Pas le droit de rire.
Serge Charnay, retranché en haut d'une grue à Nantes depuis le 15 février, en est maintenant redescendu (Le Figaro, RTL, France 2).
Pas le droit de discriminer.
Parmi toutes ces tragédies qui nous sont jetées au visage et au coeur, celle de Nantes, aussi respectable qu'elle veuille se présenter avec son apparence extrême, se retrouve en queue de peloton. Si on loue l'originalité et l'inventivité du procédé, on n'est pas bouleversé au-delà de tout et le soutien des associations évidemment solidaires, soufflant sur la grue comme sur la braise, ne change rien à l'affaire.
Pas le droit de se moquer.
A cause de cet homme et de cette grue, grâce à cette élévation purement physique, le Premier ministre s'est ému, mobilisé, la garde des Sceaux et la ministre de la Famille ont été mises sous pression, les médias ont comme d'habitude donné à un événement rare un retentissement infini et disproportionné (Mediapart).
Pas le droit de s'étonner.
Un homme qui a été incarcéré pour avoir enlevé son fils, à peine sur le sol, souligne ne pas s'être battu pour lui seul mais pour la cause des pères. La grandiloquence de la protestation, la volonté bizarre d'innover et de se montrer, le caractère à la fois ridicule et faussement pathétique de ce père sur cette grue parlant aux journalistes en bas.
Pas le droit de déplorer.
Ces pères par contagion perchés sur des grues même si l'un d'eux plus raisonnable, moins narcissique, Nicolas Moreno, plus vite revenu à notre niveau, a redouté que l'obstination de Charnay, avant qu'il perde de sa hauteur, se retourne contre lui.
Pas le droit de nuancer.
La garde des enfants est le plus souvent confiée aux mères même si la garde alternée progresse et qu'un pourcentage non négligeable de pères ne la réclame pas. Qu'il y ait parfois des injustices dans cette inégalité est certain mais il me semble que les protestations des géniteurs militants relèvent souvent plus d'un rapport de force à entretenir avec l'ex-épouse que d'une affection débordante et frustrée.
Pas le droit de ne pas s'apitoyer.
Il y a dans ces manifestations parfois terribles de notre modernité en crise - par exemple, les immolations récentes par le feu -, certes des appels au secours mais surtout une tentative désespérée et absurde de sortir de sa grisaille, fût-ce en commettant le pire sur soi ou en imitant le voisin qui a ouvert la voie du désastre personnel et médiatisé.
Pas le droit de s'indigner.
Quand tant de maux vrais, durables, tuant l'espoir jusqu'à l'os, frappent la société et exigent l'action des pouvoirs publics, il faut supporter à la télévision - réceptacle erratique dans la hiérarchie qu'elle propose des infortunes de la France et du monde - cette grue, ces hommes, cet abêtissement, ce coup de projecteur sur du spectaculaire anecdotique qui a mis pourtant le gouvernement en état d'alerte.
Le droit de s'inquiéter.
Le mouvement va s'amplifier qui va conduire n'importe qui à faire trembler sur n'importe quoi. Le Premier ministre et deux ministres ? Je ferai mieux la prochaine fois. Bientôt, avec le dérisoire ou la gravité forcée qui sont partout, on n'aura plus la place d'être sérieux. Vraiment.
La grue des pères ne nous a pas fait monter.
Quel imposture, ce billet de Philippe Bilger ! Quelle que soit la force théorique de ce verbiage, il ne soutient pas la confrontation avec les chiffres : l'ajustice dite "familiale" (autrefois appelée "affaires matrimoniales", rappelons-le), c'est Outreau au quotidien, avec son cortège de citoyen(ne)s broyé(e)s, ses "dignes et loyaux" magistrats irresponsables, ses "experts" charlatans, et surtout ses "avocrassiers" dont les drames, qu'ils entretiennent, constituent le fonds de commerce. Serge a réagi comme n'importe qui devrait réagir. Facile de tenter pitoyablement de "justifier" a posteriori le fait d'avoir "confié" la "garde" de son enfant à une "mère" forcément sainte, puisque fragile, victime... L'imposture pseudo-féministe en vigueur dans ce pays, sur fonds de falsification nauséeuse et de négationnisme sociétal, continue de faire des dégâts. Serge est victime de la pègre robenoirée rennaise, comme moi, comme tant d'autres.
Rédigé par : LE HUEC, Jérôme | 08 mars 2013 à 14:15
Quelles que soient votre interprétation, vos convictions, le drame reste le même : des millions d'enfants privés de père.
Donc, des millions de pères seraient des salauds, des tripoteurs, des violents... ou pire...?
Non, demandez-leur juste de vous raconter, ils vous diront ce qui se passe dans les tribunaux.
Demandez également aux familles paternelles de ces enfants depuis combien d'années ils ne les ont pas vus... et combien n'existent tout simplement plus...?
Voilà pourquoi je suis monté...
Je vous supplie juste de sauver nos enfants...
Serge CHARNAY, Père privé d'enfant
Rédigé par : Serge CHARNAY, Père privé d'enfant | 08 mars 2013 à 01:24
J'ai écrit que ce monsieur était bas du front et je ne retire rien. En quelques mots, à peine descendu de la
grue, il a en effet ruiné des jours d'action, des compassions à la pelle, des palanquées de soutiens et un certain capital de sympathie.
Pire, il a justifié que la garde de son fils ne lui soit pas donnée.
Que votre coeur le soutienne, passe encore ; mais votre raison, là je ne peux pas vous suivre. Pour utiliser une métaphore sportive, moi qui aime surtout la chaise-longue, je crains que ce monsieur ait sérieusement marqué contre son camp.
Et croyez-moi cela n'a rien à voir avec d'éventuels diplômes ou la maîtrise ou non de la langue française. Vraiment rien.
Rédigé par : Catherine A. Philippe Lyon, vous vous méprenez | 27 février 2013 à 16:04
Il semble qu'il n'y ait aucun de vos commentateurs, ni vous-même d'ailleurs, pour qui la séparation d'avec son enfant ne puisse être pour un père une vraie souffrance.
Sans doute faut-il l'avoir vécue pour le comprendre.
Je ne commenterai pas plus les remarques acides sur le niveau intellectuel de Serge.
Sans doute vos commentateurs voudraient-ils qu'on euthanasie ceux qui n'ont pas réussi à entrer à Normale sup. A tout le moins les empêcher de s'exprimer.
Je ne connais pas Serge. J'ai connu les mêmes affres que lui (voir mon enfant quatre jours par mois suite à une séparation après m'en être occupé sans discontinuer pendant deux ans, ma femme étant alors à l'hôpital).
