Philippe El Shennawy est dernier héros pénitentiaire de l'intelligentsia et des personnalités que les condamnés émeuvent et qui signent des pétitions pour ceux qu'elles ont sélectionnés.
Depuis à peu près un mois, médiatiquement, la situation d'El Shennawy nous est rapportée d'une manière à la fois fidèle et biaisée.
Cet homme de 58 ans a été condamné à de multiples reprises pour des vols à main armée et des évasions. Il a passé trente-sept ans en prison et ne sera libérable qu'en 2032, à l'âge de 78 ans.
Les pétitionnaires soulignent à l'envi qu'il n'a pas "de sang sur les mains", comme s'il s'agissait du seul critère de la malfaisance impardonnable.
Dans quel monde, dans quelle société vit-on pour que celui qui attire l'attention sur les méfaits et leur légitime sanction soit quasiment obligé de se justifier face aux protestations d'humanisme faciles et confortables des bonnes âmes qui ne se demandent pas une seconde ce que sont devenues les victimes des agissements criminels d'El Shennawy, qui apparemment devraient le remercier parce qu'elles sont encore vivantes ?
Pourquoi, d'ailleurs, ce ciblage exclusif de la part des compassionnels orientés sur ce condamné-là ? Quelle pulsion subite a saisi cette catégorie d'intellectuels, d'avocats et d'écrivains pour qu'ils se mobilisent ainsi ?
Michel Wievorka qui semble être aux origines de cette entreprise médiatico-progressiste ne cache d'ailleurs pas sa préoccupation fondamentale. Au-delà du cas d'El Shennawy - qu'il qualifie "d'inhumain" -, il souhaite "poser la question du fonctionnement du système pénitentiaire et de ces peines de prison infinies". Infinies par rapport à quoi ? Infinies au regard de la gravité infinie de certains crimes ? Infinies si on considère le traumatisme durable créé chez ceux qui ont croisé la route de ces transgresseurs ? Infinies, parce que la douleur et la dévastation seraient souvent infinies mais que les sanctions n'auraient pas le droit de l'être ?
Cette vision délibérément hémiplégique de la vision judiciaire, cette occultation choquante de tout ce qui a précédé la réalité de la prison et l'a rendue nécessaire sont profondément choquantes. Je me souviens du bel article de Florence Aubenas (Le Monde) où, avec délicatesse, elle ne nous racontait en détail que les épreuves subies, paraît-il, par El Shennawy et glissait sans insister sur sa part criminelle et ses indéniables responsabilités dans la prolongation de sa trajectoire carcérale.
On oublie de mentionner qu'El Shennawy, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, a bénéficié d'une libération conditionnelle au bout de quinze ans, ce qui est exceptionnel, et que par la suite l'institution judiciaire n'a pu, en face de ses actes et de la violation des prescriptions qui lui avaient été imposées, que répondre comme elle l'a fait.
El Shennawy a fait une longue grève de la faim, une tentative de suicide. Une nouvelle demande de libération conditionnelle a été rejetée.
Son avocate a obtenu une confusion des peines pour quelques années et a souligné lucidement "qu'on est passé de la nécessité de redonner un sens à sa peine à celle de redonner un sens à sa vie". Me Virginie Bianchi, puisqu'il s'agit d'elle, assume pleinement son rôle et ce n'est pas elle que j'aurais envie de critiquer.
Mais que fera-t-il de sa vie, justement, quand il sera libéré ?
Le millier de personnes qui a déjà signé l'appel et qui ne connaît rien d'autre que la face favorable de cette destinée, qui au fond se réduit seulement au fait que pour ses crimes il a subi une réclusion de trente-sept ans, n'a pas la moindre idée du fond des dossiers et de la gravité des transgressions. Mais on signe sans savoir. Ce n'est pas important.
Michel Wievorka proclame que "notre mobilisation ne faiblira pas et qu'il y a urgence" et il se serait entendu dire que "François Hollande n'était pas indifférent à ce dossier" (Le Parisien).
Les pétitionnaires attendent une décision de grâce de la part du président de la République. Quand on voit certains noms et qu'on pressent quel sera le conseil du garde des Sceaux, peut-être même l'avis officieux de Valérie Trierweiler, je ne me fais aucune illusion. François Hollande cédera. Il faudrait un courage intellectuel, judiciaire et politique inouï pour résister à une telle pression qui pourtant n'est imprégnée que d'un humanisme à sens unique.
François Hollande n'aura pas ce courage, je le crains.
Mais au moins, véritablement de grâce, qu'on cesse de nous présenter El Shennawy sur le plateau médiatique comme un héros pénitentiaire. Qu'il soit libéré mais qu'on ne nous oblige pas à applaudir.
Pour ma part, à choisir, contraint d'arbitrer, j'aurais toujours ses victimes plus qu'El Shennawy dans le coeur, dans la tête.
A chacun son sens de la justice.
