groznyï n’ont pas eu droit au même engagement? Soit l’Occident est raciste et certains peuples ne valent rien à ses yeux, soit il s’agit d’un cas de deux poids deux mesures. Ou bien les deux. S’il faut choisir entre de telles «valeurs occidentales» perverties ou la «souveraineté» classique, les «Indiens» n’hésitent pas. (Explication pour les lecteurs étrangers: l’ancien ministre des Finances allemand, Steinbrück, a désigné les Suisses comme peuple d’Indiens qu’il fallait attaquer avec la 6e cavalerie de Fort Yuma. Il a ainsi dévoilé ses liens transatlantiques et sa véritable manière de penser, et il a contribué ainsi à resserrer les rangs au sein de la population suisse.)
...
http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=3204
Rédigé par : Marie | 13 août 2012 à 15:24
Au sujet de Munich
Et s'il était bien légitime que les Allemands veuillent réunifier leur nation abusivement démantelée par le traité de Versailles ?
Les Sudètes et plus tard les habitants du couloir de Dantzig n'avaient-ils pas de droit d'être des peuples libres de disposer d'eux-mêmes ?
Pourquoi faut-il que plus de 70 ans après, on ne puisse enfin tomber les oeillères ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 13 août 2012 à 15:09
Syrie : À ceux qui jouent des tambours de la guerre !
http://www.legrandsoir.info/syrie-a-ceux-qui-jouent-des-tambours-de-la-guerre.html
Rédigé par : Marie | 13 août 2012 à 15:00
Mis à part les plus âgés d'entre nous, nous n'avons pas vécu dans une France encore traumatisée par le cauchemar de la Grande Guerre.
Rédigé par : Laurent Dingli | 13 août 2012 à 11:06
Bonjour Laurent,
Oui, oui, c'est l'évidence, il est facile de juger aujourd'hui la veulerie d'un peuple qui avait tant sacrifié seulement 20 ans plus tôt. Mais il était tellement visible - lire les comptes-rendus de Kessel, par exemple - que l'Allemagne n'aspirait qu'à prendre sa revanche et qu'elle s'était laissée "hystérisée" par le diabolique moustachu, que croire alors qu'il suffirait de lui laisser en pâture Pologne et Tchécoslovaquie pour calmer l'hydre relevait de la pure crétinerie.
J'aurais aimé que vous confirmiez ou infirmiez ce que je crois savoir du sentiment profond de Daladier à son retour en France, ce sentiment de trahison à sa raison qui aurait pu le saisir, juste parce que convaincre les peuples de France comme de Grande-Bretagne qu'il fallait y retourner préventivement ou au moins beaucoup plus sévèrement s'y préparer, en convaincre ces peuples-là qui avaient tant donné peu avant relevait non plus de la gageure mais du miracle. Daladier ne dut guère se sentir l'âme d'un thaumaturge.
Qui aurait pu faire l'histoire autre, probablement personne. Sauf peut-être une société autrement informée et consciente ? Nos sociétés ont bien évolué en ce sens, et ces drames y ont contribué. Le monde avance souvent ainsi et nous apprenons surtout de nos erreurs. La vie et l'histoire comme de vastes tâtonnements.
AO
Rédigé par : oursivi | 13 août 2012 à 14:16
Bonjour oursivi,
N. Chamberlain et E. Daladier furent dupes à bien des égards de la politique menée par le chancelier du Reich, le Britannique sans doute davantage que le Français. Quoi qu'il en fût, l'un et l'autre prirent en compte l'état d'une opinion publique majoritairement opposée à une nouvelle guerre contre l'Allemagne. Vous vous souvenez aussi du "lâche soulagement mêlé de honte" exprimé par Léon Blum au lendemain de Munich. Le génie politique consiste parfois à se prononcer contre la pensée dominante, à l'instar de Winston Churchill. Evidemment, il est toujours plus facile de le constater longtemps après les faits. Mis à part les plus âgés d'entre nous, nous n'avons pas vécu dans une France encore traumatisée par le cauchemar de la Grande Guerre.
