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06 février 2013

Commentaires

zenblabla

Sûr qu'on se demande s'il faut rire.

Les journalistes font tant et tellement pour se rendre impétrants, que l'on ne sait plus à quel kiosquier se vouer !

Le coup de la viande de cheval, voilà qui à coup sûr entraîne les kiosquiers pour étant disqualifiés.

On voudrait bien que les kiosquiers présentent, syndiqués ou pas, autre chose que la victoire de kiosquiers britanniques sifflant leur horreur de la viande chevaline, puisque, c'est bien connu, tous ne mangent pas des grenouilles, et c'est tellement important de bouffer des modes d'emploi...

Je me le rappelle, à moins que je ne m'en souvienne, il y avait, "rue des couples" à Strasbourg, une très sectaire boucherie chevaline très connue de beaucoup qui n'étaient pas clients.

Dans les champs de tabac, patates mais plus tard maïs dans le Korersberg, une très intéressante auberge où seulement on allait pour le "rosbif", qui a autant périclité que la boucherie chevaline de la "rue des couples" s'est fermée pour cause de retraite..., et tandis même que le cabaret Adam Meyer, dans le même village, ne cessait à la suite d'accueillir de plus en plus belles fesses et suivant le plus grand public pour les voir de ce côté-ci de la frontière, se moquant bien du voyage à Paris !

C'est bien connu, c'est à Kirwiller, et c'est dans le Korersberg, là où on pouvait manger de la meilleure viande de cheval, pas celle en tout cas qui aurait pu servir dans une bolognaise !
Mais bon, je pense bien que cela doit améliorer la bolognaise, comme subjectif a priori...

Si on devait demander aux kiosquiers de contrôler la teneur de la presse qu'ils diffusent, cela ferait lurette que la clef de leur kiosque leur serait bizarrement confisquée !

Surcouf

Il faut sauver les kiosquiers mais aussi les libraires.
La CGT ? il n'y a rien à redire là-dessus. C'est un syndicat rouge et corporatiste.
L'entreprise et la liberté d'exercer une profession n'entrent pas dans son champ stratégique du grand soir.
Qu'elle le veuille ou non elle en est encore là, dépassée par l'Histoire.
Elle ne constitue plus qu'une source de nuisance. C'est cela qui fait sa force.

Mais je préfère parler de mon libraire. J'ai cessé depuis deux ans environ d'acheter les livres et revues en grandes surfaces (Fnac, Carrefour...), je me sers de ces enseignes et du web pour connaître les sorties puis je vais le voir et nous discutons, discutons, vivons.

caroff

Je ne sais pas si on va pouvoir sauver les kiosquiers, car, pour ce faire, il faudrait sauver la presse écrite, notamment et surtout la PQN.
Or, certains lecteurs, comme moi, sont las d'acheter très cher des informations accessibles en ligne gratuitement et lire des commentaires qui montrent le parti pris des journalistes.
En réalité, ces scribouillards n'ont pas l'intention de laisser le choix de la compréhension équilibrée aux lecteurs, non, leur souhait est de les rééduquer selon des critères moraux ou des mythologies qui échappent à l'observation, donc à la rationalité...

Archibald

@Nordine

Avant de parler hors-sujet, il convient de revenir à ce qu'il est. En plus des kiosques auxquels vous voulez le réduire, vous (relisez-vous) avez ajouté "la crise, internet et les gratuits", ce à quoi j'ai répondu. Bon week-end quand même.

Robert Marchenoir

Ce ne sont pas des droits sociaux, ce sont des privilèges.

A moins que le dictionnaire ne change quand ce sont des communistes qui piquent dans la caisse.

Nordine

@ Archibald

On parle ici des distributeurs en danger, pas des journaux. L'exemple du Canard est hors sujet.

 Mary Preud'homme

Achille 7 février 18:23

Très juste remarque ; cependant même avec une APL ou APS autour de 200 euros, il en reste néanmoins 1050 à régler. Le scandale n'est-il pas à Paris, comme dans l'ensemble de l'agglomération parisienne (y compris en grande banlieue), le prix exorbitant des loyers, en étroite corrélation avec la spéculation immobilière. Problème qui va s'aggravant au fur et à mesure que le travail se raréfie et que les salaires sont tirés vers le bas et auquel aucun gouvernement n'a eu jusqu'alors le courage de s'attaquer de front.

Boris

@ Alex paulista

Je ne massacre pas la région. Ce que j'en dis, tout le monde le répète là-bas... Dans un langage nettement plus vert. Mais, c'est vrai, ces populations ne veulent pas devenir wallonnes. Pas encore du moins.

Quant à la CGT... Si la libre-pensée supporte les Soeurs de la Miséricorde au dépôt du Palais de Justice, mes amis ultra-libéraux peuvent bien tolérer la CGT dans la pointe des Ardennes. Nécessité fait loi.

