Comme elle est belle, la France des sondages, mais comme elle est fausse!
Dans son excellente enquête et analyse sur le "panurgisme médiatique" (Marianne), Laurent Neumann n'évoque pas ce travers qui consiste à croire que les sondages sur les phénomènes de société offrent une représentation réelle de notre opinion publique. Il est vrai que ce n'était pas directement son sujet. Juste une critique : avec quelle superbe il renvoie dans leur coin, en les traitant de réacs, certaines personnalités médiatiques comme Elisabeth Lévy, Eric Zemmour ou Ivan Rioufol qui ont de la liberté, du talent et ne pensent pas comme lui !
Ce qui m'a inspiré ce billet est la publication régulière de sondages avec des pourcentages faramineux sur un certain nombre de thèmes sensibles, douloureux, controversés. Aussi bien sur l'euthanasie (89% des Français y seraient favorables selon l'IFOP) que sur le mariage homosexuel et autres sujets qui permettent aux citoyens questionnés, sur un plan général, de se fabriquer une image imperturbablement humaniste et admirablement progressiste (nouvelobs.com).
Dans ces sondages, la France s'invente, se rêve, se persuade qu'elle est exemplaire. Elle joue avec elle-même et se donne quartier libre. Elle s'évade. Elle ne se tape pas contre les murs et la pesanteur du monde. L'insupportable concret n'est pas à sa charge. L'euthanasie, aucun problème, l'homosexualité j'adore, laissez venir à moi tous les débats brûlants, tout ce qui ne m'affecte pas a mon approbation systématique. Comment peut-on attacher l'ombre d'une importance, d'une signification à ces plongées qui ne confrontent pas les Français à leur existence mais à la liberté illimitée du songe et du souhait ? Les prendre au sérieux, nous les présenter comme une appréciation collective plausible est méconnaître que le bonheur de ces sondages réside précisément dans le fait de s'échapper de soi. De masquer l'éprouvante ou terrible quotidienneté de ces pratiques de vie, de mort, la dure acceptation de ces orientations intimes derrière l'irénique abstraction d'avancées qui ne coûtent rien puisqu'on n'est pas directement, immédiatement concerné.
Les 89% de Français qui approuvent l'euthanasie pourraient, dans leur for intérieur, formuler la réserve suivante : sauf si demain elle touche ma famille, mes proches, ma personne. Elle serait la règle pour tous ces exercices désincarnés où l'opinion répond positivement, même avec enthousiasme, à des questions délicates, dangereuses précisément parce qu'elles ne se posent pas effectivement pour elle. Ce n'est pas à dire que demain, dans le cours de chaque existence, serait forcément rejeté avec simplisme ce que le sondage aurait au contraire validé. En tout cas, l'affrontement serait vécu dans la douleur, le malaise, même le désespoir.
Qu'on cesse, sans précaution, d'interpeller les Français sur tout et n'importe quoi. Certes on leur fait du bien dans l'instant. Héros dans la glace, citoyens à l'éthique et à la compréhension impeccables, prêts à assumer au figuré toutes les infortunes sombrement gérées au propre par d'autres.
Elle n'est pas belle, cette France des sondages, elle n'est pas que fausse. Elle est dangereuse parce que je suis convaincu que parfois c'est en son nom que des politiciens de droite ou de gauche cherchent à nous faire prendre des vessies pour des lanternes et des lois de confort et de facilité pour des libérations.
La France qui m'émeut, aucun sondage ne parvient à la capter. Il faut la laisser nous transmettre elle-même sa vérité, ses leçons, sa diversité.
Monsieur Bilger, je viens de regarder un débat sur la montée de l’islamophie entre Elisabeth Lévy et Clémentine Autain animé par Christophe Hondelatte.
Vous qui trouvez Madame Lévy talentueuse, je vous invite à visionner le débat. Peut-être changerez-vous d’avis sur votre protégée. En effet, elle n'a aucune des qualités que vous semblez apprécier (clarté du discours et urbanité entre autres).
Il s’agit du débat yahoo du 13 novembre courant.
Rédigé par : zefir | 18 novembre 2012 à 20:18
Pas faux, Mister PB.
Mais... n'est-ce pas un peu ce que vous faites en agitant vos ouailles sur des sujets ou des indignations de société ?
Certes, avec vous, ici, on a mieux qu'un QCM, voire un simple "oui-non", pour se définir, c'est justement pour cela qu'on y vient et qu'on y revient.
Toute connaissance empirique passe toujours par l'envoi d'une impulsion (pour isoler la stimulation des autres dont on ne sait rien) dans un milieu et par l'observation de ce qui en revient.
95% des activités humaines sont pire qu'artefactuelles, elles sont parasitaires, voire néfastes.
Celle des sondeurs d'opinion comme il en est des autres...
AO
Rédigé par : oursivi | 05 novembre 2012 à 19:16
Je partage entièrement votre analyse, Monsieur Bilger.
Juste quelques compléments si vous le permettez :
- Avec la tonne de sondages déjà produits, statistiquement j'aurais dû être déjà sondé. Rien, nada, j'attends toujours un coup de fil qui me permettrait de répondre de façon binaire à une question plus ou moins importante.
- Les sondages, c'est comme le reste dans une économie de marché. Si les sondages existent, c'est qu'ils représentent une offre qui répond à une demande. La presse est devenue un marché tellement ténu et tendu que les journalistes emploient toute leur créativité pour se démarquer. La preuve avec la couverture de Marianne : "Contre le panurgisme médiatique". Alors que tous les journaux décrivent la réalité telle qu'elle est, Marianne se démarque avec une couverture à contre-courant. Dans cette logique de différenciation, les journaux commandent des sondages sur un peu tout et n'importe quoi. Pour se rendre intéressants et sortir du lot. Et pour vendre, afin de survivre...
