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05 janvier 2013

Commentaires

Slawyer

"Force est de constater que le bouleversement espéré par beaucoup d'avocats, avec cette voie de recours dont ils attendaient monts et innocences, ne s'est pas produit et qu'au sens strict les accusés acquittés l'ont été plus au nom du doute - les preuves n'étaient pas suffisantes pour les décréter coupables et les condamner - qu'au titre d'une innocence qui, à ma connaissance, n'a jamais été consacrée par l'apparition ultérieure du véritable coupable."

Vous donnez d'une main ce que vous reprenez de l'autre. À demi-mot vous nous exposez qu'un acquitté serait un coupable chanceux. Limiter votre propos à cela est oublier qu'il est des crimes sans auteur alternatif comme pour le cas de viols faussement dénoncés.

Surtout, il faut comprendre qu'il est difficile de reprendre une enquête après des années perdues d'une procédure univoque, et quand c'est possible, le parquet résiste...

En voici un bel exemple: http://www.lejdd.fr/Societe/Actualite/Huit-ans-apres-le-mystere-Popov-585775

Pietri S

Valérie, 15.11

La bienveillance de votre commentaire me touche. Merci !

Tous et toutes veulent du changement, faire autrement, mais ils veulent surtout qu'aucune tête ne dépasse, sans le savoir, ils font du "management by mushroom" LOL LOL tous semblables !

Un milieu élégant est celui où l'opinion de chacun est faite de l'opinion des autres, aussi, écrivait Marcel Proust.

Les Français ne savent ni débattre, ni négocier... les Français veulent gagner coûte que coûte, aucune culture du compromis, oubliant qu'il vaut mieux gagner à deux que perdre tout seul LOL LOL

Les Français ergotent et délayent ! Une preuve : dans les pays anglo-saxons une réunion sert à prendre des décisions, à décider, en France une réunion c'est 'se mettre tous autour d'une table" LOL pour planifier la prochaine réunion !

Valerie

J'envie le sens de la repartie de Dame Pietri. Ne pas se laisser "demonter" lorsque l'on a quelque chose a dire de pertinent (qui ne soit pas offensant) ; telle devrait etre la devise sur ce media moderne et recent qu'est Internet.

Etre dotee d'une personnalite qui peut apparaitre fantasque, a la lecture de certains commentaires, est-ce toujours si derangeant en France dans certains milieux ?

oursivi

Rédigé par : Mary Preud'homme | 08 janvier 2013 à 10:20

Pleine de garces, oui.

Pas taper Mary, pas taper !

Ou sur le clavier alors.
Là ça fait pas mal.

AO

Mary Preud'homme

Que d'assauts d'amabilités et autre voeux de la veille. Messieurs vous nous gâtez...
Bonne année à tous !
C'était Mary "pleine de grâce". Enfin presque...

oursivi@sbrigi

Rédigé par : sbriglia | 07 janvier 2013 à 20:37

Quand sbrigi prend de la Otter ce n'est point qu'il en voeux à la Sofie* ni à la Cathy mais à la Pietri.

Les chamailleries usuelles.

Tous mes vieux mon cher sbriglia.

Les autres, les leur avais déjà adressés sans le début d'un retour ; mais nous ne sommes ici que pour parler de bienséances et autres civilités, aucun rapport...

Arf arf arf

AOuf

* pas corriger cher(e) correcteur, pour une fois, je ne faillis pas.

sbriglia

Merci dame Catherine, c'est superbe !

Pour vous et les gentes dames de ce blog, en ce début d'année, avec mes voeux les plus cordiaux... sans oublier la douce main correctrice qui oeuvre dans l'ombre, infatigable bras armé de l'orthographe et de la ponctuation, vestale sans laquelle nous serions à la Cour du roi Pétaud, cette rose immortelle, chantée par la plus divine des voix :

http://www.youtube.com/watch?v=iFT4SZx2EE0&feature=player_detailpage

Pietri S

Cher-ère Camille 13.16

- J'espère qu'après avoir rédigé un tel pamphlet vous vous sentez allégé-e !

- Votre incohérence est illimitée, tout à la fois Pietri vs Colette, infantile puis ringard, usé et primesautier...

- Commencez ou continuez de m'ignorer vous êtes libre comme je le suis de déposer des commentaires qui vous déplaisent, la démocratie autorise même à dire des bêtises ; vous le saviez vous ne vous en privez pas.

- Le blog de Monsieur Bilger n'est pas un site de rencontres je n'y recherche aucun-e ami-e, je ne souhaite pas être aimé-e.

- Vous évoquez le juge van Ruymbeke qui est très certainement le juge d'instruction le plus intègre de sa génération.

En rédigeant ce commentaire je m'aperçois que votre commentaire est délirant, haineux, intolérant et que comme sbriglia vous devriez vous poser la question de savoir si tout ce que vous me reprochez n'est pas en fait ce que vous êtes, et que je ne suis que le miroir de vos propres divagations.

