Le titre est un mauvais calembour. Il ne se veut pas irrespectueux mais n'exprime pas trop mal, après tout, l'impression que me donne ce gouvernement, sous l'égide de ce Premier ministre et le regard tutélaire ou agaçé, c'est selon, du président de la République.
Il me semble que trop souvent le psychologique est négligé au profit du politique comme si celui-ci était seul digne d'expliquer dérives, dysfonctionnements et faiblesses. Alors qu'au contraire, une fois décrites les carences et dénoncés les cafouillages, on s'aperçoit que derrière la technique, c'est l'humain et les rapports qu'il induit, bons, passables ou mauvais, qui en définitive sont la clé de tout.
Depuis que Jean-Marc Ayrault a été nommé Premier ministre - il paraît que le président a hésité jusqu'au dernier moment -, il ne se passe pas de jour qui ne soit l'occasion d'une mise en cause du chef du gouvernement. Pour défendre les médias, je ne crois pas qu'il y ait là un "lynchage" prémédité, une sorte de destruction programmée de quelqu'un qu'on souhaiterait voir disparaître de l'univers du Pouvoir (Le Monde, Le Figaro).
Ce qui ressort de ces quelques mois représente objectivement une accumulation de "gaffes", de contradictions, d'approximations et de flottements qui, gangrenant le coeur même du gouvernement et quel que soit le ministre concerné, conduisent à douter de la fiabilité et de la compétence, pour ce poste, de JMA.
Cette personnalité très estimable, dont l'honnêteté et la simplicité sont à la fois une garantie et une chance pour la France, est confrontée à un écueil grave qui est précisément d'avoir été choisie, par François Hollande, comme une copie affadie de ce dernier et d'être livrée à une liberté plus angoissante que bienvenue dans sa pratique quotidienne. En effet, et sans paradoxe, l'humiliation, pour François Fillon, d'avoir été traité de "collaborateur" et d'avoir dû supporter, par la suite, en dépit d'améliorations conquises de haute lutte, un impérialisme épuisant de la part de Nicolas Sarkozy a eu pour contrepartie positive que son Premier ministre n'a jamais éprouvé l'angoisse d'une autonomie et eu à supporter les affres de l'indépendance. Je ne doute pas que le caractère de François Fillon - il ne cesse de le démontrer depuis ces dernières semaines - aurait été à même de les assumer mais toujours est-il qu'il n'a pas eu à le faire durant cinq ans.
JMA, avec le président, est condamné à devoir beaucoup plus compter sur soi, sur son aptitude à diriger, sa capacité de s'exprimer et de convaincre et son talent pour animer une équipe. Cette responsabilité est certes exaltante mais, comme il s'agit, pour François Hollande et lui-même, d'un fond sur fond, d'une solidarité, mais sans contraste des tempéraments, JMA se voit contraint de se multiplier et d'agir sur tous les fronts avec des atouts et des limites guère adaptés à Matignon.
Plus significative et dangereuse la dégradation de la discipline gouvernementale, qui révèle bien au-delà d'elle-même. Il serait fastidieux d'énumérer les rappels, recadrages, manifestations d'autorité et protestations de compétence auxquels JMA a été contraint de se livrer puisque dès le premier jour sa légitimité a été discutée.
Il y a eu quelque chose de touchant, lors de l'émission Cartes sur table qui lui était consacrée sur France 2, à percevoir avec bonne foi mais inquiétude les efforts du Premier ministre pour montrer qui il était vraiment, faire passer ses messages sur la force de sa personnalité, sa cohérence intellectuelle et politique, sa détermination et sa parfaite compatibilité avec le rôle éminent qui lui avait été assigné par le président. C'était touchant - sans aucune condescendance de ma part - parce qu'il était sincère, convaincu mais en même temps plat, désespérément plat. La parole monocorde ennuie et la pensée banalement proférée ne persuade pas. Cette extrême difficulté à s'incarner dans le verbe rend pathétique l'écart entre un être qui se bat pour être et une expression qui ne parvient pas à faire surgir l'existence. C'est la raison pour laquelle, par un tweet à peine humoristique, j'avais proposé au Premier ministre le concours gratuit de l'Institut de la parole.
Cette maladresse, d'autant plus perceptible que JMA, clairement, cherchait et cherche sans cesse à y remédier, est la cause et amplifie la conséquence négative d'une disposition singulière et collective au sein de son gouvernement.
Qu'on me pardonne ce souvenir immodeste : toutes proportions gardées, quand durant trois ans j'avais travaillé au cabinet du président du Sénat René Monory, je m'étais senti mal à l'aise en percevant au quotidien comme certains conseillers auraient été meilleurs et plus fiables que le directeur du cabinet.
Je suis persuadé qu'il y a plusieurs ministres - je ne songe pas seulement aux plus emblématiques - qui in petto se savent ou se pensent très largement supérieurs à JMA et vivent alors sans doute comme une revanche les avanies qu'il subit. Pour peu qu'on se penche avec attention et intuition sur beaucoup d'attitudes et de propos ministériels depuis la nomination du Premier ministre, il est patent que quelques-uns sont plus contents d'eux-mêmes qu'ils ne le sont de JMA. Le président a beau tenter de colmater les brèches et de stériliser les ambitions, rien n'y fait. Le Premier ministre ne jouit pas de cette distance et de cette aura qui suscitent naturellement la dépendance de ceux qui reconnaissent la supériorité de la personnalité choisie par le président pour les diriger. En quelque sorte, JMA est trop près, trop dedans : ancien président du groupe parlementaire socialiste, il est encore un collègue. Pas assez respecté, trop humain pour être craint.
C'est une faute plus psychologique que politique de l'avoir nommé à Matignon. Mais que François Hollande, au moins, ne laisse plus ce compagnon loyal et discipliné aux prises avec le complexe de supériorité de certains et l'obligation d'avoir chaque jour, tout seul, à inventer son chemin !
"Il serait fastidieux d'énumérer les rappels, recadrages, manifestations d'autorité et protestations de compétence auxquels JMA a été contraint de se livrer"
...nonobstant le passage sous les fourches caudines ou plutôt les aiguilles du Sapin !
Rédigé par : sbriglia | 30 octobre 2012 à 17:51
"RF soutient Leroy"
Très bon !
Mais quoi de plus normal dans une République monarchique ?
Au plaisir de vous avaler dans un autre billet. LOL
Rédigé par : RF à l'attention du savoureux Clafoutis | 27 octobre 2012 à 12:33
Cher RF
Oui j'avais bien compris que "Michelle D-Leroy faisait allusion à un possible et souhaitable référendum sur le mariage homo et l'adoption homo". C'était pour moi sans intérêt : pourquoi discuter face à un flot de stéréotypes convenus, affligeants de banalité. D'autant qu'il était manifeste "d'où parlait" Michelle D-Leroy... Ce que son commentaire suivant a confirmé : "Oui je suis inquiète pour mes enfants et leur héritage moral, religieux et financier."
Ah ! l'inquiétude financière des moralistes ! C'est beau ! C'est grand ! C'est, sinon généreux, du moins charitable ! C'est jupe plissée, carré Hermès et talons plats - sauf pour l'équitation, bien sûr.
