Etrange impression que celle d'un monde en train de doucement sombrer !
Il ne s'agit plus de jeter la pierre à tel ou tel mais de remarquer seulement qu'au fil des jours, la France se trouve bizarrement traitée. Comme si elle ne devait pas être le sujet central, unique, obsessionnel. Elle devient un décor pour une pièce dérisoire.
Une multitude de circuits de dérivation sont mis en place qui nous occupent mais n'ont rien à voir avec ce que nous espérions.
L'interminable pantalonnade, le grotesque vaudeville de l'UMP où Jean-François Copé veut bien d'un nouveau vote mais aux calendes grecques.
Il n'y a pas, plus d'Opposition.
Parce que la guerre intestine prend trop de temps, mobilise toutes les énergies ou, plus profondément, parce que la droite de plus en plus en miettes, intellectuellement appauvrie et réduite à se caricaturer ne sait pas en réalité comment contester ce pouvoir de gauche insaisissable à force de couacs, d'amateurisme et de contradictions.
Il y a à peine un Gouvernement. On ne peut plus soutenir que ces maladresses sont excusables, qu'elles relèvent de l'apprentissage. Un apprentissage politique qui dure sept mois, ce n'est plus une formation mais une déception.
Le paradoxe fait que le citoyen devient lui-même déstabilisé. La personnalité du Président, estimable, trop intelligente, répugnant au simplisme des actes, cache de plus en plus difficilement l'erratique d'une méthode et d'une gestion d'autant plus absurde que la conférence de presse de François Hollande avait fait espérer un retour brutal du réalisme. Mais il ne suffit pas d'emprunter le bon chemin, il faut encore savoir comment avancer, marcher.
Une Opposition qui se cherche et se trouve de moins en moins. Un Pouvoir qui a de la bonne volonté mais c'est le pire compliment à lui adresser.
Tranquilles, à l'abri, comptant les coups, Marine Le Pen et le FN engrangent les déçus de la droite classique. Ils n'ont même plus besoin d'agir : ce qui existe en dehors d'eux travaille pour eux.
Silencieux, ravis que François Hollande et son Gouvernement justifient leurs pires craintes et valident ce qu'ils n'ont même plus besoin de proférer tant l'exercice du pouvoir, pour le fond et la forme, est une épreuve pour cette gauche, ces sociaux-démocrates qui semblent découvrir l'Etat comme une terre inconnue, Jean-Luc Mélenchon et le Front de gauche attendent que le paroxysme de la crise révèle l'inefficacité des procédés classiques pour proposer leurs remèdes de cheval ou la mise à mort du malade.
Pourtant cela bouge partout mais la sensation, c'est du surplace !
Combien de temps faut-il pour un naufrage en démocratie ?
Comment dire, après le mi-parcours du blog ?
Les commentaires, petit à petit, en viennent à examiner la situation industrielle, puis le rôle de l’État..., son pouvoir quelque part.
C'est raison même !
@Madame Raffeneau
Pourquoi est-ce que je pense en vous lisant, à un drôle d'épisode dont je peux témoigner :
-Sous la table en repas de famille, n'étant pas encore adolescent confirmé et tandis que se discutaient dans les hauteurs l'avenir industriel des masses salariées, j'ai bien entendu alors que solutionner l'impuissance de cette masse consistait à la financer en consommation sous mode d'allocations, plutôt que de la maintenir en syndicats, comme restant partie prenante aux réelles décisions d'efficacités industrielles et financières pour la France.
C'était peu après le choc pétrolier de 1973, tout cela étant déjà dans les tuyaux de l'imaginaire, alors à diffuser et pour faire à venir, l'idée de l'excellence pointue, ainsi que le Plan qui était désormais désuet infuserait encore.
Depuis lors je n'ai rien entendu d'aussi peu affirmé qu'autant mis en pratique sinon l'histoire des 35 heures.
Pour l'industrie, 3x8 devinrent 4x6, un véritable miracle !
L'industrie a bien été servie, par Mme Aubry, ne vous en déplaise.
D'autres branches en pâtirent ?
Je ne sais pas, car il faudrait regarder les motifs d'entraînement, jamais mis en cause comme cela ferait surplomb, en une vue synthétique.
Que Mme Aubry ait réussi, politiquement comme à l'époque, à reconduire notre trop maigre industrie, cela ne fait pour moi aucun doute.
Je trouve assez malvenu de toujours et encore contester une martingale autant datée qu'elle n'est plus d'actualité possible !
Mais quand même !
Sommes-nous sur terre pour acheter des voitures allemandes, et pour autant être redevable de les fabriquer ?
J'en doute, et en veux pour preuve une toute simple aventure, autant subjective que celle dite plus haut racontant mon enfance :
-Un ami, enfin possesseur d'une décapotable Audi, avait beaucoup de mal à se séparer de sa vaillante Peugeot, tellement elle lui offrit des satisfactions.
Alors, tandis que cette voiture ne m’intéressait pas, étant lustrés ses 350000 km, il insista auprès de moi pour que je l'acquière, allant jusqu'à dire des histoires de bon coin.
Coin !
Évidemment et comme je l'avais prévu, cette voiture est aujourd'hui dans un garage Peugeot en France, structure financé par les champs d'oignons...
Je dois sauver cette voiture !
S'économisera sûrement une Audi !!!
La Peugeot, c'est de l'attachement, s'en détacherait-on.
L'Audi, c'est du financement !
Qui sauve quoi à la longue ?
Les Belges se sont passés de toute politique un certain moment.
Pour preuve:
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=V28vk6DVE1k
Rédigé par : zenblabla | 06 décembre 2012 à 19:43
Édouard Martin, le gars de Florange, présente une dentition qui a dû lui coûter des sommes folles, à vue d'œil c'est du "INVISALIGNE", c'est ce qu'il y a de mieux.
Faut bien sûr avoir une bonne mutuelle.
De plus il a reçu un traitement de blanchiment des dents hors pair.
Le prolétariat n'est plus ce qu'il était...
Rédigé par : Savonarole | 06 décembre 2012 à 19:38
Si l'un d'entre vous apprend que Mélenchon tient meeting à Florange avec Besancenot, Mamère et Buffet, merci de me prévenir.
Rédigé par : Savonarole | 06 décembre 2012 à 17:45
L'intelligence, c'est la capacité à relier des choses a priori différentes.
Rédigé par : Alex paulista | 06 décembre 2012 à 16:44
Un billet qui observe les frontières.
Je dois être particulièrement bête, peut-être ahuri, en tout cas m'exposant je ne risque pas d'oublier ma simple intelligence pour exprimer.
Revient ici le procès en "intelligences"...
La question qui taraude avec ce thème, c'est pourquoi Einstein s'est trouvé être immédiatement intelligent, tandis que Maendel a dû attendre soixante ans!
Sans doute le hasard prédispose-t-il la nécessité..., alors FH se démontre-t-il autant hasardeux que l'on commente ?
Gageons qu'il le soit, ce n'est pas plus difficile que cela, bien que...
C'est pas aussi important que le pari de Pascal, mais..., même si on situe mal comment est ce pari aujourd'hui, c'est le moins que l'on puisse dire.