Au-delà des maladresses qu'il a commises et que je lui pardonne, je tiens à le remercier.
Beaucoup de papas ont retrouvé par son action une légitimité et une dignité.
Je sais ce qu'il souffre. Merci à lui.
NB : Vous rirez sans doute des éventuelles fautes de grammaire, syntaxe, etc. Je n'ai pas fait Normale sup, peu d'études littéraires... et quand je lis vos commentateurs, j'en suis fier.
Rédigé par : Philippe Lyon | 25 février 2013 à 15:20
Ah !
Surtout qu'il est interdit de monter à la grue, si on n'est pas grutier...
Évidemment, les journalistes sont en bas !
Où va donc se nicher le désespoir !!!?
Rédigé par : zenblabla | 23 février 2013 à 16:02
Alors, nous sommes d'accord, Catherine ; mais ne partez pas, vous me manqueriez.
Rédigé par : Laurent Dingli | 21 février 2013 à 15:04
Laurent, je suis d'accord avec vous, copinage avec les politiques et journalisme ne font pas bon ménage ; d'accord aussi pour regretter, très très beaucoup, que certains médias généralistes confondent militantisme et journalisme. Mais ce n'était pas le propos de Savonarole qui fustigeait les journalistes, animateurs, chroniqueurs tous bas du front et quasiment illettrés.
Pour vous dévoiler le fond de ma pensée cet antijournalisme systématique qui suinte sur ce blog quel que soit le sujet traité par notre hôte, me fatigue si sérieusement que c'est de plus en plus rarement que je lis les commentaires ; et tant pis si je me prive de réflexions trés intéressantes.
Rédigé par : Catherine A. et s'il remontait sur sa grue avec... | 21 février 2013 à 11:47
Monsieur Bilger, il était temps... je viens de réaliser toute la portée, le sous-entendu peut-être ?, de votre titre "La grue des pères"... dans un langage argotique et vulgaire, ce mot "grue" ne désigne/désignait-il pas une femme de mauvaise vie, vénale, hystérique, etc. ?
Rédigé par : Pietri S | 21 février 2013 à 10:00
Insupportables commentaires que ceux qui pour donner du poids à leurs affirmations, "telle profession est parfaite la preuve j'en ai un parmi mes amis"... un peu comme la "formule à vomir" utilisée par Pierre Bergé le fondateur de Têtu qu'il vient de revendre, "tout le monde à un bon pédé près de lui, comme tout le monde avait son bon juif".
C'est le genre de commentaire qui ressemble à une injonction de penser, mais qui est surtout contre-productif !
Rédigé par : Pietri S | 21 février 2013 à 08:03
Est-ce qu'on pourrait enfin s'exprimer comme des adultes et arrêter de parler de "papas" et de "mamans", mais de "pères" et de "mères". Rien de plus grotesque qu'un grand benêt de la cinquantaine qui parle de son "papa" et de sa "maman".
Catherine A.,
Vous avez raison, il ne faut pas généraliser, mais il y a un copinage et un militantisme au sein du service public (radio et télé) qui devient autant outrancier que lassant. Nous ne payons pas des impôts pour alimenter les partis pris et l'idéologie d'untel ou d'untel. La démesure dans ce domaine est atteinte allègrement par des médias tels que France Info ou la rédaction du JT de FR3. Pour donner un exemple, parmi tant d'autres, nous assistons depuis plusieurs semaines à un véritable matraquage sur les bienfaits de la PMA - sujet décliné sur tous les tons mais avec un seul courant représenté, celui qui y est évidemment favorable. Autre exemple : on ne peut pas voir un JT sans entendre vociférer, parfois sur deux ou trois sujets différents, l'éternel syndicaliste de la CGT, censé représenté le pauvre peuple martyrisé, spolié, etc. Y en a marre... Ce n'est plus depuis longtemps FR3, mais CGT3. L'opposition ? Inconnue au bataillon ! Un contradicteur ? Pourquoi faire ? Je ne fais pas de l'antijournalisme. Un de mes meilleurs amis est journaliste et j'ai rencontré de très grands professionnels dans le cadre de mon travail, mais, en ce qui concerne les exemples que j'ai donnés, trop, c'est trop.
Rédigé par : Laurent Dingli | 20 février 2013 à 20:28
Tsss, tsss, tsss, tsss, Xavier, trop hénaurme pour être vrai !! Si ça continue, je vais réclamer à votre encontre un suivi longitudinal à titre préventif. Et on verra si vous êtes aussi malin que Lance Armstrong:-)
Rédigé par : scoubab00 | 20 février 2013 à 19:18
Sans vouloir S'(a)Charnay sur les Papas Francais, ils sont un peu a la traine des "Fathers 4 Justice" Britanniques pour se mettre en marche...
https://twitter.com/OfficialF4J
Sur un celebre moteur de recherches, on trouve des milliers d'idees pour se mettre en scene !
Rédigé par : Valerie | 20 février 2013 à 18:14
Dans Famille Chrétienne on peut lire :
http://www.famillechretienne.fr/famille/maternite-paternite/interview-exclusive-de-nicolas-moreno-papa-retranche-samedi-sur-une-grue-a-nantes_t5_s16_d68642.html
Mise au point et explications :
SOS PAPA n'a que 23 ans d'existence ayant été fondé dans l'ouest parisien en 1989 par un père qui avait sa fille chez sa mère à... Nantes !
Auparavant existait déjà le mouvement de la "condition paternelle" dès les années 80.
Lors de la célébration du bicentenaire en 1989 il y a eu une contremanif d'une douzaine de pères spoliés ("sansculotte" et bonnet phrygien) réclamant l'égale responsabilité parentale : ZERO ECHO MEDIATIQUE...
Lire la grande Evelyne Sullerot pour savoir : "Quels pères ? Quels Fils ?" de 1992 et "Pilule, Sexe, ADN" de 2006 chez Fayard.
Il y a d'abord eu trois lois pernicieuses sous les droites :
- adoption monoparentale en 1966 qui validait l'absence d'un parent comme "normale".
- loi de juin 1970 sur l'autorité parentale : certes excellente pour les mariés et même qui venait avec 50 ans de retard (la parité mère-père dans le mariage abolissant l'archaïque patria-potestas) MAIS simultanément ouverture d'un désastreux MATRIARCAT
hors mariage en tenant pour quasi-mineur le père se voulant responsable ayant reconnu l'enfant en mairie... Des hordes de "filles-mères volontaires" se sont engouffrées dans cette faille pour détenir l'hégémonie matriarcale juridique jusqu'en 2002.
