La barre des trois millions de chômeurs vient d'être franchie (le monde.fr).
Nul doute que cette catastrophe sociale va nourrir encore davantage le procès en lenteur intenté au président depuis ses quinze jours de "pause" au mois d'août. Comme si en trois mois et demi un pays pouvait changer, être changé.
Rien ne me semble plus absurde que cette accusation qui impute à François Hollande (FH) de ne pas mesurer la gravité de la situation et de confondre normalité et passivité. Mais j'ose dire qu'en raison du quinquennat précédent et de la manière dont Nicolas Sarkozy (NS) présidait, ce reproche était presque inéluctable. En effet, l'agitation frénétique et tous azimuts de ce dernier, hier, ne pouvait que faire apparaître pour une inaction toute action réfléchie aujourd'hui. J'ai déjà souligné que la difficulté ne tenait pas qu'à une méthode qui aspire, même dans l'urgence, à ne pas improviser des conduites qui deviendraient à force erratiques. Elle provient aussi de la très grande faiblesse en communication de ce pouvoir et de ce gouvernement sauf quand un ministre emblématique comme Manuel Valls s'occupe lui-même de la sienne, de celle de son ministère et, partant, de celle d'une politique générale. Mais, sans vouloir être désagréable, Najat Vallaud-Belkacem n'est pas à la hauteur d'une mission d'information et d'explication d'autant plus nécessaire que les turbulences du réel, les orages de l'Europe et du monde ne cessent pas d'affecter gravement la France et de la solliciter.
Plus que jamais donc, il convient de mettre en lumière ce qui a été accompli, de ne pas laisser les oeuvres sans retentissement et exploitation et de rejeter comme mal fondées les controverses politiques, syndicales et médiatiques affichant ostensiblement une impatience, formulant des injonctions et déplorant un manque de réactivité (Journal du Dimanche, Marianne 2).
Il n'est pas interdit toutefois de s'interroger sur FH et de proposer quelques observations qui, j'ai pu le constater, sont assez partagées.
La normalité du président est appréciée dès lors que lui-même en perçoit les limites. Elle ne pourra jamais tenir lieu de politique. Un comportement républicain offre une autre respiration à notre pays mais n'est pas destiné à résoudre quoi que ce soit sur le terrain. FH va évidemment pâtir du fait que lors du quinquennat de NS, nous avons été beaucoup à être obsédés par ses dérives personnelles et les failles de son être. Elles retenaient sans doute abusivement notre attention de sorte que la substance même de ses actions avait tendance à passer au second plan. Pour FH, ce sera l'inverse : tout sera scruté de sa politique puisque sa normalité nous dispensera de l'énergie dans d'incessantes guérillas et des énervements constants. Il a intégré dorénavant que si l'antisarkozysme est justifié comme contre-exemple, il ne peut plus être invoqué en permanence comme excuse et alibi. C'est un autre président qui écrit aujourd'hui bien ou mal l'Histoire.
Le président a choisi un Premier ministre honnête, consciencieux, dévoué et fidèle. Ce n'est pas l'offenser que de considérer que le verbe n'est pas sa qualité principale et qu'il ne suffit pas de tout décliner à l'optatif à la télévision pour inspirer confiance et persuader du succès à venir. Entre lui et le président, c'est trop, apparemment, fond sur fond, il n'y a pas assez de contraste, il y a un tranquille de trop.
François Hollande pourra d'autant moins faire fi des 60% de citoyens qui ont voté pour lui sans être socialistes que la réalité, qui est une impitoyable maîtresse, va imposer des contraintes et réduire des ambitions : le rêve est beau mais il va se séculariser dans la quotidienneté, et c'est tant mieux. Mais il me déplairait que cette gauche raisonnable et responsable s'oriente bien non par choix mais parce que précisément elle n'aurait plus le choix. Il y a fort à craindre qu'une telle occurrence susciterait, pour un FH coincé entre la surenchère d'un Mélenchon et son souci du possible, une fuite libératrice et enivrante dans les facilités et démagogies sociétales parce que, pour elles au moins, il n'aurait pas de comptes à rendre. Au contraire, pour la gestion économique et financière, je n'ose imaginer l'intensité de sa lutte pour maintenir le cap face aux révolutionnaires du "il n'y a qu'à".
Enfin, même si j'ai apprécié la mise au point du président le 14 juillet sur la vie intime qui se doit de demeurer privée, je suis effaré de voir à quel point cette histoire "d'un homme entre deux femmes", au-delà du tweet ravageur et du comportement atypique de l'une d'elles, a eu et produit des effets infiniment négatifs. Alors que j'espérais que tout cela serait circonscrit et oublié, je me demande si, sur un autre plan que les débuts choquants, vulgaires et somptuaires de NS, FH ne portera pas malgré lui, tout au long, une croix personnelle qui va le handicaper, qui a déjà altéré son image et inscrira le remarquable et clairvoyant politique qu'il est dans une rubrique plus vaudevillesque qu'honorable.
Je ne serai pas assez bête pour le juger si peu de temps après son élection. Je ne serai pas un citoyen absurdement pressé. L'apaisement n'est pas un crime.
FH n'a pas à s'excuser de réfléchir avant d'agir.
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Je bosse dans le domaine de l'immobilier à La Réunion et je pense que le gouvernement a quelque peu oublié ce secteur ainsi que les Réunionnais. J'espère qu'il se souviendra de ces deux choses avant la fin de son mandat.
Rédigé par : Arnaud | 28 octobre 2016 à 09:44
Trekker
Vous répondez vous-même à votre question.
On n'a pas pu construire à cause du prix du foncier. Or si le foncier est et a été si cher (il baisse, mais c'est un peu tard), c'est parce qu'il a été abusivement bloqué. Certes, il y a des restrictions légitimes, mais leur ampleur est sans commune mesure avec toutes celles qui ne le sont pas.
Quant à l'accession à la propriété, non ! Il serait bien possible de faire des programmes aidés accessibles à tous, mais on n'en veut pas à droite de peur de voir arriver des électeurs de gauche, ni à gauche de peur de voir arriver des électeurs de gauche qui passeront à droite se voyant propriétaires.
Contrairement à ce que l'on croit souvent, la construction en hauteur coûte souvent plus cher que l'horizontal, très coûteuse à entretenir, périssable ou très chère à réhabiliter, et l'économie en terrain est même relative. Si on ajoute à cela les problèmes sociaux, c'est tout faux, sauf pour faire des réservoirs de voix de gauche.