Tout ne serait que tromperie ou défaut d'allégeance, quant au meilleur Dieu qui soit...
Ne vaudrait-il pas mieux se contenter, encore un peu, puisque peinent les religions à substituer aux pouvoirs humains, des obédiences?
Et n'est-ce pas ce qu'il se passe?
Et est-ce là l'intelligence d'observation de l'avenir?
Je suis quand même à ce stade de ma lecture du blog assez choqué:
L'intelligence serait un mode original.
Nul serait besoin de comprendre, quant à l'intelligence, que nous ne sommes jamais autrement que "En Intelligence".
L'intelligence semble ici ramener aux années soixante, au QI!
Je ne pense pas que se soit le genre dont parle notre hôte!
Il s'agit bien pour lui d'observer comment être "en intelligence", suivant comment se dessinent des frontières, et même comment il n'y en aurait pas.
A mi-blog, je n'ai pas encore entendu parler d'une réelle place, sinon par allusions, d'où se situe l'intelligence convenue, celle qui règne entre tous, et forcément alors aux champs et devoirs de l'expérience gouvernementale.
Vous l'aurez compris, je pense à l'intelligence dotée d'une main aveugle, celle des marchés, celle qui conçoit en toute intelligence benoîtement de la dette, et cela dans un processus qui n'a rien de séculaire, mais qui s'est accéléré depuis tout juste trente ans, faute de contre-pouvoirs intelligents à sa remise en question!
Dans ce phénomène mécanique, issu de techniques mathématiques appropriées à son maintien, les seules intelligences qui en reconnaissent les vertus sont celles qui, par intelligence et bonne appropriation de la règle, en tirent profit, en parfaite tautologique intelligence.
Je ne voudrais pas être à la place de FH , celui qui réclame aux marchés...., marron serait-il à cacher autant d'une hypocrite intelligence qu'il puisse son but ultime: rester dans le cocon!
Que son impuissance se démontre, cela est bien réel.
Mais comment manœuvre-t-il..., c'est trouble et inintelligible.
L'obligation de faire confiance à FH demeure, le devoir de le renforcer en attendant, quitte à désavouer, doit être entier parce qu’il faut tout bêtement s'attendre à s'entraider.
Quand est grave la situation, l'intelligence intestine prouve peu!
Rédigé par : zenblabla | 06 décembre 2012 à 14:36
stephane 20.20
Affirmer que c'est grâce aux adeptes du porno en ligne que le prix des communications téléphoniques est devenu progressivement accessible à une plus grande majorité... il fallait l'oser... Que mes propos vous déplaisent ne peut que me réjouir !
Rédigé par : Pietri S | 06 décembre 2012 à 07:40
@ Pietri S
Les AMPS puis Digital AMPS, CDMA2000 et WiMAX ont disparu, mangés par le GSM, l'UMTS, le LTE, qui sont toujours là, eux.
Vous pouvez utiliser votre téléphone français dans tous les pays du monde. Les Américains pouvaient s'en servir de presse-papier... avant de passer aux normes intelligemment conçues en Europe, avec de belles participations de la Finlande et de la France, d'où proviennent les turbo-codes utilisés pour l'UMTS et dans l'espace.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Turbo_code
Regardez Washington Bridge à New York et comparez avec un ouvrage d'art français. Regardez la télé en NTSC puis en SECAM.
Le génie français a toujours été reconnu à l'étranger. Même encore pour cette "génération 75" que Savonarole méprise tant alors qu'elle réussit très bien dans les pays anglo-saxons, en Asie (et même en Amérique latine).
Non, ce qui est triste, c'est que ce génie est en danger. Il y a un manque évident de projets en France, qui devient un pays d'"indignés" xénophobes.
Rédigé par : Alex paulista | 06 décembre 2012 à 01:17
@JDR
Un entrepreneur préfère évidemment parler de contraintes économiques que de difficultés juridiques et financières avec un quidam.
Ils ne doivent pas non plus vous parler de patron à patron parce qu'ils vous auraient au moins dit qu'ils attendaient depuis longtemps que les ronds-de-cuir de gauche, de droite ou de gauche de gauche les lâchent sur le droit du travail, les charges sociales et le fiscalisme.
D'ailleurs, si vous leur dites que vous êtes socialiste, ils n'auront généralement rien à vous dire.
Ceci dit : vous ne suggérez aucune solution et êtes seulement navré que les PME et TPE soient pendues à leurs donneurs d'ordre - les méchants.
Or, si elles sont pendues, c'est que d'un côté leurs prix sont déterminés par la concurrence, et d'un autre parce qu'ils n'ont pas de marge.
Et s'ils n'ont pas de marge, c'est parce que celle-ci est mangée par ce dont je vous parlais.
Si bien que n'ayant pas de liquidités leur permettant d'entreprendre quoi que ce soit présentant des risques, nos chefs d'entreprise en sont au salaire d'un agrégé en milieu de carrière, loin derrière le prof d'université en "sciences sociales" qui se fait trois heures par semaine pour s'occuper de socialisme le reste du temps.
Dites, vous n'allez quand même pas nous la jouer patron socialiste, des fois ?
Encore qu'il y en ait bien des patrons socialistes : les chargés de l'entretien du parc informatique, le traiteur, les bureaux d'étude qui font les PLU (je vous dis pas, on ne me croirait pas), la communication bien sûr, etc. Mais ceux là n'ont pas de problèmes, par contre, côté politique, ils ont généralement la pudeur de se taire.
Rédigé par : X Nebout @JDR | 06 décembre 2012 à 00:26
Le minitel avait cet avantage que vu le coût des communications, il n'y avait pas de forum avec la pollution de commentaires de gens (une personne en particulier) qui ne pensent qu'à cracher dans la soupe.
Il a aussi fait, grâce au minitel rose, la fortune de Xavier Niel et a donc indirectement eu des répercussions sur le prix des communications téléphoniques actuelles.
Rédigé par : stéphane | 05 décembre 2012 à 20:20
"À l'époque Internet était un truc de chercheurs aux US, et le Minitel était en avance de quinze ans : c'était le seul réseau déployé en masse pour le grand public.»
Et les Ricains même en étaient babas…
Bien sûr qu'Alex a raison !
- « des téléphones énormes avec une antenne télescopique ; résultat, même les hommes d'affaires utilisaient un pager à la ceinture »:
Il n’y a qu’à visionner les feuilletons des années 80 (Dallas et autres) pour voir ces engins énormes antédiluviens… et très pratiques !
N’enterrons pas trop vite la technologie française…
Rédigé par : Nath | 05 décembre 2012 à 19:46
Alex Paulista 15.51
Je connais sur le bout des doigts l'archaïsme de certaines réalisations US... le Minitel qui était national a vécu... seul reste Internet planétaire ... CQFD
Rédigé par : Pietri S | 05 décembre 2012 à 16:57
@ Pietri S
Vous évoquez le Minitel avec mépris, dites que la France est toujours à la traîne des USA. Je ne suis pas d'accord avec vous sur ce point. A l'époque Internet était un truc de chercheurs aux US, et le Minitel était en avance de quinze ans : c'était le seul réseau déployé en masse pour le grand public. En ce sens il était bien plus proche de l'Internet d'aujourd'hui.