- loi sur le divorce de 1975 qui, alors qu'elle admettait la solution conjugale d'un non-duel (consentement mutuel), a voulu persister pour un régime ATTRIBUTIF MONOPARENTAL en "garde privilégiée" à un seul parent reléguant l'autre, alors que l'esprit de cette réforme aurait dû entraîner la promotion de la garde conjointe avec objectif optimal de parité dans les temps chez-maman et chez-papa... mais certains intérêts commerciaux
qui vivent par le conflit n'en ont pas voulu évidemment (témoin : un Pr de Droit civil).
Puis l'encouragement aux enfants-sans-pères fut aggravé sous la gauche avec l'API (sorte de prime à la privation parentale programmée).
Sous la première cohabitation le Dr Malhuret, secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme, fit passer en juillet 1987 les premières mesures un peu humanitaires pour les pères :
- possibilité pour le juge de décider de l'"exercice en commun" de l'autorité parentale après divorce
- possibilité pour deux concubins de déclarer au greffe du tribunal d'instance ce même exercice en commun (mais faute de publicité en mairies : resta lettre morte...)
Il faut dire que dès 1984 la sociologue Evelyne Sullerot avait commencé à lancer des alertes au vu notamment de suicides de jeunes pères méritants, cas remontés à elle grâce aux associations familiales protestantes...
Notre chère Evelyne réussit ensuite à convaincre une députée social-démocrate courageuse, Denise Cacheux , de lancer une proposition de loi en 1992 aboutissant en janvier 1993.
Mais pusillanimité oblige, progrès insignifiants pour les divorçants et restrictions à chausse-trapes pour les séparés hors-mariage...
Face à cet acharnement détestatoire de la figure du père, et nourris par l'espoir d'user de la convention dite CIDE (20 novembre 1989 à New York), plusieurs groupes ont voulu changer de tactique en mettant en avant le DROIT FAMILIAL DE L ENFANT à bénéficier de son père et de sa mère. Cette approche est d'une éthique indiscutablement supérieure car elle rompait avec l'engrenage du duel entre femmes et hommes autour de l'enfant pris en son intérêt supérieur. Mais tout ce qui fait dépérir la conflictualité déplaît évidemment aux gens de justice nourris par l'animosité et la haine...
Enfin, face aux dangers de dénaturation de la maternité et de la paternité voulue par certains "pratiquants" marginaux mais sur-influents dans les médias, nous avons créé il y a treize ans la valeur Parité Père-Mère référençant la biologie, à telle enseigne que les résistants contre le caprice dit "mariage-pour-tous" l'ont manifestement adoptée récemment... Performance : des partisans de l'indissolubilité conjugale ont récupéré une
formule rhétorique faite par des divorcés pour des divorcés !
De 2000 à 2004, l'association ALLO PARITE PERE MERE, que j'ai présidée de 2001 à 2004 (sa période active), a agi notamment pour la résidence alternée (parité temporelle) et son succès exclusif a été la PARITE SCOLAIRE entre mère d'élève et père d'élève grâce
au député Dominique Paillé et au ministre Luc Ferry (3 juillet 2004).
Rien ne permet d'espérer un possible apaisement prochain car il y a des intérêts commerciaux monstrueux en jeu. Et simultanément il y a une mentalité générale figée dans la mystique du PATER SEMPER INCERTUS EST, laquelle alimente la présomption contre le père ordinaire vu comme un gadget facultatif. Il n'est pas impossible que les sociétés occidentales n'arrivent pas à changer de paradigme, elles empêtrées par leur origine
patriarcale basée sur le Père Symbolique... auquel cas l'avenir de l'humanité sera assuré par notamment les peuples chinois et hindous ...
Rédigé par : PARITEPEREMEREdepuis2000 | 20 février 2013 à 16:21
@ Xavier NEBOUT
"Tout socialiste est maintenant un criminel"
De quoi vous plaignez-vous ? Vous avez 18 millions d'hérétiques, souvent relaps, auteurs de nombreux forfaits très abominables, à convertir à la Vraie Foi ; sans parler des sodomites, libres-penseurs et autres militants encartés. Saint François-Xavier en aurait rêvé.
En parlant des François, je vous rappelle ce que le héros des Fioretti a dit au lépreux blasphémateur : "Ce que tu veux, je le ferai !". Pousserez-vous le zèle évangélique jusqu'à prononcer cette phrase lors de la prochaine Gay Pride ? Et face à une Drag Queen ? L'absolution plénière vous serait alors assurée ; mais vous feriez aussi courir de grands risques à votre âme immortelle... En tout cas, si vous faites adhérer le Père Méluche à Caritas, je veux bien être témoin à votre procès de canonisation !
D'une façon générale, en face de gauchistes impénitents, monter sur une grue ne sert de rien... J'entends bien que vous brûlez de rendre à ces athées ce que saint Bernard réservait aux infidèles dans une lettre célèbre : "Car ce n'est pas sans raison que le soldat du Christ porte l'épée : il est l'exécuteur de la volonté divine, que ce soit pour châtier les malfaiteurs ou pour glorifier les bons. Quand il met à mort un malfaiteur, il n'est pas un homicide, mais, si j'ose dire, un malicide".
En revanche, ce que fait le PDG de Titan est bien fait, je suppose...
Rédigé par : Boris | 20 février 2013 à 15:35
@ Xavier Nebout
Vous oubliez le crime contre l'intelligence, contre la raison, le crime contre le bon sens, le crime contre la charité, le crime contre la bonne foi, contre l'amour, le crime contre la justice... crimes que vous pratiquez quotidiennement.
Plus grave, discriminer une catégorie de personnes, pour leurs avis politiques, leur religion, leur orientation sexuelle, les désigner comme responsables de tous les maux, revient à pratiquer l'incitation à la haine, qui, historiquement comme chacun le sait, mène aux plus grands crimes contre l'humanité.
Ce concept n'existait pas du temps des Grands Inquisiteurs, époque qui aurait fait votre bonheur.
Non, les socialistes ne sont pas des criminels, ni les dix-huit millions de personnes qui ont voté socialiste, ni le gouvernement. Pas criminel non plus le gouvernement précédent, ni ses électeurs. Il n'y a pas de criminel ailleurs que dans le cerveau de tout petits juges, qui voient la vie comme un tribunal.
Rédigé par : Camille @ Xavier Nebout | 20 février 2013 à 14:36
"Tout socialiste est maintenant un criminel."
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 20 février 2013 à 12:40
Y en a ici qui devraient prendre des vacances, aller voir ce qui se passe à l'étranger et revenir "plein d'usage et raison, vivre entre ses parents le reste de son âge" (Joachim du Bellay).