Cessez de protester des causes dont vous chérissez les effets, vous vous sentirez mieux avec les autres.

Quant à moi vos délires m'indiffèrent, penser différemment de vous est pour moi une satisfaction.

Pietri S

sbriglia 12.00

Et vos écrits sont ceux d'un expert... la prochaine fois regardez mieux il s'agit d'Imodium...

Une chose est évidente tous les blogs généralistes attirent le même profil d'individus qui souffrent des mêmes dysfonctionnements... vous et quelques autres me permettaient au fil des jours d'enrichir un travail que -je n'ai aucun doute- vous serez amené à lire et à commenter.

Avant de me juger, au besoin de me condamner, posez-vous la question de savoir pourquoi vous perdez votre temps à m'adresser de si longs commentaires haineux, pourquoi mes commentaires vous attirent tant, alors qu'il suffit de les zapper ! Et si vous étiez tout simplement le problème ! puisque vous avez décidé qu'il y avait problème !

Catherine JACOB@sbriglia

@sbriglia | 07 janvier 2013 à l'heure de l'ombre la plus courte:

" (bon, CJ, Tipaza va dire que je pousse la comparaison camusienne un peu loin !...)

S'agissant de Camus, peut-être, surtout lu par Michel Onfray, mais s'agissant de cet idéal que chante le Gai savoir: "Ô innocence du Midi, accueille moi”, merci à vous.
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«Dans le Midi : A une branche torse, me voici suspendu // Et je balance ma fatigue.// C’est d’un oiseau que je suis l’hôte,// Je repose en un nid d’oiseau. // Où suis-je donc? Loin! Hélas, loin!
 
La blanche mer est endormie, // A sa surface une voile de pourpre. // Une roche, un figuier, la tour et le port, // Des idylles à l’entour, des bêlements de moutons, // Innocence du Midi accueille-moi!
 
Aller au pas - quelle existence!// Cette allure-là rend allemand et lourd.// J’ai dit au vent de m’emmener, // L’oiseau m’a appris à planer. // Vers le midi, j’ai passé sur la mer.
 
Raison! Attristantes affaires!// Le but alors était trop près.// J’ai su, au vol, ce qui me bernait.// Je sens la sève qui monte et le courage// Pour une vie nouvelle et un jeu nouveau...
 
Penser seul c’est la sagesse,// Chanter seul serait stupide!// Voici un chant en votre honneur, // Asseyez-vous autour de moi,// En silence, oiseaux méchants!
 
Si jeune, si faux, si vagabonds,//Vous semblez être faits pour aimer,// Et pour tous les jolis passe-temps?// Dans le Nord, - j’hésite à l’avouer, -// J’ai aimé une femme, vieille à pleurer :// « Vérité » s’appelait cette vieille femme...» - Extrait de «Chansons du prince hors la loi» le recueil de poèmes inclus dans «le Gai Savoir», dont Nietzsche explique les intentions dans «Ecce homo» - Fin de la plus longue erreur.

Et, pourtant vous n'avez pas lu la correspondance de mon grand-père avec mon père du temps où il était encore célibataire. Mais bon, le rappel de ce chant magnifique me plaît bien.

sbriglia

Le Vatican, combien de divisions ?

La cour d'assises, chère, très chère au coeur de notre hôte, est-elle si importante dans l'ensemble de l'activité juridictionnelle française ?

Statistiques officielles de 2006 (les dernières, hélas, consultables, sauf erreur ou omission) :

France entière

- Activité civile cours d'appel : 212 400 affaires (chiffres arrondis).

- Activité pénale cours d'appel : 49 000
dont assises "première instance" : 2 500
- Assises appel : 450

- Activité pénale TGI : 4 953 000 (!...)
- Activité civile TGI : 841 000

- Tribunal d'Instance : 539 000
- Conseil de prud'hommes : 155 000
- Tribunal de commerce : 193 500
- TGI affaires commerciales : 22 000
- Tribunaux pour enfants et mineurs : 120 000

J'oublie :

le Tribunal administratif, le TASS, les diverses commissions de première instance, etc. etc.

Ce qui signifie que les affaires d'assises, pour médiatiques qu'elles soient, ne sont que l'infime partie émergée de l'iceberg judiciaire... et qu'il faut donc, lorsque l'on évoque la justice, ne pas se focaliser sur la pourpre et l'hermine, qui, pour photogéniques qu'elles soient, ne répondent qu'en toute petite part au besoin de justice des citoyens...

Mais suis-je crétin de lancer des chiffres à la volée et d'oublier la tragédie du "théâtre des ombres" !...

Et pourtant, que de tragédies quotidiennes dans tous ces "petits" tribunaux, que de faillites, que de drames, que de divorces, que de pertes d'emplois, que d'abandons et, au bout du compte, que de vies brisées...

Oui mais mon cher Bardamu, il n'y a pas le public, les rouges et les ors... et la blanche, la si blanche hermine !

