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18 décembre 2012

Commentaires

Marie

@calamity jane | 21 décembre 2012 à 12:03

Selon certains experts ? spécialistes ? à minuit 32 ce qui correspond au coucher du soleil chez les Mayas !

scoubab00

@ calamity jane

"La venue de l'homme psychique" ? Bigre ! Nous ne devons pas fréquenter les mêmes abreuvoirs.

calamity jane

@Demain

Vous seriez capable de le reconnaître vous-même ou bien vous faudra-t-il la bénédiction d'un quelconque expert et/ou autre hâbleur !
Car vous avez dû remarquer dans votre longue vie que ceux et celles qui s'approchent du vrai n'en portent pas l'étiquette sur le bras.
En cette journée de prévisions macabres et en attendant que cela soit, car j'ignore encore à quelle heure cela doit se produire, une petite incursion chez le gnostique Basilide qui pressentait la venue de l'homme psychique éloigné de l'homme spirituel que nous connaissons.

Demain

Depuis quelque temps fleurissent des conversations sur la toile qui donnent l’illusion qu’elles sont des conversations… Mais il n’en est rien et c’est cela qui est triste et pénible.
Tous ces sujets abordés, la mort, Depardieu, le mariage pour tous, l’Ump, les tueries…
Qu’y a-t-il dans le cœur des hommes et des femmes de notre temps ? Qu’y a-t-il dans leur tête ? Quelle corde fait vibrer leur âme ?
Puisque la recherche de la vérité n’est pas la recherche de l’absolu, puisque qu’il s’agit de parler de « soi », de dire combien « soi » est important et que l’opinion que se fait « soi » de toute chose, est tellement essentielle, alors voilà de quoi divaguer…
Mon « soi », qui n’est pas plus intéressant que celui des autres, est tout de même un « soi », oui, un »soi » parmi tant d’autres, un homme parmi tant d’autres, et il envisage de vous poser une question…
Quand donc verrai-je sortir de la nuit obscure (je n'ai pas abandonné tout espoir !) la pensée élaborée de celui qui parle vrai ? Me faisant vieux, il se pourrait bien que la mort me tente... Enfin, disons plutôt que souffrir ne me dit rien, ou plus exactement que tout ce que je suis a du mal à renoncer à tout ce que je suis !
Enfin, je vous dirai tout de même, dans la confusion des sentiments qui m'agitent, que l’on ne devrait pas confondre les propos fussent-ils blessant d’un homme malheureux avec un discours hautement politique.
Vivement demain !

scoubab00

A monsieur Montaigne de l'Institut - très honoré, si on m'avait dit ça un jour...

Il eut été éclairant que vous nous donniez un exemple simple. Un seul sujet, une problématique pour lequel ce panel admirable a apporté un concours inattendu, voire décisif. Votre méthode paraît judicieuse mais vous savez ce que c'est, toute action de l'esprit trouve sa juste récompense dans le concret. Ici chez Philippe, on est comme ça, épris de tangible, dingues du palpable, maniaques de l'exemple.

Merci de votre compréhension. A vous.

bertgil

En 2005, les électeurs français avaient-ils raison de dire non au référendum proposé et défendu bec et ongles par les élites, les médias, etc. ? Les partisans du non souhaitaient soit la sortie de cette Europe soit une autre Europe. Le peuple des électeurs avait raison contre toutes les élites en votant non.

Institut Montaigne

@ Jean-Dominique Reffait

Tout le monde est concerné par la santé. La démarche proposée par l’Institut Montaigne, directement inspirée de la méthode danoise des conférences de consensus, vise à donner la parole à ceux qui ne l’ont jamais et qui sont pourtant les principaux intéressés par les systèmes de santé et leur financement : les citoyens « lambda ». L’objectif est justement de sortir du débat entre experts et professionnels du secteur pour permettre à ceux qui financent et utilisent le système de santé d’avoir leur mot à dire. Il s’agit ainsi d’une véritable expérience de démocratie participative largement documenté par la littérature*.

Le panel des 25 citoyens, 14 femmes et 11 hommes, âgés de 25 à 66 ans, vient de toute la France. Ils ont été recrutés par Harris Interactive en septembre 2012. La composition du groupe reflète la diversité de la population française en termes d’âge, de niveau de diplôme, de métiers (3 cadres du privé, 4 fonctionnaires, 8 salariés du privé, 5 retraités, 1 jardinier, 3 demandeurs d’emploi, 1 étudiante). C’est justement pour garantir l’équilibre dans les débats et éviter les représentations d’intérêts corporatistes au sein du groupe, qu’aucun militant politique ni aucun professionnel de santé n’a été sélectionné.

Les experts, les représentants d’associations, de médecins, d’établissements de santé, ou encore les décideurs politiques, ont justement été invités à donner des clés de lecture et à former les citoyens ainsi qu’à débattre avec eux tout au long de la conférence qui s’est déroulée entre octobre et décembre 2012. Mais ce sont les citoyens qui ont eux-mêmes intégralement rédigé leur avis après avoir entendu et confronté ces différents points de vue.

* Voir notamment : BOY, Daniel, DONNET KAMEL, Dominique, et ROQUEPLO, Philippe, Un exemple de démocratie participative : la « conférence de citoyens » sur les organismes génétiquement modifiés, Revue française de science politique, n°4-5, 2000 ; BOURG, Dominique, et BOY, Daniel, Conférences de citoyens, mode d’emploi, Charles Léopold Mayer Editions, 2005 ; SINTOMER, Yves, Petite histoire de l’expérimentation démocratique, Tirage au sort et politique d’Athènes à nos jours, La découverte, 2011.

calamity jane

"La France vaut mieux" écrivez-vous soeurs Semtob ; prouvez-le !
Une autre intervenante constate qu'elle n'a jamais rencontré le bon sens populaire ou paysan !
Un autre dit que "les parties droite et gauche du cerveau fonctionnaient de manière beaucoup plus indépendante (sans s) chez l'homme que la femme". Relisez-vous car soit votre phrase est incomplète soit elle traduit mal vos réflexion et constat ; sauf s'il s'agit de la facilité à utiliser la
gâchette et finaliser la prédation.

Suite à quoi je lis une phrase rapportée par beaucoup concernant les locations rémunérées du corps (pour les femmes) des bras et des jambes pour tout le monde et je me faisais une réflexion - forcément idiote à force de louer - que le cerveau formé par l'instruction et le savoir, savoir-faire, savoir être de tous, ne devrait pas être indispensable à la bonne intelligence des comportements et décisions.
C'est déjà ça de compris !
Et après celui qui voyait des "nègres partout qui fichaient rien, sauf lui" on peut se demander quelle difficulté ces messieurs seraient amenés à résoudre ?
Pour la madame villageoise de moins de deux cents âmes : le vaste monde vint à moi plein d'espoir et d'interrogations par la bouche d'une femme avec trois ans d'école primaire ; l'écoute, la manière de poser l'écoute feraient donc la différence ?

Pietri S

JDReffait 23.47

Votre planche est un plaidoyer pour des groupes de réflexion composés de spécialistes, alors que des groupes pluridisciplinaires permettent de sortir du cadre établi par les spécialistes, ce qui consiste à prendre en compte la parole de l'autre.

Concernant la santé il est bien normal que la parole du patient soit prise en compte, sinon la douleur n'aurait jamais été soulagée, la fin de vie peu prise en compte : ce sont des groupes de réflexion qui ont permis de faire évoluer les médecins dans leurs pratiques.

