Pour le Centre d'études de la vie politique française (Cevipof), "les valeurs de droite dans un contexte de gauche" sont à la hausse. Notamment pour le rétablissement de la peine de mort et le repli sur la famille, qui, lui, est plébiscité (Le Figaro).
Rien d'étonnant si on veut bien considérer que toute tendance politique devient le contre-pouvoir de celle qui a le pouvoir. Naturellement le socialisme gouvernemental, aussi composite et édulcoré qu'il puisse apparaître à beaucoup, a fait surgir des exigences contraires aux siennes. Demain, si la droite l'emporte, la société se retrempera à des sources de gauche.
Cette constatation qui n'est pas d'une originalité bouleversante m'a fait songer à Roselyne Bachelot dont on parle encore plus depuis qu'elle a quitté le gouvernement (Le Parisien).
Je le dis tout net, je ne biaise pas et j'assume le fait odieux de porter atteinte à une femme qui est quasiment devenue, pour les médias, une héroïne nationale. Je m'apprête à faire le gros dos et l'esprit résistant mais je n'ai aucun scrupule à souligner que Roselyne Bachelot m'agace pour des motifs pas si faciles à démêler dès lors que je prétends rester délicat.
Elle était cette ministre de droite que la gauche adorait parce qu'elle n'avait profondément qu'une ambition : être aimée, courtisée par le camp d'en face. Son souci était moins de complaire par ses pensées et son action à l'électorat obtus qui ne portait pas la modernité en bandoulière qu'à cette frange chic et médiatique qui la louait sans cesse d'être une autre : elle au moins n'était pas une femme de droite classique, traditionnelle !
Avec quelle volupté elle se piquait de dissidence en enfourchant tous les sujets de société et en choisissant de quitter les chemins conservateurs pour se faire remarquer ! En effet, je ne suis pas sûr que derrière ces transgressions qui la posaient quasiment comme une pétroleuse, il y ait eu beaucoup de conviction mais plutôt une infinie prétention : la vanité qui peut saisir quand on se sent infiniment plus riche et complexe que le commun des hommes et des femmes politiques. On est moins attiré alors par la vérité que par la singularité à tout prix.
Cette femme est, pourtant, ce même ministre qui par ailleurs a toléré sans broncher une République imparfaite et les pires errements de son président sans jamais manifester la moindre opposition. Elle n'a pas été, durant ce quinquennat, une Chantal Jouanno, même pas une NKM plus feutrée. On ne l'a pas entendue, lors de la campagne de 2012, s'étonner, protester, dénoncer. Elle a été parfaitement classique, ordinaire dans son adhésion, sa soumission, banale dans son inconditionnalité.
Mais, tour de force, sans tarder, grâce à un livre elle a accablé subtilement le vaincu, jouant sur un double registre. Ministre, elle admettait s'être rendue compte de tout mais n'avoir jamais eu le courage de ruer dans les brancards ou de partir. Libérée de sa charge à cause du suffrage universel, elle dressait un réquisitoire pas inexact mais venant juste à point pour lui attirer - mais si peu !- les défaveurs opportunes de la droite et donc la sympathie agissante de la gauche.
Lionel Jospin, par exemple, s'est fait une joie de lui permettre de se révéler sous un aspect rafraîchi dans une commission où, paraît-il, il la félicitait chaque jour pour ses robes et son apparence : c'est elle qui a vendu la mèche.
Nul doute qu'elle bénéficiera encore d'autres postes, d'autres marques de confiance. La gauche a compris qu'avec elle, elle disposait d'une arme redoutable : une personnalité débridée, transfuge sans le dire, prête à participer à tous les combats qui lui donneraient encore l'impression de faire de la politique alors qu'elle jouit de ce statut si rare : être celle qui semble avoir abandonné la politique pour la vie médiatique.
Les médias n'en reviennent pas: cette femme a quitté le pouvoir ou ses annexes pour eux. Ils s'en sentent ragaillardis, honorés. Elle est des leurs et depuis qu'elle les a rejoints, ils lui font une haie, je ne sais de quoi.
Tout cela est trop. Surabondant, excessif. Trop de sourires, trop de cordialité, trop de fraternité. Trop de désir de plaire, trop d'acharnement pour être aimée, trop de démagogie, trop d'incandescence fabriquée, trop de volonté pour s'afficher différente, bonne copine, si proche, si sympa, effervescente mais usante. A force, cette joie de vivre, de parler, de se montrer, de se multiplier fait peur. Difficile d'exprimer devant une femme s'acharnant à se composer un personnage ce qu'on ressent véritablement. De quelles blessures revient-elle ?
Parfois je me prends à songer qu'en dépit de cette affirmation présomptueuse : "Ce n'est quand même pas d'être sur un plateau de télé après ce que j'ai vécu qui va m'impressionner", si je la renvoie à sa condition de ministre hier car qu'a-t-elle vécu sinon une déplorable obéissance ?, elle éprouve peut-être la nostalgie de ce qu'elle aurait voulu être : une vraie ministre respectée, pas moquée pour son look et son désir d'originalité tellement pathétique qu'il en devenait à la fois exaspérant et émouvant.
