A Marseille, pour tourner et animer une série sur dix affaires criminelles où j'ai été l'avocat général, sans me sentir éloigné de l'effervescence politique et médiatique au quotidien, je suis tout de même un tantinet désaccordé d'avec l'excitation intensément renouvelée du conflit entre Jean-François Copé et François Fillon avec le bon apôtre Nicolas Sarkozy comme conciliateur. Cette configuration est assez comique quand on sait que le premier, qui avait le soutien implicite mais clair du dernier, a tout "manigancé" avec succès pour berner le deuxième depuis le 16 mai (nouvelobs.com).
Cette dispute qui n'en finit pas n'a pas chassé de mon esprit, sans doute par contagion avec les occupations télévisuelles qui sont les miennes actuellement, l'histoire tellement singulière, dont la presse a peu parlé, et qui a conduit un professeur d'un certain âge à se laisser séduire par une gamine de 14 ans et à avoir avec elle une dizaine de relations intimes.
J'ai immédiatement songé, en lisant l'article qui était consacré à ce "détournement de mineure", au fabuleux livre de Vladimir Nabokov (Le Parisien). Parce que tout simplement Lolita est venue s'inscrire dans notre imaginaire collectif et a posé sa marque sur tout ce qui ressemble de près ou de loin à l'irruption d'une toute prime jeunesse dans une vie largement adulte.
Je reconnais être anormalement fasciné, pour le pire ou le meilleur, par ce moment où des existences dérivent, basculent, où le désordre amoureux incompréhensible vient abolir les frontières et les limites. Où l'âge n'a plus la moindre importance devant le saisissement d'un être, d'un corps pourtant pas nés d'hier devant ceux nés hier. Miracle, surprise, indécence, indignité, scandale ? Mais condamnation justifiée.
Ce professeur, qui s'était d'abord penché sur le travail et les progrès à accomplir par cette très jeune élève ne pensait pas à autre chose qu'à son devoir et à son enseignement même quand au fil des semaines cette relation amicale, chaleureuse, a transformé la dépendance du savoir en un lien de pouvoir où le maître devenait l'assujetti.
Un jour elle s'est présentée chez lui, à son domicile, sans y avoir été invitée. Ses défenses à lui ont lâché.
Ce qui m'a plu dans sa défaite est qu'il l'a analysée, assumée sereinement, lucidement, tristement. Il n'a pas commis un autre détournement : celui de sa responsabilité. Nul triomphe provocant, nulle théorisation discutable mais un constat de ce qu'il a accompli et qu'il n'aurait pas dû faire. Comme s'il y avait des forces, un ouragan de vie précoce, une fraîcheur capables de déstabiliser même la plus solide des personnes, le plus assuré des hommes.
Cette fragilité inscrite au coeur de virilités incontestables et de comportements prétendus inattaquables me touche, m'émeut, m'intrigue et m'alerte.
Cette Lolita française, je ne sais pas ce qu'elle est devenue.
Mais lui s'en souviendra.
@Marie
Excusez la tardive poursuite, j'avais perdu le fil alors que me défiler n'aurait pu me plaire...
Merci votre entraînement.
Merci aussi l'éloge de Michel Simon.
Peut-être que vous me faites sauter, de son maigre piédestal ?
J'ai beau scruter, je ne vois plus de Michel Simon osant exhiber.
Michel Houellebecq qui s'y colle ?
J'espère qu'il écrira toujours...
Je pensais à "Allemagne année zéro", s'agissant de générations.
Je pense à mon père avec tristesse, et "immense gratitude", mais réellement bonheur.
Il avait dix ans en 1941 !
Il aimait bien comme j'aimais Michel Simon, même si pour lui Michel Simon importait peu...
Rédigé par : zenblabla | 08 décembre 2012 à 20:45
Mais c'est que ce Talleyrand nous donnerait des leçons à nous les femmes !
Vivement les épousailles de genre... LOL (ite) - sens latin et français.
Rédigé par : calamity jane | 03 décembre 2012 à 13:00
Un peu de classe dans ce monde de rustres !
http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2012/12/01/mariage-princier-a-nancy
Rédigé par : Marie | 03 décembre 2012 à 08:42
Qu'avez-vous après Pietri S alias Colette G LOL MDR, enfin, si vous n'aimez pas zappez-là !
Vous connaissez Colette G, on a dû la supplier de revenir, tel un Juppé qui n'attendait que cela, elle vient remettre de l'ordre. Colette G, votre mission si vous l'acceptez...
J'ai parfois l'impression que Colette G a plusieurs pseudo et se porte elle-même la contradiction sur ce blog.
On s'occupe comme on peut.
Rédigé par : stéphane | 03 décembre 2012 à 00:25
@ JDR
Je ne comprends pas la différence entre "malsain" et "gênant mentalement" : techniquement je ne vois pas trop où ailleurs la gêne pouvait survenir.
Vous louez la sincérité. Acceptez la mienne.
La vie n'est pas un long fleuve tranquille, mais au milieu coule une rivière.
Rédigé par : Alex paulista | 02 décembre 2012 à 09:24
Savonarole 13.57
Vous avez encore raison et faites fort aujourd'hui dans la dérision quoique Edouard Martin ? mais encore un peu jeune, trop vulgaire, un vocabulaire avec quelques mots toujours les mêmes grossièretés LOL
Que voulez-vous n'est pas qui veut le sublissime Tony Leung Ka Fai, l'Amant du film de JJ Annaud, "d'après" le livre de Marguerite Duras. Marguerite Duras a rejeté le film ne le trouvant pas conforme à sa réalité, trop de fantasmes, trop d'exotisme selon elle ; adolescente son amant était de 17 ans son aîné... Il existe de jolies histoires hors normes habituelles, suffit de cesser de tirer tout vers le bas, pour salir, et savoir faire la part des choses, sans tabou, sans violence.
Rédigé par : Pietri S | 01 décembre 2012 à 16:45
C'est étrange, ces histoires de Lolita n'arrivent que dans la bourgeoisie, ou comme disent nos communicants dans les milieux "CSP supérieurs"...
Le prolétariat semble totalement exclu de ces frétillements de croupion intellectualisés.
Y a qu'à voir la tronche des gars de Florange, on a du mal à y trouver un James Mason fou amoureux d'une Ginette locale de 15 ans.
Un délégué syndical doit être pauvre et maigre or les profils syndicaux de Florange ne collent pas : la surcharge pondérale et l'Indice de Masse Corporelle (IMC) que l'on voit sur BFM Business feraient fuir un Nabokov égaré dans ces contrées sidérurgiques.
La classe ouvrière n'a pas la même sensualité que nous, c'est manifeste.