Rédigé par : Savonarole | 20 février 2013 à 14:21
Sûr que ce père de grue est très bas du front. Ah que ne remonte-t-il sur son engin avec, tiens au hasard, Xavier Nebout et pourquoi pas Savonarole. Ce dernier aurait ainsi tout loisir de comparer la culture de ce monsieur avec celle des gens de télé et disons-le tout net, tant ce blog transpire d'un antijournalisme particulièrement rance, de tous les journaleux-animateurs-chroniqueurs. Sachez cher Monsieur qu'à la télé comme dans la presse écrite il y a des tas de bac + 5, 6 et plus, d'agrégés, de sortis de la Rue d'Ulm, de super diplômés. Je suis bien d'accord avec vous ça n'est pas une garantie d'intelligence. Le manque de diplômes non plus. Hélas.
Rédigé par : Catherine A. et s'il remontait sur sa grue avec... | 20 février 2013 à 14:16
La CGT d'Amiens-Nord va-t-elle grimper sur une grue ?
On attend du Père Jésuite Migaud de la Cour des comptes, qu'il nous fasse l'addition de ce que la CGT a coûté à la France depuis 50 ans.
On verra alors si Bernard Tapie doit rembourser, M. Bilger...
Rédigé par : Savonarole | 20 février 2013 à 13:24
L'engagement terrestre au Mali sans reconnaissance préalable des Touaregs relève d'une faute forcément commise en pleine connaissance de cause, et donc pour des besoins de politique intérieure. Il s'agit de crime.
L'enfoncement dans l'esprit des 35 heures envers et contre tous les avis maintenant quasi unanimes du monde économique va déboucher sur la ruine du pays et donc sur un grand nombre de suicides. Il s'agit de crime.
La reconnaissance morale de l'homosexualité induit une augmentation de l'homosexualité, et compte tenu du taux de suicide auquel cela conduit, il s'agit d'un crime.
L'adoption de garçons par des homosexuels aboutira inéluctablement à un fort taux de meurtres et de suicides à échéance. Il s'agit de crime.
Tout socialiste est maintenant un criminel.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 20 février 2013 à 12:40
"Le droit de s'inquiéter"
Oui quand je vois Ségolène Royal à la tête de la BPI
Oui quand je lis la lettre de Titan sur la productivité des Goodyear
Oui quand je constate que François divise les Français alors qu'il faudrait un effort de tous pour redresser la situation
Oui quand je constate que certains voudraient remettre en selle Nicolas pour 2017
Rédigé par : Polochon | 20 février 2013 à 12:03
Plutôt que de parler de "machisme" concernant M. Charnay, il conviendrait de remarquer son niveau culturel singulièrement limite. Il a appris à parler en regardant la télévision. Des phrases toutes faites, des concepts fourre-tout, une jobardise roublarde, l'arrogance du pétomane de foire.
Il cause comme tous ces chroniqueurs de TV qui nous affligent et gagnent des millions.
C'est l'enfant de la télévision, pour paraphraser l'émission d'Arthur.
Rédigé par : Savonarole | 20 février 2013 à 11:05
GOODYEAR :
J' ai adoré cette nouvelle ! Connaissant les Anglo-Saxons cela ne m'étonne même pas... Les Américains ont la culture du travail et de la récompense. Ils ne connaissent pas le travail à la française ou plutôt à la façon CGT où on est payé à ne rien faire toute la journée, entre 15 minutes de boulot et 30 minutes de cigarette + 60 minutes de bavardage syndical + 30 minutes de café et tout ça en boucle toute la journée. Qu'ils aillent chercher du boulot dans des pays communistes et qu'ils laissent les Français travailler pour gagner leur vie !
Rédigé par : sylvain | 20 février 2013 à 11:01
@Pietri S | 20 février 2013 à 08:03
"Quant aux 800km à faire parcourir par l'enfant chaque quinzaine pour retrouver son autre parent, pourquoi ne pas exiger que ce soit le parent qui se déplace ?"
Pour une fois je suis d'accord avec vous. Et je dirais même plus, surtout quand c'est le parent non imposable qui, cependant qu'il ne touche aucune prestation compensatoire de la part du parent en passe d'être assujetti à l'impôt sur la fortune, paie le trajet AR.
Rédigé par : Catherine JACOB@Pietri S | 20 février 2013 à 10:55
Pour justifier son geste, pour le renforcer sans doute, le père de la grue disait agir au nom de toutes les "associations de papas"... alors qu'il n'appartenait à aucune, comme l'a indiqué le président de l'une d'elle, Fabrice Mejia.
Ce monsieur utilise dans la même phrase des propos outranciers, machistes donc sexistes pour s'adresser aux femmes vs un langage que certains qualifieront (à tort) de 'féminin' pour parler de son action... "association de papas", "les papas" reléguant le mot de "père"... Qu'en pense Éric Zemmour ? LOL LOL
Rédigé par : Pietri S | 20 février 2013 à 10:43
Les hommes machos aiment les femmes soumises
Rédigé par : Camille | 20 février 2013 à 00:47
Vous parlez là du macho lambda, du macho de base, le vulgaire macho. Il n’est qu’un pauvre individu, cherchant sa semblable dans la femme apparemment soumise.
Le vrai macho, le seul, aime les femmes qui lui résistent, souvent les femmes qui lui sont supérieures, ce qui est plus fréquent qu’on ne le pense (ben si !!).
Le vrai machisme n’est pas dans la domination, il est dans la conquête, dans la victoire. Celle-ci acquise, le macho sombre alors dans les délices de Capoue, en cédant le vrai pouvoir familial à la femme.
Il suffit de voir comment fonctionnent les sociétés du Sud, Italie, Espagne.
Au final ce sont des sociétés matriarcales, où la « Mamma » fait la loi en acceptant l’autorité de l’Homme. Complexité des relations humaines !!
Rédigé par : Tipaza | 20 février 2013 à 09:14
Apparemment hors sujet, mais qui va secouer/qui devrait secouer dans Landerneau :
- La lettre de M. Taylor PDG de Titan, qui explique pourquoi Titan n'est pas intéressé par la reprise de Goodyear : il était temps que la vérité réelle soit enfin dite !
Certains avec la CGT nieront, d'autres applaudiront, la vérité vraie enfin dite publiquement : les Français se gargarisent et répètent que la qualité de leurs ouvriers est excellente, leur productivité la meilleure du monde (calculée par la CGT selon un calcul absurde dénoncé en sourdine par le BIT), leur Fonction publique performante etc., les Français champions du monde en tout selon eux, la preuve la France est en récession, tous les indicateurs sont au rouge, la croissance 0% depuis cinq ans et pour la décennie à venir.