Si Bachelot, "animal médiatique" (Le Parisien), n'était que le succédané de la Bachelot, pas animal politique du tout ?
Roselyne, vous en faites trop. Méfiez-vous, à la longue vous n'étonnerez plus, vous n'amuserez plus. Vous reviendrez vers la politique.
Bonne fête !
Ayez pitié, Madame Bachelot n'est qu'une épicière savante.
Rédigé par : JMT | 20 janvier 2013 à 18:49
Tout ça pour un scooter... Querelle de banlieue qui tourne mal, on en voit quinze par jour à Marseille. Fierté de banlieusards, "t'es pas cap"... Je préfère le général Philippon qui au siège de Badajoz s'est battu au sabre jusqu'au beffroi de l'église et a dû se rendre à Wellington.
Mais puisqu'on en est à glorifier des faits divers, pourquoi ne pas revenir sur l'unanimité de la presse française, qui pendant une semaine a attribué l'assassinat par Merah de nos soldats de Toulouse à l'extrême droite ?...
Voyez aujourd'hui cette "extrême droite" qui suce la roue des socialistes (expression cycliste) dans l'espoir d'obtenir de François Hollande une dose de proportionnelle lui permettant d'entrer à l'Assemblée nationale pour démolir la droite UMP et son croupion centriste.
- Le mariage pour tous ? Le FN se prononce pour une solution qui ne semble ni à voile ni à vapeur, bref, pas trop méchants vis-à-vis des socialistes...
- Le Mali, le FN proteste très, très faiblement...
- Les "75%" ? Le FN ne dit rien, d'autant que Papa Le Pen est concerné...
Bref, aujourd'hui les socialistes comptent sur le FN pour compenser la perte définitive du Front de Gauche.
Et il y en a encore ici qui nous saoulent avec la "normalité" de François Hollande...
Rédigé par : Savonarole | 20 janvier 2013 à 13:37
@Savonarole@Boris | 19 janvier 2013 à 12:40
"Le Japon, il ne faut en retenir que ma bagnole, ma chaîne hi-fi, ma Seiko, mon sèche-cheveux."
Ça faisait longtemps!!!!!!!!!!
Puis-je malgré tout préciser que tous vos gadgets inutiles s'agissant de bêcher votre jardin sont produits sans faire travailler les enfants contrairement à nos soyeux lyonnais du XIXème siècle et à certains industriels du XXIème siècle que je ne nommerai pas, qu'ils délocalisent entre autres chez nous (Lille, etc.) et représentent en la matière ce qui est de plus sûr au monde avec la production nord-européenne ainsi que le meilleur rapport qualité/prix.
Rédigé par : Catherine JACOB@Savonarole@Boris | 20 janvier 2013 à 10:57
Pour changer de sujet dans cette triste actualité et pardon si je barbe, "My Favorite Things" (Coltrane) me ramène à l'époque (ou presque) où je m'apprivoisais au jazz. Il figure, avec les envolées géniales de Miles Davis, parmi les tout premiers morceaux de bravoure si simples en apparence mais qui vous transportent ailleurs.
Quant le simple côtoie le sublime.
Rédigé par : Nath | 20 janvier 2013 à 09:21
@ Savonarole
D’accord sur le sac de Nankin et le caractère peu supportable du révisionnisme japonais, et ceci dès le discours de capitulation de Hiro-Hito : un des plus irritants qui aient jamais été prononcés. Vous pouvez d’ailleurs rajouter le massacre de Changjiao dans le Hunan, l’Unité 731, la marche de Bataan, la Corée - dès 1905 -, les tortures de la Kempetai, etc., etc.
Mais dire « les Japonais » n'a pas plus de sens que de dire « les Allemands » - tous nazis ; « les Serbes » - tous épurateurs ; « les Polonais, les Ukrainiens » - tous antisémites ; « les Italiens » - tous mafieux ; « les Chinois » - mangeurs de chien ; « les Anglais » - tous homosexuels pour un de nos Premiers ministres, tous riches dans Flaubert : il faudrait s’entendre… Et même « les Auvergnats » - tous inutiles d’après de Gaulle…
Quant au reste, une civilisation qui laisse "Le Dit du Genji" et "Les Contes de la lune vague après la pluie" ne peut être entièrement mauvaise…
Rédigé par : Boris | 20 janvier 2013 à 01:16
"J'ai du mal à saisir la mentalité japonaise vis-à-vis des animaux"
Boris
Les Japonais sont terriblement sensibles au sort des animaux, ils ont inventé le Tamagotchi, un chien virtuel qui mort de soif a virtuellement provoqué le suicide réel d'un petit Japocon de 15 ans...
Dans le chichi les Japonais sont experts.
Lors du massacre de Nankin, ils coupaient les seins des Chinoises à vif. Mais aujourd'hui ces délicats nous font une barbe à papa de leur culture : beaucoup de volume, peu de substance. Quelle grande idée japonaise a secoué l'humanité ?
Le Japon, il ne faut en retenir que ma bagnole, ma chaîne hi-fi, ma Seiko, mon sèche-cheveux.
