Les médias font tout ce qu'ils peuvent pour créer un événement à partir de rien. Je ne suis pas persuadé que Ségolène Royal et Valérie Trierweiler ensemble à New-York mais pas pour les mêmes raisons constituent une information digne d'être rapportée. On est en train de tomber, avec elles deux, à force d'exploiter jusqu'à la corde ce sujet, dans le degré zéro du journalisme (20 minutes).
Je crains d'encourir le même reproche sauf que je ne suis pas journaliste et que j'ai le droit de faire mon miel de tout et de n'importe quoi.
Chaque année, une réception est organisée par la Presse Quotidienne Régionale (PQR) et on y trouve la plus forte densité de ministres, de politiques et de personnalités de droite et de gauche rassemblés dans un oecuménisme gustatif et intellectuel avec des journalistes à l'écoute. J'y avais vu le président Sarkozy, j'avais échangé avec le président Chirac rapidement et sans risque puisqu'il m'avait dit qu'il faisait chaud et que je l'avais approuvé, j'avais plus sérieusement pu converser un trait de temps avec le Premier ministre François Fillon et je l'avais remercié de nous permettre de manifester, grâce à lui, un antisarkozysme décent et honorable.
Il y a quelques jours, accompagné par le remarquable président de la PQR, Jean Viansson-Ponté, alors que le président Hollande avec beaucoup d'urbanité allait de groupe en groupe, j'ai eu l'honneur de lui être présenté et il serait indélicat de décrire son attitude à mon égard, ma propre réaction et de relater le peu que j'ai exprimé grâce à cette opportunité. Je ne crois pas, cependant, manquer à cette retenue en mentionnant seulement qu'à la fin de ce dialogue de quelques secondes je lui ai rappelé que nous étions 60% à avoir voté pour lui sans être socialistes et qu'il ne devrait pas l'oublier. Il a eu un sourire, une réplique puis il a continué son chemin de courtoisie.
Cet épisode n'aurait eu d'intérêt que pour moi si ses suites n'avaient pas sollicité mon esprit sur plusieurs points.
D'abord, je le concède, avoir constaté physiquement, dans un rapport direct et immédiat, que la normalité tant désirée, tant décriée par certains, n'était pas qu'un concept, une tactique, un expédient mais qu'elle avait sa traduction aimable et chaleureuse, avec de l'écoute et de la disponibilité dans le quotidien, m'a comblé. C'était en quelque sorte la preuve par le vif de la sincérité d'une personnalité qui avait eu raison de plaider pour la normalité puisqu'elle savait sereinement l'incarner et que ce n'était pas rien à mes yeux de citoyen exaspéré trop souvent par les abus subtils de pouvoir, même dans le familier d'une réception de ce type.
Ensuite, j'ai éprouvé l'envie de rédiger un tweet à partir de cette réflexion qui n'est certes pas bouleversante mais rassurante. Ce que ce président veut et dit être, il l'est. Que n'avais-je pas formulé là !
A l'exception de deux ou trois tweets de soutien qui me comprenaient, l'essentiel consistait en une volée de bois vert très révélatrice de notre atmosphère politique de ces dernières années.
Je laisse évidemment de côté les insultes du genre "Fayot !" auxquelles il m'était aisé de répondre parce que le propre du courtisan est de l'être toujours et on ne peut pas me reprocher d'avoir usé de flagornerie à l'égard des conduites politiques et personnelles du président Sarkozy. Je choisis mes enthousiasmes, mes adhésions, mes respects et mes sympathies, aucun rite ne me les impose.
Plus sérieusement - il s'agissait du fond du problème -, j'étais qualifié de dupe, de naïf parce que je me laissais prendre aux apparences, que mon point de vue était superficiel, que François Hollande était un président incompétent et qu'on ne lui demandait pas d'être gentil mais efficace.
Je n'imaginais pas à quel point le facteur humain comptait peu pour la plupart et comme la détestation ou le soutien partisans dénaturaient, gangrenaient tout. Je ne suis pas sûr d'avoir convaincu, loin de là, en répliquant que mon approche subjective et favorable de quelques instants avait évidemment ses limites, qu'elle ne prétendait évidemment pas garantir la validité et la qualité de la politique ni même celle de la personne du président mais seulement attester la réalité d'une attitude polie et aimable, d'une écoute sans indifférence ni ennui. Croiser le président Mitterrand - cela m'est arrivé une fois lorsqu'il est venu inaugurer au Sénat une exposition de Médecins sans frontières que j'avais facilitée - était une expérience inoubliable tant le regard profond qu'il portait sur vous ne vous laissait pas bêtement indemne après son passage. Sans comparer, la séquence avec le président Hollande m'avait marqué. Elle était ce que j'ai énoncé même si elle n'était que cela.
Le fait que ce comportement - il suffit de le voir à la télévision, qu'il se manifeste en France ou à l'étranger - ne soit pas réservé à un champ spécifique de la vie publique mais se rapporte à toutes les séquences de celle-ci justifie que j'aie fait un sort à cet épisode fragmentaire.
Je serais aussi enclin à sauver François Hollande grâce à sa personne et à sa manière d'être que j'étais disposé hier à tout faire sombrer, la politique de Nicolas Sarkozy avec son irritante et insupportable personnalité. Qu'on ne vienne pas protester en évoquant mon immaturité : je le sais mais c'est comme cela. Comme plus aucune politique n'est libre de s'inventer sans entrave, que nous sommes dans un étau européen, voire mondial, qu'on nous laisse au moins le bonheur d'attacher du prix à l'être de ceux qui nous gouvernent. Les différences, en dépit des beaux discours savants, ne se font-elles pas d'abord à partir de cet humus de vie, de l'allure, du lien avec autrui ?