Autre preuve aucun pays n'a copié les 35h, ni les 24 de la Fonction publique !
La CGT et ses revendications permanentes ont tué l'industrie française, les investisseurs ne sont plus intéressés pour venir s'installer ou racheter des entreprises françaises. Ce qu'affirme ce PDG est la réalité dans toutes les entreprises où la CGT a pris trop de pouvoir et comme un acquis obtenu par la CGT s'applique à toutes les entreprises, l'industrie française se trouve gangrenée par quantité de mesures pour moins travailler : personne n'a jamais vu un délégué syndical créer un seul emploi marchand, il tue toujours l'industrie... La lettre de ce PDG est une nouvelle preuve qui hélas ne fera pas prendre conscience aux Français qu'une industrie prospère pour se pérenniser doit avoir du personnel qui ne confond pas travail et occupation c'est-à-dire temps de présence ! Pour gagner plus de marché, pour gagner plus, il faut travailler plus : c'est le choix de ceux qui réussissent !
Les affirmations de ce PDG reflètent la réalité, celle que je constate et observe depuis des années en France, vs réalité partout ailleurs en Europe et dans le monde !
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hameau dans les nuages,vous créez un nouveau segment, le monosexe, ce segment est-il différent de l'hétérosexuel LOL
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Quant aux 800km à faire parcourir par l'enfant chaque quinzaine pour retrouver son autre parent, pourquoi ne pas exiger que ce soit le parent qui se déplace ? Certains et certaines sont toujours prêts à tout, à tout aménagement pour soi-disant le bien de l'enfant... sauf à changer ses propres habitudes LOL
Rédigé par : Pietri S | 20 février 2013 à 08:03
C.Taubira en griot guyanais, F. Hollande en ré-enchanteur de rêves nous ont fait vivre en temps réel le conte de fées du mariage pour tous. Et comme tous les contes de fées, il se termine par la phrase banale : ils se marièrent, eurent beaucoup d'enfants, adoptés, par PMA, ou GMA, peu importe, la fin veut les moyens.
Bon, pour la suite ils ont été plus prudents que les anciens et n’ont pas osé dire « ils furent très heureux » ; pourtant, par cette formule, les anciens ne s’avançaient pas beaucoup et montraient une grande sagesse en évitant soigneusement de conter la suite. Ils ignoraient que le divorce existerait un jour.
Force est de constater que les nouveaux conteurs socialistes ne se préoccupent pas beaucoup plus de l’avenir des heureux mariés.
Après le mariage pour tous, nous attendons impatiemment le divorce pour tous, et surtout le divorce égalitaire, dans lequel l’égalité homme-femme sera mise en œuvre dans l’application des pensions alimentaires, des droits de garde, des montants des prestations compensatoires.
En attendant, une seule solution éprouvée, remettre à l’ordre du jour le jugement de Salomon. Personnellement j’ai toujours trouvé ce jugement idiot, mais il a fait en grande partie la réputation de Salomon.
Christiane Taubira, comme ministre de la justice, aura-t-elle l’audace de le promouvoir ??
PS : Il faudra que je suggère à Canteloup de l’imiter dans le rôle de Salomon. Taubira par Canteloup, quand la caricature est plus vraie que la réalité !!
Rédigé par : Tipaza | 20 février 2013 à 07:09
Dictionnaire de la langue française.
Définition du mot macho :
macho, nom masculin, homme qui se croit supérieur aux femmes et qui le fait ressentir dans son comportement.
Les hommes machos aiment les femmes soumises. Ils aiment dominer voire rabaisser. Le macho aime se sentir supérieur et montrer qu’il est plus fort que la femme : "moi Tarzan, toi femme…!".
Certains ici se reconnaîtront, mais je n'éprouve qu'indulgence envers eux, le machisme étant souvent le signe d'un profond désarroi personnel, d'une peur inavouée devant le mystère incompréhensible de la Femme.
Pour être juste, il faut reconnaître que certaines femmes se complaisent dans des comportements aberrants, et sur le plan privé ou professionnel, torpillent tout accord hommes/femmes.
La faute à Voltaire ? La faute à Rousseau ?
N'en jetons plus. La grue est pleine. Mais qu'allait donc faire ce père dans cette galère, qui ne lui rapportera rien à part une petite notoriété, et le rôle dangereux de libérateur mental de tous les futurs jusqu'au-boutistes ?
Rédigé par : Camille | 20 février 2013 à 00:47
@Alex paulista | 19 février 2013 à 17:28
"avant de faire des enfants à une femme, il faut apprendre à la choisir."
Très juste. J'ai toujours pensé que l'acte d'amour devait, comme par ailleurs tout autre acte, s'accomplir en responsabilité entre adultes responsables. Ceci étant, comme par ailleurs le reste, ça s'apprend.
Maintenant il y a aussi à l’œuvre en ces matières, comme en beaucoup d'autres, mais plus spécialement en celles-là, tout le machinement de l'inconscient qui fait qu'on choisit aussi ce qui ne pourra que mal finir et dont d'innocents enfants feront les frais.
Comme dit le proverbe, les parents boivent, les enfants trinquent.
Rédigé par : Catherine JACOB@Alex paulista | 20 février 2013 à 00:05
"ce coup de projecteur sur du spectaculaire anecdotique qui a mis pourtant le gouvernement en état d'alerte".
Depuis quelques semaines, monsieur Bilger, votre désenchantement fait peine à voir - mais il vous honore ! Et c'est normal.
Quand du grand Montebourg la férule légère
S'abat sur l'ouvrier : délocalisation !
Quand du Valls énervé la flicaille en colère
Moissonne le gréviste en manifestation,
Quand de la Taubira la parole incendiaire
Vide Santé, Clairvaux et autres détentions,
Quand sur la Ségolène et sur la Trierweilère
Le tweet virevolte au gré de l'ambition,
Quand du mouton Ayrault le bêlement sévère
Aux Français assoupis porte la récession.
Quand enfin à Hollande un pauvre dromadaire
Est offert en hommage aux yeux de la
nation...
C'est le moment, Philippe ! Exulte et remercie
La France qui te laisse écrire en Socialie.
PS. Au moment où tant de ministres écrivent avec leurs pieds, vous me passerez la synérèse fautive sur le -tion.
Rédigé par : Boris | 19 février 2013 à 23:09
"Les séparations et divorces multiples gangrènent plus sûrement la cellule familiale que l'officialisation d'une union entre personnes de même sexe"
scoubab00 | 19 février 2013 à 09:16
Qu'en savez-vous ?
Il n'y aurait donc pas de divorces et de séparations multiples dans les couples monosexe ?