Carl+Larmonier

Bonjour Monsieur Bilger

Si demain nous devions faire nos adieux à la presse écrite, quel type de gerbe apporterions-nous pour la placer devant son mausolée en forme de kiosque : "A nos journaux" ?
Je ne fais qu'évoquer une très beau dessin d'Annie Goetzinger qui illustre la chronique "L'humeur des jours" de Bruno Frappat, intitulée : "Presse - Mots jetés à la mer" en toute dernière page du quotidien La Croix, celui d'aujourd'hui vendredi 8 février.

Archibald

@Nordine

Le Canard enchaîné est un journal qui vit très bien sans publicité, sans internet et dont la crise a glissé sur les plumes comme de l'eau. Vous comprendrez que votre intervention aurait souffert de penser à ce simple contre-exemple qui réduit votre réflexion à pas grand-chose.

En outre, les syndicats s'assoupliraient si l'on obligeait à leur adhésion : on diluerait ainsi l’extrémisme des roquets qui les gangrène en lui ajoutant la contrainte d'éléments pondérés. C'est un peu le système allemand, et c'est une proposition qu'avait faite Ségolène Royal...

scoubab00

@ Valerie et Cartouche

A propos de la presse anglo-saxonne populaire, vous oubliez les belles paires de fesses. Et surtout l'humour des titres, du premier au septième ou huitième degré. Selon l'humeur du lecteur ou l'inspiration du rédacteur-titreur. "Est-ce que ce monde est sérieux ?", chante Cabrel. La France, ta France, notre France beaucoup beaucoup trop, Francis.

A Londres, il m'arrivait de croiser un gars dans le métro. Souvent habillé d'un imper noir, tiré à quatre épingles, il portait coincé sous l'avant-bras et bien visible "The Independant". Et de temps en temps, on voyait gicler, comme s'il était compressé, une lettre ou deux d'un titre flashy du grasseyant et bennyhillesque "The Sun" placé en dessous de l'auguste quotidien victorien.

Tipaza

« Chaque fin de semaine, je vais acheter ma pâture médiatique, boulevard Bonne-Nouvelle…»

La formule est plaisante, surtout si elle est fausse.
Remarquez, le hasard a de ces trouvailles, mon fournisseur de cannabis est localisé boulevard Malesherbes.
Mais je m’égare, revenons au sujet du billet.

Votre kiosquier coulera avec le paquebot France, comme le soutier du Titanic a coulé avec son bateau.
À force de répéter que la France était le pays des « Droits de l’Homme » (avec majuscules) la formule s’est usée jusqu’à devenir la pays des « Droits de l’individu » (avec minuscules).
L’incivisme triomphe, même dans les milieux où on ne l’attendait pas. Les avantages bien mal acquis parfois, durent bien plus qu’ils ne devraient.

Les institutrices, appelées professeures des écoles, refusent le réaménagement d’emploi du temps prévu par le ministre. Il ne s’agit pas de les faire travailler la nuit ou le dimanche, non tout simplement le mercredi matin. Mais voilà, quand on a pris l’habitude de grasses matinées en milieu de semaine, comment se passer de cet avantage ?

Et il y a pire, de vrais « oxymores comportementaux ».
Les ouvriers de PSA, qui arrêtent de travailler, qui font grève, qui cassent l’outil de travail, pour empêcher la fermeture de l’usine et son arrêt, définitif celui-là.
Les ouvriers de la distribution de journaux bloquent la distribution de journaux parce que la vente des journaux baisse à cause de la concurrence du numérique.

C’est Gribouille se jetant à l’eau pour éviter d’être mouillé par la pluie.

Et le pire de tous ces oxymores comportementaux, c’est celui pratiqué par les juges rouges qui relaxent, amnistient, absolvent les délinquants, au motif que c’est la société qui est fautive, oubliant qu’ils n’existent ces juges que parce que la société définit des normes à respecter.

Chacun défend ses propres intérêts ou pire son idéologie. Silence on coule.

Bon, c’est vendredi, je vais faire mon Loto Euro Millions, si je ne reviens pas c’est que j’ai gagné, et que je suis parti pour un paradis fiscal.
À ce propos avez-vous apprécié à sa juste mesure la « finesse » de la réponse de la banque suisse à la question posée par les services qui enquêtent sur l’affaire Cahuzac ? Il n’y a pas eu fermeture de compte, sans préciser s'il y a eu ouverture. Les jésuites qui ont été interdits en Suisse de 1848 à 1973 semblent être revenus en force.

« Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée », agréable pièce d'Alfred de Musset, pourrait être réactualisée par "il faut qu’un compte soit ouvert ou fermé, ou qu’il n’existe pas".

Véronique Raffeneau

"Pas un de plus dans la longue liste des blessés de l'impérialisme syndical !"