J'ai honte de l'avouer face aux sectaires, aux doctrinaires, aux idéologues, aux secs. La politique aujourd'hui, pour moi, c'est d'abord l'homme. Et la femme. Puisqu'il convient de préciser aujourd'hui les règles oubliées de la grammaire.
J'ai rencontré François Hollande et je m'en suis trouvé bien. Que les grincheux m'excusent.
C'est donc François Hollande qui aura porté l'estocade à la Grèce, il vient de déclarer "La France n'a rien à craindre", sous-entendu, la Grèce peut crever ça nous en touchera aucune des deux, prouvant par là sa filiation chiraquienne.
Rédigé par : Savonarole | 29 juin 2015 à 11:59
"Les médias font tout ce qu'ils peuvent pour créer un événement à partir de rien."
Peuvent-ils faire autrement ?
Comme par exemple "Mesdames Messieurs nous n'avons rien à vous dire aujourd'hui ?"
C'est d'ailleurs ce qui se passe ces derniers temps.
Si vous deviez produire un billet toutes les heures ?
Rédigé par : Duval Uzan | 14 octobre 2012 à 17:50
Ainsi, vous avez rencontré F.Hollande, vous l'avez salué, il vous a souri à la suite de votre réflexion, et vous en êtes encore émerveillé, c'est tout juste si vous n'allez pas le remercier de vous avoir rencontré ! Votre antisarkozysme vous égare. Ce monsieur que vous honorez est d'une incompétence rare, d'une couardise au point de ne vouloir saluer la mère de ses enfants ? Comme vous êtes éloigné de vos réquisitoires que j'avais tant plaisir à écouter, je ne pensais pas que vous me décevriez à ce point.
Rédigé par : Claire | 01 octobre 2012 à 18:46
Pardonnez tous ma naïveté si je me fourvoie, mais il m'a semblé, en lisant ce post, que M. Bilger ne parlait en aucune façon des aptitudes politiques de François Hollande. Tout simplement du ressenti qu'une rencontre avec lui a fait naître, et qui lui a donné une idée de l'individu, pas de sa politique en elle-même.Si j'ai bien compris, M. Bilger veut tout simplement dire que M Hollande, quoi qu'on puisse par ailleurs lui reprocher en matière de politique, lui paraît "franc", dans le sens où il ne cherche pas à modifier sa nature pour les besoins de l'image... Contrairement à M. Sarkozy, par exemple, qui a essayé de jouer de son image et de passer pour quelqu'un de posé alors que c'est aux antipodes de sa nature profonde. Quelles que puissent, par ailleurs, être les opinions politiques des uns ou des autres, que l'on soit partisan ou pas de M. Hollande, le jugement émis ici concerne uniquement l'individu, pas sa manière de gérer la France. Ce que j'ai retenu de ce billet c'est que M. Hollande ne cherche pas à paraître être quelqu'un qu'il n'est pas, qu'il ne triche pas sur sa nature, qu'il "n'en rajoute pas" pour les besoins (réels ou supposés) de sa charge. En conséquence, qu'il réussisse ou pas dans ses objectifs, il aura au moins eu le mérite d'avoir mené sa politique en restant lui-même, avec ses qualités et ses défauts, comme chacun d'entre nous.
Rédigé par : sophie.mnop | 29 septembre 2012 à 05:01
@ RF le 27 septembre à 12h36
Vous perdez votre temps, et moi aussi...
Voulez-vous la vérité ? La voici:
1) le débat sur Charlie Hebdo est clos.Puisque vous êtes partisan de la liberté d'expression, souffrez que j'exerce la mienne, je n'ai de justification ni de compte à rendre à personne à ce sujet.
2) le 6 mai... C'est surtout cela qui vous chagrine.
Eh bien sachez qu'en 2007, après avoir salué Chirac à son départ de l'Elysée (dans la foule, bon, mais j'y étais) j'ai trouvé N.Sarkozy tellement centré sur lui-même que je n'ai pas voté pour lui, et que pendant les cinq ans de son règne de monarque absolu je me suis juré de voter contre lui en 2012.
Qu'y puis-je si plus de 50 pour cent des français ont voté comme moi ?
Voilà toute la vérité, cher(e)RF, et les débats sur cette élection présidentielle étant clos aussi, nous n'avons plus grand-chose à nous dire.
Rédigé par : Camille @ RF | 28 septembre 2012 à 23:36
Juste un mot de conclusion à l'attention de Savonarole qui m'a interpellée dans le billet suivant.
Je ne suis pas désespérée.
Oui, le récit de sa rencontre avec François Hollande est surprenant. Cependant, je comprends les élans du cœur et de la raison. L'amitié, l'affection, la sympathie appartiennent à l'intimité et au mystère des êtres.
On peut tout contester de l'étrange vision de Philippe Bilger quant à l'élégance du président de la République, allure qui, c'est le moins qu'on puisse dire, ne saute pas à l'esprit immédiatement et spontanément.
Néanmoins, on ne peut reprocher à personne ceci :
" ...quêter un peu de fraternité, de chaleur et de tendresse avant la fin, avant sa mort, sans avoir eu le temps de terminer le Temps retrouvé." (PB, en juillet, quand il écrivait sur M. Proust. Quand, au fond, il nous parlait de lui.)
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 28 septembre 2012 à 05:28
J'en rirais si nous étions au théâtre. Un homme qui arrive voit son ex, tourne le dos, attend, tergiverse puis part (s'enfuit ?) par une porte dérobée. Nous n'étions pas au théâtre mais à l'ONU et cet homme n'est pas un homme normal mais le Président d'un pays qui face à une élue d'une région de ce même pays tourne piteusement les talons plutôt que de la saluer alors qu'il aurait sans doute serré la main de n'importe quel autre représentant du peuple français.