Quant à votre commentaire sur la composition et la qualité du panel établi par Harris, le groupe retenu est le résultat de ce qui a été extrait d'un "vivier" de quelque 2000 personnes ou plus.

Pietri S

sylvain 21.01

"Un peu beaucoup rude" LOL mais ça fait du bien de temps en temps de libérer les vannes, les dix dernières lignes sont un mets rare qui remettent en place un certain nombre de ceux et celles qui ont toujours été incapables de passer du livre à la réalité et qui des années durant ânonnent la même chose, sans risque, sans rendre de compte ... LOL LOL

***************

Quant à ces messieurs qui libèrent eux enfin leur sexisme et "s'émulsionnent" : les mêmes études* dont ils se repaissent pour donner une "vérité scientifique*" à leurs propos et veiller à ne pas être taxés de "vieux gros macho", se donner bonne conscience, les mêmes études* donnent un exemple : si les femmes ont apparemment moins de force physique c'est le fait que l'hémisphère correspondant de leur cerveau a été moins sollicité depuis des millénaires et quand elles le veulent elles aussi soulèvent de la fonte avec les résultats esthétiques que l'on connaît et que l'on peut ou non apprécier ; il en est de même pour ces messieurs qui sont incapables, totalement incapables, de gérer et faire plusieurs choses à la fois, leur hémisphère correspondant n'a jamais été sollicité : il suffit de les voir agir pour en être convaincu...

Autrement dit ces messieurs affirment donc leur supériorité, la preuve "des études scientifiques* l'affirment" ils sont le sexe fort, c'est-à-dire celui capable de porter des charges lourdes... rien de plus, toute femme leur laissera le privilège de jouer au déménageur ou tout autre porteur de charge LOL

*N'est-ce pas les mêmes qui - sur un autre sujet - vilipendaient tous les scientifiques et autres experts de tout poil... Certains hommes sont capables de retourner leur veste selon le sujet, pour avoir raison bien évidemment LOL Il ne leur en sera pas tenu rigueur, toute femme le sait, et s'en accommode !

Alex paulista

@ Xavier, Scoubab et Boris

Xavier a raison.
Chez l'homme la partie gauche est toujours un peu plus basse...

Jean-Dominique Reffait

Qu'on me permette de critiquer l'expérience de l'Institut Montaigne sur son point de départ qui pollue le reste : la sélection du panel de citoyens s'est effectuée, sauf erreur, par l'institut de sondage Harris Interactive sur une base strictement statistique : âge, sexe, catégorie socio-professionnelle, région, etc. C'est le contraire d'une démarche démocratique dans la mesure où elle établit que n'importe qui, pourvu qu'il soit formé a minima, peut exprimer un avis cohérent sur un sujet. Ce n'est pas cela la démocratie. Sommes-nous tous concernés avec la même intensité par tous les sujets ? A l'évidence, non. L'ensemble des citoyens est concerné par tous les sujets mais chaque citoyen n'est pas impliqué au même niveau par tous les sujets. La notion de centre d'intérêt est absente, apparemment, des critères de sélection. Cela déséquilibre d'autant plus la démarche que les citoyens sélectionnés ont face à eux des spécialistes dont le centre d'intérêt est clairement le sujet traité, en l’occurrence la santé.

La faiblesse de cette démarche est inverse de la notion de démocratie participative. Dans celle-ci, les citoyens sont invités à se mêler non seulement de ce qui les regarde mais surtout de ce qui les intéresse le plus. La pluralité des centres d'intérêt conduit à couvrir tout le champs démocratique, mais sans recourir au hasard du panel. Aux experts estampillés, le citoyen éclairé a bien plus de choses à dire que le citoyen tiré au sort et formé en vitesse au sujet. Chaque citoyen ayant un niveau d'expertise dans au moins un domaine, son volontariat pour participer aux décisions politiques a un sens plus fort.

J'invite donc l'Institut Montaigne à poursuivre l'expérience sans se réfugier derrière la fausse représentativité d'un panel statistique. Des appels à candidature sur les thèmes choisis lui amèneront des citoyens volontaires impliqués et plus coriaces.

Xavier Nebout

Scoubab et Boris

Voilà bien une dizaine d'années que l'imagerie médicale a mis en évidence que les parties droite et gauche du cerveau fonctionnaient de manière beaucoup plus indépendantes chez l'homme que la femme.
Je pense inutile de vous dire tout ce qui s'ensuit.
Il semble que depuis, une chape de plomb ait recouvert cette découverte.

sylvain

Voilà ce que j'aurais à dire en ce moment :

La France est devenue un no man's land d’assistés, de gauchistes aigris pleurnicheurs envieux jaloux teigneux solidaires avec le fric des autres, puant d'idéologies de gauche toutes plus ubuesques débiles et nauséeuses les unes que les autres ; leurs gourous de la racaillerie merdiatico showbizienne de gauche (pléonasme) qui dicte à tous ceux qui oseraient contester leur catéchisme bien-pensant seul autorisé et organisent en permanence une inquisition contre leurs cibles : calomnies caricatures attaques ad hominem stigmatisation ; cette horreur gauchiste cette métastase cancéreuse qui pourrit le tissu social et divise la société ; cette plaie composée en majorité de leurs chouchous électoraux : profs définitivement crétinisés à gauche, fonctionnaires nantis privilégiés ronds-de-cuir culs plombés qui n'ont jamais rien prouvé ni produit et toute la gauchiasserie des pôv que cette malaria politique entretient dans le chômage et l'assistanat pour en faire un stockage d'électeurs cocufiés favorables de gauche ; une peste rose alliée à la peste verte des khmers de l'égogologie ; une purification urgente s'impose !

Mais de quoi j'me mêle ????

Perplexe-gb

Les élus ne veulent pas partager le pouvoir. Cette semaine le maire de mon village en Bretagne a été désavoué par sa majorité pour l'opacité de ses prises de décision. C'est par un blog que la population locale avait pu contester la proposition du Conseil général de lancer un viaduc sur la Rance.
Au fond on vote pour avoir des gestionnaires, mais ils doivent rendre des comptes, ne pas promouvoir des projets sans l'accord de la population.
Mais le chemin est long, les épisodes Copé/Fillon, la nomination d'Harlem Désir, en disent long sur les processus démocratiques. La démocratie participative n'est possible que dans des sociétés très éduquées. Pourtant les politiques devraient prendre conscience du niveau élevé d'instruction de la population, de sa capacité à juger des situations. Des ateliers d'expression d'idées dans les entreprises démontrent que l'on sait maintenant faire émerger de bonnes pratiques. Le monde politique vit avec un grand retard.
Récemment l'audition honteuse des prélats du clergé soulève réellement la capacité des élus à se lancer dans des réformes de fond. Il y a une forte inquiétude quand on réalise qu'ils ne représentent que le tiers de la population. Le Chili de Salvador Allende a été renversé car avec le tiers des voix et étant le parti le plus important il avait tous les pouvoirs. Le gouvernement actuel qui sait pertinemment que ses idées sociétales sont minoritaires dans le pays prend des risques en voulant les faire passer au forceps.

