La fin de chaque année m'angoisse.
Ce n'est pas de vieillir qui, la prochaine s'annonçant, m'inquiète.
Ce n'est pas non plus l'avenir, ses mystères, son inventivité dangereuse, qui me font peur. J'ai hâte au contraire de découvrir les terres inconnues du temps.
Ce qui m'insupporte concerne, imperturbable, lancinant, fidèle, épuisant, inutile, le rappel télévisuel de tout ce qui s'est déroulé durant l'année écoulée. On n'y coupera pas, on n'y coupe jamais. J'ai la nausée, rien qu'à l'idée de ce qui nous sera imposé. Après l'avoir vécu, lu, regardé, écouté, il faudra le revivre. Le meilleur peut-être mais surtout le pire. Les drames, les tragédies, les faits divers, les polémiques, les visages honnis, les morts et les survivants, l'histoire du monde comme la vie hexagonale.
Il est déjà tellement difficile de prendre de plein fouet l'immédiateté, l'urgence, l'incroyable fraîcheur de l'humanité, le hasard, les aléas, de goûter la saveur de la vie à la première bouchée, d'adopter l'attitude juste face à l'imprévisible, à l'imprévu. Les êtres neufs, les choses vierges, le présent dans la fulgurance de l'instant : ils n'ennuient pas, ils surgissent du néant pour s'évanouir à peine incarnés. Ils n'ont pas le loisir de se perdre dans les longueurs.
Il faudra tout revoir. On va nous lasser, nous accabler avec ce qui aura été, il y a quelques semaines, il y a quelques mois, il y a un an, un instantané spontané et qui sera devenu un passé choisi, sélectionné, distingué, consacré, glacé.
Ce besoin maladif, pour la télévision, de ne pas nous laisser nous projeter dans le futur, de nous contraindre à cette démarche de crabe, de nous emplir d'ombres et de nostalgie alors que nous voudrions n'être habités que par des espérances.
Absurdité comme s'il était essentiel de nous obliger, avant que le nouveau nous saisisse, à empoigner à nouveau de l'ancien. On diffère nos aurores.
Il n'est pourtant pas impoli de quitter une année sans éprouver rien d'autre que de l'allégresse, de la joie ou de la gravité devant la suivante qui pointe déjà son visage.
Je n'ai pas envie de regarder derrière moi. Nous avons trop à faire devant.
Je propose à la télévision de ne plus nous ennuyer, au moins sur ce plan. Ce n'est pas parce qu'elle n'a rien à montrer durant les vacances de Noël qu'elle a le droit de faire des redondances, des pléonasmes, des redites.
Une nouvelle année, mais vraiment!
Oui, oui, cent fois oui, cher Philippe.
Mais il existe une solution au mal que vous dénoncez.
Profitez-en car tous les maux n'ont pas leur remède : c'est d'éteindre la télévision et de lire, de se promener avec ceux qu'on aime ou seul, de vivre, quoi.
Rédigé par : Frank THOMAS | 28 décembre 2012 à 11:03
Sinon, au Brésil ils vont plus loin que la simple rétrospective de l'année écoulée.
Ils font la "perspective" de l'année à venir, et enfin ils comparent la rétrospective avec la perspective diffusée il y a un an.
Tout ça avec des commentaires, il y en a pour des heures !
Rédigé par : Alex paulista | 28 décembre 2012 à 01:13
Je reprends le classement d'Achille assez amusant :
- prix de la grande gueule, Mélenchon, je suis d'accord ;
- prix de la langue de vipère : Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, (surnommés Adolf et Benito à l'UMP) dont le discours m'horripile, m'insupporte grandement ;
- prix de la grosse bourde : Eva Joly, qui en campagne présidentielle, devant un logement appartenant à Nicolas Sarkozy, va jusqu'à réclamer le contrat de prêt de ce dernier pour s'assurer de l'authenticité juridique du prêt accordé à l'ancien chef de l'Etat, en pleine campagne présidentielle, il faut le faire !
Rédigé par : Cyril | 27 décembre 2012 à 20:03
Je ne vois pas ce qu'il y a d'ennuyeux à revivre ou plutôt revoir les plus grands faits marquants de l'année qui s'achève, au contraire, j'apprécie beaucoup ces rétrospectives, et puis, Monsieur Bilger, vous n'êtes pas non plus obligé de regarder ces émissions-là.