Le programme aidé en accession de groupements d'habitations, fait en leur permettant de devenir propriétaires à terme, des citoyens attachés à un patrimoine, ce qui change du tout au tout sur le plan social. Mais ce faisant, ils finissent à droite !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 05 septembre 2012 à 16:08
@ Trekker
Sachant que dans l'immobilier, s'il y a une légère pénurie de logements les prix montent en flèche (personne ne voulant se retrouver à la rue), le système trouvera toujours son équilibre en état de pénurie d'offre. Inversement quand la demande commence à dépasser l'offre les valeurs des propositions d'achat descendent en flèche donc les vendeurs préfèrent attendre.
Surtout qu'avec les frais de notaire en France, personne ne peut se payer le luxe de ne pas faire de plus-value. Ce marché est déséquilibré en faveur de celui qui n´est pas pressé. En général c'est le vendeur.
Pour la location, les lois qui surprotègent les locataires finissent de convaincre ceux qui renâclent à laisser un appartement inoccupé.
Rédigé par : Alex paulista | 05 septembre 2012 à 15:51
Je trouve les Français très sévères avec notre Leader Pianissimo (mais néanmoins normallissimo, ne l'oublions pas) :
Il vient de démontrer de façon magistrale, avec une logique imparable, la validité de tout ce qu'avait fait le Président Sarkozy pour combattre la crise et sauver l'emploi.
A/ Pendant mes deux premiers mois je défais tout ce qu'avait fait mon prédécesseur (et qui marchait).
B/ Un mois plus tard, énorme augmentation du chômage, chiffres de l'économie catastrophiques, fuites des investisseurs stigmatisés et diabolisés jusqu'à la nausée !
Quelle belle démonstration de la justesse de vue et de l'efficacité de l'action du Président Sarkozy !
Merci, M. Hollande *** de nous l'avoir démontré de manière si claire !
Quoi ? vous ne l'avez pas fait exprès ?
Voilà mes dernières illusions qui tombent... et votre popularité avec
VIVEMENT DANS 5 ANS
M. le Président Sarkozy, revenez vite !
........................................
*** houlala ! si vous saviez cher M.Bilger ce que ça me fait mal d'écrire "correctement" le nom de ce... chuuut !!!
Rédigé par : sylvain | 05 septembre 2012 à 15:22
@ Xavier Nebout
Vous dites que le marché de l'immobilier est purement spéculatif, et pour autant affirmez qu'il faut le laisser fonctionner sans entraves. Si cela était la solution, expliquez-nous alors pourquoi depuis des décennies les opérateurs privés n'arrivent pas à construire en nombre suffisant et à prix accessible les logements nécessaires.
La construction de logements sociaux depuis près de soixante ans n'est pas une aberration économique mais la réponse à l'incapacité du secteur privé à satisfaire le besoin en logement d'une partie non négligeable de la population.
Une des principales causes de cette situation, c'est le coût du foncier. Vous déplorez que des km2 de terrains proches des grandes villes soient maintenus inconstructibles. Certes des municipalités ont des politiques "malthusianiennes" en ce domaine, et la substitution des PLU aux POS a favorisé ce type de dérive : trop grande liberté laissée aux élus municipaux pour fixer quelles zones seront constructibles ou pas, et surtout règles d'urbanisme qui seront applicables dans ceux constructibles.
Mais pour autant on ne peut laisser construire n'importe où, et cela pour deux raisons. La première est d'ordre technique : risques naturels (inondations, instabilité géologique, etc.), voir ce qui s'est passé en Vendée il y a quelques années et de manière récurrente dans le Val de Loire. Illustration de ce que donne le laxisme en matière d'urbanisme.
L'autre raison est quand même de limiter les saccages et notamment visuels, que causerait un urbanisme anarchique. La construction d'une barre d'immeubles de 50 m de haut face au château de Versailles ou au sommet de Montmartre, cela ne vous réjouirait probablement pas.
Quant à l'accession à la propriété pour le plus grand nombre, certes souhaitable elle se heurte à un problème. Depuis 15 / 20 ans le prix de l'immobilier neuf et ancien a augmenté bien plus fortement que les revenus de la majorité de la population. Les divers systèmes d'aides publiques à cette accession à la propriété, mises en place tant par la droite que par la gauche, n'ont fait qu'alimenter cette inflation immobilière.
Tant que l'on ne maîtrisera pas les coûts et avant tout celui du foncier, l'argent public déversé en aides n'aura que de peu d'effet sur l'offre à prix raisonnable de logements.
Rédigé par : Trekker | 05 septembre 2012 à 14:18
Xavier Nebout 9.34
Mes yeux, mes oreilles sont grands ouverts... dans le coeur de chaque Français sommeille un embryon de révolutionnaire.
La France vit sur un modèle économique qui met l'Etat au centre de tout, l'interventionnisme de l'Etat est insupportable, omniprésent... cet Etat qui vient encore de gâcher, à fonds perdus, plusieurs milliards en quelques semaines, l'Etat qui prétend dynamiser le marché de l'automobile avec des voitures électriques sans se préoccuper de son alimentation en électricité, etc. etc.
L'Etat veut s'occuper de tout, les Français demandent tout à l'Etat !
Si révolution il doit y avoir ce serait sur une évolution du modèle économique actuel autour de l'Etat en faveur d'un modèle économique autour des entreprises, seules créatives de richesses et d'emplois.
Dans une économie globalisée il ne peut pas en être autrement.
Si la France et les Français ne plébiscitent pas très rapidement que le changement c'est maintenant, c'est bien cette révolution que doit mener la France, sinon la France sera la Grèce de demain...
Révolution, oui mais révolution paisible, révolution du modèle économique, du modèle social...
Pour une fois qu'ils mettent tout sur la table, qu'ils s'assoient tous, tous ceux qui savent autour de cette table (pas les conseillers des cabinets qui doivent valider en temps réel la faisabilité des propositions et les chiffrer), qu'ils négocient et accouchent d'une décision, pas d'une commission, pour d'ici à la fin de l'année, pas pour dans cinq ans. Pour mise en place 1er janvier 2013.
Ce n'est que mon avis !
Rédigé par : Pietri S | 05 septembre 2012 à 13:01
Oursivi, Pietri S,
Ouvrez les yeux ! Vu le contexte économique, si la gauche ne devait pas savoir faire autre chose que ce qu’elle a fait pendant trois mois, il est évident qu’elle passerait de vie à trépas d’une manière ou d’une autre avant cinq ans, et cela même sans passer par une voie légale.
Alors, ce qui est intéressant, c’est cette évidence tout à fait nouvelle : notre régime est aujourd’hui potentiellement en péril.
Arrivée au bout d’elle-même grâce à une longue période de paix, la démocratie a finalement avorté d’un gouvernement assis sur pure démagogie électorale qui induit sa faillite.
Certes, les socialistes finiront par piétiner sans scrupules le programme qui les a fait élire sans revenir devant les électeurs, mais s’ils le font trop tard, cela laisse le champ encore plus libre à une révolution. Or, comme nous n’avons plus d’alternative monarchique crédible ni de héros de guerre, quelle est l’alternative ?
