En matière pénale, il ne faudrait pas me forcer pour que je donne le nom des deux plus mauvais avocats que j’ai entendus. Si je m’en abstiens, ce n’est pas par peur mais parce qu’on me reprocherait d’en avoir oublié quelques-uns. Je connais bien ceux auxquels je songe et en dehors de leur médiocrité, ils ont un autre point commun : une vanité qui les rend imperméables à tout doute sur eux-mêmes. En généralisant, il me semble d’ailleurs que ce trait de personnalité représente un élément central pour déterminer si un conseil est bon ou non. L’intarissable sur son talent est clairement à rejeter.
J’ai commencé de la sorte ce billet pour faire référence au « Palmarès des avocats les plus puissants de France » établi, pour sa troisième édition, par le magazine GQ. Pour montrer aussi à quel point ce type de classement est absurde, repose sur des bases peu fiables, aboutit à des aberrations et pourrait, par dérision, être utilement remplacé par d’autres compétitions plus ineptes les unes que les autres : l’avocat le plus séduisant, le plus bavard, le plus urbain, le plus désagréable, le plus surfait, etc. On n’en finirait pas !
Quitte à tenter un « palmarès », on aurait au moins pu espérer un choix pertinent de critères, susceptibles, au moins dans un premier temps, de faciliter le partage entre excellents et passables, exceptionnels et supportables, les singularités fortes et les tempéraments classiques.
Au nombre de cinq, j’admets que deux d’entre eux (éloquence et technique) ont à voir avec la valeur de l’avocat mais les autres (pouvoir, puissance médiatique et ego) constituent une base étrange pour une évaluation sauf à soutenir, ce qui serait incohérent, que la puissance serait forcément un état distinct de la qualité et qu’il pourrait se trouver des conseils partiellement puissants et modérément compétents. Le mélange de données narcissiques et médiatiques avec une approche plus objective biaise déjà le classement.
Rien n’interdisait aux auteurs de cette évaluation largement fondée sur le qu’en dira-t-on, le « bouche à oreille », la complaisance réciproque de certains médias et de certains avocats, la rumeur judiciaire et le clientélisme de pousser plus loin leur analyse et d’ajouter l’intégrité intellectuelle et morale, l’éthique professionnelle à leurs modalités de sélection. Comble de la sophistication, ils n'auraient pas été, à mon sens, hors sujet, en s'interrogeant sur le dénominateur commun à l'avocat remarquable au prétoire comme dans la vie civile : une excellence dans la pratique mais aussi une aptitude à théoriser et à penser à partir d'elle et sur elle.
Aussi, à cause de ces lacunes, ce sont peut-être des avocats puissants qu’ils ont distingués mais incomplets et nous laissant sur notre faim d’estime, voire d’admiration.
Je n’ai pas l’intention de m’appesantir sur les incongruités de ce palmarès mais un petit exemple nous en fera percevoir l’anomalie : qui, connaissant le barreau, la parole et le monde judiciaire, aurait l’idée saugrenue d’imposer à François Saint-Pierre une 24ème place et de le faire précéder par Jérémie Assous qui pour être fringant me paraît à mille lieues du « Lyonnais » comme on le qualifie.
Cette invraisemblance est aggravée par le fait que, disposant de ce palmarès, nous apprenons que d’autres y ont été ou y reviendront, tout dépendant de la nature des affaires qu’ils auront à plaider. Pour peu qu’elles entraînent ou non un retentissement médiatique, de remarquables avocats seront exclus dans le second cas et des insuffisants couronnés dans le premier.
En réalité, contrairement à ce que laisse croire cette étude - non, cette aléatoire discrimination -, un avocat n’est pas grand par intermittence, seulement quand il y a de la lumière. Il y aurait eu une liste à établir mais qui, honnête, toutes tendances confondues, tous âges mêlés et naturellement des deux sexes, aurait en soi présenté aux lecteurs les meilleurs pénalistes. Ils l’ont été hier, ils le demeurent et pour beaucoup occuperont encore l’espace judiciaire à l’avenir. Quel surprenant arbitraire qui écarte la plus belle langue du barreau français, celle de Thierry Lévy, pour ne pas évoquer son courage et son audace sans lesquels il n’est pas de barreau exemplaire, qui néglige Luc Brossollet et qui omet Françoise Cotta ?
On a l’impression qu’un certain nombre de noms d’avocats au petit bonheur la chance se sont retrouvés confiés à la grande mansuétude du sort et ont connu la bonne fortune d’être promus sur un pavois médiatique sans qu’eux-mêmes et les lecteurs au fait du judiciaire sachent vraiment pourquoi !
Reste qu’il y a d’incontestables figures dans le lot, des avocats plus que puissants : époustouflants et qu’on ne saurait trop se féliciter que le hasard ait eu parfois la main heureuse. Ainsi, pour Eric Dupond-Moretti, Hervé Temime, Jean Veil, Pierre Haïk, Thierry Herzog, Jean-Yves Le Borgne ou Richard Malka par exemple. Pour évoquer un talent que j’ai connu dans sa promesse et qui l’a tenue, et bien au-delà, Christian Saint-Palais.