Camille@ Pietri S

@ Pietri S

Chère Colette,

C'est vous faire beaucoup d'honneur que de vous répondre, car votre présence sur ce blog n'a qu'un seul but, flatter votre narcissisme, votre ego infantile, et détourner toute l'attention vers vous.
Vous n'êtes pas là pour discuter mais pour occuper toute la place, agacer avec vos LOL ringards, et, sachant que vous n'avez pas que des amis ici, vous devenez avec un plaisir évident de plus en plus provocatrice, toute réponse discourtoise vous procurant les plus grandes satisfactions, car la victimisation et les cris d'orfraie sont un autre de vos points forts. Vous ignorer est la meilleure des solutions.

Donc à l'avenir je ne vous ferai plus la joie de prendre vos écrits en considération.
Pour votre gouverne, mon commentaire a un rapport avec le billet du jour car il s'agit de justice, le juge Van Ruymbeke instruit l'affaire Takieddine, et ce n'est pas parce que Z. Takieddine passe en vedette dans une émission de semi-divertissement, ce n'est pas parce que l'homme est à facettes multiples qu'il ne dit pas quelquefois la vérité ; il est bon que la justice se penche sur les faits incriminés, qui, s'ils s'avéraient justes, seraient d'une gravité que vous seriez bien incapable de comprendre avec votre esprit usé et primesautier. Il peut s'agir de mensonges et de manipulation, et alors ? Le juge Van Ruymbeke connaît son métier.

jcr-   jésus christ -rassuré

J'ai l'impression et je dirais même plus, j'ai l'intime conviction que notre Hermine glisse doucement vers les béatitudes du doute... grand principe supérieur presque toujours oublié ou piétiné par les juges des hommes, prélats d’abord utilisateurs ordinaires du glaive.

Il est vrai que nos pires ennemis (pour comprendre les autres et accéder au cloître de leur vraie vie) sont nos habitudes, nos automatismes et surtout nos aveugles certitudes rigidifiées... d'autres diraient, dans et pour ce billet, nos préjugés de toutes natures...

Encore des efforts, du courage et une lecture impitoyable des réalités et notre Hermine, anomalie médiatique, satrape dérangeante mais plume singulière se sera rapproché des discours de Socrate et osons le dire... de Jésus, qui, a contrario et singulièrement n'ont jamais rien écrit... sauf sur le sable.

Mais ils ont tellement bien compris les Hommes, en sondant et regardant dans leurs coeurs et leurs reins... et en lisant dans leurs âmes...

Monsieur l'avocat général, grâce à son parcours et son savoir, peut dire encore plus des choses que lui seul peut dire… et écrire.
Ave

Mary Preud'homme

X. Nebout a écrit :
"C’est lire un texte en prose en l’agrémentant de ses émotions, qui compromet avec la lettre et l’esprit de celui-ci."
---
C'est oublier cher Monsieur que la voix est un don de Dieu et que la maltraiter c'est amputer l'oeuvre du Créateur... Alors pourquoi l'enlaidir, la rendre monocorde au point d'en dénaturer l'expression ? Et qu'est-ce qu'un texte liturgique lu sans âme ? Récité sur deux notes comme un enfant qui ânonne parce qu'il ne maîtrise pas (encore) la lecture... Ainsi que le font certains religieux (eux volontairement) auxquels on a instillé la peur et le péché et à bannir toute émotion comme on cache sa beauté sous un fatras de voiles.
Quel dommage ! Quelle tiédeur ! Quelle tristesse !

sbriglia

"Certain-es prouvent ainsi la limite de leur réflexion propre, de leurs sources d'informations et d'inspiration LOL LOL"

Il est vrai que lorsque l'on se croit obligée de nous abreuver de 12 commentaires sur le post précédent et d'autant de puériles abréviations - ce qui en dit long sur la solitude et la vacuité des journées de dame Colette -, que l'on donne des leçons de maintien à la terre entière en manifestant sa permanente aigreur à l'encontre, la plupart du temps (comme c'est étrange...), des commentatrices de ce blog, on traduit non seulement les "limites de sa réflexion propre" mais aussi et surtout son manque de savoir-vivre...

Madame Pietri S, Imodium et Ercéfuryl sont à prendre en certaines circonstances... de relâchement.

Mais je vous reconnais un mérite : j'ai appris, grâce à vous, à apprécier l'estimable Catherine JACOB et à mesurer le fossé qui sépare le bavardage diarrhéique dont vous êtes l'histrion de la pensée de midi... (bon, CJ, Tipaza va dire que je pousse la comparaison camusienne un peu loin !...)

Pietri S

Charlemagne 3.57

Assez d'accord avec vous re Thierry Lévy, il a effectivement un faciès inquiétant cependant on ne peut pas le réduire à cela, ce serait injuste, indigne et inapproprié, ce sont ses propos qui inquiètent !