Il ne faut pas libérer El Shennawy, mais il faut libérer Serge Atlaoui, on n'y comprend plus rien.
Rédigé par : Savonarole | 27 avril 2015 à 08:28
On ne louera jamais assez l'excellence quatre étoiles des prisons françaises.
Voilà un monsieur qui ressort de 37 ans de taule frais comme un gardon, bardé de diplômes et un job en poche.
Rédigé par : Savonarole | 24 janvier 2014 à 15:10
Et voilà. Il est dehors.
Rédigé par : Plume | 24 janvier 2014 à 10:04
Monsieur Bilger,
J'ai été braquée dans le cadre de mon travail.
Le braqueur n'a pas été arrêté et l'affaire a été classée.
Oui, vous avez raison, se "voir mourir" est traumatisant.
Mais ce n'est pas la sanction qui répare, qui apaise, c'est la reconnaissance.
Et la reconnaissance, il y a d'autres moyens de l'exprimer que de mettre au ban de la société un homme, en l'enfermant quasiment à vie.
Respectueuses salutations.
Rédigé par : Claudine CHERIN | 21 mars 2013 à 09:36
Monsieur Bilger j'approuve totalement vos commentaires et me réfère à ceux du surveillant de prison l'ayant pratiqué. Il est dangereux, manipulateur ; que monsieur Hollande s'inspire du commentaire de ce surveillant de prison, nous éviterons un nouveau drame, qu'il purge sa peine. Au passage monsieur Bilger, je vous avais rencontré professionnellement à de nombreuses reprises à Bobigny, il y a fort longtemps.
Rédigé par : chanut | 31 janvier 2013 à 17:29
C'est vrai que je n'aime pas trop la justice actuelle moderne telle qu'elle la rend assez souvent : sévère pour des délits qui dans un temps passé n'existaient pas. Mis à part maintenant ce qui concerne les crimes et délits passibles de la cour d'assises, c'est tout autre chose, là je vous suis amplement, la prison est la seule issue pour ce genre d'individu dangereux.
Bien amicalement à vous.
Rédigé par : Giraud Jean-Michel | 31 janvier 2013 à 16:08
Cher monsieur, je suis d'accord sur le principe de la non libération de cet individu. Mais ou allez-vous chercher le fait que le président en place allait le faire libérer ?? Certains parlent de sa compagne, dans quel but ??
Votre nom c'est Bilger pas Hollande.
Vous ne vivez que de suppositions.
Rédigé par : Michel | 31 janvier 2013 à 16:00
Bonjour monsieur Bilger.
Je m'appelle Roland Marmillot, avocat au barreau d'Avignon, et j'étais partie civile dans les deux derniers procès de cet homme, devant la cour d'assises du Vaucluse où il fut condamné à deux ans, puis en appel à Nîmes, où la peine fut portée à 17 ans sur appel du parquet...
Cette décision était un scandale judiciaire, et en ce qui me concerne, et bien que partie civile, j'ai été consterné devant tant d'acharnement.
Comment pouvez-vous participer à cette campagne qui s'agite autour du FN de plus ??
Je ne crois pas que vos réelles opinions soient celles-là, car vous êtes, et je le sais, respectueux de ce monde judiciaire dont nous partageons la vie.
Si monsieur Hollande voulait s'honorer, il donnerait cette grâce, mais encore faut-il connaître le dossier.
Mes amitiés à son épouse.
Rédigé par : Roland Marmillot | 19 janvier 2013 à 11:08
Le président Hollande qui intervient dans la justice, il l'a déjà fait pour soutenir sa compagne. Normal pour un président normal.
Rédigé par : PL | 19 janvier 2013 à 10:36
Bonsoir Monsieur Bilger,
"Je me souviens du bel article de Florence Aubenas (Le Monde) où, avec délicatesse, elle ne nous racontait en détail que les épreuves subies, paraît-il, par El Shennawy et glissait sans insister sur sa part criminelle et ses indéniables responsabilités dans la prolongation de sa trajectoire carcérale."
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http://blogs.mediapart.fr/blog/marie-christine-gryson/071112/outreau-et-florence-aubenas-pas-de-mea-culpa
Je m'interroge sur les écrits et la pratique professionnelle de Florence Aubenas. C'est la deuxième fois que je lis un article sur cette dame, arrivant aux mêmes conclusions. Est-elle un outil ? Un maître à penser indépendant ?
Monsieur Bilger appréciera l'article et son contenu, une belle histoire d'intégrité journalistique.
Rédigé par : Colline | 19 janvier 2013 à 00:36
Bonjour à tous,
Je suis surveillant pénitentiaire et moi je connais El Shennawy. Vous donnez votre avis, qui reste une opinion de l'extérieur.
Mais en fait, El Shennawy est un manipulateur dangereux, qui n'hésite pas à agresser gratuitement matons et co-détenus, refuse toute forme d'autorité, organise et soutient des trafics en tout genre : cannabis, alcool, téléphone...