Le magazine a décidé de faire triompher dans ce palmarès Eric Dupond-Moretti et de classer Hervé Temime en deuxième position. C’est la faiblesse mais admissible, inévitable, d’une telle hiérarchie que de mélanger les genres et de faire du créateur ou de l’artiste de l’un deux le maître incontesté de tous les autres.
Dupond-Moretti est actuellement un formidable avocat mais il domine d’abord un royaume qu’il a façonné à son image, à sa parole, à son comportement. Afin de lui damer le pion, qui pourrait être assez fou pour venir sur son terrain ?
Hervé Temime a posé, sans être dépassé par quiconque, la main et l’esprit sur un monde dont l’exigence de justice et la conviction rude, intelligente et loyale sont les vecteurs principaux.
Faisons comme au Festival de Cannes : ex aequo !
Imaginons qu'un justiciable, peu familier du monde judiciaire, cherche à choisir un avocat pénaliste en se basant uniquement sur des classements médiatiques tels que celui du magazine GQ. Quels risques encourt-il en se fiant à ces classements, et quelles démarches concrètes pourrait-il entreprendre pour sélectionner un avocat réellement compétent, en fonction de ses besoins spécifiques ?
Le recours aux classements médiatiques pour choisir un avocat peut exposer le justiciable à plusieurs écueils. Ces classements, souvent influencés par des critères de notoriété, de médiatisation et de réseau, ne reflètent pas nécessairement la compétence réelle d'un avocat dans une affaire précise. Comme votre billet le souligne, le mélange entre la puissance médiatique et la qualité technique biaise l'évaluation objective des professionnels du droit.
Premièrement, un classement peut privilégier des avocats qui excellent dans la communication et la visibilité publique, mais qui ne sont pas forcément adaptés aux attentes spécifiques d’un dossier particulier. Le justiciable pourrait ainsi être tenté de choisir un avocat puissant, mais pas nécessairement le plus approprié à son affaire.
Deuxièmement, ces palmarès ne prennent pas en compte des qualités essentielles comme l'intégrité, l'éthique professionnelle et la capacité d'écoute, qui sont fondamentales dans la relation client-avocat. Le justiciable devrait commencer par consulter son entourage, chercher des recommandations d'anciens clients ou d'autres professionnels du droit afin d'obtenir un avis basé sur des expériences concrètes.
Plutôt que de se laisser séduire par des classements reposant sur des critères discutables, le justiciable gagnerait à opter pour une démarche plus méthodique et pragmatique dans le choix de son conseil juridique.
Rédigé par : Mathieu | 22 janvier 2025 à 13:44
@ limani | 04 juin 2017 à 23:42
Il est clair que beaucoup d'avocats règlent leurs comptes professionnels par clients interposés ou avec le souci de se faire une spécialité dans tel ou tel domaine sur les "on-dit" et sans en avoir la compétence reconnue.
Beaucoup de vent pour des effets de manche.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 05 juin 2017 à 09:26
Certains avocats, avocates n'ont pas de conscience, parler vrai, honnêtement, ce n'est pas leur point fort encore moins leur priorité.
Ils enchaînent parfois leurs sales phrases avec une telle médiocrité, perversité, les mensonges à répétition, les incantations ridicules mais destructrices.
Ces professionnels s'attaquent souvent aux mères dans les tribunaux pour enfants.
Pas d'humanisme, d'intégrité, ces machines à paroles ont été formées pour faire leur métier mais ne sont pas "formées" pour agir "proprement".
Dézinguer les mères sur un ton jubilatoire alors que notre enfant est un prévenu car il a commis une infraction et non parce que nous sommes des mères indignes méritant l'humiliation, les diffamations à outrance.
Ces avocats "crachent" sur le LIEN, sont inaptes à le respecter.
L'actualité répète que la rupture familiale est souvent un terrain favorable pour le pire mais les avocats lors des audiences pour enfants mineurs dépensent une grosse énergie diabolique pour humilier, dénigrer certaines mères... C'est un jeu pour ces professionnels machiavéliques, il suffit de parler sans fait, sans élément concret.
Il faudrait qu'un jour un rapport national soit fait sur le thème "ces avocats qui règlent leur compte dans les tribunaux".
Un grand nombre d'avocats, hommes et femmes, attaquent lors de la défense les mères déjà affaiblies.
Il est flagrant que ces gens ont et ont eu une relation personnelle avec leur propre mère problématique.
Rédigé par : limani | 04 juin 2017 à 23:42
La vérité serait-elle celle de Coluche : "Il y a deux genres d'avocats : ceux qui connaissent bien la loi, et ceux qui connaissent bien le juge"...