Re. Eric Dupond-Moretti : si j'avais commis un crime, je ferais sans doute appel à lui, ceci dit, affirmer qu'il aurait permis de faire innocenter les "tortionnaires des enfants de cette tragédie d'Outreau" me semble hors de propos et faux : qui peut raisonnablement croire une fois l'affaire mise sur la place publique, une fois la commission parlementaire diligentée et visionnée et close, qui peut croire que cette dame connue comme la Boulangère d'Outreau ait été l'une des tortionnaires. Cette affaire est la honte de la magistrature et de la justice il faut cependant savoir raison garder, ceux et celles désignés comme les coupables ne l'étaient pas, ils ont été les victimes d'un système fou mal contrôlé dans lequel chacun semble fonctionner comme un électron libre, un sytème effrayant puisqu'il détient nos libertés.

Eric Dupond-Moretti pour l'avoir entendu hurler, vomir contre Florian Philippot : à cette occasion il a donné toute la mesure de son côté bateleur, outrancier, insultant, polémiste, assez détestable tendance imprécateur, envahissant tout l'espace, monopolisant la parole... mais ce sont peut-être les ingrédients nécessaires pour être l'un des meilleurs avocats de la défense au pénal.

Une seule règle de prudence, tenter ne devoir jamais avoir affaire à la police, à la justice, on n'en sort jamais indemne LOL

Clafoutis

Mary Preud'homme | 06 janvier 2013 à 21:35 :

"Comment accorder du crédit à un Takkiedine, ce syrio-libanais apatride (quand il s'agit de payer ses impôts)"

Alors là je vous approuve : ne faire pas plus confiance aux syrio-libanais qu'aux belgo-mordoviens apatrides (quand il s'agit de payer ses impôts).

"et qui balance à tout va pour sauver sa peau "

(Argot) Dénonciateur, personne donnant des renseignements à la police.

"Le 14 septembre, quelques heures après la mise en examen de Ziad Takieddine, Brice Hortefeux appelle à 19 h 23 son ami Thierry Gaubert.
"Elle balance beaucoup apparemment, Hélène". C'est ce dont Brice Hortefeux s'inquiète lors d'une conversation téléphonique le 14 septembre avec Thierry Gaubert, un protagoniste du dossier Karachi, selon des transcriptions d'écoutes que l'AFP a pu consulter."
Le Point.fr - Publié le 23/09/2011 à 18:00

C'est vrai, c'est pas bien de donner des renseignements à la police, surtout si c'est vrai (et gênant).

Eh oui, il arrive que le noyé finisse par étrangler son sauveteur, ou le contraire.

Xavier Nebout

Tipaza

Non ! Le moine lit d'un ton monocorde en marquant la ponctuation, et même en distinguant la virgule du point-virgule.
C’est lire un texte en prose en l’agrémentant de ses émotions, qui compromet avec la lettre et l’esprit de celui-ci.
Seule la poésie ne devrait pas être lue sur un ton monocorde, et sans y mettre son émotion mais celle qui découle de l’esprit du texte avec un talent de comédien et non d'acteur.
Cependant, les comédiens étaient excommuniés pour avoir pour profession de jouer l’émotion (pas même la simuler comme l’acteur), encore que les textes étaient écrits en vers, et que l’on portait un masque.

Sauf exceptionnelle force de caractère, l’éloquence de l’avocat qui feint l’indignation du coupable accusé à tort au pénal et de la canaille au civil, conduit à perdre les notions d'honneur et d’honnêteté.

M. Bilger a d'ailleurs un certain talent à limiter toute expression émotive dans son éloquence, à la limite du monocorde, même.

Pietri S

Il est regrettable qu'un thème de réflexion aussi important que celui proposé par Monsieur Bilger ait abouti, par la grâce LOL de certain-es, à ergoter sur un invité d'une émission télé critiquée/criticable du samedi soir.

Certain-es prouvent ainsi la limite de leur réflexion propre, de leurs sources d'informations et d'inspiration LOL LOL, hors leurs copiés-collés habituels jamais sourcés mais tendance Wikipédia.

Comme un mouton de Panurge j'ai suivi, je le regrette mais ne retire rien à mon commentaire re. Z. Takieddine qualifié à tort de marchands d'armes, alors qu'il est un intermédiaire multi-produits, ce qui ne l'exonère de rien LOL

Pietri S

Quelle crédibilité accorder à ceux et celles qui prétendent savoir tout d'une affaire grâce LOL à France 2 et l'une de ses émissions phares faite pour amuser/ distraire le bon peuple LOL : l'invité est là pour faire le spectacle sans que ses propos soient jamais confrontés avec ceux de la partie adverse et à la réalité des faits... on est dans le délire absolu !

Quand la justice est rendue sur un plateau télé ou dans les couloirs d'un tribunal, devant micros et caméras, il ne s'agit plus de justice mais de spectacle, de voyeurisme, dont les comptes rendus sont dignes de mag torchons comme Gala ou Voici !