Rédigé par : Savonarole | 01 décembre 2012 à 13:57
La diatribe en usage chez les Cyniques parfaitement adaptée au "c'est l'hôpital qui se fout de la charité", ou sa variante "fais ce que je dis pas ce que je fais", d'où une tartine moralisante à deux mais surtout violente !
Rédigé par : Pietri S | 01 décembre 2012 à 11:34
Au-delà du pointillisme bien franchouillard qui adore étaler ses manques et ses mièvreries dans ce qu'il voudrait mais n'y a pas accès, le grand Talleyrand a dit...
« Les femmes pardonnent parfois à celui qui brusque l’occasion, mais jamais à celui qui la manque.»
Tout est dit surtout si elle prend la pilule.
Rédigé par : poil à gratter | 01 décembre 2012 à 10:47
@zenblabla
Je poursuis, si vous le permettez, ma réflexion.
Si Savonarole fait le galopin c’est qu’il est en attente, depuis 400 ans déjà... ou peut-être : seulement… d’une possible canonisation et, une petite voix lui aurait-elle indiquée que celle-ci serait pour bientôt ? dans 20 ? 50 ? 100 ans ??? Ce genre de pensée… saine… je vous l’accorde… électrise son homme !
Michel Simon, s’il vivait à notre époque, eut été, peut-être un fervent client de notre élue verte qui en matière d’écologie écoulait comme chacun sait, des sex-toys… Il possédait, paraît-il, une collection de 100 000 objets tous aussi évocateurs les uns que les autres. Mais aimant aussi beaucoup choquer, j’imagine aujourd’hui, la tête de nos hypocrites élites, s’il apparaissait dans une soirée pince-fesses, fort mondaine, comme il le fit un soir où il se trouvait invité, en se présentant en compagnie de sa guenon Zaza. André Maurois, présent, lui faisant le reproche de la saleté de l’animal, Michel Simon, alors, de lui répliquer : « Je réponds que Zaza sait très bien se tenir et que, pour le prouver, elle va servir le porto. Aussitôt, Zaza s’empare de la bouteille de porto et emplit tous les verres des convives. Mais devant André Maurois, elle s’arrête, le regarde, mais ne le sert pas.»
http://www.liberation.fr/culture/0101648402-michel-simon-le-bon-le-brut-et-le-truculent
Michel Simon qui, durant la guerre, fut dénoncé comme juif. Puis comme communiste. Puis dans les années 90 soupçonné d’avoir été un espion des Soviétiques… Qu'y avait-il de vrai dans tout cela ?
Mais quelle vie quand même… puis, pour se retrouver pratiquement ignoré, voire méprisé, le jour de ses obsèques.
Qu’aurait-il dit de ce fait divers ? La réplique d’avec Louis Jouvet, peut-être, instant d’anthologie : « Bizarre, bizarre, comme c’est bizarre ! »
http://www.dailymotion.com/video/x92y3u_drole-de-drame-louis-jouvet-michel_shortfilms
« Avoir dix ans en 1968, est-ce autant différent, pour un gamin qui constate les mœurs, qu'avoir dix ans en 1945 ? »
Il me semble qu’avoir 10 ans en 1945 était d’autant plus marquant que l’enfant vivait dans un environnement peu sécurisé, selon son lieu de résidence. La France sortait doucement de l’état de guerre. Mais comme le soulevait très justement monsieur Nebout, la morale était quand même différente, les mœurs également, du moins en province. Et il était de bon ton de venir demander au père de la convoitée son autorisation pour courtiser la belle. D’où la chanson clin d’œil, d’ailleurs d’Adamo, « vous permettez, Monsieur ! ».
Notez que ces unions ne se terminèrent pas systématiquement par des divorces !
Il en a fallu du temps pour que tout redevienne normal en France. N’oublions pas l’appel de l’abbé Pierre qui dénonçait les conditions d’existence de certains. Beaucoup de femmes se sont retrouvées sans moyens d’existence durant la guerre. N’oublions pas quand même les deux millions d’hommes prisonniers, alors, en Allemagne, en plus de ceux qui se trouvèrent au fil des événements en camps. L’enfant aidait ne l’oublions pas. Les vacances scolaires duraient jusqu’après les vendanges, après les récoltes car les bras des enfants étaient nécessaires ! La condition des enfants était tout autre !
Période peu évidente à vivre et qui marque une vie. On a un peu tendance, aujourd’hui, à oublier les anciens qui ont vécu cette période !
1968, période privilégiée pour ceux qui sont nés après guerre. Période qui s’est voulue comme celle de la libération des contraintes… Période de l’après de Gaulle à venir et surtout aussi qui sonnera le déclin de la France.
L’audiovisuel qui a repris ses émissions, commence à s’étendre, deux chaînes alors et aujourd’hui on connaît l’impact qu’il a sur la jeunesse aux côtés d’internet.
Alors, de cette jeunesse qui semble bien plus mûre que celle des années 40, la gent masculine doit-elle s’en méfier ? Il semblerait si on en croit ce qu’écrit vigoureusement « lafleur » ! Ce serait paradoxal, car l’homme qui de par sa nature aime tant papillonner, se trouverait-il en danger ?
Faut-il, alors, lui rappeler un dialogue de Molière ?
MAÎTRE DE PHILOSOPHIE: Voulez-vous apprendre la morale?
MONSIEUR JOURDAIN: La morale?
MAÎTRE DE PHILOSOPHIE: Oui.
MONSIEUR JOURDAIN: Qu'est-ce qu'elle dit cette morale?
MAÎTRE DE PHILOSOPHIE: Elle traite de la félicité, enseigne aux hommes à modérer leurs passions, et...
Le Bourgeois Gentilhomme
Peut-être va-t-il ainsi comprendre ce que c’est lorsqu’une femme est poursuivie, parfois jusque dans la violence, par les assiduités d’une personne qui ne l’intéresse pas !
Rédigé par : Marie@zenblabla | 01 décembre 2012 à 10:38
Pour rester dans le sujet et ne pas papoter verbeusement comme certains envahisseurs toujours hors sujet...
Vu, entendu et bien connu le calvaire et le sacrifice permanent des soldats de l'armée rouge de l'Education nationale, ce billet pourrait avoir pour titre:
"Le Repos du Guerrier"
ou
Délicieuse récompense inattendue pour une retraite bien méritée...