Rédigé par : FT | 27 octobre 2016 à 08:01
"...en dehors de leur médiocrité, ils ont un autre point commun : une vanité qui les rend imperméables à tout doute sur eux-mêmes. En généralisant, il me semble d’ailleurs que ce trait de personnalité représente un élément central pour déterminer si un conseil est bon ou non"
C'est amusant d'avoir l'indécence de dire cela des "deux pires" avocats, quand de toute évidence, un tel constat peut être tenu de la quasi-totalité des (prétendus) dignes et loyaux membres de la mage ex-droiture...
Rédigé par : LE HUEC | 10 avril 2016 à 04:16
"Dupond-Moretti est actuellement un formidable avocat mais il domine d’abord un royaume qu’il a façonné à son image, à sa parole, à son comportement. Afin de lui damer le pion, qui pourrait être assez fou pour venir sur son terrain ?"
PB
N'importe qui d'un peu couillu et intelligent se ferait un plaisir de mettre minable cette outre* dans bien des affaires.
-Oursivi, vous outrepassez !
-Non, c'est lui. Forcément.
AO
*oh, qu'il ait été utile dans quelques cas à la justice et pas à sa seule vanité est l'évidence. C'est son désir de confusion qui est intolérable.
Rédigé par : oursivi | 24 octobre 2012 à 15:35
Oui !
Cinquante-cinquante !!
Faudrait être fort pour rajouter !!!
Le meilleur avocat que je connaisse, c'est bien évidemment le mien, celui qui m'explique pour me rassurer au plus près que la Justice étant une fois convoquée, elle trouvera tellement de prétextes à expliquer à juste titre qu'il aurait mieux valu qu'elle ne le soit pas, que le fait même qu'elle le soit l'engage comme en un coup de dés.
Ensuite, il faut piper, comme si la vérité relevait de ce genre pour mieux apparaître.
C'est selon...
Certains avocats piperaient-ils mieux ?
Le travail sur la vérité, il s'honore parfois, et je crois que c'est plus des moyens et les multiples croisements des attachements que des talents qui peuvent l'étayer.
On dirait que vous parlez de l'incompréhension du talent, ce qui est bien sûr sans démonstration possibles..., tandis que nous naviguons sur solutions !!!
Rédigé par : zenblabla | 17 octobre 2012 à 22:59
@ Jacques
Quatorze ans de procédure m'ont permis de me faire une petite idée de la justice en général et des avocats en particulier.
Au pays basque voisin se pratique la chasse aux cols par où passent les mythiques oiseaux bleus, les palombes.
Ce que l'actualité appelle maintenant vulgairement les pigeons.
Tout l'art dans cette chasse est de rabattre vers soi les volatiles afin qu'ils se prennent dans les filets ou soient victimes d'un rideau de feu digne de la flak.
En Béarn vous avez les cabanes au sol appelées roquetières et celles dans les arbres appelées palombières, toutes deux avec appeaux vivants.
On constate chaque année de plus en plus un changement de comportement dans cette transhumance : nos Columbidae passent au large par la mer.
Chaque fois que je vais en ville j'évite de passer devant ce monument qu'est le Palais de justice.
Il est par contre plus difficile d'arpenter les rues avoisinantes à celui-ci sans passer devant les plaques de cuivre signalant les cabanes haut perchées de ces oiseaux de malheur a la "plume brillante" et au jabot bien garni.
J'en ai une indigestion et j'ai des renvois devant la (basse) Cour.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 10 octobre 2012 à 10:43
Un jour, après les réquisitions du Parquet dans une horrible affaire mettant en cause une très jeune femme, auteur d'un acte terrible, l'avocat, très jeune, qui avait ferraillé dur pendant toute l'instance, s'est avancé dans le prétoire ; on le devinait tendu à l'extrême, livide, convaincu, sincère. Il a regardé les jurés, la Cour, a levé une main lasse, a regardé sa cliente, puis, se tournant vers la Cour a simplement dit "Je vous la remets". C'était peut-être un "coup", je ne le crois pas. Il est devenu un grand avocat, discret et honnête, ce jour-là, il nous a bouleversés.
Pour Dupond-Moretti, comme tout le monde, j'éprouvais une certaine admiration pour son cursus social et professionnel, jusqu'au jour où, interrogé à propos de politique, à l'évocation du FN sa figure s'est convulsée, la haine est apparue sur ses traits comme un voile de mauvaise transpiration. Depuis, j'ai des doutes sur sa qualité, pas par amour du FN, par détestation du suivisme.
Un avocat général requérait au parquet au même niveau que les avocats, c'est un grand monsieur.
Rédigé par : JMT | 09 octobre 2012 à 23:59
Rédigé par : Jacques | 09 octobre 2012 à 21:31
Jacques, je partage entièrement votre avis. Oui, de nombreux avocats sont des gens arrogants, suffisants, qui aussi mentent souvent en racontant des choses fausses aux clients. Ils ne reconnaissent jamais s'être trompés dans le choix des moyens pour défendre les intérêts de leurs clients, assurés qu'ils sont que leurs bâtonniers les protégeront face à ces clients.