Z. Takieddine est improprement qualifié de vendeur d'armes, il est surtout et d'abord un intermédiaire que l'on flatte pour son carnet d'adresses et son entregent, qui met en relation des vendeurs et des acheteurs et ce quel que soit le produit concerné ; dans le cas des armes mais surtout de tout le matériel d'armement dont la vente à l'export est extrêmement réglementée et soumise à des autorisations gouvernementales, ce sont des marchés qui se traitent de gouvernement à gouvernement avec en liaison étroite le constructeur pour l'un et le "End User" pour l'autre. Il est clair et bien connu que tout au long de la chaîne tout le monde "s'arrose, est arrosé", les bakchichs circulent - sous toutes les formes les plus inattendues -, et d'ailleurs les constructeurs le savent bien... ils les ont instruits dans leur prix de vente.

Pour ne pas identifier trop facilement les bénéficiaires des commissions il y a les sociétés écran off shore, mais aussi des systèmes dits "tuyaux de poêles" impliquant toute une cascade de personnalités morales ou physiques.

Expliquer l'affaire Takieddine en ne donnant la parole qu'à ce monsieur - qu'il soit détesté ou non ce n'est pas le sujet - est indigne du service public, c'est du voyeurisme, de la diffamation, de la calomnie ce n'est pas de l'information.

Les amuseurs et autres serveurs de soupe que sont les animateurs se sont rapidement pris pour des journalistes, sans jamais ni vérifier ni contrôler leurs propos, ils se prennent désormais pour des juges d'instruction ou des procureurs... "Il y a décidément quelque chose qui ne tourne pas rond au Royaume du Danemark", selon Shakespeare.

Charlemagne

Quand Monsieur Bilger va-t-il cesser de surjouer et de faire semblant de vouer une admiration intellectuelle sans borne à Dupond-Moretti, qui s'est comporté comme une "ordure" envers les enfants-martyrs d'Outreau dont il a fait acquitter les tortionnaires ?
Il faut croire que c'est très plaisant pour l'esprit de se joindre avec les autres au concert unanime et obligé de louanges.
Je ne crois guère à la sincérité de ces régulières louanges par Monsieur Bilger, comme s'il voulait lui-même s'en persuader. Monsieur Bilger ne me fera pas croire que lui, si pondéré et exigeant dans sa mise comme dans ses jugements, puisse être susceptible de compter parmi ses amis un être aussi vulgaire et grossier, aussi mal soigné et peu respectueux de l'institution judiciaire dans sa mise, et aussi différent de lui, que Dupond-Moretti.
Combien de temps Monsieur Bilger va-t-il aussi donner dans la flagornerie à l'égard de Thierry Lévy, un autre avocat au visage inquiétant qui défend lui aussi les pédophiles, et trouve scandaleusement antidémocratique et attentatoire aux libertés la pénalisation de la pédophilie ?
Sont-ils à ce point puissants ces deux avocats pour que Monsieur Bilger se sente obligé de ramper face à eux et de chanter leurs louanges ? Dupond-Moretti inspire-t-il autant la peur ?
Il faudrait que Monsieur Bilger fasse enfin l'effort un jour d'explorer les facettes guères reluisantes de Dupond-Moretti, homme violent et sans scrupules plutôt que de s'obstiner à regarder ailleurs et à ne pas vouloir savoir.

hameau dans les nuages

Mary :
"Balances et faux-culs, n'en jetez plus, ça pue !"

Encore une histoire de doigt et de lune !

Mais non ! voyons ! croyez-vous que la vente de vedettes, d'avions de chasse ou de sous-marins soit organisée par des dames patronnesses ? Qu'il s'agisse d'une kermesse avec course en sac et tir sur des boîtes de conserve cabossées, avec des balles de son, pour savoir qui va gagner un lot ?

On se contrefiche du profil psychologique de monsieur Takieddine !

Est-ce que oui ou non la guerre en Libye avait comme seul but de s'accaparer son pétrole et d'éliminer physiquement Kadhafi ?
Saïf al-Islam son fils disait déjà détenir les preuves avant son arrestation...

Oui ça pue mais depuis bien plus longtemps et apparemment Monsieur Takieddine "n'est pas encore couché" sauf accident domestique ou de la circulation toujours possible.

Je pense qu'il a pris ses précautions.

C'est gravissime.

Camille

"La justice criminelle est acquittée au bénéfice de son rôle capital et irremplaçable".

La justice tout court aussi a un rôle capital et irremplaçable, et si le juge Van Ruymbeke prend au sérieux les déclarations que Ziad Takieddine lui a d'abord faites dans son bureau, puis dans l'émission de Ruquier "On n'est pas couché", et réussit à obtenir les preuves annoncées, la mise à jour de la corruption d'une certaine classe dirigeante française risque fort de faire l'effet d'une bombe. Mis en cause, Chirac, Sarkozy, des membres de leur entourage politique.

Bien que les propos de Z. Takieddine doivent être au préalable vérifiés et éventuellement validés par une enquête pour faire toute la lumière, on peut toutefois se demander, comme il l'affirme, si ce n'est pas à cause de la corruption française bien connue de certains pays étrangers que depuis quelque temps tous les gros contrats commerciaux, TGV, avions, navires, ceux-là même qui fournissent du travail en France, nous passent sous le nez et font perdre au pays environ 60 milliards d'euros par an.

