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03 novembre 2012

Commentaires

oursivi@zefir

Rédigé par : zefir | 07 novembre 2012 à 08:07

C'est vrai qu'y sont moins de chiens et c'est bien.

Mais y sont de plus en plus de barbus, et ça, c'est moins bien. Vous tenez le vôtre en laisse, j'espère ?

Oui.

Bien.

AO

zefir

Nath si mes propos sont insignifiants, pourquoi perdez-vous votre temps à me répondre ?

Oui Paris est sale : ses rues, ses gares, ses toilettes publiques et même ses bars et restaurants. Mais je trouve que c’est plus propre qu’avant. Il y a encore quelques années, on marchait régulièrement sur des crottes de chiens à Paris. Ca arrive moins souvent aujourd'hui.

Bref, Paris ressemble à ses habitants.

Savonarole

Il manque à la France une gare de triage qui s'appellerait "Ockrent-Sinclair", afin de remettre sur rails les énormités qu'elles débitent sur toutes les chaînes depuis 48 heures sur l'élection US.

Nath

@zefir

Vos propos sont à la fois insultants et insignifiants. Je ne sais pas quand vous avez daigné poser vos nobles pieds sur notre « sale territoire où l’on manque de propreté »... En 622 ? Quittez-le vite car vous allez vous salir ; et allez retrouver votre beau pays où il y a des salles d’eau pour se laver... Un bon coup de Mistral… non ?

Nath

@RF

Bonjour RF,
Je choisis de répondre sur "La France ses gares", plus adapté que sur le billet des patrons et saltimbanques...
Service national : je comprends votre raisonnement et ses motivations. Défendre la patrie, c’est se défendre. Mais je crois que l’armée de métier a maintenant suppléé avec efficacité (grâce aux nouvelles technologies) cette armée de conscription que nous avons connue. Mais la suppression du service militaire n’est pas LA cause réelle et unique de cette « crise d’identité et de valeurs » que vous mentionnez. Pour faire vite, cette crise a pour causes : le monde « moderne », la « marchandise », la « facilité », les « machines », la « pub » où tout est beau, lave plus blanc, et n’est pas cher… Bref, cette supercherie où l’on vous fait croire que tout est facile, rapide, sans problème… alors que, justement, c’est tout le contraire. Bref, le business, la pub, la mode, être « in »… Le capitalisme quoi !
Fonction publique d’Etat/ OK
Les Parents : je me souviens qu’il y a bien 35 ans, voyant le délitement progressif du couple, de la vie sociale en général, je me posais déjà la question d’une « formation des Parents », d’une « Ecole » (au figuré, bien sûr) qui aurait l’aspect d’une aide psychologique, sociale… Bref, humaine. Beaucoup de parents sont dépassés, certes mais beaucoup ont des excuses, je crois, car peut-être « victimes » du divorce facilité des années 70... de leurs parents. Nous avons changé de société, d’époque, de raisonnements.
Il ne nous reste plus qu’à « imaginer Sisyphe heureux » . Quant à Œdipe,vaste énigme, peut-être pas encore résolue…
Bien amicalement

Alex paulista

C'est biblique votre truc !

Rédigé par : hameau dans les nuages | 06 novembre 2012 à 10:05


Oui. Plus précisément c'est chrétien.
Pour les athées, ce concept d'aller au-delà de ce que l´on se sent obligé de faire s'appelle aussi la classe. Certains l'appellent ici une vision "hugolienne", comme si Hugo était dépassé.

Il y a une tendance plus à la mode: oeil pour oeil dent pour dent, je paye donc j'ai droit, tu l'as vue ma Rolex toi qui crèves la bouche ouverte et que je ne regarde pas etc.

Bien sûr il faut doser entre les deux extrêmes, mais la société actuelle me rend parfois les "malendros" sympathiques.

hameau dans les nuages

@ zefir | 06 novembre 2012 à 09:37

Je suis né à Paris 14ème.

Certes il y a bien longtemps mais j'ai pu constater l'évolution des transports en commun dans la capitale au fil de mes rares montées à Paris.
Je peux vous dire que dans les années 50-60 il y avait encore bien moins d'appartements équipés de tout le confort et que souvent en hiver les ablutions se résumaient à une toilette de chat. Quand vous avez l'eau qui gèle dans la cuvette des wc comme je l'ai vu dans l'appartement sous les toits où j'habitais avec mes frères et soeur cela calme beaucoup de velléités.

Et ce n'est pas pour ça que le Métropolitain et les gares avec ses clodos étaient comme aujourd'hui dans un état immonde.

Vous aviez "là-bas" une salle d'eau.

Vous aviez bien de la chance, mes beaux-parents et mon épouse affreux colons devant se repentir par décision présidentielle, n'en possédaient pas et devaient se laver dehors ou bien par grand froid la bassine émigrait dans la salle commune où une rapide flambée d'alcool à 90 permettait de tiédir l'atmosphère.

Donc j'en déduis que les blancs étant ultra majoritaires non sédentaires dans les lieux de transit que sont les transports en commun et les gares (je n'ai pas eu cette impression cet été gare de l'Est) ils sont responsables de la plus grande partie de la crasse.

Vous êtes gonflé.

hameau dans les nuages

Alex paulista :
"Non. L'attitude française, c'est de ne surtout pas ramasser un papier qu'on n'a pas jeté, de faire comme si les pauvres étaient transparents"


Ah oui d'accord ! Vu comme ça ! C'est vrai chacun d'entre nous, non content de ne pas jeter de détritus, devrait s'équiper d'une canne préhensile, d'un sac poubelle, de gants, d'une serpillière pour ramasser toutes sortes d'objets, essuyer les crachats, lessiver les vomis déposés par "les pauvres et les SDF"...

Je propose qu'on leur lave aussi les pieds et qu'on leur donne une prime pour chaque objet volé car finalement ils auront appris "aux riches" qu'on ne laisse pas traîner ses affaires personnelles dans ses poches dans le but de tenter le diable.

C'est biblique votre truc !

zefir

Hameau dans les nuages, ça se voit que vous n’avez jamais mis les pieds à la gare du Nord. Les « faces de craie » comme vous dites sont ultra majoritaires.