J'aime revoir les faits qui ont fait la une de l'année, comme je trouve intéressant de nous replonger dans les décennies écoulées, années 70, années 80, avec les faits marquants politiques, sociaux, sportifs, télévisuels, culturels, je pense plus particulièrement à la musique, j'adore !
Un brin de nostalgie, sans tomber dans le sectarisme du passéisme, permet de radoucir la mémoire.
Ca fait du bien !
Rédigé par : Cyril | 27 décembre 2012 à 19:52
Certains ont oublié que le 25 décembre était la naissance de JC. Tout le monde ignore que le 1er janvier est sa circoncision, une semaine après la naissance.
Rédigé par : Alex paulista | 25 décembre 2012 à 16:48
Oh non Paulista do Brasil… (com permesso)… Eu lo sabia… Cependant, la date dite « exacte » de cette naissance est actuellement remise en cause par Sa Sainteté même.
Mais peut-être aussi que ces deux dates (25 et 01) font « tache » dans le credo chrétien… où la circoncision n’est pas de mise... sauf aux Marquises…
Rédigé par : Nath | 26 décembre 2012 à 15:26
Eh bien cette année, débarrassez-vous de votre télévision Monsieur Bilger. Je l'ai fait, je m'en trouve bien mieux. Si je veux une information, j'achète le journal ou je la cherche sur internet: vous voyez, c'est très facile.
Rédigé par : Chatte Anna | 25 décembre 2012 à 22:04
@ JMT
"Notre détresse est de nous projeter dans un avenir, mais avons-nous réfléchi à ce que pouvait être la mentalité d'un marchand du XVI° siècle qui vivait, jour après jour, l'insécurité, les fluctuations économiques aux effets immédiats..."
Pour le XVIe siècle, je ne sais pas, mais si vous lisez le journal de Samuel Pepys, vous vous apercevrez qu'à Londres vers 1660, il pensait à peu près la même chose que nous, un jour après l'autre. Et ce malgré les restaurations et les incendies : la différence est souvent impossible à voir. Le petit train train de l'homme est peut-être resté le même depuis le néolithique : mais depuis le XVIIème siècle, c'est évident.
Un ouvrage absolument remarquable que je conseille à tous les Bilgériens pour la nouvelle année.
Rédigé par : Boris | 25 décembre 2012 à 20:16
Certains ont oublié que le 25 décembre était la naissance de JC. Tout le monde ignore que le 1er janvier est sa circoncision, une semaine après la naissance.
Rédigé par : Alex paulista | 25 décembre 2012 à 16:48
Au disciple qui s'inquiétait de la longueur du chemin encore à parcourir, le vieux maître disait : "Mais arrêtez-vous de temps en temps pour regarder derrière vous le chemin parcouru !".
Je profite des fins d'année pour faire ainsi un petit bilan personnel de ce qui est fait et de ce qui reste à faire, depuis longtemps, pour mon plus grand bonheur.
Bonne fin d'année à vous !
Rédigé par : Jachri | 25 décembre 2012 à 15:28
Ne sachant transférer une image dans le billet, contentons-nous de donner dans le banal : la télévision est éteinte depuis plusieurs jours, l'activité concentrée sur la joie de recevoir les enfants et petits-enfants et la réflexion sur la signification de la Nativité. Il n'est pas innocent que ressortent à cette occasion les études, rappels, sur les circonstances du développement de cette fête et sa mise en veilleuse par l'église catholique au bénéfice de Pâques, en raison de sa laïcisation et de son caractère un peu trop gastronomique. A entendre la plupart des sermons des officiants, on comprend pourquoi le laïc l'emporte. La ritournelle du malheur, du sauveur du monde, pourrait se transformer en quelques réflexions sur l'étonnant mariage possible de la foi et du foie gras, la grande curiosité qui peut animer les hommes à l'occasion d'un événement toujours très discuté et aux conséquences inouïes depuis lors. Le regain de confiance qui pourrait naître à l'occasion de ces évocations est étouffé, anesthésié par des prêches consensuels qui ne laissent aucune trace. On rentre dans une église plein d'espoir, on en ressort déçu pendant que d'autres regardent la télévision.