Alors qu'il y tant à dire.
Donc je passais sans le voir, ce commentaire.
Mais le "On nous dit c'est la démocratie,... la majorité n'est que virtuelle." m'a interpelé quelque part de façon incontournable...
Et j'ai réagi sur ce seul point (le sujet importait peu), qui méritait le rappel d'une ancienne parabole (la paille et la poutre) - à moins qu'il ne soit symptomatique d'un syndrome d'oubli sélectif - et l'exemple du Traité européen s'imposait.
C'est tout !
Sans rancune aucune !
PS : Que RF soutienne Leroy me fait pleurer d'attendrissement.
Rédigé par : Clafoutis | 26 octobre 2012 à 20:03
Est-ce que le mariage pour tous avec accès à l'adoption consiste à voir ceci dans ce pays aux moeurs de dépravés !
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/10/25/achat-et-vente-de-fillettes-des-balkans
Quelle horreur !
Rédigé par : Marie | 25 octobre 2012 à 20:19
Spectacle navrant à l'AN depuis l'ère Ayrault.
On ne répond plus à aucune question de l'opposition. La formule magique étant "ne venez pas nous faire la morale“. Voilà c’est dit. Enlevez, c’est pesé.
C'est facile, mais combien de temps cela va-t-il encore fonctionner ? Le sectarisme du PS est insondable tellement il est profond. A tel point que les membres du gouvernement ne se sont toujours pas rendu compte qu'ils sont assis aux bancs des ministres et non plus dans les travées supérieures.
En fait, ils sont descendus bien bas.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 25 octobre 2012 à 12:54
Ah elle est belle la république irréprochable de Flanby !
Ayrault ou zéro ?
Sa gaffe hier matin à la radio lui vaudrait un carton jaune, et il devrait se rendre à l'hémicycle la queue basse.
Mais que nenni. La tête haute, le menton en avant, il continue à caraméliser l'opposition. Et la majorité d'applaudir debout !
Il piétine le Conseil constitutionnel mais il garde son aplomb et sa condescendance habituels sous un tonnerre d'applaudissement.
Chapeau, l'artiste !
Rédigé par : RF | 25 octobre 2012 à 11:08
Clafoutis,
Je regrette mais il me semble avoir bien lu et bien compris vos messages du 21 octobre 2012 à 18:47 et du 22 octobre 2012 à 11:41.
Relisez vous-même.
A l'évidence, Michelle D-Laroy faisait allusion à un possible et souhaitable référendum sur le mariage homo et l'adoption homo et vous déviez la conversation sur celui de 2005.
A l'avenir si vous voulez qu'on vous comprenne mieux, il serait peut-être préférable que vous vous exprimiez plus clairement, non ?
Sans rancune aucune, et au plaisir d'échanger à nouveau avec vous.
Rédigé par : RF @ Clafoutis | 25 octobre 2012 à 10:41
Le cafouillage de notre "Ayrault" national, ce matin, en dit long je pense sur l'amateurisme au quotidien de celui qui "détermine et conduit la politique de la nation". On croit rêver ! Mais cela tient plus du cauchemar que d'autre chose.
Il paraît que l'hôte de l'Elysée l'aurait recadré. Il y a vraiment de quoi !!!
http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/10/24/ayrault-annonce-l-annulation-de-la-loi-sur-le-logement-social-par-le-conseil-constitutionnel_1779977_823448.html
Rédigé par : Jacques-Henri de la Roche-Bernard | 24 octobre 2012 à 20:37
@RF
Mon cher RF, pourquoi succombez-vous à la tentation de répondre à une question qui n’est pas posée ? On a bien dû vous enseigner à lire le sujet jusqu’à le comprendre avant de répondre, non ?
Relisez mes textes :
1) 21 octobre 2012 à 18:47
2) 22 octobre 2012 à 11:41
Où voyez-vous le moindre indice de mon opinion concernant le mariage homo, l’adoption par des couples homos, la PMA pour les couples homos ? Hein ? Où ?
En fait si, il y en a un :
(22 octobre 2012 à 11:41 à Mary Preud’homme) «… (et, contrairement à ce que vous croyez, je peux partager certaines de vos craintes)… ».
Il me semble qu’il ne va pas tout à fait dans la direction que vous me reprochez…
Comme ce n’était pas pour moi le sujet de mon commentaire du texte de Michelle D-Leroy du 21 octobre 2012 à 13:22, je ne suis pas expliqué davantage..
Reprenons :
Michelle D-Leroy disait « On nous dit c'est la démocratie, l'Assemblée a été élue par le peuple… c'est vite oublier que les députés ont été élus avec moins de 60 % de votants et parfois avec 150 voix d'avance, c'est dire si la majorité n'est que virtuelle. ».
Explication de texte : pour Michelle D-Leroy, la majorité parlementaire n’est représentative du peuple, ergo la démocratie est bafouée lorsque un texte est voté par l’Assemblée (au passage, si la majorité n’est pas représentative du peuple, quid de la minorité ?, serait-elle la vraie majorité ? Concept révolutionnaire, n’est-il pas ?). Et Michelle D-Leroy souhaitait un débat préalable avec les Français, un référendum. Pourquoi pas ?
Mais je relevais que cette vertueuse exigence démocratique n’avait pas été respectée par le précédent gouvernement, puisque, concernant le Traité constitutionnel sur l’Europe, le peuple, par référendum, ayant dit « non », le Parlement, à la demande du précédent Président, avait dit « oui », sans état d’âme. On avait vite oublié le choix du peuple ! Et cela n’avait pas choqué la grande démocrate que se révèle être Michelle D-Leroy !
Vu ? C’est plus clair comme ça ?
Et on reparle quand vous voulez du mariage homo, de l’adoption homo et de la PMA homo. Et là, un conseil, ne préjugez de rien.
Rédigé par : Clafoutis | 24 octobre 2012 à 19:38
Bien noté qu'il s'agissait d'une méprise, ce dont je me doutais eu égard au contenu de vos précédents commentaires.
Cordialement
Rédigé par : Mary Preud'homme @ RF | 24 octobre 2012 à 19:14
Marie,
Je vous remercie pour le lien vers "defrancisation.com". J'ai lu en diagonale faute de temps. Je ne suis pas un tenant de la théorie du complot, et de prime abord ce site m'y a fait penser.
Mais à la réflexion, je me dis qu'une conspiration américaine pour détruire l'identité française n'est pas impossible. Si c'est le cas, je suis effrayé.
J'ai beaucoup de peine pour tous nos héros qui se sont sacrifiés pour la France, à commencer par Jean Moulin et tous les résistants français qui étaient loin d'imaginer, alors, ce qu'elle deviendrait aujourd'hui.
Pour NVB, j'avais oublié qu'elle était le cheval de Troie du gouvernement. Merci de me l'avoir rappelé, je comprends mieux son jeu. Et dire que super-Ayrault accuse la droite de vouloir l'échec de la France. On aura tout entendu !
Rédigé par : RF @ Marie | 24 octobre 2012 à 18:01
Mary, ne vous méprenez pas : j'ai interpellé Clafoutis à propos de son post à votre attention.