Les sondages font partie du décor médiatique. Il faut s'y faire.
Rédigé par : RF | 04 novembre 2012 à 20:09
@Marie
Chère Marie,
Qui êtes-vous pour écrire si bien ?
Droite et gauche font front commun (opposé à front national qui ne vaut pas mieux) pour se remplir les poches. Tous n'ont pas Anne Sinclair comme mécène, mais le jour viendra où leurs euros accumulés à coups de supercherie ne vaudront plus rien. A cet égard la gauche donneuse de leçons avec ses villas dans le Luberon ou à Mougins (villas à 150 000 € selon expert-comptable du couple Royal/Hollande) n'est pas la moins démunie. Et pendant cela Valérie twitte et le Président impose à tous le mariage pour tous avec sa madone à l'Elysée et n'a pas ce problème. A ce propos, qu'en est-il des futurs divorces des homosexuels, qui pour être le parent 1, pourquoi lui et pas... lui ? quel nom pour l'enfant ? le double nom ? quel nom en premier, avec un trait d'union ? La lucidité de quelques-uns suffira-t-elle à sauver la France ? Philippe Bilger ne nous censure pas, il résiste à sa façon, ça fait du bien.
Rédigé par : stéphane | 04 novembre 2012 à 18:38
@ Stéphane
La belle France des sondages qui avait déjà désigné DSK comme gagnant ! Avant même sa candidature d’ailleurs !
Qu’environ 600 000 adhérents de partis divers imposent leurs « poulains » et bloquent la candidature d’éventuels candidats qui n’émanent pas de leurs blocs, ne devrait pas être autorisé. Il y a conflit d’intérêts évident lorsque, à l’occasion du cinéma des 500 signatures, leurs élus entravent la campagne des éventuels autres candidats qui ne leur siéent pas !
C’est pourtant encore au peuple de choisir et là, il semble que, même jusque à travers son vote, ces « sans moral » le manipulent fort sournoisement. Leurs journalistes étant là pour les assister, d'ailleurs !
Une chose me semble étonnante pour ces dernières élections présidentielles, comment un premier tour d’élection peut-il engranger, selon Wikipédia, 46 028 542 inscrits et le second tour : 46 066 307 ? Cela veut dire qu’entre les deux tours, soit en pas deux semaines : 37 765 personnes furent inscrites !
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_pr%C3%A9sidentielle_fran%C3%A7aise_de_2012
En 2007, entre les deux tours, 101 personnes le furent !
Il me semble, qu'en prévision d'élections à venir, il est constamment indiqué que les listes sont closes le 31 décembre ?
D'où viennent ces inscriptions ?
En cette veille du 11 novembre, il est bien triste de constater ce que des « sangsues et des monstres de cupidité » ont fait de cet héritage, notre belle France, transmis par nos anciens ! Et à quel prix !
Rédigé par : Marie | 04 novembre 2012 à 17:31
@Marie
La droite a choisi son adversaire du deuxième tour comme le RPR avait appelé à voter Mitterrand en 1981. Tel fut pris qui croyait prendre.
La droite la plus belle du monde va dérouler le tapis rouge pour un deuxième tour Hollande/Le Pen et pour le coup fera la même chose que pour les primaires.
Jamais Bayrou, Borloo ne feront de primaire commune avec l'UMP.
Avec si peu de jugeotte, les gens votent Hollande, on ne saurait leur donner tort car lui sait manoeuvrer.
Vous avez totalement raison et c'est bien formulé. Prise à son propre piège et prête à refaire les mêmes erreurs. NS a trop aimé l'allégeance de ses supporters qui venaient à la soupe, il avait trop promis, et est surtout parti trop tard en campagne, donnant l'impression de vouloir dépenser l'argent de l'Etat à titre personnel, en plus de ne pas se placer pour la présidentielle. La liste de rigolos que vous nommez n'est pas exhaustive. NS s'est trop entouré de conseillers alors que les Français voulaient un président qui tape dans la fourmilière au lieu de privilégier ses relations. L'erreur fut là.
FH ne peut même pas dire qu'il ne peut rien faire du fait d'avoir sous-estimé l'héritage de NS, tant il a tapé dessus. Pas très malin ce FH. On verra dans quelque temps. NS s'en prenait aux pêcheurs, Hollande se comporte en noyeur de poisson. De la poigne, vite.
Rédigé par : stéphane | 04 novembre 2012 à 13:51
@ Franck Boizard
La droite n'est pas innocente dans l'élection de FH ! A ce que je sache, il me semble que la Constitution française n'autorise pas les primaires socialistes et encore moins l'achat, même seulement pour un seul euro, d'un vote ! Les socialistes ont pourtant demandé aux votants de verser 1€ ! Qu’est-ce que c’est que cette morale ! (Mais de la part des socialistes, il est vrai qu'il ne faut pas trop en demander !)
Dans ma région, des jeunes de l'UMP ont même distribué des tracts pour inciter les votes en faveur de FH ! Il me semble qu’ensuite la droite n'a absolument rien contesté ! (ou fort mollement). Le Conseil constitutionnel ne semble pas avoir été saisi par l’un des élus dits de droite ! Il y avait donc volonté de la part de celle-ci de laisser passer ce qu'elle appelle "un mollusque" ! Espérant sans doute laisser ainsi un boulevard à NS !
Vous pouvez noter également la lâcheté des candidats de droite qui se sont tous retirés, moyennant quelques espèces sonnantes mais non moins trébuchantes, pour laisser libre une voie non moins minée à NS le dictateur des élections ! Alors que le "tout sauf Sarkozy" montait et grondait de la France profonde !
Ensuite, les Villepin, Borloo, Boutin, Morin et compagnie… même Jouanno… nous font bien rire et ne sont ni plus ni moins, du moins à mes yeux, que des rigolos !