Il y a heureusement tout ce que notre environnement nous offre: la recherche, les censures dissimulées, les récurrences historiques, les poètes de la nature en perdition, l'exacerbation désespérée des tenants de l'asphyxie générale sous les contraintes économiques et démographiques, tous ensemble confrontés au regard de l'Emmanuel sur notre temps.
Notre privilège est d'être vivants, temporairement. Notre détresse est de nous projeter dans un avenir, mais avons-nous réfléchi à ce que pouvait être la mentalité d'un marchand du XVI° siècle qui vivait, jour après jour, l'insécurité, les fluctuations économiques aux effets immédiats, l'impossibilité de corriger les caprices de la nature, et la cécité vis-à-vis de la constitution de la matière, outre la mort, omniprésente dans les familles et les ménages ?
De cette dialectique grossière naît le regard attentif de celui qui sait qu'il n'y a pas si longtemps, le sommet de l'art figuratif voisinait avec la sauvagerie la plus épouvantable et qu'il y a de grandes chances pour que des spasmes monstrueux agitent encore notre espèce. Alors, le récapitulatif télévisuel, effectivement, c'est sans aucune importance.
Rédigé par : JMT | 25 décembre 2012 à 11:17
"Notre vraie demeure est le maintenant. Vivre dans l'instant présent est un miracle"
Thich Nhat Hanh (moine vietnamien)
Rédigé par : Jean | 25 décembre 2012 à 10:24
Eteignez votre TV et écoutez John Coltrane... et ensuite Handel et vous verrez que la vie vous semblera pleine d'avenir et de beauté.
Rédigé par : Josiane Lacombe Minguell | 25 décembre 2012 à 09:41
@bruno | 24 décembre 2012 à 09:55
Peut-être que le téléviseur des hôtes de ces lieux capte les télévisions étrangères, auquel cas un petit zapping tour du monde pourrait, au contraire, les amuser et les récréer. Les Chinois émettent de temps à autre en français et les Japonais en anglais, mais ce n'est pas mal non plus que de les laisser en V.O.
à eux pour leurs vœux ainsi qu'à vous tous et voici les miens en retour 
En tout cas,
Rédigé par : Catherine JACOB@bruno&tout le monde | 25 décembre 2012 à 07:59
Cela fait au moins 2 000 fois que l'Eglise fête la naissance du Christ et je ne m'en lasse pas !
Joyeux Noël à tous les lecteurs de ce blog et à vous, Philippe Bilger.
Rédigé par : Polochon | 24 décembre 2012 à 23:41
NOËL FETE DE LA NATIVITE OU DU PERE NOËL ?
Noël est à la fois pour les chrétiens, le jour de la commémoration de la nativité, et pour les enfants, avec le père Noël, celui de la naïveté.
C’est que le saviez-vous ? Le mot naïf dérive de natif, et la naïveté, les parents la contemplent ce jour-là dans le regard émerveillé de l’enfant qui se tourne vers le père Noël.
C’est le jour où à l’abri du prétexte de fêter le noël des enfants, les uns et les autres se réunissent libérés d’une raison pervertie par la vie pour fêter en réalité la nativité. La fête des enfants libère ainsi l’esprit des pesanteurs qui l’empêchent de s’élever vers ce que beaucoup n’osent plus appeler Dieu.
Et pourtant, Dieu, ils le célèbrent en son essence en ce qui est aussi et surtout, la fête qui réunit la famille dans une ineffable naïveté qui est le corps de la foi.
Parents, n’hésitez pas à tourner le regard de vos enfants vers le père noël, préfiguration du Père.
Chrétiens, avant de partager le repas de Noël, vous penserez à tous ceux qui, sous des apparences de détachement ou d’amusement, la mort dans l’âme, ne seront pas en famille le jour de Noël.
Vous penserez aux malheureux qui n’oseront croiser le regard des enfants auxquels ils auront imposé un père ou une mère qui n’est pas le leur, ou pire, leur absence.
Et vous qui ne saurez comment remercier le ciel de faire partie d’une minorité de privilégiés, contemplez d’ici là, dans ce temps que les élus appellent « l’avent », ce qui est l’attente de l’instant de silence qui suit le bénédicité du repas de Noël.
Ecoute, nous dit le bénédictin. Ecoute, nous dit-il, l’écho du sacrifice de celui qui a donné sa vie pour que la nôtre soit illuminée par la nativité.