Rédigé par : poil à gratter | 01 décembre 2012 à 10:11
RF 21.38
Vous avez parfaitement raison, j'ai lu et répondu avec toute la dérision qui sied à ce genre d'échanges qui ne se prend pas au sérieux ! Je m'associe à votre propostion, il faut soumettre votre demande à nos Immortels du quai Conti et tenter ce "loliter", en espérant qu'il n'en soit pas à la lettre M... sinon c'est fichu pour les décennies à venir, résistons donc et utilisons-le, à bon escient bien entendu :) :) LOL LOL
Rédigé par : Pietri S | 01 décembre 2012 à 08:59
Camille 20.15
Je le regrette pour vous, mais pour rédiger un tel commentaire, vous n'avez sans doute rien à écrire, à penser !
Mettez-vous d'accord avec vos consoeurs et l'adepte de la délation, de la dénonciation, spécificité bien française, et indiquez-moi la ration !! ie le nombre de mots que vous m'accordez par jour, par mois, du haut de votre intolérance de la pensée unique.
A moins que ce soit moi qui décide d'ignorer vos commentaires de pipelettes et autres bistrotiers mal embouchés et décide de passer à autre chose !
Rédigé par : Pietri S | 01 décembre 2012 à 01:27
@benjamin borghésio
"FAUX"
Elle est venue chez lui sans contrainte avec des intentions précises et ruminées.
Il ne l'a pas violée... Si j'étais le défenseur du malheureux prof piégé par une dépravée précoce j'aurais plaidé le harcèlement et le viol du prof avec préméditation, à son domicile.
Ave
Rédigé par : lafleur | 01 décembre 2012 à 01:19
Camille 20.15
A l'avenir, zappez en appuyant sur la touche espace, puisque vous aimez compter, comptez le nombre de mots, idées grappillées aux autres, prouvez-le il ne suffit pas d'affirmer...
Votre volonté de me discréditer n'est pas tout à fait au point, continuez, vous pouvez vous améliorer, vous avez le potentiel nécessaire !
Rédigé par : Pietri S | 01 décembre 2012 à 01:11
@ Pietri S
Rien ne méchant de ma part, juste une petite taquinerie irrésistible.
Au fait, vous avez raison : "loliter" n'existe pas, c'est une invention de ma part pour la circonstance, et aussi pour me donner l'occasion de faire un jeu de mot. Mais finalement ce verbe pourrait avoir sa place dans le dictionnaire avec les deux sens que j'ai dits à la fin de mon commentaire précédent, pas vrai ?
Rédigé par : RF | 30 novembre 2012 à 21:38
benjamin borghésio | 29 novembre 2012 à 17:51
« @XN
"Il y a quelques décennies, un homme bien éduqué s'interdisait de dire à une femme qu'il l'aimait, et ne la touchait pas, s'il n'était pas en mesure de l'épouser"… »
Pourquoi cela vous semble-t-il si extravagant ? C’est rigoureusement exact. Et je peux en témoigner.
Rédigé par : Marie | 30 novembre 2012 à 21:05
@Marie
Merci pour le thé, et aussi pour raconter Michel Simon.
Je me demande souvent si Michel Simon serait encore possible aujourd'hui...
Adolescent, sa présence à l'écran me fascinait, alors qu'il n'interprétait aucun rôle apparemment "déviant".
Plus tard, quand il interpréta presque son rôle, dans une sorte de faux jugement dernier remis entre convives dans un confiné château suisse, alors devant les caméras du cinéma, il n'était guère plus faux.
A cette occasion Alberto Sordi meurt dans un accident de voiture, après avoir quitté la réunion...
C'était grand cinéma, autant qu'il y a grande littérature.
J'ai même oublié la référence du film, tellement elle n'a pas besoin d'être en exergue.
Mais sûrement en ce qui nous occupe, s'il y a eu procès, c'est parce qu'il n'y a pas eu que littérature !
M'exprimant, bien à vous.
Rédigé par : zenblabla | 30 novembre 2012 à 20:44
@ Pietri S
Vous ignorer ? Ne pas vous lire ? Mais vous occupez tout l'espace, vous vous étalez sur ce blog sans pudeur aucune, comme Colette G.
Rien que sur ce seul billet, 10 commentaires de votre part, avec des idées parfois grappillées aux autres blogueurs, c'est pathétique.
Rédigé par : Camille | 30 novembre 2012 à 20:15
@zenblabla
Pardonnez-moi de m’être mal fait comprendre. J’ai la fâcheuse habitude de rédiger, puis finalement d’accourcir… et parfois même de ne pas l’envoyer à P Bilger. J’aurais cette fois encore dû m’abstenir… !
Mais vous avez, vous, de votre côté, parfois tendance à être difficile à comprendre.
Pour vous cette épitaphe !
Morale, doctrine contraire aux mœurs !
« Pourquoi Madame la Mort serait-elle encore de nos jours "La Camarde" juste en squelette et même sans peau avec sa faux ? »
Détrompez-vous, loin de moi cette idée de supprimer à des sexagénaires et plus des instants de félicité ou de volupté et ce, s’ils le désirent, jusqu’à l’instant ultime où sera venu pour eux leur heure d’entrée dans le tribunal de la vie qui sera alors le jour du jugement dernier !… Dans la mesure où il y a consentement, cela va de soi !
Loin de moi, cette pensée, donc, même s’ils sont mûrs ils ne sont pas tous blets !
Votre interrogation est d’autant plus grave que dans ce billet, il est question d’une relation intime d’un retraité de l’enseignement avec une mineure de 14 ans, l’un s’approchant de la fin de vie (c’est ainsi), quand la seconde la commence.
Si chaque homme a le droit d’avoir son ou sa Lolita, cela ne peut se faire chez les mineures, pas même dans ce cas chez une « Lolita » de 14 ans. C’est ainsi et c’est heureux.
Je n’ai pas eu connaissance de l’affaire avant ce billet, mais vous ne pouvez nier que pour une jeune fille, sa relation première est importante et aura un impact pour sa vie de femme à venir. Et là, je rejoins entièrement le commentaire de Catherine A. qui est parfait.
Chacun épice sa vie comme il l’entend mais dans les règles de la loi. La solitude, si solitude il y a eue, ne disculpe pas tout.
Dans les années 1974/75, Michel Simon alors qu’il avançait dans sa 80ème année, avait fait plus que jaser et certainement des envieux, alors qu’il s’affichait avec une très jeune actrice suédoise, Karen Nielsen rencontrée sur le tournage de son dernier film « L’ibis rouge ». Mais, là, comme écrit monsieur A.paulista, cela choque moins étant donné que la dame était majeure !
Rédigé par : Marie@zenblabla | 30 novembre 2012 à 13:16
sbriglia 10.33
Dans votre entreprise de délation, vous accusez : il y a Colette G et aussi une journaliste de Mediapart ? Anna Fulli ? dont j'ignore l'existence, je suis donc multicéphale, on ne prête qu'aux riches.