Est-ce cette élégance "pas bouleversante mais rassurante" qui vous emballe tant Philippe ?
Si la politique c'est d'abord l'homme il y a de quoi se poser de sérieuses questions.
Rédigé par : Catherine A.Segolène Royal existe, le Président ne l'a pas rencontrée | 27 septembre 2012 à 16:29
Eh bien, mon cher Philippe, vous en avez eu de la chance de pouvoir saluer "de vives mains" le saint sauveur.
Ségolène la malheureuse ne peut pas en dire autant.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/09/26/la-surrealiste-rencontre-de-segolene-royal-et-francois-hollande-a-l-onu_1766195_823448.html
Risible ou pitoyable, c'est selon.
J'entends d'ici les commentaires truculents de sylvain.
Bonne journée à vous tous.
Rédigé par : RF | 27 septembre 2012 à 14:57
@ Camille :
OK pour le troupeau cette fois-ci, mais le 6 mai vous l'aviez bien suivi, le troupeau...
"J'ai été la première à m'élever contre les caricatures de Charlie Hebdo, en m'inquiétant de leurs possibles conséquences." Et alors ?
On ne va pas interdire à un journal de publier ce qu'il veut. Les conséquences possibles sont devant un tribunal, le cas échéant.
Et se mettre à plat ventre devant des fous n'empêche pas de se prendre un coup de couteau.
Rédigé par : RF | 27 septembre 2012 à 12:36
Herman,
Veuillez pardonner mon envolée lyrique, mais j'ai eu un pincement en lisant "FH, contrairement à NS, prend son rôle très au sérieux et joue parfaitement sa partition."
Tout est relatif, comme vous dites.
Sans rancune et bonne journée à vous.
Rédigé par : RF | 27 septembre 2012 à 12:26
Sbriglia, quant à lui, me confond avec JDR, je suis flatté...
Bonne journée à vous aussi, si JDR veut répondre à ma place je lui laisse le loisir de le faire, ce sera bien meilleur que moi...
Rédigé par : Herman | 27 septembre 2012 à 08:01
RF,
Vous faites donc partie vous aussi de ceux qui ne savent pas lire, ou qui lisent trop vite, ou qui ont le feu au derrière pour répondre à un commentaire...
Pour vous, rien que pour vous, cher ami :
J'ai juste dit que cela était important, et plus loin que Hollande jouait bien son rôle...
Ne pas relier les deux, s'il vous plaît !
Même si... tout est relatif (ou subjectif, je vous laisse choisir...)
Bonne journée à vous
Rédigé par : Herman | 27 septembre 2012 à 07:58
@ RF 26 septembre à 12h49
Amusantes vos idées toutes faites ! Le 19 septembre à 12h55, j'ai été la première à m'élever contre les caricatures de Charlie Hebdo, en m'inquiétant de leurs possibles conséquences. A contre-courant.
Merci, le troupeau, pas pour moi.
Rédigé par : Camille | 26 septembre 2012 à 20:20
Monsieur Hollande est visiblement charmant en société. En revanche, il semble bien qu'il soit totalement nul quand il fait un discours à l'ONU. Le silence gêné des médias à ce sujet en témoigne.
Rédigé par : Florence | 26 septembre 2012 à 14:57
Pas étonnant que Herr Goethe en ait fait des tonnes face à Napoléon, au bout il y avait pour lui une Légion d'honneur (le 14 octobre 1808).
Nous étions déjà dans la comédie du pouvoir !
Rédigé par : Jean-Paul Ledun@JD Reffait | 26 septembre 2012 à 14:06
Je trouve démentielle cette phrase de François Hollande qui a critiqué mardi l'immobilisme de l'Onu sur le dossier syrien.
En matière d'immobilisme il en connaît un rayon, il sait de quoi il parle, c'est la tasse de thé des socialistes.
Incroyable, c'est la limace qui se moque de l'escargot !
Il a sûrement dû demander que l'on fasse un colloque ou un rapport sur le sujet ; lui qui n'est pas capable de prendre une décision en France, il va faire la morale au reste du monde. Euhhhh, Il est vrai que Moi Je heuuu, suis au fait des préoccupations des Français, heuuu droit de vote aux immigrés, heuuuuu mariage homo, ça nous empêchait de dormir...
Pôv' France représentée par un type au charisme d'une moule asthmatique, même comme garçon de bureau je n'en voudrais pas...
Angela, Cameron, Barack, arrêtez de vous marrer s'il vous plaît. On vous a vus !
Ou faites-le discrètement, merci.
Rédigé par : sylvain | 26 septembre 2012 à 13:55
Ce matin j'ai failli me couper en me rasant et tomber sur le c.. quand j'ai entendu aux infos notre Immobiliste en chef accuser l'ONU d'immobilisme ! (Sylvain)
Monsieur-tout-le-monde a fait son speech à l'ONU : consternant de médiocrité. (L.Dingli)
Tout ce que vous voulez sur le plan national, et je serais bien le dernier à m'offusquer des critiques lues ici ou là sur nos Présidents depuis 2007 ; mais au niveau international, F.Hollande représente la France, et son discours à l'ONU sur la situation en Syrie ou au Mali est conforme aux valeurs communes que nous défendons, quelles que soient nos orientations politiques.
A comparer avec le discours de B.Obama et sa dénonciation nombriliste des attaques contre l'Amérique, "(...) Nous serons implacables pour traquer ces tueurs et les mener devant la justice" ; alors que chaque jour des crimes sont commis dans l'indifférence, conférant ainsi à la vie du citoyen américain une supériorité discutable.