Et... c'est lui que des gens soi-disant bien-pensants veulent libérer !!!
Il ne respecte et ne respectera jamais les règles !
Faites-le donc libérer ! et je vous souhaite de vous trouver entre lui et son but... vous verrez, vous aussi, l'effet que ça fait d'être menacé par une arme à feu ; car il ne restera pas les mains et les caisses vides !!!
A bon entendeur...
Rédigé par : cepamoi | 18 janvier 2013 à 21:20
Comment ne pas être tentée de reprendre vos mots, Monsieur l'Avocat Général, lorsque vous disiez lors du procès de François Besse : "la fonction la plus élémentaire de l'être humain, c'est de créer de l'avenir. C'est ce que je vous souhaite Monsieur Besse, à vous et à tous les détenus".
Tant de clémence dans vos paroles d'antan et tant de rigueur dans vos écrits d'aujourd'hui.
Rédigé par : maud marian | 18 janvier 2013 à 14:07
M. l'avocat général Bilger,
J'ai infiniment de respect pour le métier difficile de magistrat et ceux qui l'exercent avec un stoïcisme troublant, dans des conditions matérielles misérables, et néanmoins régulièrement diffamés par nos gouvernants.
Au-delà de cette lamentable affaire, somme toute banale et récurrente, pour laquelle je signerai évidemment la contre-pétition (mais sans illusion quant au résultat), je formule le voeu que vous persistiez à intervenir dans les médias - avec la liberté nouvelle que vous donne probablement votre statut de retraité - pour dénoncer l'acharnement, droite et gauche confondues, de nos dirigeants pour faire taire le pouvoir judiciaire, en faisant en sorte d'entretenir la pénurie de ses moyens matériels et surtout humains.
On ne dira jamais assez que la France est, je crois, l'un des pays européens qui donne en toute conscience le moins de moyens à sa justice : il est vrai que tant que la séparation des pouvoirs ne sera qu'une fiction juridique et que le judiciaire restera sous la coupe de l'exécutif, les choses ne changeront pas.
Qui s'élèvera un jour contre cette lamentable réalité, en faisant comprendre aux électeurs qu'un pouvoir judiciaire indépendant et doté de moyens décents est l'une des conditions déterminantes de la démocratie ?
Rédigé par : furax | 18 janvier 2013 à 11:23
Merci pour ce résumé, celui-ci non exhaustif, de la biographie de Philippe El Shennawy.
Je constate que beaucoup de bien-pensants s'émeuvent du sort - amplement mérité à mon sens - réservé à cet homme.
Il a prouvé à maintes reprises qu'il était absolument impossible de lui accorder aucune confiance. A chaque libération (anticipée bien sûr), à chaque évasion, la folie de la violence le reprenait. Je ne vois pas en quoi il en serait (sera, puisque malheureusement, sa grâce semble quasiment acquise) autrement cette fois-ci.
Alors je propose ceci : messieurs-dames les bien-pensants, prenez donc A VOTRE CHARGE cet homme dont vous vous faites les ardents défenseurs, assumez-le de A à Z, puisque le sort de ses victimes, passées et à venir, ne semble pas vous émouvoir. Et surtout, SOYEZ RESPONSABLES DE TOUT CE QU'IL FERA DANS L'AVENIR. Face à la justice, face à la société, face à l'histoire et face à votre conscience. Enfin si vous en avez une....
J'ai moi aussi signé la pétition mise en place par l'Institut pour la justice pour tenter de faire barrage à cette ignominie.
Rédigé par : Sophie CALMARD | 16 janvier 2013 à 21:01
Monsieur Bilger,
Votre présentation de ce prévenu semble en effet confirmer en tous points les décisions de justice décidées.
Le président de la République dispose selon nos lois et notre constitution du "privilège" qu'est en effet le droit de "grâce".
Sur ce point de droit rien de bien anormal.
Sur le plan des personnes qui ont dû faire face à ces agressions, c'est vraisemblablement un traumatisme, difficilement effaçable pour certains.
Alors en dehors de toutes considérations des diverses personnalités qui "influenceraient" notre président de la République, c'est François Hollande qui portera la responsabilité, s'il doit (en son âme et conscience) prendre la décision de gracier ce détenu, et s'il y avait nouvelle récidive de la part de cet homme.
En tout état de cause, cela ne doit pas être confortable, mais c'est la fonction qui exige cela. Alors souhaitons-lui une analyse sereine et que sa conscience lui dicte le bon choix.
Rédigé par : Francis | 16 janvier 2013 à 17:06
Nous allons faire la guerre dans des pays étrangers contre des extrémistes afin de protéger des populations qui sont privées des "droits de l'homme" ; cette protection nous pouvons aussi la réclamer chez nous, pour nos proches, contre des personnes qui n'ont que faire des règles les plus simples et élémentaires de la vie en communauté ; ceci est la base des droits de l'homme.