Je suis désolé pour la confusion, il y a eu un @ de trop dans ma signature et j’aurais dû m’y prendre autrement.
Je partage entièrement votre avis et celui de Michelle D-Leroy, qui êtes des personnes sensées et responsables.
A bâbord, ils sont en train de tuer le père et la mère. Quel effroi de se voir potentiellement réduit à l’état de parent A ou de parent B par le Code civil !
Si on efface la différence de sexe entre les parents, autant élever les enfants de la République par des robots. L'effet sera identique sur l’enfant.
C’est tout simplement monstrueux et contraire à la nature humaine.
Je recommande de lire à ce sujet l’interview du psy Pierre Lévy-Soussan, en page 86 du Point de cette semaine. Ce grand spécialiste de l’adoption, qui sait de quoi il parle, n’a évidemment pas été consulté par le pouvoir en place.
Edifiant !
Bon sang de bon sang, ce n’est pas parce que sa cellule familiale ne ressemble à rien que le président doit se sentir obligé de détruire l’institution du mariage et toutes les identités parentales du pays.
Rédigé par : RF @ Mary | 24 octobre 2012 à 17:32
RF, vous qui m’interpellez à tort pour une raison qui m’échappe,
Il me semble que les troubles de mémoire seraient davantage le fait de ceux qui ont contribué à élire ce président sans charisme et sans idées neuves, lequel, à défaut de projets un minimum crédibles sinon réalistes ou ambitieux pour notre pays, se contente de coller à l’air du temps en proposant des réformes, non seulement sans queue ni tête, mais surtout très dangereuses, voire suicidaires pour les générations à venir. Problématique qui semble totalement échapper à ces apprentis sorciers que sont devenus les héritiers du congrès d’Epinay pour qui la fin justifierait les moyens selon la devise (placée sous le signe du scorpion) de Tonton la magouille.
Or rien n'est plus discriminatoire que ce projet de loi scélérat qui réduirait les enfants au rang d'objet ou de biens meubles. Comme jadis les esclaves troqués ou vendus par des négriers !
OU
Etes-vous en train de nous dire que les électeurs de Hollande auraient voté sans réfléchir ou en méconnaissance totale des engagements majeurs du candidat socialiste et consorts, notamment le "droit" au mariage et à l’adoption pour les homosexuels, une réforme sociétale hybride aux conséquences incalculables et qui se traduirait si elle était adoptée par la disparition pure et simple de la famille telle qu’elle existe depuis la nuit des temps, l’appellation père et mère (du livret de famille républicain) étant remplacée (afin de ménager la susceptibilité des homos) par parent n° 1 et parent n°2.
OR
Que ceux qui ont voté imprudemment (nonobstant leur sensibilité politique) prennent plutôt conscience de leur erreur grossière, de leur manque de discernement, de leur légèreté coupable, au lieu que d’agresser ceux qui sont restés fidèles à leurs idées. D’autant que nous républicains de droite et autres sarkozystes, longtemps objets de tous les sarcasmes, ne demandons pas mieux que d’accueillir ces enfants prodigues un temps séduits par les élucubrations de Normal I. Afin de nous retrouver -le plus nombreux possible- pour faire barrage à des réformes mortifères telles que le mariage pour tous, la famille homoparentale, les salles de shoot, la dépénalisation de la drogue, le droit à l'euthanasie et autres billevesées socialistes dont la seule finalité est de sauver la mise à un pouvoir moribond, à son capitaine d'opérette rose bonbon et à un équipage de chochottes bariolées. Comme si la survie de la France, à défaut de son rayonnement déjà fort compromis après 40 ans de laxisme et d’abandon de nos valeurs, et surtout l'avenir de nos enfants étaient le cadet de leur souci.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 24 octobre 2012 à 14:16
@RF : 24 octobre 2012 à 01:29
« « Une seule stratégie de campagne s’impose: mentir, et tricher. Le vrai modèle de Nicolas Sarkozy n’est pas Angela Merkel, mais un mélange de Silvio Berlusconi et de Vladimir Poutine, avec le vide idéologique de l’un, et la brutalité des méthodes de l’autre ». Najat Vallaud-Belkacem
Cette Rifaine de naissance et Lyonnaise d’adoption est membre du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). Cet organisme est en fait le Soviet suprême du Makhzen chargé de garder à l’oeil les résidents marocains à l’étranger afin qu’ils gardent éternelle fidélité au régime et n’arrêtent pas d’envoyer chaque année les flouss qui maintiennent à flot le régime.
Selon Ali Amar, le journaliste et écrivain marocain auteur avec Jean-Pierre Tuquoi du best-seller « Paris-Marrakech : luxe, pouvoir et réseaux », notre Rifaine de service perçoit du CCME de confortables émoluments dont le montant est l’un des secrets les mieux gardés. »
http://www.demainonline.com/2012/02/27/une-schtroumpfette-appellee-najat-valet-belkacem/
Bel échantillon de ce clan français pro-monarchie marocaine qui, telle une sentinelle, veille à la bonne image de l’autocrate à l’étranger.
http://www.demainonline.com/2012/04/01/paris-marrakech-les-mamouniards-nouveaux-sont-arrives/
Union Européenne : nouvelle URSS de l'Ouest
http://www.youtube.com/watch?v=HznJQLvHJao&feature=player_embedded
Rédigé par : Marie | 24 octobre 2012 à 12:49
Notre Premier ministre annonce à l'avance les décisions du Conseil constitutionnel. Invraisemblable !
Rédigé par : Florence | 24 octobre 2012 à 12:45
@RF
Le projet Rivkin : comment la mondialisation utilise le multiculturalisme pour assujettir des nations souveraines.
http://www.defrancisation.com/le-projet-rivkin-comment-la-mondialisation-utilise-le-multiculturalisme-pour-assujettir-des-nations-souveraines/
Rédigé par : Marie@RF | 24 octobre 2012 à 09:48
Encore une qui ne tient pas en place !
La porte-parole du gouvernement, accessoirement ministre des Droits des femmes, qui parle de la place de l'homosexualité dans les manuels scolaires.
http://lci.tf1.fr/politique/homosexualite-et-manuels-scolaires-vallaud-belkacem-repond-7599586.html
Dans le gouvernement normal d'une présidence normale, ne serait-ce pas plutôt au ministre de l'Education nationale de parler de ce sujet en premier ?
Rédigé par : RF | 24 octobre 2012 à 01:29
Dites donc mon cher Clafoutis, croyez-vous vraiment que les électeurs victorieux du 6 mai soient tous partisans du mariage homo et défendent l'homoparentalité ?
Croyez-vous que, parce qu'ils ont voté pour lui, tous adhèrent sans réserve aux 60 commandements du petit livre rouge du candidat Hollande ?
Croyez-vous que nous pouvons faire l'économie d'un débat national voire d'un référendum sur un sujet aussi grave portant ni plus ni moins sur la transformation de notre société ?
En France, il est de bon ton de ridiculiser les gens d'Eglise (Monseigneur Barbarin en sait quelque chose), alors pour changer du registre catholique je vous invite à lire la réflexion du grand rabbin de France au bout de ce lien :
http://ac.matra.free.fr/FB/20121019bernheim.pdf
Quand vous l'aurez lue, nous reparlerons de ce petit tout petit sujet.