Rédigé par : Laurent Dingli | 13 août 2012 à 11:06
Rédigé par : Pietri S. | 12 août 2012 à 13:23 :
"Sarkozy a semé le vent, il récolte la tempête, on ne réforme pas une entreprise, un pays en le mettant sans dessus sans dessous, en montant les uns contre les autres, en clivant, en désignant l'ennemi ou l'ami du jour"
............................................
Désolé vous avez tout faux mon cher.
Ce sont les ligues d'Inquisition montées par la gauche avec leurs complices merdiatiques journaleux tous de gauche qui ont propagé la haine dès l'élection de Sarkozy, traité de facho, de dictateur, de réac, de valet à la solde des Américains etc., alors qu'il n'avait pas encore bougé le petit doigt ni fini de se raser.
Tous les jours Sarkozy harcelé caricaturé calomnié humilié sali par les cloportes de l'audiovisuel : Ardisson, Ruquier, Miller, Alévêque, Guillon, l'équipe de Canal plus : Domenach,Toussaint... les carriéristes droits de l'hommistes : Tubiana..., les juges de gauche Portelli, Sire-Marin... ; les "sociologues" intellos bobos d'opérette : Todd en tête au Top 50 de l'antisarkozysme, sans oublier côté politiques, nos "trois grâces" Royal, Aubry, Buffet, calomniant et caricaturant à outrance les moindres interventions et faits et gestes de Sarkozy !
L'affaire des débats de l'identité nationale qui se passaient bien jusqu'au moment où des militants de gauche sont venus les perturber en insultant les gens venus y assister, puis une fois leurs forfaits accomplis se précipitant devant des caméras en accusant Sarko et Besson de distiller la haine.
A Bayonne le coup monté par la MJS locale avec l'aide de jeunes indépendantistes contre Sarko en organisant un chahut dans les rues de la ville et prenant à témoin les gens de passage devant la télé locale en désignant Sarko comme le coupable du désordre organisé !
Les merdias de gauche : affiches de Sarko en Hitler, Pétain, en voyou de la République, etc.
J'en ai plein d'autres comme ça !
Alors ??? qui a divisé les Français ? qui a installé un climat de haine dans le pays ? qui a stigmatisé ? qui est raciste, xénophobe, quand la gauche a insulté Dati, Yade, Amara et tous les ministres issus de l'immigration en les traitant de potiches-alibi ??
LA GAUCHE ! ! !
Cette gauche nauséabonde aux relents nostalgiques des méthodes employées par les nazis et les staliniens à leurs débuts !
Honte à ceux qui approuvent et encouragent ces dérives ignobles et qui in fine, ont voté pour eux !
Rédigé par : sylvain | 13 août 2012 à 09:55
Je viens de lire un article très intéressant sur l'organisation de la révolution syrienne ; on y découvre notamment le témoignage d'un membre de la Commission générale de la révolution syrienne (Le Monde.fr):
"Sur le terrain, la CGRS coordonne ses activités avec l'Armée syrienne libre (ASL). "C'est une armée bien organisée qui représente tous les Syriens", estime Suhayb Al-Ali (pseudonyme), 30 ans, commerçant, responsable du bureau médiatique de Rastan. Lui et les membres de son groupe sont favorables à une intervention étrangère indirecte, qui s'illustrerait par une zone d'exclusion aérienne et un soutien matériel aux combattants de l'ASL comme en Libye. (souligné par moi)
Clair, net, précis...
Lire l'article du Monde ici
Trekker,
Pas besoin de le comparer à Chamberlain pour constater que H. Védrine n'est pas convaincant (interview du 9 août).
Rédigé par : Laurent Dingli | 12 août 2012 à 23:26
Rédigé par : Herman | 12 août 2012 à 22:00
Herman,
Je n'ai pas vu votre note, je vais la chercher.
Je ne lis plus les posts qu'en diagonale depuis quelques mois, tout lire et céder à la tentation de redresser quelques tores (si si, les matheux redressent cela) prend trop de temps, désolé.