Quand nous sommes arrivés en France, nous avons vécu un certain temps dans un appartement sans sanitaires. Un vrai choc. Dans mon pays d'origine, toute habitation comporte une pièce pour se laver. Même lorsqu'il n'y a pas d'eau courante.

Mais pas en France. Même au 21ème siècle il y a encore des appartements sans sanitaires à Paris. Ca veut tout dire sur l’importance qu’attachent les Français à la propreté.

Marie@JDR

@JDR,

Vous exagérez, monsieur Reffait ! La gare du Nord, je ne connais pas la gare de l'Est, est encombrée d'étrangers, parasites, de Roms en particulier ! Je vous rappelle que l'Europe nous rackette pour verser à la Roumanie environ 1 milliard 500 millions d'euros. Ce pays a donc les moyens de s'occuper de ses ressortissants et d'éviter d'em...er les autres pays européens. D'autant que cette population pille nos compatriotes pour engraisser leur "roi" qui vit, lui, dans l'aisance la plus totale, en Roumanie ! Alors, la propreté commence par ces personnes qui n'iront pas dans les lieux d'aisance pour lesquels il faut payer un droit d'accès… !
Il y a quelque temps, un chauffeur de taxi m'indiquait, je le redis, qu'un jour, le temps de sortir les bagages de son client, des Roms avaient volé l’intégralité de sa recette dans son taxi ! Gare du Nord vous entendez : « t’as pas dix euros », « …je dois payer mon billet mais je n’ai pas assez », « tu peux me payer un café » « tu peux me payer un sandwich » …. Et bien sûr, « c’est pas étonnant, on est en France, ils sont radins ! »
Alors, je vais peut-être choquer, mais ces gens-là qui sont arrivés avec l’entrée de la Roumanie en Europe, ont des exigences que nos compatriotes ne peuvent parfois même pas obtenir ! Et, contrairement à votre allégation, il y a des Français qui ont travaillé toute leur vie et qui, comme l’un de mes amis extrêmement malade, ne savent même pas si les soins dont ils ont besoin, malgré une vie de cotisation, leur seront remboursés ! Vos amis de la franc-maçonnerie, eux, comme Rebsamen qui ne veut pas revenir sur le cumul, continuent de piller l’Etat : la vache à lait !

Alex paulista

@ Véronique Raffeneau | 05 novembre 2012 à 06:12

On parle de la saleté des gares, de la dangerosité de certaines rues, des marginaux qui traînent.
Ce n'est pas que l'affaire de l'État. La saleté est l'affaire de chacun: si personne ne laisse tomber ses papiers par terre et que chacun prend la peine de ramasser un plastique qui traîne dans ses pieds, on avance déjà un petit peu. Ensuite, la suppression du personnel RATP ou SNCF y est pour beaucoup: il y a des caméras partout, pourquoi ne pas sortir de leur siège une partie des employés qui regardent ces caméras. Avec la technologie actuelle ils pourraient même les consulter sur des moniteurs de poche.
On a supprimé tout le personnel et on s'étonne.

Enfin, dans les rues autour il y aurait des agressions. Mais en général, c'est qu'il y a aussi de la misère. Les gens du quartier se sont-ils organisés pour venir en aide aux SDFs qui squattent leur trottoir ?

Non. L'attitude française, c'est de ne surtout pas ramasser un papier qu'on n'a pas jeté, de faire comme si les pauvres étaient transparents.
Puis, le jour où l'on trébuche sur les détritus ou qu'on se fait agresser par un marginal, de hurler "mais que fait donc l'État ?".

Au Brésil on a l'extrême inverse: les associations, les communautés font beaucoup de bonnes choses auxquelles l'État n'aurait jamais pensé, puis un jour un candidat propose de reprendre l'activité au niveau de la mairie, avec du personnel subventionné au niveau municipal, de l'Etat ou même fédéral.
À partir de là, au mieux ça continue de la même façon sans grandir, au pire ça marche de moins en moins bien et l'argent disparaît dans une poche profonde.

stéphane

FH est le visionnaire dont la France avait besoin, il a nommé une écologiste ministre du Logement. Quant à Jean-Dominique, il doit pavoiser devant son ordi tant il aime être seul contre tous. Avouez JDR qu'après un léger relâchement, la meute se reprend. Alors JDR, heureux ?

RF à Jean-Dominique Reffait

"Vous tous, ici,..."
J'adore vos amalgames ! Désolé de vous le dire, mais votre expression sent la condescendance à plein nez. Si vraiment vous vous étiez mis dans le lot, vous auriez écrit "Nous tous" et non pas "Vous tous". Mais passons.

"Vous ne foutez rien et vous osez l'ouvrir"
Qu'est-ce que vous appelez "foutre quelque chose" ? Faut-il déménager de là où on habite actuellement et venir habiter dans ce quartier pour trouver grâce à vos yeux ?
Est-ce qu'éduquer ses enfants dans le respect d'autrui, le respect de la nature, le respect des choses et le respect des règles, c'est ne rien "foutre" ?
Si tout le monde avait à coeur d'éduquer ses enfants convenablement, notre hôte n'aurait jamais eu l'idée d'écrire ce billet, tout simplement parce qu'il aurait traversé ces deux gares sans être affligé.

Le premier responsable d'une dégradation, c'est celui qui dégrade !

Rentrez-vous bien ça dans le crâne au lieu d'arroser tout le monde de votre mitraille.

MS

Vous êtes un magnifique contorsionniste, Jean-Dominique Reffait. L'écartèlement tient chez vous lieu d'une synthèse façon puzzle ventilé d'un souffle certain.
Vous n'hésitez pas dans un même élan à proférer une chose et son contraire ("mon pays ravagé par d'autres que moi / me fait voir dans les désordres d'aujourd'hui mon indifférence paresseuse d'hier"), à jouer de la matraque et du pinceau comme de la poule et de l'œuf ("prenez les pinceaux / temps de sortir la matraque") en reculant l'échéance pour éviter la marche-arrière, à nous servir du Guaino dans le texte ("Qui sont-ils pour donner des leçons ? Qu'ont-ils fait ? Que font-ils ?") pour in fine clore sur un "Etrange tout de même que l'esprit de responsabilité soit rappelé par LE type de gauche !", lequel s'exclut ainsi hautement du panier dont il vient de reprocher aux autres de s'exclure.
On vous sent cela dit moins dupe et accro à ce sirop qu'opposé à un pénible sevrage.

stéphane

@Jean-Dominique

Jean-Dominique, je vous retrouve et votre style avec.
Aussi je laisse à présent de la place aux autres dans ce blog.
Le premier îlot de résistance, c'est soi-même, les autres ne sont là que pour adhérer si cela les arrange.
Mais il ne faut pas oublier le problème soulevé qui est celui de propriétaire/locataire ou simple personne de passage.