Vous parlez du GSM. N'oubliez pas de dire que c'est une grande réussite européenne où la France à sa part. En 2000 je partais un an en stage à New York. J'y découvrais leurs téléphones portables préhistoriques par rapport à la France:
- pas de norme unique interchangeable comme le GSM
- pas de couverture globale
- la plupart des réseaux encore analogiques
- un prix exorbitant, et le fait de recevoir des communications débitait le forfait
- des téléphones énormes avec une antenne téléscopique
Résultat, même les hommes d'affaires utilisaient un pager à la ceinture. Ça faisait bien rigoler les Français car chez nous ce truc avait disparu depuis longtemps.
Depuis, le GSM a mangé toutes leurs normes propriétaires. Depuis, l'UMTS (3G) et ses successeurs sont définis avec eux.
Parfois l'obligation d'établir une norme commune à l'échelle européenne devient un atout pour s'imposer aux USA.
L'Europe, quand elle se met d'accord, possède certains leviers de poids.
Rédigé par : Alex paulista | 05 décembre 2012 à 15:51
Minitel, première mise en service en 1980 et déjà la chronique d'une mort annoncée !! Lente agonie... fin de l'exploitation 30.6.2012
Le Bi-bop téléphone dès sa mise en service en concurrence avec tous les GSM expérimentation à Strasbourg, Paris et Lille, un téléphone qui permet de téléphoner pas plus de deux minutes sans bouger une oreille, sinon coupure de la communication. Début 1991, durée de vie un an !
Rédigé par : Pietri S | 05 décembre 2012 à 11:31
L'orgueil no-limit, les gesticulations déployés par certains envers et contre tout pour tenter de prouver - en dépit de faits réels - qu'ils ont raison, sont absolument stupéfiants, preuves sans doute d'une sorte de grande immaturité ! blessure d'amour propre suite à la non-reconnaissance de leur génie LOL LOL
Rédigé par : Pietri S | 05 décembre 2012 à 09:47
Suite de ...Choubidou | 03 décembre 2012 à 17:42
...Si la politique prend l'eau, le contrôle de la vie politique a déjà sombré...
Et nos représentants ont atteint les grands fonds !!
Car ces dysfonctionnements perdurent, alors que cette affaire constitue depuis 2005 un élément d'information et de réflexion pour la commission des lois, et que la présidence est alertée au moment exact où l'Assemblée crée une commission d'enquête pour rechercher les causes des dysfonctionnements de la justice dans l'affaire dite d'Outreau.
Rédigé par : Choubidou | 05 décembre 2012 à 09:30
Dans un monde globalisé, mondialisé il faut penser global et mondial, même s'il fut une belle invention, le Minitel était national, jamais exporté, développé au moment où l'Internet commençait à envahir la planète.
C'est la préhistoire du réseau, puisque dès 1957 le Département de la Défense américain crée l'agence pour les projets de recherche avancée (ARPA) recherches militaires en pleine guerre froide.
L'histoire de l'Internet commence aux USA dans les années 60 avec la mise en place de réseaux grande distance à commutation de paquets.
En 1968 est créé le premier véritable réseau à commutation de paquets en mode non connecté par la National Physical Laboratories de Grande-Bretagne et le développement commence aux USA en 1969 pour livraison à l'ARPA.
En parallèle se développait l'ARPANET à la demande de l'US Air Force pour une étude sur les systèmes de communication militaires y énonçant les principes/avantages d'un réseau très décentralisé à structure maillée.
La première mise en oeuvre du réseau ARPANET est réalisée à UCLA entre quatre mini-ordinateurs puissants pour l'époque, avec des noeuds supplémentaires et progressivement avec Stanford, l'Université de Utah qui fut la première à autoriser les connexions sur son système depuis des autres sites.
1972 : première conférence internationale sur les Communications Informatiques à Washington, avec démonstration du réseau ARPANET, à laquelle participait la France... qui pendant ce temps continuait de penser/développer/industrialiser son projet à couverture essentiellement nationale, le Minitel LOL
En 1972, création de l'InterNetWork Working Groupe (INWG) pour répondre aux besoins de conception des protocoles de communication communs, entre 1972 et 1974 sont développées les premières spécifications des protocoles Internet etc. etc.
Depuis 1970 Internet est le plus grand réseau informatique du monde, dont la typologie du nombre et des utilisateurs reste mystérieuse, pour obtenir le nombre d'utilisateurs on le multiplie généralement par le chiffre moyen de 7 utilisateurs/machine, certaines machines connectées pouvant gérer plusieurs dizaines d'utilisateurs et que de nombreux sites sont protégés par des firewalls qui masquent des réseaux...
Et il en a été ainsi de cet ersatz de téléphone mobile, très éphémère, sitôt mis sur le marché, sitôt disparu, dont les pylônes ont encombrés certaines rues de Paris, puisque ce "mobile" ne couvrait pas toute la France, pas même tout Paris et que la communication était aléatoire pour un prix exorbitant
Quel a été le montant de ces flops industriels, combien ont-ils coûté à la France et aux Français en francs à l'époque mais aussi en énergie, en intelligence, en talent qui auraient pu se concentrer sur de réels projets d'avenir à mondialiser LOL
N'y a-t-il pas aussi l'entêtement français, de ses industriels décideurs ? à toujours vouloir faire mieux que Big Brother, est-ce l'orgueil national, ce trait bien français qui va finir par faire que la France sera en partie isolée, pays de tourisme où le touriste n'est pas très bien accueilli, de musées et de boutiques... fermés ou en grève en période estivale.
Il y a quand même quelque chose de particulier dans le peuple de France, un seul exemple : tous les Français prétendent détester McDo et pourtant la France, pays de la gastronomie, concentre le plus grand nombre d'enseignes McDo au monde... alors que la quasi majorité de ses restaurants traditionnels ne sont plus que des restaurants d'assemblage !
La France devrait s'approprier ce slogan 'il vaut mieux gagner à deux, que perdre tout seul' et cesser d'être trop souvent un suiveur qui attrape un train en marche.
L'énergie allemande = >17% d'énergies renouvelables, la France 0.... LOL
Cherchez l'erreur !
Rédigé par : Pietri S | 05 décembre 2012 à 08:11
Au fait docteur, moi y en a pas avoir de pouce ! Que dois-je faire ?
Rédigé par : Nath | 05 décembre 2012 à 01:42
Faire appel à l'intelligence... artificielle. Vous l'aviez oubliée dans votre longue liste des intelligences possibles.
En vieux maître pratiquant la maïeutique, je vous laissais découvrir cette forme ultime de l'intelligence.
Rédigé par : Tipaza | 05 décembre 2012 à 07:45
Il faut cesser de répéter à l'envi, cesser de comparer encore et toujours l'Allemagne et la France, ce sont deux économies différentes !
- l'Allemagne est "le pays de la machine-outils" depuis des décennies, aucun pays n'a réussi à le supplanter, il ne vend pas son know-how à tout vent, par contre l'économie de la France repose sur quatre piliers, l'industrie, le commerce, les services et le tourisme, les deux derniers économie de service, la notion de service à la clientèle s'améliore mais n'est pas le fort de la France et des Français !