Rédigé par : Savonarole@Boris | 19 janvier 2013 à 12:40
@ Catherine JACOB
Ma lecture date d'une bonne vingtaine d'années ! Dans mon souvenir, le personnage est un esthète misanthrope, je me souviens qu'il élève des oiseaux, et qu'il y a un mélange de cruauté et de tendresse tout à fait spécial - quasi enfantine. Il faudrait que je rachète le bouquin...
Rédigé par : Boris | 19 janvier 2013 à 10:10
@Boris | 18 janvier 2013 à 15:02
"J'ai du mal à saisir la mentalité japonaise vis-à-vis des animaux. J'ai jadis lu une nouvelle de Kawabata, Bestiaire, qui m'avait donné à penser : mélange d'admiration esthétique, de détachement et de cruauté inquiétante... Mais c'était en 1933, les choses ont dû changer depuis."
Vous lisez le japonais? Il me semble en effet que de ces deux nouvelles de 1933, 「散りぬるを」→ Chrinuruwo, titre qui évoque le début de l'ancien abécédaire japonais et nouvelle donnée traduite sous le titre La Beauté tôt vouée à se défaire, une histoire du meurtre de deux jeunes femmes pendant leur sommeil, prétexte à développer le travail de Sisyphe qui celui de l'écrivain - 2004 - Le livre de poche, Traduction : Liana Rosi, Albin Michel 2003 - et [禽獣]→ Kinjû, où il est effectivement question de bêtes, seule la première semble donc, du moins d'après le titre, avoir été traduite.
Je n'ai lu aucune des deux.
Chrinuruwo est publiée avec 「片腕」→ Kata_Udé, Le bras droit, comme dans l'édition japonaise de 1938 qui les a réunies sous le titre des Nemureru Bijo, Les Belles endormies déjà traduite en 1970 pourtant, et chez le même éditeur qui les donnent en 2003 comme inédites, mais initialement elle l'était en japonais avec 『末期の眼』→ Macchi (La fin d'une époque)-no-Gan(Regard).
Mais bon, toute cela me paraît bien compliqué.
ça parle de quoi en définitive Kinjû?
Rédigé par : Catherine JACOB@Boris | 19 janvier 2013 à 09:13
Le vaccin. Je ne lui reproche pas d'avoir pris les mesures pour vouloir vacciner tout le monde. Mais il semble qu'une approche plus scientifique des approvisionnements et des comportements de la population aurait permis de commander moins de vaccins, le tout associé à l'emploi des médecins traitants.
En somme je ne comprends pas l'aura de ce personnage. Nommée ministre des Sports je fus encore plus incrédule. Que Jospin la prenne dans son équipe dit tout de la manière de fonctionner de nos dirigeants.
Les mêmes qui viennent de se lancer dans la guerre sans stratégie aucune, analyse des forces combattantes du sud Sahara légendairement aguerries, analyse des forces africaines noires qui sont des armées d'opérette pour faire la guerre, mais pas pour exterminer et violer leurs concitoyens ; les exactions que l'on va reprocher à la France sont en vue. Historiquement une fois de plus la gauche va déclencher une guerre pour laquelle elle viendra nous demander de faire repentance. L'Algérie qui tue à tour de bras nous demande repentance pour des manifestations aux morts improbables.
La police de Hollande utilise des méthodes de calcul manifestement erronées. Je le disais, Hollande est un poissard.
Rédigé par : Perplexe-gb | 19 janvier 2013 à 07:50
@oursivi
Merci pour ce Favorite things si "special", si particulier, tout en finesse, et... grand, qui nous replonge vers la grande époque du JAZZ.
Rédigé par : Nath | 19 janvier 2013 à 07:04
"...être celle qui semble avoir abandonné la politique pour la vie médiatique."
Roselyne Bachelot n'a rien abandonné du tout.
La vie médiatique et la vie politique sont devenues à tel point interchangeables : les jobs sont strictement les mêmes.
J'ai lu cette semaine une analyse d'une somme consacrée aux écrits intimes des salonnières du XVIIIe siècle, où l'auteur de l'article cite une phrase extraite des mémoires de Madame de Genlis.
L'exactitude au scalpel du propos m'a particulièrement impressionnée.
Madame de Genlis observait avec beaucoup d'intelligence et d'acuité dans ce qu'on pourrait appeler les médiatiques de la Cour, chroniqueurs mondains et parisiens de son époque, la montée en puissance et l’étalage de cette fausse sensibilité qui défigure et anéantit l'authentique bonté.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 19 janvier 2013 à 05:41
"Avec l'Eau de rose et la vaseline, défiez les temps moroses."
françoise et karell semtob
Vous m'en mettrez un tonneau !
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 19 janvier 2013 à 01:45
Cher Philippe,
Cela faisait un moment que nous cherchions le lieu et le moment propice où une rime riche en line put trouver dignement et sans substrat sulfureux une convivialité chuchotée pour conseiller les bienfaits de la vaseline.
Divine potion des stars, ne cherchez plus le tube aux délices qui plein de malices vous rend pulpeux, soyeux et amoureux et ne fuyez plus les flocons et les morsures du froid.
Avec l'Eau de rose et la vaseline, défiez les temps moroses.