Bonne lecture à vous...
Rédigé par : RF @ Clafoutis@Mary Preud'homme qui a la mémoire courte et la lecture trop rapide | 24 octobre 2012 à 00:50
L'heure du jugement sonnera dans 5 ans...
Rédigé par : LDCF Avocats | 23 octobre 2012 à 20:24
J'adore le sport. Depuis toujours.
Bon match !
Rédigé par : Jean-Paul Ledun@JDR | 22 octobre 2012 à 19:10
Jean-Paul Ledun :
"Quel plaisir de vous voir ramer, M. Reffait."
Vous aviez bien mérité de vous reposer Jean-Paul. Et je suis bien heureux que la contemplation de l'athlète dans l'effort vous procure satisfaction !
Rédigé par : Jean-Dominique @ JP Ledun | 22 octobre 2012 à 14:34
Et gare aux faux-semblants et à la peinture en trompe-l'oeil du président.
Le Point de cette semaine nous rappelle toutes les petites bassesses de Saint-François.
A lire et à méditer.
Rédigé par : RF | 22 octobre 2012 à 13:45
Monsieur Bilger,
Est-ce la disparition récente de Sylvia Kristel qui vous a inspiré l'écriture d'un billet Ayraultique ?
Blague à part, il nous vaut peut-être mieux un Jean-Marc qui se laisse klaxonner et doubler, à une Martine-obus obtuse qui envoie les ânes que nous sommes dans le mur à la vitesse du son.
Il a du mal, le héraut qui erre haut, mais lui et sa clique se sont présentés aux Français comme des super-héros. Les avengers ont pris leur revanche. Ils ont voulu s'essayer à l'exercice du pouvoir ? Eh bien, qu'ils assument, maintenant.
Quant à l'indiscipline du gouvernement, elle tient davantage au manque de conscience des membres qu'au manque d'autorité du chef.
Être ministre, ce n'est pas n'importe quoi. Mais bon, quand certaine se pointe en jean à l'Elysée, défend la dépénalisation du cannabis (et pourquoi pas celle des drogues dures tant qu'on y est ?), et montre les plus belles photos de son chili con carne sur son compte Twitter, on se dit que tout est permis dans ce quinquennat. Et que finalement, n'importe qui peut devenir ministre.
Rédigé par : RF | 22 octobre 2012 à 11:51
@ Rédigé par : Mary Preud'homme @ Clafoutis (qui soutient les apprentis sorciers socialos) | 21 octobre 2012 à 22:06
Bonjour,
Peut-être n'avez-vous pas remarqué - emportée que vous êtes par votre opposition aux contenus des aménagements craints (et, contrairement à ce que vous croyez, je peux partager certaines de vos craintes) - que je relevais uniquement l'hypocrisie manifeste de l'argument soulevé par Michelle D-Leroy comme quoi 'le vote par le Parlement n'est pas démocratique', qui est, vous me l'accorderez, d'appréciation variable...
Ce qui est sûr, c'est que la procédure en cours ne cherche pas à passer outre un vote populaire déjà exprimé, à l'inverse de ce qu'a fait la précédente majorité concernant le sujet que je citais.
Quant à vos supputations sur les innombrables défauts que vous m'imputez, merci, merci - c'est trop : je devine que vous cherchez à me flatter !
Rédigé par : Clafoutis@Mary Preud'homme qui a la mémoire courte et la lecture trop rapide | 22 octobre 2012 à 11:41
Quel plaisir de vous ramer, M. Reffait.
Chacun son tour.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 22 octobre 2012 à 11:39
@Michèle D-Leroy
Merci d'avoir rebondi sur mes propos.
Si M.Gallois donne son avis c'est qu'il a été invité à le faire. Reste à savoir, comme le déclare le journal Sud Ouest, si le gouvernement pourra jeter aux orties les suggestions d'un chef d'entreprise qu'on ne saurait classer à droite et qui peut se targuer d'une belle réussite.
L'effort supplémentaire préconisé sur la dépense publique n'étant que le pendant du matraquage fiscal de la loi de finance, il va de soi qu'il ne faut pas taper n'importe où et n'importe comment. Le potentiel d'économies étant de 50 milliards d'euros dont 16 milliards gaspillés au niveau des collectivités locales, commençons à supprimer tout ce qui ne sert à rien et les pistes sont nombreuses, beaucoup d'agences, de comités Théodule, de placards dorés, d'emplois de complaisance, d'empilages de millefeuilles qui freinent la compétitivité. Quand un pays comme le nôtre affiche la palme mondiale du taux le plus élevé de dépense publique, 57 % du PIB, il y a de quoi se secouer pour dégraisser le mammouth de ces gaspillages qui ont pour conséquence immédiate d'accroître une pression fiscale insupportable. J'attends donc avec impatience la suite qui sera donnée aux préconisations de M. Gallois, reconnu comme un homme de bon sens et de grande humanité.
Rédigé par : Jabiru | 22 octobre 2012 à 11:35
"Il semble en effet que la « jeunesse populaire de l’UMP » dispose en son sein de quelques jeunes trublions particulièrement indisciplinés..."
Monsieur Achille, il va falloir trouver d'autres bouées de sauvetage que les deux énergumènes, parodie d’eux-mêmes, à qui vous faites allusion, pour empêcher les gens qui ne pensent pas comme vous d'argumenter.
Vous adoptez, fidèle que vous êtes, l'attitude du gouvernement : "Ce n'est pas nous c'est vous !"
Oui, bof. Classique.
Génial Sapin qui annonce chaque mois, avant tout le monde, que "les chiffres du chômage ne vont pas être bons" : voilà, cela c'est fait, passons à autre chose...
Trop nul á mon avis. Et surtout insuffisant.
Môssieur ne pense qu’à sa fonction.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun@Achille mal inspiré | 22 octobre 2012 à 11:33
Dans l'ordre :
Si être nommé collaborateur est une insulte, des millions d'entre eux doivent se sentir insultés jour après jour.
Je m'étonne toujours que nous restions si attaché au code désuet des nominations et codes protocolaires.
La France, cette vieille nation vieillissant mal...
Il y a très peu de questions au gouvernement posées par l'opposition dont la réponse par celui-ci ne soit pas bâclée avec cet argument vieux de cinq ans et sans cesse rabâché.
Quelle bouée de sauvetage, Philippe.
M. Ayrault est le pire choix pour la France, le meilleur pour FH : « invisible tu es, invisible tu resteras et MOI JE brille par ton absence » se dit en secret le président.
JMA chef de clan depuis toujours.
Ses esclandres à l'AN je les connais tous : montés de toute pièces, mal joués, au service unique du "Qu'en dira le 20 heures ?"!
Le voici à la tête du pays.
Premier ministre affadi choisi par un président fade.
Cela manque de goût tout ceci.
Je vous rejoins Philippe.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 22 octobre 2012 à 10:56
à Mary Preud'homme @ Clafoutis (22.06 H)
Oui j'ai des enfants et je suis très inquiète pour leur avenir et leur place au sein d'une société que nos élus socialistes détricotent à plaisir... juste pour se faire plaisir.