Florence

Si l'on demandait aux élèves de nettoyer leurs salles de classe comme cela se faisait il n'y a pas si longtemps, n'y aurait-il pas toute une nuée de gens pour s'insurger ?
Si ceux qui salissent étaient obligés de nettoyer leurs saletés, ne crierait-on pas au scandale ?

Et pourtant, c'est bien en responsabilisant les gens qu'ils deviennent responsables.

On est dans une société d'assistés et on en voit les conséquences : les gares parisiennes sont répugnantes. J'ajoute que Paris est en général de plus en plus sale et perd petit à petit tout son charme.

hameau dans les nuages

@zefir | 05 novembre 2012 à 13:31

Quand vous dites, en parlant de la saleté des gares, que "les Français sont peu regardants sur leur hygiène corporelle" vous pensez à qui ?
Car vu le nombre restreint d'autochtones faces de craie dans les gares vos propos laisseraient à penser que.........

Jean-Dominique @ sbriglia et Stéphane

Sbriglia, n'en avez pas marre de tous ces casseurs de France qui, à longueur de temps, nous tartinent de la décadence des autres, toujours des autres, du déclin moral des autres, toujours des autres, de la France avilie par les autres, toujours par les autres ? Qui sont-ils pour donner des leçons ? Qu'ont-ils fait ? Que font-ils ? Lisez-les, ils veulent tout interdire, tout restreindre, tout expulser mais pourvu que ça ne concerne jamais leur pomme. Le personnel politique ne trouve jamais grâce à leurs yeux, tous des pourris, des planqués, des corrompus, l'aigreur tient lieu d'éthique, la jalousie de vigilance civique, et ça ne fout rien, ça ne mouille pas la chemise au quotidien, rien. Combien sont-ils ici à tricher chaque jour un petit coup après nous avoir jouer les vertus outragées ? Ras le bol, sbriglia, ras le bol de cette génération !

Non Stéphane, je ne m'érige pas en père la propreté, je me suis mis dans le lot encore que je n'aie pas l'impudence de vomir sur mon pays ravagé par d'autres que moi. Mais j'ai un zeste de lucidité qui me fait voir dans les désordres d'aujourd'hui mon indifférence paresseuse d'hier. Le quartier de la Gare du Nord, qui l'a laissé sombrer si ce n'est les habitants eux-mêmes ? Une petite partie d'entre eux aujourd'hui proteste contre les excès de cet abandon : on ne savait pas qu'en laissant se délabrer le quartier cela attirerait les dealers ! Eh oui les amis ! C'est le prix à payer pour la flemme ! Bougez-vous, prenez les pinceaux, les Kärcher, les arrosoirs le dimanche et, sans attendre qu'un technocrate municipal ne se réveille, descendez dans votre rue, moins pour y manifester que pour la retaper. Il n'y aura personne pour vous défendre quand d'aucuns auront ajouter de la crasse à la vôtre. Mais si vous vous respectez vous-mêmes, alors il sera temps de sortir la matraque pour faire déguerpir celui qui polluent votre bel ouvrage.

Etrange tout de même que l'esprit de responsabilité soit rappelé par le type de gauche ! Mais non, pas si étrange que ça...

sbriglia@JDR

"vous la bonne génération quinqua ou sexagénaire voire pire, vous ne foutez rien et vous osez l'ouvrir : vous n'avez jamais rien foutu, votre génération, la mienne, la nôtre, est celle qui a élevé l'individualisme forcené au rang de civilisation"

JDR, entre mon père, mon frère et moi, dix ans sacrifiés à l'Etat, soit sous forme de service militaire, soit sous forme d'emprisonnement en forteresse allemande.

Je travaille depuis l'âge de vingt et un ans, soit depuis 43 ans ; j'aurais pu être en retraite l'an dernier, je choisis de continuer à aller en usine tous les jours, certes non pas pour visser des boulons, mais pour ne pas sombrer dans la pétanque pastis, continuer à mettre au pot commun du remboursement de la dette et, soyons francs, parce que cela m'amuse aussi...

Je n'ai jamais rien demandé à l'Etat, j'ai toujours versé en impôts de quoi assurer de nombreux traitements divers, je ne m'en plains pas mais j'ai un peu de mal à accepter votre "vous n'avez jamais rien foutu" assez réducteur.

Ma génération n'a pas été nourrie à l'individualisme forcené ; elle a, celle de mon père d'abord, reconstruit la France dévastée et, pour la mienne, perpétué les trente glorieuses qui ont été quelque peu, je le reconnais, freinées par Mai 68 et la chienlit qui s'en est suivie.

Mais comme vous l'avez écrit très justement, tout ceci est hors sujet. Nous commentons "la France, ses gares" et non "La France s'égare".

zefir

Si les gares et villes françaises sont sales c’est probablement parce que les Français n’accordent pas beaucoup d’importance à la propreté. Des études récentes montrent que les Français sont assez peu regardants concernant l’hygiène corporelle. Alors vous pensez bien que tout le monde se fiche de l'état de la gare du Nord. On est en France après tout.

stéphane

Pas en total désaccord avec JDR, mais avec ses diagnostics assez justes il nous a toujours habitués à des solutions pragmatiques. Là, je reste sur ma faim, et les couches de peinture ne suffiront pas. Il suffit de regarder quand il y a des travaux de voirie et du béton frais, que de traces de pas pour laisser son empreinte dans l'histoire des quartiers... La tolérance zéro doit s'appliquer, il en va de la survie de notre collectivité.