Pas seulement l'impérialisme syndical, mais aussi et peut-être surtout les difficultés graves de votre kiosquier sont la conséquence des décennies de renoncement et de complaisance de la part des pouvoirs politiques face au secteur de la presse qui vit très au-dessus de ses moyens.

L'incapacité pour Presstalis à se restructurer est selon moi qu'une des caricatures innombrables de l'impossibilité des secteurs subventionnés, protégés et surprotégés à s’adapter et à se réformer dans un environnement économique qui n’a plus rien à voir avec les grandes espérances de l’après-guerre.

"Ils se servent à cette fin de ce que leur permet notre démocratie, que par ailleurs ils offensent en la privant de ce qui est le signe le plus éclatant de sa respiration : la presse."

Un quotidien dont le prix au numéro est de 1,60 euro - 1,80 euro pour Le Monde -, avec des rédactions juste transformées en attachées de presse des pouvoirs en place, des corporatismes et des revendications minoritaires n'est pas un signe éclatant de respiration démocratique.

J'entends bien les privilèges et les népotismes hallucinants en place depuis 1947 chez Presstalis et/ou la montée en puissance du numérique, il n’empêche - en rapide - que la société dans son ensemble et ses particularités ne se retrouve pas dans les trois grands quotidiens nationaux qui dominent actuellement la presse française.

"...Presstalis oublie qu'à côté de ses droits, elle a aussi un devoir de responsabilité et de sauvegarde. Pas seulement pour se défendre, elle, mais pour éviter que les autres, notamment les kiosquiers, ne sombrent."

Pourquoi espérez-vous que Presstalis soit animée de la moindre exigence de responsabilité et de devoir vis-à-vis de ceux qui de toute façon régleront la facture la plus haute pour des décennies d'inconséquences ?

L'Etat providence des trente dernières années, de façon systématique, a toujours laissé de côté en premier les plus fragilisés, ceux qui doivent trouver la force, de manière incessante, de s'adapter à tout.

Camille

Trente jours de non parution de certains journaux depuis fin novembre, c'est insensé. Voilà donc l'explication des nombreuses fermetures du kiosque de mon quartier.
Mais qu'attend donc Matignon pour nommer un médiateur en vue d'une sortie de conflit ?

Xavier Nebout

Ah oui, mais moi, je n'ai pas remarqué la grève des magistrats pour protester contre les protections pour le moins illégales dont bénéficient les mafias syndicales et leurs monopoles de fait.
Gangsters du port de Marseille, des comités d'entreprise d'EDF, et de la MNPP, la liste serait hélas très longue...
D'ailleurs, je n'ai jamais vu les magistrats protester contre ce qui bafoue le droit d'une manière ou d'une autre.

La seule fois où j'en ai vu manifester, c'était par solidarité avec le juge Renard !

Et pourtant, voilà qui relève de l'honneur de leur fonction et qui serait efficace.

Achille

@ Mary Preud'homme

« Un marchand de journaux qui peut se payer un F3 dans un quartier correct à 1250,-/mois doit quand même bien gagner sa vie. »

Exact cela m’a aussi étonné ! Mais peut-être que le kiosquier du boulevard Bonne-Nouvelle a la chance de bénéficier d'une allocation logement (Alf ou Als) conséquente réservée aux personnes de condition modeste…

Alex paulista

@ Boris | 07 février 2013 à 15:13

Ne massacrez pas cette belle région !
Il suffit d'un peu de patience, cher Boris: la CGT n'a rien à faire des chômeurs.

La preuve: elle empêche L'Équipe de paraître.

zefir

J’ai du mal à comprendre pourquoi vous nous avez donné tous ces détails sur votre ami kiosquier. Sa nationalité, la durée restante de sa carte de résident, sa situation familiale et maritale, le montant de son loyer, etc.

