Choc universel que cette annonce de la renonciation de Benoît XVI à sa charge de Souverain Pontife. Elle deviendra effective à partir du 28 février 2013.
Ce sera la huitième, les sept premières ayant été exprimées avant 1415 (Le Monde, Le Figaro).
Elu pape à l'âge de 78 ans, le 19 avril 2005, Benoît XVI a considéré qu'il n'avait plus les forces suffisantes pour présider de manière efficace et éclairée aux destinées de l'Eglise catholique.
A l'exception des sarcasmes obligatoires imprégnés d'une germanophobie insultante, la majorité des réactions suscitées par cet abandon infiniment courageux ont été à la hauteur de son caractère exceptionnel. Le président de la République n'a pu s'empêcher de mêler à une gravité banale et inévitable une plaisanterie sur le fait que la France "n'aurait aucun candidat". Cette manière moins drôle qu'inadaptée, pour François Hollande, de faire un sort aux événements capitaux risque de lasser à la longue (France Inter, nouvelobs.com).
Ce pape traîné dans la boue médiatique, surtout dans les débuts de son pontificat, traité de conservateur avec mépris, parfois quasiment de nazi par les débiles grossiers qui croient que s'en prendre à un pape est encore faire preuve d'audace, a révélé grâce à sa renonciation lucide et sereine une aptitude à la transgression exemplaire, à la témérité raisonnée, qui permet de le qualifier au contraire comme un révolutionnaire de la tradition. Même si sa démarche sans doute n'aurait pas été prise s'il n'avait pas assisté à la fin interminable de Jean-Paul II et s'il n'avait pas voulu modestement, sur cette matière délicate du pouvoir et de la santé, ouvrir les portes de l'avenir, reste qu'elle lui revient d'abord à lui qui a su combattre, par sa décision, tous les clichés beaux et confortables de la durée à tout prix, de la maîtrise assumée jusqu'au dernier instant. Parce qu'il serait honteux de déserter, parce que rien ne serait plus exaltant que d'endurer pour tenir son rang. Parce qu'il est plus honorable de demeurer que de laisser la place.
Tous ces souverains poncifs qui ne cessent pas de dégrader la politique et de pervertir l'exercice de la domination - ils donnent en effet bonne conscience à ce qui n'est au fond que pure jouissance, même masochiste, de supériorité sur autrui -, Benoît XVI les a mis au rancart parce que délibérément, vaillamment il a substitué à l'esprit saint qui, l'ayant investi, lui aurait interdit de lâcher, l'esprit sain qui lui a commandé de renoncer.
Difficile de concevoir ce qu'il faut d'énergie, même dans l'extrême faiblesse, pour se dépouiller d'attributs et d'une souveraineté que bizarrement on ne vous reprocherait jamais d'incarner jusqu'au terme, et à rebours revendiquer le droit à une fragilité et donc à une forme d'impuissance. Paradoxalement, la véritable désertion est de fuir ce que la raison ordonne et le courage, de s'y plier contre tous les pièges de la vanité et de la tentation du paraître. Pour être pape, on peut, comme tout autre, risquer de succomber à ces artifices qui font encore chaud au coeur et à l'esprit quand le corps souffrant a déjà dit ses maux.
Pour qui se plaît à avoir une conception réaliste, voire cynique de l'existence, les éloges hypocrites des responsables publics, leurs encouragements et leurs louanges pour cette renonciation qu'ils se garderaient bien d'opérer dans l'ordre profane et démocratique ou, encore moins, dans le désordre chaotique et impérieux des dictatures ne manquent pas de faire sourire ou d'indigner, c'est selon. Comme ils sont heureux à l'idée de pouvoir applaudir ce qui représente absolument le contraire de ce qui est enraciné en eux : la certitude qu'ils sont irremplaçables, nécessaires, et que leur dernier souffle sera encore un cadeau qu'ils feront à leur pays, à leur Etat, qu'ils se feront à eux-mêmes. Les élections, les renouvellements constituent la parure présentable pour une appétence profonde, intime : pour un pouvoir qu'on ne tient pas à perdre quand on le tient et qu'on a le droit de le retenir.
Je ne suis même pas sûr que Benoît XVI introduise une brèche, une rupture pour le futur de la papauté. On verra bien. Ce qui est certain, c'est ce murmure diffus et universel : ce qu'il a fait est admirable, gardons-nous bien de faire comme lui.
@calamity jane
Vous êtes bien gentille (avec vous-même) mais pour ma part, quand je me fais piquer à griller un feu rouge, non seulement je n'explique pas aux gendarmes que j'avais respecté le précédent, mais en outre je ne les envoie pas faire une enquête sur ma bonne conduite.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 14 mars 2013 à 22:07
Ce blog est surprenant. Certain(e)s s’offusquent de l’humour prétendument « meurtrier » que d’autres pratiquent (et qui ne reste que de l'humour)... mais ne s’offusquent guère de commentaires et attaques bassement et ouvertement racistes, que d'autres pratiquent à merveille et sans vergogne. C’est ça la France ? On demande un maître de cérémonie... santo et subito!