Rédigé par : Marie | 04 novembre 2012 à 13:22
Rédigé par : Maître Capello
Un peu "capello-tracte" quand meme !
Rédigé par : Valerie | 04 novembre 2012 à 13:17
@ Franck Boizard | 02 novembre 2012 à 10:39
Il ne faut pas mettre de "s" à "ils se sont succédé". Vous qui dites aimer la France, essayez de respecter sa langue.
Rédigé par : Maître Capello @ Franck Boizard | 04 novembre 2012 à 11:03
@Anne-Marie Marson
J'aurais bien voulu vous répondre, mais déjà un nouveau billet sur la SNCF et ses gares (passionnant...) évite d'aborder un point de droit : Aurore Martin est française, née à Oloron-Sainte-Marie, et est extradée en Espagne.
On préfère nous promener Gare du Nord... JDReffait et Achille doivent s'éponger le front.
Dommage...
On remarquera l'absence totale des "ténors" pour défendre cette écervelée. Où sont donc les Dupond-Moretti, le quarteron d'avocats corses à l'accent rocailleux pour défendre un tueur de Préfet ? Disparus !
Où est donc Badinter ?
À droite, c'est pas mieux, ils se sont tortillés pour défendre une Florence Cassez, dont la seule vertu est d'avoir un passeport français.
Rédigé par : Savonarole@Anne-Marie Marson | 03 novembre 2012 à 11:13
@Catherine Jacob
Mon commentaire s'adressait au commentaire de Savonarole concernant mon commentaire sur le transfert d'Aurore Martin... Il ne concernait pas la politesse des Japonais. J'aurais aimé l'avis d'un professionnel de la justice sur ce transfert et sur son influence sur la popularité de M.Valls.
Rédigé par : anne-marie marson | 03 novembre 2012 à 10:23
@Savonarole | 02 novembre 2012 à 19:45
"Un récent sondage de la chaîne de TV NKH de Tokyo indique que 99% des japonais sont polis."
@anne-marie marson | 02 novembre 2012 à 22:59
"@Savonarole
C'est peut-être un nouveau couac."
Ce n'est pas un nouveau couac, c'est qu'avec moi le pauvre Savonarole est tombé sur qui a pris modèle sur le 1% restant. Autrement dit sur la portion con grue non significative et par conséquent négligeable.
Rédigé par : Catherine JACOB@Savonarole&anne-marie marson | 03 novembre 2012 à 08:41
@ Achille
Merci de cette mise au point, nette claire et précise : rien de tel que l'information rationnelle pour lutter contre la désinformation passionnelle.
Rédigé par : Josiane Lacombe Minguell | 03 novembre 2012 à 07:46
@ Jean-Dominique
« Un rapide sondage sur les commentaires de ce blog nous donne 85% de hors-sujet ce qui induit que, pour complaire à ses fans, Philippe se doit de torturer son esprit pour produire des billets hors-sujet quel que soit le thème choisi ! »
85% de commentaires hors sujet, ce n’est pas si mal. Sur certains blogs on arrive facilement à 99%. En fait seuls les 10 ou 15 premiers commentaires font référence au thème du jour. Il y a même des blogueurs qui, de leur propre aveu, ne lisent jamais le billet du jour.
Cela passe par les incontournables salutations du matin aux copains du blog, avec liste à l’appui, les interminables copiés-collés d’articles de journaux, pour ensuite dériver vers le buzz du moment, ses états d’âme sur la politique du gouvernement ou l’attitude particulièrement arrogante de l’opposition, ses vieux souvenirs de régiment qui, pour les plus anciens remontent jusqu’à la guerre d’Algérie, quelques blagues de comptoir pour amuser la galerie, parfois quelques recettes de cuisine, les pensées et aphorismes, en latin pour les plus érudits ou qui voudraient le faire croire,sans oublier, bien sûr, les querelles entre blogueurs qui parfois durent depuis plusieurs années.
Ceci étant je m’aperçois qu’en répondant à votre commentaire, je suis moi aussi hors sujet. J’en suis fort confus.
Rédigé par : Achille | 03 novembre 2012 à 07:21
Un rapide sondage sur les commentaires de ce blog nous donne 85% de hors-sujet ce qui induit que, pour complaire à ses fans, Philippe se doit de torturer son esprit pour produire des billets hors-sujet quel que soit le thème choisi !
C'est une manie pénible, qui doit ravager de douleur les sondeurs, que cette volatilité des esprits qui ne savent pas se contraindre à ne traiter que le sujet qui est proposé ou se taire !
"Etes-vous pour ou contre l'euthanasie ?
- Eh bien, je suis tout à fait contre les nains de jardin.
- Oui mais l'euthanasie, pour ou contre ?
- C'est pareil, je suis pour les vacances en Bretagne, en juillet, pas en août.
- Donc pour alors ?
- Disons pour, à condition que ce soit sans sucre."
C'est ainsi qu'on obtient 89 %.
Rédigé par : Jean-Dominique | 03 novembre 2012 à 02:51
@ Jean-Marc
« Eh bien donnez-moi le montant annuel ou sur 5 ans ou sur 10 ans des mesures auxquelles vous pensez !
Un exemple, les 35 heures non en place pour la Fonction publique mais votées et non financées par Jospin sur 10 ans ; 10 à 15 milliards par an, vous les attribuez à qui ? »
Certes les 35 heures sont imputables à la gauche et coûtent 10 milliards/an. Mais la droite en détaxant les heures supplémentaires a rajouté de l’ordre de 7 milliards/an sur l’ardoise. A croire que cela ne suffisait pas comme ça.