jean marie

Très drôle, dès qu'on parle de la CGT, l'horizon s'embrase. Tout a été dit et écrit sur cet appendice, redire se heurtera toujours au rire sarcastique des thuriféraires et à l'exaspération des cérémoniaires, tant il est constant que si la vérité n'appartient à personne, le bilan de la CGT, au plan économique, comme au plan criminel d'ailleurs, est impressionnant, mais s'inscrit dans un mano a mano avec la direction d'entreprise qui ne manque pas non plus de souffle.
Heureusement, qui dit CGT ne parle pas des ouvriers, là où gîte une vraie noblesse du travail, et souvent une passion de l'ouvrage.
La presse quotidienne se porte mal, le magazine se porte bien. Votre kiosquier vend aussi du magazine, un fabricant de préservatifs d'alcool se voit ruiné parce qu'un ministre de l'Intérieur, suivant en cela les associations répressives supprime le caractère obligatoire de cette capote d'illusion ; conséquence, un cri "on veut du boulot" chez celui dont le carnet de commande s'évapore. Il semblerait pourtant que l'entreprise "leader sur le marché" ait eu un rôle légèrement lobbyiste à la tête de la commission ad hoc qui a adopté le régime antérieur. Les employés de cette firme sont-ils descendus dans la rue en hurlant au scandale politico-financier ? Que non point Madame Michu, ils étaient heureux, alors qu'aujourd'hui, les voilà tout tristes et pas du tout contrits. Le lobby c'est bien quand c'est pour moi, sinon, c'est du patronat vendu à la grande finance internationale.
Vous pouvez gager que si le numérique élimine les supports papier, les syndicats exigeront de continuer à contrôler quelque chose de cet avenir, on ne peut pas le leur reprocher, seulement le redouter, tant que le rapport patronat-syndicat sera basé sur la haine réciproque et sur la nostalgie du petit père des peuples, à la réussite flamboyante.
Personne n'a cité George Steiner "Le silence des livres", avec un addendum de Michel Crépu. L'opuscule est modeste, quelques pages, mais si lourd de contenu qu'il donne le vertige. Ce qui est, à terme, redouté, c'est une telle pression judiciaire sur l'écrit, à travers les commerçants du bien penser, le formatage des pensées par l'image et l'écran, que le livre comme le journal imprimé deviennent un instrument subversif poursuivi comme tel car il y aura toujours des juges pour condamner, pardon cher Philippe Bilger, mais c'est ainsi, vous le savez.
Alors, le syndicat du Livre, et son pseudopode Presstalis, s'engageront dans les brigades chargées de faire régner Fahrenheit 451, car les conditions de travail y seront des acquis sociaux à préserver à n'importe quel prix.
Votre kiosquier ne mourra pas, il se transformera, en revanche les journaux nationaux risquent de mourir en même temps que la lecture. S'ils ont des tirages aussi limités, c'est qu'il y a peu de lecteurs. Pour des raisons diverses, le temps de la lecture est phagocyté par toutes les barbaries. Les fiches de lecture, apprendre l'anglais en mangeant, regarder les indices en faisant l'amour, voyager beaucoup pour aller à son travail, en revenir, assurer un temps shopping, se réunir pour flinguer celui d'en face, adhérer à une association bien-pensante, le faire savoir, se recroqueviller à la moindre menace économique, regarder depuis le quai le navire qui emmène les machines au loin, attendre le courrier de l'ANPE ou prospecter sans arrêt, sans répit, pour chercher ce p...de vase du Graal : le boulot.
Ce n'est rien, cependant, et pas triste du tout car il y aura toujours une CGT pour inspirer les lendemains qui chantent.

Valerie

Rédigé par Monsieur scoubab00 le 06 février 2013 à 20:30

"...Et puis plus largement, il faudrait se demander pourquoi, dans la plupart des pays voisins et notamment en Angleterre, la presse quotidienne se porte bien et vend, même aux jeunes, aux chômeurs et aux peu instruits..."

Une reponse tres juste est apportee par Madame ou Monsieur Cartouche le 07 février 2013 à 01:19

"...un contenu bien plus vaste, mais aussi bien plus approximatif, vain et bien souvent racoleur..."

Je viens de trouver cet article assez ancien mais neanmoins explicatif :

http://flashesandflames.com/2011/09/02/newspapers-prepare-to-pay-the-price-for-an-illustrious-past-and-readers-who-want-less/


Rédigé par Madame Catherine JACOB le 06 février 2013 à 23:50

Comme on dit chez moi : "count your blessings" et "life's tough, get over it"

Et pour toutes et tous, une derniere pour la route et ma preferee du moment parce qu'ici sur mon ile, on en a besoin autant que vous sur le continent :"When the going gets tough, the tough get going"

Boris

@ Jean-Marc et Alex paulista

C'est bien connu, les crimes de la CGT ne le cèdent qu'à ceux de la GPU. Et encore... Désormais, le fameux couteau entre les dents est doré sur tranches. On regretterait presque le temps du bon Lavrenti Pavlovitch !

Ces évidences étant posées, je vous signale qu'il existe une région de l'est de la France à rayer d'urgence de la carte. Elle est totalement exclue du "monde des seigneurs" dont Xavier Nebout nous parlait l'autre jour. D'ailleurs, c'est simple, il n'y aura bientôt un seul patron à cinquante kilomètres à la ronde. Plus de collège ni de lycée. Plus de régiments. Plus d'emplois. Plus grand chose, en fait. A vrai dire, on n'y a jamais vu de kiosquiers ; mais les derniers points presse partent eux aussi...

Alors, à qui la faute ? Et bien, c'est évident ! Aux habitants... Lorsque les usines où travaillaient les pères ont fermé, certains de leurs enfants sont partis, mais d'autres ont voulu rester aux pays. Soumis à un atavisme primaire, ces idiots se sont révélés incapables de prendre le train de la mobilité et de la flexibilité. Une justice à leur rendre, c'est qu'ils étaient encore récemment dans l'innocence de l'état de nature : ils refusaient de se mobiliser, même en cas de fermeture imminente de leur usine.