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 18 janvier 2013 à 23:38
@Tipaza
Je ne sais trop si Hollande s'embourbera dans ses sables maliens... Ce n'est évidemment pas à souhaiter. Jaurès était bien plus cohérent - il est vrai qu'il n'était pas président de la République. Il faudrait demander à BHL si cette guerre est juste ou non, c'est l'autorité mondiale sur la question...
Pour en revenir aux roses des sables, je préfère celles de Bernard Blier dans Cent mille dollars au soleil, les plus belles de tout le Niger, derrière la dune, avec la finlandaise...
Rédigé par : Boris | 18 janvier 2013 à 19:54
"Vous reviendrez vers la politique."
Surtout pas !
Je ne vous dis pas merci, Mme Bachelot, pour ces bandes-annonces "Mangez 5 fruits et légumes" qui polluent mon espace télévisuel.
Pas merci pour mes amis qui se sont fait sortir du restaurant pour fumer leur cigarette dehors le 31 décembre 2007 car la loi sur l'interdiction du tabac s'appliquait à minuit. Charmant réveillon !
Pas merci non plus pour les deux injections obligatoires de vaccin contre la grippe aviaire, auxquelles peu de Français, pas fous, se sont soumis, ce qui a causé la perte de 400 millions d'euros.
Pour la tentative d'instaurer le dépistage obligatoire du sida, en octobre 2010, ce qui aurait fait un pont d'or aux laboratoires pharmaceutiques.
Pour l'ordonnance de janvier 2010, modifiant les modalités des prises de sang, une fois encore au profit des grands
laboratoires d'analyse...
Pour la loi du 21 juillet 2009, qui tranforme l'hôpital public en entreprise.
Punir les clients des prostituées, l'idée vient de vous aussi (30 mars 2011).
Comment, Mme Bachelot, vous vouliez régenter la vie des Français au quart de tour, et maintenant vous vous amusez bien ? Ce n'est pas gentil...
Rédigé par : Camille | 18 janvier 2013 à 19:49
@Boris
Bravo. Je n'en attendais pas moins de vous et les choses sont claires...
Rédigé par : adamastor | 18 janvier 2013 à 18:12
Rédigé par : Savonarole@oursivi | 18 janvier 2013 à 12:51
Moi ou notre hôte ?
Je pourrais aller dans le sens du réjouissant humour savonarolesque et railler et "même dérailler" penseront in petto* quelques buses que je salue affectueusement, l'épopée malienne.
Je pourrais aussi faire de la provocation en me demandant si ce n'est pas parce qu'ils ont une vraie estime de l'armée française que nos alliés n'y vont point, pensant que nos troupes sauront bien mater seules ces quelques milliers de fanatiques.
J'hésite.
Mais va pour la caisse de John Coltrane...
Une envie naissante d'écouter "My favorite things" ne peut être laissée en suspens,
http://www.youtube.com/watch?v=qWG2dsXV5HI
Roselyne qui ?
AO
* contagieuses comme les oreillons, ces locutions !
Rédigé par : oursivi@Savo | 18 janvier 2013 à 17:18
@ Catherine JACOB et Boris
Vous ne parlez pas de la rose des sables, pourtant beaucoup plus en situation !!!
Rédigé par : Tipaza | 18 janvier 2013 à 16:34
@ Catherine JACOB
Merci, c'est très joli !
J'ai du mal à saisir la mentalité japonaise vis-à-vis des animaux. J'ai jadis lu une nouvelle de Kawabata, Bestiaire, qui m'avait donné à penser : mélange d'admiration esthétique, de détachement et de cruauté inquiétante... Mais c'était en 1933, les choses ont dû changer depuis.
Sinon, le lendemain de la Saint-Barthélémy, nous avons le miracle de l'Aubépine morte qui refleurit au Cimetière des Innocents, mais c'est beaucoup, beaucoup moins pacifique que le conte japonais...
En parlant des Roselines, Pierre Plantard, l'escroc patenté du Prieuré de Sion et de l'Or de Rennes, a jadis commis une préface sur Sainte Roseline / La "Rose Line" du méridien zéro... La Bachelot serait-elle la réponse ésotérique à l'énigme du Da Vinci Code ? Déjà qu'elle a un frère maire de Villedieu-le-Château... En plus, Perceval, qui a vu le Graal, est uns biaus bacheliers gallois. Bacheliers, bachelot : CQFD ! Enfin, RB est clairement mérovingienne, elle a été ministre sous deux rois fainéants...
Attention, on a fait le Da Vinci Code pour beaucoup moins que ça !
Rédigé par : Boris | 18 janvier 2013 à 15:02
Mon cher monsieur Bilger, vous êtes irrémédiablement trop bon pour saluer à sa juste valeur un personnage aussi mièvre et veule que la femme que vous évoquez.
Rédigé par : Celtibère | 18 janvier 2013 à 14:35
"On s'en fout."
AO
Rédigé par : oursivi | 17 janvier 2013 à 23:28
____________________
Je parie une caisse de John Coltrane qu'il va nous faire un billet sur le foudroyant Hollande au Mali...
Rédigé par : Savonarole@oursivi | 18 janvier 2013 à 12:51
Bonjour M.Bilger,
Juste en passant, ce n'est pas parce que vous n'êtes pas du même avis que Villepin sur le Mali qu'il faut le traiter de creux et péremptoire (ce qu'il n'était pas en plus ce matin).