Un délateur se doit au moins d'être précis et rigoureux, sinon il apparaît comme un individu abject, ce que vous ne voudriez sans doute pas LOL :)
Renverser la charge de la preuve ne donne pas raison, les faits sont têtus... Une nouvelle fois ignorez-moi, vous vous allégerez et vous sentirez mieux, remède immédiat à effet retard.
Rédigé par : Pietri S | 30 novembre 2012 à 12:19
RF 2.25
J'apprécie infiniment votre PS - rien de socialiste dans mon propos :) -, votre dérision me réjouit, un brin d'humour dans ce monde de brutes :) est toujours un coin de ciel bleu. Ce verbe "loliter" existe-t-il ? je ne l'ai pas trouvé, ou est-il de simple circonstance ? Just to pull my leg ! me faire sortir de mes gonds, mission impossible :)
Rédigé par : Pietri S | 30 novembre 2012 à 10:54
«Cette dispute qui n'en finit pas n'a pas chassé de mon esprit, sans doute par contagion avec les occupations télévisuelles qui sont les miennes actuellement, l'histoire tellement singulière, dont la presse a peu parlé, et qui a conduit un professeur d'un certain âge à se laisser séduire par une gamine de 14 ans et à avoir avec elle une dizaine de relations intimes. »
Un texte qu'aucun enseignant ne devrait ignorer est le dernier des extraits du Banquet (en grec ancien Συμπόσιον, Sumpósion), un texte de Platon écrit aux environs de 380 avant J.-C. Il est constitué principalement d'une longue série de discours portant sur la nature et les qualités de l'amour (éros).
Les voici (l'amour n'y est pas hétérosexuel, mais ce n'est pas question) :
Texte intégral accessible ici où l'extrait est situé pp. 106 à 111.
Rédigé par : Catherine JACOB | 30 novembre 2012 à 10:42
"Catherine A qui parle d'elle à la troisième personne, particularité particulière LOL"
Tout autant que Colette G. qui claque la porte le 5 juin et revient... insulter Catherine A. sous un nouveau pseudo, Pietri S, le 16 juin...
"Paraître, exister sur la Toile comme sa quête du Graal" écrivait Colette G.
Ad usum Pietri S ?
Névrose, quand tu nous tiens !
Restez avec nous, chère Catherine A., c'est toujours un bonheur de vous lire !
Rédigé par : sbriglia@Catherine A. | 30 novembre 2012 à 10:33
Catherine A qui parle d'elle à la troisième personne, particularité particulière LOL
Regardez la lune plutôt que le doigt qui la montre, elle vous éclairera peut-être.
Quant à Joseph Bialobroda il a écrit de bien meilleurs livres que celui dont vous vous vantez !
Saupoudrez votre existence chaque jour d'un peu de tolérance, ne projetez pas sur l'autre vos rancoeurs, vous vous allégerez, vous vous sentirez mieux !
Rédigé par : Pietri S | 30 novembre 2012 à 08:18
Certaines réactions épidermiques de Marie et Catherine A "qui promet de ne pas réagir" LOL ressemblent à celles de Old Spinster, l'une dans un anti-américanisme primaire absurde, l'autre s'autorisant à savoir ce que l'autre pense... les procès d'intention en veux-tu en voilà LOL
Les deux séparément sont oublieuses de ce qu'elles écrivent, un commentaire efface sans doute ce qu'elles ont écrit précédemment LOL Pas grave le tout est de le savoir ! et de n'y accorder aucune importance, de les zapper !
---------------------
Marie 21.17
La jeune fille de 14 ans qui prend la pilule : c'est vous qui avez soulevé ce point ; épinglez oui, mais à bon escient !
Woodstock le 15 août 1969 trois jours de "Peace, Love & Music", 20 000 personnes attendues, 500 000 sont venues : Max Yasgur celui dont la ferme a été envahie par cette horde a toujours affirmé 'aucune violence".
Bien sûr d'immenses problèmes environnementaux et sociaux, embouteillages monstres, manque d'eau et de nourriture, sanitaires insuffisants, des montagnes d'immondices, sexualité en public, la température LOL à New York en août peut être accablante >36°C humidité >75/80, drogue mais un seul mort (certes un de trop).
Woodstock a été un fantastique festival de musique folk rock pour recréer le Human Be-In de janvier 1967 à San Francisco.
Woodstock a été le premier grand mouvement pacifique d'ampleur de libération des moeurs, moeurs n'étant pas un gros mot à connotation forcément et toujours sexuelle, il concernait aussi le MLF, dont certaines se réclament, sauf celles qui préféraient sans doute la vie des femmes du Moyen Age ! LOL
On ne fait pas une omelette sans casser des oeufs LOL
Woodstock a été ce qui se passe dans tout rassemblement, il n'a pas été ce que ceux/celles qui ne savent pas, répètent à l'envi et en boucle, il n'a pas été un rassemblement de voyous déjantés, il a été un mouvement pacifique.
Selon vous donc, les USA, la culture américaine ne produit que de la sous-culture, de l'avilissement de l'humain, le pire de ce qui existe au monde est Made in USA.
Tout ce qui n'est pas interdit est autorisé, tout ce qui existe n'est pas licite, personne n'est contraint de faire ce dont il n'a pas envie, ce qu'il réprouve.
Pourquoi tant de français sont-ils attirés par ce pays-continent, tellement en rêvent, que la majorité pourtant connaît si mal, si peu ! surfant sur l'écume des choses, répétant les mêmes clichés, souvent entre haine et fascination, toujours entre "American Way of Life" et "Yankees Go Home" formule "taguée" sur les murs parisiens dès la Libération !
C'est mon avis, personne n'est contraint de le partager !
Rédigé par : Pietri S | 30 novembre 2012 à 07:05
Catherine A
Après une telle charge haineuse, aucun doute vous êtes apaisée... poursuivez en zappant mes coms, c'est simple LOL LOL
Rédigé par : Pietri S | 30 novembre 2012 à 05:58
Police en a fait une très belle chanson :
http://www.youtube.com/watch?v=_GFKdecB9lQ
(Sting parle du "famous book of Nabokov" aux alentours de 3min48s)
Plusieurs questions surgissent :
Vu l'âge des deux protagonistes, on peut se demander quelle est la part d'amour dans leur relation. Une relation pour quoi ? dans quel but ? A la fin des fins, y avait-il, de part et d'autre, le désir d'enfanter ?
J'ai vu le mot "assujetti" dans le billet. N'y a-t-il pas là comme un fantasme de toute-puissance chez la jeune immature (fantasme d'avoir autorité sur son maître, fantasme de faire tourner la tête à un homme établi) ?