En taxinomie managériale, on a baptisé cette curieuse espèce "Homo arduennensis simplex" : elle donnait toute satisfaction aux entrepreneurs locaux. Malheureusement, suite à une mutation récente, elle se trouve contaminée par les mortels virus cégétistes et méluchiens. Ces fléaux sociaux ont comme symptôme principal une crise nerveuse due au licenciement, qui peut prendre des formes violentes comme l'occupation de l'usine ou le piquet de grève. Ces malades ne peuvent pas séquestrer leur patron, parce qu'il est à l'étranger, mais ils ont déjà menacé, il y a une douzaine d'années, de faire sauter leur lieu de travail...
Je vous le dis, le monde devient fou !

Heureusement, nous avons la chance de vivre sous un gouvernement socialiste évolué. Je soumets donc à son attention le plan suivant :
1. Menacer la Belgique de construire sur cette frontière un dépôt de déchets nucléaires. C'est simple, nous avons un gros réacteur à dix kilomètres.
2. Après avoir effrayé nos voisins, leur vendre ce territoire inculte au prix fort, avec les habitants en prime.
3. Se servir du produit de la vente pour acheter un porte-avion dernier modèle aux Américains afin de pouvoir intervenir dans deux pays africains à la fois. S'il n'a pas oublié comment ça se chante, Le Drian pourrait l'appeler le Temps des Cerises...

Nordine

La crise, internet et les gratuits n'y sont pour rien ? Tout est de la faute des méchants syndicalistes ? Soyons sérieux.

Jean-Marc

Il suffit d'interdire la CGT soutien de Hollande.
Ce syndicat détruit les emplois en France, dockers, Manufrance, fret SNCF, SeaFrance, SNCM ,Goodyear...
Un syndicat qui paye des grévistes en se moquant des personnes qui trinquent.
Un syndicat qui refuse toute réorganisation des entreprises jusqu'à la mort de celles-ci.

Presstalis où était détenu des milliers d'armes sans aucune suite judiciaire.
Presstalis ou étaient volés des journaux, du papier...

Il faut saisir les châteaux de la CGT pour payer les indemnités des personnes lésées par ce syndicat.

Archibald

La lucidité est fondamentalement incompatible avec l’espoir.

SR

Il me semble que les journaux traditionnels ont récemment reçu un chèque de 60 millions d'euros en compensation de la part de Google. Les intraveineuses grotesques ont fini de discréditer les quotidiens qui sans vergogne font de la propagande un coup à droite sous Sarkozy un coup à gauche sous Hollande. Les lecteurs ne sont pas stupides pour cautionner des pages de publicité. Et le pleureur libanais émeut les passants aux poches pleines...

Carl+Larmonier

Bonjour Monsieur Bilger

J'ai glané ce matin une intéressante observation de Caroline Fourest, en présence de mon café-crème, en feuilletant un quotidien que je feuillette au quotidien.

"C'est une très bonne chose de pouvoir ainsi contester une erreur mais les vagues d'injures anonymes (np : comprendre les réactions envers les journalistes sur la toile) peuvent être très violentes. Il est parfois difficile de ne pas se laisser intimider par ce genre de campagnes. Certains confrères en sortent en lambeaux. Cela peut affecter leur travail futur. Plus exposé à l'heure d'Internet, le journaliste doit rester connecté, curieux et sensible, mais développer aussi une nouvelle écorce pour se protéger. On ne peut pas travailler sur des sujets délicats, qui touchent les individus, sans qu'ils réagissent. Il faut y voir la preuve que le sujet en valait la peine."

Peut-être qu'un jour, par une réaction en chaîne (comme un jeu de dominos qui se renverse juste après avoir touché la première pièce), pourrait-on s'attendre à une grève généralisée sur toutes les strates du secteur du journalisme.
Pour certains cela serait pire que revenir d'un coup d'un seul comme au temps de la bougie. J'en serais le premier désolé car même si je regarde de moins en moins les informations, j'ai encore une addiction certaine pour la presse papier.

Christian Dulcy

Les noms changent, mais les méthodes de Presstalis perpétuent la tradition des NMPP rongées par un syndicalisme hors du temps et des réalités.

L'histoire de votre kiosquier, cher Philippe, est exemplaire.
J'espère que cet appel au secours sera entendu, car le monde virtuel quels que soient les avantages qu'il nous apporte est aussi dévastateur sur le plan humain.

Paralyser la circulation de la presse écrite déjà très fragilisée relève de l'irresponsabilité ; le droit de grève est certes fondamental, mais l'abus de droit est pervers et nous met en danger surtout par temps de crise.