MS

Vous avez raison, Jean-Dominique Reffait. Nous sommes tous responsables, d'une manière ou d'une autre, à un degré ou un autre, tel moment et tel autre. Je partage votre diagnostic vieux comme le monde, pas vos remèdes renversés qui ne visent que les symptômes. Ces remèdes, vous ne m'en voudrez pas, sont assez caractéristiques d'un certain progressisme fumeux qui craint tellement de n'avoir pas un coup généreux d'avance qu'il en perd le conservatisme des idées claires. "Je ne me crois pas obligé de déraisonner pour montrer que j'ai du cœur", disait R. Aron. Quarante ans après "il est interdit d'interdire" voilà qu'on veut remettre de la morale à l'école, c'est donc bien qu'elle en était un peu sortie. A une époque l'élève était premier "responsable" de ses mauvaises notes, à présent c'est le prof. L'alibi victimaire démarre tôt qui n'aide pas à se prendre en main. Quand le sol est à ce point miné, l'urgence n'est vraiment pas aux pots de peinture.

Véronique Raffeneau

@ Alex

"Ce que veut dire Jean-Dominique, je crois, ou pour le moins ce sur quoi je suis d'accord avec lui, c'est qu'en France on a systématiquement le réflexe de se tourner vers l'État pour régler tous les problèmes."

La sécurité publique, celle d'aller et venir, est totalement le problème et le monopole de l'Etat. Il a organisé la police et la justice pour cela.

Non seulement l'Etat organise la police et la justice, mais chaque citoyen en théorie, en retour, est tenu de respecter la loi qui est - en gros - la référence des droits individuels que l'Etat s'engage à protéger.

Or, en matière de sécurité publique à Paris, comme dans toutes les grandes villes, il apparaît que l'Etat ne protège (bien) que les quartiers où vit déjà la population la plus sécurisée, prospère, friquée, oligarchique, celle qui a été épargnée par les crises économiques qui déchirent le pays depuis près de quarante ans, celle qui reste la plus grande bénéficiaire des politiques publiques.

Quand un Etat crée dans la désinvolture la plus totale 1 688,9 milliards d'euros de dette publique, il dispose des ressources pour garantir, et avec équité, la sécurité de ses citoyens, notamment la sécurité des plus vulnérables qu’il a sacrifiée à la surprotection des plus protégés, je parle par exemple de ceux qui jouissent à Paris centre "d’îlots devenus très coquets", selon l’expression du cher Jean-Dominique.

"Un jour, dans notre République, la rançon de l'indifférence, de l'incompétence et de la faiblesse de quelques-uns sera à verser par tous. (le billet).

Et elle sera lourde."

Ce n'est pas un jour prochain, c'est aujourd'hui.

Alex paulista

@ stéphane

Ce que veut dire Jean-Dominique, je crois, ou pour le moins ce sur quoi je suis d'accord avec lui, c'est qu'en France on a systématiquement le réflexe de se tourner vers l'État pour régler tous les problèmes.
Ce syndrome touche la droite et la gauche.

En revanche, je ne le suis pas sur cette culpabilité collective que les babyboomers devraient ressentir. Chacun vit dans l'époque qu'il peut, et choisit parmi ce qui lui est proposé.
Je crois que c'est le revers de la médaille de notre système social: lorsqu'en 1945 on a organisé la solidarité nationale, cela a coupé le lien de responsabilité que certaines communautés entretenaient.
Les riches n'ont plus "leurs pauvres" et d'un côté il faut saluer la fin d'un paternalisme nauséabond, mais plus personne ne se sent engagé localement. Un certain lien humain est coupé, que je retrouve ici au Brésil. Des enfants d'employées de maison qui tombent filles-mères deviennent bien souvent partie intégrante de la famille jusqu'à avoir leur part d'héritage. Moi qui ne vais plus souvent à la messe je me prends à participer aux kermesses pour les pauvres du quartier. Tout simplement parce que j'en vois directement l'effet alors qu'en France j'avais tendance à penser que mes impôts étaient là pour ça.

Peut-être faut-il encourager les associations locales comme relais des grands services sociaux.

stéphane

Ce ne sont pas ceux qui ont tout perdu qui sont visés quand on parle de la pollution, mais justement les gens de passage qui crachent, balancent chewing-gums et mégots, papiers de viennoiseries, paquets de cigarettes en justifiant que tout le monde fait ça et qu'il y a des gens pour ramasser, créant au passage des emplois. Justement, un peu de propreté collective rendrait le seul cadre de vie que ces gens ont, un peu plus admissible.Seul la répression et des officiers assermentés pourront lutter contre les dérives polluantes, à condition que ceux-ci soient protégés, pas accusés de racisme ou d'homophobie pour une réprimande (étranger ou homosexuel, un porc est avant tout un porc !) et c'est aussi respecter les minorités que de les traiter ainsi et de ne pas les laisser jouer sur tous les tableaux, ce qu'elles ont une fâcheuse tendance à faire et qui pousse la population à des extrêmes de moins en moins condamnables au niveau de la morale et de la vie collective.

Mary Preud'homme

Les quartiers de la gare de l'Est, du Nord etc. sont souvent le dernier refuge de ceux qui ont tout perdu et cherchent désespérément quelque chose à quoi s'accrocher, à défaut d'y faire une rencontre qui pourrait changer leur vie misérable. Alors que le plus souvent ils ne croisent qu'indifférence, peur ou mépris comme ici.
Savoir ce que tomber veut dire (et la compassion qui va avec) n'est donc pas donné à tout le monde et surtout pas à ceux qui bien à l'abri dans leur confort douillet n'ont (manifestement) jamais souffert de la faim, du froid et du manque d'amour vrai que l'on recherche parfois (en désespoir de cause) dans la rue, mais aussi pour fuir un logement minable de 10 m2 où s'entasse une famille nombreuse... Avec en outre la peur au ventre de se voir délogé de cet ultime réduit quand les portes de la société de consommation se refermant une à une, vous vous retrouvez seul au monde et livré à la vindicte.
Sans parler des convois de la mort des années quarante qui partirent de la gare de l'Est (en wagons à bestiaux) et en comparaison desquels les petites misères des indigents de notre époque ne sont que bagatelles.
Tandis que les mêmes à s'en plaindre (aujourd'hui comme hier) sont toujours les nantis !

scoubab00

@ Michelle

Ne le prenez pas mal mais : fait-il parfois beau chez vous ? Même un peu, dix minutes ? J'ai souvent l'impression que vous évoluez dans un creuset à la Zola additionné de deux ou trois brouettées de stalinisme beckettien ragréé. Je voudrais pas être un salarié du Guide du Routard ou de Lonely Planet qui viendrait ausculter votre périmètre ou bloc d'immeuble. Il est des voyages dont on ne ressort pas indemne. Enfin, tant qu'on a la ressource de s'évader en courant, c'est bien l'essentiel...
Vous ne respirez pas assez avec le ventre, ça crève aux yeux.