Une quelconque rémanence du complexe d'Electre (elle projetait peut-être inconsciemment l'image de son père sur son prof) ?
A l'inverse, n'y a-t-il pas un désir de fraîcheur chez le professeur âgé (un homme à l'âge certain, qui succombe à une jeune fille en fleur : leurs étreintes le rajeunissait, en quelque sorte) ?
Cet homme avait-il déjà eu d'autres aventures de ce style ? Etait-il marié ? Avait-il lui-même des filles ?
Et sans doute y avait-il aussi, chez l'un comme chez l'autre, un désir excitant mais en même temps pervers, de franchir la ligne jaune, de braver l'interdit.
Ah ! que de questions, n'est-ce pas ?
Pas facile de juger une affaire comme celle-ci, car d'après ce que je comprends du billet, ni la fille ni le professeur n'ont apparemment souffert de cette relation.
Alors naturellement, c'est interdit, répugnant et immoral de toucher à une mineure, de surcroît aussi jeune.
Que dire d'autre ?
Au risque d'exaspérer les âmes socialistes de ce blog, je crois que notre homme aurait été plus avisé d'attendre le prochain quinquennat socialiste avant de loliter*. Gageons qu'après le mariage homosexuel, les socialistes nous serviront le mariage adosexuel voire pédosexuel. Et que cela ne choquera plus personne. Et qu'ils arriveront même à se faire élire sur ce genre de programme. Et l'heure venue, notre hôte devra trouver un autre sujet d'inspiration moins banale pour ses billets.
*ici, loliter veut dire "s'aliter avec une Lolita" et non pas "ponctuer ses commentaires de LOL" (LOL LOL - petit clin d'oeil à Pietri S - LOL LOL)
Rédigé par : RF | 30 novembre 2012 à 02:25
Alex paulista : "Votre exemple est assez malsain à plus d'un titre. Mélange de la nature des relations, des sentiments.
Bouillie infâme."
Eh bien oui, mélange de la nature des relations et des sentiments. Malsain ? Non, gênant pour l'esprit, oui. C'est ainsi que dans la vie, on se trouve parfois dans la situation de n'être fier ni d'une décision, ni de son contraire. Trouvez quelque grâce à la sincérité. Heureux celui pour qui la vie est un long fleuve tranquille.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Alex Paulista | 30 novembre 2012 à 01:03
"tournez 7 fois vos doigts sur le clavier"
Catherine A.
7 fois au minimum !
Merci pour cette charge salvatrice.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun @ Catherine A. | 29 novembre 2012 à 22:55
@Marie
Merci le "T", je n'y avais pas pensé, et merci plus loin votre réaction.
Le thé, c'est bonne occasion pour la conversation.
Les lapsus supposés voire pré-supposés sinon proposés discernent.
Je trouve bien d'en venir à la morale, et si vous revenez à mon premier commentaire pour ce billet, vous y décèlerez j'en suis sûr l'intention du côté de la morale.
Je vous accompagne en beaucoup d'assertions.
Mais...
Je me demandais juste pourquoi Savonarole faisait le galopin, remarquant bien la retenue de "ténors" du blog au sujet des Lolita qu'il envoyait, tandis qu'il n'envisageait pas d'emblée, comme s'il l'occultait que "ténor" désigne un genre seulement avéré,excluant les dames ténors.
C'était juste provocation d’icelles !
Nous n'avons donc rien à voir là-dedans, à moins que lapsus nous lient !
Je me suis demandé :
"Diva" évidemment, jusqu'à contre-alto...
Pourquoi pas ténatrice, avec un "S" par avance !!!
Je dois vous avouer, ce que vous dites est très choquant :
"Difficile de penser qu'il y a dans cette relation un besoin d'exister alors que pour l'un la route s'achèvera dans la tombe et que pour l'autre, elle débute une vie de femme dans le chaos !"
Pourquoi Madame la Mort serait-elle encore de nos jours "La Camarde" juste en squelette et même sans peau avec sa faux ?
Qui n'aurait pas le droit de la voir en "Lolita" ?
Et pourquoi le mourant, avec son imagination de gamin, n'aurait-il pas le droit de vivre encore un peu, s'il reste (ouverture 68) assez gamin ?
Comment vous mettez les vieux au pilori !
Avoir dix ans en 1968, est-ce autant différent, pour un gamin qui constate les mœurs, qu'avoir dix ans en 1945 ?
Comment usurperaient les moralités, tandis que seulement usurpent les mœurs ?
Je ne transpose pas là seulement la contingence de la mort, avec la démonstration par l'affaire du billet.
Nabokov s'en est chargé littérairement, grand merci.
Vous vous trompez avec la Morale, tandis que pas forcément parlant de mœurs...
Peut-être ne vous rendez-vous pas compte de ce que vous dites, et sûrement confondez-vous morale et mœurs.
J'en veux pour preuve vos développements énonçant comme c'était pire après (mieux avant), parce qu'il est patent que tout se serait déglingué.
Il y a un paradoxe avec la morale que peu de gens veulent entendre.
Les injonctions par la morale sont tellement subjectives, qu'elles interdisent d'abord subjectivement.
Les interdictions sont vraiment fortes, pour un sujet forcément moral, et forcément d'une moralité différente, qui s'imaginerait depuis l'autre pervertir, modestement subvertir, ou simplement avertir.
Il arrive que les mœurs autorisent ce que la morale individuelle interdit pour chacun.
Il arrive aussi que ce que les mœurs interdisent, la morale individuelle l'autorise en faits qu'il faut alors juger.
Dans le deuxième cas, nous voila versé dans le champ de l'objectivité, grâce à la Justice, formellement pré-occupée du fait. Il y a là de l'art...
(Je remercie Mme Raffeneau, toujours à reprendre du côté de l'objectivité, sanctifier l'action de la Justice, rendre observable les débordements, et alors... balancer l'humour potache !)
Le billet est quand même très fort autant qu'habituel :
il suggère d'interroger les mœurs et peut-être la morale, comme filtre la Justice.
Objectivement, elle filtre !
Quant à la morale, n'importe quel sujet peut toujours se demander...
Comprenez-moi, vos propositions disant la déliquescence des mœurs c'est ce que je comprends quand je lis.
Sinon, vos confusions en affaires de morale, elle m'obligent à ne pas vous croire..., d'emblée, mais quand même en moeurs, ce que vous dites est probable..., puisqu'assez convenu.
@Pietri S
Wonderbach !