Merci.
Rédigé par : alain | 18 janvier 2013 à 10:55
Totalement hors sujet, mais actualité brûlante qui nous concerne tous, sans exception
_____________________________________
A lire dans Marianne, "L'incroyable erreur des experts du FMI" : lire le rapport de M. Blanchard, pape des experts parmi les experts économistes de la planète, qui reconnaît qu'à cause d'un banal paramètre, pourtant essentiel, le multiplicateur, depuis des années cette erreur conduit l'Europe au désastre... que les politiques d'austérité aggravent toutes les situations économiques.
Le FMI reconnaît que depuis des années leurs recommandations sont inappropriées, qu'il se trompe outrageusement dans ses recommandations.
Un peu, mais tellement plus grave pour chacun d'entre nous, comme l'erreur commise par une dactylo qui a pollué la vie de quantité d'enfants qui ont dû consommer des épinards, sous prétexte qu'ils contenaient du fer... totalement faux, voilà où conduit une virgule mal placée, ou un calcul erroné !
Il faut dissoudre le FMI... avoir commis de telles erreurs des années durant, ne les révéler qu'au bout du bout est indigne, il faut tous les virer.
DSK décrit comme le meilleur parmi les meilleurs n'avait lui non plus rien vu, trop préoccupé sans doute par ses autres activités.
Si Roselyne en fait beaucoup trop, elle n'est que de la roupie de sansonnet, elle est l'un des révélateurs, l'un des symptômes de la toute-puissance de ceux qui dictent ce que d'autres doivent faire, sans aucun contre-pouvoir, jamais, et pour le FMI, le seul pouvoir du Dieu Money devant lequel la planète s'incline...
Rédigé par : Pietri S - Roselyne en fait elle trop 2/2 | 18 janvier 2013 à 09:08
@Boris | 17 janvier 2013 à 15:31
Votre évocation du «miracle des roses», m'évoque une légende japonaise. Celle de Hana_Saka_Jiisan', (Jiisan = le vieux - Saka = qui fait fleurir - Hana = des Fleurs )
Il ne s'agit pas exactement de transformer de la nourriture en roses ( soit des fleurs), mais de faire refleurir des arbres morts. La matière de base n'en est pas exactement de la nourriture, du moins on espère..., mais le lien entre la nourriture, bonne ou mauvaise, avec l'idée de renaissance (= fleurs) est manifeste.
Le sapin y évoque bien évidemment notre sapin de Noël qui existe aussi, au titre de légende propre, dans l'extrême nord du Japon, bien qu'il ne s'agisse pas exactement d'un sapin.
La version française de la légende japonaise : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hanasaka_Jiisan
Rédigé par : Catherine JACOB@Boris | 18 janvier 2013 à 08:20
On s'en fout.
AO
Rédigé par : oursivi | 17 janvier 2013 à 23:28
Au sujet de "l'affaire des vaccins", je crois malheureusement que n'importe qui à sa place aurait fait pareil : depuis l'affaire du sang contaminé, l'aversion au risque est devenue démesurée.
@Boris : c'est toujours un plaisir de vous lire !
Rédigé par : Chatte Anna | 17 janvier 2013 à 21:13
Bachelot a bien des travers, mais pourquoi systématiquement penser que les rares occasions où elle a montré de la conviction, elle était "moins attiré(e) alors par la vérité que par la singularité à tout prix".
On voit bien que depuis l'histoire du PACS elle vous horripile, mais souffrez qu'elle puisse avoir une opinion différente de la vôtre, de manière sincère et sans faire cela uniquement pour "se piquer de dissidence".
Elle se complaît au jeu médiatique, c'est une évidence, mais ne soyez pas si réducteur.
Rédigé par : Alex paulista | 17 janvier 2013 à 20:59
@ adamastor
Merci pour l'info et pour les roses ! Mais il reste qu'Elisabeth de Hongrie a la priorité chronologique sur les deux autres saintes.
A mon avis, il y a suspicion de plagiat : soit des hagiographes, soit d'une Plus Haute Autorité. Je m'en vais rédiger de ce pas 1. un recours gracieux à la Congrégation des causes des saints. 2. Un recours contentieux auprès de Benoît XVI. Le délai doit toujours courir, je pense...
Il serait donc convenable que le Vatican verse des indemnités conséquentes à Budapest : au moins le montant des legs laissés depuis 700 ans par les pèlerins de la chapelle de Sainte-Roseline, dans le Var. J'imagine que l'avocat du Vatican pourrait plaider le vice de forme par absence de date : Saint-Augustin offre ici tout le nécessaire (Confessions, XI, 12, entre autres).
Si la décision ne m'agrée pas, il me restera toujours la CEDH. Après tout, la Hongrie, la Thuringe, le Portugal et l'Aragon, sans parler du Var, sont bien dans l'UE... J'arguerai du droit moral de la propriété intellectuelle, perpétuel et imprescriptible ; et je suis certain que Viktor Orban refusera qu'on dérobe son miracle à une sainte hongroise. Si on laisse faire, les Saintes-Maries de la mer finiront par voler la Sainte-Couronne à Saint-Etienne : ne sont-elles pas roms ?