Rédigé par : Trekker | 12 août 2012 à 19:26
Je ne suis pas historien mais il me semblait que Daladier avait dit en voyant la foule approcher son avion qu'il craignait qu'elle ne le lapidât pour avoir capitulé. Même chose pour Chamberlain, guère dupe lui non plus, et tous deux de penser que ces gens inconscients ne valaient peut-être pas mieux que ce que le sort n'allait plus tarder à leur réserver...
Si je dis des bêtises Laurent Dingli corrigera, ou complétera, plus probablement.
AO
Rédigé par : [email protected]&Trekker | 12 août 2012 à 22:35
oursivi,
Vous faites erreur, je vous ai même devancé. Mais je suis d'accord avec vous, pas grand-monde ici pour s'émouvoir de cette triste disparition. C'est ainsi...
Rédigé par : Herman | 12 août 2012 à 22:00
@ Savonarole
Hubert Védrine ce n’est pas feu Chamberlain ou Daladier. Lui il est, et a toujours été dans une analyse lucide des problématiques géostratégiques. Quand il précise que les Occidentaux ne sont plus les maîtres du monde, il ne fait que constater une réalité que beaucoup se refusent à admettre et surtout les Français. L’éloquence du verbe et la vocation universaliste de notre modèle laïco-républicain se heurtent à quelques obstacles d’essence moins noble mais bien réels : puissance militaire et poids économique.
Chamberlain et Daladier n’étaient pas du tout dans la lucidité et notamment en 1938, car ils n’étaient mus que par un postulat : tout faire pour éviter une nouvelle guerre avec l’Allemagne. Alors que cette dernière se préparait activement à cela, et surtout que le rapport de force (militaire et économique) était du côté anglo-français.
Rédigé par : Trekker | 12 août 2012 à 19:26
Rédigé par : Taquin @ oursivi | 11 août 2012 à 00:24
Pas idiot ce que vous dites.
Il y a peut-être du Polac dans PB (Polac Bis ?), mais il est quand même stupéfiant que personne n'ait réagi ici - en premier lieu notre hôte - à la disparition d'un des acteurs tout majeurs des télés et radios de ces quarante dernières années...
Mais... que personne ne s'en réjouisse !
Disparu d'ici dix ans ou un peu plus, PB ou n'importe qui d'autre ici, ne sera même pas évoqué dans un équivalent à venir de ce blog, y compris ou surtout par ceux qui le suivaient, voire le louaient à grand coup d'épithète (à claques)...
Le monde est ainsi fait et je perds mon temps à m'en étonner chaque jour.
AO
Rédigé par : [email protected] | 12 août 2012 à 16:29
Le droit à la désobéissance ou à la résistance (civique ou civile) existe pour tout citoyen de ce pays. Y compris pour Nicolas Sarkozy.
De même qu'il existe un droit d'ingérence pour l'Organisation des Nations Unies.
Par ailleurs, c’est moi seule qui ait qualifié le conseil constit de machin par référence (plaisante) avec ce que le général de Gaulle avait dit notamment de l’ONU (alors que notre pays en était bien membre). Etait-ce pour autant un outrage ou une trahison vis-à-vis de cette vénérable institution, je ne crois pas. Il voulait seulement dénoncer, sinon l’inutilité du moins l’inertie (parfois coupable) de cette organisation.
Mon propos était donc uniquement de rappeler qu’en cas de danger imminent ou lorsqu’une décision prise (ou une absence de décision) nous semble contraire à l’honneur et à la considération (ici de la France) ce n'est pas manquer à sa parole que de résister ou affirmer très haut ses convictions. Bien au contraire. Et c’est dans ce sens qu’il me semble que notre ex-président a « justement » réagi.
Il me semble par ailleurs que la magistrate Evelyne Sire-Marin avait qualifié de son côté cette forme d’opposition de résistance citoyenne. Désolée de ne pouvoir vous préciser à quelle occasion, je n’ai vraiment pas le temps de chercher.