La plupart des avocats ne se prêtent pas à la formation continue et les autorités ordinales ne les sanctionnent pas sévèrement.
Ce sont les avocats d'affaires représentant des entreprises importantes ou des collectivités et organismes publics, qui se forment tous les jours : comme leurs clients ont en interne des services juridiques hautement qualifiés, ils craignent que leur pratique professionnelle dévoile des insuffisances techniques.
Les autres avocats ont des clients qui ne connaissent pas le droit : ils peuvent donc leur raconter n'importe quoi.
J'ajoute que si les avocats sont, généralement, plus compétents que les avocates, en revanche celles-ci sont plus consciencieuses, plus responsables, plus sérieuses que ceux-là, ce qui représente une compensation non négligeable.
L'arrivée en masse dans les cabinets d'avocats - surtout parisiens et lyonnais - de professeurs d'université, de maîtres de conférences, d'énarques et de diplômés de grandes écoles devrait aider à rehausser le niveau général des avocats. Mais cette élite travaille exclusivement dans les grands cabinets d'affaires, ce qui laisse entier le problème de la formation des autres avocats, qui représentent au moins 90% de la profession.
Comment faire aimer à nouveau les avocats?
Voici mes solutions :
- plafonner les honoraires, surtout dans des contentieux tels que le droit civil ordinaire, le droit du travail, le droit de la protection sociale, le droit de la santé, le droit des étrangers : les clients n'ont pas à financer le train de vie princier des avocats;
- supprimer les honoraires au résultat, sauf dans le contentieux du droit des affaires;
- exiger la possession, soit d'un doctorat, soit de deux Master II pour devenir avocat;
- soumettre tous les 4 ans les avocats à un contrôle de connaissances dans 3 ou 4 spécialisations choisies par eux-mêmes (droit civil des personnes ; droit social; droit des affaires; droit fiscal; droit immobilier; droit public; droit européen; droit international; droit pénal; etc.); etc.
Les avocats sont normalement très utiles dans la société. Mais ils ne font rien pour mériter la considération. Ils aiment trop l’argent, plus que les footballeurs, qui n’ont jamais été à l’origine des malheurs des gens.
Rédigé par : LABOCA | 09 octobre 2012 à 23:17
Les rares avocats que j'ai pu fréquenter m'ont, dans leur quasi totalité, paru arrogants et condescendants, hâbleurs au dernier degré.
J'ai, je crois, une image particulièrement mauvaise de cette profession.
Certainement à tort, je veux bien le reconnaître car je fais là de la généralisation, chose qu'il ne faut jamais faire, mais les exemples qui m'ont été donnés ne vont pas dans un autre sens.
D'ailleurs, on ne dit plus avocat mais conseil. C'est plus tendance.
Je ne vois pas en quoi cela change la nature de la profession.
Après les personnes à mobilité réduite et malvoyantes, nous avons nos "conseils". C'est quand même dérisoire.
On peut donner un conseil, eux le vendent, alors conservons le terme d'avocat, je le crois plus juste ou moins faux, au choix.
Certes les "grands noms" nous sont connus mais quid de la masse des inconnus ?
Qui sont-ils, ces inconnus qui au quotidien ont en charge la défense des intérêts de leurs clients ?
Sont-ils bien formés et compétents ?
Ont-ils la foi en leur profession ou sont-ils là par défaut ?
Comme souvent on ne parle que des ténors du barreau mais, et les autres ?
Rédigé par : Jacques | 09 octobre 2012 à 21:31
Comme un médecin, le meilleur est celui qui vous écoute, et vous soigne, quoi qu'en pensent les autres autour de vous !
Tout être humain quel que soit l'acte commis, aussi horrible soit-il, a le droit d'être défendu.
Il est aussi parfaitement établi que les ténors du barreau choisissent leurs affaires, celles qui ont le meilleur scénario, et laissent aux débutants ce qui est plus obscur ! C'est ainsi !
Entre l'avocat et le client doit se créer un climat de confiance, le client peut/a le droit de mentir, son avocat a le devoir de le croire, ou au moins de le suivre dans son mensonge, dans sa ligne de défense.
Comment un être humain (l'avocat) peut-il valablement défendre une personne qu'il sait mentir, donc coupable : il faut à l'avocat un réel talent de scénariste et de réalisateur.
Un avocat ne doit-il pas être un peu schizophrène... ? ? LOL LOL
Quel est le plus mauvais avocat ? mais celui qui n'aura pas été capable de faire innocenter le pire des voyous LOL
Quel est le meilleur avocat ? mais celui qui aura été capable de faire innocenter le pire des voyous, preuves à l'appui LOL
Eric Dupond-Moretti n'est pas un type sympathique avec qui j'aimerais passer des vacances, mais si l'un des miens avait commis un acte très délictueux (que Dieu nous en préserve) il est fort possible que je ferais appel à Acquitator !