Rédigé par : Nath | 14 mars 2013 à 18:15
Mary Preud'homme,
Madame, pour ce qui est du respect je vous renvoie sur ce billet à mon commentaire du 14 février 2013 à 14h42.
Pour ce qui est du "guignol" : je ne suis plus dans les arcanes de la Sainte Eglise Apostolique Romaine, mais j'y fus plus que désiré pour un être humain et vos injonctions m'amusent...
Cependant vous me donnez gentiment l'occasion
de parler de cette élection sur laquelle je ne reviendrai pas.
Nommer un pape de soixante-seize ans, qui estime que l'état de pauvreté est contraire aux droits de l'être humain tentant de le prouver par son exemple (appartement civil) tout en restant en retrait de situations politiquement alarmantes m'incline à chercher encore plus loin la signification du mot "jésuite". Récupérer des fidèles
en voie d'émancipation en Amérique Latine ? partager des richesses ? Les deux ou bien leurs contraires ?
Mais bien sûr la voix du Seigneur est impénétrable...
Rédigé par : calamity jane | 14 mars 2013 à 17:12
Chère Mary,
Je pense que nous ferions un excellent couple, version Groucho Marx, Margaret Dumont.
Je vous interrogerais sur votre condition présente, vous me parleriez de votre défunt, pleine de trémolo dans la cheminée, et je devrais conclure d'un
No wonder why he passed away*...
AO
* Duck Sup ? Mais vous n'en capteriez rien, comme pour le Mali, DSK où tout ce qu'analysez. Ahhh, merci d'exister et de le faire savoir ici, on ne peut pas toujours compter sur LABOCA.
Rédigé par : oursivi@LaMaryDescend | 14 mars 2013 à 15:31
Oursivi, « outre » que vous êtes très mal "éducaillé" vous n’êtes pas drôle du tout, ignorant sans doute que l’humour véritable se partage et se distille tout en finesse, mais ne se tartine pas à longueur de commentaires à ras des pâquerettes. Croyez m’en vos petites blagues, adresses vulgaires ou sarcastiques, lieux communs et autres bons mots archi usés finissent par lasser !
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@ calamity jane
Un "guignol" qui est à la tête d'un "théâtre universel" constitué d'un milliard deux cent mille catholiques, cela se respecte, même si l'on n'aime pas le "spectacle".
Rédigé par : Mary Preud'homme | 14 mars 2013 à 14:47
Rédigé par : Mary Preud'homme | 09 mars 2013 à 13:34
Bah plutôt du côté de l'Afrique, les Japonais et autres Scandinaves n'étant pas encore assez cuits.
J'aurais bien vu une manière de Desmond Tutu, histoire de secouer un peu le cocotier Vatican.
Le nouveau a une tête sympathique, et puis un Jésuite en a toujours une bien pleine sur lui, toujours bon à prendre comme disait Mr Arouet.
Ceci dit, il s'appelle François... et le nôtre qui disait qu'il n'avait pas de candidat, il cache bien son jeu le bougre !
AO
Rédigé par : oursivi@LaMary | 14 mars 2013 à 09:51
Bonjour Monsieur Bilger
Je dois avouer qu'Ils savent toujours minutieusement ménager leur surprise à la suite de leurs profondes méditations sous la chapelle Sixtine, car comme d'habitude, historiquement parlant, le nouveau pape n'était jamais, avant qu'il ne le soit, mentionné dans les favoris.
Du coup, c'est moi qui vais me pencher sur l'historique de ce nouveau pape.
Bonne journée
Carl Larmonier
Rédigé par : Carl+Larmonier | 14 mars 2013 à 09:32
Les bouffeurs de calotte se sont ingéniés ces derniers jours à espérer "un pape noir"... Ah les hypocrites, les faux-derches surjouant une pseudo modernité grotesque, comme celle qu'on a vécue en France après l'élection d'Obama où l'on s'est aperçu qu'après 200 ans de colonisation la France ne comptait que très peu de représentants de couleur et qu'il nous a fallu bouffer du Aimé Césaire pendant quinze jours lors de son décès !
Les même faux-derches n'ont jamais réclamé un grand rabbin Falacha, ni un imam sénégalais à la Grande Mosquée de Paris (construite par Lyautey...)
Remballez vos hypocrisies.
Dix coups de fouet au premier qui critique notre Pape !...
Rédigé par : Savonarole | 14 mars 2013 à 08:39
François, Saint-Père inattendu ! et bienvenu.