Il y en aura moins forcément puisque dans le dernier rapport de l'INSEE publié par Le Monde, il est écrit que seul 0,6 % de la population est concernée par le mariage pour tous et que entre 20.000 et 40.000 enfants sont adoptés par ces mêmes personnes. Et non pas entre 200.000 et 300.000 comme le prétendent les mouvements gay et lesbiens.
L'implosion de la cellule familiale sous la pression d'une ultra minorité extrémiste...
Si j'osais je dirais :
Tout ça pour ça ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 19 février 2013 à 22:48
Aujourd'hui c'est assez clair, l'essentiel de la garde est assurée par la maman.
Mais demain en cas de rupture entre deux papas, lequel va monter sur la grue ?
Rédigé par : Jabiru | 19 février 2013 à 22:30
Une note d'optimisme toutefois :
toutes ces familles décomposées, ces voyages de 800 km, ces chambres chez papa et chez maman, ces frais de justice, ces cadeaux high-tech pour capter l'affection du fiston... tout ça fait grossir le PIB.
Par temps de crise, ne crachons pas dans la soupe !
Rédigé par : Alex paulista | 19 février 2013 à 19:49
Calamity jane a raison.
À chacun ses armes. L'avantage économique est une arme de négociation très efficace, notamment en temps de crise.
Laissons l'hystérie et les pleurnicheries à la CAF aux grues.
Quand on n'arrive pas à se mettre d'accord un minimum avec son ex pour le bien-être de ses enfants, il est un peu ridicule de se mettre à insulter un(e) juge qui essaye de bonne volonté de faire le mieux pour sa progéniture.
Après, avant de faire des enfants à une femme, il faut apprendre à la choisir. Là encore le ou la juge n'y est pour rien.
Rédigé par : Alex paulista | 19 février 2013 à 17:28
La mère n'a plus qu'à s'enchaîner aux grilles de l'Assemblée ou du Palais de justice pour être à son tour entendue. Malheur à ceux qui en bavent en silence, persuadés que le droit, la justice, la compréhension, le bon sens, finiront par leur donner raison.
Pour faire sortir les autorités de leurs bureaux avec des solutions tout d'un coup révélées il vaut mieux désormais se faire hara-kiri sur la place de la Concorde. En se ratant de préférence.
Cette politique du fait divers est pitoyable. Et dangereuse.
Rédigé par : Catherine A. Malheur à ceux qui en bavent en silence | 19 février 2013 à 17:00
Dans les commentaires un étalage impudique de situations bon chic bon genre lorsque l'on sait qu'à diplôme égal les femmes sont rémunérées de 25 à 30% de moins que les hommes, et la manière indélicate dont les services sociaux traitent certains cas rapportés par des femmes !
Le petit monde de Don Camillo : mes problèmes, mes enfants, ma pension alimentaire et mon petit remariage avec une autre élue...
Sans compter les solutions arbitrales qui n'ont pour but que de dire aux unes et aux autres "restez donc dans votre mélasse, les tribunaux sont débordés, engorgés, yaplusurgent" !
Rédigé par : calamity jane | 19 février 2013 à 13:50
Cher Philippe Bilger,
Il n’est pas indigne de ressentir un élan de compassion pour ces pères, si le désespoir de la séparation qui les coupe de la vie de leurs enfants est sincère.
Il n’est pas stupide de s’interroger sur la pertinence du procédé, à l’évocation de la tête du juge qui ne s'attendait sans doute pas à se voir présenté comme inique sur la scène des télés à l’occasion de ce week-end médiatique.
Il n’est pas interdit de moquer les médias comme les responsables politiques de leurs passages assez honteux sous les fourches caudines de ces vedettes d’un jour. Heureusement pour ces derniers, aucun fait divers retentissant n’est venu troubler l’harmonie de ce concert télévisuel.
Il n’est pas interdit non plus de sourire à la lecture de certains commentaires. On ne peut que se réjouir en effet du courage et de la générosité de ceux qui prennent fait et cause pour la sauvegarde du bien-être des animaux, tandis que d’autres établissent des parallèles audacieux avec l’indifférenciation des genres.
Papas, chevaux, hétéros, tous aux grues !
Rédigé par : Christian C | 19 février 2013 à 12:51
@ Xavier Nebout
Ne tournons pas autour du pot, reprochez-moi franchement de regretter que le pater familias n'ait plus le pouvoir d'éjecter manu militari la mère adultère du foyer et même au-delà, et vous aurez raison.
Non, je ne vous reproche rien, à chacun son avis, sa tranche d'histoire. D'autant que vous n'avez pas l'air si méchant ou dangereux que ça. Question subsidiaire : on fait quoi selon vous avec les hommes adultérins ? Ca fait du monde.
Rédigé par : scoubab00 | 19 février 2013 à 12:51
Vous n'avez encore rien vu.
Ce burlesque Charnay est manifestement un hétérosexuel.
Attendez qu'un homosexuel monte sur une grue pour réclamer ses enfants, les médias seront en délire, Audrey Pulvar, Ariane Massenet, Pierre Bergé et toute la volière médiatique le trouveront mille fois plus sympa et émouvant que Charnay...
Et les lois seront modifiées sur-le-champ.
Rédigé par : Savonarole | 19 février 2013 à 11:54
Les enfants ont besoin d’amour et de sécurité autant que de nourriture. Or sentir la haine entre son père et sa mère, réaliser que l’on n’est plus entre eux qu’un pion que l’on se dispute et s’arrache est terriblement déstabilisant pour lui et génère une fragilité et un manque de confiance dans les adultes qu'il pourra garder toute sa vie. Réalisent-ils ces pères et ces mères quelle souffrance ils infligent à leur progéniture en agissant de la sorte ? En raison d’un égoïsme et d’une hargne sexiste (phallocratie ou féminisme exacerbés comme certains l’illustrent ici dans leurs propos) qui n’ont rien à voir avec l’amour paternel ou maternel dont ils se targuent... Difficile dans ce cas pour un juge, même objectif, de faire la part des choses et de tenter une médiation qui semble vouée à l’échec tant les deux parties sont à vif et décidées à camper sur leurs positions. D'autant plus quand s'y rajoutent des problèmes de gros sous ! Ne serait-il pas préférable alors, le temps que chacun redevienne accessible à la raison, de confier l’enfant à ses grands-parents, ou à un tiers de la famille auquel l’enfant serait particulièrement attaché ? Sachant que la relation avec papy et/ou mamie est souvent de grande qualité et source de quiétude et d’apaisement. Sauf bien sûr si ces derniers, au lieu de calmer le jeu, prennent partie et jouent la mouche du coche comme cela se voit, hélas, dans certaines familles «monolithiques». Auquel cas l'arbitrage n'est plus à faire entre deux personnes mais entre deux clans, ce qui est une autre paire de manches !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 19 février 2013 à 11:32
Il y quelque cinquante ans, lorsque les premiers juges femmes sont apparues, on disait dans les couloirs des palais de justice que c’était une catastrophe car outre qu’elles avaient du mal à se dégager du subjectivisme attaché à leur nature, elles étaient tout simplement incapables de juger huit jours par mois.