Rédigé par : Pietri S | 09 octobre 2012 à 18:43
Si j'étais Jérôme Cahuzac, dont l'appartement vient d'être cambriolé avenue Pierre 1er de Serbie dans le 16ème arrondissement, je prendrais comme avocat Dupond-Moretti, rien que pour l'emmerder et voir s'il écrit un bouquin sur mon affaire.
Rédigé par : Savonarole | 09 octobre 2012 à 18:23
Un bon avocat c'est celui qui a un bon client avec de bonnes pièces dans son dossier...
Un bon avocat c'est celui dont le client connaît parfaitement son affaire, tout le reste n'est qu'effet de manches souvent bien élimées.
Je ne peux me retenir de ressortir ce poncif usé et abusé mais toujours un peu vrai : pour plaider une cause l'avocat met sa robe, une femme (jolie c'est plus sûr) l'enlève...
Rédigé par : Stalen IIlitch GUEVARA | 09 octobre 2012 à 15:17
Pur hasard : Caroline Fourest et Fiammetta Venner ont été condamnées pour leur livre "Marine Le Pen".
Rédigé par : Pietri S | 09 octobre 2012 à 14:56
Cher Philippe, même en vous abstenant de citer nommément Francis Szpiner, vous y avez pensé tellement fort que j'ai sincèrement cru qu'il était cité dans votre texte, avant de constater à la relecture que ce n'était pas le cas.
Rédigé par : AL | 09 octobre 2012 à 13:23
Voilà bien le vrai mal et la raison d'être de la désinformation et de la manipulation.
Les médias ne sont pas le QUATRIEME POUVOIR pour rien. C'est pourquoi il est détenu avec acharnement par les groupes influents et dominateurs qui veulent exercer et garder leur pouvoir et leur capacité d'influer sur la plèbe et les quatre autres pouvoirs.
Les manipulateurs désignent les "personnalités" de l'année à n'importe quel moment de l'année au gré des commandes, de manière arbitraire, répétitive, sans vergogne ni contradicteur dans le moment où c'est affirmé comme une vérité évidente, vérifiée et certaine.
Nous avons eu
-Anne Sinclair, femme de l'année (normal, elle est du sérail par toutes les portes et fenêtres)
-Yannick Noah, homme de l'année durant trois ans (normal, c'est un symbole riche bobo de l'immigration méprisante antisarko qui vomit sur la France et fraude).
Il y a tant d'ego, de vanité et d'orgueil à soigner et exploiter... alors maintenant des avocats, coureurs de caméras !!!!!
Comme disait Paul Joseph Goebbels : "plus c'est gros et plus ça passe"...
Rédigé par : Poil à gratter | 09 octobre 2012 à 13:01
Ce genre de classement est aussi absurde et inutile que le classement annuel du Français préféré des Français.
Ce sont les affaires, donc les clients, qui font les bons avocats bien sûr il leur faut un talent oratoire, du charisme, avoir du bagout et une grande gueule, être des professionnels.
Le public, ceux et celles qui ne font pas partie du monde judiciaire, ne connaît ces avocats, ces maîtres du barreau, que par la télévision à l'occasion d'affaires médiatisées.
Ces affaires ne sont que la partie émergée d'un cabinet d'avocats, ce sont comme leurs produits d'appel !
Pour avoir entendu Eric Dupond-Moretti dans deux émissions de fin de soirée (l'une de L. Ruquier, l'autre de G. Durand) j'ai été désagréablement surpris de sa prestation, ce qui n'en fait pas un mauvais avocat, certes non, mais le personnage est apparu intolérant, arrogant, sectaire... fumant cigarette/cigarette, sa fumée envahissant les autres convives non-fumeurs... pas sympathique du tout.
R. Badinter a été excellent dans le procès Patrick Henry, il a épargné la guillotine à cet assassin avec une plaidoirie mémorable contre la peine de mort, préambule à son discours inoubliable à l'Assemblée nationale en septembre 1981.
E. Dupond-Moretti a été percutant dans la défense de la boulangère d'Outreau mais les faits révélés semblaient tellement ahurissants, comme cet autre avocat dans la même odieuse affaire qui défendait un prévenu accusé du viol d'un enfant... pas encore né à l'époque des faits reprochés.
Par contre Jean Veil, très certainement très grand avocat, n'engrange pas que des succès et il lui arrive d'être peu convaincant dans certaines affaires, comme celles de la Société Générale c/ J. Kerviel où il donne quelquefois l'impression devant micros et caméras, de "piétiner en pataugeant", et des récentes de Total, etc.
En fait le public ne se souvient que des réussites, Robert Badinter très très grand avocat, n'a pas su, n'a pas pu épargner l'exécution capitale à celui qui 'n'avait pas de sang sur les mains' dans cette terrible affaire Bontemps/Buffet... et il en est ainsi de tous ses confrères, aucun ne gagne à tous les coups.