Rédigé par : Camille | 14 mars 2013 à 01:12
"Habemus guignol" !
Mais que veulent-ils donc nous faire encore
avaler ?
Rédigé par : calamity jane | 14 mars 2013 à 00:39
19h 07 : Habemus papam !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 13 mars 2013 à 19:10
Et la Blackonie c'est où ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 09 mars 2013 à 13:34
Cela ne m'enchante pas, mais la fumée blanche risque de s'élever pour un pape italien.
Rédigé par : Camille | 09 mars 2013 à 09:25
Moi, je mets 10 euros sur a black one.
Mais suis plus fort pour les enquêtes inabouties que pour les pronostics de cet ordre.
AO
Rédigé par : oursivi | 09 mars 2013 à 00:33
Un pape venu d'Extrême-Orient ? Chiche !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 08 mars 2013 à 19:48
Hollande, Delaunay : des petites phrases assassines à l'égard de la papauté. Arrêtons les louanges sur leur intelligence. A ce niveau de responsabilité on ne peut admettre qu'ils profèrent de telles bêtises et soient auto-satisfaits par leur humour déplacé.
Rédigé par : jack | 20 février 2013 à 17:19
"Tous ces souverains poncifs"
ôtez moi d'un doute... c'est de l'humour volontaire, je pense ?
Rédigé par : Alix | 17 février 2013 à 11:17
"...Le président de la République n'a pu s'empêcher de mêler à une gravité banale et inévitable une plaisanterie sur le fait que la France "n'aurait aucun candidat"...
Quelle pensée féconde de ce ridicule personnage, NORMAL 1er, le petit ! Faut-il être bête pour sortir, devant un chef d'Etat africain, une telle saillie !
Peut-être cela restera-t-il dans les annales des âneries et gaffes de nos présidents de la République ! Le "Que d'eau, que d'eau !" de Patrice de Mac-Mahon découvrant la mer. Ou cette réflexion profonde d'Armand Fallières : "La place n'est pas mauvaise mais il n'y a pas d'avancement."
Mais je crois que le pompon revient à Mme Michèle Delaunay, Bordelaise et "tombeuse" d'Alain Juppé en 2007. Cette dame est ministre chargée des personnes âgées et de l'autonomie dans le gouvernement de M. Ayrault.
Quand elle a appris la démission du Souverain Pontife, Mme Delaunay a tweeté ceci : "Je dois bien reconnaître que, à tort ou à raison, Benoît XVI a omis de me consulter avant de prendre sa décision..."
Son père, Gabriel Delaunay, qui fut préfet d'Aquitaine, a dû se retourner dans sa tombe devant une telle expression d'imbécillité !
Rédigé par : Jacques-Henri de la Roche-Bernard | 16 février 2013 à 20:51
Savo
Ha ! que nous sommes bien dans une unique galère et sous le même règne... des marchands des temples...
Rédigé par : Poil à gratter chez Pic de la Mirandole | 16 février 2013 à 19:29
Savonarole 18.23
Exceptés Villepin et Attali - en tournée dans des contrées lointaines - les autres se sont exprimés sur les "boulettes" et Bayrou a ce samedi été longuement interviewé par Colombani sur LCP... vous le savez un politique n'est jamais mort, même une fois enterré certains continuent de le faire parler, de lui prêter des pensées LOL
Rédigé par : Pietri S | 16 février 2013 à 18:57
"Un lieu de pèlerinage... c'est sacré."
Rédigé par : Poil à gratter chez Pic de la Mirandole | 16 février 2013 à 00:09
C'est bien vrai !
Et les pèlerinages risquent de se multiplier, voyez Cohn-Bendit qui pense à se retirer, Villepin qui s'en est allé, Bayrou devenu le fantôme des médias qui l'adoraient, Jacques Attali en pénurie de marc de café et de boules de cristal, José Bové qu'un pâté d'alouette Findus n'émeut plus, Besancenot arraché si jeune à notre affection...
Des Benoît XVI il y en a des wagons en France, qui devraient songer à se retirer à la Closerie des Lilas.
Rédigé par : Savonarole | 16 février 2013 à 18:23
« Quant un pape parvient à la claire conscience de ne plus être physiquement, mentalement et spirituellement capable de mener à bien la tâche qui lui a été confiée, alors il a le droit et même, dans certains cas, le devoir de démissionner » (Benoît XVI dans un entretien en 2010)
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A méditer. Non sans y ajouter, afin de comprendre toute la portée de ces mots, la réflexion du pape sur l’hypocrisie religieuse lors de sa dernière homélie.