Rédigé par : Mary Preud'homme @ Véronique R | 12 août 2012 à 14:54
sylvain 9.25
Un petit coup de blues, celui de la "redescente" des addicts... en manque de caramel.
Sarkozy a semé le vent, il récolte la tempête, on ne réforme pas une entreprise, un pays en le mettant sans dessus sans dessous, en montant les uns contre les autres, en clivant, en désignant l'ennemi ou l'ami du jour... sans méthode, simplement en gesticulant, en faisant des promesses que tous savons irréalisables.
Il a péri par où il a agi, et dans le cas présent lui, personne individuellement, n'a la proposition/solution miracle, une nouvelle fois il affirme qu'il se moque des institutions et ça n'est pas convenable, c'est indigne d'un ex-président. Seul un dictateur bafoue les institutions de son pays. Sarkozy n'est pas un dictateur en puissance certes, mais il n'est pas non plus celui que vous présentez, qui aime bien châtie bien.
Sarkozy n'est pas dieu, entendre certains commentateurs sérieux, politologues, etc. laisse quand même sceptique quant à ce qui a été fait en Libye et ce qui s'y passe, même chose en Irak.
Les bonnes solutions sont rarement celles d'un seul individu isolé, elles sont le résultat d'un travail commun, pourquoi Hubert Védrine ne serait-il pas lui aussi compétent ? Sarkozy autoproclamé meilleur DRH des ouailles PS, lui avait proposé le maroquin de ministre des Affaires étrangères.
Dans cette affaire syrienne comme dans d'autres du même acabit, aucun homme n'est providentiel, une telle affaire requiert patience, ténacité, discrétion, humilité et modestie.
Si la forme de l'intervention de Sarkozy a été contestée, le fond l'a été aussi et par ceux de son camp, n'y a-t-il pas danger à être un sniper !
Rédigé par : Pietri S. | 12 août 2012 à 13:23
@Savonarole
Pourquoi ne pas comparer des faits comparables ? Compareriez-vous l'Organisation de l'ONU au groupe des signataires des accords de Munich ?
Rédigé par : Josiane Lacombe Minguell | 12 août 2012 à 13:17
"intervention/non-intervention : l'analyse d'Hubert Védrine (qui nous rappelle au passage que les occidentaux ne sont plus les maîtres du monde)."
Rédigé par : Josiane Lacombe Minguell | 12 août 2012 à 09:55
--------
Mouais, vous aimiez Chamberlain, voici Védrine...
Rédigé par : Savonarole | 12 août 2012 à 11:48
@ Mary
Quand Nicolas Sarkozy institue la question prioritaire de constitutionnalité, il ne me semble pas qu'il considère le Conseil constitutionnel comme un vulgaire conseil machin composé de planqués, mais bien comme la pièce maîtresse du contrôle du fonctionnement des institutions, la protection de dernier recours quant au respect de la légalité d’un texte de loi.
Le Conseil constitutionnel est la juridiction dont les décisions s’appliquent de façon indiscutable à tous les échelons du pouvoir en place : l’impartialité de ses membres est une obligation, ne serait-ce que pour la raison simple d’un équilibre des pouvoirs.
Aussi, si l'ancien président souhaite remplir un rôle politique, que ce soit pour des questions intérieures ou extérieures, quand bien même le texte ne l’interdit pas formellement, il sait parfaitement qu'il n'est pas admissible qu'un responsable politique soit juge et partie au sein du CC.
Il le sait si bien qu'à propos du traité budgétaire, Nicolas Sarkozy qui n’a pas siégé à l'audience qui était consacrée à cette question, a trouvé évident, normal et obligatoire de s’abstenir.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 12 août 2012 à 10:17
intervention/non-intervention : l'analyse d'Hubert Védrine (qui nous rappelle au passage que les occidentaux ne sont plus les maîtres du monde).