Mon inquiétude est réelle devant la dégradation économique en voyant l'idéologie bornée de nos nouveaux dirigeants, en regardant leur chasse à ceux qui réussissent (alors qu'eux-mêmes ne sont qu'ambition) et leur manque de réactivité. Mais elle grandit aussi en regardant les prises de position et les évolutions sociétales que l'on veut imposer aux Français alors que déjà notre société est sans dessus dessous... Oui je suis inquiète pour mes enfants et leur héritage moral, religieux et financier.
Rédigé par : Michelle D-Leroy | 22 octobre 2012 à 10:10
C'est la sélection du personnel politique qui est défectueuse. Aucun "producteur" dans les équipes gouvernementales, des crânes d'oeuf. Il est patent qu'ils ne comprennent rien à l'économie par temps d'orage et se coincent eux-mêmes en élevant des pare-feux idéologiques aux décisions qu'ils seront obligées de prendre ensuite. L'Italie et l'Espagne (des économies de notre taille) ont été victimes d'atermoiements qui les amènent aujourd'hui au décapage social à l'acide. Hélas pour nous, la procrastination est la règle chez M. Hollande qui fait le coquet à temps et contretemps, feinte ses copines, soigne sa com autant qu'il le peut, et se mêle d'événements particuliers pour faire semblant d'exister.
Rédigé par : Catoneo | 22 octobre 2012 à 09:46
Le choix de Jean-Marc Ayrault comme Premier ministre ? Mais si Martine Aubry avait été nommée à sa place, François Hollande n'aurait plus existé !! C'est lui qui aurait été le "collaborateur" de son Premier ministre !!
Rédigé par : Jean | 22 octobre 2012 à 08:20
Cher Philippe,
Il y avait une fois un ministre qui était si honnête homme que ses sujets l'appelaient "le bon ministre".
Un jour, à la chasse un petit lapin blanc lui sauta dans les bras. Il le mit dans son palais et lui donna de la bonne herbe.
Seul dans sa chambre, il vit paraître une belle dame vêtue de blanc qui portait une couronne de roses sur la tête. C'était évidemment la fée Candide socialiste.
Trois jours avant de mourir, la fée lui promit de rendre son fils vertueux.
A chaque mauvaise action, la bague donnée par la fée faisait souffrir le bon ministre.
Quand le bon ministre voulut racketter les retraités, le doigt du bon ministre se mit à saigner. Il fit tant de mensonges et de cadrages et son doigt pissait tellement le sang qu'il jeta la bague de la fée.
Il se crut alors le plus heureux des ministres, s'abandonna à toutes les sottises qui lui venaient à la tête à tel point que plus personne ne pouvait le souffrir et que sa popularité s'effondra. Conformément à l'histoire du "Prince Chéri" de Charles Perrault, Monsieur Ayrault connaîtra les caricatures de l'histoire, de profonds déboires et se retrouvera à Nantes priant devant la basilique Saint-Nicolas, parce que lorsque l'on est bon ministre on donne le meilleur de ce que l'on peut et l'on n'opprime pas une population.
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 22 octobre 2012 à 03:40
Comme quoi les premières impressions sont les bonnes. Ayrault dans l'opposition m'avait souvent irrité par sa langue de bois, Fillon m'avait frappé par son sens de la mesure.
Hollande semble avoir du mal à assumer sa première fonction le choix des hommes. Lire le blog de monsieur Eckert, le rapporteur du budget, pour ce dernier les salaries des patrons de start up seraient exploités jusqu'à la mort, comme si de nos jours on pouvait monter une société novatrice sans faire un travail d'équipe ?
L'affiche de Montebourg est navrante. Cela me rappelle les grands bons en avant de la Chine de Mao avec l'acier, regardez ce grand pays qui a végété quarante ans puis qui va décoller avec des dirigeants supérieurement intelligents. On n'analysera jamais assez la révolution interne de ces élites.
La France a pour elle son administration. Espérons que les dégâts serons limités.
Rédigé par : Perplexe-gb | 22 octobre 2012 à 01:11
Finalement, la montagne a accouché d'une souris. Catherine Nay a scellé le cas de JM Ayrault en disant qu'il était "beige", ce qui de sa part n'est pas un compliment. JM Ayrault est peut-être beige à l'extérieur, mais je ne sais pas de quelle couleur il est à l'intérieur, surtout avec l'aéroport Notre-Dame de Nantes qui continue, malgré les manifestants qui campent sur le site.
Rédigé par : anne-marie marson | 21 octobre 2012 à 23:37
"...Mais comment changer les mentalités quand on laisse croire aux gens que rien n'est grave et que 9 français sur 10 ne seront pas concernés par les ponctions ou que l'assistanat peut perdurer en l'état ? et qu'on ne veut pas débattre ni même évoquer les problèmes qui minent notre société ?
Rédigé par : Michelle D-Leroy | 21 octobre 2012 à 17:34 ..."
Non, c'est fini, Madame, on ne peut plus laisser croire aux Français les discours de charlatans et les mensonges éhontés que l'on entend.
Et ils le savent très bien, ceux qui sont au pouvoir, même s'ils essaient de sauver les apparences, de faire "comme si..."
Ni François Hollande ni Jean-Marc Ayraut ne sont à la hauteur de la situation qui empire de jour en jour. Ce sont des politiciens, ce ne sont pas des hommes d'Etat, qui sont bien démunis devant une opinion publique impatiente, versatile, peu encline à leur pardonner leurs erreurs.
Je veux dire par là que ces hommes d'appareil, peu expérimentés (ni l'un ni l'autre n'ont eu de fonctions gouvernementales...) n'ont existé jusqu'à maintenant que par la magie du verbe et le confort de leur place dans l'opposition. Ils se soucient surtout de leur durée, de leur survie, de leur avenir personnel, et bien peu, au fond, de l'avenir du pays.
Sarkozy était impopulaire ? Je suis prêt à parier avec n'importe qui que son successeur le dépassera sur ce plan. Il en prend le chemin et plus vite que prévu, le président "normal" ("Moi président, je...")
Quelle ridicule baudruche ! Quel attelage avec notre "Ayrault" ! Ah, les Français ont matière à s'inquiéter avec de tels sauveurs de la France.
Rédigé par : Jacques-Henri de la Roche-Bernard | 21 octobre 2012 à 22:33
Évidemment, si vous n’avez pas d’enfant ou à défaut si l’avenir de nos jeunes est le cadet de vos soucis, on peut (à la rigueur) s’expliquer votre méprise, voire votre aveuglement ou votre cynisme au sujet de la remarque pourtant limpide de Michelle D-Leroy, mais pas pour autant la trouver opportune, sensible ou plus prosaïquement humaine, compte tenu du manque total d'empathie qu'elle sous-entend. Comme si vous étiez inconscient des graves dérives sociétales qu'elle nous prépare...