A noter qu’au cours des dix années pendant lesquelles la droite a été au pouvoir, celle-ci s’est bien fardé de rétablir les 39 heures. Xavier Bertrand, alors ministre du Travail, s’est même prononcé contre leur suppression. Et il n’avait pas tort car la durée légale du travail ne signifie rien dans la mesure où lorsque les carnets de commandes sont vides, les entreprises font travailler leurs salariés à temps partiel, voire les mettent en chômage technique, avec donc une durée de travail inférieure à 35H/semaine.
Par contre lorsqu’ils sont pleins, les salariés font largement plus de 35 heures, puisque la législation du travail permet d’effectuer jusqu’à 48H/ semaine et bénéficient d’H.S payées à 25% voire 50%. C’est tout bénef pour eux !
N’oublions pas également les cadres qui eux disposent d’un salaire mensuel. Ces derniers bénéficient certes d’une dizaine de jours d’ARTT/an grâce aux 35 heures. Mais celles-ci ne font que compenser le nombre d’heures qu’ils effectuent dans l’entreprise, voire même très souvent à leur domicile ou encore à l'hôtel lorsqu'ils sont en mission.
A noter que la durée hebdomadaire de travail de ces cadres se situe plus vers les 50H /semaine que vers les 35 heures.
C’est un peu facile pour la droite de vouloir revenir aux 39 heures alors qu’elle a eu dix ans pour le faire.
Rédigé par : Achille | 02 novembre 2012 à 23:33
@Savonarole
C'est peut-être un nouveau couac.
Rédigé par : anne-marie marson | 02 novembre 2012 à 22:59
@ Herman
C'est pareil dans tous les pays. Même s'il arrive que certains choisissent des politiques économiques plus judicieuses que la France.
@ Achille
Les ruptures économiques majeures de ces dix dernières années s'appellent 35 heures et Euro. Je n'ai pas entendu dire que François Hollande voulait revenir dessus (mais il est possible que Jean-Marc Ayrault ait un avis différent).
Je suppose que c'est à cela que vous faites allusion en évoquant le déclin des dix dernières années.
Rédigé par : Franck Boizard | 02 novembre 2012 à 22:57
@Achille
Eh bien donnez-moi le montant annuel ou sur 5 ans ou sur 10 ans des mesures auxquelles vous pensez !
Un exemple, les 35 heures non en place pour la Fonction publique mais votées et non financées par Jospin sur 10 ans ; 10 à 15 milliards par an, vous les attribuez à qui ?
@Jabiru
Oui hélas après 1988 et sa défaite, la droite a abandonné la gestion correcte du pays. Le slogan du PS était "non à l'austérité" !
A gauche un budget en équilibre, on appelle cela austérité...
Le parti des emplois fictifs est incompétent pour gérer, il ne connaît que l'impôt comme variable.
Rédigé par : Jean-Marc | 02 novembre 2012 à 22:39
Rédigé par : anne-marie marson | 02 novembre 2012 à 20:52
Un Catalan qui extrade une Basque vers Madrid, ça ne manque pas de sel.
Comme quoi, faire de la bonne police c'est pas la Merah boire...
Rédigé par : Savonarole | 02 novembre 2012 à 21:24
On vient d'apprendre que Manuel Valls était critiqué pour avoir livré Aurore Martin, la militante basque française, à l'Espagne, où le parti basque Batasuna est interdit. Est-ce qu'il va baisser dans les sondages ?
Rédigé par : anne-marie marson | 02 novembre 2012 à 20:52
"A l'intention des Instituts de sondage : "Vous nous faites ch..r !"
Rédigé par : Catherine JACOB | 02 novembre 2012 à 17:42
Un récent sondage de la chaîne de TV NKH de Tokyo indique que 99% des japonais sont polis.
Rédigé par : Savonarole | 02 novembre 2012 à 19:45
@ Jean-Marc
« Mais je ne sais si vous maîtrisez votre sujet mais je suis curieux que vous me donniez les mesures de la droite qui ont créé la dette dont vous parlez (la Cour des comptes ne lui en a imputé qu'une part minime). »
Non ce n’est pas la Cour des comptes qui a imputé une partie minime de la hausse de 600 milliards d’€ de dette entre 2007 et 2012, mais Nicolas Sarkozy lui-même grâce à un « tripatouillage » dont il excelle pour nous faire avaler ses fariboles.
J’ai retrouvé un article de L’Express qui résume bien la situation et qui se réfère aux chiffres donnés par la Cour des comptes.
Vous noterez que je n’ai pas choisi Le Nouvel Obs, Le Monde ou Libération dont la ligne éditoriale est plutôt à gauche.
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/dette-ce-que-hollande-aurait-pu-repondre-a-sarkozy_293258.html
Vous verrez que le "président sorti" a bien sa part de responsabilité dans l’augmentation de la dette durant son quinquennat et que celle-ci est loin d'être minime.
Rédigé par : Achille | 02 novembre 2012 à 18:27
"La France qui m'émeut, aucun sondage ne parvient à la capter. Il faut la laisser nous transmettre elle-même sa vérité, ses leçons, sa diversité."
J'ai, personnellement, désappris d'accepter de répondre aux sondages pour la bonne et simple raison que la réponse que je pourrais envisager de donner à une de leurs questions ne figure jamais dans le choix multiple proposé et qu'on ne peut changer ce dernier en rédigeant pas ex. une réponse circonstanciée.
Par conséquent en effet, la France qui sort du moule des sondages sur des questions difficiles ou, en effet, dangereuses, ne ressemble à rien d'autre qu'à la France préformatée d'un questionnaire adapté au dépouillage par ordinateur ; ça me fend le cœur à chaque fois de ne pas permettre au personnel payé au questionnaire de remplir davantage son escarcelle, mais je résiste le plus souvent à la facilité de répondre n'importe quoi.