Rédigé par : Xavier Nebout | 24 décembre 2012 à 23:10
Ce besoin compulsif de ressortir le même sapin de Noël, d'inviter les mêmes gens, de porter le même bijou, d'embrasser le même homme, de manger la même chose, de trinquer tous en choeur, de regarder les mêmes programmes et de s'endormir à la même heure. Inévitablement.
Rédigé par : SR | 24 décembre 2012 à 19:14
En tout cas, sous Sarko, on avait droit à Noël à ce que toutes les télévisions fassent défiler à l'écran les SDF, les "retraites à 400 euros par mois", les ceux qui vont rien bouffer ce soir... Depuis Hollande tout cela a disparu ! Où est donc le Président du DAL, où est donc le Robin des Bois des Quechua sur le Canal Saint-Martin ? Où est Hirsch ?
Mais où sont donc nos pauvres ?
C'est chouette, tout cela n'existe plus, grace à Hollande, on va pouvoir se goberger jusqu'à l'aube.
Vive le socialisme !
Rédigé par : Savonarole | 24 décembre 2012 à 18:41
Une sorte de morcellement dans les vies des uns et des autres (!) qui laisse perplexe surtout lorsque, comme c'est
votre cas, vous vous retranchez rarement derrière des untel et/ou unetelle en guise de justification de vos pensées
et réflexions.
Rédigé par : calamity jane | 24 décembre 2012 à 16:56
De Gaulle a bien dit, entre autre, des Français qu'il n'avaient pas de mémoire. Le passé récent, comme chez les personnes victimes d'Alzheimer, est celui qui s'évapore le plus rapidement. Il serait donc raisonnable de le leur rappeler au moins un fois l'an... et mieux les deux dernières années... et encore si cela pouvait leur être utile.
Rédigé par : JO 64 | 24 décembre 2012 à 15:50
C'est juste qu'il est plus facile de diffuser les programmes qui sont déjà dans la boîte...
L'alternative serait de changer de grille en janvier et de montrer pour Noël toutes les maquettes et les pilotes pour l'année à venir.
Ce serait plus dans l'esprit des jours qui commencent à rallonger après une fin du monde.
Pour moi, cette nullité télévisuelle à Noël a cela de bon qu'elle rappelle à tous qu'ils n'ont rien à faire devant leur télé: l'esprit de Noël serait plus de l'éteindre.
Rédigé par : Alex paulista | 24 décembre 2012 à 11:48
N'allumez pas votre poste de télévision, c'est le meilleur remède contre la bêtise qu'il diffuse. Ouvrez "Le monde d'hier" de Stefan Zweig, vous y trouverez certainement plus de plaisir. Bonnes fêtes!
Rédigé par : Archibald | 24 décembre 2012 à 10:21
Vous avez raison, monsieur Bilger. Heureusement, en ce 24 décembre, on peut aussi se projeter vers l’avenir…
Mon cher Père Noël,
Bien que les Français ne croient plus guère en toi, tu t’arranges toujours pour apporter un peu de réconfort aux accidentés de la vie. Je t’envoie donc cette petite commande par voie de blogosphère : elle fera beaucoup d’heureux !
1. Déplacer d’office les juges qui cherchent des poux aux ministres pour des babioles ; les radier en cas de récidive.
2. Réserver les logements sociaux aux gens méritants ayant rendu des services signalés.
3. Mettre en place une liaison aérienne directe entre la buvette de l’Assemblée nationale et Sarlat, afin de mieux gérer les pics de demande truffière.
4. Fonder une société de vélos-taxis conduits par des chômeurs pour faciliter les déplacements de courte distance des élus (avec mini-bar en option).
5. Passer au broyeur tous les comptes de campagne.
6. Installer à Estaimpuis un microclimat autorisant la culture du Haut-Brion.
7. Permettre aux dignitaires de l’UMPS de devenir chirurgien sans concours ni examen.
8. Faire passer les fadettes des journalistes dans le domaine public un quart d’heure après la communication téléphonique.