Rédigé par : Josiane Lacombe Minguell | 12 août 2012 à 09:55
Jean-Dominique 20.30
Pardonnez mon incursion, je n'ai pu y résister : "être plus calé que N. Sarkozy"... second degré sans doute comme celui qui cherche un compliment LOL... pas difficile, N. Sarkozy est peu rationnel, il est toujours toujours et encore dans l'affectif, il fonctionne aux coups de coeur sans jamais perdre de vue son unique et seul intérêt personnel... comme Narcisse il se sait/croit le plus beau, le plus intelligent, et il veut qu'on le lui dise, il s'entoure de courtisans paillassons cireurs de pompes et autres perroquets ignares de préférence pour ne pas faire d'ombre, il faut le complimenter, à répétition, jamais le contredire, si vous n'êtes pas avec moi vous êtes contre moi vous êtes donc un ennemi, qu'on le lui répète et pour cela il fait, il a fait un peu souvent ! n'importe quoi devant micros et caméras, Sarkozy est le président labellisé 'vu à la télé' ! Et le pire est à venir à la rentrée !
Rédigé par : Pietri S. | 12 août 2012 à 09:55
RF 23.04
Vous avez eu raison de souligner cet oubli, qui était sous-entendu dans Disneyland et pays bisounours... autre diversion extravagante et coûteuse de Sarkozy qui avait peut-être à l'époque l'idée saugrenue d'un nouveau continent à créer : Europe/Pays Méditerranéens, dans sa perspective (subliminale) d'être le futur Maître du Monde ! LOL
hameau dans les nuages 21.24
Si ce que vous décrivez est éminemment respectable, plus aucune mère n'accompagne son fils à la gare "appelé/rappelé sous les drapeaux" !
La dernière fois (il me semble) était au moment des Rappelés d'Algérie...
La conscription n'existe plus, ce sont des "soldats professionnels", formule choquante mais réelle, qui s'engagent librement, signent et acceptent au péril de leur vie de défendre la Patrie... Curieux et respectable choix de vie mais c'est leur choix !
Pour ma part, ce que je ne souhaite plus voir, c'est le cercueil de jeunes gens auxquels sont rendus des hommages devant leur famille, leurs très jeunes enfants éplorés, le Président et la France reconnaissants... le tout commenté par un présentateur télé qui annonce le nombre de tués depuis le début du conflit sur le même ton qu'il annoncerait le nombre de médailles obtenues aux JO !
C'est ce spectacle qui faudrait pouvoir supprimer, éradiquer à jamais, mais la formule "plus jamais ça !" n'est qu'un voeu pieux ! Inappliquée, inapplicable !
L'armée est comme un symptôme, un pansement que l'on met sur la cause que sont les sociétés humaines, composées de gens avides de pouvoirs et de domination au mépris de la vie des autres.
Il semble illusoire de croire que la société humaine comprendra que remplacer un dictateur par un autre apporte démocratie, bonheur et sérénité aux peuples : les Pahlavi ont été destitués remplacés par Khomeini le sanguinaire, il en est de même des Ben Ali, Hussein, Moubarak, Kadhafi, et tant d'autres en Afrique et partout ailleurs.
...Et que fait-on alors de ce grand principe des peuples à disposer d'eux-mêmes ?
Si souvent l'Histoire est jugée par certains avec les yeux du présent créant de fréquents et abominables malentendus, certains devraient relire l'Histoire, celle écrite par des historiens, pour s'en inspirer : était-il nécessaire pour faire progresser socialement la France du 18ème de recourir à cette période de terreur sanguinaire, de guillotiner quantité d'innocents et le symbole des symboles le Roi et la Reine, la France comme les autres pays aurait à son rythme progressé, précurseur ou suiveur peu importe, elle se serait modernisée, sans cette tache abominablement sanguinaire et indélébile sur son Histoire : "tout ça pour ça" pour se retrouver en 2012 avec une monarchie républicaine qui s'est appropriée tous les rites, les ors et autres privilèges, parce que la nuit du 4 août n'a rien changé, les privilèges ne sont jamais abolis, ils changent tout simplement de camp, de poche.