Ne tentons pas non plus de ridiculiser F.Hollande face à des dirigeants pour qui les mots démocratie, liberté, etc. relèvent du blasphème ; et dont la médiocrité n'est pas, hélas, le principal défaut.
Rédigé par : Yves BRUNO | 26 septembre 2012 à 13:01
"rieurs moutons de Panurge"
Parlez pour vous, les moutons de Panurge ne sont pas forcément ceux que vous croyez.
Un mouton, ça suit le mouvement sans réfléchir aux conséquences. Un peu comme vous.
Rédigé par : RF @ Camille | 26 septembre 2012 à 12:49
Ciel ! Quels ravages de la pensée unique dans ces commentaires !
Aujourd'hui les rieurs moutons de Panurge ne sont pas de votre côté monsieur Bilger, attendons juste que le vent tourne... et les vestes se retourneront dans le sens du poil... si j'ose dire.
Rédigé par : Camille | 26 septembre 2012 à 11:03
@ Herman
Vous parlez d'une aura et d'un charisme !
Il y a un mois et demi la France présidait le Conseil de sécurité. "Allô la France ? Il y a quelqu'un au bout du fil ? Mince, je tombe encore sur le répondeur !"
Grand blanc parce que l'exécutif était en pause de longue durée. De vraies vacances et un vrai loupé.
Et là, soudain Môssieur se réveille hier.
Si votre saint des saints agit avec un temps de retard à chaque fois, on risque de mourir jeune.
Au choix :
- Mourir de rire
- Ou mourir de dépression parce qu'il aura esquinté notre beau pays de manière irréversible
De plus, il ne sait même pas tenir son exécutif. Chacun y va ouvertement de sa petite opinion devant les micros, comme si la solidarité gouvernementale était d'un autre âge. Comme s'il n'y avait pas, non plus, de porte-parolat du gouvernement.
Un vrai bordel, ce gouvernement et cette majorité.
Je regrette, mais le chef de l'Etat précédent était un chef de l'Etat, lui. Il avait le souci des fondamentaux de la société et de la devise républicaine, lui. Il voulait promouvoir l'excellence française, lui. Et il savait tenir ses troupes, lui. Et bien que vous disiez qu'il ne prenait pas son rôle au sérieux, il n'aura pas dévoyé la devise républicaine. Quand on transforme l'Egalité-devant-la-loi en une égalité-de-la-condition, c'est grave. Très grave. Chaque "minorité opprimée" va pousser à fond la manette législative. Le mariage gay et la loi sur le harcèlement en sont une parfaite illustration. Rien de plus dévastateur pour la cohésion nationale que tous ces lobbys et le laxisme clientéliste devant ces mêmes lobbys.
La France est-elle encore un pays ? Non, plus maintenant. C'est un ensemble d'individus vivant côte à côte mais qui n'ont pas un sens commun des valeurs sociales et républicaines. Rien ne nous réunit, si ce n'est nos impôts. Misère culturelle.
Que quelqu'un me corrige, avec de vrais arguments, si mon analyse est erronée !
Rédigé par : RF | 26 septembre 2012 à 11:01
sbriglia 9:19
"PB est-il entré en régression ?..."
Soyons papoteurs jusqu'au bout, et même suspicieux et cruel comme Eva la pas jolie...
Peut-être attend-il la chute (et pas de son vélo) de CT et une succession bienheureuse... ce qui serait une excellente affaire pour la justice.
Rédigé par : lafleur | 26 septembre 2012 à 10:57
"...alors je n'ai pu éviter la question, cruelle mais inévitable : PB est-il entré en régression ?..."
Il ne faut quand même pas pousser, sbriglia.
D'accord pour votre description du serre-pince présidentiel.
Cependant, admettez que le coup de cœur, excessif ou pas, est une constante de la psychologie de Philippe Bilger.
Cet homme, dans ses passions et ses détestations, fonctionne à l'affection dans sa part la plus haute, celle qui exalte et grandit.
Et il y a toujours mille chemins mystérieux qui font que tel homme ou telle femme, fût-il président de la République, entraîne à la fois le cœur et la raison.
Cela reste indéchiffrable pour les autres. C'est tant mieux.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 26 septembre 2012 à 10:52
François Hollande a fait une promesse si les Français votaient majoritairement pour lui, "battre Nicolas Sarkozy".
A présent il prépare sa réélection pour 2017, laissant Copé et Fillon se chamailler et lancer la machine à perdre.
Au niveau de la gauche, l'affrontement Valls-Aubry s'annonce sanglant. Valls connaît la musique et nous attendons les tweets de sa musicienne.
Mariage des homosexuels, droit de vote des étrangers ; l'absence de référendum est que les questions sont posées pour que la réponse soit oui, et là les questions poseraient un problème, car entre être favorable à ou ne pas être contre, il y a un pas que l'électeur ne franchira pas dans l'isoloir.
"Etes-vous favorable au mariage et à l'adoption par les couples homosexuels" n'est pas la même chose que "êtes-vous opposé à..."
Les lettrés de ce gouvernement se penchent sur la dialectique à utiliser.
Hollande est tranquille, tel un maître-nageur sauveteur, il laisse la France se noyer un peu plus car elle bouge encore, mais il ne faudrait peut-être pas trop tarder, l'arrêt cardiaque est proche et le coma risque de durer un moment.
Rédigé par : stéphane | 26 septembre 2012 à 10:42
Monsieur-tout-le-monde a fait son speech à l'ONU : consternant de médiocrité.