@ Jean-Dominique

OK pour un village, un lotissement ou quartier périphérique, mais la responsabilisation de l'habitant avec balai et pot de peinture quand des centaines, des milliers de gens "lessivent" quotidiennement un lieu de passage, pieds, mains, crachats, urine ou cendriers vidés, c'est mission impossible. "La Grande Odalisque" n'y risquerait au grand jamais son éventail.

stéphane

Très vrai, Jean-Dominique, mais vous voyez bien que seul, vous n'y êtes pas arrivé. Il est amusant de vous voir vous ériger en père la propreté. Et s'il y en a un qui met les autres en cause, ce n'est pas vous, non !!! Vous vous avez tout fait pour éduquer les sauvageons en leur montrant l'exemple, hélas vous étiez seul, où étions-nous ? Comme vous l'avez dit, ne retournons pas le problème. Vous y viendrez à la matraque, vous y êtes même, vos mots le prouvent, puisque même les gens de ce blog qui apparaissent davantage civilisés que d'autres, vous finissez par leur cracher dessus tel un sauvageon de banlieue. Encore un petit effort et nous vous retrouverons dans les convertis au marinisme. C'est peut-être parce que nous autres avons été trop tolérants qu'il en est ainsi, je vous l'accorde. Est-ce déjà trop tard ? Avez-vous vu le reportage sur France 2 et la firme Kärcher ?

JMT

Vous savez, je sais, nous savons, que ceux qui nous gouvernent, surtout, n'aiment pas la France. M. Hollande n'est pas responsable de l'état de notre pays, mais il n'aime pas non plus la France dont il a, par avance, rejeté ceux des français qui réussissent, il est l'homme de la médiocrité, du mensonge et de la veulerie. Nos industriels, penchés sur leurs comptes à l'étranger, n'aiment pas la France, Madame Taubira a démontré qu'elle détestait la France. Alors, pourquoi voulez-vous que les immigrés aiment ce lieu de passage ? Cette caisse à dégorger des aides, sans obligation en retour. Depuis cinquante ans, le corps enseignant, le corps de l'ENA, les politiques, sont ivres de leur capacité de nuisance ; les syndicats s'enivrent de bloquer le pays, les industriels de pomper dans les finances publiques, les médecins de ruiner la Sécurité Sociale. Le jour où j'ai décidé de ne plus être français, c'est en pleurant. Je connais les prisons, je sais qu'elles sont peuplées de gens étrangers à notre pays, essayez de me poursuivre, tartuffes, j'ai les chiffres et l'expérience. La haine de la France béret basque et baguette, l'égoïsme et la lâcheté ont pris le pas sur la gloire, salie, l'honneur, moqué, la beauté, avilie, par ceux-là même qui avaient le devoir de les garder. La vulgarité et la veulerie, l'âpreté soviétique des administrations, parfois seules défendeurs d'un semblant de légalité, et surtout, l'électoralisme visqueux, hérité de la III° et de la IV°, ont fait de nous un peuple d'esclaves.
Ecoutez ces créateurs, harcelés par l'administration, ces pédagogues désespérés, humiliés par des parents crétins. Pourtant, nous avons eu des Bloch, des Ledoux, des Solianges, des Wendel, des Magnaud, il n'y a pas que les corons en France. Et les Français sont prosternés devant Marx, Staline, Mao et Pol Pot. Je vous souhaite la mort au supplice, submergés par une civilisation sauvage, uniquement parce que vous élisez des hommes qui n'aiment pas la France, ils aiment seulement leurs idées, leur place, leur POSTE. Même le Général n'a pas aimé assez la France pour désamorcer la fracture de la guerre de 40 et pour rapatrier nos hommes en 62, nos Harkis, nos fidèles. Pleure, pays bien-aimé.

Jean-Dominique Reffait

Amusant mais lassant. Tout le monde y va de son petit couplet pour renvoyer la responsabilité des désordres à d'autres. Vous tous, ici, oui vous qui fustigez sans cesse le laisser-aller, la décadence, la pauvre-France-qui-sombre-à-cause-de-tous-les-autres-sauf-moi, vous la bonne génération quinqua ou sexagénaire voire pire, vous ne foutez rien et vous osez l'ouvrir : vous n'avez jamais rien foutu, votre génération, la mienne, la nôtre, est celle qui a élevé l'individualisme forcené au rang de civilisation, vous en avez joui, vous n'avez jamais rien eu à secouer de ce qui se passait au coin de la rue, jamais vous n'avez planté une fleur pour le plaisir du voisin, vous avez laissé pissé votre chien partout, vous vous êtes garé en double file, vous avez renvoyé toutes les portes du métro dans la figure des autres, vous avez triché partout où cela était sans risque, vous n'avez rien combattu ni pour ni contre et vous avez le culot de venir aujourd'hui râler sur l'état de la société que vous laissez aux suivants ?

Ah la poutre que vous avez dans l'oeil, vous les professionnels de l'apocalypse nationale ! Qui vous doit quoi ? De quelle oeuvre généreuse l'humanité doit-elle vous créditer ? C'est votre monde que vous avez sous les yeux ! La crasse d'en bas, c'est la vôtre ! Vous avez voulu du pognon, vous avez voulu consommer, vous avez voulu qu'on ne vous emmerde pas, vous y êtes, c'est fait, c'est réussi ! Les mauvais relents qui agressent aujourd'hui vos nez délicats, ce sont les vôtres, reniflez bien : tout ce qui traîne par terre, du clochard à la boîte de pizza, c'est vous, c'est votre portrait en creux, le miroir de vos égoïsmes militants, de votre indifférence au monde, de votre nombrilisme pathologique.