Rédigé par : zenblabla | 29 novembre 2012 à 21:43
@Pietri S
Des Etats-Unis, la Beat Generation, les beatniks, le mouvement des hippies, Woodstock, Katmandou… toute cette contestation d’une jeunesse contre la société puritaine, la guerre du Vietnam, la ségrégation raciale, l’arme nucléaire… plus l’alcool, le lsd, les drogues dures… qui inspirèrent les mouvements de mai 1968 et la liberté sexuelle.
C’était également l’époque de Joan Baez, Bob Dylan, Jane Fonda… !!! etc.
N'ayant pas de fille, si vous dites qu'une gamine de 14 ans prend la pilule, je vous fais confiance...
Rédigé par : Marie@Pietri S | 29 novembre 2012 à 21:14
Pietri S, je ne crois que pas que la personne dont vous pensez le nom si fort que je l'ai entendu soit un salopard qui use de sa position pour obtenir des faveurs de jeunes. Juste quelqu'un capable d'emballements, de coups de coeur que l'on peut juger excessifs à l'image de son personnage, mais totalement "désintéressés". N'a-t-il pas à son actif quelques jolies carrières féminines ? Ecrire ce que vous venez d'écrire est profondément dégueulasse Madame, tournez sept fois vos doigts sur le clavier (et tant que j'y suis, épargnez-nous vos LOL stupides et plus de votre âge et mieux, vos palanquées de messages. Ce blog est celui de Philippe Bilger, pas le vôtre).
Catherine A. légèrement remontée qui va lire "La station Saint-Martin est fermée au public" de Joseph Bialot, mort il y a deux jours dans une petite indifférence. Et c'est dommage car cet écrivain était aussi un homme magnifique, plein de générosité et d'humour malgré ce qu'il avait vécu et dont témoignaient les tatouages de ses bras, dont les numéros, comme l'a écrit la famille dans l'avis de décès du Monde, "ne sont jamais sortis dans l'ordre au Loto".
Rédigé par : Catherine A. à Pietri S : tournez 7 fois vos doigts sur le clavier | 29 novembre 2012 à 20:37
"Bouillie infâme."
Rédigé par : Alex paulista | 29 novembre 2012 à 15:56
Oui c'est assez gerbant. Il en a conclu qu'un coup golon-golon dans la case aurait pu la sauver de la septicémie...
Rédigé par : Savonarole@Alex paulista | 29 novembre 2012 à 19:50
@Trekker | 29 novembre 2012 à 17:54,
"Dans la société d'alors les victimes de viols et d'agressions sexuelle étaient perçues comme quasi irrémédiablement souillées..."
Bien souvent, même si la fille avait été violée, c'était le père qui était considéré comme déshonoré. Même dans un jugement !
Et la non dénonciation allait bien souvent dans ce sens. A cause du qu'en dira-t-on !
Rédigé par : Marie@Trekker | 29 novembre 2012 à 19:49
Sur ce thème, Brassens a fait une bien jolie chanson: la princesse et le croque-notes.
Rédigé par : Jacques V. | 29 novembre 2012 à 19:28
Xavier Nebout
"Alors d'abord, ce n'est certainement pas en faisant de la publicité autour de l'affaire que ça arrange les choses"
Sur ce point je partage totalement votre opinion, et vais même plus loin. La judiciarisation de cette affaire et donc les auditions de cette ado (police, puis magistrat instructeur et tribunal) l'ont probablement autant perturbée-déstabilisée que sa liaison avec son professeur.
A titre de comparaison plus "hard", je prends comme exemple les attouchements sexuels sur de jeunes ados voire enfants. Une partie des pédopsychiatres considèrent que la dramaturgie qu'en font les parents perturbe-traumatise souvent plus les victimes que les actes en eux-mêmes.
Bien évidemment mon propos ne vise pas à banaliser et excuser ces déviances et délits. Mais en toute chose il faut savoir faire preuve de mesure, et actuellement c'est loin d'être toujours le cas sur ces sujets. Des Lolita ayant recherché des relations avec des hommes ayant l'âge de leur père voire plus, ainsi que des hommes ayant cédé à cette tentation, il y en a toujours eus. Les parents scandalisés de ces filles, souvent feraient bien de commencer par s'interroger sur le mode d'éducation de leurs enfants et l'ambiance-fonctionnement de leur couple.
Quant à la notion de souillure censée retenir dans le passé les adultes de passer à l'acte, elle relevait bien plus du discours que de la réalité. Jusqu'aux années 60 les victimes de viols et d'actes de pédophilie n'en faisaient guère état, et les plaintes déposées étaient fort rares. Pour ce qui est des délits d'agressions sexuelles, là c'était le silence quasi total. La faible nombre de ces crimes et délits soumis à la justice ne signifiait en rien qu'ils étaient moins nombreux qu'actuellement.
Dans la société d'alors les victimes de viols et d'agressions sexuelles étaient perçues comme quasi irrémédiablement souillées, mais leurs agresseurs objets de mansuétude et guère vilipendés. Ces derniers et leur entourage tenaient un discours justificateur similaire à celui des actuels auteurs de tournantes dans les banlieues : seul le vocabulaire différait.
Rédigé par : Trekker | 29 novembre 2012 à 17:54
@XN
""Il y a quelques décennies, un homme bien éduqué s'interdisait de dire à une femme qu'il l'aimait, et ne la touchait pas, s'il n'était pas en mesure de l'épouser.
Ce qui nous amène à une autre notion elle aussi en voie de disparition, celle de la salissure.""
Non mais je rêve quand je lis cela ! Il y a quelques décennies, seul les rustres mal éduqués "couchaient" en dehors des liens sacrés du mariage ?
Finalement, je ne rêve pas : je pouffe de rire. Quoique quelqu'un qui taxe même indirectement de rustre mal éduqué qui n'a pas la même conception sacramentelle du mariage m'effraie un peu...
Pour le reste, j'ai déjà écrit ce que je pensais de qui s'oublie avec une gamine, qui plus est une de ses élèves, et je n'en pense aucun bien, que ce soit clair.
Rédigé par : benjamin borghésio | 29 novembre 2012 à 17:51
""Il eut fallu qu'elle eût atteint son 15ème printemps.
Pourquoi le juriste rêveur et peut-être un peu envieux ne le précise-t-il pas ?""
FAUX ! Comme professeur, il avait autorité sur elle. La limite est donc de 18 ans.
Rédigé par : benjamin borghésio | 29 novembre 2012 à 17:47
Marie
Vous avez raison, une jeune fille de 14 ans qui prend la pilule ne la prend pas pour soigner un mal de gorge.
Vous rendez responsable les USA d'avoir exporté - en France - la libération des moeurs, cette affirmation est fausse et excessive. Tous les peuples du monde occidental ont eu leur Mai 1968 fin des années 60, tous ont fait leur libération sexuelle, en parallèle et en même temps.