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En se remémorant aussi ce passage des Ecritures :
"Le récit que donne Jean de la purification du Temple par Jésus est très particulier. Dans les Évangiles synoptiques, cette scène prend place à la fin de la procession du dimanche des Rameaux dans la ville sainte. Alors que les gens l’acclament triomphalement, Jésus entre dans la zone du Temple, non pas pour rendre hommage, mais pour interpeller le Temple et ses chefs. Il jette par terre la monnaie des changeurs, renverse leurs comptoirs et les tables de ceux qui vendent des oiseaux et des animaux pour le sacrifice. Quel enseignement ! Jésus cite les Écritures : «L’Écriture ne dit-elle pas : Ma maison s’appellera maison de prière pour toutes les nations? Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits» (Marc 11,17; Isaïe 56,6-7; Jérémie 7,11)."
....
Voilà un texte qui donne à réfléchir quand on voit ce qu'est devenue la cité du Vatican.
Il serait donc moins question de modernisme que de donner un grand coup de balai dans cette basse cour de droit divin où de vieux radoteurs vêtus de pourpre ne rêvent que d'honneurs et de distinctions. Dieu étant réduit au rang d’icône dorée et donc d'accessoire et prétexte à une pompe d’un autre âge en totale contradiction avec l‘esprit de l'Evangile et des Béatitudes.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 16 février 2013 à 17:07
ayant cherché l'erreur : il (le pape) jette l'éponge et il (Spanghero) ne rend pas son tablier.
Rédigé par : jlm | 16 février 2013 à 15:57
@ Xavier Nebout.
« Mais quand même, la question sur le départ de Benoît XVI… ».
La relation entre l’église triomphante et militante existe, elle autorise aussi bien le bûcher de Jeanne d’Arc que la renonciation du Pape – expressément prévue par le droit canon. Il me semble aussi que le Christ a donné à Pierre le pouvoir de lier et de délier, donc le gouvernement de l’église militante, donc le droit d’abdiquer (Matthieu 16.18-19). La liberté du pape de mourir en charge ou de démissionner a été proclamée par Boniface VIII lors de l’attentat d’Anagni et réitérée par un de ses successeurs : « Pie VII avait sacré Napoléon. Prêt à retourner à Rome, on fit entendre au pape qu'on le pourrait retenir à Paris : « Tout est prévu, répondit le pontife ; avant de quitter l'Italie, j'ai signé une abdication régulière ; elle est entre les mains du cardinal Pignatelli à Palerme, hors de la portée du pouvoir des Français. Au lieu d'un pape, il ne restera entre vos mains qu'un moine appelé Barnabé Chiaramonti » (Mémoires d’Outre-Tombe, XX, 8).
Pour en rester au vicomte, lorsqu’il parle de la piété des hommes, je me soucie d’abord de leurs compagnons à quatre pattes : le chat jaune de l’abbé Seguin ou Micetto. « J'ai pour compagnon un gros chat gris-roux à bandes noires transversales, né au Vatican dans la loge de Raphaël… ». J’imagine que la brave bête préférait les chateaubriands de la rue d’Enfer à la polenta pontificale…
Nicolas Sarkozy, dont vous soulignez à juste titre la grossièreté, préférait les chiens aux chats : je suppose que c’est parce qu’il n’y a pas de chats policiers. Mais j’ai appris avec plaisir que le Pontife démissionnaire aimait les félins. Hélas, Chico est mort l’année dernière, mais si Joseph Ratzinger n’a plus le moyen de le nourrir, je veux bien adopter Milly : bien qu’apostolique et noir, il a une bonne tête de gouttière. Il paraît que le Saint-Père lui parle en bavarois, mais Charles Quint n’en usait pas autrement avec son cheval. Pour qu’il ne soit pas trop dépaysé, je veux bien lui causer en latin ; je mettrai juste un buste de Frédéric II devant son panier, histoire de lui montrer que les Allemands ne furent pas tous des bigots.
Pour le reste, je ne vous apprends pas que l’Eglise se méfie tout autant des mystiques que des chats, coqs et autre bêtes de sabbat...
Rédigé par : Boris | 16 février 2013 à 15:47
@ Xavier Nebout 16 février 2013 à 11:29
Ne pleurez pas tout seul, ça m'est arrivé aussi.
Faut dire que les Thénardier avec leurs cni à tiroirs, bien assis sur leurs coffres, veillent et surveillent.
Notre Hermine, même dans une retraite bien occupée qu'il a décidée avant l'heure (comme Benoît) ne peut transgresser la loi... même inique et bâillonneuse.
Nous vivons dans le pays des droits des hommes (les autres sauf nous), de la liberté d'opinion (celle de la pensée unique du politiquement correct), de la libre pensée (contrôlée par M.B...), enfin tout ce qui peut épater la terre entière.
Consolons-nous, nous avons encore le droit d'insulter Sarko, ridiculiser le pape, payer des impôts, dénoncer son patron, affirmer une chose et faire son contraire.
Rédigé par : Poil à gratter | 16 février 2013 à 14:28
Hors sujet mais ça me démange !