Il m'arrive quelquefois de rêver d'une monarchie constitutionnelle discrète, comme celle des Pays-Bas, ou d'un pays du Nord, représentative de nos valeurs/de nos fondements/de notre Histoire, qui serait comme le gardien de notre identité, laissant au Premier ministre sa seule charge de Premier ministre rien d'autre sans mag people etc. OU un président de la République comme en Allemagne dont la majorité des Français ignore le nom (Horst Köhler) et serait bien incapable de faire le moindre petit portrait-robot...
En foot la France dispose de 65 millions de sélectionneurs, en diplomatie il y a tout autant de gens qui prétendent savoir comment régler ce problème endémique du Moyen-Orient, sans rien connaître aux cultures politiques et religieuses, aux tractations et négociations tenues secrètes, qui savent quelles propositions/solutions pérennes apporter alors que même les politologues de tout poil, peu médiatisés, restent prudents tant les aspects/intérêts contradictoires sont nombreux... mais je me trompe peut-être : alors que ceux qui ont LA solution la proposent à L. Fabius, ou qu'ils écrivent un livre...
Ce n'est que mon avis, en attendant je demeure résolument pacifique !
Rédigé par : Pietri S. | 12 août 2012 à 09:32
Les attaques contre N. Sarkozy ne peuvent que troubler.
Troubler car faut-il que notre Président dérange pour que celles-ci soient aussi ignobles et écœurantes.
Oui, M. Sarkozy dérange.
Il casse les conservatismes et les immobilismes.
Il place les Français face aux réalités d'un monde qui évolue en permanence.
Il démontre l'inanité des pseudo-programmes de ses adversaires.
Il démontre surtout que la France doit être réformée, que notre pays qui a tant souffert notamment du fait des idéologues laxistes des socialistes fossoyeurs d’économie et de l'importance des partis protestataires notamment extrémistes, peut enfin retrouver sa place au niveau européen et mondial.
N. Sarkozy assure parfaitement ses missions dans cette période de crise mondiale, en ces temps d'incertitude ; ses adversaires, des plus caricaturaux aux plus fourbes tentent simplement de dissimuler leur incompétence derrière des critiques grossières.
Après plusieurs échecs, le lynchage médiatique a eu raison de lui, car la calomnie et les attaques incessantes ont porté leurs fruits : jamais dans notre pays, dit civilisé, on n'aura assisté à un tel acharnement envers un président élu démocratiquement ; bien triste spectacle nauséabond offert par la gauche.
Rédigé par : sylvain | 12 août 2012 à 09:25
"le meurtrier Assad" ?
A vous lire on croirait que c'est Assad qui a tout déclenché : or la Syrie vivait en paix, malgré les tares héréditaires du régime, avant que des rebelles ne mettent le pays à feu et à sang.
Maintenant il est bien tard et les crimes et la haine s'accumulent des deux côtés mais ce n'est pas rendre service aux Syriens que d'épouser la cause des insurgés islamistes : une force internationale, incluant Russes et Chinois, devrait permettre à tout le monde de discuter sans poser aucun préalable, même pas le départ d'Assad.
Rédigé par : Roissard | 12 août 2012 à 08:55
Mais non, Jean-Dominique Reffait, ce que disent le Syrien (qui doit connaître la différence entre son propre pays et la Libye certainement aussi bien que vous) et l'ancien président de la République, c'est qu'il faut appliquer les mêmes méthodes dans les deux cas. On peut critiquer cette volonté affichée, j'estime qu'elle est stimulante.
Rédigé par : Laurent Dingli | 12 août 2012 à 01:11
RF, bon sang, mais bon sang :
"Lire Le Point, torchon trotskyste."
Ironie, LOL, MDR, ;)
Comment je qualifie mes posts ? De posts. Ni plus, mais ni moins je vous prie.
Rédigé par : Jean-Dominique @ RF | 11 août 2012 à 23:46
@ Pietri S :
NS a surtout été naïf d'avoir cru dans ce grand dessein de l'Union pour la Méditerranée.
Rédigé par : RF | 11 août 2012 à 23:04
@ Pietri S.