D'après lui, la guerre contre le régime de Kadhafi avait plus à voir avec les intérêts pétroliers du Qatar et la neutralisation de Kadhafi pour l'empêcher de parler de millions d'euros de versements occultes à la France entre 2007 et 2012, qu'avec l'idéalisme B.H.Lévyen.

Je laisse l'entière responsabilité de ses propos à Z. Takieddine, mais si la vérité est têtue, avec l'aide de la justice, elle viendra au jour.

Robert

"...la justice criminelle est acquittée au bénéfice de son rôle capital et irremplaçable."

Votre délibéré intime vous conduit à cette étrange conclusion.
Je pense qu'un facteur a été oublié : celui du doute. Le doute qui doit accompagner toute enquête et toute analyse des procédures, certes. Mais aussi parce que le doute profite à l'accusé qui, en l'espèce, n'est pas non plus "tout blanc" !

Mary Preud'homme

Comment accorder du crédit à un Takkiedine, ce syrio-libanais apatride (quand il s'agit de payer ses impôts) et qui balance à tout va pour sauver sa peau : d'abord Villepin, puis Sarkozy.
Comme si l'on ignorait que pour un marchand d'armes, l'argent n'a pas de patrie et que la meilleure défense c'est l'attaque et la calomnie.
Balances et faux-culs, n'en jetez plus, ça pue !

Savonarole

Il est grand temps de relire "La tête des autres" de Marcel Aymé... et puis tant qu'on y est "Les marchands de gloire" de Marcel Pagnol...

Pour 2013 c'est indispensable si on veut survivre.

Boris

@ Xavier Nebout
"La justice idéale du Moyen Age".

Vous distinguez clairement la justice idéale de la justice réelle. Et bien, dites-moi, quel progrès ! Et, pour le coup, c'est au premier degré...

Au même : "La justice devrait être rendue, non par des personnes incarnant les causes qu’elles défendent - des acteurs - mais par la distance par rapport à ses causes".
Si vous suggérez que la justice royale, disons sous Charles V, graciait ou condamnait à mort sur des considérations morales et sociales, et non strictement juridiques, je suis tout à fait d’accord.

Sur l’article : « Après un très court délibéré avec moi-même, la justice criminelle est acquittée au bénéfice de son rôle capital et irremplaçable ». Evidemment, vous avez raison. Mais on se demande ce qui se serait passé si les lois pénales envisagées par Saint-Just dans ses Institutions républicaines avaient été retenues :
« Celui qui frappe quelqu'un est puni de trois mois de détention ; si le sang a coulé, il est banni.
Celui qui frappe une femme est banni.
Celui qui a vu frapper un homme, une femme, et n'a point arrêté celui qui frappait, est puni d'un an de détention.
L'ivresse sera punie ; celui qui, étant ivre, aura dit ou commis le mal sera banni.
Les meurtriers seront vêtus de noir toute leur vie, et seront mis à mort s'ils quittent cet habit ».

Sparte, sans doute… Ca vaut bien le Saint-Office…

oursivi

"Après un très court délibéré avec moi-même, la justice criminelle est acquittée au bénéfice de son rôle capital et irremplaçable."
PB

Vous ferez toujours partie de la grande maison, vous.

"d'une innocence qui, à ma connaissance, n'a jamais été consacrée par l'apparition ultérieure du véritable coupable"
PB

Et précisément combien d'apparitions dans le cas de votre cher acquitte à tort ?

AO

Valerie

A propos de justice criminelle, pour les interesse(e)s, ce soir sur France 2 a 22h40, l'emission de "Non elucide" propose un numero sur une affaire qui n'a pas encore trouve de resolution...

J'apprecie particulierement la presentation des faits par Messieurs Arnaud Poivre d'Arvor et Jean-Marc Bloch. Un programme de qualite sans voyeurisme malsain pour les amateurs/amatrices d'enigmes judiciaires qui peut, eventuellement, relancer les investigations.

En premiere partie de soiree, "Les Enfants du marais", film de M. Jean Becker avec MM. (le regrette) Jacques Villeret et Jacques Gamblin (excellent acteur tres discret ;)).

Non, je ne travaille pas pour France 2... mais, pour une fois, j'apprecierai cette longue soiree tele !!!

Catherine JACOB@ une fan_de_PB

@ une fan | 05 janvier 2013 à 23:27
"Quel brio dans ce texte... j'enrage de vous voir parfois si falot dans vos plaidoiries indigentes pour le gouvernement actuel. Défendre l'indéfendable par antisarkozisme c'est être tout sauf exemplaire."

Pourtant, même Takkiedine défend Hollande et par ces mots, "c'est le premier président honnête que ce pays de corruption a connu depuis longtemps". Je cite de mémoire en raccourci le 'On n'est pas couché' d'hier soir au cours duquel on a appris un certain nombre de choses ahurissantes.