Rédigé par : Mary Preud'homme @ Clafoutis (qui soutient les apprentis sorciers socialos) | 21 octobre 2012 à 22:06
"...au détriment du plus grand nombre, sans débat préalable avec les Français, sans référendum. On nous dit c'est la démocratie, l'Assemblée a été élue par le peuple... "
Rédigé par : Michelle D-Leroy | 21 octobre 2012 à 13:22
Serait-ce une allusion au traité établissant une Constitution pour l'Europe, refusé en 2005 par les Français (entre autres...) et voté (sous le nom de traité de Lisbonne) par les sourcilleux démocrates de l'UMP (avec le concours indispensable de Jack Lang) ?
Rédigé par : Clafoutis | 21 octobre 2012 à 18:47
à Jabiru : 21.10.2012 - 11 h35
Le rapport de la commission Gallois va sortir dans quelques jours et avec tout le respect que m'inspire M.Gallois, je ne puis encore une fois que déplorer qu'un énarque (je suis belle-fille d'énarque) et patron d'une entreprise comme la SNCF puisse donner seul son avis, sans tenir compte de celui de petits entrepreneurs, d'ouvriers, de professions libérales, de salariés du public et du privé, etc. qui représentent les Français avec plus de réalités qu'une grande entreprise publique au syndicalisme dévoyé, aux rouages extrêmement lourds et sans doute, de ce fait, très coûteux.
En France, les rapports Attali et autres ont toujours été en grand déphasage avec les problèmes du peuple... Ces intellectuels bien-pensants sont trop éloignés des réalités de tous les jours. J'espère que ce rapport ne sera pas encore une utopie de plus, ajoutée aux nombreux rapports des multiples commissions nommées depuis six mois.
Réduire les dépenses de l'Etat : oui mais pas n'importe comment ni au détriment de besoins essentiels, comme par exemple réduire les services hospitaliers ou les remboursements de médicaments sans toucher à la sacro-sainte AME.
Je crains que ce ne soit encore un coup d'épée dans l'eau vu les indécrottables marqueurs idéologiques de la gauche.
Il est tout de même regrettable que des hommes politiques d'un grand parti comme le PS, en retrait depuis dix ans de la direction du pays, qui ont critiqué jusqu'à la nausée l'ensemble de la politique ménée par Sarkozy, aient besoin de commissions et de rapports pour se faire une idée de ce qu'il faudrait changer... Tous les français de bon sens voient les dérives et comprennent que de grandes réformes sont nécessaires. Des réformes d'ailleurs plus faciles à faire passer en période de crise.
Pourquoi ne pas avoir fait ces études avant les élections et découvrir que l'eau mouille six mois après... Cela prouve l'amateurisme de ce gouvernement et de ce Président incapable d'insuffler un sens par lui-même avec sa propre vision des choses, à la politique qu'il serait urgentissime de mener.
Ce qui est certain, à écouter non pas les élites, trop décalées, mais les gens de la rue autrement dit le peuple, c'est que ceux qui travaillent ou ont travaillé dur, ne veulent plus payer toujours plus pour ne jamais combler le Tonneau des Danaïdes.
Mais comment changer les mentalités quand on laisse croire aux gens que rien n'est grave et que 9 français sur 10 ne seront pas concernés par les ponctions ou que l'assistanat peut perdurer en l'état ? et qu'on ne veut pas débattre ni même évoquer les problèmes qui minent notre société ?
Rédigé par : Michelle D-Leroy | 21 octobre 2012 à 17:34
FC parle d'une "meute de loups" je dirais plutôt un "troupeau de chats". Un gouvernement de 38 membres ne peut être autre chose. Essayez de prendre 38 chats en promenade.
En plus, le morne Ayrault m'a toujours paru un peu juste intellectuellement quand il était chef des socialistes au Palais Bourbon.
Il est l'adjudant-major du régiment, pas le chef de corps !
Rédigé par : Catoneo | 21 octobre 2012 à 15:27
JM Ayrault était excellent dans l'opposition et pour aboyer à l'Assemblée contre le gouvernement Sarkozy-Fillon. Il ne suffit pas d'être respectable pour diriger un pays comme la France dans une conjoncture pour le moins bousculée. Il faut du charisme et des idées, le sens du management et oublier ses vieux dogmes gauchistes...tout ce que M. Ayrault n'a pas.
Ce qu'il faut en priorité remarquer c'est que notre Président, mou et falot, affichant un continuel sourire de satisfaction, s'est choisi un Premier ministre à son image, qui ne lui fasse pas d'ombre, avec lequel il soit mis en valeur : c'est raté, car lui-même apparaît comme incapable de redresser la France.
Soyons justes, la France décline moralement et économiquement depuis 30 ans et plus, l'état pitoyable dans lequel nous nous trouvons n'est ni la faute du Président, ni celle du Premier ministre. Mais pendant la campagne, le PS dans son ensemble a roulé les Français dans la farine, laissant croire qu'ils sauraient comment s'y prendre pour "réenchanter le rêve français"...non nous n'avons pas rêvé, nous l'avons entendu et noté.
Côté économie, chômage, budget, matraquage fiscal, chasse (intellectuelle) aux riches et aux Français de la classe moyenne supérieure, c'est un fiasco total lié à l'incapacité de se démarquer des vieux dogmes socialo-communistes.
Côté justice et éducation : idem, que des idées faussement égalitaires destinées à diviser les Français, eux qui ne parlent que de rassemblement.
Manuel Valls qui a du pain sur la planche, on le voit tous les jours avec une multitude de faits divers qui montent en puissance, semblait plutôt bien parti pour prendre le taureau par les cornes. Or nous le voyons aussi mettre son idéologie bien-pensante pour distribuer la nationalité française comme on donnerait un vulgaire bout de papier.
Côté sociétal, c'est la cerise sur le gâteau, le pompon, toutes les c...s sont permises, pourvu qu'on se montre humaniste, bienveillant, compréhensif. On caresse les minorités dans le sens du poil au détriment du plus grand nombre, sans débat préalable avec les Français, sans référendum. On nous dit c'est la démocratie, l'Assemblée a été élue par le peuple... c'est vite oublier que les députés ont été élus avec moins de 60 % de votants et parfois avec 150 voix d'avance, c'est dire si la majorité n'est que virtuelle.
M. Hollande, par manque de courage s'est empressé de nous dire qu'il voulait un Premier ministre qui fasse son boulot comme prévu dans la Constitution, sauf que l'époque de la force tranquille de son mentor, est révolue et nous voyons qu'il peine, que ses habits de Président sont trop grands pour lui.
Il nous faut des dirigeants à la hauteur de l'enjeu, et même certains socialistes militants de mes connaissances sont effondrés.
Ceux qui continuent de croire que tout va s'arranger sans que des mesures fortes ne soient prises croient au Père Noël ou ne veulent pas voir les réels problèmes de notre pays.
Rédigé par : Michelle D-Leroy | 21 octobre 2012 à 13:22
Honnêteté, point : M. Hollande fabrique un mythe historique à partir des événements de 1961 alors que personne ne lui demandait rien. N'ayant aucun actif politique, il puise dans les déblatérations anti-France qui font toujours recette dans ce pays, alors que son ministre du développement endosse les habits d'Auguste (du cirque, pas l'autre). Que voulez-vous que fasse ce Premier ministre, au demeurant assez sympathique mais qui n'a aucune habitude de la production, du travail d'entreprise, qui va dans le sens des privilèges prébendiers de la sécurité, qui n'a pas de charisme, ne manifeste que peu de curiosité, ne connaît que l'argent public et tranche dans le vif des forces de la Nation, si tant est qu'il en reste.