Au début, j'expliquais : "Désolée pour vous mais je suis antisondage car les questions sont orientées et quelles que soient les possibilités de réponse elles ne reflètent jamais rien d'autre que la pensée du sondeur."
Mais depuis qu'on se fait aborder à chaque coin de rue, que l'on soit visiblement pressé(e) ou non, pour se voir soumis(e) à un sondage d'opinion à propos de tout et n'importe quoi, je ne prends plus la peine de rien expliquer afin de ne pas effrayer le personnel toujours, lui, payé au formulaire, en lui aboyant 'M...E !' en pleine figure.
A l'intention des Instituts de sondage : "Vous nous faites ch..r !"
Rédigé par : Catherine JACOB | 02 novembre 2012 à 17:42
@Jean-Marc
Le constat que vous faites est malheureusement exact et le manque de volonté latent d'appliquer les réformes incontournables en vue de d'abaisser très sensiblement la dépense publique est tout à fait inquiétant.
Néanmoins, ce que l'on peut reprocher à NS c'est de pas avoir suffisamment engagé de réformes drastiques pour accélérer la décrue de la gabegie ambiante, ce qui ne l'aurait d'ailleurs pas rendu plus impopulaire pour autant. Les Anglais vantent bien aujourd'hui les actions autoritaires de Mme Thatcher. Pour ce qui nous concerne, il va falloir supporter les conséquences du virage à gauche, dont les seules mesures prises depuis six mois ne consistent qu'à équilibrer les charges par des augmentations d'impôts alors que nos proches voisins, pris à la gorge, engagent à tour de bras des réformes de bon sens.
Et pendant ce temps-là on nomme des commissions pour réfléchir. Reste une lueur d'espoir, la prise en compte du rapport Gallois, un homme d'expérience qui sait de quoi il parle ! En auront-ils le courage ?
Rédigé par : Jabiru | 02 novembre 2012 à 17:38
Les commentaires de Madame Raffeneau et de Monsieur Nebout m'evoquent cette chanson datant de la fin des annees 60 et inspiree par le Livre de l'Ecclesiaste :
"The Byrds - Turn! Turn! Turn!"
http://www.youtube.com/watch?v=W4ga_M5Zdn4&feature=fvwrel
Lorsque je l'ai reentendue, il y a quelques annees, en Angleterre dans une boutique, j'etais au bord des larmes... sans doute parce que les paroles, l'age venant, prennent vraiment un sens douloureux mais sonnent tellement juste pour enfin provoquer un apaisement bien merite.
Rédigé par : Valerie | 02 novembre 2012 à 14:27
Concernant la grande bataille pluri-millénaire entre la gauche et la droite, je me permets de rappeler une des citations inaugurales du problème. Elle fut prononcée par un tribun de la plèbe à une époque où le mot « socialisme » n’existait même pas.
« Les bêtes sauvages de l’Italie, ont leurs propres tanières, elles ont un endroit pour se reposer et se réfugier ; mais les hommes qui combattent et exposent leurs vies pour la sécurité de leur pays n’obtiennent de celui-ci rien d’autre que l’air et la lumière et n’ont aucune maison ni habitation propres. Ils sont contraints d’errer d'un endroit à l'autre avec leurs épouses et enfants. Les Romains ont combattu en effet et se sont fait massacrer, mais uniquement pour maintenir le luxe et la richesse d'autres hommes. Ils ont été nommés les maîtres du monde : mais en attendant ils n'ont pas eu un pied de la terre en propre ».
Honnêtement, les optimates romains étaient aussi fondés à dire du mal du bobo Tiberius Gracchus que certains intervenants du blog à propos du bobo Hollande. J’en déduis qu’ils aimeraient posséder une villa en Campanie, avec le personnel ad hoc.
La Campanie, ce n’est plus possible, encore que ça n’aurait pas déplu à Berlusconi : pensez qu’il fallait trois esclaves femelles rien que pour vous attacher la toge… Je crains que ce ne soit plus souhaitable sur cette planète.
Cette évolution des moeurs est positive : j’aimerais bien que Xavier Nebout ou Sylvain m’expliquent pourquoi elle n’est due qu’à la droite… Je m'en pourlèche d’avance les babines !
PS : Je me demande ce qu'auraient donné les sondages sous l'Empire romain... Galère et Constantin auraient eu des problèmes à propos du christianisme, enfin je suppose.
Rédigé par : Boris | 02 novembre 2012 à 14:06
@Franck Boizard
Je me demande bien quel est votre intérêt à vous préoccuper de l'avenir d'un pays dont vous rangez parmi les cons la quasi-totalité de sa population...
Rédigé par : Herman | 02 novembre 2012 à 13:37
La quantité ou la qualité ?
Véronique qui a l'art et la manière de nous renvoyer à l'essentiel (Anne Sylvestre, une sorcière comme les autres, Marlène et ses bouquets fanés...) nous livre ici la seule leçon d'équilibre et d'harmonie à retenir.
Et pourquoi pas Eva et ses merveilleuses chansons : "Où s'en vont mourir les rêves", Françoise Hardy : "On est bien peu de choses", Joan Baez : "Ecoute dans le vent" et tant d'inoubliables ballades qu'il m'arrive parfois de chanter sur fond de guitare ?
Trois titres, trois réponses possibles pour éloigner sinon décourager les maniaques du sondage sur tout et rien.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 02 novembre 2012 à 13:30
@ Achille
Je suis d'accord avec vous (si, si). Le naufrage ne date pas de Hollande, mais il ne fait rien pour sauver le navire, au contraire, il contribue à le couler.
Mais votre analyse temporelle est orientée. Pourquoi "une dizaine d'années" ? Pour correspondre aux mandats Chirac Sarkozy ? Un peu court, jeune homme.