Tipaza

@ Xavier Nebout

L’éloquence si déterminante dans un prétoire, un bien ou un mal ??? Disons une réalité, et comme toute réalité, elle ne se laisse pas évincer si facilement, y compris dans l’écrit.

Vous citez le cas du moine lisant d’une voix monocorde, mais cette lecture est contraire à la lettre et à l’esprit même du texte.

La ponctuation a été inventée pour redonner à l’écrit ce qui lui faisait défaut face à l’oral.
Elle a pour rôle d’accentuer l’expression, de donner du sens à ce qui pourrait être confus et d’éviter les contresens.

La ponctuation s’est imposée aux langues qui ne la connaissaient pas.
L’écriture chinoise traditionnelle ne dispose pas de ponctuation, pas même pour signaler la fin de phrase. Les fins de phrase étant parfois (pas toujours) signalées par des conjonctions de coordination comme : donc, mais, etc. .

Mais depuis quelques décennies, la ponctuation a été introduite. L’ouverture sur l’Occident ayant démontré aux Chinois l’avantage de la ponctuation, ceux-ci ont rapidement réagi pour récupérer avec habileté ce qui pouvait améliorer leur communication écrite.

Jabiru

Le juge dispose d'un pouvoir souverain d'appréciation, sous condition qu'il soit impartial et objectif. Ses motivations doivent se forger sur des faits, des pièces ainsi que sur les arguments et leurs fondements, développés lors de leurs plaidoiries. Et comme vous le soulignez très justement, il ne peut s'affranchir d'être attentif au comportement des parties (plaignants / mis en cause) dont les réactions sont bien souvent utiles à la compréhension des faits.
Comme quoi, regarder ses interlocuteurs droit dans les yeux pour essayer de sonder leur degré de fiabilité, c'est aussi conforter son pouvoir d'appréciation.

Cyril

La justice criminelle est un carrefour de passions où s'entremêlent tous les sentiments qui peuvent traverser l'esprit humain : l'empathie, la compassion, la solidarité, le mépris, la haine, l'excrécration pour un ou des êtres humain(s), parfois même, eh oui, l'amour !
Le climat envoûtant des salles d'audience, eu égard à la teneur des affaires qui y sont traitées, souvent pour ne pas dire toujours ignominieuses, sous-tendent naturellement une dimension d'excellence et d'irréprochabilité de la part des acteurs du procès, le ministère public, le président, le jury populaire, les avocats, mais il est ô combien difficile de satisfaire tous les désirs des parties au procès, et de répondre aux attentes desdites parties.
Les intérêts et les prétentions des acteurs du procès sont si asymétriques que trouver une équation dans cet univers glacial relève du quasi impossible !
La cour d'assises touche au plus profond de l'être humain, faisant resurgir des sentiments d'une extraordinaire singularité.

Vous dites qu'à votre connaissance, jamais une innocence n'a été consacrée par l'apparition ultérieure du véritable coupable : je pense à une affaire qui peut-être va contredire votre propos.
Il s'agit de l'affaire où Patrick Dils a été acquitté, lors d'une troisième comparution devant une cour d'assises, pour le meurtre de deux jeunes enfants à Montigny-les-Metz en septembre 1986 au bord d'une voie ferrée.
Or, il se trouve que Francis Heaulme, un célèbre tueur en série, certes atteint d'une maladie très rare mais qui n'en a pas moins été jugé toujours responsable de ses actes, se trouvait à Montigny-les-Metz ce jour-là, où un témoin l'aurait aperçu.
Va-t-il consacrer l'innocence de Patrick Dils ?

Affaire à suivre !

Xavier Nebout

EPIPHANIE,
« Une fan » reproche à M. Bilger de ne pas toujours faire preuve de l’excellence dont il fait état aujourd’hui.
Elle pourrait avoir raison en tous points si la question essentielle de tout propos n’était pas en son essence : pourquoi M. Bilger s’exprime-t-il ? Parfois pour éclairer comme ici, mais le plus souvent pour faire éclairer, faire accoucher les esprits le fût-ce avec ses égarements, et donc au risque conscient de voir se retourner contre lui son esprit de charité au sens essential - autrement dit, d’en prendre plein la figure.
La vocation de tous est d’être une lumière parmi les lumières pour rejoindre la lumière. Beaucoup la suivent, souvent inconsciemment, beaucoup aussi restent dans l’ombre orgueilleuse en ne faisant qu’assouvir leur besoin de s’affirmer, quitte à envahir le blog sans retenue au gré de leur oisiveté mal comprise.

Xavier Nebout

Excellence de la justice.

L’excellence a son ombre : celle de ceux qui ne le sont pas.
Quel est en effet le sort de ceux qui n’ont pas la chance de tomber sur un président excellent, un avocat général excellent, et qui n’ont pas un avocat excellent ?