Rédigé par : Laurent Dingli | 26 septembre 2012 à 10:22
"On peut effectivement supposer que les Français qu'on appelle à l'effort s'y plieront plus volontiers si en haut, le personnage paraît sympathique et proche du peuple, simple..."
JDR, votre supposition est loin de me convaincre et l'Histoire fourmille de contre-exemples... Les Français ont besoin d'admirer ou de détester leur gouvernants, pas de les trouver "sympathiques et affables", surtout en temps de crise ou de guerre...
En lisant le post de PB, je me suis demandé comment un haut magistrat, à la retraite certes, mais toujours actif en d'autres domaines, dont la carrière passée et l'écriture présente sont là pour attester de l'intelligence, de l'humanité et d'un mental excluant, ce me semble, toute naïveté confondante, pouvait nous offrir tout un sujet sur un serre-pince présidentiel dont on se demande in fine s'il ne guérit pas les écrouelles.
Quand une seconde lecture m'a convaincu qu'il était illusoire de lire, hélas, au second degré, l'auteur semblant pénétré à ce point de son sujet que d'aucuns peuvent estimer particulièrement futile, alors je n'ai pu éviter la question, cruelle mais inévitable : PB est-il entré en régression ?...
Rédigé par : sbriglia | 26 septembre 2012 à 09:19
François Hollande existe et recadre Christiane Taubira ministre à part :
La remontrance de François Hollande à Christiane Taubira
Rédigé par : Choubidou | 26 septembre 2012 à 09:00
Ce matin j'ai failli me couper en me rasant et tomber sur le c.. quand j'ai entendu aux infos notre Immobiliste en chef accuser l'ONU d'immobilisme !
C'était mon LOL de la journée.
On n'a pas fini de rire avec notre François Pignon de l'Elysée !
Rédigé par : sylvain | 26 septembre 2012 à 08:48
Je me suis régalé à lire tous les commentaires. Sinon, sans commentaires.
Rédigé par : Polochon | 26 septembre 2012 à 07:30
Dans un échange précédent, je préconisais le communautarisme contre le leurre de l’assimilation. J’ai été entendu, et c’est donc le Qatar qui a été choisi pour s’en occuper.
Bravo F.H. ; il a tout compris !
Par ailleurs nous aurons remarqué que les instances musulmanes excellent dans la communication. Leurs représentants sont maintenant de type européen, et on attend les blonds au yeux bleus qui sont en formation. Dommage qu'on ne les interroge pas sur ce qu’ils pensent de l’adoption des enfants par des homos. Ils nous diraient peut être qu’ils ont du mal à contenir le mépris que nous leur inspirons, et qu’il est temps pour eux de nous envahir.
Ah, une info : lors du prochain remaniement ministériel, le ministère de l’Information sera officiellement recréé pour être confié à Caroline Fourest qui occupe la fonction depuis août.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 26 septembre 2012 à 07:07
Notre Hermine aurait pu interpeller FH sur les pseudo-économies qu'il fait faire au train-train présidentiel.
Trop occupé à gérer les disputes d'alcôves de ses viragos furieuses et dominatrices, il ne se rend pas compte de la gêne qu'il occasionne à jouer les simplets.
Récit vécu par un ami qui a eu la malchance de prendre le même train pour Brégançon cet été.
Appréciez la normalitude du petit monsieur...
"Le 2 août j’étais dans le TGV qui part de la gare de Lyon à 16H19 direction Hyères dans le Var. François Hollande était dans ce train en 1ère classe, je ne parlerai pas des difficultés pour accéder au train, des journalistes partout... Tout de même, la normalité serait d’être discret... J'étais dans le wagon qui jouxte les premières. Et parce qu'il était dans le train et pour des "raisons de sécurité" le bar n'a pas été ouvert... Pour aller aux toilettes il fallait montrer patte blanche... Mais le pire c'est que les gens qui avaient réservé dans le même wagon ont été déplacés... en seconde, avec billet remboursé par la SNCF... Tout va très bien madame la marquise, je suis normal, je prends le train... et je m'en moque si je dérange tout le monde... Mais purée, il est président de la République, il n'est plus le pékin lambda...
Mais on ne nous dit pas tout. Personne ne parle des 60 personnes qui sont descendues en voiture, il faut du personnel pour le château estival. Personne ne parle de l’avion venu de Villacoublay, qui est en attente sur le tarmac de l'aéroport de Toulon/Hyères... au cas où il serait nécessaire de remonter très vite à Paris etc. Donc, à part un coup de communication RIDICULE, aucune économie.
Tout ce qu'on lui demande, c'est de rester tranquillement à Paris et de ne pas parasiter la province en faisant croire à des économies très coûteuses.
A mimer Mitterrand il est l'homme SNCF le plus ridicule et le plus cher de France."
Rédigé par : Poil à gratter | 26 septembre 2012 à 01:00
Un président normal avec une ministre vraiment pas nette... http://pics.lockerz.com/s/246788577
Vous croyez qu'elle fume un tarpé avec son chili ? ou qu'elle fume son chili ?
Mon cher Philippe, ne faites pas la moue. En votant pour lui le 6 mai, vous avez voté aussi pour elle et toute sa clique.
A ce sujet, Jacques Boutault, maire EELV du 2ème arrondissement de Paris, a défendu hier l'organisation de JO gay en 2018. Ses propos relatés par Direct Matin : "Les Gay Games sont conformes à l'esprit de liberté, de tolérance, de respect des différences et de promotion du sport qui anime Paris."
Aussi je m'interroge : le sport n'a-t-il pas vocation à être universel et ouvert à tous ? Pourquoi discriminer des gens valides et de même sexe ? Les gays sont plus beaux, plus gracieux et moins dopés que les autres, c'est ça ?