De nos jours et dans notre pays de la liberté d’expression, tenir de tels propos doit conduire en prison. On dira même que les prisons doivent être réservées à de tels délinquants.
@scoubab00
Ne tournons pas autour du pot, reprochez-moi franchement de regretter que le pater familias n'ait plus le pouvoir d'éjecter manu militari la mère adultère du foyer et même au-delà, et vous aurez raison.
Je dirai même comme on l'a soutenu depuis toujours et partout sauf depuis hier dans les civilisations dégénérées, que la mère adultère doit être déchue de tout droit familial.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 février 2013 à 10:32
Votre billet est excellent et je partage l'essentiel de vos propos...
Nous vivons dans l'ère de la victime sainte, pas celle d'un christ crucifié, ou d'un héros national laïc, tel Jean Moulin, non, mais dans l'ère tragi-comique de la victime universelle autoproclamée et encensée par des médias dont le populisme de trottoir n'a d'égal que la sottise.
Le mauvais exemple a été donné hier encore par le député d'EELV qui avait entamé une grève de la faim théâtrale devant l'Assemblée nationale, suivant ainsi le précédent d'un député centriste proche de Bayrou. Ces pratiques ridicules portent atteinte au débat démocratique dont elles ramènent le niveau à celui de certains médias, c'est-à-dire à celui du micro-trottoir pour boniches.
Pas étonnant, dans ce climat délétère, que la direction de Spanghero tente, elle aussi, de passer pour une victime. Je note à ce sujet que, une fois encore, on ne soucie que de santé humaine et d'économie, mais que l'on n'a même pas une pensée pour la manière dont sont exploités les animaux "victimes" réelles pour le coup de ces trafics (Je ne vous dis pas dans quelles conditions sont transportés et abattus les chevaux dans beaucoup de pays, de la Roumanie au Mexique, mais ce qui intéresse les gens, c'est uniquement le goût de la viande de cheval ou le prix du beefsteak), d'où de multiples sujets des rédactions centrées sur le nombril des beaufs. On spécule depuis longtemps sur la famine, le prix des céréales, alors, la vie ravalée à du "minerai de viande", pourquoi pas, c'est du moins ce que considèrent nos vils marchands du temple capitaliste. Misérable...
Autre point, dans une grande partie du service public, le dialogue s'est instauré entre journalistes de gauche et représentants du gouvernement de gauche, avec une participation exceptionnelle de l'opposition dont la présence et la voix sont désormais jugées superflues au sein de la socialie triomphante. Les mêmes arrogants hurlaient sans rire à la dictature sarkozyste et au fascisme quand le précédent titulaire de l'Elysée nommait des personnalités de gauche à la Cour des comptes ou à la tête de médias du service public. Ils ont déjà tous les pouvoirs : gouvernement, les deux assemblées, les régions, etc. et voici qu'ils devisent entre eux sur les plateaux, le journaliste bobo étant contraint de jouer le rôle burlesque du prétendu opposant au ministre bobo. Risible...
Rédigé par : Laurent Dingli | 19 février 2013 à 10:32
Cette histoire d'illuminé sur sa grue est gênante pour les ardents partisans du mariage pour tous. On voit bien que la marchandisation de l'enfant amène des débordements. Cet homme a parfaitement organisé sa montée sur la grue (recharges portables, contacts ininterrompus avec les télés, slogans d'actualité). Cet individu opère en mode combat (vêtements empruntés à l'armée : treillis, casquette, bombers, rangers).
Il est au RSA, SDF, sous antidépresseurs, à cran, agressif, manipulateur, misogyne, néanmoins il réclame la garde de son fils. Pour en faire quoi ? Un soldat sous testostérone de la cause des mâles dominants ?
Notre monde est effrayant, les politiques font du clientélisme tout en jouant les vierges effarouchées lorsque leurs lois leur explosent à la figure.
La volonté gouvernementale souhaite une indifférenciation des genres, sans mesurer les conséquences d'un tel concept dans un environnement où les communautarismes en tous genres sont exacerbés. Sur les seins du mouvement FEMEN on peut lire "In gay we trust" sans saisir le lien entre le féminisme et le mariage pour homos. Effrayant.
Rédigé par : SR | 19 février 2013 à 09:46
@ Xavier
Chez nous, le pater familias a seulement cessé d’exister suite à certaines lois de 1965 et de 1975.
Que vous dites ! S'il a peut-être reculé aux yeux de la loi - ce n'est pas à moi d'en juger - il est bien vivace dans les mentalités, ce pater familias. Et c'est un sudiste bon teint qui vous le dit. Le sud : terre chrétienne, terre radicale, terre patriarcale. Pas que le sud, les autres points cardinaux aussi.
Ce qui m'étonne Xavier, c'est que vous nous avez fait tout un foin sur le mariage homo et ses conséquences. Or ce que vous semblez approuver - répudiation carabinée et alpinisme médiatique - est autrement destructeur pour la famille que le mariage précité. En quantité et en qualité. Les séparations et divorces multiples gangrènent plus sûrement la cellule familiale que l'officialisation d'une union entre personnes de même sexe. Même si on ajoute les adoptions puis les séparations qui ne vont pas manquer ici aussi, on passe d'une échelle d'un à 10 ou bien davantage. La symbolique importe peu face aux chiffres.
Elaborées pour fouler aux pieds moult divinités féminines ancestrales, les religions monothéistes ont chacune à leur tour entériné la toute-puissance du père en sa famille. L'omniprésence actuelle des femmes dans les milieux de l'éducation, la santé, le social, la Justice est une forme de patriarcat inversé au fort goût de revanche. Après tout, nous, les hommes, on l'a bien cherché et ça ne date pas d'hier ! Féminisme bien ordonné commence par soi-même, mon cher Xavier.
Drôlement narcissique ce Serge Charnay. Je ne lui confierai jamais mon Tamagotchi-canari.
Rédigé par : scoubab00 | 19 février 2013 à 09:16
Beau symbole en tout cas pour ce père, que l'homonyme de cet oiseau migrateur qui vit en coupe monogame uni pour la vie et dont l'oisillon est nidifuge (→ apte à quitter le nid une fois l’œuf éclos)... ,
Grus grus (grue cendrée):
Rédigé par : Catherine JACOB | 19 février 2013 à 08:58
Bonjour Philippe Bilger,
« Pas le droit de s'étonner.