Spanghero accuse le gouvernement de condamner à mort ses 300 salariés !
Ne se trompe-t-il pas de cible, le marchand de viande ?
Rédigé par : Jabiru | 16 février 2013 à 11:40
@Florence et ses détracteurs
Florence y va un peu fort. A mon sens, M. Bilger a jugé les manières de Nicolas Sarkozy insupportables. J'ai lu, je ne sais où, qu'il avait envoyé des textos en présence de Benoît XVI - la grossièreté à envoyer des baffes.
Ceci dit, il n'aura à tout le moins pas fait le tri entre le principal et l'accessoire, et je pense qu'au fond, c'est surtout un grand naïf.
Mais ce que je n'ai surtout pas apprécié, c'est qu'à la suite de son billet "les Français ne s'en laissent pas compter", il m'ait appliqué la loi Gayssot !
Mais quand même, la question sur le départ de Benoît XVI est celle de savoir si c'était à Dieu ou à lui d'en décider, et là, tout est dans ce qu'on entend par Dieu.
Le Dieu des mystiques est personne - au sens originel de masque, mais le masque de quoi sinon de l'amour filial ? l'amour au sens védique ?
La suite eut été intéressante, mais je suis en grève du zèle.
Rédigé par : Xavier Nebout | 16 février 2013 à 11:29
@Guzet | 15 février 2013 à 21:02
«Détail cocasse : le directeur du Point pense que la démission de Benoît XVI "a fait sauter le tabou de l'infaillibilité pontificale" (sic) !!!!»
Vous parlez de Franz-Olivier Giesbert?
Vous m'étonnez qu'il ignore pour commencer, la différence entre tabou et dogme, s'agissant d'infaillibilité. Qui plus est, a priori toutefois, un tel dogme pouvait au contraire apparaître cautionner cette décision comme son programme cautionne l'action de François Hollande quoi que lui fassent savoir la majorité de français au quotidien (≠ la majorité quinquennale de leurs représentants).
FOG mentionne également un «Joseph Ratzinger, ravalé au rang du vulgum pecus ».
Si je ne m'abuse, pecus désigne au neutre le bétail au sens large par opposition à ferae les bêtes sauvages; et au masculin, les êtres vivants rapprochés des hommes d'où il me semble qu'il faille plutôt dans le cas métaphorique de ce troupeau dont le pape est le pasteur, mettre pecus au masculin.
Quant à uolgus (→vulgus) ce n'est pas un qualificatif mais un nom qu'on trouve attesté sous les deux genres, masc. et neutre, et qui désigne le commun du peuple. D'où il me semble que la locution nominale composée de vulgus et de pecus, locution qui renvoie aux non spécialistes d'un domaine, ne devrait pas adopter un genre castrateur comme le neutre - lequel n'existe de toute façon pas en français - et qui ajoute qui plus est, à la catégorie des non spécialistes, une nuance de foule stupide.
Le pape ayant demandé que l'on prie pour lui ne s'est pas 'ravalé' au rang du 'vulgus' mais a, au contraire, signifié que l'union de forces spirituelles est un Tout.
Le Larousse donne «vulgum pecus : nom masculin invariable d'emploi familier - qui n'a donc rien à faire sous la plume d'un directeur du Point parlant, entre autres, de l'ensemble de ses concitoyens, et - (calqué sur servum pecus, troupeau servile [Horace, Épîtres, I, XIX, 19]: troupeau servile)» et où servus, -a, -um est bien un qualificatif dont le sens initial est, tel celui du samouraï japonais, celui de «préposé à la garde de, protecteur», comme peut l'être le chien d'Hadès à la voix d'airain gardant l'entrée des Enfers et qui est enchaîné à la consigne mais que réussit à charmer Orphée par sa musique.
Le dogme, c'est ce qui après réflexion paraît bon et s'impose comme vérité dans le cadre d'une doctrine. C'est donc ce qui a été pensé pour vous.
Le tabou, c'est ce qui est l'objet d'un interdit religieux ou par extension, ce qu'on ne saurait remettre en cause.
L'infaillibilité pontificale est un dogme selon lequel le pape ne peut se tromper lorsqu'il s'exprime ex cathedra (c'est-à-dire en tant que Docteur suprême de l'Église et en engageant sa pleine autorité apostolique), et ce, en matière de foi et de morale. La constitution dogmatique Lumen gentium (21 novembre 1964) proclamée par le 2e concile du Vatican, explicite : « Le Pontife romain, chef du collège des évêques, jouit, du fait même de sa charge, de cette infaillibilité quand, en tant que pasteur et docteur suprême de tous les fidèles, et chargé de confirmer ses frères dans la foi, il proclame, par un acte définitif, un point de doctrine touchant la foi et les mœurs. »
Cela ne signifie pas que le Pape ne commet jamais d'erreur en rien, ni même de péché, dans son quotidien.