Qu'il reste enfermé car il est dangereux pour tous.
(n'oublions pas qu'un "arsenal" a été découvert en sa possession)
Rédigé par : Roger Forite | 16 janvier 2013 à 16:56
Elle est bien difficile à rendre la justice de nos jours, obligée de naviguer entre une juste peine, proportionnée et proportionnelle, pour sanctionner un délit, et la fenêtre d'espoir d'une réinsertion, qu'elle voudrait laisser entr'ouverte.
Où se trouve l'équilibre ? Cet équilibre doit-il être soumis à la sagesse, ou au caprice, d'un seul homme ? Ou au résultat d'une pétition ? Ou alors, à la froide détermination d'un texte ?
Quelle est la légitimité d'une pétition ? Celle de quelques milliers d'intellectuels autoproclamés a-t-elle plus de poids que la foule d'illustres inconnus, réfugiés parfois derrière leur pseudo ? La foule, cette masse informe, forcément inculte et sans discernement, sur laquelle jadis on faisait tirer la mitraille, et qui aujourd'hui ne mérite aucun égard, et dont la voix ne compterait pas face aux "intellectuels" et aux spécialistes ?
Je serais curieux de connaître la fin de cette histoire - qui en fait, en toute logique et respect du droit "souverain" qui a été (en principe) rendu, n'aurait jamais dû être.
Rédigé par : Raffy Kazandjian | 16 janvier 2013 à 16:13
Il s'agit certainement d'un gag. Quoique...
La bonne solution consisterait à le libérer, puis à le remplacer par un de ses adorateurs, et pourquoi pas par notre excellent ministre de la Justice...
Rédigé par : René FRANCOIS | 16 janvier 2013 à 12:22
Monsieur Bilger,
Je viens de signer la pétition pour que ce Monsieur reste en prison. J'ai deux enfants, vivant à Mayotte où nous constatons chaque jour qui se fait l'impuissance de la justice à l'égard de tous les délinquants y compris les élus locaux. Ici nombre de gens qui comme ce Monsieur sont condamnés dès l'âge de 14 ans se baladent en liberté et ne cessent de porter atteinte aux biens d'autrui avec violence voire parfois même avec barbarie.
J'estime que nous devons interdire à ce genre de personnage d'avoir la possibilité un jour de croiser nos enfants.
Hélas, pour l'heure aucune solution autre qu'un enfermement long voire définitif ne se propose.
Rédigé par : Marc-Antoine MOLES | 16 janvier 2013 à 12:18
Incompréhensible dans le cas d'un criminel qu'un politique, et en particulier le Président, puisse céder à une quelconque pression. Si oui cela signifierait que la justice n'a plus de sens. Elle est déjà mise à rude épreuve.
Rédigé par : guillot claude | 16 janvier 2013 à 12:08
Le monde serait-il fou ? Accorder des circonstances atténuantes à un détenu dangereux est de la pure folie. On est en train d'inverser les rôles. Pardonner aux mauvais et accuser les bons. Il y a de quoi être dégoûté d'être français. Que l'on ne critique pas ceux qui peuvent s'exiler.
Rédigé par : JULIEN NICOLE | 16 janvier 2013 à 12:05
La France est depuis trop longtemps le pays des étrangers auxquels on offre tous les droits, toutes les aides, toutes les facilités, alors que bien des français dans leur pays, travaillant, ne peuvent pas se loger, sont emprisonnés pour des motifs futiles, et ces criminels peuvent retourner à leurs forfaits sans la moindre inquiétude.
Bravo nos gouvernants !!!
NON à cette libération.
Rédigé par : Yves Thérésin | 16 janvier 2013 à 11:41
Il y a pire que de "céder", ce serait de faire une synthèse et là il est champion Hollande-Pilate...
Rédigé par : Savonarole | 16 janvier 2013 à 10:02
Ne serait-il pas plus judicieux et moins coûteux d'appliquer la peine de mort ? Et faisons-en autant avec les mutirécidivistes. Notre justice est incapable.
PS : je conseille les livres de M. Bilger. Quel constat effroyable de l'état de notre justice. Merci à lui.
Rédigé par : La france d'en bas | 16 janvier 2013 à 08:59
Un seul ou deux mots : pauvre France (heureuse de ne plus y être), sorry Daddy and Gran-Pa !!
Rédigé par : Colette Durbin | 16 janvier 2013 à 08:41
@ RF
"lui au moins ne transigeait pas avec les voyous".
Sans doute : comme Vidocq...
Rédigé par : Boris | 08 janvier 2013 à 12:01
Monsieur Bilger,
De quoi s'agit-il au juste ? D'écourter une peine de prison dûment méritée ?
Si Hollande cède aux sirènes bien-pensantes et compatissantes des pétitionnaires et au diktat de sa dulcinée, il faut lancer sur-le-champ une pétition pour écourter son mandat.