9. Créer un emploi de taxidermiste spécialisé dans les salariés et chargé de décorer le Musée du nouveau management.
10. Instituer l’Ordre du parachute doré et le Prix Glucksmann du soixante-huitard repenti.
PS : Il n’est pas nécessaire que tu t’arrêtes au 55, rue du Faubourg-Saint-Honoré : le nouveau locataire a bien du mal à digérer son dernier cadeau…
Rédigé par : Boris | 24 décembre 2012 à 10:14
Monsieur Bilger, je suppose que votre téléviseur est muni d'un bouton MARCHE/ARRET.
il vous suffit alors d'appuyer sur ARRET afin d'éviter toutes les niaiseries sus-citées !!!
Bonne année.
Rédigé par : bruno | 24 décembre 2012 à 09:55
Le problème pour les "journaleux" c'est qu'il faut vendre de l'audience et du papier même quand il y a peu à dire.
Regardons le futur, restons optimistes, nous en aurons besoin.
Bonne fêtes de fin d'année à vous-même, à votre famille et aux nombreux contributeurs de ce blog qui continue à prospérer avec bonheur et grand intérêt.
Rédigé par : Jabiru | 24 décembre 2012 à 09:35
J'apprécie beaucoup votre billet, et j'y souscris totalement. Je vais plus loin, ces souhaits de bonne année obligés… qui hélas ne garderont pas les amis en bonne santé, qui n'empêcheront pas les catastrophes d'avoir lieu et les faits divers sordides de se produire. Je hais cette tradition, si seulement on pouvait être moins expansif et seulement espérer que chacun se retrouvera dans un univers moins hostile pour passer de 2012 en 2013. Utopie oui hélas. Et comme vous le dites, en plus nous rappeler l'année passée : basta !
Rédigé par : anne Ravilly | 24 décembre 2012 à 09:02
Et la situation est encore pire que ce que vous pouvez penser… si…si !!!
En mars 1955, alors que son ami Michele Besso venait de décéder, Einstein écrivit une lettre d'encouragement à la famille Besso.
"Maintenant il a quitté cet étrange monde un peu avant moi. Cela ne signifie rien. Des gens comme nous, qui croyons en la physique, savons que la distinction entre passé, présent et futur n'est seulement qu'une illusion obstinément persistante."
On voit par là que nos réalisateurs de télé et autres politiciens sont des illusionnistes, et parmi les plus mauvais.
Mais avions-nous besoin d’Einstein pour en être persuadés ???
Sur ce, je vous souhaite un Joyeux Noël dans la paix et la sérénité qui conviennent à ce jour.
Rédigé par : Tipaza | 24 décembre 2012 à 08:53
Une solution très simple que je m'applique depuis des années : ne pas regarder la télé ! Je trie mes infos sur la toile...
Rédigé par : GérardDugard | 24 décembre 2012 à 08:34
Bonjour Philippe Bilger,
« Ce qui m'insupporte concerne, imperturbable, lancinant, fidèle, épuisant, inutile, le rappel télévisuel de tout ce qui s'est déroulé durant l'année écoulée. On n'y coupera pas, on n'y coupe jamais. »
Vous avez raison, à chaque fois on y a droit : historique des événements de l’année, rubrique nécrologique des personnalités décédées dans l’année, sans oublier le ou plutôt les incontournables bêtisiers qui ont leur public.
Et pour ne pas sacrifier à la tradition, je me permets de vous présenter les prix de l’année 2012. Classement personnel mais qui ne doit pas bien s'éloigner de la réalité si l’on faisait un sondage :
Prix de la Grande Gueule 2012:
1 Mélenchon (tenant du titre pour la troisième année consécutive).
2 Marine Le Pen, toujours sur le podium.
3 Tapie qui est revenu très fort ces dernier jours.
Prix de la langue de vipère 2012 :
1 Copé le décomplexé (qui a fait très fort lors de la campagne à la présidence de l'UMP)
2 Dati, battue sur le fil par le vainqueur
3 Morano (un peu déçu par Morano qui peut mieux faire !)
Prix de la grosse bourde 2012 :
1 Trierweiler (le tweet),
2 Ayrault (minable, vous avez dit minable),
3 Hollande (mariage pour tous)
J'en profite pour souhaiter de bonnes fêtes de fin d'année à vous Philippe Bilger, ainsi qu'aux contributeurs de votre blog, les érudits, les perfides, les illuminés, les réacs et les autres... sans oublier, bien sûr, votre épouse qui contribue efficacement à la bonne tenue de votre site.
Rédigé par : Achille | 24 décembre 2012 à 08:29