semtob

Cher Philippe,

Les citoyens sont les garde-fous du pouvoir.
Facile à dire. Le sont-ils toujours ?
En lisant attentivement "La République numérique" d'Eric Besson, nous nous sommes beaucoup interrogées, il y a deux ans.
La passion apporte rarement une approche juste de la réalité. Le savoir théorique très développé éloigne de la réalité.
Dérive ou autorégulation par la pratique, que faut-il attendre ?
L'histoire enseigne les risques de la propagande.
Les questions apportent souvent plus que les certitudes. Tenez, ce qu'il manque dans ces espaces, c'est la place pour dire que l'on ne comprend pas pourquoi telle décision de justice a été rendue, pourquoi telle piste de recherche sur une molécule a été abandonnée - une cortisone qui a deux fois moins d'effets secondaires, par exemple, l'utilisation d'autres canaux sodium pour le traitement de la Parkinson - pourquoi un débat sur l'adoption ne peut pas avoir lieu, alors que tout le monde le souhaite.
Ce n'est pas en méprisant les artistes, les spécialistes, les chercheurs, les entrepreneurs, les artisans que nous construirons un avenir. Ce n'est pas en méprisant le peuple, ce que fait le gouvernement actuel comme jamais aucun régime n'avait osé le faire depuis la Seconde Guerre mondiale, que nous sortirons de la crise. Si nous avions nommé au hasard deux cents personnes du plus petit village de France, nous avons la certitude qu'en apportant chacun leurs capacités et leur expérience, ils auraient moins menti, inversé la courbe de la croissance qui est bien minable, puisque c'est devenu le mot respectueux à la mode. Pourquoi sommes-nous amenés à vivre cette longue descente dans le non-sens, dans la décadence, dans le mépris, la vulgarité de quelques grossiers personnages, illustres inconnus il y a quelques mois, cette longue descente qui change la France en peau de chagrin.
La France vaut mieux !
françoise et karell semtob

Catherine JACOB@Michelle D-Leroy

@Michelle D-Leroy | 18 décembre 2012 à 16:57
«en lisant les commentaires sur Internet, les réactions de gens de la rue - souvent pleines de bon sens -, on s'aperçoit du divorce entre les élites qui seraient " les sachants" et les gens du peuple qui seraient " les ignorants".

Or, de nos jours M. "Toutlemonde" s'intéresse à ce qui l'entoure, cherche à comprendre, à se cultiver par la lecture, Internet, et l'est souvent déjà par ses études.»

Sur le plan des savoirs, est-ce qu'il y a jamais eu de «gens du peuple» ou seulement des bulles de savoirs singuliers qui se hiérarchisent différemment selon les époques et les 'tribus' dominantes, avec des imbéciles partout?!

Prenez les anciens Grecs. Vous observez déjà que dans le registre du langage vous n'avez pas affaire à une langue homogène mais à un millefeuille de langues et de cultures diverses fondues à partir d'un certain moment en une sorte de creuset unique d'où est sorti une langue à la fois susceptible et non susceptible de se rapporter à un substrat dit «indo-européen».

Il est par ailleurs très intéressant et interpellant de noter que tout ce qui, rapporté à ce seul substrat demeure énigmatique, commence à s'éclairer dès qu'on entame un travail comparatif à travers lequel des énigmes réciproques se résolvent souvent mutuellement.

D'où quand le philosophe Heidegger, par exemple, veut faire retour à l'origine et à un «parler grec» idéal, on est fondé à s'interroger mais de quoi parle-t-il, au fond?!

Par exemple: Vous avez des noms issus de corpus totalement différents pour nommer la sage-femme.

L'un est extrêmement connu, c'est maïa dont le sens premier est la mère et qui nomme également une espèce de crabe, qui rappelle le petit aide de Héra ainsi qu'un ancien pictogramme, et qu'on rapproche de maïeuô délivrer une femme en couche ( maieuo_mai: faire office de sage-femme ) ; maieutria: accoucheuse, sage-femme, féminin de maïeutikos: l'expert en accouchement et ê maieutikêl'art de faire accoucher telle cette fameuse maïeutique socratique nommée en référence à la profession de la mère du philosophe qui était l'une de ces maieutria: accoucheuses auxquelles le philosophe prêtait l'art de discerner dans le maïeuma: le nouveau-né, un possible 'avorton' comme un possible grand homme; on a encore maïeusis: accouchement et maïeïa: la délivrance, tous arts pratiqués par Socrate dont la parturiente était la pensée.

L'autre beaucoup moins qui se présente sous trois formes aussi proches l'une de l'autre qu'elles sont toutes deux éloignées de la première:
1) ê Iatria qui est le féminin de Iatêr dont le sens est «qui guérit, libérateur» en relation avec le verbe : iao_maï: soigner, guérir; délivrer d'un mal. Ex: adikian de l'ignorance, corriger l'injustice, réparer un outil ( → d'où remettre les choses en ordre , rapproché encore de iaïnô: faire chauffer, amollir par la chaleur; réjouir, charmer, alléger la douleur physique et morale )
2 ) ê Iatrinê - forme pour laquelle il n'existe pas de pendant masculin - et
3) ê Iatros, féminin de Iatros: médecin en relation avec Iatreuô: soigner, guérir Par. ex.: un défaut, et qui se trouve sous les composés suivants : Iatro-mantis : médecin infaillible, ou encore Iatrikos : habile médecin, Iatro-mathêmatikos: médecin astrologue, enfin Iatro_Technês: Qui pratique l'art de la médecine en spécialiste.
Platon dit que ce corpus de termes appartient à une langue sacrée.

(racine donnée pour I>iaïnô: rapprochement avec le sanscrit isanyati et je me souviens en effet d'une émission télévisée en japonais sur la médecine ayurvédique où on faisait couler lentement sur le front du patient une bassine ou une casserole d'huile - mais je ne sais plus laquelle - tiédie)

De même, on a coutume de penser que nos paysans européens dits analphabètes ( = littéralement : ignorant de l'alphabet sous-entendu latin) étaient ignorant de tout alphabet tout court. Or, c'est absolument faux, car ignorer l'alphabet latin qui a simplement dominé à partir d'un certain moment, n'implique pas nécessairement que l'on ait été ignorant de tout alphabet ainsi que de tout savoir susceptible d'être véhiculé par tel ou tel autre système objet d'une transmission hors de cette école des clercs dont la création est attribuée à Charlemagne, et donc, nécessairement rapidement en voie d'extinction, mais pour des motifs contraires aux espèces animales, en ce que ces dernières c'est parce qu'on s'en occupe trop et les premiers parce qu'on ne s'en occupe plus assez. Toutefois, on assiste à une renaissance (enfin, en France c'est difficile, mais ailleurs en Europe, plus facilement) de certains de ces savoirs demeurés comme enkystés malgré le mépris dans lesquels ils ont longtemps sombré, et ce paradoxalement sous l'impulsion d'un élargissement de la sphère culturelle dominante vers d'autres cultures. Ex. médecines dites douces etc. en tant qu'elles se séparent progressivement d'un statut de purs et simples 'remèdes de bonne femme' pour accéder à une statut de 'médecine non conventionnelle' objet d'enseignement et de délivrance de diplôme ( ex. ostéopathie, il me semble, ou encore acupuncture etc.) après avoir été passés au crible dit scientifique...!

Dans les noms propres, on a Maïa: mère d'Hermès, lequel est crédité de l'invention de l'écriture - ce qui colle avec le rapprochement, qui est possible, du crabe 'maïa' d'un pictogramme, et Iaïra : l'une des néréides.