Je vous laisse le soin, monsieur Bilger, de proposer cette idée à la prochaine conférence Berryer - et d'inviter Roselyne Bachelot, cela va sans dire...
Rédigé par : Boris | 17 janvier 2013 à 18:11
@Mary Preud'homme
Je n'ai guère confiance dans les socialistes, mais la sobriété d'Ayrault, voire son côté sinistre, sont de nature à en faire un Premier ministre intéressant, loin de la grandiloquence d'un Villepin.
Les femmes ne se la pètent pas trop, Filipetti travaille et si ce n'est son côté Amélie Mauresmo, fait dans l'efficacité.
J'ai encore confiance en Hollande, tellement, avec tous ses handicaps, il a été fort pour ravir la présidence au nez et à la barbe des socialos, et dans la courtoisie, tout en douceur. Nous avons un président intelligent et fin manoeuvrier et il va finir par nous faire oublier les tweets de sa compagne, ainsi que son statut marital.
Il est encore loin de me faire regretter son exubérant prédécesseur.
On reproche maintenant à FH d'agir, c'est un comble.
Rédigé par : stéphane | 17 janvier 2013 à 17:38
Elle persévère dans l'artifice et la désinvolture tarifée. Elle se baladait en Crocs rose à l'Elysée atteinte de jeunisme crétin, elle poursuit sur Direct 8 en escarpins Louboutin "ça fait pute", pour lire des passages de Fifty Shades 50 nuances de grey, la même qui hurlait avec les loups il y a quelques mois en pointant le pervers DSK, désormais sur une chaîne privée pour 20 000 euros par mois elle déclame son envie d'être fouettée dans une suite par un inconnu les yeux bandés et dessous affriolants. Curieusement à l'ère de la normalité elle est aussi de toutes les commissions de déontologie, celle-là même qui a hérité du siège de député de son père, fait travailler son fils à ses côtés, défend la cause des homos pour mieux défendre les intérêts de son fils. Elle ressemble à Eric Besson, opportuniste et affairiste, mais elle est épargnée, elle est fêtée et invitée de tous les plateaux pour donner son avis sur la morale publique. Elle illustre parfaitement la déviance du politique, qui copine avec les médias, et se nourrit des médias, plus modestement elle est suivie par Clémentine Autain, aux dents longues et carnassières qui s'improvise chroniqueuse télé. Elles font de la propagande, elles se vendent au plus offrant et parlent joyeusement de démocratie sans mesurer l'impact dévastateur que leur appétit de gloire et d'argent suscite chez les téléspectateurs : du dégoût. Avec les séances de pole dance d'Audrey Pulvar toujours en verve pour aller plus loin dans l'exhibition de son narcissisme, l'INA rassemble des bobines d'anthropologie des médias ou comment deux castes se confondent pour engendrer des monstres : médias et politiques.
Rédigé par : SR | 17 janvier 2013 à 17:04
Finalement, rien à ajouter, tout est dit !
Elle est habillée pour l'hiver la Roselyne et elle le vaut bien. Quand je pense qu'elle aurait dû être virée par Sarko après son fiasco dans l'affaire des vaccins et qu'aujourd'hui elle mord la main de celui qui l'a nommée et protégée, c'est tout simplement d'une médiocrité crasse.
Et pour du fric et des honneurs, elle est prête à manger à tous les râteliers, comme tant d'autres.
Rédigé par : Jabiru | 17 janvier 2013 à 16:59
@Boris
Nous sommes en Europe que diable ! Si vous mentionnez Elisabeth de Hongrie, faites de même pour Isabel d'Aragon, reine du Portugal, femme du Roi D. Dinis... elle a accompli, elle aussi, le miracle des roses et aussi au XIIIème siècle !
Cordialement, acceptez ces quelques fleurs...
Rédigé par : adamastor | 17 janvier 2013 à 16:56
Stéphane a écrit :
"...Heureusement, on a enfin un président normal et la sobriété et l'austérité de certains de ses ministres passent pour de l'incompétence. Personnellement je pense que l'Etat retrouve un peu sa place..."
---
Propos écrits sans doute dans un élan de grande passion aveugle. Et bien qu’adversaire politique du pouvoir actuel, comme j’aimerais, pour une fois, partager votre vision idyllique…
Hélas ! Hélas ! Hélas !
Si la situation dans laquelle ce président "normal" est en train de nous précipiter à la vitesse grand V n'était si grave, votre tirade pourrait peut-être prêter à sourire. Or ce n'est pas le cas tant la conjoncture est préoccupante. Car tandis que la France s'enfonce dans le chaos, la division sociétale et le chômage, ce président Pétaud (comme pétaudière) fait la sourde oreille et ne trouve rien de mieux pour restaurer sa popularité que de nous déclencher (sans préparation, ni consultation du Parlement, ni soutien réel de l'Europe et de nos alliés américains) une nouvelle guerre. Et comme c’était à prévoir, les islamistes algériens entrent en scène aussitôt (contre les croisés-sic) afin d’aider leurs frères du Sahel, répliquant par une prise d’otages spectaculaire. Et ce président normal et si compétent de venir expliquer benoîtement aux français qu'il n'y aurait aucun rapport entre ladite prise d’otages et l’engagement de nos forces au Mali. Alors que même avec un QI inférieur à 80, chacun avait pu faire le rapprochement.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 janvier 2013 à 16:44
Femme politique pistonnée, R.Bachelot ne m'a jamais épaté même avec son tailleur rose. Ministre médiocre et dépensière, sans scrupules avec le budget de la Sécurité sociale.