Quand un patient est en phase terminale, les meilleurs professeurs de médecine du monde pourront se pencher sur son cas, rien n'y fera, hélas.
Il en est de même pour un avocat...
Et la France pour l'instant est encore un peu préservée, mais aux USA la Justice n'est pas du tout la même si l'on est riche ou pauvre, blanc ou noir... Il vaut mieux être riche et en bonne santé que pauvre et malade.
Avoir confiance en la Justice de son pays est un beau credo... mais faire en sorte de s'en tenir éloigné est préférable, et si par malheur il faut y avoir recours et bien alea jacta est ! et tâchons d'avoir affaire au meilleur avocat possible du moment !
Rédigé par : Pietri S | 09 octobre 2012 à 11:41
Je suis sans doute un peu bête ou assez naïve, mais je ne comprends pas le sens de cette expression "avocat puissant", car il me semble que quelque compétent que soit l'avocat et cette compétence commence par la connaissance exhaustive de toutes les pièces du dossier fussent-elles de la taille d'un timbre-poste, il ne peut que s'incliner devant la puissance du Juge de qui dépend la décision, que ce dernier ait effectivement pris connaissance du dossier, recto et verso, ou ait joué à pile ou face son résumé par chacune des parties.
Rédigé par : Catherine JACOB | 09 octobre 2012 à 10:43
Le code de déontologie des avocats européens pourrait fournir un critère d'appréciation sérieux, si l'on voulait établir un classement utile :
"L’avocat défend son client avec conscience et sans crainte, sans tenir compte de ses propres intérêts ni de quelque conséquence que ce soit pour lui-même ou toute autre personne".
Rédigé par : Choubidou | 09 octobre 2012 à 09:55
Cher Philippe,
Je n'ai pas lu ce magazine; je ne ferai rien pour le lire car je n'aime pas trop ces petites choses parisiennes.
Je réagirai donc uniquement par rapport à votre lecture ou compréhension de ce magazine. Il est vrai que vous lisez toujours bien.
Philippe, je suis probablement plus âgé que vous, car j'ai fait aujourd'hui mes soixante-dix ans. Pourtant, je suis moins classique que vous dans l'appréciation des avocats.
Vous connaissez des avocats, surtout les pénalistes du droit pénal dur, vu vos fonctions passées d'avocat général à Paris.
Moi je connais aussi les avocats mais pas ceux que vous connaissez en profondeur. Et pour cause, à ce jour je n'ai utilisé que deux pénalistes du droit pénal dur : la première fois, c'était pour faire innocenter mon père, paix à son âme; la seconde fois, c'était pour faire rendre la liberté à un jeune Français de race arabe qui était devenu la proie de la justice des hommes du côté du sud-est. Dans les deux cas j'ai gagné, c'était avec deux pénalistes du droit pénal dur différents. Ces pénalistes étaient-ils les meilleurs au moment où j'ai recouru à leurs services? Avaient-ils seulement surtout su émouvoir les jurés grâce à leur éloquence?
---
Philippe, expliquez-moi pourquoi vous préférez les avocats pénalistes du droit pénal pur aux avocats pénalistes spécialisés en droit pénal des affaires?
Or, pour moi, le droit pénal le plus technique est le droit pénal des affaires. Les avocats pénalistes spécialistes en droit pénal des affaires sont donc plus techniques que les avocats pénalistes du droit pénal dur.
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Thierry dal Farra, l'un des rares praticiens du droit pénal des affaires publiques a-t-il été cité dans ce classement? Je pose la question, car des gens comme lui sont la crème de la crème dans la profession d'avocat.
Florian Linditch, avocat marseillais, parfois pénaliste, est-il cité?
Je pourrais multiplier les exemples de pénalistes qui ne vont jamais devant la caméra, mais qui sont incontestablement au plus haut niveau dans la hiérarchie de nos avocats.
Philippe, j'accorde trop d'importance à la justice pour penser que l'éloquence soit nécessaire au bon avocat.
Pour moi, il n'y a que les dossiers qui comptent. Comme le juge peut parfois être distrait lors de l'audience, comme le greffier peut louper quelque chose, la Justice doit fondamentalement être écrite, ce qui ne signifie nullement qu'il faut supprimer les plaidoiries mais seulement que l'écrit doit être ce qui compte.
Pour moi donc, un bon avocat est celui qui à la fois sait rédiger et sait argumenter.
Je vous le redis : malheureusement pour les pénalistes, surtout pour les pénalistes du droit pénal dur, la crème de la crème dans la profession des avocats se trouve parmi les meilleurs avocats pratiquant le droit public. Les meilleurs avocats en France pratiquent le droit public. Les meilleures avocates sont également les avocates qui pratiquent le droit public. Les pénalistes, les pénalistes du droit pénal dur ne sont pas les meilleurs avocats.