L'histoire économique montre plutôt la cassure dans les années 70 et, depuis, des gouvernements de gauche et de pseudo-droite se sont succédé.
Rédigé par : Franck Boizard | 02 novembre 2012 à 10:39
@Achille
Non le pays prend l'eau depuis 1981, le moment où la gauche a doublé le déficit annuel et embauché un million de fonctionnaires.
Cela a été caché par la possibilité d'acheter la dette par d'autres que les particuliers (qui ne pouvaient plus absorber le gouffre).
Le blocage des licenciements garantit l'emploi de ceux qui en ont un et bloque l'accès aux nouveaux (même principe pour le logement).
La privatisation des banques pour financer les "amis" et en vider les fonds ...
L'autorisation de la vente de la drogue dans les quartiers (Mitterrand, Buffet disaient que cela faisait vivre des familles) a créé des systèmes mafieux.
Les 35 heures que personne n'a repris dans le monde prouve l'intelligence, non financés, que vous devez attribuer aux déficits de la droite.
La retraite à 60 ans non financée, 1000 milliards.
Passage de Jospin : croissance mondiale qui augmente donc impôts supplémentaires - pas de baisse du déficit annuel car dépenses nouvelles qui augmentent.
Mais je ne sais si vous maîtrisez votre sujet mais je suis curieux que vous me donniez les mesures de la droite qui ont créé la dette dont vous parlez (la Cour des comptes ne lui en a imputé qu'une part minime).
Rédigé par : Jean-Marc | 02 novembre 2012 à 10:19
@ Franck Boizard
« Mais bien sûr, j'oubliais : toutes les opinions se valent et sont également respectables, celle de celui qui a tort comme celle de celui qui a raison. Veuillez m'excuser de réfléchir mieux que vous.
Et pendant ce temps, mon pays coule. »
Un peu tôt pour décreter qui a raison et qui a tort et surtout pour se distribuer des bons points d’intelligence.
Si vous vouliez faire un petit effort d’objectivité vous reconnaîtriez que notre pays prend l’eau tous les jours depuis une bonne dizaine d’années et que la dette ne s’est jamais autant envolée qu’au cours des cinq dernières années.
Quatre années ont passé et la crise est toujours là. Elle n’est pas derrière nous contrairement à ce qu’avait annoncé la grande pythonisse du ministère des Finances Christine Lagarde en 2009, et actuelle directrice du FMI.
Alors les anciens ministres du gouvernement précédent seraient bien inspirés de faire preuve d’humilité plutôt que de vouloir donner des leçons d’économie à ceux qui ont pris leur place.
Rédigé par : Achille | 02 novembre 2012 à 09:32
"Moi raciste ? Ségrégationniste ? Vous rigolez, j'ai même des disques de Louis Armstrong (très très bien, Satchmo) à la maison". Le même qui, quand sa fille sort avec un Noir ou un Arabe, monte sur ses grands chevaux, touche pas à mon sang, horsain charbonneux.
Pour avoir travaillé dans cette branche, je suis circonspect face aux sondages. Je ne devrais pas le dire mais j'ai même bidouillé des enquêtes. A la fois parce que je n'avais pas eu le temps d'aller voir machin ou truc; et qu'il faut donner une certaine poésie aux chiffres, l'aléatoire est une forme de philosophie pour les flemmards à la bourre. Humain, trop humain. En fait, je vais vous dire, tout est dans la formulation de la question, sa longueur, sa structure. Trop long, c'est noyer le sondé qui retapera, comme vous précédemment, dans l'arbitraire.
Cette question bien mitonnée induit fortement les chiffres que vous lisez sur vos papiers ou internet. Et puis, comme pour les études ou pseudo-études, c'est celui qui paye le sondage qui a raison. C'est un commerce, ne pas l'oublier, il faut toujours plaire au client ! Adonc, la bonne lecture des sondages, c'est pour moi le quatrième degré, au moins. De loin en loin je m'y adonne. Comme je suis un grand rêveur, nostalgique peut-être, je me souviens aussi d'une charmante sondée avec qui j'avais expérimenté avec douceur le passage du figuré au propre. Merci Philippe pour m'avoir réchauffé dès potron-minet ce petit souvenir craquant.
Rédigé par : scoubab00 | 02 novembre 2012 à 09:15
@ Xavier NEBOUT
« Et ce pauvre Achille qui parle d’obscurantisme ; assurément un grand mystique qui doit en savoir, des choses sur la mort, pour juger du problème de l'euthanasie. »
Relisez bien mon commentaire et dites-moi où j’ai émis un jugement sur le problème de l’euthanasie.
Bon je veux bien reconnaître que j’en ai émis un sur l’obscurantisme vers lequel tendent à nous conduire les intégristes religieux auxquels vous n’avez rien à envier si l’on en juge par vos commentaires.
Le grand mystique dans cette affaire n'est pas celui qu'on pense...
Rédigé par : Achille | 02 novembre 2012 à 09:14
@ Achille
Le nombre ne fait rien à l'affaire en matière d'intelligence.
George Frêche, qui n'était pas de droite à ma connaissance, estimait qu'"il y a 95-96 % de cons, alors plutôt que de se battre pour faire baisser le pourcentage à 94-95 %, mieux vaut s'adresser directement aux cons".
Ce que François Hollande a parfaitement su faire. Peut-être a-t-il des affinités ?
Toutes les opinions ne se valent pas : j'avais fait des prédictions en cas de victoire de François Hollande, elles sont en train de se réaliser.
François Hollande n'avait pas vraiment fait de promesses mais avait laissé entendre des choses : "politique apaisée", "renégociation du traité européen" ; aucune d'elles n'est en train de se réaliser.