Ma génération. Ah je ne l'aime pas ! Quand elle se plaint, elle rote le dernier Coca dont elle a infesté la planète entière ! Nous ne sommes rien qu'une bande de planqués !

caroff

Vous avez un bon sens de l'observation Monsieur Bilger !
Une récente visite vers Marx Dormoy m'a confirmé que Paris était en voie de poubellisation. Et pourtant, cette ville est administrée par une coalition PS-Verts. On aurait pu imaginer que les "écolos" s'inquiétassent de la saleté, du bruit et des odeurs. Mais non, la cité s'enfonce de place en place, de gare en gare, dans les immondices et l'insécurité. Et pendant ce temps on nous bassine avec le "vivre ensemble"... Comme vous dites ça va mal finir !

Michelle D-Leroy

"===Un jour, dans notre République, la rançon de l'indifférence, de l'incompétence et de la faiblesse de quelques-uns sera à verser par tous.

Et elle sera lourde."===

Vous prêchez une convaincue.

Le malheur, c'est que ce problème est également visible dans beaucoup de grandes villes et notamment à Marseille. Certaines urgences de Centres Hospitaliers présentent des scènes similaires. A tel point que nous n'avons plus l'impression de vivre en France, en pays civilisé, mais dans un pays du tiers monde.

La crise inouïe qui traverse notre pays exacerbe les problèmes et notamment celui de la pauvreté, de la drogue, de la crasse même, etc.
Mais oui, Monsieur Bilger, on ne peut que crier avec vous devant cette situation due "à l'inertie coupable à tous les niveaux".

Le fossé est si grand entre nos politiciens de tous bords, nos législateurs et élites de tous bords et le peuple des français moyens, que c'est l'incompréhension totale.

Des décisions sont prises souvent à l'encontre de ce qu'il faudrait. Notre société va à vau-l'eau et nos décideurs la font précipiter encore plus vite en cédant aux minorités, en laissant chacun faire ce que bon lui semble. Les familles bousculées par la crise économique, les familles pauvres ou (et) recomposées ou monoparentales n'ont plus la force ou la volonté, plus les moyens de s'occuper de leurs ados... et pourtant on s'apprête encore à bousculer tout cela en votant le mariage gay et l'homoparentalité qui va avec.
Entre chômage et immigration, il y a de plus en plus de pauvres dans la rue.
Pour s'en préoccuper, il faudrait appeler un chat un chat, ne plus avoir peur des mots, ni de se faire traiter de raciste en essayant tout simplement de réguler l'immigration. On peut être humain et ferme, il suffirait de le vouloir, au lieu de créer le laxisme pour être tranquille.
On a abandonné la morale car trop connotée catholique mais on ne l'a remplacée par rien. De plus beaucoup de nouveaux français n'ont pas la même culture, ni les mêmes principes de vie et on ne veut pas leur apprendre les nôtres de peur de les stigmatiser. Après il faut savoir ce que nous voulons. On ne peut pas pleurer sur les conséquences et ne pas vouloir guérir les causes.

C'est très difficile car on est allé trop loin dans le laisser-aller, dans la liberté, et cela se retourne contre les gens eux-mêmes. La liberté oui, mais pas à n'importe quel prix.

Qui serait capable d'endiguer cela... je cherche et ne trouve personne et pourtant ils ne sont pas tous incapables mais couards et poltrons, ils préfèrent adopter la politique de l'autruche, car libertaires eux-mêmes.

semtob

Cher Philippe,

Paris sent la pisse, sauf sur ses petits marchés où cela sent les épices.
Pour traverser une gare ou attendre la rame, il faut laisser pisser. Nous savons, ce qui est propre en principe, qu'il faut laisser pisser et passer le temps sans compisser et rêver de Bernanos ou de pissaladière. Les paniers à salades ne sont de toute façon pas bien loin et c'est bientôt la saison de la soupe au pistou. Et puis c'est tout sur la gestion des gares. Avec un oeil moins tourné sur l'oralité, vous avez oublié de noter que l'architecture des gares parisiennes est un ensemble de pures merveilles et de scènes de vie que beaucoup nous envient.
Quand nous apprenons qu'un détenu qui était sous la protection de l'Etat s'est ôté la vie, cela nous met dans une rogne terrible et cela nous insupporte beaucoup plus que le désordre régnant autour des gares.
Nous rêvons parfois d'associations de magistrats qui se rendraient dans une prison et montreraient au regard de tous l'état actuel des conditions de vie des prisonniers.
françoise et karell semtob

Boris

@ Jabiru

Tout à fait d'accord sur les Basques !

RF

Mais où sont les pères, hein, où sont les pères, bon sang de bon sang ?

Je vais me mettre à parler comme notre hôte dans un billet précédent : J'EN AI ASSEZ. J'en ai assez qu'on tourne autour du pot et qu'on oublie un peu trop vite que l'éducation commence d'abord à la maison.

Où sont les pères de ceux qui traînent dans les rues ? De ceux qui salissent tout ??
Où sont les pères de ceux qui baffent les profs ? de ceux qui tirent sur la police ??

Très facile de faire un enfant. Le plus difficile vient une fois qu'on l'a. Être père est un vrai métier, qui dure toute la vie. Point de repos, point de retraite. Mais quel bonheur, un bonheur incommensurable.

A l'instar du permis de conduire, on devrait faire passer un permis d'éduquer. Il est interdit de conduire sans permis ? Il devrait être interdit de procréer et d'éduquer sans permis !

Jabiru

@Alex paulista

Nous n'avons pas la même approche, mais bon, chacun la sienne.
S'agissant de la Corse, j'ai goûté mais sans plus, à part le paysage, surtout des calanques.
S'agissant des Basques, ils ont raison de se faire respecter et de ne pas se laisser envahir. On aime ou on n'aime pas c'est selon !
J'ai toujours préféré l'ordre au désordre et à mon âge je ne vais pas changer.