J'aime Jean-Yves Le Borgne; Luc Brossolet est effectivement excellent ; Dupond-Moretti doit être respecté pour ses nombreux succès : j'aime cet avocat parce qu'il est Lillois, parce qu'il n'est pas un pénaliste du droit pénal dur formaté; Hervé Temime est aussi très fort. Mais le parcours des gens comme Metzner et Soulez-Larivière me parle plus, car ce sont là, aujourd'hui, deux excellents pénalistes spécialistes en droit pénal des affaires; le second m'impressionne chaque jour par sa connaissance approfondie du droit de l'environnement.
Voici donc mon classement des meilleurs avocats pénalistes :
1) François Saint-Pierre; 2) Thierry dal Farra; 3) Florian Linditch; 4) Luc Brossollet
Yves Mayaud et Jacques-Henri Robert, professeurs à l'Université Paris 2, sont, à mes yeux, les meilleurs théoriciens du droit pénal.
Rédigé par : LABOCA | 09 octobre 2012 à 02:35
Cher Philippe,
Ce classement, c'est pour le calendrier des fêtes peut-être ?
Vous avez raison, la presse a reconnu le non dépassement des honoraires des plus célèbres avocats et ne s'est pas encore aventurée à sanctionner certains dépassements qui permettent une certaine égalité de défense en droit.
Est-ce vraiment une bonne chose cette hyper théâtralisation ou faut-il regretter les temps où la publicité du métier d'avocat demeurait dans la discrétion ? Nous sommes totalement indifférentes aux émissions qui annoncent la musique préférée ou l'objet préféré de tel ou tel avocat, cependant, lorsque un avocat sait expliquer les questionnements et les difficultés de son métier, c'est tout à fait intéressant.
Il y a tout de même une remarque qui revient beaucoup et qui est étonnante, c'est que le travail de l'avocat s'éloigne de plus en plus de la recherche de la vérité, que la population s'éduque et qu'il deviendra de plus en plus difficile de manipuler les jurés ou de les convaincre. Il ne se font pas l'illusion totale que les juges qui accompagnent les jurés sont eux aussi rompus à la manipulation des jurés, restent beaucoup plus proches physiquement des jurés et que le travail de démonstration des avocats passe vite à la trappe parce que pour la majorité des personnes c'est souvent le dernier qui s'exprime qui a la vedette. Il semblerait que lors des délibérés, il serait préférable que les juges s'assurent du bon déroulement du délibéré, ne puissent plus orienter les questions, s'exprimer sur le débat ni voter.
Le travail de l'avocat prendrait peut-être plus de sens et éviterait la sensation que les jeux sont déjà faits. Il faudrait peut-être ajouter aux options oui, non, l'option du doute "impossibilité de réponse" ce qui existe en mathématiques et devrait exister en droit.
"Ce problème n'a pas de réponse" n'est toujours pas entré dans le domaine juridique, et cela induit des constructions de scénarios totalement absurdes et qui déterminent cependant le devenir d'individus. Nous savons que tout le monde est totalement indifférent au sujet posé et qu'il faudra bien un siècle ou deux pour que cette évolution voie sa traduction dans les décisions. Cependant à une question posée, il arrive que plusieurs solutions existent ou qu'aucune solution n'existe sans que cela soit de l'objection de conscience et pour que le doute existe enfin...
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 09 octobre 2012 à 01:43
La palme de l’efficacité irait sans doute à Eric Dupond-Moretti, toutes époques confondues. Mais pour la maîtrise des dossiers et l’endurance, je donnerais bien un oscar à Floriot. Pour la meilleure plaidoirie, j’hésite entre Isorni pour Pétain et Badinter pour Patrick Henry. Pour la meilleure trouvaille oratoire, incontestablement Moro-Giafferi au procès Landru – effet manqué, mais comme Pelé rate ses buts… Et puis il faudrait trouver un oscar d’honneur pour Malesherbes.
Rédigé par : Boris | 09 octobre 2012 à 01:14
On peut toujours soupçonner les médias de favoriser dans ces classements-là les "bêtes" de la com judiciaire. Eric Dupond-Moretti fait encore parler de lui avec cette affaire plutôt ahurissante de paris sur des matches... de handball. Faudrait lui dire, au lauréat honorifique, qu'on prononce handball et non handbol, ce n'est qu'un détail je le concède.
Si les journalistes et leurs limiers retenaient des critères sinon objectifs, du moins mesurables, ce serait par exemple le ratio affaires jugées - affaires gagnées. Peut-être y-a-t-il quelque part au fin fond d'une région profonde, inextricable un avocat ou un cabinet d'avocats qui détiennent des statistiques enviables. Mais c'est comme ça : la téléréalité est la plus forte et ses journaux d'information les plus sûrs vecteurs. Le papier imprimé ne sait faire qu'allégeance, dommage il me semble.
C'est pour quand le déhanché auriverde, Philippe ?
Rédigé par : scoubab00 | 08 octobre 2012 à 20:25
"Faisons comme au Festival de Cannes : ex aequo"?