Marine Le Pen tenant le drapeau telle la liberté juchée poitrine nue sur une barricade ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 05 septembre 2012 à 09:34
RF 17.16
LOL LOL Pas charitable de se moquer de la coiffure de B.Thibault, l'homme aux cheveux longs pour cacher ses très grandes oreilles décollées, par contre hier soir on avait la certitude qu'il n'avait jamais rencontré Madame Bettencourt qui n'aurait pas manqué de lui donner des litres de shampooing.. hier soir il avait le cheveu long... mais surtout très très gras ! ! pouah ! !
Bien d'accord avec vous entre les deux Thibault je balance aussi vers Jean-Marc !
C'était la minute gossip du jour !
Rédigé par : Pietri S | 04 septembre 2012 à 18:45
Ha ! ha ! Qu'est-ce qu'ils sont drôles...
Aux thuriféraires de Monsieur Normal, j'aurais tendance à répondre que pour le moment il s'est attaqué au plus facile (chaise longue ou pas).
Quoi de plus facile en effet que d'effacer les mesures de l'infâme prédécesseur, détesté de tous les fonctionnaires ?
Pas la peine de faire un dessin : prenez un gouvernement de la grande coalition victorieuse, un Parlement acquis à la cause, quelques hauts fonctionnaires zélés et des scribes surmotivés, et le tour est joué : fini, terminé, nada, les mesures Sarko n'existent plus.
Trois mois pour faire ça, c'est même une contre-performance...
Rédigé par : RF | 04 septembre 2012 à 17:46
Ah ! Bernard Thibault !
Un monument de la coiffure, de la société et de la vie politique françaises.
Dans le patronyme Thibault, je préfère, et de très loin, Jean-Marc.
Lui au moins était intelligent, drôle et émouvant.
Rédigé par : RF @ Poil à gratter | 04 septembre 2012 à 17:16
Un coup d'Etat serait-il possible en France ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 septembre 2012 à 14:20
Notre boulangiste auquel JDR voulait coller un pain, se prend pour de La Rocque...
Vous vous croyez en février 34 ?
Savez-vous monter à cheval, au moins ?
Vous savez ce que certains dont Paxton ont conclu de lui ?
AO
Rédigé par : oursivi@XN | 04 septembre 2012 à 16:17
Xavier Nebout
Henri Guaino serait 'le sous-marin en immersion' de Sarko2017
Quant à des législatives anticipées ? avec quel outil législatif :
- La dissolution est une prérogative du président qui n'a aucun raison de la demander.
- Une motion de censure proposée par l'opposition re la politique générale, sans aucune chance d'aboutir puisque minoritaire à l'Assemblée Nationale.
Un coup d'Etat ou un Hiver Français pour faire écho aux Printemps Arabes... Impossible !
Quand le vin est tiré il faut le boire jusqu'à la lie... et souhaiter que le gouvernement actuel réussisse (il faut donc beaucoup prier...) pour notre bien à tous !
Rédigé par : Pietri S | 04 septembre 2012 à 15:38
Henri Gaino et Bruno Le Maire venant sur le devant la scène, on se prend à rêver d'un nouveau monde politique de gens honnêtes et compétents en qui on pourrait avoir confiance. Est-ce possible ?
D'autre part, la roue semble tourner à une telle vitesse, qu'on se demande comment FH et les socialistes pourront encore exister dans 5 ans, et même seulement dans un an.
A combien des législatives anticipées ?
Un coup d'Etat serait-il possible en France ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 septembre 2012 à 14:20
Mots croisés... Mots bidons...
La clique des nantis bobo-gauche-caviar a bien mérité du service public médiatique : France Inter, France Info, France 2, France 3, France 4, France 5, etc. et ça continue.
Dans l'émission Mots Croisés d'hier 3 septembre, toute l'arrogance de la gauche triomphante et irresponsable s'est parfaitement étalée et sans vergogne, avec une nouvelle tête : E.T. (the Extra-Terrestre), tant ses mimiques en œillades dominatrices et ses coups de menton trop articulés se voulaient persuasifs et exclusifs de sa vérité.
Je parle de la ministre de nos bonnes affaires sociales tant renforcées par la "gauche molle" qui se fait appeler droite.
Thibault trônait, toujours égal à lui-même dans son habit d'apparatchik soviet inébranlable, la lippe méprisante de suffisance, mais bien assis et certifié dans ses privilèges et l'impunité du cinquième pouvoir : le syndical.
Combien de temps vont durer la comédie, les mensonges, les truquages, les contre-vérités, les affirmations gratuites, le viol du bon sens et des vérités les plus simples et évidentes ?
Pressez-vous Monsieur "on est bien entre nous", pour des décisions concrètes et intelligentes.
Vous êtes un mou anormalement dangereux... mimer Mythe-errant ne suffit vraiment plus...
Rédigé par : Poil à gratter | 04 septembre 2012 à 13:14
En est un qui est lui pressé de le redevenir, président. C'est Sarko qui envoie Guaino dans les pattes de Fillon pour en dézinguer l'irrésistible ascension. Ah si Copé avait été à la hauteur, ils auraient pu s'entre bouffer tranquillement et Sarko les eût attendus en embuscade pour rassembler les meutes dispersées devenues affamées d'unité perdue... Mais là, comme un vrai alpha pour notable bon teint et rond de serviette semble trouver seul sa place, il faut envoyer un preux clébard dans le jeu de quilles qu'il risque de bien statufier jusqu'en 17, l'alpha Fillon.
Contre l'Alphafillon, l'Omeguaino ; avec eux, on fait le tour du futur propriétaire des notables.
Guaino* remue déjà la queue, il aboiera plus tard.
AO
* que j'aime bien hors ses services commandés, ceux-là plus ou moins inconscients.
Rédigé par : oursivi@GuainoLuron | 04 septembre 2012 à 12:16
Xavier Nebout 10.12
Bien d'accord avec votre com... entre Marisol Touraine ministre PS des Affaires sociales et de la Santé qui semblait découvrir la lune et Bernard Thibault face à Laurence Parisot, MEDEF, on a assisté à un débat de sourds... assez extravagant qui peut expliquer certaines difficultés de la France en matière de négociations.
Les protagonistes ne parlent pas la même langue, le sens des mots est différent, Bernard Thibault semble totalement inaccessible à tout discours hors de son propre champ de compétences, restreint et étriqué.
Que la marge brute de l'Allemagne vs celle de la France 'n'interpelle pas' et le syndicaliste et la ministre en dit long sur leur appréciation de l'économie française et des solutions urgentes à concevoir, développer et mettre en place.
Quant à Valérie Pécresse UMP chiraquienne, ex-ministre du Budget, elle ne semble pas encore avoir réalisé que la campagne est terminée.