Alex paulista

@ Jabiru | 04 novembre 2012 à 11:39

Dans le même esprit, il y a la Corse. Beaucoup de Corses de souche sont ouvertement racistes anti-arabes.
On peut trouver que c'est charmant d'avoir du caractère et des traditions, que c'est "se faire respecter et se prendre en main", moi j'appelle ça de la connerie en brique.

Boris

@ Xavier Nebout

Vous devez savoir aussi que parmi les disciples de Le Play - c'est-à-dire une part importante du patronat vers 1890 -, il y avait, disons, à boire et à manger.
Si vous me parlez de Léon Harmel, parfait. Mais c'est un cas isolé.

Yves

À la différence de la gare de Perpignan, la gare du Nord n'est pas le centre du monde.
Pour comprendre sa situation spectaculaire, il faut recourir à la théorie de la tectonique des plaques.
Dans sa dérive insensible, la plaque africaine vient au contact du continent européen, tentant de le recouvrir, en un point particulier, la gare du Nord. Elle y provoque des secousses, des éruptions, des failles.
La France dispose de géologues talentueux (1) et d'appareillages précis, qui lui décrivent savamment le phénomène. Mais elle n'a plus, ou pas encore, le courage de s'en prémunir ou d'y remédier.

(1) Dieu merci, la corporation a remis récemment en question le modèle du "double tapis roulant", sans quoi, SOS Racisme, qui a horreur de tout ce qui ressemble à une "stigmatisation", l'aurait poursuivie !

stéphane

La personne, immigrée ou pas, qui salit et ne préserve pas le patrimoine collectif est un voyou, celui qui arrache un pain au chocolat est un voyou, celui qui détourne des fonds est un voyou. Chevènement avait parlé des sauvageons, on ne l'a pas entendu, il s'est vengé de son ancien camp. Nous en avons assez de ces voyous, mais personne ne nous en a débarrassés, pourtant on y a cru (enfin certains), c'est cela qui a coûté l'élection à l'ex-président. Les manipulateurs (de gauche en général) veulent éviter les amalgames et la stigmatisation, décomplexant les électeurs de FH de virer à droite. Alors on ne dit rien, car dire qu'un étranger est un voyou, c'est être raciste (alors que la discrimination consiste à ne pas oser le dire), dire qu'un homosexuel a laissé traîné ses protections, c'est être homophobe. Un jour viendra où le laxisme touchera à sa fin ; oeil pour oeil, dent pour dent ou même pire, répondre au double pour stopper immédiatement l'envie de recommencer. Si personne ne le fait, les gens s'en chargeront, tel le bûcheron qui piège son bois pour ne plus qu'on le lui vole. Il faut taper là où ça fait mal, au portefeuille. Mais on ne peut pas prendre l'argent dans la poche des pauvres, ils n'en ont pas. Encore un petit effort de déni et on sombrera dans la "punitivité" comme dans les grandes heures des films avec Charles Bronson. Philippe Bilger a raison, la sanction sera lourde.

Boris

"C’est l’enseignant qui filerait une baffe à l’innocent enfant ayant seulement eu un mouvement incontrôlé à son encontre".

Sachez, Xavier Nebout, que la gifle n'est plus nécessaire... Un de mes amis profs a récemment dit à une gamine qui bavardait depuis une demi-heure pendant son cours qu'en général, on apprenait dès trois ans à se taire devant un adulte.
Le lendemain, déplacement au lycée des parents qui menacent de porter plainte pour insulte publique : oser imaginer qu'ils n'aient pas éduqué convenablement leur progéniture ! Ca mérite au moins l'écartèlement... Je précise que la démarche était relayée et quelque peu soutenue par le proviseur.

Vous allez me dire que la gauche est responsable de ce genre de dérives. Dont acte : mais la droite aussi. C'est Alain Peyrefitte qui a introduit les parents dans les conseils de classe, et à ma connaissance il n'était pas spécialement communiste ! Et je vais vous dire, même avec Louis Aliot à la rue de Grenelle, ce serait pareil : une simple question de masse électorale...

Jabiru

@Jean-Dominique Reffait

Vous citez la Bretagne en exemple, j'en profite pour rebondir sur votre approche.
Dans une autre région qui m'est familière, le pays basque, c'est la culture ancestrale qui régle la vie locale, le respect aux anciens, la rigueur des codes, la solidarité, la ferveur et l'attachement au pays.
Les villages sont pimpants et fleuris aux couleurs basques, la nature est protégée et le bétonnage n'a pas droit de cité.
En dehors des faits qui ne concernent que les mouvements autonomistes, cette région est une des plus sûres de France.
Et curieusement on n'y retrouve pas dans les rues des villes et autour des gares locales les faunes que l'on rencontre ailleurs. Comme quoi quand on veut se faire respecter et se prendre en main on y arrive ! Il est évident que dans cette région baignée de traditions, il est difficile de s'imposer quand on n'y est pas le bienvenu. En ce qui me concerne, quand j'y séjourne je m'y sens bien et en sécurité. Mais quel est donc leur secret ?

stéphane

Dans ma jeunesse, j'ai habité dans une banlieue industrielle avec ses immeubles. Certains colocataires s'étaient aménagé des espaces de fleurs et nettoyaient à tour de rôle quand dans des copropriétés voisines, rien n'était fait.
Que s'est-il passé ? L'immeuble en question a été requalifié et des surloyers ont été appliqués car l'administration considéraient que les familles n'étaient pas si nécessiteuses que cela pour des logements sociaux. Les autres pouvaient continuer à uriner dans les ascenseurs, voler les images de foot et balacer leur détritus dans les parterres de fleurs, c'était nettoyé et c'est ces sales riches qui les avaient plantées. N'en déplaise à JDR, il y a des coups de matraques qui se perdent, et la question pour 2017 (ou avant) est qui affrontera Marine Le Pen au second tour ? S'il y en a un ou s'il n'y a pas de réforme constitutionnelle autorisant une triangulaire.