Hollande a tout faux : lui, et la gauche en général, vont exacerber le communautarisme au lieu de l'atténuer. Triste réalité d'une société française qui part en lambeaux...
La gauche mérite une bonne droite.
Vivement 2017 !
Rédigé par : RF @ PB : le 6 mai, vous avez voté aussi pour ça | 25 septembre 2012 à 23:33
Trekker, je ne compare nullement Hollande aux grands chefs que j'ai cités, relisez. Je dis simplement que leurs compétences étaient sans doute bien faibles au regard de leur personnalité et de leur capacité à entraîner les autres. C'est une réponse à ceux qui négligent la personnalité d'un dirigeant quand l'histoire démontre que c'est le critère le plus déterminant. C'est valable pour Churchill, Hollande ou un entraîneur de foot en division d'honneur.
Scoubab00, sans doute, sans doute. Toutefois je vous dirais que F. Hollande n'était pas du tout mon genre politique. Je rabrouais ceux des socialistes qui le supportaient et je n'ai pas sauté de joie à sa désignation lors des primaires socialistes. Pas le portrait d'un inconditionnel. Puis il y eut le discours du Bourget, écrit par lui, et là, j'ai compris que je m'étais trompé sur l'homme. Programmes, machins et trucs, je m'en contrefiche, il y a des centaines d'experts pour pondre des choses qui se tiennent, plutôt à gauche ou plutôt à droite. Je voulais un type bien qui sache dire où et comment on allait y aller.
Et puis quoi, il faut bien remplacer Jean-Paul Ledun dans ses fonctions !
Rédigé par : Jean-Dominique @ Trekker et Scoubab00 | 25 septembre 2012 à 23:26
@ Jean-Dominique Reffait
Diantre, l'ex-"brillant" président du conseil général de la Corrèze ne peut être comparé qu'à Clemenceau, Churchill ou de Gaulle !... Il est quand même un peu tôt pour se risquer à le hisser sur un tel piédestal.
Certes je ne sous-estime pas le rôle clé des qualités intrinsèques d'un responsable politique, mais dans le cas de notre président "normal" elles me semblent quand même succinctes : urbanité dans ses contacts publics, modestie dans l'exercice de sa fonction et mesure dans la parole.
Discours démagogiques et péremptoires en campagne électorale, suivis de nombre de reniements et de capitulations dans les quatre premiers mois d'exercice du pouvoir. Qui sait, c'est peut-être la traduction de grandes qualités personnelles chez notre actuel Président ? A défaut d'avoir la personnalité et les qualités des trois grands que vous évoquez, l'homme objet de votre admiration a peut-être celles d'un Machiavel... de chef-lieu de département rural.
Rédigé par : Trekker | 25 septembre 2012 à 20:37
Tout en rondeurs qu'il est, François Hollande est celui qui a laissé le Parti socialiste dans un état pitoyable, comme l'a récemment rappelé Martine Aubry. Ségolène Royal a payé le prix fort de l'absence totale de scrupules de son compagnon de route politique ; bel exemple de politesse et de respect... C'est aussi le président, qui, plein d'urbanité, laisse sans mots dire le Qatar financer les banlieues françaises. Même Julien Dray s'en est étonné, jugeant qu'une mission parlementaire sur les conditions de ce financement serait tout de même utile. Quel est donc le retour sur investissement, parce qu'on ne nous fera tout de même pas le coup de l'oeuvre philanthropique ?
Ces gens d'apparence tranquille, affables, aussi glissants qu'une savonnette, sont les plus redoutables. Ils ont le chic pour vous faire prendre des vessies pour des lanternes.
Rédigé par : FC | 25 septembre 2012 à 20:25
...Jean-Dominique me rappelle furieusement les anciens préposés au planchot dans les stades, c'était avant la généralisation de l'électronique pour l'affichage du score. Toujours plus prompts à changer le chiffre lorsque son équipe marque que lorsqu'elle est menée. Je le lui fais remarquer façon de, parce que nous procédons tous de la même manière ou presque, petits sursitaires de mauvaise foi que nous sommes.
Rédigé par : scoubab00 | 25 septembre 2012 à 20:21
Ah, à propos de la PQR - presse quotidienne régionale - son président peut être "remarquable" puisque celle-ci est toujours subventionnée par l'Etat ! Remarquable que nos deniers financent la soi-disant pluralité d'opinion - presse régionale et nationale - lorsque les tirages s'effilochent année après année. Une façon étrange d'encourager le déclin...
Même Ouest-France, le titre le plus diffusé, connaît des difficultés. Remarquable oui, dans quelle acception ? Par ces temps de crise, vaut-il mieux amputer cette ligne de budget, perfuser encore ou euthanasier ? Une solution imparable, très à la pointe européenne : les calendes grecques.
Rédigé par : scoubab00 | 25 septembre 2012 à 20:05
JPLedun,
Vous vous trompez, même si j'approuve beaucoup de choses dans votre commentaire.
Le style, l'allure, l'aura que dégage un président de la République n'est pas rien dans le bon fonctionnement de la démocratie. Ce n'est certes pas tout (mais qui le dit ?...) mais on peut effectivement supposer que les Français qu'on appelle à l'effort s'y plieront plus volontiers si en haut, le personnage paraît sympathique et proche du peuple, simple... fût-ce au prix de la vérité de l'être.
FH, contrairement à NS, prend son rôle très au sérieux et joue parfaitement sa partition.
En disant cela je ne défends nullement sa politique, ni sa manière d'agir, mais l'idée qu'il faut savoir se tenir si l'on veut diriger un peuple.