Je suggère, comme à l'Ecole des Fans :
"Dix sur dix pour tous, toulmond'il a gagné !"
Plus sérieusement : il serait intéressant de connaître les critères objectifs de "classement" de ce magazine (s'il y en a eu).
Rédigé par : Nath | 08 octobre 2012 à 18:19
"Nos clients ont le droit de mentir, et nous avons donc le devoir de les suivre, si c’est la voie qu’ils nous imposent."
Tel est le credo de l’un de ces avocats classé sacré parmi les meilleurs pénalistes.
Mais les suivre jusqu’où, y compris quand cette voie imposée s’avère dangereuse pour leur client qui peut être amené à jouer (consciemment ou non) le rôle de bouc émissaire ou de bouclier réduit à protéger - à ses dépens - le véritable coupable ?
Je connais personnellement l’une de ces «clientes» d’avocat peu scrupuleux qui à ce petit jeu a laissé sa vie en protégeant jusqu’au bout un salopard qui court toujours.
Qu’un accusé ait le droit de mentir est admis, mais qu’un avocat vienne prétendre que son devoir serait de le suivre (voire d’y être contraint puisqu’il serait question ici de voie imposée) n’est-il pas contraire en tous points au serment des avocats ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 08 octobre 2012 à 18:02
Il me semble que le barreau de Paris est sur-représenté dans ce classement.
Pourtant, la police des polices ne laisse pas les avocats désoeuvrés à Lyon ni à Marseille.
Rédigé par : Alex paulista | 08 octobre 2012 à 16:29
C'est un bon test pour un guide. Bientôt, les cabinets d'avocats auront deux ou trois Dalloz comme les restaurants les fourchettes et les hôtels les étoiles. En avant pour le guide Michelin de la justice. Pour les hommes du peuple, nous continuerons à déjeuner chez les routiers où s'arrêtent un maximum de camions. Ce n'est peut-être pas de la gastronomie, mais ça permet de terminer ce qu'on à faire. Reste à trouver le bon symbole pour l'acquittement. Des menottes ouvertes, peut-être ?
Rédigé par : Fleuryval | 08 octobre 2012 à 15:34
Bonjour Philippe Bilger,
« J’ai commencé de la sorte ce billet pour faire référence au « Palmarès des avocats les plus puissants de France » établi, pour sa troisième édition, par le magazine GQ. Pour montrer aussi à quel point ce type de classement est absurde, repose sur des bases peu fiables, aboutit à des aberrations et pourrait, par dérision, être utilement remplacé par d’autres compétitions plus ineptes les unes que les autres : l’avocat le plus séduisant, le plus bavard, le plus urbain, le plus désagréable, le plus surfait, etc. On n’en finirait pas ! »
N’appartenant pas à ce microcosme très fermé qu’est le monde judiciaire, je ne connais les ténors du barreau que par ce que veulent me montrer les médias.
Il est vrai qu’avec les affaires politico-financières ou financières tout court qui ont fait la une des journaux au cours de ces cinq dernières années, certains d’entre eux ont eu l’occasion de faire étal de leur talent.
Citons au hasard les affaires Bettencourt, Takieddine, Françafrique, Société Générale. Sans oublier celle qui a fait le buzz dernièrement, à savoir l’affaire des paris truqués des handballeurs de Montpellier avec son joueur vedette et son avocat non moins célèbre Me Dupond-Moretti.
Il est bien dans la tradition de notre beau pays que de cultiver l’élitisme. Il faut absolument que l’on décerne des prix, des médailles, bref des distinctions de tous ordres pour tout et n’importe quoi. On va d’ailleurs décerner prochainement le prix de l’humour politique à l’homme ou à la femme politique qui a sorti la petite phrase la plus drôle.
A noter que bien souvent les personnalités « distinguées » doivent leur notoriété plus à la façon dont ils savent « vendre leur image » aux médias qu’à leur réel talent. C’est le cas pour le monde people, et il n’y a pas de raison pour qu'il n'en soit pas de même avec les avocats pénalistes.
Ceci étant, que Me Dupond-Moretti soit en tête du palmarès des meilleurs pénalistes me paraît mérité. Quant à Hervé Temime, il est sans doute très bon également, mais, à ma grande honte, je ne le connais pas.
Rédigé par : Achille | 08 octobre 2012 à 15:29
Alors là, votre billet me laisse coi, ce qui n’est pas grave, n’étant pas avocat.
J’ignore tout, mais absolument tout du monde que vous décrivez, mais je partage avec vous le scepticisme le plus total sur les classements en tout genre et en particulier sur ceux concernant les avocats.
Lorsqu’on sait que l’Histoire nous a transmis que le plus grand orateur de l’Antiquité était Démosthène, bègue de son état et qui parlait avec des cailloux dans la bouche, on se dit qu’il y a encore des progrès à faire dans nos prétoires pour atteindre les insurpassables niveaux de nos ancêtres.
Rédigé par : Tipaza | 08 octobre 2012 à 14:42