stéphane

Cher Jean-Dominique,

J'ai toujours aimé vos analyses, mais essayons un peu cela : je vais faire "pisser" mon chien sur votre véhicule et à vos remontrances vous dirai "il fallait vous garer ailleurs", je vais cracher sur vos chaussures malencontreusement quand vous passez le seuil de votre porte et passerai mon chemin, je vais lancer mon mégot allumé contre une poussette (un routier aurait lancé son mégot allumé dans le tunnel du Mont-Blanc). Au final un autre chien viendra faire ses crottes devant vottre voiture... vous avez raison, c'est local, vous n'aviez qu'à nettoyer pour empêcher la tentation des autres chiens de faire là où c'était déjà fait. Il n'y a personne pour passer l'envie à ces déliquants de bas étage de recommencer leurs incivilités. Que fait du papier celui qui s'est fait arracher des mains son pain au chocolat ? En Suisse il y a la délation, ce qui crée la dissuasion, doit-on en arriver là comme aux plus belles heures de la France ? Quant au pot de peinture, il faut nettoyer les surfaces avant, avec un Kärcher de préférence, mais que n'avait-on pas osé dire là ! A part habiter à Neuilly, une solution ? Je rajoute que la problématique n'est pas la même selon qu'on est dans un environnement de propriétaires accédants (qui veulent un beau cadre de vie et de la plus-value) ou dans un environnement locatif. C'est tout le problème des copropriétés et des systèmes de défiscalisation qui mélangent gens corrects et j'm'enfoutistes.

zefir

Je suis bénévole dans une association située près du métro Philippe Auguste et je passe justement par la gare du Nord trois fois par semaine. J’ai constaté comme vous la saleté et la grisaille, pourtant je ne me suis jamais demandé si cette « multitude de groupes de toutes origines » était une chance pour la France. Pensez-vous que cette multitude colorée soit responsable de la saleté et de la grisaille qui règnent à la gare du Nord ?

On dirait que vous ne pouvez pas vous empêcher de piquer.

Xavier NEBOUT

@Boris

Associer la nostalgie de la spiritualité du 12ème siècle au libéralisme fait partie de la panoplie de la malhonnêteté intellectuelle de gauche et de son anticléricalisme originel.

Mais en outre, ne pas reconnaître que le patronat catholique français a donné au monde ouvrier du 19ème les meilleures conditions de cette époque relève du fanatisme politique marxiste. Les mineurs du marquis de Solages pouvaient accéder à la propriété d’une maison confortable, bénéficiaient de dispensaires et d’écoles religieuses d’excellent niveau, toutes choses que les socialistes n’auront cesse de saboter sous prétexte de laïcisation. Vous devez savoir que l’expansion du bassin de Carmaux n’était pas dû à l’exploitation de la misère, mais à l’attrait de conditions de vie que n’offrait pas le monde paysan pourtant en France le plus prospère d’Europe.

Le fond du problème de l’athée est l’indissociable haine de Dieu le Père et du père de famille, et par extension du père d’un royaume ou d’une entreprise.

Le problème de l’euthanasie est celui du fils qui, ne pouvant regarder son père en face jusqu’au dernier moment, lui vole sa mort.

calamity jane

"Les premiers à râler sont les premiers à ne rien faire"...
En politique ?

Catherine JACOB

"J'avais l'intention d'évoquer le destin tragique de Marcellin Horneich, ancien condamné à mort, gracié en 1977. Placé en libération conditionnelle au mois de mars 2012, il est réincarcéré pour avoir arraché son bracelet électronique. Il s'est suicidé en se pendant, à Fresnes, à l'âge de 64 ans.

On trouve à son propos que précédemment:
"Libéré en 2005, Horneich va récidiver Ensuite, le chemin des deux hommes ( = Horneich et son complice, l'autre gitan), diverge. Marcellin Horneich sombre à nouveau dans une délinquance violente, puisque, trois ans et demi après sa remise en liberté, le 19 janvier 2005, il écope de sept mois de prison pour violence avec usage ou menace d'une arme. Cette décision a une conséquence très lourde: Horneich, parce qu'il est récidiviste, devra rester en prison dix-huit ans, écrit en substance l'actuelle garde des Sceaux au sénateur. Quant à Keller, libre depuis le 3 août 2001, la justice n'a jamais plus entendu parler de lui. Au moment où le législateur - parfois en grognant - vote des textes de plus en plus répressifs, l'exhumation de cette affaire montre qu'il n'existe pas de règle absolue en matière de récidive. Et que, au moins dans un cas - celui de Horneich - la peine n'aura pas eu de caractère dissuasif." conclue l'Express

Voir aussi la Dépêche du midi du 21/01/2005 : http://www.ladepeche.fr/article/2005/01/21/344216-le-condamne-a-mort-revient-a-la-barre-du-tribunal.html

Quant à son suicide après s'être débarrassé de son bracelet électronique : "Il est venu nous dire adieu" auraient expliqué ses proches sur TF1 : http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/l-ancien-condamne-a-mort-repris-apres-une-cavale-se-suicide-en-7613630.html

D'où on peut aussi conclure qu'il ne suffit pas d'enfermer les gens dans des lieux sans possibilité d'écoute et de prise en charge émotionnelle pour les réinsérer!

Véronique Raffeneau

Et aussi, cette chanson du très délicat Laurent Voulzy qui n'en fait jamais des tonnes à la télé pour juste afficher sa compassion, quand tant d'autres le font avec tant de vulgarité.

Mary, Valérie, je crois que vous écouterez également avec émotion cette déchirante prière.

http://www.youtube.com/watch?v=cA5rU8PKv2A

Véronique Raffeneau

"Non loin des gares du Nord et de l'Est, il y a certains îlots devenus très coquets. Les clodos y sont mais font gaffe."

Mais quelle inconséquence, Jean-Dominique ! Comme cela ne vous ressemble pas.

Ces bobos dont vous parlez qui sont en premier partout les méga bénéficiaires des politiques dites publiques, confectionnées pour sécuriser encore plus leur quotidien déjà surprotégé de toutes parts.

La compassion horripilante de ces décervelés, leurs mines en réalité si dures, qui humilient la désespérance de ceux qui n'ont même plus un banc dans les rues pour se reposer de leur errance.

Non, ce n'est pas aux particuliers et aux associations de faire le travail du pouvoir et des politiques.

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