Lors du défilé du 14 juillet 2008, la présence à côté de Nicolas Sarkozy de Bachar el-Assad était bien une faute politique majeure. Mais aussi une injure aux familles des 58 paras morts dans l’attentat du Drakkar à Beyrouth en 1983, et également aux Saint-Cyriens qui défilaient ce jour-là. Leur promotion portait le nom du lieutenant de La Bâtie mort dans cet attentat du Drakkar.
Peu avant et pour tenter de justifier cette présence, un ectoplasme qui avait le titre de Ministre s’empressa d’absoudre Hafez el-Assad père de toute responsabilité dans cet attentat.
Désolé mais je ne vous suis pas dans votre démonstration, cela au sujet du veto des Russes et Chinois à l’ONU pour la Syrie. Même s'il n'y avait pas eu cette transgression patente du mandat de l’ONU pour la Libye, tant par les USA, la France et l'Angleterre. Cela n’aurait rien changé à la position actuelle des Russes et Chinois, les enjeux en Syrie étant tout autre pour eux : voir mon précédent commentaire. Bien évidemment en habiles politiques, les dirigeants russes et chinois arguent de cette transgression au sujet de la Libye.
Rédigé par : Trekker | 11 août 2012 à 22:02
Pietri S. :
"Ceux qui réclament une intervention militaire sont certainement confortablement assis dans leur fauteuil et sont oublieux quand ils comparent avec la Libye : la mission ONU avec les Chinois et la Russie consistait à libérer Benghazi, pas à tuer Kadhafi... et ça les Chinois et les Russes n'ont pas apprécié, ils se sont sentis floués, bernés, trahis... on ne les y reprendra plus..."
Tout à fait. Je rajouterai simplement que les va-t-en guerre par claviers interposés seraient moins prolixes si la conscription existait encore.
Il n'y a rien de plus déchirant que l'adieu d'une mère à son fils sur le quai d'une gare. Je ferai tout pour ne pas voir ça.
Que Messieurs Hollande et Sarkozy qui ont des enfants en âge de faire la guerre montrent l'exemple. Pour ce dernier celui-ci fut effectué dans un endroit stratégique... du 15ème arrondissement.
http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Le-Famas-de-Nicolas-Sarkozy--actulise_a86.html
Qu'ils donnent leurs fils à la Patrie. Après on avisera.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 11 août 2012 à 21:24
Rédigé par : Jean-Dominique | 10 août 2012 à 12:04 :
"(...) Lire Le Point, torchon trotskyste."
Je serais curieux de savoir comment vous qualifiez vos propres posts.
Serviettes philosophales ?
Rédigé par : RF @ Le Meilleur d'entre nous | 11 août 2012 à 21:22
@ RF
Respect oui, comme vous avez raison. Je ne pensais pas être irrespectueuse et je n'ai pas cherché à l'être, du moins je tente la plupart du temps de rester mesurée.
Mais cela peut être un peu compliqué : la subjectivité domine quelquefois les échanges que nous avons sur ce blog car Monsieur Bilger aborde des thèmes qui ne nous laissent pas indifférents - plus de 80 posts pour ce "billet", comme dit joliment Madame Raffeneau, témoignent de notre intérêt. Alors, c'est vrai, les échanges sont parfois vifs, mais le droit de réponse est toujours disponible car nous sommes des personnes civilisées n'est-ce pas ?
Rédigé par : Josiane Lacombe Minguell | 11 août 2012 à 20:46
Laurent Dingli, je ne tire aucune gloire d'être certainement plus calé en géopolitique que N. Sarkozy, nous sommes très nombreux dans ce cas, vous, moi et des milliers d'autres, ce n'est pas un exploit insurmontable. Qu'il ait été président de la République ne l'a pas miraculeusement éclairé sur les rapports de forces ethniques et culturels en Orient.
Des similitudes, franchement, vous savez qu'à part la langue et la religion pour une partie seulement des acteurs, il n'y en a aucune entre la Libye et la Syrie, il est vain de tenter de sauver une ânerie, fût-ce par un argument d'autorité.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Laurent Dingli | 11 août 2012 à 20:30