Un homme qui a été incarcéré pour avoir enlevé son fils, à peine sur le sol, souligne ne pas s'être battu pour lui seul mais pour la cause des pères. La grandiloquence de la protestation, la volonté bizarre d'innover et de se montrer, le caractère à la fois ridicule et faussement pathétique de ce père sur cette grue parlant aux journalistes en bas. »
Certes ce père, si l’on en croit l’avocat de la mère de l’enfant, serait violent et aurait par deux fois soustrait son enfant à la garde que la Justice avait confiée à sa mère.
Mais cette affaire a au moins le mérite de mettre en évidence un autre aspect de la sacro-sainte « égalité pour tous » qui est le prolongement du fameux projet de loi du « mariage pour tous »
EGALITE tel est le mot qui désormais fait partie de toutes les revendications. Il désigne, il condamne, il exige, sans véritablement faire la part des choses, au point qu’il en vient à nous mener vers un système qui, se voulant juste, peut finir par devenir inique car voulant globaliser des situations très différentes.
Le mot « équité » serait bien plus approprié car il a le mérite d’adapter les solutions aux situations.
Concernant le délicat problème de la garde des enfants, on attend toujours de savoir ce qu’en pensent les mouvements féministes, tout comme on attend de connaître leur position sur les mères porteuses.
Nos féministes qui sont toujours prêtes à monter des actions spectaculaires pour défendre le droit des femmes sont bien discrètes depuis quelque temps sur ces sujets sociétaux dans lesquels la femme est directement impliquée.
Rédigé par : Achille | 19 février 2013 à 08:02
Cet extrémisme féministe s'appelle tout simplement : la vaginocratie.
Rédigé par : sylvain | 19 février 2013 à 07:44
Comment tu as fait pour creuser en toute légalité
Un abîme entre toi et moi ?
Comment est-ce que je ressens les choses ?
Comme un acte de haute trahison !
Tu me diras qu'un traître est un être comme un autre
Non... un traître ... est un acte, un mouvement, un geste qui dissout l'être.
Nous en sommes là, à nous dissoudre
Pas d'autre solution... pas d'absolution, ni pour les uns, ni pour les autres
Et si nous en sommes toujours là c'est pour en découdre
Après toute une vie d'amour partagé,
de bonheurs envisagés
Du moins c'est ce que je croyais...
Je découvre aujourd'hui, non pas que tu ne m'aimes plus
Ce qui laisserait notre passé intact et notre avenir ouvert
Mais que tu ne m'as jamais aimée
Et que tu ne m'aimeras probablement jamais.
C'est la plus atroce des atrocités... la plus absurde des absurdités
Ne pas être ou ne plus être la fille de son père
Parce qu'il a été décidé je ne sais quand, ni comment ni par quoi :
Qu'il n'y aura plus de père, ni de repère...
Plus de mère-patrie
Tout a explosé parce que le temps n'a pas daigné suspendre son vol...
Tes enfants sont à la rue
Plus de fratrie... ni de bergeries fraternelles...
Que des individus mordus par cette chienne de vie.
France... tu ne nous as jamais aimés...
Depuis la Révolution on se posait déjà la question
Savoir si ta République n'était pas au fond un long cheminement vers une rupture cynique avec tes propres enfants.
Comme le temps... tu ne fais plus rien d'autre que dévorer tous ceux qui t'ont jadis, adorée.
Et tu oses encore nous renvoyer, toi la plus singulière des nations, à l'universel, à l'universalité...
Parce que tu ne veux plus avoir avec nous quelque chose de particulier ?
Si, une pièce d'identité
Je suis ton enfant, cet enfant dont tu ne cesses de briser le rêve
Parce qu'il refuse obstinément de crever
C'est aujourd'hui et seulement aujourd'hui
Que je viens de réaliser qu'on n'a pas le même but :
Je lutte... tu ne luttes pas,
Tu collabores !
Rédigé par : lejournaldepersonne | 19 février 2013 à 07:24
Madame Taubira après avoir défendu le mariage pour tous... est mise devant une dure réalité, le mariage n'est apparemment pas le bonheur garanti pour tous, malgré ce qu'elle prétendait à l'Assemblée nationale.
Les propos qu'elle a tenus re ce fait divers la font descendre de son bien éphémère piédestal, elle a montré combien l'égalité était pour elle une notion à géométrie variable.
Madame Taubira vient de chuter, elle brillera un peu moins, mais qui osera le faire remarquer sous peine d'être traité de conservateur, sexiste... etc., selon ce que les uns et les autres auront compris !
Rédigé par : Pietri S | 19 février 2013 à 05:53
Monsieur Bilger, j'avais anticipé, donc je récidive :
"Si vous avez des revendications à faire valoir au gouvernement, montez au sommet d'une grue, vous serez cru" (suite mon com du 18.2.2013 - 17.44
C'est il me semble une catastrophe pour la justice, la presse est prise comme en otage "un fait divers non médiatisé n'existera pas".
Les propos tenus par Mesdames Taubira et Bertinotti sont contre-productifs : elles ont réagi à une demande particulière, à une sorte de chantage.
Quant au comportement de Serge Charnay tellement applaudi par une minorité d'hommes qui lui ressemble, il est celui d'un big chauvinist pig ; micros et caméras tendus, c'était son heure de gloire il ne pouvait plus s'en détacher : ses paroles ont été d'une grande violence et empreintes d'une grossièreté à peine voilée ; espérons que cette attitude méprisable ne plaidera pas en sa faveur. Son sexisme est outrancier, pas étonnant qu'il ait été largué et que son ex ne veuille pas lui confier leur enfant.
Ce père, malgré l'amour paternel débordant et dégoulinant dont il nous accable, n'est pas un exemple d'équilibre... il serait au chômage et dormirait dans un camion : est-ce un environnement convenable pour un enfant ? NON
Et comme sous l'ère Sarkozy, on se précipite sur le fait divers personnel et individuel, encore une fois, la rue décide des priorités du gouvernement, chaque semaine son fait divers médiatisé, Depardieu, Cassez, le suicide quotidien d'un chômeur, celui d'un ado..., le monte-en-l'air de grue... et pendant ce temps chaque soir ce sont 1500 nouveaux chômeurs du fait de corps intermédiaires défaillants, comme dans l'affaire des lasagnes au cheval ; la DGCCRF locale n'a pas su détecter le manque de contrôle des marchandises dès la réception...
Ce n'est que mon avis !
Rédigé par : Pietri S | 19 février 2013 à 05:45