Ce qui tient lieu d'infaillibilité à François Hollande, c'est son programme. S'en tenant à son programme sans souffrir qu'il subisse de réajustements à l'aune de la pratique et de l'événement, il en fait un dogme intangible et tabou, et c'est ça moi, qui me fait peur.
Ségolène Royal avait été critiquée pour en lieu et place d'un tel programme avoir proposé un "être à l'écoute de" ajustable au cours des choses, mais c'est ce que, personnellement, j'avais trouvé le plus intéressant chez elle et qui manifestait qu'elle avait compris que la vie et la survie sont dans l'adaptation et non dans la rigidité.
Entre Ségolène le roseau pensant et François Hollande le chêne doctrinal au Cerbère vigilant, je ne sais pas si le PC a fait le choix le plus judicieux. «Mais attendons la fin. » comme qui dirait.
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Pour en revenir au billet, PB a eu raison de titrer l'esprit sain, car ceci appelle son complément le corps sain, pour dire que l'esprit saint a bien fait d'inspirer au 'corps malade' de lâcher prise au profit d'un successeur plus vaillant sur le plan physique.
« mens sana in corpore sano » soit Rabelais, Gargantua, chapitre 23 ...
Rédigé par : Catherine JACOB@Guzet | 16 février 2013 à 10:37
Beaucoup d'excitation au sujet d'un vieux monsieur malade et fatigué qui rend l'éponge dans un des derniers moments de lucidité qui lui restent... Eh oui le Pape n'est qu'un homme ; Jésus a renoncé lui à 33 ans ce qui pour le fils de Dieu est carrément trop jeune et a privé le monde d'un vrai Sage, révolté contre l'injustice, courageux et militant pour les droits de l'homme donc de Dieu ou vice et versa.
Rédigé par : JLM | 16 février 2013 à 07:19
@FT 16 février 2013 à 00:15
"fût-il pontife, qui n'a de compte à rendre à personne."
Un homme normal qui arrive à une telle hauteur d'apostolat a des comptes à rendre...
D'abord à Dieu... à l'humanité... à sa communauté de fidèles... à ses associés apôtres qui l'ont élu... et surtout à lui-même.
Reconnaissons au moins la lucidité et la saine inspiration de Benoît le XVI°.
Quand tout le monde vous regarde, à moins d'être un dictateur on a toujours des comptes à rendre... et surtout être un exemple.
Si tous les politicards qui cumulent, s'écharpent, se font la courte échelle et qui s'accrochent à leurs mandats, leurs hochets et leurs privilèges, pouvaient en recevoir leçon.
Rédigé par : jcr (jésus christ râleur) | 16 février 2013 à 02:39
Je suis d'accord avec Catherine Jacob: escamoter le fond quand il s'agit de mariage homosexuel, c'est un comble !
Le Pape nous rappelle par son retrait que seul compte ce que les Chrétiens ont dans le coeur. L'effacement du Pape est la mise en avant du Christ.
Il y a aussi quelque chose des sages de Zarathoustra dans ce pape, qui se retire pour en même temps laisser la place à un renouveau et penser que tout cela est un cycle.
Son sourire enfantin cacherait-il un grand éclat de rire ?
Rédigé par : Alex paulista | 16 février 2013 à 01:47
En fait, tout dépend du rôle qu'on assigne au pape. Ou plutôt de la conception qu'on se fait de ses missions temporelles et spirituelles.
Si le souverain pontife est considéré comme un humain aux très hautes responsabilités, on peut entendre ce retrait de Benoît XVI. Certains fidèles en revanche tiennent celui-ci pour une sorte de VRP exclusif en métaphysique et peuvent tomber de bien haut : pourquoi ce Saint Père qui renonce alors que beaucoup d'autres papas très âgés, diminués, n'ont jamais osé ou songé faire telle volte-face ?
D'autant que Benoît XVI, peu porté sur la communication et le transport, estime toute cette modernité, notre modernité, si futile. Tournant ou fantasquerie du temps ?
Rédigé par : scoubab00 | 16 février 2013 à 00:57
"cette renonciation qu'ils se garderaient bien d'opérer dans l'ordre profane et démocratique", écrivez-vous, Philippe.
Les élus peuvent très bien ne pas renoncer tant que les électeurs leur renouvellent leur confiance.
Cela n'a aucun rapport, à mon sens, avec l'abdication d'un souverain, fût-il pontife, qui n'a de compte à rendre à personne.
Rédigé par : Frank THOMAS | 16 février 2013 à 00:15
Faut comprendre Savonarole... et lui pardonner... ce que ferait Benoît XVI très certainement.
Son identifiant historique fut pendu puis brûlé... devinez où... à Florence après un procès en hérésie. Faut dire que Girolamo était à l'époque un moine quelque peu salafiste impitoyable...