Achille

« Il faut sauver mon kiosquier.
Pas un de plus dans la longue liste des blessés de l'impérialisme syndical ! »

Je me garderai bien de défendre la CGT qui en maintes occasion a montré à quel point elle était hermétique à toute négociation et n’hésitait pas à utiliser la grève pour défendre « les droits des travailleurs ».

On aurait malgré tout aimé qu’elle se préoccupât vraiment des intérêts de ceux qu’elle prétend défendre plutôt que de « bouffer du patron » du matin au soir. Un peu plus de réflexion, un minimum de concession aurait sans doute permis de sauver certains sites qui pouvaient encore l’être et qui ont été définitivement fermés uniquement afin de permettre à quelques leaders cégétistes de ne pas perdre la face.

Pour en revenir à votre kiosquier, Philippe Bilger, je crains fort que, plus que la CGT du livre, ce ne soit l’évolution technologique qui sera responsable de sa disparition.

Smartphones et tablettes numériques se vendent comme des petits pains et déjà de nombreux journaux ont abandonné la version papier pour se consacrer exclusivement à l’édition numérique. Celle-ci permet de réaliser des réductions du prix de revient substantielles sans perdre d’une façon critique sa clientèle qui de plus en plus lit son journal depuis son mobile.

Il fut une époque où l’on aimait aller acheter son lait chez le laitier, ses fruits et légumes chez le magasin de primeurs pas loin de son domicile.

Ils prenaient le temps de nous dire un mot gentil et on pouvait avec eux parler de la pluie et du beau temps.

Ces professions ont disparu, remplacées par les grandes surfaces et ses caisses automatiques.

Votre kiosquier est en train de suivre le même sort.

La technologie, c'est un fait avéré, détruit des emplois. Heureusement elle en crée d’autres, mais en regardant l’envolée du chômage, tout semble indiquer que le compte n’y soit pas.

calamity jane

..."impérialisme syndical" ?
C'est quoi cette hydre qui prétendant sauver emplois et salariés est toujours derrière la porte et non dans la salle des négociations ? Et qu'on appellerait partenaire social ?
Supprimons tout ce qui fait la vie sociale et informative ! Combien de fois les enfants ont-ils posé des questions en voyant une UNE chez un kiosqueur ?
(Quel optimiste faites-vous Monsieur Bilger à aller boulevard Bonne-Nouvelle chercher nourriture informative !).

Cartouche

Parler d'une minorité de grévistes me paraît peu adapté, s'il y en a suffisamment pour bloquer toute distribution.
Quant au commentateur qui se demande pourquoi la presse se porte mieux en Angleterre, il s'agit d'abord d'une culture du journal plus prononcée qu'en France, et d'un contenu bien plus vaste, mais aussi bien plus approximatif, vain et bien souvent racoleur. Le Daily Mirror, par exemple, coûte environ 2 euros, pèse environ 80 pages, mais les informations d'intérêt tiennent sur une carte de visite.

 Mary Preud'homme

Un marchand de journaux qui peut se payer un F3 dans un quartier correct à 1250,-/mois doit quand même bien gagner sa vie. En tout cas beaucoup mieux qu'une sage-femme, un interne en médecine, ou un professeur en début de carrière, pour ne prendre que ces trois exemples, professionnels hautement qualifiés qui ont tous des salaires de début de carrière inférieurs à 2000 euros et ne peuvent avec de si maigres revenus espérer mieux en guise de logement qu'un 15 m2 à 700 euros dans un quartier populaire. Et je ne parle même pas des innombrables smicards qui doivent survivre dans la capitale et se loger avec 11 à 1200 euros par mois.

Alex paulista

Moi mon kiosquier se porte comme un charme. Il tient sa "banca" sur la Brigadeiro depuis cinquante ans, ce qui n'est pas peu à São Paulo. Il a vu le quartier évoluer, de riche à pauvre et aujourd'hui de mieux en mieux avec la revalorisation du centre ville.
Il vend des journaux, des revues, des cigarettes mais aussi des cartes SIM de téléphones ainsi que des recharges pour tous les prépayés. Il a toujours des piles, des sucreries mais aussi des parapluies quand le ciel prend le passant au dépourvu.

Pas près de manquer de boulot avec l'université qui vient d'ouvrir à côté et la station de métro en préparation.