Pourquoi faut il que les Français rendent toujours responsables les USA de leurs turpitudes : avant-guerre le futur ex-roi de Grande-Bretagne hantait (paraît-il selon les gazettes) les maisons closes de la Rue Chabanais... où il prenait des bains de champagne accompagné de demoiselles !
Soyez rassurée, aux USA le mouvement 'No Sex' - qui prend quelque ampleur dans l'Amérique puritaine - ne peut que vous réjouir, il prône l'abstinence sexuelle jusqu'au mariage. Va-t-il s'exporter en France ? Peu probable qu'il soit le bienvenu dans un pays, la France, dans lequel tout est dérision, certains mots ne peuvent plus être prononcés sans provoquer des gloussements, tout est sexe ou allusion au sexe, jusqu'à l'écoeurement !
Rédigé par : Pietri S | 29 novembre 2012 à 17:30
Cet odieux sordide fait divers concerne comme toujours (souvent) une Lolita et un monsieur âgé... le tout est glauque !
Dans "Mort à Venise" Gustav von Aschenbach avait plus de panache, le vieil homme aisé, solitaire et ennuyé de la vie. Personnage du court roman de Thomas Mann... Ce roman d'une lecture peu facile plonge le lecteur dans une situation inconfortable, on éprouve en tournant les pages de la répulsion... de l'attirance sans doute pour certains.
Il existe probablement aussi des "Lolito" LOL dont on ne parle jamais, Lolita serait donc une spécificité féminine, ce dont je doute !
Le directeur artistique - c'est ainsi qu'il présente sa fonction - d'une très grande maison de couture française l'a prouvé récemment, devenant le pygmalion d'un très jeune homme, une cinquantaine d'années les sépare !
Le sexe et l'argent - et quelquefois l'amour - sont le carburant qui fait tourner le monde des humains !
Rédigé par : Pietri S | 29 novembre 2012 à 16:48
Comme Catherine A, je pense que c'est d'une tristesse affligeante.
Pas tellement que la petite ait 14 ans, mais que son amoureux en ait 60. Ce n'est pas tant la différence d'âge qui compte, mais la différence de maturité.
Par exemple, 40 ans avec 14 ans c'est pour moi tout aussi choquant, mais 60 ans avec 24 ans ça devient tout à fait différent.
Quel que soit le sexe ou l'orientation sexuelle, à un certain âge on arrête de se tirer sur l'élastique et on s'intéresse à la personne en face.
Ah petite, ah petite !
@ JDR
Votre exemple est assez malsain à plus d'un titre. Mélange de la nature des relations, des sentiments.
Bouillie infâme.
Rédigé par : Alex paulista | 29 novembre 2012 à 15:56
Pour une fois je me sens quasiment en phase avec le commentaire (édité à 9:36) de Pietri S.
Et j’estime que la parité, telle que la conçoivent les féministes radicales d’aujourd’hui, procède davantage d’un esprit sectaire, arriéré et revanchard, que d’une volonté de faire reconnaître la valeur des femmes en tant que personnes, lesquelles eu égard à leur sexe n'ont pas à bénéficier de privilèges, parce que longtemps spoliées de certains droits, ce qui n‘est plus le cas. Même s’il est souhaitable qu’homme et femme bien qu’égaux en droit gardent leurs spécificité et leur différence et ne cherchent pas à se copier l’un l’autre, au risque de se dissoudre dans une uniformité mortifère. Idem pour la discrimination positive qui est une insulte à l’intelligence des minorités. Mais c’est un autre sujet bien que procédant de la même idéologie foireuse !
Quant à la féminisation systématique des professions et appellations jadis réservées à la gent masculine, quelle rigolade "ma générale" ou encore "patronne", "cheffe" "auteure", "brigadière", "routière", "pompière"... Stop ! Qu'ils sont loin les bas de soie et les porte-jarretelles de ma jeunesse !
Il est vrai que ces messieurs ne sont pas complètement en reste avec l’avènement des hommes sages-femmes depuis 1982 !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 29 novembre 2012 à 14:11
Effarée par cette analyse pseudo psy. Mais c'est quoi "ces virilités incontestables" ?
Pour être honnête je ne comprends pas grand-chose à ce billet. Pas plus sur la forme que sur le fond. Juste que ce monsieur a reconnu et assumé ; et alors ? faut-il lui envoyer des fleurs ? Face à l'évidence, à moins d'être un abruti complet, il ne pouvait pas moins faire. Mais enfin quel homme de 60 ans peut vraiment penser qu'une gamine de 14 qui pourrait largement être sa petite-fille, peut être amoureuse de lui ? un inconscient, un sûr, jusqu'à la sottise, de son charme ou au contraire un mal dans sa peau, un impuissant, incapable de nouer des relations avec des femmes... c'est quand même plus rassurant une gamine admirative qui ne mettra en question ni vos
capacités intellectuelles ni vos capacités physiques. Navrée, cette affaire me fait gerber.
Rédigé par : Catherine A. j'avais décidé de ne pas réagir | 29 novembre 2012 à 13:08
Vous êtes parfois trop empêtrée dans l'examen pointilleux, partisan et "codé" et pas assez dans le vécu et le réel Véronique R. Ce qui nuit à votre objectivité.
En outre, vous avez manifestement omis de considérer que la phrase de mon commentaire qui vous a fait réagir était rédigée au mode conditionnel. J'ajoute que dans mon post initial j'avais écrit (à dessein) des papys de 50 ans et non 60. Chiffre 50 remplacé par 60 pour une raison que j'ignore !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 29 novembre 2012 à 12:15
Il y a quelques décennies, un homme bien éduqué s'interdisait de dire à une femme qu'il l'aimait, et ne la touchait pas, s'il n'était pas en mesure de l'épouser.
Ce qui nous amène à une autre notion elle aussi en voie de disparition, celle de la salissure.
Or, un professeur de soixante ans ne peut ignorer que les filles de 14 ans ont naturellement envie de sauter sur tout ce qui bouge, et qu'il n'a pas à profiter de son manque d'éducation à la contrainte de sa nature pour la salir sous prétexte qu'il l'aimerait.
Partant, il convient de réparer l'irréparable qui est cette salissure - en d'autres termes - les traces physiques, psychiques ou mémorielles de cette relation.
Alors d'abord, ce n'est certainement pas en faisant de la publicité autour de l'affaire que ça arrange les choses, avec trois mois de prison avec sursis non plus ; par contre 3000 euros de DI, c'est ridicule.
Ce qui nous amène au paradoxe de notre temps : la sanction du viol devient de plus en plus lourde alors que la salissure tend à ne plus rien valoir.