- les grands noms de l'industrie allemande ont su intégrer à leurs projets les PME, sans les racheter, sans les étouffer, en les faisant participer, comme des partenaires à part entière : pour un Allemand il vaut mieux gagner à deux que perdre tout seul !
Les atouts de la France sont supérieurs à ceux de l'Allemagne, démocratie, savoir-faire etc. faut-il encore savoir appuyer sur les bons leviers ! ce dont on peut quelquefois douter, à juste titre !
Rédigé par : Pietri S | 05 décembre 2012 à 07:00
Jean-Dominique, je suis d'accord pour ne pas transformer le billet en discussion sur la désindustrialisation de notre pays.
Juste un mot en rapport malgré tout avec le fond du billet de Philippe : l'impuissance du politique.
"Mais les gouvernements successifs ont eu à cœur de mettre en chantier de nouvelles voies, certaines avec succès, pour enrayer le déclin d'autres secteurs."
Oui, bien sûr.
En même temps, en gros, par indifférence et ignorance des mécanismes simples de l'économie, ils ont refusé de considérer le fait que leur gestion politique - politicienne - du pays principalement axée sur la dépense publique, et son corollaire l'endettement de plus en plus gigantesque, condamnaient immanquablement ces entreprises industrielles sans prestige technologique, ni enjeu politique et médiatique, et en enjoignant ces entreprises qui n'étaient pas de leur monde oligarchique à gagner un 100 m en leur bâillonnant bien serrés les bras et les jambes.
La casse sociétale et sociale a été et est géante.
C'est en ce sens où j'ai écrit à Robert que la faiblesse du billet de Philippe est d'être conjugué au présent.
Je vais vous étonner.
JM Ayrault est très critiqué pour son accord avec Mittal.
Eh bien, je pense que ces critiques sont en partie injustes.
Le Premier ministre s'est trouvé en quelque sorte dans la peau de ces innombrables entrepreneurs des années 80, 90, 2000 qui ont tout voulu tenter pour conserver leurs entreprises et l'emploi dans l'immédiat.
Sans garantie d'avenir pour la pérennité de leurs usines, mais sans cynisme. Bref, en ne parant qu’au plus pressé.
Ma lecture Mittal est sans aucun doute superficielle, mais je pense que le Premier ministre a peut-être un peu compris les situations impossibles dans lesquelles les différents gouvernements successifs ont placé les entreprises industrielles, dont ils ne pressentaient rien du trésor sociétal et social qu'elles représentaient, et qu'ils ont contribué à exploser.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 05 décembre 2012 à 06:54
@ Savonarole
La source sur Cahuzac serait Mediapart citant un inspecteur des impôts zélé, aigri depuis des années car sanctionné par ses pairs pour ses excès, et qui aurait fait des recherches par vengeance contre Cahuzac parce que celui-ci, alors député, serait intervenu au ministère pour soulager une PME locale sur laquelle l'inspecteur s'acharnait.
Comment ne pas se sentir solidaire du ministre ?
Rédigé par : Alex paulista | 05 décembre 2012 à 03:36
A.Montebourg, ministre du Redressement productif, traité de "boute-en-train" avec la définition en prime....
Pietri S | 04 décembre 2012 à 08:42
C’est plutôt « boute en train », qu’il fallait écrire !!!
Écrit de cette façon, ça fait wagon de queue… !!!
Rédigé par : Tipaza | 04 décembre 2012 à 09:49
Mais non, mais non, relisez son post.
Alors, et votre pouce ? Il vous a servi ?
Rédigé par : Nath | 05 décembre 2012 à 01:58
"Avant d'embaucher 60 000 profs, a-t-on bien vérifié que ceux en place étaient bien à leur poste".
Réponse : j'ai vérifié ! Ils n'y sont pas ! Horreur !
Trop facile de taper sur les professeurs, les fonctionnaires, ces nantis... qui font leur boulot. Vous semblez ignorer le fonctionnement, les structures de l'EN. S'il y a des détachements, c'est pour assurer d'autres fonctions REELLES que l'enseignement au sein de ce ministère ou de structures y afférant (mutuelles, syndicats, centres de vacances, autres...).
Il manquait réellement de postes d'enseignement mais pour des raisons autres que celles que vous semblez insinuer.
Me trompè-je ?
Rédigé par : Nath | 05 décembre 2012 à 01:53
"L’intelligence sans le pouce opposable aux autres doigts trouve très vite ses limites.
Voilà ce que votre "prof de philo" aurait dû vous préciser pour finir son histoire".
Rédigé par : Tipaza | 03 décembre 2012 à 22:13
Un singe se débrouille toujours sans son pouce. Très jeune, il peut même éviter de le sucer, ça lui évite de fausser ses dents de devant (je dis hihi, et non LOL... ça change)
Au fait docteur, moi y en a pas avoir de pouce ! Que dois-je faire ?
Rédigé par : Nath | 05 décembre 2012 à 01:42
Frank Thomas
"Je crains par ailleurs que dans les congrès internationaux, il ne ridiculise la France."
Rassurez-vous, pourquoi pensez-vous qu'il a nommé Laurent Fabius ministre des Affaires étrangères ? C'est sa canne blanche...
Rédigé par : adamastor | 05 décembre 2012 à 00:35
@JDR
"...arrivera au port"... dans l'état du Radeau de la Méduse ?
Ce n'est plus de l'optimisme, c'est de l'aveuglement ! Mais il est vrai que l'amour rend aveugle !
Soit vous êtes membre de Terra Nova soit vous êtes un avatar de François Hollande ou bien alors son fils putatif !
Rédigé par : adamastor | 05 décembre 2012 à 00:25
Nous ne pouvons pas transformer ce blog en séminaire sur la désindustrialisation (j'en raffolerais, c'est mon dada), nous sommes donc amenés à apporter nos touches respectives, en fonction de nos expériences et de nos centres d'intérêt.
Je dis juste que, depuis dix ans et pour la première fois en France depuis Colbert, l'Etat s'est intégralement dégagé de toute politique industrielle.
Alex, le réseau téléphonique a été largement modernisé sous Giscard, c'est très vrai comme tant d'autres choses qui ont été faites par ce président pas si mauvais que ça, quoi qu'on pense. Mais le virage de l'internet d'abord et du haut débit ensuite a été pris à partir de 1997. En 97, la France pianotait sur Minitel (très belle réussite pionnière mais en fin de vie), en 2002, elle était connectée à Internet avec, enfin, un démarrage effectif de la fibre qui fit tant rire à ses débuts.
Robert, j'ai évoqué ce credo post-industriel avec les années Mitterrand et la croyance folle d'une économie tournée vers les services au détriment de l'industrie. Je n'étais pas vieux et cela m'inquiétait déjà ! Cela n'a pourtant pas empêché l'Etat de prendre des initiatives industrielles malgré tout.
Véronique, je n'ai pas daté la désindustrialisation de 2002 mais de bien avant. Le commissaire européen à l'industrie vient de sortir un rapport pour ramener la part de l'industrie de 17% à 20% en 2020. Des pans entiers de l'industrie ont disparu, bien sûr. Mais les gouvernements successifs ont eu à coeur de mettre en chantier de nouvelles voies, certaines avec succès, pour enrayer le déclin d'autres secteurs. Depuis 2002, il n'y a plus rien eu, pour la première fois de notre histoire. Lisez le pacte de compétitivité, c'est loin d'être un gadget de com.