Mais bien sûr, j'oubliais : toutes les opinions se valent et sont également respectables, celle de celui qui a tort comme celle de celui qui a raison. Veuillez m'excuser de réfléchir mieux que vous.
Et pendant ce temps, mon pays coule.
Rédigé par : Franck Boizard | 02 novembre 2012 à 08:47
Le sondage c'est l'instrument des intellectuels qui ont comme ligne d'horizon la règle de trois.
Rédigé par : Bea33 | 02 novembre 2012 à 08:38
Philippe, je place ce billet dans les +++++++++++++++ de votre blog.
Je partage en totalité votre propos : je ne sais pas quoi ajouter de plus et de mieux.
Alors, en ces jours de Toussaint, peut-être ceci :
http://www.youtube.com/watch?v=zEe3qQg-HHY
J'ai adressé ce lien il y a quelques jours à une merveilleuse amie qui, j'en suis sûre, lit votre blog avec beaucoup de soin et d'attention.
A nouveau, pour elle, pour vous et tous vos lecteurs et commentateurs du blog
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 02 novembre 2012 à 05:48
@Savonarole
Tordre, c'est pas à la portée..., etc. !
Rédigé par : zenblabla | 02 novembre 2012 à 00:10
Au fond, ce qui est détestable, c’est de réaliser à quel point de dégénérescence en est l’humanité, et pour ne pas vouloir le voir, on voudrait que les sondages soient coupables. Oui, une majorité est pour le mariage homosexuel et l’euthanasie. Les Français sont-ils devenus plus instruits de ces problèmes en quelques décennies ? Non, en rien ; alors ?
Que peut-on attendre de ceux qui ont été « fan » de Michael Jackson ? Un débris de l’humanité avec lequel on devrait avoir peur de salir sa poubelle ?
On entend les uns et les autres s’indigner du revenu des grands patrons, mais s’indignent-ils des revenus exorbitants des footballeurs et vedettes de variété qui pourraient tous disparaître du jour au lendemain sans que ça laisse davantage de trace qu’un papier gras sur une plage ?
Alors l’euthanasie ? Mais que l’immense majorité des français savent-ils de la mort ? Sur le plan surnaturel – NDE, spiritisme, etc. – beaucoup plus qu’on ne le croit, mais sur le plan spirituel ? Combien comprennent l’abbé Pierre disant qu’il était las de vivre et qu’il y avait mieux à faire ? Un sur mille, un sur dix mille ?
La mort, de nos jours, c’est à l’hôpital en disant à son père ou sa mère une heure avant la fin « mais non Papa, tu ne vas pas mourir » et encore, quand il n’est pas dans les vapes.
Les « vieux », ils passent leurs journées chez eux à regarder la télé sans la voir, à l’affût du coup de téléphone des enfants ou petits-enfants, quand ce n’est pas en maison de retraite, en rond à cinquante à regarder Drucker, avec un regard à fendre l’âme.
Et pourtant, à l’approche de la retraite, ils rêvent tous de la maison de pierre dans laquelle on pourra recevoir la famille – et qui ne viendra presque jamais. Les enfants, ils sont aux quatre coins du département ou de la planète…
D'autres encore s'imaginent être immortels en entrant à l'Académie française et autres vaines gloires.
Comment en sommes-nous arrivés au degré quasiment zéro de la spiritualité, et en fait, de l’humanité ?
Et ce pauvre Achille qui parle d’obscurantisme ; assurément un grand mystique qui doit en savoir, des choses sur la mort, pour juger du problème de l'euthanasie.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 01 novembre 2012 à 23:59
@ Franck Boizard
« En revanche, qu'on ait pu voter François Hollande sans être un cynique intéressé ou un imbécile gavé de propagande reste pour moi un mystère.
Je ne vois toujours pas quelle raison d'intérêt général il pouvait bien y avoir à voter Hollande. »
Que cela vous échappe que 18.000.668 citoyens français aient choisi de voter Hollande n’est pas vraiment grave en soi.
En fait, vous faites tout simplement partie de ces gens qui ne comprennent pas que l’on ne puisse pas penser comme eux.
Il est très difficile d’essayer d’échanger avec eux, vu qu’ils considèrent leur personne, en toute modestie, comme le socle de la pensée éclairée, le guide des esprits égarés, le référentiel de la sagesse.
Rassurez-vous ce genre d’incapacité intellectuelle n’est pas vraiment pénalisant et vous pouvez vivre le reste de votre âge avec pour seul éclairage vos propres certitudes. Et puis vous pouvez toujours vous consoler en vous disant que vous n'êtes pas le seul dans votre cas...
Rédigé par : Achille | 01 novembre 2012 à 23:22
Oh la tête de Philippe Bilger devant Esther Benbassa déguisée en panthère rousse, sur iTélé ce soir ! Tordant !
Rédigé par : Savonarole | 01 novembre 2012 à 21:53
L'impopularité de François Hollande n'est vraiment pas un mystère !
En revanche, qu'on ait pu voter François Hollande sans être un cynique intéressé ou un imbécile gavé de propagande reste pour moi un mystère.
Je ne vois toujours pas quelle raison d'intérêt général il pouvait bien y avoir à voter Hollande.
Rédigé par : Franck Boizard | 01 novembre 2012 à 21:17
Il n’y a qu’un sondage qui me semble conforme à la réalité, c’est celui qui mentionne que 64 % des français sont mécontents de l’action de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault.
Rédigé par : Alain | 01 novembre 2012 à 20:39
Merci M. Bilger d'avoir formulé si bien ce que je pense depuis longtemps. L'opinion ça se fabrique.