Je soupçonne une opération de dichotomie avec l'affaire des vaccins. Je ne porte pas de jugement sur sa présence à la TV, je ne regarde pas.
Rédigé par : Jean-Paul Rousselot | 17 janvier 2013 à 15:56
Monsieur Bilger, Sainte Roselyne, comme sa consoeur Elisabeth de Hongrie, est restée célèbre pour le miracle des roses... La Bachelot, ma foi, c’est presque pareil : elle ne change pas la nourriture en fleur, mais les idées de droite en pensées de gauche. De nos jours, on appellerait plutôt ça le miracle du radis. Ou celui de la carpe et du lapin.
En tout cas, elle semble avoir du mal à gagner sur les deux tableaux…
Rédigé par : Boris | 17 janvier 2013 à 15:31
Roselyne ne s'est pas trompée de camp, elle a su choisir le camp pour s'en mettre plein les poches, et sait, encore mieux que Lang et Charasse, manger à tous les râteliers, ce qui ne l'empêche pas par la suite de cracher dans la soupe qui l'a nourrie. Il y a du Patrick Sébastien dans la fourberie de cette femme.
Rédigé par : stéphane | 17 janvier 2013 à 15:27
Sacrée Roselyne.
A 65 ans elle a fait valoir ses droits à la retraite pour mieux cumuler. Comment la vénalité peut se cacher derrière des sourires dentifrice. Roselyne a la fourberie argentière des gens de gauche, cumularde, elle n'en a jamais assez. Chez Juppé, cela se voit davantage : droits à la retraite après 37.5 ans, juste avant la réforme Balladur et grâce aux doubles cotisations.
Roselyne aime l'argent et les hommes d'argent le lui ont bien rendu. La bonhomie bachelotienne a vécu et son bilan est affligeant. Roselyne n'aime rien d'autre que le fait que l'on parle d'elle. Heureusement, on a enfin un président normal et la sobriété et l'austérité de certains de ses ministres passent pour de l'incompétence. Personnellement je pense que l'Etat retrouve un peu sa place, et Bachelot est dans le showbiz. Je ne pense pas qu'elle manque à beaucoup de députés, mais tout cela, c'est avec notre pognon. Une nouvelle reconversion ? WeightWatchers ?
Rédigé par : stéphane | 17 janvier 2013 à 15:22
Madame Container H1N1 a encore frappé ?
Rédigé par : calamity jane | 17 janvier 2013 à 14:42
Le grand Philippe Bilger que j'aime ! :)
Roselyne Bachelot incarne merveilleusement bien hélas cette fuite en avant contemporaine du narcissisme, de la vanité, du bavardage perpétuel sur des sujets secondaires et de l'irresponsabilité politique grandissante, dont la conséquence est passée du statut d'acteur politique à celui de commentateur politique en évitant soigneusement d'assumer quoi que ce soit.
La société française est en train de se morceler à vitesse grand V et elle incarne cette déviation, ce rempart, ce phare aux allures kitsch qui n'a pour vocation que d'éblouir les citoyens au lieu de les orienter pour éviter les écueils du réel qui se font de plus en plus menaçants.
Elle est cette grande lumière sociétale aveuglante qui veut nous faire oublier les problèmes concrets auxquels est confrontée la société dans son ensemble.
Ce n'est donc pas étonnant qu'elle rencontre ce grand succès enivrant dans les médias tant la médiocrité et le superflu y sont massivement présents.
Une belle sortie politique après une carrière faite d'aplatissements ventraux successifs aurait été le silence... L'inversion des valeurs a de beaux jours encore devant soi...
Rédigé par : J.Asmatt | 17 janvier 2013 à 12:25
L'art du portrait vous réussit parfaitement, Monsieur Bilger.
Je n'ajouterai que peu de commentaires. Il me semble cependant que l'exercice de ses fonctions ministérielles s'est plus inscrit dans un contexte de comédie médiatique de la politique que dans l'exercice d'une action politique concrète et efficace.
J'en veux pour preuves l'inefficacité de l'affaire de la vaccination contre le virus H1N1 ou encore l'état des services dépendant de son ministère totalement liés à l'industrie pharmaceutique : collusions délétères, tant pour les malades que pour les finances publiques.
Comme d'autres, je ne pense pas que R. Bachelot portera beaucoup d'intérêt à ce portrait : son cercle médiatique lui fait office de carapace !
Rédigé par : Robert | 17 janvier 2013 à 11:57
Espérance de vie médiatique de Roselyne ?
Moins d'un an.
RIP.