Laurent, et je trisse : le Grenelle de l'Environnement n'a pas constitué un projet industriel, aucunement. Il avait d'autres objectifs que vous citez et qui ne portent pas sur un engagement de l'Etat dans la création d'une filière industrielle et c'est de cela, uniquement, que je parle. Les éoliennes installées en France sont européennes mais pas françaises. C'est le solaire qui vient de Chine, avec un impact environnemental énorme, vous le savez. Ne vous étonnez pas de mon intérêt pour l'industrie de l'environnement, vous seriez surpris de mes enthousiasmes devant certains projets, tous délaissés par la puissance publique. Je constate avec effroi que rien n'est fait en hydroélectricité, alors que nous avons des gisements énormes et inépuisables, ni en matière d'énergie marine. Les investissements sont très lourds et l'Etat a cessé d'investir depuis longtemps dans ces domaines. Moi je veux de l'industrie Laurent, et si elle est propre, tant mieux. De l'industrie, de l'industrie, seule activité humaine créatrice de richesse.
Xavier Nebout, nous n'avons pas les mêmes sujets de conversation avec les patrons de petites industries avec qui je travaille depuis plus de 20 ans. Si les tracasseries paperassières les encombrent évidemment, leur souci provient de leurs donneurs d'ordre qui les exploitent jusqu'à les faire crever. Nous n'avons pas un tissu de moyennes industries solides, contrairement à l'Allemagne, capable d'envoyer paître une multinationale. Et j'ai infiniment de respect pour ces patrons d'industrie, souvent inventeurs de leur propre savoir-faire.
Un pays sans projet crève de langueur. Durant ces dix années qui viennent de s'écouler, il n'y a rien eu, c'est un fait terrible qui explique pour beaucoup l'effarement des Français devant l'impasse où ils semblent se trouver. Il faut redonner à ce pays le goût de fabriquer.
Rédigé par : Jean-Dominique | 05 décembre 2012 à 00:17
"La politique prend l'eau". N'a-t-on pas prétendu que l'hôte de l'Elysée était équipé d'un pédalo ? Gouverner c'est prévoir.
Rédigé par : adamastor | 04 décembre 2012 à 23:13
@calamity jane
Et le type de solution que vous préconisez a déjà été mis en place sous le gouvernement précédent. Par exemple le Fort de Nogent (sur la Commune de Fontenay-sous-Bois mais défendant Nogent s/Marne) où est stationnée depuis des décennies une unité de Légion étrangère, a réservé la moitié de ses locaux à l'accueil des sans abri... mais il ne suffit pas d'ouvrir les "vieilles casernes oubliées" pour abriter ces gens. Encore faut-il gérer les lieux, les entretenir, c'est du personnel et de l'argent...
Rédigé par : adamastor | 04 décembre 2012 à 23:09
Jospin a lancé en 5 ans la refonte complète du réseau télécom pour vous permettre comme à moi de disposer aujourd'hui d'un internet rapide, de la TNT.
Comme je le disais avant, le réseau télécom est entièrement numérique depuis au moins 1996, si ce n'est 1994 qui est la date de passage au MIC. Sous Jospin le réseau télécom n'a pas été modifié, il a vécu sur ses acquis. Comme les réseaux de fibre et en particulier le MAN (Metopolitan Area Network) ne se sont pas développés suffisamment, l'ADSL a fleuri car il permet de conserver la seule partie analogique: le bifilaire qui va de chez vous jusqu'au réseau numérique France Télécom. Parce que les PTT travaillaient proprement à l'époque, les fils sont de bonne qualité en France et on peut les utiliser pour un débit correct. Jusqu'à quand ?
Aujourd'hui on en atteint les limites. On a perdu les dix ans d'avance qu'on avait sur les US, et maintenant on est à la traîne sur le déploiement de la fibre optique. Eux ont lancé les "autoroutes de l'information".
Et quel est le rapport entre le réseau télécom et la TNT, s'il vous plaît ?
Bref, en l'occurrence vous passez complètement à côté. C'est bien le problème sur de tels sujets.
C'est tellement technique qu'il suffit aux politiques de prendre un ton docte et nuancé en énonçant des contre-vérités ou des absurdités pour retourner le chaland.
Le pays, lui, prendra l'eau quinze ans plus tard. C'est ce qu'on observe.
Rédigé par : Alex paulista @ JDR | 04 décembre 2012 à 22:54
@Tipaza
Votre commentaire sur le nom du groupe parlementaire créé par F.Fillon m'a fait bien rire !
Mais il ne risque rien car nos députés ne sont que bilingues : ils parlent le français, mal parfois, en deuxième langue et celle de bois en première.
Rédigé par : adamastor | 04 décembre 2012 à 22:49
Non seulement il faut supporter le psychodrame des uns et l'inconsistance des autres, mais on doit aussi subir les lubies de leurs épouses/concubines/compagnes/copines... La première d'entre elles, restée sans doute trop longtemps sage à son goût, vient de trouver le moyen de revenir sur scène avec un sens de la provocation inutile par les temps qui courent... Si jamais certains ou certaines sont en mal de témoin de mariage, ils savent désormais où s'adresser.
Rédigé par : FC | 04 décembre 2012 à 21:07
"Jérôme Cahuzac ne devrait-il pas plutôt se faire des cheveux, n'était-il pas chirurgien capillaire ?"
Rédigé par : Pietri S | 04 décembre 2012 à 19:00
Exact, je me suis trompé, c'est Cahuzac qui a traité Yul Brynner.
Rédigé par : Savonarole@Pietri S | 04 décembre 2012 à 20:59
« Combien de temps faut-il pour un naufrage en démocratie ? » C’est une bonne question…
Mais « pourquoi ce naufrage ? » est à mon avis la vraie question.
Rédigé par : David | 04 décembre 2012 à 19:58
Jean-Dominique Reffait, vous écrivez :
"Depuis 10 ans, quoi ? Rien, aucune initiative, aucun projet, le laisser-faire libéral, qu'on me cite un seul projet, il n'y en a pas eu. On s'est limité à organiser la pénurie existante avec les pôles de compétitivité, usines à gaz inefficaces. Croyez-vous qu'il y ait eu le moindre projet français sur les énergies renouvelables ? Les deux groupes français présents sur le marché des éoliennes ont basé leurs activités en Allemagne et en Espagne tandis que la Chine nous inonde de produits solaires. Rien sur le maritime et l'hydro. On croit rêver devant une telle irresponsabilité.