Rédigé par : Catoneo | 01 novembre 2012 à 19:25
Tout à fait d'accord. Cela ne signifie rien de répondre à un sujet aussi terrible que l'euthanasie par oui ou non. Le sondage n'indique en fait aucune préférence nette des sondés : 89% des français sont favorables à une loi sur l'euthanasie. Laquelle ? On ne sait pas. Il existe un sentiment général que le statu quo actuel ne fonctionne plus, qu'il faut encadrer des pratiques, redéfinir des procédures. C'est ce que je comprends de ce sondage et non pas que 89% des français veulent zigouiller les mourants. Mais l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) profite de ces incertitudes pour pousser son avantage avec la bénédiction scientifique des statistiques.
Vous avez tellement raison de signaler que l'on est d'autant plus favorable à une mesure qu'on en est éloigné, que le sondage lui-même fait apparaître que plus on est jeune, plus on est favorable à l'euthanasie active. Ben voyons !
Je précise que pour ma part, je ne suis pas d'une pièce sur ce sujet, qu'on me rangerait aisément parmi la majorité citée alors que je n'envisage l'euthanasie qu'avec un tel chapelet de précautions qu'elle serait difficilement applicable.
Je suis comme vous, je n'aime pas cette image que les sondages renvoient de la société. Parce que je n'imagine pas mes concitoyens aussi binaires qu'un pourcentage. Parce qu'il y a mille façons d'être pour ou contre, que certaines opinions favorables ressemblent à s'y méprendre à une opposition. La France est le pays de la nuance, de l'échappatoire, du "je suis pour tout ce qui est contre", c'est une malhonnêteté de la réduire à une statistique décervelée.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 01 novembre 2012 à 18:18
Les sondages au quotidien sont un peu l'horoscope des politiques, ou leur météo, qui ont ainsi l'impression de sonder nos coeurs et nos âmes
Il donne peut-être un trend - comme tous disent désormais, tendance n'est plus tendance LOL- mais une tendance qui peut se retourner dans un sens ou un autre, du jour au lendemain !
Rédigé par : Pietri S | 01 novembre 2012 à 18:00
Tout un post parce que le choix du maître des lieux en est à 36 % dans lesdits sondages.
Pas une question orientée d'ailleurs, la même posée régulièrement depuis de nombreuses années à propos des mêmes acteurs politiques.
N'en déplaise à Monsieur Bilger, les sondages disent parfois des choses. Ainsi on apprend que la chute de la popularité de FH a été la plus brutale chez les salariés du privé, alors que la cote de FH se maintient chez les fonctionnaires.
Oui, les salariés du privé ont compris, comme les grands méchants patrons de l'AFEP vilipendés sur ce blog, que le choix politique de FH était de sanctuariser la dépense publique et de faire porter tous les efforts, tous les risques, sur le secteur privé, ses méchants patrons, ses salariés... et ses chômeurs.
Rédigé par : Aristote | 01 novembre 2012 à 17:50
Cher Philippe,
Couac vous dites, cher Philippe ?
Les instituts de sondage sont démodés. Sur les journaux numériques vous pouvez sentir les tendances et les sujets prédominants de la population.
Trois jours avant que les journalistes ne se préoccupent de la catastrophe des Etats de la côte est, les Français suivaient en direct les terribles événements sur la chaîne américaine CNN. Obama très critiqué et au coude à coude avec Romney, n'apparaît pas critiqué en France. Pas de numéro pour une éventuelle aide ou pour contacter plus d'un million de français abandonné par Hollande. Pas de commentaire non plus sur le passage de Madame Lagarde, ce qui nous intéresse au plus haut point. Une alternance est très en vue au Sénat, avec un possible retour de Gérard Larcher que nous saluons au passage. Couac on en pense ? Nous nous informons comme en période de Résistance sur d'autres canaux, dictionnaire en main pour comprendre l'actualité qui est à ce jour verrouillée par la gauche bourgeoise.
Les instituts de sondage qui ont fortement biaisé la campagne au point d'annoncer les résultats définitifs avant qu'un tiers des électeurs n'aillent aux isoloirs, minimisent le rejet des Français pour Hollande. Cela amène la France à vivre un gouvernement illégitime en contradiction avec les volontés profondes des Français.
Ce n'est pas parce que quelques associations font pression pour défendre des intérêts que cela doit déstabiliser la structure sociétale. Le gouvernement des Couacs n'a que sanction, contrainte, insulte gratuite à proposer à la cinquième puissance du monde.
La droite, très respectueuse et à l'écoute des opinions diverses, va se faire entendre avec fermeté et s'autoriser à quelques inélégances, le bras d'honneur de Monsieur Longuet pourrait devenir un rituel de l'Assemblée nationale ou du Sénat, qui ne va pas être dans l'obligation de sortir des bancs sous les insultes et la haine de la gauche qui se croit tout permis. Lorsque le pouvoir est donné aux incompétents, il s'apparente à une tyrannie inadmissible.
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 01 novembre 2012 à 16:17
François
Un sondage, mais à tout prendre qu’est-ce,
Une mesure faite au plus près, une promesse
Plus précise, un aveu qui demande confirmation,
Un point noir sur le i du mot élection.
C’est un secret qui prend le chiffre pour support,
Un instant de présent qui fait un bruit très fort,
Une communion ayant un goût d’espoir,
Une façon d’un peu se prémunir du désespoir,
Et de goûter, du bord des lèvres, la gloire.
Valérie
Taisez-vous !
François
Un sondage, c’est si noble Madame,
Que le président de la République
À la plus emblématique des présidentes de régions,
En offrit plusieurs.
pcc : Cyrano de Bergerac A : III, Sc : 10
PS : En ce jour de Toussaint, que les mânes d’Edmond Rostand me pardonnent ce pastiche.
Rédigé par : Tipaza | 01 novembre 2012 à 14:30
Moi, président de la République, j'interdirai les sondages !
A vie !
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 01 novembre 2012 à 14:29