L'argumentation des deux femmes ministres a été articulée autour du 'Sarko avait bien tout prévu/Nous souffrons de l'héritage calamiteux du gouvernement Sarko'
Seule indication de la ministre PS, il n'y aura pas de CSG sociale, elle s'y est engagée LOL LOL... Cependant les décisionnaires que sont Pierre Moscovi/Jérôme Cahuzac ne sont pas encore au courant LOL LOL
J'ai trouvé ce premier Mots Croisés de bonne tenue LOL... effrayant et inquiétant quant au fond !
Rédigé par : Pietri S | 04 septembre 2012 à 12:14
Achille 7.14 La tiédeur LOL dont je vous accusais vs JF Copé n'était pas une critique, juste une sorte de levier pour mon propos LOL LOL ... J'avais approuvé l'ensemble de votre com mais j'ai une vraie détestation vs ce JF Copé que je considère comme une sorte d'opportuniste, d'imposteur !
Rédigé par : Pietri S | 04 septembre 2012 à 12:00
Il aurait fallu à la France un homme exceptionnel qui aurait su s'entourer des plus compétents et les entraîner :
"Mots Croisés" de lundi soir sur France 2 a été étonnant, le discours entre Laurence Parisot claire, précise, factuelle, pro tout simplement et Bernard Thibault le devenu vieux cégétiste avec ses toujours vieux concepts éculés, était effrayant tant la notion de négociation est différente, tant le sens des mots cégétistes est indicible, tout comme l'étonnement de Marisol Touraine qui loin d'être idiote semblait elle aussi découvrir la lune.
Valérie Pécresse et Marisol Touraine s'en sont tenues à une partie de Sarko, le nouveau jeu politique : il avait tout bien prévu pour l'une, tout est sa faute pour l'autre, rengaine un peu passéiste. Match nul 0 0 !
Cette émission animée par un des rares journalistes qui laisse parler les invités, et comprend ce qui se dit, a de quoi inquiéter, laisser perplexe quant à la possibilité d'avancer sur le plan économique avec des boulets comme B. Thibault.
Rédigé par : Pietri S | 04 septembre 2012 à 11:26
Dans l’émission de C dans l’air d'hier soir portant sur le sujet, Christophe Barbier, qu’on ne peut taxer de sarkozysme, disait à peu près mot pour mot ce que j'exprimais ici au début, sans rencontrer de contradiction.
Mais dans une autre émission, nous avons vu Laurence Parisot nous dire que la marge brute des entreprises françaises est de 28,5% contre 40% pour les allemandes. Et ce qui aura été particulièrement intéressant est la réponse de Bernard Thibaut, en substance : « ce n’est pas notre problème ».
Il est dommage que L. Parisot n’ait pas su lui répondre qu’on n’investit pas dans les entreprises là où elles ne rapportent pas.
Quant à la ministre de je ne sais plus quoi qui était présente, au-delà de la superbe d'une fraîchement quelque chose, elle était la ministre de la nullité.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 septembre 2012 à 10:21
@ Pietri S
« J'approuve votre com, je vous trouve un peu tiède vs JF Copé qui est ni copie, ni clone juste un sorte de guignol de NS... »
Afin de paraître moins « tiède », j’ajouterai que Copé me fait penser à ces serviteurs qui s’efforcent d’imiter les postures de leur maître afin de se donner l’illusion d’en posséder ses qualités. Hélas, comme eux, il en fait trop.
Rédigé par : Achille | 04 septembre 2012 à 07:14
Après avoir surfé avec facilité sur la vague de l'antisarkozysme, détricoté quelques mesures du précédent gouvernement, le pouvoir actuel pensait peut-être qu'on allait le porter aux nues. On a donc mis tout ce beau monde présidentiel et gouvernemental en vacances avec l'illusion du devoir accompli. Mais on assiste maintenant à un changement de ton radical : finalement, tout n'est pas de la faute de Sarko, Hollande fait savoir qu'il y a une grave crise mondiale. Quelle découverte, les bras nous en tombent ! On pensait savourer les "60 propositions" paradisiaques et on nous averti à demi-mot que nous avons à faire face à une dure crise et la soupe sera amère. Subterfuge (les précédents gouvernements avaient déjà affronté la même crise).
Dans ce contexte, avons-nous tous les 'profils' à la hauteur de l'enjeu ? : le président normal et silencieux, le Premier ministre, la 'voix de son maître' fade, sans aucune originalité et la porte-parole du gouvernement qui encense les deux avec sa gentillesse et son admiration naturelles.
Rédigé par : jack | 04 septembre 2012 à 01:32
...voter à droite ou voter à gauche, c'est du pipeau. C'est kif-kif bourricot.
Ben ouais mon bon Savo, mais c'est exactement - besoin de se supposer étalon - ce que ne veulent pas entendre les bourricots.
Rédigé par : MS | 03 septembre 2012 à 21:52
"Si la gauche n'est pas au pouvoir alors la droite devrait être tranquillisée non ? pourquoi tout ce remue-ménage ? pour se sentir exister même quand on n'a pas le pouvoir ?
Mais alors si ni la droite ni la gauche ne sont au pouvoir qui y est ?"
Jlm
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Nous avons la chance en France d'avoir deux droites. Il n'y a plus de gauche, c'est Tonton qui a commencé vers la fin de son mandat. Jospin a tout fichu par terre en faisant renaître de ses cendres la pseudo-gauche. Remarquez que c'est sous Jospin que les plus avisés d'entre nous ont fait fortune, avec les privatisations à outrance de cette gauche. On s'en est mis plein les fouilles.
Hollande l'a bien compris, à droite toute ! Les Roms dehors, etc. Même Marine Le Pen en reste sans voix.
Le bon peuple continue d'aller aux urnes, voter à droite ou voter à gauche, c'est du pipeau. C'est kif-kif bourricot.
Croyez-moi, tant que le multimillionnaire Jérôme Cahuzac ne fuira pas en Suisse, nous sommes tranquilles.
Rédigé par : Savonarole | 03 septembre 2012 à 21:03
@ celles et ceux qui voudront s'y reconnaître
La droite réalise que cette fois elle n'a pas besoin d'aller ailleurs parce qu'ailleurs c'est peut-être pire, alors de quoi se plaint-elle ?
@ Savonarole
Si la gauche n'est pas au pouvoir alors la droite devrait être tranquillisée non ? pourquoi tout ce remue-ménage ? pour se sentir exister même quand on n'a pas le pouvoir ?
Mais alors si ni la droite ni la gauche ne sont au pouvoir qui y est ?
Vite fait : à propos du nucléaire et du gaz de schiste = l'énergie est un atout majeur pour l'indépendance d'un pays ; l'alternative écologique est dans les tuyaux mais faut-il se pendre avant d'avoir pu l'établir ?