Nous n'aurions pas eu ce genre de doute ou d'interrogation avec Nicolas Sarkozy : lui au moins ne transigeait pas avec les voyous et n'aurait pas pris la décision absurde de contredire a posteriori une décision de justice rendue par un jury populaire.
Car, rappelons-le, un braquage est un crime, jugé par le peuple aux Assises.
Rédigé par : RF | 07 janvier 2013 à 13:56
"A force de vous prendre au sérieux, vous en êtes ridicule, vous tirez sur tout tous azimuts, aucune idée juste la haine de l'autre, et surtout aucun respect pour l'autre, les autres ! Un besoin de domination jamais assouvi !"
---
Pietri S est très bonne quand elle nous fait son examen de conscience par le biais d'un transfert en attribuant à XN, (projection oblige) ses propres travers.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 05 janvier 2013 à 22:33
oursivi et Xavier Nebout
Vous devriez éviter les coms trop tardifs, votre clavier, votre saisie, votre esprit apparaissent fatigués LOL LOL
Rédigé par : Pietri S | 05 janvier 2013 à 08:23
Xavier Nebout 22.04
Vous me confortez dans le fait que je continuerai à toujours utiliser un pseudo et des LOL... C'est mon choix !
A force de vous prendre au sérieux, vous en êtes ridicule, vous tirez sur tout tous azimuts, aucune idée juste la haine de l'autre, et surtout aucun respect pour l'autre, les autres ! Un besoin de domination jamais assouvi !
Vous avez parfaitement décrit tout ce qui est détestable sur un blog : ceux/celles qui vous ressemblent, qui veulent exister, être reconnus, on se demande de quoi et pourquoi !! LOL ... et qui me confortent dans le fait d'utiliser un pseudo et des LOL LOL LOL
Ne vous inquiétez pas pour moi, occupez-vous de vous, vous avez fort à faire LOL
Rédigé par : Pietri S | 05 janvier 2013 à 08:17
"Il faudrait un courage intellectuel, judiciaire et politique inouï pour résister à une telle pression qui pourtant n'est imprégnée que d'un humanisme à sens unique."
PB
"inouï", je dirais même plus, euhhh, inouï.
Ahh, les yeux de Chimène, où cela vous mène...
Vous anticipez même la mollesse à venir de notre ami TOUMOU en la sertissant d'une description coercitive de la société médiatique qui expliquerait, mieux, justifierait, la fuyante coulure annoncée...
Là n'est point du grand art, mais c'est humain. Vous vous faites le Wievorka du sympathoche TOUMOU, nous faisant grâce de la pétition, quoique venions tous signer et même mieux, écrire, en masse sous votre texte...
Rha, on connait tout cela, la cour et les arrière-cours de l'âme humaine et toutes leurs facéties.
Passons...
M. Wievorka est toujours là où on l'attend avec un sourire ironique.
Presque pitoyable que d'être aussi prisonnier de soi-même.
La seule règle à suivre est probablement celle que dictera l'examen de la dangerosité actuelle de ce monsieur et de l'éventuel caractère compulsivement récurrent de ses méfaits.
Mais, soyons aussi objectif, il est tant de criminels en liberté parce qu'ils ont si bien monté leur coup qu'il en est à la fois visible et improuvable - on en connaît tant dont on pourrait argumenter avec une rigueur mathématique en quoi et comment ils ont roulé la justice - que remettre ce malfrat en liberté ne serait pas la pire des indulgences.
Passé tout ce temps, pourquoi pas après tout ?
Ce qui est le plus agaçant n'est pas que des people se ruent sur ce genre de positionnement qui est la visible posture que l'on sait, mais l'effet de masse qui illumine un des embastillés sur lesquels je ne pleure pas, fait qu'il bénéficie d'un écho dont des tas d'autres probablement moins déméritants rêvent, eux qui restent dans leur trou d'indifférence et... y resteront.
On devrait surtout se coltiner le grand chantier de la rénovation des prisons, que l'on puisse envoyer ceux qui l'ont désiré sans en avoir honte et sans la certitude qu'ils en sortiront encore plus mauvais.
AO
Rédigé par : oursivi | 05 janvier 2013 à 00:55
Rédigé par : Xavier Nebout @ Pietri S et Boris | 04 janvier 2013 à 22:04
A progressivement savoir faire la part des choses... vous allez finir par nous devenir sympathique, vous.
Reprenez-vous que diable !
Rendez-vous compte, si un jour j'en devais venir à des compliments vous visant... pour vous, l'irrémédiable tache !
Le paradis est pour vous pavé de mauvaises intentions, tenez-vous-y.
AO
Rédigé par : oursivi@XN | 05 janvier 2013 à 00:15
Ainsi Pietri S et Boris, vous seriez des personnages aux si hautes fonctions et aux familles si illustres que vous auriez honte de vous exprimer ici.
Evidemment, ceux qui s’abaisseraient à le faire ne seraient que des "trouducs" au regard de vous.