Un lieu de pèlerinage... c'est sacré.
Rédigé par : Poil à gratter chez Pic de la Mirandole | 16 février 2013 à 00:09
Même si la décision de Benoît XVI est rationnellement explicable, l'unanimisme médiatique pour célébrer le retour du pape dans la normalité laisse un peu perplexe et n'est certainement pas dénué d'arrière-pensées... conscientes ou inconscientes. Les représentants de la société médiatique sont des adeptes de la différence à condition qu'on leur ressemble... Détail cocasse : le directeur du Point pense que la démission de Benoît XVI "a fait sauter le tabou de l'infaillibilité pontificale" (sic) !!!!
Rédigé par : Guzet | 15 février 2013 à 21:02
"tout comme quand vous avancez dans la jungle, vous vous arrêtez au bord d'un piège sans l'avoir réellement aperçu."
Rédigé par : Catherine JACOB 15 février 2013 à 19:01
Tout le monde n’a pas eu la chance d’être formé par Tarzan à éviter les pièges de la jungle.
Moi j’ai souvent été piégé par des crocodiles qui ne me voulaient pas dans leur marigot, parce que je n’étais pas parigot.
Rédigé par : Tipaza | 15 février 2013 à 20:55
Maître Charrière-Bournazel, le président du Conseil national des barreaux, vient de pousser un coup de gueule contre la "tyrannie des juges" et craint le retour des Fouquier-Tinville...
La vocation d'un juge n'est pas de devenir un intellectuel germanopratin au gré des changements électoraux. Les Portelli, les Nadal, qui se réveillent à quinze jours de la retraite, doivent être envoyés en relégation en Nouvelle-Calédonie.
Rédigé par : Savonarole | 15 février 2013 à 20:06
Catherine JACOB,
Mon propos ne consiste pas à donner un satisfecit à la gauche ou à condamner la droite.
A camper sur des positions inexpugnables derrière des alibis de PMA ou de GPA, le débat sur le fond a été escamoté, qu'on le regrette ou non.
La finesse légendaire de Christian Jacob était pourtant, avec l'aide précieuse d'Hervé Mariton, tout entière consacrée à l'élévation de l'échange.
Mais, je me trompe ? Ce n'est pas le sujet du billet de notre hôte, me semble-t-il.
Rédigé par : Christian C | 15 février 2013 à 19:58
@ Florence
Pour qui vous prenez-vous pour traiter notre hôte de cette sorte ?
Cette charge haineuse est tout à fait déplacée.
Rédigé par : Jabiru | 15 février 2013 à 19:28
En marge d'un esprit sain et de la défonce dans un cosmos malsain.
Florence... magnifique bonbonnière artistique de Toscane... c'est tout ce qu'il faut retenir.
Comme me le disait encore cette nuit le Prince du Bénévent que j'ai très bien connu (petit salut à Gerra-d'Ormesson) : "tout ce qui est excessif est insignifiant".
Même si notre Hermine provoque parfois avec ses espiègleries, ses clins d'oeil qui nous aveuglent, ses fulgurances inattendues... ça ne mérite pas les charbons de l'enfer... si jamais ce chaudron existe.
Pourtant j'y réserverais avec plaisir des places pour certains pékins.
In fine les ayatollahs, les salafistes, les idéalistes bornés et rigides, les intégristes de tous poils sont partout... et paradoxe déroutant... c'est rassurant.
Ils ou elles ne nous priveront pas de notre délicieux joujou.
Rédigé par : Poil à gratter | 15 février 2013 à 19:03
@Christian C | 15 février 2013 à 16:55
Débattre pour moi, c'est se donner une chance soit de peaufiner ses idées, soit de se laisser éclairer par des points de vue qu'on n'avait pas envisagés.
Ce qui n'était pas le cas, du moins c'est mon impression, du débat dont nous parlons, car laisser deux minutes pour exposer un amendement, c'est se moquer du monde.
"voilà une source d’inspiration éclairante sur la détermination de vos choix politiques"
Eh oui, je suis quelqu'un de totalement irrationnel. Il m'arrive en effet de faire un choix mûrement raisonné, pour au dernier moment changer d'avis parce que quelque chose en moi tout d'un coup me le commande ; tout comme quand vous avancez dans la jungle, vous vous arrêtez au bord d'un piège sans l'avoir réellement aperçu. C'est comme ça et chaque fois que ma raison s'est opposée à cette petite voix, je l'ai regretté.
Rédigé par : Catherine JACOB@Christian C | 15 février 2013 à 19:01
Je ne trouve rien de plus faux que la citation de Talleyrand "tout ce qui est excessif est insignifiant" ; phrase bien dans le style d'un adepte de toutes les compromissions. J'ai admiré Jean-Paul II pour son excessive opiniâtreté. Je m'incline devant Benoît XVI pour son excessive humilité.