@Achille
Merci de nous avoir rappelé où Nicolas a passé ses vacances...
Rédigé par : jlm | 03 septembre 2012 à 20:20
"Ainsi donc, le Grand Oeuvre sarkozien édifié durant 5 ans dans l'effort et le labeur constants pourrait être démoli en 3 mois par une bande de feignasses, c'est ça ?"
Oui, JDR.
En dix minutes je détruis le potager que mon voisin a mis des années de labeur à faire sortir de terre : et, en prime, je m'installe sur ma chaise longue, prends mes jumelles et contemple, au loin, Brégançon...
C'est, en quelques mots, la "problématique" (sic) dont vous honore Jlm.
Rédigé par : sbriglia@JDR | 03 septembre 2012 à 20:08
En réalité les Français n'ont que faire d'un Président et d'un Premier ministre normaux, ils veulent à ces fonctions suprêmes des individus à la personnalité offensive et inventive. Depuis dix ans que le PS est dans l'opposition et depuis quatre ans qu'ils constatent une crise mondiale sans précédent, c'est se moquer des Français de faire semblant de découvrir la crise et la situation économique et sociale. Ils ont beau rappeler le bilan de Sarkozy, les Français constatent tous les jours depuis quatre mois qu'ils sont à la peine pour donner des solutions à leurs problèmes quotidiens. Aucune piste avancée, des ministres qui se disputent, on a l'impression que tout part dans tous les sens sans un plan. Juste des taxes rétablies pour la classe moyenne. Les grands débats sociétaux n'intéressent que modérément les Français, c'est leur quotidien qui les angoisse. Emploi, école, insécurité, immigration incontrôlée, logement, pouvoir d'achat... dix ans pour y réfléchir et RIEN. D'autant que le slogan de campagne de François Hollande était "le changement c'est maintenant", ces Français inquiets de constater chaque jour le déclin économique et culturel de la France sont en droit de se demander "c'est quand maintenant ?". Alors entre l'agitation d'un Président qui se démenait comme un fou pour trouver des solutions quitte à se tromper et un Président épris d'attentisme pour ne pas se tromper, paradant comme un fat, il n'y a pas photo, la réalité est là et bien là et les Français s'impatientent à juste titre...
détester Sarkozy ne fait pas manger
.Rédigé par : Michelle D.Leroy | 03 septembre 2012 à 18:20
C'est curieux tout de même, cette idée que vous avez tous, de croire que la gauche est au pouvoir.
- Les 75% d'imposition, qui m'ont empêché de dormir à la sieste, c'est plié.
- Le gaz de schiste, "on va étudier cela"...
- le traité européen sera signé.
- Le passage à tabac de Mme Merkel n'a pas eu lieu, c'est l'inverse, FH file tout doux, c'est un excellent collaborateur, si je puis m'exprimer ainsi...
- Le PDG de Total est toujours vivant, les Français sont heu-reux, ils économisent le prix d'une baguette de pain par jour.
- Les centrales nucléaires, c'est l'avenir, et on va en fourguer à tous les appels d'offre.
- La retraite à 60 ans pour tous, ter-mi-né !
- L'université d'été du MEDEF, JM Ayrault y fonce, ventre à terre, une première dans l'histoire de la République...
Alors, je vous en prie, cessez donc de nous faire croire que la gauche est au pouvoir...
-
Rédigé par : Savonarole | 03 septembre 2012 à 18:06
@Jean-Dominique Reffait
Vous avez su dire en quelques phrases l'essentiel de la problématique ; la mauvaise foi de l'opposition, du moins d'une partie de l'opposition, n'a d'égale que son absence d'argument à opposer. D'où les faux procès sur des apparences et des traits superficiels de l'un ou de l'autre...
Rédigé par : jlm | 03 septembre 2012 à 17:04
Une chose m'intrigue dans les critiques d'immobilisme portées contre F. Hollande. Selon certains, il ne ferait pas grand-chose. Et selon les mêmes, il consacrerait son temps à défaire ce qui avait été fait par Sarkozy.
Ainsi donc, le Grand Oeuvre sarkozien édifié durant 5 ans dans l'effort et le labeur constants pourrait être démoli en 3 mois par une bande de feignasses, c'est ça ? Ces monuments historiques de la réforme seraient détricotables depuis une chaise longue le temps d'une bronzette ? Il ne fallait pas plus qu'une cohorte de bras cassés pour voir s'évaporer l'oeuvre de ce mandat harassant ?
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 03 septembre 2012 à 15:54
Incroyable, ce clown n'a toujours pas compris qu'il était à la tête du pays.
Aucune décision, aucune direction, et toujours : "nous devons effacer les 10 dernières années..." Rendre les entreprises françaises plus compétitives, mais qui a mis en place les 35 heures, à part ces neuneus socialos ?
Il a été élu sans programme, sur le "tout sauf Sarko", par des électeurs qui ne travaillaient pas, ne payaient pas d'impôts et qui vivaient d'assistanat... Quelle farce !!!
Vive Culbuto 1er le chef "des tas" !
Vive la Patapoufonie !
Rédigé par : sylvain | 03 septembre 2012 à 15:42
Trekker
Au sujet de la construction et pour répondre à d’autres interventions précédentes sur ce sujet :
La construction de logements sociaux est actuellement une autre aberration économique. Nous ne sommes plus dans les années 50. Il faut construire, et le prix des logements baissera avec l’augmentation de l’offre. Le marché de l’immobilier est purement spéculatif, il suffirait de le laisser faire le marché au lieu de l’entraver sans cesse pour des besoins purement électoraux.
La loi sur la décentralisation a été une catastrophe. Ici une commune de droite favorise les villas sur 2000 m pour des habitants aisés qui paient des impôts sans grands besoins d’équipements collectifs, là on favorise les petits terrains pour avoir les électeurs peu fortunés qui ne paient pas d’impôts mais voteront toujours à gauche car il n’y aura jamais assez d’équipements publics pour eux.
On parcourt des kilomètres carrés de terrains situés à proximité des grandes villes qui sont maintenus inconstructibles sans raisons avouables, et les gens usent leur voiture, perdent leur temps et dépensent du carburant sur routes et ronds-points coûteux à entretenir pour habiter 30km plus loin.
La gauche se nourrit de la pauvreté, et l’entretient avec l’urbanisation ad hoc.
Il fut un temps ou l’accession à la propriété faisait la fortune de tout le monde et constituait un formidable ascenseur social. C’est là que pourrait intervenir une aide publique utile, mais la gauche de Mme Aubry et des élus locaux de gauche ne veulent pas d’une « France de propriétaires ». Tout est dit : Français, soyez suffisamment malheureux pour voter pour nous.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 septembre 2012 à 14:51
"...des dents qui rayent le parquet..."