Rassurez-vous, moi, l’homme libre qui prend toujours le risque de dévaloriser l’entreprise familiale en exprimant des idées autrement plus compromettantes que les vôtres, je suis au moins aussi estimable que vous. Il n’y a guère que les moines et les prêtres qui ne craignent pas d’arpenter les halls de gare en robe et en soutane pour m’intimider, et un de Gaulle et à plus forte raison un F. Hollande ne sont pas grand-chose à côté d'eux.
Ceci dit, comme un anonyme se cachant derrière un pseudo est par définition personne, et qu’on ne peut blesser un individu qui n’est personne, je me permettrai pour vous aider à sortir de votre trou.
Pietri, vous avez fait des progrès. Vos propos sont souvent intéressants, et les éditoriaux que l’on rencontre dans la presse ne valent souvent pas mieux. Il en est de même de beaucoup ici. Il vous reste cependant à abandonner l’usage des LOL qui relèvent effectivement du ridicule. Reste par contre à savoir pourquoi vous vous exprimez.
Boris, vous faites preuve d’une grande culture, mais à trop en faire, cela sent la peinture fraîche. Nous sommes à la veille de voir la moindre idée ressortir de vos propos. Votre anticléricalisme relève assurément de la psychopathologie, et vos références à des marginaux de toutes époques ne démontrent jamais rien. Si vous continuez à passer autant de temps à cela, il est à craindre que vous demandiez à votre dernier instant : « qu’ai-je fait de mes talents ? »
Rédigé par : Xavier Nebout @ Pietri S et Boris | 04 janvier 2013 à 22:04
On va peut-être savoir quel est le sens de la justice de F.Hollande.
Rédigé par : anne-marie marson | 04 janvier 2013 à 18:23
@ Pietri S
LOL LOL LOL (on va en rester à trois). Sauf exception toujours possible, quand je dis du bien d'une Eglise, ce n'est pas à prendre au premier degré.
Par ailleurs, bien d'accord avec vous sur l'usage du pseudo...
Rédigé par : Boris | 04 janvier 2013 à 16:49
"L'usage des pseudos lorsque cela ne se justifie pas est lamentable, mais en outre, signer "jésus christ ressuscité" est d'un goût très douteux, et en tout cas choquant pour un chrétien."
Rédigé par : Xavier Nebout @ jcr | 04 janvier 2013 à 12:15
TIens, moi je croyais que "jcr" faisait allusion à la Jeunesse communiste révolutionnaire !
C'est fou, le délire d'interprétation !
Rédigé par : Clafoutis | 04 janvier 2013 à 15:31
Boris et Xavier Nebout
Re. le pseudo de "jcr" permettez que je m'associe à vos coms, ce pseudo et les propos sont blasphématoires... Je n'ai pas voulu réagir, j'ai vouloir croire qu'il s'agissait d'un second degré tant l'ensemble m'apparaissait outrancier, pathétiquement affligeant. Quand le second degré n'est pas évident il faut le signifier, les LOL sont alors tout à fait appropriés et de circonstance LOL LOL
Re. L'utilisation ou non d'un pseudo : il appartient à chacun de se déterminer et de choisir, pour ma part j'utiliserai toujours un pseudo, je ne veux ni profiter, ni ridiculiser le nom de ma famille que certain-es connaissent, sans aucun doute. Je n'ai pas vocation à apparaître sur ce blog autrement que pour ce que je rédige ici, rien de plus et selon un proverbe mongol "le sage parle des idées, l'intelligent des faits, le vulgaire de ce qu'il mange ie de lui", ni sage ni intelligent je veux pouvoir en toute liberté en respectant les règles élémentaires de courtoisie exprimer ce que je souhaite, et m'autoriser en tout anonymat des incohérences vs les miens, de ce que je suis, de mon milieu social et familial, de ma fonction dans la société etc. LOL LOL
Rédigé par : Pietri S | 04 janvier 2013 à 14:17
@ XN
"Boris, pauvre anonyme"
C'est toujours un plaisir de recevoir des compliments ! (Mathieu, 5, 3).
« Conscience professionnelle ». Un peu épicée, la conscience… Relisez les Plaideurs, l’édit de la Paulette et les cahiers des Etats généraux. Et je ne parle pas de certaines justices seigneuriales. Evidemment, si vous croyez que les De Thou et autres D’Aguesseau sont la règle, vous êtes mûr pour la rue de Solférino…
Rédigé par : Boris | 04 janvier 2013 à 13:32
@ jcr
Votre pseudo impie a visiblement offensé un éminent contributeur de ce blog : soyez-en remercié ! Je rappelle que la tradition du blasphème est ancienne en France : l'episcopus stultorum, les fabliaux, Henri IV (Jarnidieu, Jarnicoton), Théophile de Viau et Saint-Amant, Pierre Bayle, le chevalier de la Barre, et même un curé (Meslier). Elle a connu son apothéose avec le sublime Père Duchesne, et est toujours terriblement vivante dans les milieux libertaires.