Vous oubliez opportunément les lois Grenelle 1 et 2. Quelques exemples : 150 000 éco-prêts ont été fournis en 2009 et 2010. En outre, le crédit d'impôts développement durable a permis de rénover six millions de logements depuis 2005. Au crédit du Grenelle, il faut aussi mettre la protection accrue des espaces marins, la réduction des déchets et l'augmentation de la part de recyclage (objectifs atteints dès 2009). Etrange "rien" que cela... La remarque sur la Chine n'est pas pertinente dans la mesure où ni la France ni l'Allemagne n'ont les moyens de produire au même coût des éoliennes. Par ailleurs, la recherche française est en pointe sur des sujets comme les biocarburants de dernières génération (utilisant des déchets végétaux non consommables par les animaux et les hommes). Les entraves sont réelles et nombreuses en France, mais on les doit pour beaucoup à une lourdeur administrative bien antérieure à 2002, à un manque de vision politique, mais aussi, dans une certaine mesure, à l'impact de la crise. Il y a donc, il est vrai, de nombreux échecs, comme la part du fret ferroviaire qui a baissé en 2010, la qualité de l'air, le revirements sur l'obligation d'achat en matière d'énergie photovoltaïque, les diverses coupes budgétaires dont la division par deux de l'aide à la production biologique, etc.
Je suis le premier à le regretter mais, venant de vous, l'indignation sur le manque de projets environnementaux me fait sourire...
Rédigé par : Laurent Dingli | 04 décembre 2012 à 19:55
@ Alex paulista
Votre intervention est parfaitement fondée, d'autant que la privatisation de France Telecom avec l'apparition de SFR date des débuts des années 1990. Décennie pendant laquelle Monsieur Juppé évoquait la vente de Thomson (pas la division militaire qui deviendra Thalès) pour le franc symbolique... En oubliant au passage les labos de R&D.
Aucun politique, de gauche comme de droite, n'a dans ces trois dernières décennies vraiment eu de vision stratégique de l'industrie... La richesse était liée exclusivement à la valeur ajoutée des services, nouveau Graal de la pensée économique d'alors ! On en voit aujourd'hui les résultats.
@ Jabiru
Vous avez d'autant plus raison que l'on peut penser que les ministères et le parlement ne savent quasiment plus rédiger des lois autrement que par des collections entières d'articles modifiés qui viennent s'ajouter à ceux existants ou en modifier la rédaction. Sans que personne lisant le Journal officiel ne puisse les assimiler, sauf à se rendre sur le site Légifrance pour retrouver le texte mis à jour.
A part la mise aux normes du numérotage des articles (de pure forme), il n'y a pas eu de refonte réelle de la plupart des codes pour les simplifier comme l'ambition en avait été manifestée. Quant au code pénal, sa rédaction actuelle ne me paraît pas des plus efficientes.
Ce n'est donc plus d'un toilettage qu'il s'agit mais bien de la réécriture complète. Mais l'édifice est tellement complexe que si l'on touche à certains articles, plus personne ne sait quelle influence il auront dans la multiplicité des autres codes. Effet pull de laine garanti. Alors le feuilletage continue par empilements successifs...
Rédigé par : Robert | 04 décembre 2012 à 19:17
Jérôme Cahuzac ne devrait-il pas plutôt se faire des cheveux, n'était-il pas chirurgien capillaire ?
Rédigé par : Pietri S | 04 décembre 2012 à 19:00
Xavier Nebout je partage totalement votre analyse au sujet des contraintes dans lesquelles sont enfermés les PME et leurs dirigeants.
Nos gouvernants et élus, tant PS que UMP, ne cessent de citer en exemple les entreprises allemandes : qualité et positionnement de leur production. Mais ils ne semblent pas voir que la principale force de l'Allemagne, c'est son tissu de moyennes entreprises industrielles indépendantes : 300 à 500 salariés.
Cette catégorie d'entreprises a quasi disparu chez nous, car celles existantes ne sont aux 2/3 que des filiales de grands groupes et de PME n'ont plus que le nom. Même quand elles disposent d'un bon savoir-faire ou / et technologie porteuse, il est très difficile à une PME française indépendante de 40 / 50 salariés d'accéder à la catégorie 100 à 200 salariés. Et lorsque le dirigeant d'une PME moyenne relevant de cette dernière catégorie veut prendre sa retraite, sa seule ou meilleure solution est de la vendre à un grand groupe.
Nos élus et gouvernants sont dans leur immense majorité d'une ignorance confondante au sujet des réalités quotidiennes auxquelles sont confrontées nos PME. Rien de surprenant car leur connaissance du monde de l'entreprise, quand ils en ont une, se limite à celles des grands groupes cotés au CAC 40... et aux boutiquiers proches de leur domicile, où ils effectuent leurs achats du quotidien.
Rien de surprenant, car cela résulte de notre système politique qui fait de cette dernière un métier que l'on exerce pendant plusieurs décennies. Lors des alternances politiques et non réélection, nos temporairement ex-élus, que font ils ? Quand ils sont hauts fonctionnaires, ils rejoignent leur corps d'origine dans l'attente de leur réélection. Lorsqu'ils sont simples fonctionnaires ou ne relevant pas de la fonction publique, ils vont être replacés dans de grands groupes : public, para public ou privé.
Ce n'est pas dans ces grands groupes qu'ils risquent de découvrir le problème des cautions personnelles qui sont exigées par les banques auprès des dirigeants de PME-PMI. De même difficulté à accroître le capital social d'une PME ; complexité, rigidité et temps consommé par la gestion du personnel ainsi que découlant de la fiscalité. Dans une entreprise du CAC40, il y a des DRH et des directions financières pour gérer cela.
Martine Aubry est l'archétype de ce qui peut résulter du passage d'un politique dans une grande entreprise. De même le brillant J-F Copé, en intégrant un prestigieux cabinet d'avocats d'affaires, ne risquait guère d'être confronté aux problématiques des PME.
Rédigé par : Trekker | 04 décembre 2012 à 18:41
Il faut comprendre Jérôme Cahuzac : la Suisse c'est ce qu'il y a de mieux quand on se spécialise dans les fesses, les lèvres et le nichon.
Rédigé par : Savonarole | 04 décembre 2012 à 18:17
@Xavier NEBOUT
Le meilleur conseil que l'on puisse effectivement donner à un chef d'entreprise c'est d'avoir à ses côtés un DRH bon juriste ou en fonction de la taille de l'établissement un abonnement chez un avocat spécialisé en droit du travail. Pour mémoire, le petit livre rouge a fortement prospéré ces dernières années, au motif qu'il contient aujourd'hui 10 000 articles c'est-à-dire trois fois plus qu'en 2003. Sans compter les nombreuses jurisprudences de la chambre sociale de la Cour de cassation.
Pas intérêt à se louper car la cascade de demandes de réparations en tous genres se déroule comme un serpentin. Un tel carcan devrait pouvoir se dépoussiérer et se simplifier tous en sauvegardant les droits des salariés, mais qui va oser ?
Il serait temps d'imaginer une réglementation plus souple, sans pour cela qu'elle facilite la précarisation, afin de libérer l'emploi et d'encourager les chefs d'entreprise à recruter sans qu'ils redoutent chaque matin que le ciel judiciaire leur tombe sur la tête.
Pour une petite entreprise, se séparer d'un salarié inapte, même à tous postes, est un véritable casse-tête car il s'expose bien souvent à ce qu'on lui reproche de ne pas lui avoir trouvé un poste de reclassement et de devoir payer des dommages et intérêts s'il manque un seul bouton de guêtre à la procédure.
Rédigé par : Jabiru | 04 décembre 2012 à 18:09
On attend avec impatience un billet de P. Bilger sur le compte en suisse de Jérôme Cahuzac.