C’est là que le bât blesse : une justice qui dépend de l’excellence de ses acteurs ne peut qu’être mauvaise, et précisément le mot acteur est le mot clef :
La justice devrait être rendue, non par des personnes incarnant les causes qu’elles défendent - des acteurs - mais par la distance par rapport à ses causes de manière à libérer autant que faire se peut, l’esprit du juge au lieu de tenter d’attacher sa conscience par sympathie.
La justice idéale du Moyen Age rendue non par des acteurs, mais des clercs, est détachée de la conscience de ses intervenants pour être conforme à l’esprit des lois que l’Esprit a inspiré aux hommes. L’éloquence devait être celle de l’effacement de toute émotion devant les faits, l’effet émotionnel proscrit, et le talent au sens d’excellence devait donc être de ne pas en user.
C'est dans ce même esprit qu'encore aujourd'hui, un moine lit sur un ton parfaitement monocorde des articles de presse pendant les repas, de manière à ne pas en altérer l'essence ni influer sur l'intelligence de ceux qui l'écoutent.

Ceci dit, non pour contredire en quoi que ce soit M. Bilger, mais pour dire qu’il fut un temps où l’éclairage était différent d’aujourd’hui.

Achille

Bonjour Philippe Bilger,

« L'avocat de haute volée - Me Dupond Moretti, Me Temime, Me Lévy par exemple - trouve ou retrouve aux assises le bonheur intellectuel, l'intensité judiciaire, le respect professionnel qui font que, se sentant respectés, ils parviennent, parce qu'ils sont écoutés véritablement, en certaines circonstances, à faire pencher vers leur cause une majorité d'intelligences et de sensibilités. »

Le verdict d’un procès dépend, ainsi que vous le faites fort justement remarquer, d’un certain nombre de conditions, allant du talent de l’avocat général, de la constitution du jury, de l’autorité du président de la Cour, mais, et surtout dirais-je, aussi du talent de l’avocat chargé de la défense.

Il est certain qu’avec un avocat tel que ceux dont vous avez cité les noms, les chances de l’accusé sont nettement plus grandes que lorsque ce dernier se retrouve avec un avocat commis d’office, le plus souvent débutant.

L’égalité devant la Justice s’en trouve donc fortement compromise.
Certes il n’est pas forcément nécessaire de disposer de gros revenus pour avoir l’honneur d’avoir un de ces ténors du barreau comme défenseurs. Mais pour cela il convient d’être compromis dans une affaire particulièrement sordide qui fait la une des médias pendant des semaines. Ce qui rend l’égalité devant la Justice toujours aussi contestable.

Alors certes la justice criminelle est acquittée au bénéfice de son rôle capital et irremplaçable, mais quelque part, je trouve le verdict plutôt clément.

On a tendance à représenter la Justice sous les traits d’une femme avec un bandeau sur les yeux et tenant une épée dans une main et une balance dans l’autre.

Je crains fort que de nos jours le bandeau soit fort mal ajusté et que la balance ne soit plus passée depuis longtemps par le service de contrôle des poids et mesures.

Rousselot Jean-Paul

Alors ! que faut-il faire, Philippe Bilger ?

Pietri S

Monsieur Bilger, excellence à toutes les phrases... mais facile pour vous LOL, c'est votre came LOL LOL

Excellent et effrayant à la fois : cette grande institution, celle qui a "nos libertés entre ses mains" comme l'a rappelé Philippe Houillon rapporteur dans la commission Outreau dans un vibrant élan de sincérité s'adressant aux magistrats. Cette grande institution est glaçante... On a l'impression que ceux/celles qui y ont affaire sont comme happés par une machine aveugle et sourde.

Une seule alternative :

- Veiller à ne pas franchir la ligne jaune, rouge ou blanche ou prier pour ne jamais devoir avoir affaire à elle.
- Ne pas lésiner sur le choix d'un avocat, d'un bon avocat, mais qu'est-ce qu'un bon avocat ?

Quoi qu'il en soit mieux vaut un compromis qu'un mauvais procès... quelle que soit la décision personne ne sort indemne d'un procès !

En vertu d'un grand et banal principe de management, trop "d'intervenants", trop "d'intermédiaires" dans une chaîne de fonctionnement désinvolte, une responsabilité diluée donc inexistante ie. une chaîne de fonctionnement qui conduit au procès après des pertes d'info, des différences d'interprétations etc.

A trop les utiliser certaines formules sont vides de sens "plus jamais ça - je fais confiance à la justice de mon pays" il serait plus juste de dire "je suis entre les mains de la justice de mon pays, je m'en remets à elle" LOL

La justice la bien mal nommée effraye les citoyens lambda, pourquoi n'entend-on pas plus souvent ceux qui comme vous sont des hommes d'honneur ?

Dans une démocratie certaines institutions ne devraient pas être politisées, la police et la justice ne sont ni de droite ni de gauche, elles devraient être républicaines, démocrates et laïques.

une fan

Quel brio dans ce texte... j'enrage de vous voir parfois si falot dans vos plaidoiries indigentes pour le gouvernement actuel. Défendre l'indéfendable par antisarkozisme c'est être tout sauf exemplaire. Dommage, je vous regrette.

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