Achille

@ Boris

Excellent ! :-)

scoubab00 à Xavier

Les femmes sont difficilement sages eu égard au fonctionnement de leur cerveau (scientifiquement démontré) comme on l’a toujours su.
Ah bon moi je n'ai jamais rien su de tel. Les scientifiques de Xavier, c'est ceux qui carburent à la bave de crapaud et s'assoupissent sur de lourds grimoires ? Les femmes m'ont souvent paru plus sages et tempérées que les hommes. Est-ce l'absence ou encore la lévitation de l'âme ? Ou alors un taux de testostérone plus bas ? Toutes les supputations sont permises chères soeurs, chers frères ; cher Xavier.

Institut Montaigne

Bonjour,
Vous pouvez retrouver l'avis rédigé par les citoyens, l'intégralité des formations et des débats filmés ainsi que des témoignages de citoyens et d'experts ayant participé à cette conférence sur www.conferencedecitoyens.fr
Un documentaire de 15 minutes retraçant en vidéo cette expérience sera disponible en janvier.

Boris

Exercice de stylistique à l’usage des Bilgériens avertis :

Lisez attentivement les deux citations suivantes :

« Les femmes sont difficilement sages eu égard au fonctionnement de leur cerveau (scientifiquement démontré) comme on l’a toujours su ».

« Je crois que pas un gentleman ne rechignera à débourser dix shillings pour un nourrisson de boucherie engraissé à point qui, je le répète, fournira quatre plats d'une viande excellente et nourrissante, que l'on traite un ami ou que l'on dîne en famille ».

Puis répondez aux questions suivantes :

1. Laquelle de ces deux citations a été écrite par Xavier Nebout ?
2. Laquelle est de Jonathan Swift ?
3. Laquelle est au premier degré ?
4. Laquelle est au second degré ?

5. Sujet de synthèse :

Préféreriez-vous être mendiant à Dublin vers 1720 ou femme de ménage à Paris sous le règne de Xavier Nebout ?

Philippe Bilger est nommé président du jury. La moins bonne copie gagne une neuvaine à Saint-Nicolas-du-Chardonnet.

Achille

@Catherine A.

«Quant à ce bon sens "paysan" régulièrement invoqué... Pour être née dans un village de 200 habitants, je le cherche encore. »

Etant le premier dans ce billet à avoir utilisé la formule « bon sens paysan », je me permets de vous faire la remarque suivante :

D’abord cette notion n’a rien de condescendante. Il s’agit d’un acquis obtenu non par un enseignement théorique sophistiqué voire abstrait, mais tout simplement par la pratique, l’expérience, l’observation, qualité qui s’acquièrent sans passer forcément par des modélisations, simulations par ordinateurs et autres sondages sur "un panel représentatif de la population" dont nous inondent les médias aujourd'hui.

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » disait fort justement Rabelais. Le savoir enseigné n’est rien si on n’essaie pas de le dépasser et d’y ajouter son propre acquis.

C’est ainsi que la science progresse, chacun apportant sa propre pierre à l’édifice de la connaissance.

Alors si vous cherchez encore le bon sens qu’il soit paysan, ouvrier ou scientifique, j’en suis désolé pour vous. Manifestement vous n’avez pas bien regardé autour de vous.

Tipaza

@ Xavier Nebout

Je partage tout à fait votre point de vue, en particulier sur le cerveau des femmes. On constate d’ailleurs les dégâts que cela a créé dans l’enseignement secondaire !!!
Il n’empêche que les Athéniens avant de prendre une décision importante allaient consulter la Pythie, prêtresse de l’Oracle de Delphes !!!

On voit par là que même les Athéniens n’étaient pas parfaits !!!

Xavier Nebout

Il est regrettable de voir ici entretenir une confusion entre expertise et sagesse.
Toute institution allant à l’encontre de la nature humaine est source de violence, et la démocratie "moderne" en est une en ce qu'il est violent de voir l’avis d’un analphabète de 18 ans valoir celui d’un adulte instruit et expérimenté.
Dans les civilisations archaïques - elles, très soucieuses d’être proches de la nature humaine -, les décisions appartenaient aux sages (exception faite de celles relevant de la guerre temporellement dévolues au roi à sceptre).
Platon n’accordait la sagesse qu’au-dessus de 50 ans, et n’était en cela que le témoin de quelques dizaines de milliers d’années de civilisation, voire bien plus. Les femmes sont difficilement sages eu égard au fonctionnement de leur cerveau (scientifiquement démontré) comme on l’a toujours su. Un non initié (n’ayant pas eu d’expérience extatique) ne saurait non plus être qualifié de sage. La sagesse d’un homme dépendant de quelque autorité étant sujette à caution, les fonctionnaires et salariés (surtout dans l’état d’esprit français) devraient être aussi exclus des décisions, de même ceux qui ne possèdent rien car n’ayant rien à défendre. En somme, nous ne serions pas loin de la définition du citoyen athénien.

Pietri S

Certains commentaires incarnent parfaitement la difficulté de certains/certaines, pourtant éduqué-e-s, à s'inscrire dans une réflexion active à long terme : un seul exemple critiquer violemment -preuves à l'appui- certaines constructions actuelles -au-delà des abus des magouilles politicardes re notamment la délivrance de POS- sans tenir compte de la réalité n'a pas de sens si l'on ne tient pas compte de tous les critères, dont la démographie : en 1900 la population mondiale était de 1,7milliard d'humains, à ce jour elle vient de dépasser les 7milliards, ce sont 232 000 humains de plus chaque jour... qu'il faut bien nourrir, éduquer, loger etc. sur une terre habitable qui ne cesse de rétrécir, à cause des problèmes climatiques.

Il faut bien qu'il existe des instances hétérogènes qui réfléchissent sur le futur, puisque les Futuribles ont disparu LOL LOL

Hurler sur les experts et les scientifiques est de bonne guerre, les charlatans sont partout médiatisés, mais ce sont les plus discrets qui en faisant valider leurs conclusions par des citoyens permettent d'avancer en mettant en place des projets dont la faisabilité a été validée.

La petite maison et son lopin de terre sur lequel on cultivait ses fleurs, ses fruits/légumes pour sa consommation personnelle seront de plus en plus des souvenirs que certains entretiendront, mais tout regret sur le passé est vain, le passé sert à mieux préparer l'avenir pour éviter de ne pas reproduire les mêmes erreurs, et là encore il y a fort à faire !

scoubab00

On pourrait demander aussi à Bernadette Chirac, ça coûterait moins cher à la collectivité. Sa carrière de Première Dame est faite. Non ?? Bon, j'insiste pas.

Le risque avec ces béotiens brainstormés, c'est d'en faire des experts de facto. Notamment lorsqu'ils seraient sollicités par les médias ! C'est très très bien que de telles initiatives citoyennes voient le jour. Mais ces gens représentent d'abord eux-mêmes. Et puis, ici comme ailleurs, lorsqu'on est formé, on est aussi déformé. Les idées émises peuvent être foireuses ou encore banales.

Enfin bref, le boulot du décideur reste épineux. Il lui faut intuition et courage qu'il s'adresse pour s'édifier à des généralistes, des experts. Ou à des innocents les mains collantes.

zenblabla

Merci en tout cas de ce billet, interrogatif comme toujours, cette fois allant jusqu'à initier "l'expérimental"...
J'ai chaud au cœur !