Comme disait l'abbé Galiani à madame d'Epinay : "Dieu préserve l'athéisme de quelque fâcheuse persécution"... Dont acte !
Rédigé par : Boris | 04 janvier 2013 à 13:09
Boris, pauvre anonyme,
Le problème n'est pas de savoir si les juges de l'Ancien Régime valaient mieux ou non que ceux de maintenant, mais de savoir d'abord que les idéaux de justice étaient différents, et ensuite que la conscience professionnelle était la règle - notion qui de nos jours prête plutôt à sourire au regard des impératifs de carrière.
Rédigé par : Xavier Nebout @ Boris | 04 janvier 2013 à 12:46
L'usage des pseudos lorsque cela ne se justifie pas est lamentable, mais en outre, signer "jésus christ ressuscité" est d'un goût très douteux, et en tout cas choquant pour un chrétien.
Cela d'autant plus qu'on a du mal à discerner si l'intervention relève du neuneu ou de l'ironique.
Rédigé par : Xavier Nebout @ jcr | 04 janvier 2013 à 12:15
Me Maud Marian soulève bien les éléments en cause, mais sans, elle non plus, en tirer les conséquences sur le plan philosophique :
1/ "La peine fait rarement sens pour les victimes et le procès pénal n'est pas pour elles l'occasion d'un renouveau."
Or, la peine ne s’est jamais justifiée par le soulagement des victimes, autrement dit, par une vengeance rendue par la société – la vengeance par la victime elle-même relevant d'un autre débat.
2/ Dès lors que la peine d’élimination a été proscrite, quel est le sens d’une peine revenant à l’élimination ?
Or, le problème n’est pas celui de l’élimination, mais celui du sens de la vie lorsqu’on nie l’existence de l’âme.
3/ Si on prône la réinsertion, cette dernière n’est qu’une question de moyens, et on ne peut ensuite présumer de son échec.
Rédigé par : Xavier Nebout | 04 janvier 2013 à 12:04
Je ne suis pas juriste mais ayant côtoyé plus d'une personne dans la gendarmerie ou la justice, voilà la conclusion à laquelle j'arrive très humblement.
Nous avons aboli la peine de mort certes et il y a des arguments dans ce sens même si l'on peut en discuter.
Nous ne voulons pas d'une justice digne des Misérables où l'on condamne au bagne un voleur de pain, c'est évident.
Mais le fait est que nous sommes passés d'un extrême à l'autre et que non seulement la peine capitale a été abolie mais c'est en fait toute la pyramide des peines qui est désormais exsangue.
M'est avis que les collusions parfois nauséabondes entre le milieu et certains résistants (devenus politiques par la suite) n'ont pas aidé à traiter comme il le fallait le problème du crime organisé, que la mondialisation actuelle ne fait qu'amplifier. Les problèmes à Marseille ne datent pas d'hier, ils ne font qu'émerger à nouveau.
Les criminels et délinquants ne sont pas des Robin des Bois (loin s'en faut) mais certains à gauche ne l'ont pas compris et s'obstinent... Ou bien certains de ces élus sont-ils aussi impliqués dans le blanchiment comme on le voit semble-t-il depuis peu ? qui sait...
En y réfléchissant bien, une justice paralysée, politisée et des prisons pleines c'est pratique, on se focalise sur les criminels odieux qu'on libère bien trop tôt pour récidiver ensuite et les criminels en col blanc sont tranquilles (des politiques parmi eux), ils ne voient que rarement la prison du coup, sans compter les délais considérables des procès.
La leçon à retenir c'est que les extrêmes en appellent d'autres et à coup de laxisme et de n'importe quoi on va avoir l'effet inverse qui se produira : une autoroute pour le FN (entre autres).
La gauche et la droite sont déjà unijambistes. Il est inutile qu'elles se tirent une balle dans le pied qui leur reste.
Je rêve que l'on rende inéligible à vie un homme qui ne détournerait que 1000 euros... cela fait-il de moi un fasciste ? si oui, à ce train-là tous les "chevènementistes" vont rejoindre M. Philippot...
Rédigé par : celui qui maugrée | 04 janvier 2013 à 11:43
Achille, les choix politiques d'Aurore Martin sont discutables mais ils sont légaux en France et c'est tout ce qui doit retenir notre attention. Extrader un citoyen français sur la base d'un délit qui n'existe pas dans le droit français est une aberration : que dirions-nous si nous extradions un français en Chine parce qu'il a critiqué l'occupation du Tibet, opinion délictueuse en Chine ?
Rédigé par : Jean-Dominique @ Achille | 04 janvier 2013 à 10:21
Mon admiration pour Philippe Bilger vise d'abord l'avocat général qui savait dégager la complexité du cas dans ses réquisitions et porter un jugement individuel sans se satisfaire de formules toutes faites. Je pense à Besse, mais aussi à Brunerie et à quelques autres. J'imagine qu'en situation, il aurait aussi su peser, aussi finement que nécessaire, la personnalité et le parcours d'El Shennawy...