Il est germanophone, pourtant, je suppose qu'il lit les journaux allemands dont la brosse ressemble à une étrille. Il voit les pays européens qui adoptent tous, les uns après les autres, même la Suède qui est passée si près de la désagrégation, des attitudes contraires à la nôtre, mais non, il ne dit rien, il laisse prendre les mesures les plus stupides, les plus démotivantes sans rien dire. Plus, il profère des âneries, comme 90 % des Français ne sont pas concernés par les hausses d'impôts. Mais il a raison, en faisant appel à la mesquinerie écoeurante des Français, sauf que lorsque son mensonge sera patent, il y aura un vent de révolte, accentué par l'amélioration des pays environnants, mais que, cette fois-ci, nous n'avons, vous n'avez pas de recours, parce qu'il n'y a pas d'homme d'Etat en France, il n'y a que des politiciens qui ont déjà le doigt sur la détente de leur prochaine élection.
Rédigé par : JMT | 21 octobre 2012 à 12:40
Il est évident qu'entre la direction du plus grand parti d'opposition à l'Assemblée nationale et le poste de chef du gouvernement, il y a une différence non négligeable.
Combien d'incidents a créé Jean-Marc Ayrault, que je n'ai jamais apprécié, lorsqu'il était député, allant même un jour en pleine séance parlementaire jusqu'au perchoir, manifester avec excès son mécontentement ?
Il a paraît-il, je lui en donne volontiers crédit, dynamisé la ville de Nantes, comme Georges Frêche avait fait de même à Montpellier, mais en ce qui concerne l'exercice d'un mandat national, il n'a pas toujours brillé par son objectivité.
Son actuelle attitude que vous critiquez, Monsieur Bilger, peut avoir plusieurs explications.
Sa personnalité jugée trop timide, cette timidité lui a été reprochée dans l'émission "Des paroles et des actes" par Nathalie Saint-Cricq.
L'actuel contexte politique et la composition de ce gouvernement où se mêlent socialistes et écologistes, avec les différences qui sont les leurs, souvenons-nous l'épisode du pacte budgétaire européen, ou le nucléaire.
Certains choix sociétaux comme le mariage homosexuel, ou l'adoption d'enfants par des couples homosexuels, le droit de vote des étrangers aux élections locales. Ce sont des thèmes qui génèrent passions et divisions aussi bien à gauche qu'à droite. Les ministres s'expriment, pas forcément d'une manière unanime, d'où les recadrages.
Enfin, faut-il rappeler la complexité et les subtilités de l'exercice du pouvoir politique.
Le poste de Premier ministre, qui est fustigé par certains constitutionnalistes, est certainement le plus ingrat de tous, le président de la République jouit de la légitimité populaire, comme les parlementaires, le Premier ministre n'est pas élu, seulement nommé, et est, de plus, en première ligne sur tous les fronts.
Je me souviens m'être rendu à Narbonne (Aude) en 2007 pour écouter deux anciens premiers ministres, Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin, je cite ce dernier "quand on est à Matignon, les compliments viennent après", tout est dit !
J'ignore si François Hollande a commis une erreur psychologique en nommant Jean-Marc Ayrault à Matignon, ce que je crois, c'est que l'extrême difficulté du poste de Premier ministre ne peut s'accomplir sans turpitudes, ainsi est la politique !
Rédigé par : Cyril | 21 octobre 2012 à 11:35
Une lueur d'espoir dans ce concert de couacs, de flou et de reculades, Louis Gallois, commissaire général à l'investissement, va présenter ces prochains jours au chef de l'Etat son rapport sur la mission qui lui a été confiée. Un homme intègre, réputé de gauche, qui s'inscrit dans la lignée des grands serviteurs de l'Etat (ceux qui servent mais qui ne se servent pas), énarque atypique par ses qualités d'entrepreneur et de patron social, ex-patron respecté de la SNCF et d'Airbus, un expert d'une grande crédibilité. Selon les premières fuites distillées dans la presse, que préconise-t-il ? Trente milliards de baisse de charges pour les entreprises et surtout une réduction massive des dépenses publiques supérieure aux dix milliards déjà prévus. De quoi redonner confiance aux entrepreneurs, aux investisseurs, aux salariés, aux contribuables et au moral du pays.
Il est à espérer que ces recommandations soient prises en compte et qu'elles ne soient pas trop édulcorées car c'est bien de ce genre de mesures dont le pays a besoin pour se sortir de la crise et du pessimisme ambiant. Curieusement le Premier Ministre commencerait déjà à ergoter sur la qualification du projet intitulé "choc de productivité" ! Nous verrons bien dans quelque temps si les énarques de la promotion Voltaire acceptent de prendre en compte les préconisations d'un énarque de la promotion Charles de Gaulle. Par les temps qui courent, c'est d'entrepreneurs de cette pointure que le pays a besoin, nous en avons un bon sous la main, écoutons-le et soutenons-le. Ca changera des escarmouches politiciennes de gauche comme de droite et ça permettra d'élever le débat.
Rédigé par : Jabiru | 21 octobre 2012 à 11:35
Hélas aujourd'hui, il faut aussi faire le show... et qu'importent les qualités personnelles ou les valeurs défendues, pour un politique, il faut être d'abord médiatique, c'est consternant.
Je respecte infiniment cet homme qui refuse ce diktat-là.
Rédigé par : Jachri | 21 octobre 2012 à 10:57
Dans l’attente de savoir comment ses petits camarades socialistes vont se dépêtrer du rapport Gallois prônant le programme de l’UMP, J.D.R. nous dit : "Curieusement, rarement la ligne politique du gouvernement n'a été aussi claire que maintenant".
Il ne manque pas de souffle, et il a raison : un encéphalogramme plat forme effectivement une ligne qui trace l’avenir on ne peut plus clairement.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 21 octobre 2012 à 10:31
@Jean Dominique Reffait
Auriez-vous l'obligeance, cher Monsieur, de me donner les coordonnées de votre fournisseur de cirage ?
Par avance, merci.
Cordialement
Rédigé par : adamastor | 21 octobre 2012 à 02:35
Depuis que Jacques Chaban-Delmas a fait approuver par l'Assemblée nationale en 1972, avec vote de confiance, sa politique de "nouvelle société" en dépit du désaccord sur cette procédure du Président Georges Pompidou, les Présidents de la Vème République ont compris qu'il ne pouvait pas y avoir sans risque une forte personnalité autre que la leur au sein de la dyarchie du sommet. J.Chaban-Delmas a été remercié quelques semaines après, et depuis les présidents nomment à Matignon un homme fidèle mais sans potentiel dangereux (sauf cas de cohabitation conflictuelle, qui permet de "mouiller" dans la gestion le futur adversaire) .