semtob

Cher Philippe,

Tout ce qu'il faudrait défendre, c'est défendre à ce gouvernement de nous enfoncer.
Mais que voulez-vous, c'est l'une des lois de la tragédie. Nous savions que si la gauche passait, nous allions dans le mur.
Rêver, c'est déjà ça... Le jour de l'élection, c'était comme un jour de résistance pour la droite qui avait expliqué sans mensonge la conjoncture. Quel dommage que l'immense courtoisie de la droite n'ait pas défendu ses droits !
Les lois de l'économie s'adressent à tous. Les mensonges de la gauche apparaissent plus énormes de jour en jour.
Ce gouvernement accroché comme une moule à un rocher reprise son travail comme si depuis les années 1980, il ne s'était rien passé, comme si le rythme était resté le même, comme si les partenaires et les concurrents étaient les mêmes. Il lui faut des lustres pour comprendre les bonnes stratégies. Une suite de couacs, de démentis, d'imprécisions, d'impréparation avant de faire ce qui devait se faire et qui était annoncé par Nicolas Sarkozy.
Nicolas Sarkozy savait réagir, savait être sur le terrain et était clair avec les syndicats.
Les insultes constantes contre les parlementaires de l'opposition qui représentent à présent la majorité sont indignes de la gauche. Les copinages ne suffisent pas et même si Hollande joue à l'hydre en plaçant ses pions ici et là, cela ne lui servira à rien.
Tous les ministres sont en désaccord et lorsque les arguments deviennent des insultes, c'est la preuve que l'on est à bout d'argument. Ont-ils vécu dans des grottes préhistoriques pendant des décennies pour tourner au ralenti, pour ne pas comprendre que le langage de la crémière était dépassé.
Les syndicats ont plus d'intelligence que vous ne pouvez l'imaginer. Pour cette fois, ils ont une vue anticipée du devenir de la presse. Ils ne doivent pas accepter le licenciement de milliers d'entre eux.
Le gouvernement fait défaut en n'accordant pas de subventions suffisantes pour accompagner la réorganisation de la presse.
Nicolas Sarkozy l'avait fait et l'aurait refait s'il était en fonction.
Les syndicats sont poignardés dans le dos par ceux-là mêmes qui les avaient caressés dans le sens du poil dans un but électoraliste. Ils vont mordre et ne pardonneront pas les trahisons des socialistes avant des décennies.
Les enseignants ne sont pas dupes pour
accepter une loi pour 400 euros de prime. Ils ont de l'honneur, l'ont-ils oublié.
Les pièges se referment et voilà le lion pris dans ses rets. La conjoncture se veut une rareté et il restera toujours merveilleux en divisant l'un par 81 de voir les chiffres exclurent le 8 et s'aligner comme une féerie dans un ordre entendu.
françoise et karell semtob

Catherine JACOB

"Il faut sauver mon kiosquier."

Il y a votre kiosquier comme il y a mon boucher, et mon boulanger et ma modiste etc. dans la longue liste des blessés collatéraux, ici d'un bras de fer syndical, là de travaux publics au calendrier catastrophique, ici parce que l'un n'est plus approvisionné, là parce que les clients ne peuvent plus accéder à leur commerce cerné par les grues et qu'aucun dédommagement de leur perte d'exploitation n'a été budgétisé vu que le seul emploi à sauver par commerce c'est juste celui du petit commerçant dont le client trouvera aussi bien sinon mieux dans l'hyper le moins loin où on lui crachera dessus à la sortie en le traitant de vieille p... après que la caissière se soit trompée en lui rendant sa monnaie parce que l'erreur est humaine et qu'il faut être vraiment un fichu c.. pour en vouloir au magasin qui est en infraction avec la législation sur l’étiquetage des prix, et la consommabilité des produits frais et qui appelle la sécurité si vous avez l'outrecuidance de vous en plaindre, laquelle a tôt fait de retourner la situation en sorte que la victime finit par faire figure d'agresseur et se faire sortir d'un lieu public où ces gens n'ont aucune autorité à faire valoir et doit en prime s'excuser de ce que sa tête d'enterrement a été à l'origine de l'erreur de caisse en sa défaveur !

Mais les acteurs principaux s'en fichent totalement de nos dommages collatéraux, votre kiosquier n'avait qu'à se diversifier, mon boucher n'avait qu'à pas changer la formule de son prédécesseur, mon boulanger n'avait qu'à pas être à côté du coiffeur et mon tout n'avait qu'à être davantage à l'écoute du consommateur.

Et qui plus est, tout cela est de notre faute, à vous, à moi, à tout le monde. Si on avait fait comme les Anglais qui savent que 'Time is money' et voté en six heures chrono la loi qui établit une égalité de la main droite en créant des inégalités de la main gauche, les gouvernement pourrait enfin s'occuper des vrais problèmes, de votre kiosquier s'il est encore là, du successeur qui aura racheté le commerçant en faillite pour une bouchée de pain etc. et ne tardera pas lui aussi à se retrouver de toute façon dans la mouise !

Et pourquoi n'a-t-il pas commencé par ceux-là ?
Mais parce qu'il ne pouvait pas prévoir les cinq mille amendements dont l'impression papier contribue à la déforestation pardi, et qu'il pensait que l'opposition se limiterait aux deux cent cinquante amendements réellement différents qui seront de toute façon déclarés irrecevables parce que dès le départ il a été décidé de ne céder aucun pouce de terrain et de seulement faire semblant de discuter vu que le bon droit est sorti des urnes une bonne fois pour toutes avec un mandat de cinq ans valable contre vents et marées et si votre kiosquier est en danger c'est parce que nous persistons à ne pas vouloir le comprendre et continuons d’espérer dans une vaine agitation !