Cela fait presque trente ans que j'observe, reluque avec dégoût, remarque la croyance et conclus quand même au manque absolu du manque minimal d'imagination de qui fabrique l'argent pour qu'il s'investisse en croyances pérennes, en imaginaires projets qui ne soient que d'imagination...

Comment coter l’imagination ?
Pas étonnant que la finance débauche...

Tipaza

"Ce n'est pas faire preuve de démagogie que de mettre le peuple à sa place : la première."

La première place pour le peuple !!!
Bigre comme vous y allez. Quelle audace !!!
Commençons par le commencement si vous le voulez bien et, soyons scientifiques, un peu comme le marxisme scientifique, qui a inspiré et inspire encore les socialistes, quoiqu‘ils se revendiquent également de Proudhon, qui a déclaré « la propriété c’est le vol » (si l’on en juge par la fortune de certains de nos dirigeants, il voulait dire la propriété des autres).

Commençons donc par définir ce qu’est le peuple, en sciences on définit toujours l’objet de l’étude, qui finit parfois par en être le sujet.

Depuis 1981, P. Mauroy et F. Mitterrand, nous savons qu’il existe un peuple de gauche et un peuple de droite, qu’il ne faut surtout pas confondre.

Le peuple de gauche a toujours vécu dans l’obscurité jusqu’en 1981, où il est passé à la lumière. Le poète a dit d’ailleurs "la misère est moins pénible au soleil" (C. Aznavour).
L’autre peuple, celui de droite, est un intrus, qu’il convient de bannir. C’est un peuple hétéroclite.
Il y a d’abord le peuple qui vote FN, celui-là est un peuple populiste, l’horreur absolue.
Et puis il y a le peuple des riches… mais est-ce vraiment le peuple… qu’importe puisqu'il a été décrété que celui-là serait une source inépuisable de ressources. Pourtant on sait depuis le réchauffement climatique que les sources peuvent se tarir et les cours d’eau changer de lit. Qu‘à cela ne tienne on obligera le peuple des riches à « sourcer » en permanence dans le tonneau des Danaïdes du peuple de gauche et on l’empêchera de changer le cours de son lit pour aller dans le lit du voisin.

Et puis, il y a, découvert par le think tank Terra Nova, « un nouveau peuple », le peuple des immigrés clandestins ou légaux, une nouvelle mine de peuple, qu’on aimerait bien rattacher au peuple de gauche, moyennant force prestations sociales et autres sourires hypocrites.
Et puis, il y a le peuple de ceux qui ne pouvaient pas se marier entre eux, qui le pourront, peut-être même qu’ils pourront divorcer.

Et puis tout à fait au fond, là-bas au loin, il y a le peuple des campagnes, pour qui du temps du bon Roi Henry IV, « Labourage et Pâturage » étaient la règle et qui vit à présent sous la règle de la PAC, de l’U.E...

Voilà, le sujet peuple ayant été défini, il ne reste plus qu’à créer une commission qui pourrait donner son avis comme vous le souhaitez.
On pourrait l’appeler, par exemple « l’ Assemblée nationale »… encore faut-il qu’elle soit représentative.

Être représentative ou pas…
To be or not to be… that is the question !!!

Alex paulista

C'est bien beau tout ça.

Et puis c'est pratique, la parole, la politique: on manie des sujets et non des objets, tout est possible sur le papier. Comme au foot, chacun imagine son équipe. Ça passe le temps.

Malheureusement il y a la réalité du terrain, des choses, du monde, celle qui a la tête dure. Celle-là, personne ne veut se la coltiner.

Laissez donc le papier aux spécialistes, vous ne les battrez pas à leur petit jeu. Mais faites les choses et vous les verrez bien vite à vos côtés, à essayer de se les approprier.

Aujourd'hui, le politique ne peut, au mieux, qu'accompagner.

Robert

J'oubliais le moyen le plus utilisé et pas le moins subtil pour ôter la parole au peuple : les sondages qui remplacent aisément toutes les consultations.
58% des Français seraient pour le mariage entre personnes de même sexe. Donc inutile de consulter le peuple puisque les "chiffres" donnent raison aux porteurs du projet. Mais qui a vu les conditions d’établissement de ce prétendu sondage ? Aucune publicité.

Tout n'est donc que manipulation d'opinion pour donner l'impression à celles et ceux qui ne seraient pas d'accord qu'ils seraient minoritaires, donc qu'ils auraient tort et n'auraient qu'un droit : celui de "la fermer"...

SR

Ségolène Royal avait inscrit la démocratie participative dans son programme, Nicolas Sarkozy est celui qui a intégré le plus de gens ordinaires sans expertise si ce n'est celle de représenter un groupe communautaire, Valérie Trierweiler étale ses états d'âme sur Twitter, au supermarché on est toujours invité à donner son avis sur la caissière ou le lot de couches Pampers, le site Tripadvisor est devenu la référence mondiale de commentaires postés par les internautes globe-trotters, les révolutions arabes se sont propagées par les gens de la rue, le peuple est partout, donne son avis sur tout, mais lorsque les choix sociétaux engagent tout un peuple, alors ce dernier est écarté.

Robert

Votre conclusion, Monsieur Bilger : "De plus en plus, les citoyens, sur tous les plans, dans tous les domaines, devront se mêler de ce qui les regarde. La République n'ira pas plus mal" me paraît une évidence qui échappe à nos technocrates, tant à Paris qu'à Bruxelles.

La parole aux citoyens cela se nomme "démocratie". Elle peut s'exprimer par référendum. Mais quand le peuple vote non, les gouvernants de la France comme de l'Europe, soit s'assoient sur le résultat négatif pour concocter une traité qui reprend les dispositions que le peuple a rejetées (décision de Monsieur Sarkozy), soit font revoter les peuples jusqu'à ce que la réponse soit le oui attendu en n'ayant quasiment rien modifié du fond du texte initialement refusé (en Irlande par exemple).

Quant à la République française, elle est consubstantielle de la notion de peuple souverain et de Nation. Or l’Europe que l'on nous bâtit est d'abord et avant tout une union d’États (article 1 de tous les traités depuis Maastricht au minimum). Exit les peuples (on adore à présent traiter les partisans de l'expression du peuple de "populistes") et les Nations (il paraît que ce serait le fondement du nationalisme, ce qui est parfaitement à l’opposé des principes de la République française).

Autre avatar de la modernité de la pensée de nos guides. Il y a moins d'une semaine, j'ai écouté la matinale de Radio Classique avec Guillaume Durand. J'ai entendu me semble-t-il Christophe Barbier dire que les principes de la République dataient du XIXème siècle et donc dans son esprit sont frappés d'obsolescence. Si je l'avais eu en face de moi je l'aurais invité à relire et à se pénétrer du texte de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen... Sans doute, lui qui est un admirateur des systèmes anglo-saxons (états-uniens, voire britannique) a semble-t-il omis de se rappeler les dates de création de la Constitution américaine, toujours actuelle et modifiée à la marge et non sur ses principes fondamentaux, et encore mieux de l'Habeas Corpus...

Comme beaucoup, il est adepte des principes à adaptation géométrique, oubliant que si les formes changent, les principes fondamentaux demeurent et doivent rester inviolés et revêtus d'un caractère sacré, notamment nos quatre piliers : Liberté, Égalité, Fraternité et Laïcité... C'est l'absence de respect de ces principes, par définition intangibles, qui coulent la République et la France, singulièrement le relativisme culturel qu'on nous impose et la mauvaise conscience que l'on cultive jusqu'à la déraison.
Nous pourrons en juger par le voyage de Monsieur Hollande en Algérie qui s’apprêterait à rendre les clés d'Alger à notre bon ami Monsieur Bouteflika...