C'est de plus une révélation de Mediapart dont P. Bilger nous a dit tant de bien du temps de Sarkozy : "Ah Mediapart ! Ah Edwy Plenel !"...
Alors on verra de quel côté "la politique prend l'eau".
Bâbord ou tribord ?
Rédigé par : Savonarole | 04 décembre 2012 à 17:55
Le Quai d'Orsay a convoqué Monsieur l'Ambassadeur de l'Etat d'Israël et il va paraît-il lui taper sur les doigts parce qu'il veut constuire 3000 logements.
Rédigé par : Duval Uzan | 03 décembre 2012 à 23:03
Vous avez oublié "hors de ses frontières" à la fin de votre phrase.
vous vous êtes payé des études d'ingénieur
Rédigé par : X Nebout @JDR | 04 décembre 2012 à 15:06
Non. En France c'est l'État qui paye. Ça ne change pas le fond du problème mais c'est un détail important.
Jospin en 97 n'a pas abandonné, il a lancé l'internet haut débit avec la refonte complète du réseau télécom
Rédigé par : Jean-Dominique @ Polochon | 04 décembre 2012 à 15:53
Inexact. En 1996 le réseau télécom français était déjà complètement numérique (un des premiers au monde). En revanche le gouvernement Jospin a accompagné la bulle Télécom de la pire des façons : l'Etat s'est désengagé de la recherche sur les composants optiques (laboratoire de Bagneux) mais a voulu par exemple la création de BTS spécialisés dans les techniques de polissage des composants optiques alors que le BTS de micro mécanique était bien adapté aux composants optiques.
Résultat lors de la débandade des télécom : disparition de toute la R&D sur les composants optiques, complètement reconcentrée aux USA, et existence d'un BTS qui forme au chômage.
Alcatel Optronique est devenue Avanex. Heureusement 3S Photonics a pu récupérer des bouts en France.
Mais que d'impérities, tous gouvernements confondus !
À l'époque j'étais allé au ministère de la Recherche pour participer au "Livre blanc" sur l'optique.
Pas de vision, pas de bon sens. On tue la recherche et on crée des BTS gadgets. On lance des pseudos-aides captées par le "champion" du secteur, qui en fait est vendu aux Américains.
Pour revenir au billet de notre hôte, ce qui mine la politique, c'est bien la médiocrité des hommes qui passent le filtre des mesquineries de partis.
Là on comprend que les déboires à l'UMP ont un lien avec l'amateurisme du gouvernement.
Ce sont les deux bouts de la même chose !!!
Rédigé par : Alex paulista | 04 décembre 2012 à 17:12
J'ai oublié dans les grands projets d'avant 1980 : Airbus, Ariane la SEP et le booster d'Ariane, la carte à puces, invention du français Roland Moreno, décédé en avril dernier.
Rédigé par : Pietri S | 04 décembre 2012 à 17:12
Pour penser de grands projets comme l'avait fait le Général de Gaulle avec le plan calcul, le Concorde et aussi le TGV = certains ont foiré certes mais au bout de 50 ans après avoir généré des emplois et des avancées techniques, comme les matériaux composites etc., il faut avoir une vision et une ambition pour la France, Sarkozy n'a jamais eu ni vision ni ambition pour la France, juste une forte ambition personnelle, celle de devenir Président... et F. Hollande semble atteint du même mal.
Rédigé par : Pietri S | 04 décembre 2012 à 17:03
@ Jean-Dominique Reffait | 04 décembre 2012 à 11:58
Votre réponse à Véronique Raffeneau me semble pour le moins partielle. Qu'elle soit partiale, cela ne me gêne guère, chacun ayant ses opinions, respectables en tant que telles.
Néanmoins les faits sont têtus.
L'idée de l'entrée dans "l'ère post-industrielle" s'est incrustée dans les esprits bien plus tôt que 2002. Et les élites de gauche s'y sont aussi bien converties que celles de droite. Que je sache, les politiques libérales entamées par M. Balladur en 1986 se sont bien poursuivies et avec la même allégresse entre 1988 et 1993, sous la présidence Mitterrand...
Un court article donnera un aperçu de l'évolution idéologique de la gauche dite de gouvernement. Bonne lecture !
http://www.marianne.net/Pourquoi-le-social-liberalisme-est-dans-l-impasse_a224892.html?preaction=nl&id=5912275&idnl=26878&
Rédigé par : Robert | 04 décembre 2012 à 15:53
Polochon, ne pas confondre le déclin industriel, entamé il y a plusieurs décennies après le choc pétrolier de 73, et l'abandon industriel depuis 2002. Depuis 73, tous les gouvernements ont mis en place des politiques volontaristes pour combler les pertes industrielles. Sans l'Etat, pas d'Airbus, pas de TGV, pas de télécoms, pour faire très court. Ces nouveaux secteurs sont parvenus à créer des emplois en conpensation de ceux qui étaient perdus dans la sidérurgie, le textile, le bien d'équipement. Jospin en 97 n'a pas abandonné, il a lancé l'internet haut débit avec la refonte complète du réseau télécom et, aujourd'hui, des technologies françaises qui s'exportent. Cela ne comble pas les désastres de la mondialisation mais c'est un pas vers l'avenir.
Depuis 2002, rien. On regarde le pays se désindustrialiser sans rien faire, pas une initiative, pas une idée, que dalle, le désert. C'est la première fois de notre histoire depuis Colbert que l'Etat largue toute initiative industrielle. Il y a de quoi désespérer un pays habitué aux grands projets collectifs. Mais Sarkozy n'a jamais rien compris à ce pays, pas plus à sa culture économique qu'au reste.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Polochon | 04 décembre 2012 à 15:53
Très bel exposé à la manière d’un élu du PS, mais toujours pour noyer le poisson.
Le problème essentiel de l’industrialisation en France n’est pas celui des ex-monopoles et de la petite mafia des énarques, mais de l’inexistence des PME.
Discutez avec le patron d’une PME, et que va-t-il vous dire ?
Le coût de la main d’œuvre nous plombe. Outre les charges sociales exorbitantes, il y a le coût indirect d’un droit du travail fou. L’obligation de fait de disposer d’un DRH juriste du droit du travail à temps plein passé une cinquantaine de salariés, absentéisme, congés maladie de complaisance autant qu’on en veut, incapacités bidons, tout cela coûte une fortune.
Dans le domaine de la fiscalité, outre son coût réel déjà bien trop important, s’ajoute là aussi celui de sa complexité folle, et donc des recours à des experts comptables qui coûtent une fortune.
Ensuite il y a tout simplement la justice à laquelle on est confronté à la moindre imprudence dans les relations commerciales ou avec les administrations, cela comme ailleurs, sauf qu’en France les gens sont beaucoup plus malhonnêtes qu'ailleurs et qu'on se sait jamais si on va perdre ou gagner un procès avant les 5 à 10 ans que comprennent un recours en haute cour.
Et puis l’instabilité générale de fatras de lois qui changent sans cesse.
Enfin, comment prendre le risque d’entreprendre en sachant que d’un côté la banque vous demande toujours de vous porter personnellement caution, et d’un autre, que vous devrez tout vendre pour payer le coût d’un licenciement économique exorbitant si ça tourne mal ou seulement moins bien que prévu ?