Les Anglais eux ne jouent pas au scrabble pendant les séances auxquelles eux, ils assistent, ils écoutent les honorables membres de leur honorable assemblée au lieu de tweeter, ils ont le souci de la lourde responsabilité de leur gouvernement, tandis que nous on persévère à manifester contre dans le moment même où les présents votent pour !

Des incompétents d'un côté, des inconséquents de l'autre, des psychorigides au milieu et mon tout qui ne demande qu'à rire !

Au fait, vous voulez sauver qui ?

Les mineurs dont les parents regardent le petit journal qui avant vingt heures organise le concours de la pelle la plus crédible et ouvre à l'écran l'imperméable d'un exhibitionnisme anonyme ?

On ne les sauvera pas davantage que vous ne sauverez votre kiosquier et que je ne sauverai les commerces de proximité et que nous nous sauverons tous nous-mêmes !

Pourquoi ? Mais parce que c'est le quinquennat du "je fais c'que j'veux", le quinquennat du "j'ouvre mes jambes à la figure de mon voisin qui n'en peut mais dans le métro avec un geste obscène, toute prête à signaler l'homophobe s'il a le mauvais goût de faire un semblant de grimace", et après moi le déluge ! Voilà pourquoi !

Et accessoirement parce que le plus important est de lutter contre le terrorisme international, tout seuls, comme des grands !

Claudon

Il faut aussi sauver mon kiosquier du XXe qui est exactement dans la même situation que le vôtre.

Carl+Larmonier

Bonsoir Monsieur Bilger

Il me semble que c'est Einstein qui disait que le jour où il n'y aurait plus d'abeilles ce serait la fin de l'humanité.
Je ne serais pas loin de dire ça pour le cas où le livre disparaîtrait et par extension la presse papier (et là ce serait un peu grave car je veux bien que les médias virtuels secondent les médias réels et réciproquement, mais sincèrement, je n'ai jamais pu lire un livre en entier virtuellement, moi qui ai une très bonne vue, la seule fois où j'ai essayé, au bout de l'équivalent d'une centaine de pages des Misérables, la coupe était déjà grandement pleine... effet de réfraction, de luminosité qui heurte le regard, qui me déplaisait grandement...).
Déjà, sans aller jusqu'au fétichisme, on perd quand même le rapport essentiel avec le livre, ne serait-ce que le toucher.
Voguer sur internet, sur des blogs plaisants, glaner des informations d'accord... mais je n'ai jamais au grand jamais pu lire une seule fois un livre ainsi. Il y a quelque chose que me chiffonne profondément que je ne pourrais expliquer, un sentiment d'insatisfaction complet.
Si j'avais la possibilité de lire virtuellement les livres de Philippe Bilger, je pense que je perdrais la moitié du plaisir et des données par inconfort de la chose.
Et puis, il y a la seule chose bête de l'acquisition simple, de garnir notre bibliothèque.
Enfin, bref, je m'y fais pas et je ne sais pas si je m'y ferai jamais !


Alex paulista

Je ne sais pas à quoi sert la CGT. Lors d'une négociation entre partenaires sociaux ils ne signent jamais en bas de page, par principe.

Ce comportement devrait les disqualifier, par principe aussi.

benjamin borghésio

Le pire, c'est que des grèves 'ciblées' qui ne desserviraient pas certains relais (tenus par des salariés de multinationales donc relativement protégés), les grandes surfaces, etc. auraient plus d'impact et protégeraient les kiosquiers ou les gens comme mon buraliste qui bosse 13 heures par jour, sans interruption.

scoubab00

A bas les monopoles ! Le jour où nous serons débarrassé de Presstalis - anciennement les NMPP - on pourra avancer. Qu'il soit de gauche ou de droite, le gouvernement subventionne la presse quotidienne régionale et nationale, et Presstalis qui la distribue. Les employés de cette société bénéficient encore de conditions de travail assez ahurissantes. Moi, dans l'absolu, ça me gêne pas sauf que je suis contribuable. Je paie, tu paies, il paie pour les errements de Presstalis. Je dis non. A quand la concurrence ?

Et puis plus largement, il faudrait se demander pourquoi, dans la plupart de pays voisins et notamment en Angleterre, la presse quotidienne se porte bien et vend, même aux jeunes, aux chômeurs et aux peu instruits.

bruno

En utilisant un vocabulaire cégétiste, qu'attend-on pour mettre au trou ces syndicalistes cousus d'or qui m'empêchent de lire l'Equipe ? Dommage que ce sujet n'intéresse pas Hollande et sa clique, sans doute très heureux de voir leurs basses besognes non diffusées par la presse bâillonnée !!!

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