Il existe des accessoires pour soulager ces personnes.
Ce que je n'arrive pas à comprendre c'est comment font ces personnes pour désirer des trucs invraisemblables sans déjà tenir délicatement et scrupuleusement le rôle qui
leur a été assigné après les élections ?
Ca y est crénomdeDiou ! Il s'est reposé quinze jours après une campagne éreintante, et, une élection par un pays dans une situation qu'il conviendrait d'apaiser, et c'est déjà trop ! C'est valable pour les gauche-centre-droite...
C'est maintenant qu'on va le voir à l'oeuvre et pas à la manoeuvre ! Espérons.
Rédigé par : calamity jane | 03 septembre 2012 à 14:35
Nous verrons bien mais cela part très mal.
Côté sécurité : entre un Valls plein de bonne volonté et une Taubira qui semble le contredire à chaque action, sans compter une élue qui appelle l'armée à la rescousse à Marseille.
Côté fisc : les classes moyennes se verront bien matraquées alors qu'on laisse tranquille les montages financiers au Luxembourg.
Côté économie : je vois tous les jours les ingénieurs du Maghreb ou des pays de l'Est soit par du travail immigré soit par des délocalisations faire baisser les salaires des jeunes diplômés ici (pour peu qu'on les embauche encore).
Que restera-t-il ici ? des délinquants et des fraudeurs qui à coup d'économie parallèle nous mèneront comme les Italiens, Espagnols et Grecs ?
Cela sent comme en 1929, on sait tous comment cela a fini... mal, très mal.
Rédigé par : celui qui maugrée | 03 septembre 2012 à 14:29
Cher monsieur Bilger, je crois bien que vous vous ennuyez, ce qui, en période de rentrée politique, est surprenant. L'équipe d'Ayrault me fait penser aux gouvernements genre Laniel de la fin de la guerre d'Indochine. A la différence près qu'aucun PMF ne montre le bout de son nez.
Je ne sais si François Hollande a bien mesuré l'impatience - et parfois le désespoir - de ses administrés. On verra...
Rédigé par : Boris | 03 septembre 2012 à 13:20
Achille 7.59
J'approuve votre com, je vous trouve un peu tiède vs JF Copé qui est ni copie, ni clone juste un sorte de guignol de NS... qui ose se qualifier "d'homme droit, honnête et profond" alors que sa relation avec Z.Takieddine est établie, les photos et les preuves existent.
Copé et sa famille ont bénéficié de largesses en nature de cet homme d'affaires en remerciements de "petits services rendus" alors qu'il était ministre du budget.
Seuls les voyous ont besoin de l'affirmer, quand un homme est droit et honnête il n'a pas besoin de le dire.
JF Copé, c'est cet homme qui prétend construire la droite républicaine traditionnelle, mais avec quelles valeurs... ! ! ? ?
Rédigé par : Pietri S | 03 septembre 2012 à 12:46
Cateneo 9.57
Excellent...
Eunuque et puceau, je ne sais LOL
J'avais qualifié ce gouvernement d'apprentis, celui de Sarko de casting !
J'aime assez vos deux termes, l'un est irréversible, l'autre peut se transformer mais certains sans doute déjà trop vieux, j'opterai hélas pour "eunuque" même en un quinquennat ils sont incapables d'apprendre et de toute façon la France et les Français eux n'ont pas le temps d'attendre... ils ne l'ont pas encore compris !
Rédigé par : Pietri S | 03 septembre 2012 à 12:25
Catherine Jacob 10.08
"Si vous aviez suivi l'étude...." Etude ?? Oui bien sûr, il s'agit en fait d'un petit format de Yann Barthès pour le Petit Journal !
Si Yann Barthès a un vrai talent, permettez que pour moi le cas NVB ait été réglé assez rapidement, et bien avant ce petit coup de griffe porté par Canal+
Votre com inapproprié et péremptoire manque cruellement de la moindre indulgence et est empreint d'une sorte de mépris pour l'autre !
Quant aux propos que tiendrait Ségolène Royal dont NVB a été la soumise et inefficace porte-parole lors de la présidentielle 2007, ils sont ce qu'est l'amitié en politique, de l'opportunisme, du tremplin, du levier pour accéder à autre chose ; même chose pour D. Batho qui a reçu de Ségolène Royal son siège de député.
Ne nous étonnons donc pas de la lente dégradation et de la médiocrité de notre classe politique.
Effet secondaire de la parité, alors que l'égalité aurait été tellement plus utile et nécessaire ; ceci dit, aucun malentendu, chez les hommes la même "étude" pourrait être faite !
Rédigé par : Pietri S | 03 septembre 2012 à 12:15
La vraie question qui se pose c'est "Que fera-t-il de sa victoire ?" Bien sûr qu'en 100 jours il n'était pas concevable de penser qu'il allait renverser la vapeur mais ce qui est significatif c'est qu'il y a aujourd'hui une prise de conscience, c'est plus difficile que prévu, la situation actuelle n'est pas essentiellement due au prédécesseur, la crise y est bien pour quelque chose, les remèdes proposés il y a 100 jours et pendant la campagne ne sont plus à la hauteur des enjeux, les marges de manoeuvre sont faibles et sous contrôle des critères de Bruxelles. On voit bien également les reculades, les promesses oubliées, et à part quelques mesurettes on ne sent pas poindre un programme ambitieux de réformes de structure. Ce qui est par contre inquiétant c'est que l'on parle beaucoup plus de dépenses que d'économies et notamment au niveau de la dépense publique. Alors, que fera-t-il vraiment de sa victoire, pour l'instant on peut continuer à avoir de sérieux doutes.
Rédigé par : Jabiru | 03 septembre 2012 à 11:54
@ RF
« Exemple : FH parle de "pause" quand il prend trois semaines de vacances en pleine présidence de l'ONU. NS en août 2008 était sur le pont pour tenter de régler le différend géorgien. »
Alors qu’en août 2007, c'est-à-dire au cours de ses 100 jours, Nicolas Sarkozy était en vacances aux Etats-Unis chez des amis…
Comme quoi un mois d’août peut en cacher un autre…
Rédigé par : Achille | 03 septembre 2012 à 11:40
Je constate comme vous une différence d'approche entre NS et FH : là où l'un se donne du temps, l'autre agissait (parfois à en donner le tournis, certes).
Exemple : FH parle de "pause" quand il prend trois semaines de vacances en pleine présidence de l'ONU. NS en août 2008 était sur le pont pour tenter de régler le différend géorgien.
FH s'est pris au piège tout seul. Après tout, n'avait-il pas promis "le changement, c'est MAINTENANT" ?
C'est sûr que c'est plus vendeur que "le changement, on verra plus tard".