Rédigé par : Aristote | 17 janvier 2013 à 11:54
M. Bilger,
Vous avez une curieuse hiérarchie des imbéciles qui nous affligent, et Audrey Pulvar ? Elle a tout de même atteint des sommets dernièrement, virée de partout on n'entend qu'elle... Ah, j'oubliais : elle a son rond de serviette chez Fogiel... et quand on dîne a la même table il convient d'être aimable avec tous les convives.
Rédigé par : Savonarole | 17 janvier 2013 à 11:34
"De quelles blessures revient-elle ?"
Une femme survit en politique avec tous ces hommes plus machos les uns que les autres !! Et elle doit se taire alors maintenant Roselyne, elle exulte mais peut-être en fait-elle un peu trop effectivement !!
Rédigé par : kiki44 | 17 janvier 2013 à 11:27
J'aime bien Roselyne Bachelot.
Elle fait partie de ces rares personnes dont les défauts, les travers et les ridicules, même, me semblent attachants.
Tout ce que vous écrivez, Philippe, est vrai ; mais j'aime bien Roselyne Bachelot quand même.
Rédigé par : Frank THOMAS | 17 janvier 2013 à 11:20
Façonnée et poussée en politique par un père de droite, elle s'est manifestement trompée de camp (comme le dit Achille). Ce qui explique sans doute ses volte-face, sinon ses facéties. Condamnée par son géniteur à être "quelqu'un d'autre", elle se serait construit ce personnage tout en paillettes et fluo (ce qui donne flou en verlan). Bref une mamie floue (ou flu) qui à force d'abuser du Tamiflu a fini par être prise en grippe par ses anciens amis tout aussi flous qu'elle. D'autres diraient qu'elle nous pompe sur l'air de Rosine (comprendre Roselyne). Sauf qu'elle n'a rien d'une diva et que son timbre de voix est fort éloigné de celui d'une soprano colorature.
Mais comme elle a toujours la patate (chaude), dans la bouche comme ailleurs, gageons que dans les médias elle pourrait faire une malheur (au sens défiguré) ce qu'elle a déjà entrepris sans gêne en débinant ses ex-petits camarades.
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Nota : en étant restée au commandement judéo-chrétien appris dans mon enfance, j'ignorais que la peine de mort figurait parmi les valeurs de droite, je croyais même le contraire.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 janvier 2013 à 10:38
Eh eh monsieur Bilger, le plus agaçant est qu'elle s'en fiche, de ce genre de volée de bois vert ! Elle décide de sa vie, point. Conformiste ? Qui l'est ?
Rédigé par : FC | 17 janvier 2013 à 09:57
En fait personne n'est dupe et tout le monde est vacciné.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 janvier 2013 à 09:50
Monsieur Bilger
N'en faites-vous pas trop à votre tour ?
Rédigé par : JM | 17 janvier 2013 à 09:17
Philippe Bilger ou l’art du contrepoint.
Il y a chez vous un peu… beaucoup… du moine bouddhiste zen, qui pour provoquer l’illumination chez son disciple énonce des kôans parfaitement illogiques, et vides de sens. La quête de l’éveil par la vacuité, en quelque sorte.
C’est par le vertige du vide que l’on a en dessous de soi, que l’on mesure les sommets des difficultés où l’on se trouve. Et qui pouvait, mieux que Roselyne, représenter le vide absolu.
C’est votre kôan du jour ? Eh bien c’est parfaitement réussi, le choc a été rude. Il me faut un peu de temps pour m’en remettre.
Je reviendrai, si vous le permettez, sur le sujet de la guerre, façon George W. Bush, menée par cet autre spécialiste du contrepoint, j’ai nommé F. Hollande.
Rédigé par : Tipaza | 17 janvier 2013 à 09:12
Monsieur Bilger, aucune flagornerie, votre billet est parfait.
Depuis qu'elle a quitté les ors de la République et rejoint cette émission lamentable sur D8 dans laquelle elle apparaît aux côtés d'une poignée de femmes plus ridicules et vulgaires les unes que les autres, elle apparaît chaque jour, sur tous les plateaux télé, crachant dans la soupe qui l'a nourrie pendant des décennies, se rapprochant en permanence des idées de gauche.
Pas sûr que sa reconversion à 66 ans soit une réussite, pas sûr que ce soit un plus pour la classe politique qu'elle ridiculise, qu'elle tire lamentablement vers le bas, vers le caniveau.
Que fait-elle du devoir de réserve ? Cette dame a décidé de prendre sa retraite, sa retraite politique, elle devrait avoir le bon goût de se taire !
Au-delà de la manne financière que toutes ses différentes interventions lui procure, si son objectif est de nous faire comprendre qu'un personnage politique est un personnage comme un autre, ce que nous savions, par contre nous ne savions pas qu'il était aussi roué, tristement insignifiant, sans intérêt.
...et les nouveaux venus en politique, nommés à des postes importants sont calqués sur ce modèle, chaque jour ils le prouvent... la France et les Français devraient être plus exigeants et ne pas se contenter de tous ces moins-disants LOL
Oui, définitivement oui, Roselyne vous en faites beaucoup trop !
Le ridicule ne tue pas, elle a donc un grand avenir devant elle LOL LOL
Rédigé par : Pietri S - Roselyne vous en faites trop 1/2 | 17 janvier 2013 à 09:02