Pour couronner le tout, vous vous êtes payé des études d'ingénieur, vous bossez x heures par semaines pour le salaire d'un agrégé en vous faisant du mouron la nuit avec vos 100 ou 200 salariés, et le premier venu va venir vous dire que vous êtes un sale capitaliste !
Comment voulez-vous travailler dans de telles conditions ? Et là, la gauche de gauche ou de droite, il n'y a qu'avec des baffes qu'elle comprendra.
Rédigé par : X Nebout @JDR | 04 décembre 2012 à 15:06
L’exemple de l’’affaire Mittal Florange illustre bien le malaise général:
- Hollande candidat qui était juché sur la camionnette d’un syndicat pour haranguer les travailleurs
- Hollande candidat avait un ennemi principal : la finance
Puis le gouvernement montre les dents : Arcelor Mittal sera nationalisé.
Rétropédalage à la suite d’une rencontre avec Monsieur Mittal : il n’y aura pas de nationalisation, Mittal s’engage du bout des lèvres à ne pas mettre en œuvre un plan social et s’engage financièrement pour des peccadilles.
Cependant, les syndicats ne sont pas dupes. Mittal garde les coudées franches. Il reste propriétaire et conserve toutes ses prérogatives.
Montebourg avait « allumé le feu », le bateleur avait l’oreille des syndicats puisqu’il brandissait la menace d’une nationalisation et la reprise par un investisseur (imaginaire ?) susceptible de mettre 400 millions d’euros sur la table.
Bilan : Mittal n’est pas impressionné et ne prend pas ses ordres à l’Elysée ni à Matignon.
Les gros muscles de Montebourg se dégonflent. On parle de démission.
Et tout récemment, la ministre Filippetti (élue de Moselle) indique qu’elle n’a aucune confiance en Mittal mais qu’elle fait totalement confiance à Hollande. Ce grand écart ne lui donne même pas l’idée de démissionner pour montrer réellement sa solidarité avec les travailleurs.
Cet amateurisme présidentiel et gouvernemental est effarant. Le président décide et des ministres expriment ouvertement des points de vue divergents.
L’opposition devrait être un contrepoids utile, une voix qualifiée pour s’exprimer sur l’ensemble de la politique gouvernementale.
Mais elle se déchire car J F Copé veut faire main basse sur l’UMP. Le vote a été pour le moins douteux. Mais Copé s’estime légitimement élu.
Il agit comme un char d’assaut et si personne ne se met en travers, il poursuivra son invasion.
Fillon crée un groupe parlementaire UMP Bis, il a mille fois raison. Car s’il ne dispose pas de moyen d’action, le char d’assaut Copé envahira tout l’espace. Alors adieu une droite sociale de rassemblement. On revivra la droite de Buisson.
Sarko est-il encore crédible pour donner des conseils ? Non seulement il a échoué mais les thèmes de la fin de sa campagne électorale constituent aujourd’hui le boulevard de Copé et donc une impasse pour le pays.
Rédigé par : jack | 04 décembre 2012 à 14:27
Jean-Dominique, non.
Entre 1980 et 2007, l'industrie française a perdu 36% de ses effectifs, soit un total de 1,9 millions d'emplois ou encore 71.000 par an, selon une étude de la Direction générale du Trésor et de la politique économique (DGTPE) publiée en 2010. ("Gros plan sur la désindustrialisation de la France" - L'Expansion - février 2010)
Toujours dans L'Expansion - octobre 2010 :
"Les causes de l'effondrement de compétitivité sont multiples : le coût horaire de la main d'oeuvre, plus élevé en France que dans la zone euro ; le poids de la fiscalité qui atteint 14,5% de la valeur ajoutée contre 7,8% en Allemagne. Résultat : les marges fondent d'année en année, la rentabilité aussi entraînant un sous-investissement désormais chronique (moins de 2 % du PIB). "
Et pendant ce temps-là nos brillants politiques ont imposé par exemple la loi des 35 heures qui a eu entre autres conséquences de précariser plus encore les plus précarisés, de privilégier les plus privilégiés, et de désorganiser de fond en comble les services publics.
Non, Jean-Dominique, toutes ces appellations-annonces comme choc de compétitivité ou choc de solidarité (C. Duflot) ne m'impressionnent guère.
"Il y a deux gouvernements en un. Un gouvernement des branques, les ministricules qui s'agitent sans faire grand-chose. Les Duflot, Reza et aussi Montebourg." (vous)
Mais alors, pourquoi conserver et financer à grand frais ces ministères, lesquels, à vous lire ne sont en place que pour distraire la galerie et pratiquer l'annonce inconséquente ?
Il me semble que l'authentique choc de compétitivité devrait d'abord commencer par là.
Non ?
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 04 décembre 2012 à 14:09
Est-il si urgent de fermer Fessenheim ?
C'est une bonne question que pose la revue Capital de décembre. Une promesse faite par FH pendant la campagne pour faire plaisir aux doux (encore que) rêveurs que sont les Verts.
Pour cette centrale qui ronronne comme un couteau suisse on continue quand même, et sans doute avec raison, à investir pour 350 millions d'aménagements, grâce auxquels elle pourra se targuer de satisfaire aux normes internationales les plus exigeantes. Le démantèlement programmé pour 2017 remettra en cause l'emploi de 800 salariés d'EDF mais surtout l'avenir de 1700 salariés dans la sous-traitance. Sans perdre de vue que le kwh produit par cette centrale est 50% inférieur au prix du marché mondial. Les promesses n'engageant que ceux et celles qui les écoutent, il reste à espérer que le politique reprenne pleine conscience de ce gâchis prévisible et qu'il s'en tienne à l'avis de l'autorité compétente, l'ASN, seule habilitée pour statuer techniquement sur la fermeture de ce site. D'ailleurs au nom de quoi le pouvoir pourrait-il s'affranchir de cet avis pour satisfaire des partenaires/ adversaires avides d'honneurs et de postes ministériels et sur lesquels l'équipe actuelle ne peut compter.
Alors avant de prendre l'eau, jusqu'à quelle hauteur FH va-t-il se mouiller ?
Ca c'est aussi une bonne question !
Rédigé par : Jabiru | 04 décembre 2012 à 13:34
Les maladresses de gouvernement sont-elles excusables ?
Certes pas, mais on ne les rencontre pas seulement ici et maintenant.
Un "précédent" a marqué ma mémoire, sans doute en raison de la formule imagée qui y était attachée.
Dialogue à Mexico, il y a plusieurs années.
Moi :
Monsieur le Ministre, cela fait trois semaines que nous discutons avec vos négociateurs de l'obtention de droits miniers par mon groupe et on lit dans la presse de ce jour que le Ministre Untel prône la nationalisation des sociétés étrangères qui exploitent le sous-sol mexicain. La continuation de notre négociation est-elle utile ?
Le Ministre :
Rien n'est changé. Les déclarations de mon collègue ne sont pas en ligne avec la position du gouvernement. N'en tenez pas compte. Untel a tout simplement "pissé à côté du pot".
Rédigé par : Yves | 04 décembre 2012 à 13:28