Ainsi est démontré que les soi-disant progrès de la civilisation soixante-huitarde aboutissent à des aberrations.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 29 novembre 2012 à 10:41
@zenblabla
28 novembre 2012 à 20:50
« Ténor au féminin, serait-ce ténatrice? »
Ouf ! Merci d’avoir pensé à occulter un « t » !
Démon de midi !
La beauté du diable ! Voilà ce que d’aucuns diront ou penseront pour justifier ce genre de relations.
Comment un sexagénaire peut-il succomber à des pulsions aussi répréhensibles particulièrement lorsqu’il y a ascendant sur mineure ?
Qu’une enfant de 14 ans se présente chez le retraité est déjà surprenant. Comment connaissait-elle son adresse ?
Mais que celui-ci continue cette relation et la retrouve dans une voiture par la suite. Alors ?????
Peut-on réellement appeler cela consentement ?
Etait-elle fragile ? Ne cherchait-elle pas plutôt une relation enfant/grand parent, étant donné la différence d’âge ?
Au départ, il y a très certainement de la confiance ? Tout peut être avancé. Mais ce que personnellement je n’oublie pas c’est qu’un individu qui réalise (dans les deux sens du terme) sa « faute », immanquablement demandera à sa victime de n’en parler à personne ! Et l’engrenage se trouve ainsi lancé ! Le cercle vicieux se referme pour les deux... Et lui, il continue jusqu’à se faire prendre !
Difficile de penser qu'il y a dans cette relation un besoin d'exister alors que pour l'un la route s'achèvera dans la tombe et que pour l'autre, elle débute une vie de femme dans le chaos !
14 ans c’est encore l’enfance quelque part. Même si, comme l’écrit si bien madame Pietri S d'immondes pervers mettent tout en œuvre pour pervertir une jeunesse qui ne demande qu’à grandir, se construire, évoluer, s’établir et surtout aimer une âme sœur qu’elle rêve de rencontrer. Or, depuis les années 60 maintenant, cette jeunesse est polluée par des niaiseries de séries franco-américaines, par une presse racoleuse, aujourd’hui par internet, qui, chacun à sa façon leur faussent leur jugement quant à la réalité de la vie, mais surtout quant à leurs règles. Et une jeunesse bousillée implique des dommages collatéraux. Irréversibles.
Depuis 1968, l’évolution des mœurs s’est engagée sur l’autoroute du presque tout permis ! A croire que la stature du Général de Gaulle faisait barrage en faveur de la toute-puissante morale. Prêchée par l’Eglise. Vision naïve de la province… même si, alors, le silence était la règle.
Importée des Etats-Unis, la libération des mœurs à travers ses adeptes, fut durant un temps, l’exaltation de la pédophilie (à travers la presse notamment «Le Monde et Libération), ce fut maintes fois évoqué sur ce site d’ailleurs, et leurs voix s’élevèrent en contestation lors de procès intentés à l’encontre d’êtres faibles et sans morale devenus du fait de leurs actes, accusés. Il est étonnant dans ce chaos de trouver le nom de Françoise Dolto au bas d'un manifeste, mais que penser de la réflexion faite alors d’un certain Bernard Kouchner : « Si une fille de 13 ans a droit à la pilule, c'est pour quoi faire ? »
Les années passent, les années passent et en réalité, rien ne change lorsqu’il s’agit de sexualité. Et on ne s’étonne plus ensuite du soutien apporté à un certain Polanski…. ! On ne touche pas à la virilité de certains.
C'est cela "La beauté du diable"
René Clair
http://www.gaumont.fr/fr/film/La-beaute-du-diable.html
http://www.dailymotion.com/video/x4xtxq_beautee-diable-gerard-philippe-mich_shortfilms
Rédigé par : Marie | 29 novembre 2012 à 10:31
De la compassion pour ces deux "malgré eux" ; une belle leçon d'humanisme et d'humanité que ce billet.
Et pas que.
Quand l'altruisme se répartit équitablement, n'est-ce point ce que l'on appelle communément FRATERNITE ?
"La fraternité est le lien fraternel et naturel ainsi que le sentiment de solidarité et d'amitié qui unissent ou devraient unir les membres de la même famille que représente l'espèce humaine. Elle implique la tolérance et le respect mutuel des différences, contribuant ainsi à la paix".
Mieux que l'empathie des psy ; mieux que la charité chrétienne ; la Fraternité républicaine.
Donc deux leçons.
Rédigé par : Yves BRUNO | 29 novembre 2012 à 09:45
La parité est un concept absurde dont on a vu rapidement les excès en politique. Sarkozy a mis sur un piedestal des femmes qui n'avaient pas le moindre atome de compétences, choisies comme pour un casting télé et François Hollande s'est cru obligé de faire mieux !
Dans les entreprises si la parité est tentée elle l'est dans des postes subalternes ; dans l'entreprise c'est l'égalité qui prime, même s'il existe toujours un plafond de verre, si une femme est dotée des compétences vs le poste à pouvoir elle sera nommée et les exemples existent.
Se prétendent "victimes" du plafond de verre ceux/celles qui n'ont pas été nommé-e-s, tant il leur est difficile d'admettre que celui/celle nommé-e a peut être un petit quelque chose en plus !
Et puis dans une équipe dirigeante, tout autant qu'ailleurs, il faut maintenir une bonne cohésion, et que l'on soit homme/femme n'a que peu à voir !
Il y a des Simone Veil, Anne Lauvergeon, Christine Lagarde, Francine Gomez, Gilberte Beau, Laurence Parisot, Hillary Clinton, Condi Rice, Angela Merkel, quelques "cheffes"* LOL d'Etat africains et de pays nordiques et tant d'autres...
mais il y a aussi des femmes dont le comportement n'incite guère à plus de promotion des femmes ! comme cette américaine, Patricia Russo, nommée à la tête de Lucent (Alcatel Lucent) dont le comportement inapproprié et l'incompétence notoire ont fini par provoquer un désastre industriel !
La compétence et le talent sont asexués !
Halte au féminisme et à la parité échevelées, place à l'égalité des compétences !
*Juste pour rire, la féminisation des mots me semble la revendication féministe la plus absurde.
Rédigé par : Pietri S | 29 novembre 2012 à 09:36
A lire pour les concerné-e-s dans Marianne "Du porno cucul pour les filles", le titre agit comme repoussoir, autre repoussoir ce Dorcel, 78 ans, papy du porno pas chic, en fait ce sont les vieux lidibineux qui créent des Lolita pour assouvir leurs fantasmes, stopper la marche inexorable du temps !
Rédigé par : Pietri S | 29 novembre 2012 à 08:24