Un simple lien qui ne peut manquer d'intéresser les républicains, démocrates par définition... :

http://www.pouruneconstituante.fr/

Pierre

Cher Monsieur,

Dirigée par une élite formée dans les mêmes moules, refermée sur elle-même dans les mêmes cercles, la France n'est pas impeccablement logique et rationnelle.
Elle est soumise toujours aux enjeux de pouvoir de ces cercles et de ces réseaux. Elle est souvent abîmée par le triomphe de la cupidité.
La faillite de la banque Dexia et malgré tout un bonus versé à l'inspecteur des finances qui la précipita dans le gouffre est une illustration de cette turpitude qui détourne le citoyen des urnes.
Le vote n'est pas un chèque en blanc pour cinq ans mais notre République pèche par un défaut d'organes de contrôle véritablement indépendants, en mesure de surveiller les missions et l'utilisation des deniers publics.
La Cour des comptes dont les rapports sont des plus remarquables n'a aucun pouvoir d'injonction.
On attendait une VI° République, celle peut-être qui aurait pu renforcer ces organes de contrôle indépendants et donner la parole au peuple.

Polochon

Normalement, avec le réchauffement climatique, on devrait voir de plus en plus à la télé, Pelloux l'urgentiste, spécialiste en canicule.
Encore un qui ne travaille pas beaucoup dans ce pourquoi il est rémunéré.

Catherine JACOB @ Boris & Catherine A.

@Boris | 18 décembre 2012 à 12:34
«@ Catherine A. :« Comme si je me mêlais de dire à un chirurgien comment il doit opérer, à un enseignant enseigner. » »

S'agissant du second cas, n'est-ce pas ce que font nombre de parents d'élèves tous les jours ?

@Catherine A. mais si c'est de la démagogie... | 18 décembre 2012 à 10:25
«Quant à ce bon sens "paysan" régulièrement invoqué... Pour être née dans un village de 200 habitants, je le cherche encore. »

Intéressez-vous donc par exemple à la façon dont les ancêtres de vos concitoyens villageois ont construit.
Vous pourrez observer qu'ils n'ont jamais construit en zone inondable, ni au sommet d'une montagne ou simplement d'une colline. Pour quel motif ? Mais à cause du vent, des incendies dus aux éclairs ou encore des débordements des eaux.
Intéressez-vous ensuite aux causes premières (= avant l'effet de serre etc.) des catastrophes naturelles qui coûtent énormément d'argent aux assurances, mobilisent les pompiers et autres secours publics et désolent les habitants.

Vous vous apercevrez alors que des permis de construire ont été délivrés aux lobbys immobiliers pour des zones dans lesquelles aucun de vos ancêtres, ni des miens, n'auraient jamais eu, ne serait-ce que l'idée même de construire.
J'ai habité moi-même, il fut un temps, en bordure de la pépinière à Nancy, dans un appartement sur cour très agréable, et quand je rentrais du lycée Poincaré où j'ai enseigné, je m'arrêtais parfois après la traversée de la place Stanislas, patrimoine mondial, à la terrasse d'un petit café à l'orée du parc, me félicitant d'avoir choisi un endroit dont les loyers étaient peut-être un peu chers, mais que paraissait justifier amplement un environnement si apaisant, jusqu'au jour où j'ai dû emprunter une barque pour rentrer chez moi pour constater que le mobilier Art déco, en bon état, qui me venait de ma grand-mère et que j'avais entreposé dans la cave en attendant d'avoir plus d'espace, était irrémédiablement perdu !
Idem, quand, attendant ma sœur, j'ai vu passer par dessus sa maison et ma tête, sa véranda...!

Jabiru

Je me méfie des experts qui à force d'être très sûrs de leur savoir et de leur expérience peuvent passer à côté de la simplification d'un problème. J'ai même connu un polytechnicien qui passait son bras droit derrière sa tête pour se gratter l'oreille gauche. Dans la vie il faut avoir les pieds à plat disait jadis mon grand-père, et son bon sens en avait étonné plus d'un alors qu'il avait à peine franchi le seuil du certificat d'études. L'homme de la rue a souvent de bonnes idées simples et concrètes mais si on le prend pour un c.. il se comporte comme tel. Ecoutons un peu plus les vrais gens, ceux qui rament et qui savent combien coûtent les choses. Nos édiles, nos experts, nos donneurs de leçons ont bien souvent perdu tout contact avec la réalité. Ils sont formatés et s'imaginent la science infuse.

Archibald

Commenter un blog pour y dénoncer le droit de chacun d'avoir une opinion valable est un paradoxe.
Yves Sintomer est un des membres de Montaigne qui ont présidé cette expérience. Dans "Le pouvoir au peuple" il rappelle que le tirage au sort est un des piliers de la démocratie participative.
Tout cela pour rappeler qu'il y a d'un côté ceux qui oeuvrent, peut-être mal, mais ils essayent, ils entreprennent, et rendre le peuple plus impliqué dans la vie politique n'est pas une idée extravagante. De l'autre côté il y aura toujours les autres gens.

Michelle D-Leroy

Vous ne croyez pas si bien dire, en lisant les commentaires sur Internet, les réactions de gens de la rue - souvent pleines de bon sens -, on s'aperçoit du divorce entre les élites qui seraient " les sachants" et les gens du peuple qui seraient " les ignorants".

Or, de nos jours M. "toutlemonde" s'intéresse à ce qui l'entoure, cherche à comprendre, à se cultiver par la lecture, Internet, et l'est souvent déjà par ses études. On a pas besoin d'être un notable pour être intelligent et cela nos dirigeants l'oublient un peu trop souvent.

Et puis, lorsqu'on essaie de s'intéresser à certains sujets, celui de l'économie en est l'emblème, on remarque qu'aucun expert en économie n'est d'accord avec ses collègues, donc qu'il n'existe pas de vérité absolue. Les gens essaient donc de se faire une opinion personnelle en pesant le pour et le contre de ce qu'ils entendent ou lisent.

Un autre sujet qui fait débat actuellement : le mariage pour tous. Nos dirigeants pensaient imposer leur choix au peuple, sans réaction, au nom de la liberté pour tous, une formalité. Là encore, chacun a réfléchi à ce qui se profile derrière. Le mariage pour les couples homo : admettons - le mariage avec l'adoption : passe encore - le mariage avec la PMA : déjà beaucoup plus de réticences - le mariage avec la GPA : alors là carrément Non et Non. Les enfants ne sont pas des objets que l'on fabrique au gré de son bon vouloir, ils seront les adultes de demain avec des troubles psychologiques ou pour le moins des questionnements troublants. C'est de leur liberté qu'il en va aussi... la liberté des uns passe par celle des autres, c'est bien connu.

C'est au travers de tous ces sujets sociétaux et des débats qui s'instaurent que l'on s'aperçoit que nos soi-disant experts sont parfois beaucoup plus simplistes et moins pragmatiques que le citoyen lambda.

Et là je vous rejoins, lorsque vous dites :
==="le discours des professionnels qui avec leur savoir, leurs préjugés, leur corporatisme, leurs dissensions internes risquent de s'éloigner de la vérité, tout simplement à cause de leurs intérêts."===
Mais, j'admets aussi que chacun son domaine et que le professionnel permet d'apporter son expérience, de faire comprendre aux béotiens ou néophytes, les problèmes qui risquent de se poser, les règles en place incontournables, etc. chacun son métier.