F.Mitterrand l'avait compris et avait même fait savoir dès son élection en 1988 qu'il ne souhaitait pas retrouver à l'Assemblée un PS trop puissant (qui aurait pu contrecarrer son pouvoir). La nomination de L.Fabius, encore chérubin, ou de P.Bérégovoy, "soldat valeureux" issu du peuple, c'est-à-dire du rang, sans épaisseur politique, confirment ce fait. Celle de M.Rocard, trop brillant à gauche, avait pour but de lui savonner la planchette, et il s'est prêté à la manœuvre en bon militant intelligent mais naïf.
Outre que la lutte de la tête (roi ou président) contre les parlements est une vieille histoire, le personnage du Premier ministre dans la Constitution de la Vè République (arrangée de telle façon qu'elle pût plaire aux politiciens "incontournables", Guy Mollet et autres, qu'il fallait séduire et neutraliser), est à la lettre très puissant. Il "conduit" la politique du gouvernement et est "responsable de la défense nationale". (Un parfum de Président du Conseil de la IVè).
C'est pourquoi le Secrétariat général de la défense nationale lui a naturellement été rattaché, et, surtout, pourquoi c'est un simple décret qui a créé la force nucléaire stratégique, sans préciser qui la gouvernait, décret qui n'a jamais été abrogé ni remplacé par une loi qui aurait eu un caractère constitutionnel... et aurait tout remis en débat.
On est donc entré dans une situation de fait qui s'est amplifiée et a perduré. Une allusion de M.Jospin dans son discours de politique générale de 1997 au fait qu'il souhaitait assumer tous les pouvoirs à lui réservés par la Constitution s'est heurtée à une mise en garde secrète de Chirac, qui n'aurait pas hésité à provoquer une crise de régime et à dissoudre l'Assemblée si le nouveau locataire de Matignon avait mis ses projets à exécution (il s'est contenté de diminuer de 20% en cinq ans le budget des armées). Ce qu'a fait Chirac en 1997 lorsque les balladuriens et Giscard d'Estaing (la droite antigaulliste) ont contesté sa prééminence et se sont mis à fronder. C'était la vraie raison d'une dissolution au motif officiel peu crédible. Ils se sont retrouvés le bec dans l'eau. La gauche est passée mais cela ne remettait pas en cause la position de J. Chirac.
Ainsi le Premier ministre doit être sinon falot du moins peu "guerrier". V.Giscard d'Estaing "très intelligent de la tête" - comme disait ma concierge - mais parvenu et sans profonde culture historique, n'a pas compris cela et a nommé Chirac à Matignon en espérant l'user (et en tentant de l'humilier). Mal lui en a pris.
Raymond Barre était un maire du palais, technocrate talentueux mais inoffensif, et Raffarin, notable bourgeois de conseil général, a été choisi pour son manque d'envergure.
Tant que la Constitution sera hybride, instituant au sommet une dyarchie qui peut tourner mal, il en sera ainsi.
Hollande a très bien joué en nommant J.M Ayrault...
Le reste est accessoire, et tant pis pour le peuple français si on fait du patinage pas même artistique à Matignon.
Rédigé par : Arobase du Ban | 21 octobre 2012 à 01:59
Amusant de voir dégommer un Premier ministre falot (mais loyal) qui fait à la ligne près ce que lui demande son président non moins planplan que lui, ce dernier se tenant prudemment à distance compte tenu de sa dégringolade dans l'opinion et manifestement prêt à faire sauter (sans état d'âme) son fusible pour (croit-il) remédier à un désamour (historique) qui le vise au premier chef, tandis que le joker Manuel Valls est déjà sur les starting blocks prêt à prendre la relève, plus deux candidats par défaut, Arnaud Montebourg et Marisol Touraine.
Rien donc de comparable avec Fillon qui avait su conquérir dans un contexte difficile (et conserver à ce jour) non seulement la considération des Français, mais aussi l'estime de Sarkozy à en juger par les témoignages de ceux qui connaissent fort bien ces deux hommes, par exemple Jean de Boishue dont le jugement me paraît tout de même plus crédible que les rumeurs mesquines que d'aucuns (sans autres informations que des ragots de journaleux) se plaisent à répandre et amplifier.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 21 octobre 2012 à 00:21
Curieusement, rarement la ligne politique du gouvernement n'a été aussi claire que maintenant, rappelée sans chichis par F. Hollande dans son "agenda". On approuve ou pas mais c'est net. Et pourtant, comme si l'on refusait de voir la réalité sous nos yeux, l'opinion via la presse ne cesse de proclamer qu'il n'y a pas de ligne politique visible ! Comme si cette première étape, celle de la réduction drastique des déficits, ne méritait pas d'être comprise comme une vraie politique.
A-t-on en mémoire tous les démarrages de gouvernements ? Même avec un Sarkozy autoritaire et un Fillon ombrageux, les couacs ont été très nombreux. A-t-on oublié les recadrages de Rama Yade, ceux de Fadela Amara, Hirsch, Bachelot, Lagarde, Kouchner et autres ? (Le Monde du 17-10-2012)
Notre vision de l'actuel gouvernement est faussée par les mauvaises habitudes contractées lors du précédent quinquennat et par le sentiment d'urgence face à la crise. Jean-Marc Ayrault, je le crois, fait le job. Certes il n'ira pas transporter des foules, son charisme est bien réduit, mais dans la situation actuelle, on ne peut imaginer une Martine Aubry, très efficace au demeurant, aux prises avec le Medef. Il nous faut aujourd'hui quelqu'un capable de faire avaler de très grosses pilules budgétaires et fiscales sans mettre le pays à feu et à sang comme en Espagne ou en Grèce. Et ça n'est pas une mince affaire que de tenir cet objectif qui, semble-t-il aujourd'hui, est tenu. L'agenda d'Ayrault est de deux ans. Nul doute que F. Hollande dispose de bien plus de liberté que N. Sarkozy pour changer de Premier ministre et il y a du monde de qualité sur les rangs.
Toute la question du quinquennat est posée dans votre billet : N. Sarkozy a inauguré cette nouveauté institutionnelle (après la continuité chiraquienne) de façon désastreuse. Et c'est au coeur de la crise qu'il revient à Hollande et Ayrault de trouver les équilibres entre l'action, le travail de fond et la nécessaire communication avec l'opinion en s'inscrivant dans une normalité institutionnelle. C'est difficile et inédit.
JM Ayrault a du cuir, je note que les ministres du domaine économique et budgétaires sont en phase avec lui, c'est à la périphérie que ça tangue. M. Valls joue sur du velours, la crise ne le concerne pas, il ne risque pas l'impopularité, c'est très confortable. Il n'a pas à réprimer des manifestations massives d'ouvriers au chômage, de Français paupérisés par la crise et une fiscalité qui ne s'annonce pas folichonne. Et cela, il le doit à JM Ayrault qui joue fin pour le moment.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 20 octobre 2012 à 23:08
Jean-Marc Ayrault appelé Jean-Marie par Mitterrand ? Certes, errare humanum est.... Ne croyez-vous pas que l'Ex galéjait, facétieux, pour la galerie, comme il en était parfois coutumier et pas pour faire "avaler des couleuvres" ? Il n'était pas atteint d'Alzheimer... mais hélas du cancer.
Rédigé par : Nath | 20 octobre 2012 à 22:59