"Il est de la sagesse et de la politique de faire ce que le destin ordonne et d'aller où la marche irrésistible des événements nous conduit", avait dit Napoléon.
On maintient les 35 heures, on maintient la protection sociale actuelle, on raccourcit même le départ à la retraite et on augmente encore le niveau déjà très (trop) élevé du SMIC.
Aller à rebours de ce qui pourrait nous rendre plus compétitifs dans le contexte d'une concurrence mondiale sans pitié n'est pas un moyen de nous rendre plus actifs et donc plus heureux in fine.
Rédigé par : RF @ PB | 03 septembre 2012 à 10:23
@Pietri S | 03 septembre 2012 à 09:34
" ses faiblesses, dues peut-être à son âge et son manque d'expérience, ou de compétence l'avenir le dira ! "
Elle a des dents qui rayent le parquet. Et si vous aviez suivi l'étude du pourcentage comparatif que ce porte-parole du gouvernement consacre à rendre compte des interventions de ses collègues (40% de ses prestations télévisées pour leur ensemble) ainsi qu'aux siennes propres (60% desdites prestations), vous vous étonneriez de ce qu'on ne l'ait pas d'abord rencontrée dans le sillage de la diversité de la précédente majorité.
Je suis d'accord avec Mme Royal à son sujet !
Rédigé par : Catherine JACOB@Pietri S | 03 septembre 2012 à 10:08
Sarkozy avait la carrure, pas la stature.
On est enclin déjà à se demander si pour Hollande ça n'est pas l'inverse.
Rédigé par : MS | 03 septembre 2012 à 10:03
Ils arrivaient d'Alpha du Centaure et se sont distribué les palais de la République. "Voyons voir où nous sommes" fut la première question de leur première réunion. On ne compte plus les commissions, groupes de travail, laboratoires d'idées, convoqués à la production de cartes GPS de la situation économique et financière ou d'études qui vont gonfler encore les armoires des ministères.
Le pays repartira quand ses forces vives entrepreneuriales auront devant elles un horizon dégagé et la certitude d'une récompense à terme de leur sueur. Les décisions qui provoqueraient l'embellie sont connues, elles ne sont pas socialistes. Ni à la Noël ni à Pâques ni à la Trinité, l'avenir ne s'éclaircira.
Les gens qui gouvernent les affaires publiques sont des eunuques, certes instruits pour avoir réussi des examens de compilation, mais qui n'ont de leur vie jamais risqué un kopek sur une idée personnelle. Ce sont des prébendiers. Le pronostic vital de ce gouvernement de "puceaux" économiques est des plus réservé.
Rédigé par : Catoneo | 03 septembre 2012 à 09:57
Trois millions de chômeurs,
63 000 personnes à Pôle Emploi, soit 52 000 équivalent temps plein dont 2000 récemment passés de CDD en CDI, j'attends avec grande impatience les commentaires du gouvernement sur un rapport qui sera publié dans les prochains jours, concernant le rapport qualité/prix, l'absence de résultats, d'efficacité de ce mastodonte Pôle Emploi en obésité morbide.
Pôle Emploi avec des moyens extravagants fait moins bien que ses homologues britanniques et espagnols, PE s'est attribué des missions qui ne sont pas de sa compétence, comme trouver des emplois après analyse du marché du travail !!
PE est un moyen pour l'employeur de peut-être trouver un employé pour un besoin identifié, mais la lourdeur administrative et le peu de connaissance des métiers sont des handicaps majeurs pour un entrepreneur, qui préfère s'adresser à une agence d'intérim traditionnelle qui est elle soumise à la règle économique simple, celle du résultat.
Actuellement les entreprises pas encore en difficulté résilient les contrats d'intérim... Les agences d'intérim commencent elles aussi à licencier par manque de contrats à traiter, mais pendant ce temps PE continue de recruter ou titulariser, alors que le gouvernement dit chercher des économies, allez savoir... allez comprendre... Il est vrai qu'en fin de compte, tous se retrouveraient au chômage... il est donc préférable de soigner l'apparence...
J'ignore si la rentrée sera chaude en tout cas elle est sans grand espoir pour un avenir qui semble bien morose !
Espérons que Jean Bassères nouveau directeur général de Pôle Emploi saura prendre les mesures nécessaires que Christian Charpy n'avait pas voulu prendre.
Rédigé par : Pietri S | 03 septembre 2012 à 09:54
D'accord avec votre conclusion.
Néanmoins, il est bien beau de se faire élire sur le rejet de l'inqualifiable prédécesseur.
FH a été élu. Soit, et après ?
Est-il habité par une vision du monde ?
Quel modèle de société, quel modèle écologique et quel modèle économique propose-t-il ?
L'anéantissement des mesures de Nicolas Sarkozy étant derrière nous, FH est maintenant devant l'épreuve de vérité : sa politique. Il peut encore se donner un peu de temps mais il ne pourra pas procrastiner pendant 5 ans !
Rédigé par : RF @ PB | 03 septembre 2012 à 09:36
Pour le Premier ministre l'annonce des trois millions de chômeurs 'ce n'est pas un scoop'... A ce niveau de mépris, ou plutôt d'incompétence absolue en matière de communication élémentaire, on a le droit d'être très inquiet quant au reste.
Un Premier ministre devrait aussi apaiser, rassurer... sans mentir, mais sans agresser !
Trois millions de chômeurs, mais en fait ce sont près de cinq millions, puisque le chiffre publié n'est qu'une catégorie de chômeurs... C'est la tendance lente mais régulière qui est inquiétante et l'absence de mesures prises pour tenter un mieux.
Le Premier ministre ne veut pas être celui du tournant de l'austérité, tout comme le Président Mitterrand ne voulait pas être celui du million de chômeurs, c'était il y a 30 ans.
Le Premier ministre devrait nous informer sur à partir de quoi et comment la France se rapproche du tournant de l'austérité ; pour les 43 000 nouveaux chômeurs ils l'ont atteint quant aux 10 millions de précaires toutes catégories confondues, ils sont en plein dedans.
Najat Vallaud-Belkacem... Monsieur Bilger, vous lui aviez manifesté un engouement de bon aloi, ou vous lui aviez accordé le bénéfice du doute, mais vous n'aviez sans doute pas vu sa prestation pour la promotion de son bouquin avant les élections, sinon vous auriez apprécié plus tôt ses faiblesses, dues peut-être à son âge et son manque d'expérience, ou de compétence l'avenir le dira ! Pour l'instant le porte-parolat est en mauvaise posture... On se demande d'ailleurs pourquoi tous les ministres se sont dotés de porte-parole, ne sont-ils donc pas capables de rendre compte de leurs actions ?
Tout porte au désespoir, nous seulement ce gouvernement ne prend pas les mesures difficiles mais obligatoires, mesures de bon sens qui ne sont ni de droite ni de gauche, mais en plus sa communication est médiocre et contre-productive.