Après, il faut aussi se méfier, en créant des clubs de réflexion, de ne pas laisser les experts manipuler les esprits pour arriver à leurs fins. Nous voyons actuellement un peut trop souvent en politique et dans les médias, une osmose de l'opinion, de la pensée unique définissant le bien et le mal de façon trop dictatoriale, trop totalitaire, écartant les sujets gênants quitte à laisser les choses se dégrader... par posture de supériorité.
Ecouter le peuple, son ressenti, ses appels au secours, ses besoins plus réalistes, etc. oui la démocratie y gagnerait.

Savonarole

Il n'y pas de pire défi que de demander au peuple son avis.
C'est toujours une déception.
Voyez ces braves Américains à qui on a flingué trente gamins et qui viennent à la télévision étaler leur douleur mêlée d'ignorance crasse, avec pleurs et grimaces, la Bible et les bons sentiments, c'est écœurant.
Au bout de 45 minutes après le scoop de ce drame, on en avait déjà marre de cette histoire.
Charles Baudelaire est le premier à avoir parlé des risques de cette "américanisation" de la France (Mon cœur mis à nu). C'est Baudelaire qui a inventé ce terme curieux d'"américanisation". Une trouvaille.

Et puis, quel besoin de demander son avis au peuple quand on a 24h/24 : Attali, Duhamel, Aphatie, Minc, Bourdin, Christophe Barbier et le ventriloque de François Hollande : Renaud Dély ?

Aucun intérêt, le peuple au boulot et FISSA !

JT

"Et nous aurons une France impeccablement logique et rationnelle"
A vrai dire, ça n'en prend pas le chemin : pays le plus opaque du monde 169/185 pour son attraction fiscale, vivant sous la tyrannie énarchique, arrogante et égoïste, incapable de se réformer, 7000 modes d'aide aux entreprises : des textes de circonstance jamais revus comme l'adoption par une seule personne qui nous mettent en porte-à-faux avec la réalité sociale et humaine de la parenté : un droit fiscal largement condamné par tous les partenaires sociaux et par l'Europe pour son inhumanité : un empilement de textes dont aurait honte un archiviste débutant, où est la rationalité ?
Qu'un espoir se fasse jour, oui, de grand coeur, mais vous en donnez vous-même le contrepoint; il n'y a pas que dans la tête des énarques que le cancer est installé, c'est dans la tête de tous ceux qui ont un POSTE, comme celle du bon docteur Pelloux, revisité en dictateur.
Comment expliquer qu'en un pays qui s'est donné une école pour administrer on en arrive à un tel b.....? Il faut croire, soit qu'on a formé des nuls, soit que le désordre sert l'administration.
SI on ajoute à ça une fermentation de la base, mal perçue, mal acceptée, nous partons pour cinquante ans de guerres picrocholines et un ajout à nos misères méthodologiques.
M. Monti, en Italie, a supprimé en un an 300.000 textes inutiles ; en France, nous ajoutons chaque année dix mètres linéaires de textes nouveaux, sans rien supprimer. Seul le régime en place a défait ce qu'avait fait le précédent, mais par pure haine, pas par méthode.
Alors, de grâce, si nous devons faire une révolution, faisons-la, mais ne nous embarquons pas dans un "machin" qui sera fatalement noyauté par l'ENA et donc avortera dans un désordre savamment organisé par ces ayatollahs dont la seule compétence est de s'y retrouver dans la pagaille qu'ils organisent ou sera bloqué par les gouvernements qu'ils fabriquent à leur image et leur avantage. De plus, on n'a jamais vu des moutons devenir bouchers.

Alors, où est-il l'homme qui supprimera 500.000 textes en France ? Celui qui aimera la France, comme vous le suggérez et non pas un bavard qui n'aime que son clan ?

Catherine A.  tentatives d'explications

Quelques petites précisions au risque de faire ce que je déteste chez d'autres, me vautrer sur un blog qui n'est pas le mien.

@Choubidou

- Je suis tout à fait hostile aux jurys d'assises, cette création des Révolutionnaires qui voulaient ainsi contrecarrer le pouvoir des magistrats dont ils se méfiaient ; une opinion forgée au fur et à mesure des procès que j'ai suivis au début de ma carrière.
N'ayant souvent pas le temps et parfois la capacité de connaître le dossier, les jurés se rangent souvent à l'avis du Président, allant à l'encontre de ce que devrait être leur rôle.
D'autres par contre, utilisant à fond leur intime conviction, envoient en prison des innocents qui n'ont eu que la malchance d'avoir une sale gueule, d'être peu sympathiques, maladroits, etc.
La justice par et pour le peuple m'effraie.
Quant à votre deuxième exemple, évidemment que celui qui se sait condamné doit pouvoir donner son avis. Il doit même être le seul à pouvoir le faire ; ni sa famille, ni un médecin ne devraient avoir leur mot à dire.
Boris, ce que je veux dire c'est que le recours systématique à ce que pense le peuple (censé être bon, clairvoyant, etc. etc.) n' a pas de sens. Ou alors il faut virer les parlementaires et faire des lois par référendums.
Quant au "bon sens paysan", pour avoir encore beaucoup de terre collée à mes escarpins, je trouve la formule inexacte et surtout terriblement condescendante.

Pietri S

Excellent billet qui va susciter grand nombre de polémiques... chacun voudra prouver à l'autre qu'il est un imbécile parce que lui pense différemment et qu'il le prouve.

"Que les citoyens s'occupent de ce qui les regarde" ! N'est-ce pas le sens de la démocratie... ?

Pour qu'un groupe réfléchisse ensemble il faut que chaque participant écoute et soit capable d'entendre l'autre (pas gagné) il faut des règles du jeu, un peu comme celles du brain storming, bannir son propre intérêt, ses propres a priori, un niveau d'information égal/compris pour tous et aussi une capacité à la réflexion en sortant au besoin du cadre établi... mais dès qu'une réflexion fait appel à une technique, le droit, l'économie etc. il faut des spécialistes pour éviter les déraillements outranciers... mais il existe de grandes réussites issues d'une erreur !

Pour bien connaître ce genre de Steering Committee, l'animateur n'est jamais ni neutre, ni impartial, il a toujours un objectif il sait comment gérer le groupe pour obtenir ce qu'il veut... les conclusions d'un groupe animé par quelqu'un de l'Institut Montaigne sont relativement prévisibles, un peu comme pré-écrites re le thème du groupe.

De nombreux sujets sociétaux sont actuellement mis à l'"appréciation des Français", mais on voit bien que les dés sont souvent comme pipés... C'est la Ministre de la Famille qui en parle le mieux "on a rencontré tous les cultes, toutes les associations"...etc.
Et l'on a envie de terminer sa phrase par "mais on n'en tiendra pas compte, parce que c'est un engagement du candidat Hollande qui a été élu donc nous considérons que tous les Français sont d'accord"... Débat clos... LOL

Peu importe les réticences, peu importe les échecs, il faut persévérer, il faut avancer, il faut continuer à provoquer ces groupes de travail et de réflexion, c'est une méthode qui fait aussi appel à une technique, il faut les animer et leur assurer une suite.

sbriglia@Catherine A.