Rédigé par : Boris | 04 janvier 2013 à 09:59
Un com sur Mediapart, pas un article, s'insurge (à juste titre) sur la condamnation d'un homme à 50 ans d'emprisonnement pour un seul braquage, sans sang versé. Cette affirmation est fausse comme ce com qui précise qu'il aurait été condamné à vie pour un "banal" braquage : Mahmoud El Shennawy n'a pas été condamné pour un seul braquage, c'est son seul comportement qui l'a conduit là où il est : à chaque sortie il récidivait, il se laissait aller à son passe-temps favori, il était interpellé, jugé et condamné...
Si la première fois il a été condamné à perpétuité c'est qu'il y avait peut être matière à : la générosité de ceux/celles qui n'ont pas été confrontés à ce genre d'individus est infinie.
Peut-être que ces généreux intervenants suggèrent qu'il faudrait faire preuve de clémence pour les braqueurs récidivistes LOL : 20 ans pour le premier - lui avait écopé de perpétuité sûrement à cause d'un tribunal "inhumain et sans visage", mais libéré après 15 ans -, 15 ans pour le second etc. avec des peines dégressives non cumulables... comme des lots avec peines dégressives, pourquoi ne pas laisser tout simplement les récidivistes en liberté puisqu'ils sont incurables, irrécupérables LOL LOL
Le niveau de lecture et de compréhension de certain-es est affligeant !
Rédigé par : Pietri S | 04 janvier 2013 à 09:55
A ceux qui me reprochent d’avoir cité le nom d’Aurore Martin qui a appartenu à Batasuna, je voudrais juste faire remarquer que ce mouvement a toujours affiché sa sympathie pour l’ETA. Il a même été « son bras politique ».
Or nul n’ignore ici les actions particulièrement sanglantes de cette organisation terroriste.
Aussi je pense qu’Aurore Martin aurait été plus inspirée en choisissant une autre « organisation humanitaire » pour défendre ses convictions.
Ceci étant cette affaire a mise en évidence le manque évident d’harmonisation au niveau européen pour l’identification de mouvements révolutionnaires pouvant porter atteinte à la sécurité d’un Etat.
Et je pense que c'est surtout là que se situe le problème.
Rédigé par : Achille | 04 janvier 2013 à 07:56
Restons dans le sujet...
Voilà bien de l'humain au bon milieu de l'humain, empêtré dans l'humain et parfaitement déformé, translaté, aggiornamenté par l’humain avec ses travers obligés...
Notre Hermine nous rappelle aux incertitudes et nous plonge dans les affres qui tourmentent notre intime conviction à la condition de laisser advenir le doute et démolir nos certitudes claires obscures.
Les faits sont les faits et quand ils ciblent un Homme il est impératif de regarder leur passé, leur histoire, en un mot leurs pourquoi sans restrictions ni oublis.
J’ai cherché et me suis instruit autant que faire se peut du parcours et de ce dont est taxé l’incriminé du présent billet.
Je suis convaincu que nous sommes dans le cas d’espèce du fond et de la forme, de la mélodie et des paroles.
L’incriminé, par son attitude personnelle a blessé le magistrat et les magistrats décisionnaires dans leur humanité personnelle et professionnelle.
Il a transgressé un contrat et n'a pas su et voulu s'en expliquer. Alors ils ont appliqué à plein le tonnerre et la foudre de leur pouvoir régalien, aveuglément, réglant ainsi leurs comptes intimes style OK Corral.
Notre Hermine, avec la sagesse altruiste qui s’instille doucement depuis qu’il est libre, résume fort bien toute l’affaire… que tout rentre dans l’ordre… mais de grâce que les braillards habituels et patentés ferment leurs bouches…
Pour rester dans la forme… et que le fond de l’humain reprenne toute sa place vaille que vaille, sans bruit ni fureur.
Rédigé par : jcr - jésus christ ressuscité | 04 janvier 2013 à 05:48
Mon intention n'était nullement de vous offenser personnellement mais de faire une remarque "généraliste".
Vous devez toutefois admettre (puisque vous-même avez été victime de quolibets concernant votre patronyme) que ce n'est pas très fin d'ironiser (aveuglément) sur un nom de famille.
A noter au passage que j'aurais dû écrire fufute (avec un seul t).
Cordialement.
Rédigé par : Mary Preud'homme @ CJ | 04 janvier 2013 à 01:07
Cher Philippe,
De grâce, pas d'oubli pour Shen Yun 2013.
"5000 ans de musique et de danse chinoises en une soirée !" le 12 et 13 avril 2013 au Palais des congrès de Paris.
Entre le droit divin de grâce et l'inspiration traditionnelle divine, pour décider cela nécessite une approche de précision.
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 04 janvier 2013 à 00:36