Rédigé par : Pietri S | 03 septembre 2012 à 09:34
Il n'y a pas tromperie sur la marchandise : Hollande président est tel que le laissait prévoir tout son parcours et toute sa campagne.
Que ceux qui ont fait l'erreur (et je suis gentil) de voter pour lui assument. L'antisarkozysme reposait sur l'irrationnel et le snobisme bourgeois. Quand on vote sur de tels critères, c'est justice d'être puni de ses mauvais choix par les événements.
Pour ma part, j'ai déjà expliqué longuement et bien à l'avance pourquoi l'élection de Hollande nous mènerait au naufrage encore plus vite que celle de Sarkozy. Le temps qui passe révèle la justesse de mon analyse et je ne m'en félicite pas.
Rédigé par : Franck Boizard | 03 septembre 2012 à 09:20
Plus qu’une inaction supposée ou réelle, plus qu’un attentisme bien réel celui-là, ce qui est reproché à F. Hollande, c’est la contradiction entre deux positions antagonistes.
Il se veut européiste, prêt à signer le pacte budgétaire, sans d’ailleurs avoir obtenu un réel plan de croissance. Il est prêt à abandonner des pans entiers de souveraineté économique, et donc politique, à une Commission de Bruxelles dont le caractère démocratique n’est pas la qualité première.
Il se veut mondialiste, acceptant l’ouverture des frontières, sans restrictions, suivant ainsi les principes libéraux qui régissent l’Union européenne.
Et en même temps sur le plan intérieur, il se veut un socialiste « old fashion », rétablissant la retraite à 60 ans (au moins partiellement), refiscalisant les heures supplémentaires, refusant l’augmentation de la TVA pour soulager les entreprises des charges sociales, etc. etc.
Enfin le contraire de ce qui est demandé et qui est fait dans cette U.E. pour résorber les déficits.
Contradiction entre la main droite européiste et néo-libérale, façon U.E., et la main gauche, socialiste bon teint corrézien, ignorant superbement la main droite.
À l’évidence F. Hollande ne sera pas le Gerhard Schröder français, capable de l’intelligence et de la volonté qu’il faut pour réformer « CE » pays, comme disent les socialistes.
Mais je remarque qu’ils parlent de plus en plus de LA France, ce dont je me réjouis… Maigre progrès !!!
Rédigé par : Tipaza | 03 septembre 2012 à 09:16
Comme si le quinquennat précédent se résumait aux agitations d'un président !
S'agit-il de condamner en même temps tout le travail de tous ceux qui oeuvrent dans l'ombre, tant dans la préparation des prises de décisions que dans leur mise en oeuvre ? Voudrait-on faire croire que NS était partout, connaissait tout, décidait tout de tout, de lui-même ? Certes à vouloir apparaître présent et investi sur tous les dossiers, c'est un piège qu'il s'est tendu à lui-même, mais raisonnablement (et c'est sans doute ce qui manque dans les analyses partisanes, un peu de raison) c'est conférer de manière bien commode à un homme seul une puissance quasi-magique... Qui cela arrange-t-il ?
Tout ceci est du vent sur lequel l'attention a été sciemment focalisée au détriment du fond, insuffisamment préparé et expliqué. Les Français le redécouvrent après la "pause" estivale, par la force des choses et de la crise internationale.
On ne juge aujourd'hui FH et le gouvernement pas tant sur le bilan, en termes de résultats, de leurs trois mois d'exercice du pouvoir, ce serait ridicule. C'est davantage la posture, le discours, la méthode et le choix des premières mesures qui inquiètent et qui sont critiqués. Les interventions des uns et des autres sous l'effet du feu de ces derniers jours donnent un sentiment de flottement qui pour le moins ne crée pas la confiance dans le gouvernement pour être capable de faire face. D'ailleurs le revirement récent des éléments de langage est révélateur : il ne serait plus question de revenir de manière critique sur les responsabilités d'hier (quoique, cette habitude a la vie dure), on finit par proclamer solennellement que la crise est grave, on en vient à dire qu'il n'y a pas de tabous dans les sujets concernant le coût du travail, la méthode Coué sur l'augmentation attendue de la croissance pour 2013 finit par être suppléée par des annonces contraires, etc.
Après le rhétorique de la normalité et de la zénitude, on va maintenant avoir celle de la bataille et de la pugnacité.
Toute-puissance de la com'...
Rédigé par : FC | 03 septembre 2012 à 09:00
On pourrait penser que dans la vie politique l'opposition est au courant des problèmes. Sans cela comment expliquer le départ en vacances de nos dirigeants, vous connaissez une entreprise qui paye des congés au bout de deux à trois mois de travail ?
Partant du principe qu'ils ont pris ces congés parce qu'ils connaissaient les problèmes, ils ne peuvent pas dire "il nous faut du temps".
En fait la France a déjà connu ça avec les rois fainéants.
La chute très rapide de l'économie. Facile de l'expliquer, quand vous augmentez les impôts, les Français raisonnables réduisent leurs dépenses.
Le sang qui circule dans l'économie diminue. Très schématiquement, je suis persuadé que 100 euros donnés à l'Etat rapportent moins à l'activité économique du pays que 100 euros utilisés par moi pour mes dépenses personnelles. Les impôts payent un service rendu que j'accepte, mais ne doivent pas servir à canaliser l'activité économique du pays. Malheureusement Sarkozy a initié cette baisse de l'activité avec sa loi sur les plus-values sur trente ans, on gagne plus d'argent à attendre une année qu'à vendre son bien. Il n'aura fallu que quelques mois pour démarrer le marasme immobilier si prévisible.
Les aides de l'Etat atteignent-elles leur but, certains font un parallèle entre l'attribution de la prime scolaire et le décollage des ventes chez les distributeurs de télévisions, augmentant notre dette extérieure.
Comme en physique je crois beaucoup au mouvement brownien, mouvement imprévisible des particules d'un système lui-même en équilibre.
Les prélèvements sociaux prélevés sur les entreprises, l'idée se tenait puisque cela s'apparente à un prélèvement à la source sur le travail des hommes. Maintenant il faut être homogène entre les pays. La taxe sur la dépense touche beaucoup de produits mais pas tous (loyers). La CSG touche les loyers mais n'augmente pas si la consommation croît.
Comme le dit Trekker, il y a eu x rapports sur ce sujet, et je suis persuadé qu'il doit être facile de proposer aux Français des tableaux de comparaisons..
Le seul problème c'est que la richesse peut s'évanouir si le choix politique et économique est mauvais. Votre maison peut très bien ne plus rien valoir à un moment donné, à l'image des pays de l'Est pendant la période communiste.
Rédigé par : Perplexe-gb | 03 septembre 2012 à 08:55