Chère Catherine A., comme j'aimerais vous lire au coin du feu quelques pages de ce cher Vialatte !...

hameau dans les nuages

"Quant à ce bon sens "paysan" régulièrement invoqué... Pour être née dans un village de 200 habitants, je le cherche encore. Il n'est qu'une construction intellectuelle de bobos méprisants qui se donnent bonne conscience à peu de frais. Un cliché plus qu'éculé".
Rédigé par : Catherine A. | 18 décembre 2012 à 10:25

Oh que si il existe ce bon sens paysan ! C’est une philosophie de la vie qu’ils pratiquent et cela bien souvent comme Monsieur Jourdain, sans le savoir.

C’est le paysan prenant le soleil devant son porche le béret vissé sur la tête, assis sur la pierre lustrée par les fonds de culotte de ses aïeux et voyant passer un jogger moulé dans son survêtement fluo, une bouteille d’eau dans le dos et la pipette dans la bouche, râlant et soufflant, ses poignets ornés d’un podomètre, chronomètre et GPS associés…

Et la question malicieuse : "Aoun tén bas ?" "Où vas-tu ?"

Sinon je vous rassure le monde paysan a aussi ses hyperactifs pour le grand bonheur du Crédit Agricole, des techniciens et contrôleurs de tous poils. Qu’ils se dépêchent d’en profiter car c’est l’hécatombe en ce moment, principalement dans la production laitière et la viande bovine.

Ne pas couper la branche sur laquelle on est assis fait partie du bon sens paysan. Peu de technocrates en ont.

benjamin borghésio

@ Catherine...

Pardon mais bien qu'ayant enseigné toute ma vie, j'ai toujours reconnu aux parents le droit d'avoir un avis pertinent sur ce qu'ils attendent du système éducatif pour leurs enfants, ce qui ne signifie évidemment pas qu'ils ont les compétences techniques pour m'expliquer comment faire cours. De même, j'ai un avis que je crois pertinent sur les questions de maintien de l'ordre et de justice, et là encore ça ne signifie pas que je vais entrer dans le détail d'une enquête ou d'une instruction. Comme citoyen contribuable, j'estime être en droit de donner mon avis sur l'utilisation de MON argent. La question n'a jamais été posée clairement, par exemple, de savoir si quitte à augmenter les cotisations ou à moins rembourser les petits pépins du quotidien, la Sécu ne devrait pas mieux prendre en charge les frais très lourds de prothèses ou d'optique (sachant que des gens renoncent à mastiquer, à voir clair, à entendre faute de moyens).
Gouverner c'est choisir et en démocratie, les grandes orientations sont prises par le peuple. Le rôle (éminent) des experts est d'une part de présenter au mieux les diverses options pour que le choix soit fait de manière éclairée, d'autre part, une fois ceux-ci arrêtés, de les mettre en musique. Ils sont en général médiocres, les soi-disant experts en leur partie qui se réfugient derrière le métalangage ou les discours abscons pour conserver une sorte de monopole décisionnel et il est piquant de constater que ces mêmes "gens qui savent" sont les premiers à se débiner et à fuir leurs responsabilités quand leur "expertise" a mené à une catastrophe ou à un scandale sanitaire (par exemple).

"Ce qui se conçoit bien, s'énonce clairement, et les mots pour le dire, arrivent aisément"

Boris

@ Catherine A.
« Comme si je me mêlais de dire à un chirurgien comment il doit opérer, à un enseignant enseigner. »

Si vous connaissez les règles de la compétence politique, vous seriez bien aimable de les envoyer par courrier au 10, rue de Solférino et au 238, rue de Vaugirard. Par exemple, je n’ai pas encore trouvé rue Soufflot les annales de l’examen de maire ou de président de conseil général. L’ENA étant, dans ce domaine, la vaste plaisanterie que l'on sait...

« Laisser croire à chacun qu'il a son mot à dire ». Oui, et bien d’autres choses encore, que le mot kratos recouvre en grec.

“Ayant d’autres chats à fouetter”. Je veux bien, mais les agriculteurs sont souvent maires dans les communes rurales, plus ou moins petites.

Je me permets enfin de signaler à votre attention l’article 122 du précis Dalloz sur le droit des collectivités territoriales.

La disponibilité des élus risque de demeurer passive et maladroite si ceux-ci ne disposent pas d’une formation adéquate à la pratique des affaires locales. C’est pourquoi la loi 92-108 du 3 février 1992 fait de la formation des élus un corollaire à l’exercice des mandats locaux qu’elle présente sous la forme d’un droit : « Les membres du conseil municipal ont droit à une formation adaptée à la fonction » [il existe des articles comparables pour les départements et les régions]. Le juge administratif admet que la formation puisse porter sur l’approfondissement de la culture administrative et financière.

J’entends bien que cette formation a un coût. Souhaitez-vous réserver nos fonctions électives aux titulaires d’un master de droit administratif ou de finances publiques ?

pb

Je ne m'intéresserai à ce type d'initiative que le jour où l'Institut Montaigne convoquera un panel citoyen sur le thème "la rémunération des grands patrons"...

Jean-Louis C.

Un proverbe dit : "quand on a un marteau, tous les problèmes ont la forme d'un clou". L’excès de spécialistes qui par nature compliquent tout, finit par freiner toute évolution car tout devient trop compliqué.

Je partage votre analyse, mais je pense que la difficulté à être correctement informé pour un citoyen lambda comme moi crée une mise à l’écart du citoyen face aux pseudo-élites qui elles, vivent en vase clos.

Choubidou

@Catherine A.
"Laisser croire à chacun qu'il a son mot à dire : démagogie et non sens."

Non non...

On demande bien l'avis des citoyens (et des magistrats) dans les cours d'assises, l'avis de ceux qui vont mourir (et des médecins) dans le débat sur la fin de vie, l'avis des jeunes (et des politiques) pour que ce ne soit pas que des vieux qui décident pour les jeunes...

Ex (découvert ce jour) conseil général des jeunes http://www.facebook.com/crj.idf

Catherine A.  mais si c'est de la démagogie...

...et la pire selon moi. Laisser croire à chacun qu'il a son mot à dire : démagogie et non sens. Comme si je me mêlais de dire à un chirurgien comment il doit opérer, à un enseignant enseigner. Des yaka et fokon en pagaille. Le citoyen a la parole au moment des élections. C'est là qu'il doit la prendre. En refusant de donner sa confiance à des candidats indignes. En, pourquoi pas, créant des listes "citoyennes" (mot qui m'agace tant il est employé comme une panacée démocratique mais par paresse je n'en chercherai pas un autre), et prenant à ce moment-là la parole. Le reste n'est que démagogie, escroquerie intellectuelle et absurdité démocratique.
Quant à ce bon sens "paysan" régulièrement invoqué... Pour être née dans un village de 200 habitants, je le cherche encore. Il n'est qu'une construction intellectuelle de bobos méprisants qui se donnent bonne conscience à peu de frais. Un cliché plus qu'éculé. De la littérature et pas de la meilleure. Il n'y a pas plus de bon sens chez les paysans que chez les ouvriers ou les cadres. Pas moins non plus. Juste chez certains (je ne parle pas évidemment des céréaliers) une connaissance plus grande de la pauvreté et des difficultés de la vie. Cela donne un sens plus aigu sans doute du système D. Mais pas la science infuse. Qu'ils ne revendiquent d'ailleurs pas ; ayant d'autres chats à fouetter.

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