Rédigé par : Herman | 25 septembre 2012 à 19:43
Scoubab00, eh bien non, vous n'avez pas tout lu car je n'ai jamais considéré que les sondages de popularité, en hausse ou en baisse, concernant N. Sarkozy avaient quelque rapport avec le bien ou mal fondé de sa politique. C'est une attitude constante chez moi. La politique menée par N. Sarkozy, je l'ai dit, se rapprochait davantage d'un pompidolisme anachronique, le tapage en plus. N. Sarkozy a fini son mandat avec un jugement négatif sur sa personne ET sur sa politique, ces deux jugements étant toujours distincts. Si l'un ou l'autre de ces paramètres avaient été positifs, il aurait été réélu.
JP Ledun, votre attitude est raisonnable, votre critique de Philippe ou de moi-même est justifiée. J'ai toujours le souvenir des trop longues pages que Goethe consacre à sa rencontre avec Napoléon. A peine se disent-ils trois mots que le grand poète en fait une tartine.
Péché véniel, permettez que, alors que d'aucuns mettent en cause la sincérité des conceptions présidentielles de F. Hollande, ceux qui en ont eu, à des degrés inégaux, le témoignage puissent confirmer leur sentiment à ce sujet. Cela ne sortira pas la France de la crise, j'en suis bien d'accord, mais c'est déjà ça de pris.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Scoubab00 et JP Ledun | 25 septembre 2012 à 17:24
Après avoir lu puis relu l'intégralité des commentaires sous ce billet, j'en déduis monsieur Bilger que l'ex-sarabande à Philippe Bilger a changé : parer à droite , parer à gauche pour éviter le duel ou la fatwa, voilà ce qu'il faudra faire en ces lieux désormais : si on ose une touche voire deux d'humour, à la fin de l'envoi on se mouche ou se fait moucher ! Juste une pointe d'étonnement donc (comme disent les Québécois) ; sinon espérons ne rester qu'en temps de crise où l'on peut encore savourer du caviar (d'âge ou pas) et non de guerre car j'ai noté à quel point les fayots insupportent certains ici ; sissi !
Bien à vous !
Tenez le cap !!!!!
Rédigé par : Cactus@la sarabande à Bilger | 25 septembre 2012 à 16:21
@ Son éminence Jean-Do
Dites-moi, vous aimiez Michael Jackson ?
Eh bien, vous aimerez François Hollande.
Un petit pas de Moonwalk, un grand bond pour la France.
L'hyper-Résident(*) succède à l'hyper-Président. Bravo pour votre vote éclairé !
(*): grand maître de l'enlisement (cf la dernière péripétie en date : EELV versus le Traité Européen)
Rédigé par : RF nous sommes tous des imbéciles sauf JDR | 25 septembre 2012 à 16:20
Les escrocs sont toujours très sympathiques, sinon, ils n'escroqueraient personne.
Si sympathiques que même ceux qui se savent leurs victimes cèdent souvent à la tentation de ne pas les prendre pour tels tant leur subconscient refuse d'admettre leur crédulité coupable.
Ces individus dénués de conscience au sens populaire, sont des non-être, et le manque d'être attire l'être.
Il fut un temps ou le philosophe s'attachait à apprécier les âmes plus que les personnes qui n'en sont que le masque. Mais c’était au Moyen Age, du temps de l’obscurantisme scolastique; maintenant, on est humaniste.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 25 septembre 2012 à 15:32
Cette année PQR organisait sa réception au mont Thabor. François Hollande y subissait la Transfiguration et imposait les mains à notre aimable hôte pour le ramener à lui, après les quelques doutes sur sa foi attestés par un ou deux de ses posts, et en lui recommandant bien de ne pas parler de la vision et de l'imposition des mains guérisseuses... ce qu'il fait, on le devine à ses confidences retenues...
A Fatima la Vierge est apparue aux trois bergers (et bergères), mais c'était en 1918.
Rédigé par : adamastor | 25 septembre 2012 à 14:44
J'ai failli vous faire la liste des personnalités politiques que j'ai eu la chance, un temps, de croiser régulièrement (en Allemagne).
Finalement je n'ai pas envie de tomber dans le ridicule que votre billet appelle.
En effet, je n’en ai rencontré aucun qui ne fût pas sympa, poli et bien éduqué ! Ils sont tous des comédiens à leurs heures et quand il le faut.
Vous et M. Reffait, vous amusez la galerie dans la posture arc-boutée et inutile de défense de l'homme Hollande qu’est la vôtre.
Je suis sûr qu'il est très sympa et plaisant M. le Président.
Alors que Petit bonhomme ne l'était pas ? Encore et toujours le creux et le négatif pour se consoler comme l’on peut d’un choix personnel malmené par bon nombre de Français.
Cet été, parfois, cédant à mon manque de caractère, il m'arrivait de vous lire le soir en cachette sous la couette, alors que je m’étais dit : « En vacances pas d’ordi » !
(Je me console en sachant que je ne suis pas le seul accro á votre blog…)
Je suis tombé sur la description que M. Reffait, « with wife and kids », faisait lors de sa rencontre impromptue avec M. Hollande. C’était « bonne nuit les petits » en plein après-midi. Plus mielleux et plus guimauve que cela "tu meurs" ! Et en effet, mort de rire, j'ai réveillé sans le vouloir mon épouse qui se trouvait sous la même couette...
Donc je fais partie de ces idiots qui pensent que les qualités et les défauts de l'homme privé qui nous gouverne ne sont pas à mettre en haut de la page. Ils ne sont évidemment pas anodins mais pour le citoyen que je suis, c’est l’homme public et son programme qui intéressent.
J’en reviens toujours à la même idée : le programme.
Ce qui remettra la France á l’endroit, ce n’est pas l’air bonhomme et courtois de M. Hollande. Mais bien sa capacité á agir.
Et moi je ne lui jette pas la pierre.
Pas encore.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 25 septembre 2012 à 14:32
Tiens c'est bizarre, à propos de l'impopularité du président dans les sondages, Jean-Dominique ne nous avait pas détaillé tout cela lorsque le prédécesseur Nicolas Sarkozy raclait dans les enquêtes d'opinion. Ou alors c'est moi qui ai pas tout lu.
Rédigé par : scoubab00 | 25 septembre 2012 à 14:20
On a échappé à :
"Mon front est encore rouge du baiser de la Reine" (si Ségolène)
"De son regard salace mon âme fut souillée" (si DSK)
"Sa frénésie fut une offense à ma sérénité" (si NS )
Rédigé par : sbriglia | 25 septembre 2012 à 12:40
Le parc Holland existe : je l'ai visité
Coût du billet : 40 000 €.
Mais on ne s'ennuie pas, on rit aux éclats, et les attractions se montent de jour en jour :
- Musée de cire : que des femmes (habillées bien sûr), mais interdit d'approcher (*)
- Chamboule tout (**)
- Piscine à vagues rom (***)
- Plus grand toboggan du monde (****)
Aujourd'hui :
- Auto-tamponnneuses vertes (*****)
Et prochainement :
- Le paint-ball salafiste
- La montagne russe "Poutine"
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(*) : loi sur le harcèlement
(**) : détricotage sarkozyste
(***) : les remous de l'été
(****) : courbe de confiance
(*****) : crampe dans les doigts d'EELV
Rédigé par : Taquin, salut les mickeys | 25 septembre 2012 à 12:38
"(...) Il a eu un sourire, une réplique puis il a continué son chemin de courtoisie."
Une manière policée et révérencieuse de dire "casse-toi pauv' Coué".
Rédigé par : Taquin translator : "cause toujours tu m'intéresses" | 25 septembre 2012 à 12:24
Je ne partage pas du tout votre analyse, Jean-Dominique Reffait. L'évidence de la crise, voire la résignation d'une partie du peuple français, ne signifient en aucune manière l'adhésion à la politique menée par François Hollande. Une majorité de nos concitoyens a voulu se débarrasser de Nicolas Sarkozy, mais ne se satisfait nullement de son successeur. Par ailleurs, il est assez cocasse de vous voir, vous, socialistes, justifier l'impopularité de votre champion par une crise dont l'impact sur l'opinion était quasiment nié lorsqu'il s'agissait de Nicolas Sarkozy. La vérité, c'est que beaucoup de Français sont déçus par les revirements et les mensonges de l'actuel président et de ses proches : rodomontades absurdes de Montebourg adressées aux entreprises, accents de matamore de François Hollande sur le traité européen et moulinets sur la haute finance ; indignation théâtrale sur la réception de dictateurs étrangers et autres leçons assénées sans vergogne en matière de droits de l'homme : bref, on allait voir ce qu'on allait voir. Et on a vu... La capitulation en rase campagne des matamores de foire devant les grands patrons, jusqu'à évincer sur-le-champ la ministre de l'écologie pour ne pas risquer de leur déplaire ; réception sans gêne de chefs d'Etat qui bafouent les droits de l'homme ; abandon des prétentions affichées avec une arrogance sans égale au niveau européen pour finir par avaler, toute honte bue, la fameuse règle d'or ; mesurettes comme celle consacrée aux prix de l'essence ; perte de salaire pour les travailleurs modestes qui effectuaient des heures supplémentaires ; volonté de supprimer des emplois-service considérés comme des niches fiscales ; cacophonie entre le ministre de l'Intérieur et le garde des Sceaux, entre les écologistes et les socialistes ; déviation des vrais problèmes sur des questions mineures comme le vote des étrangers aux élections locales ; absence de vision d'ensemble et de véritable autorité à la tête de l'Etat, etc., etc.
Rédigé par : Laurent Dingli | 25 septembre 2012 à 12:20
Et notre cher Philippe, dans un an :
"François Hollande existe : nous sommes mariés.
Notre quadrouple a été célébré ce samedi à Condom par Monsieur le maire, Bertrand Delarche-Denoé, lui-même grouplé avec le tout-Paris dit-on. Cinquante piercings ornent son joli minois et davantage sous son T-shirt à rayures signé Jean-Paul Gaultier. Quelle avancée ces piercings ! Vous imaginez, autant de bagues que d'époux quand on se marie à plusieurs ?
Au moment de la signature du registre, un tatouage pudique sur le revers de sa main "Mon maire, ce héros au sourire si doux" et un autre sur la naissance de son avant-bras "Paman je t'aime", écrits par son bout de chou, m'ont mis les larmes aux yeux. "Paman", savant mélange de Papa et Maman.
Devant l'estrade, l'assemblée s'était rangée selon les couleurs de l'arc-en-ciel.
Au dehors, des chars fleuris et un cordon de policiers gothiques contenaient l'affluence des journalistes aux abords de la mairie. Stick noir, pistolet à eau et teint pâle de rigueur.
Que ce vent de liberté m'apaise."
Rédigé par : Taquin, le pélerin des fiertés | 25 septembre 2012 à 12:09
Mais quels fayots ! Héhé
Un conseil : ne vous lavez plus jamais les mains, après avoir été touchés par la grâce.
Haha
Rédigé par : Taquin @ PB et JDR | 25 septembre 2012 à 11:30