Rédigé par : olivier seutet | 15 février 2013 à 18:45
Savonarole,
Vous voilà pris en flagrant délit ; cet excès d'indulgences à l'égard de Florence vous sera compté.
Rédigé par : Christian C | 15 février 2013 à 18:31
Pauvre Florence ! La voilà habillée pour l'hiver par les animaux malades de la peste dont on ne sait plus très bien ce qu'ils ont voté au premier ou au deuxième tour. À voile et à vapeur, les voilà procureurs.
Rédigé par : Savonarole | 15 février 2013 à 17:38
Catherine JACOB,
Je vous rejoins, il faut assumer ses choix. Mais nous laisser ainsi dans une cruelle incertitude concernant votre vote -nul ou Sarkozy- au second tour nous plonge dans la tourmente d’une perplexité insupportable.
Accuser la majorité de se fermer au débat est plutôt comique, si l’on veut bien se remémorer, d’une part les questions de fond soulevées par les amendements de l’opposition, d’autre part les engagements très clairs de la « vieille corneille acariâtre » -voilà une source d’inspiration éclairante sur la détermination de vos choix politiques- sur les décisions qu’il comptait proposer au parlement s’il était élu.
Le « choix dans la date » est l’expression qui convient sur ce débat de société ô combien sexuel.
Rédigé par : Christian C | 15 février 2013 à 16:55
@Florence | 14 février 2013 à 22:34
«En tous les cas, ce n'est pas l'Esprit Saint qui vous a inspiré, vous Philippe Bilger, quand vous avez appelé à voter Hollande qui sera le fossoyeur de la France.
Honte à vous pour l'éternité car vous n'avez même pas l'humilité de reconnaître votre catastrophique erreur. [...] Votre parole ne vaut plus rien. »
Allons bon ! Ma chère Florence, vous n'avez plus trois ans. Vous êtes sans doute passée par une classe de terminale qui vous a permis, quelle qu'en ait été la section, d'aborder un peu ce qu'on appelle sens critique, ainsi que le penser par soi-même.
Sans doute peut-on être admis à reprocher à Philippe Bilger de n'avoir pas suffisamment fait preuve de sens critique lui-même en faisant part de sa position sans avoir abordé, je veux dire pondu un billet sur le point n° 31 du programme du candidat finalement élu car je pense qu'il était en effet insuffisant quand on n'est pas spécialement formé(e) à la lecture critique, d'en être réduit à déduire son point de vue sur le sujet, de nombre d'autres billets.
Mais il ne vous a pas obligé à voter socialiste.
Il faut assumer ses choix personnels chère madame.
Pour ma part, si au premier tour j'ai suivi lucidement notre hôte, loin de moi de vouloir l'accuser de l'échec du centre. Malgré d'aussi prestigieux soutiens, sachant pertinemment que l'électeur moyen ne veut pas la vérité mais le rêve quitte à déchanter ensuite, François Bayrou est responsable de son propre échec ainsi que d'avoir déçu l'électorat naïf par une trop grande propension à ne pas vouloir cacher une vérité qui aujourd'hui est aveuglante. Prenez-vous-en donc en tout premier lieu à nos concitoyens qui, comme cela semble avoir été votre cas, ont bâillé aux corneilles pendant leur cours obligatoire de philo, et qui telles les femmes amoureuses ont majoritairement tendance à privilégier les débiteurs de sornettes.
Pour ma part, si j'ai en effet abondé au premier tour dans le sens de Philippe Bilger, au second tour, après avoir revu mes motivations à la lumière des billets où il faisait part d'une position strictement personnelle, j'ai au final fait un choix différent et la motivation essentielle de mon vote a été François Hollande lui-même.
Je suis en effet passée en bus devant l'une de ses affiches qui ne se donnait à voir que d'en haut et de biais et j'ai eu l'impression dans les jeux de lumière de voir une vieille corneille acariâtre. J'ai donc opté pour l'un des deux autres choix qui s'offraient dès lors dont le vote blanc.
Quand je vois que la majorité qui à l'Assemblée se ferme au débat d'idées vu qu'étant majoritaire il lui semble une perte de temps dans un état PS, qui plus est quand on est conscient du choix de la date de présentation de la loi - juste avant la Saint Valentin.... sans autre commentaire... - et préfère privilégier le tweet à la mode Trierweiler pour dauber sur l'opposition, ils ne se trompent sans doute pas à propos de qui il convient en vérité de courtiser et de s'afficher le follower pour paraître moderne.
Rédigé par : Catherine JACOB@Florence | 15 février 2013 à 13:51
Monsieur Bilger, je vous rassure, l'étoile ardente chargée de punir nos crimes est tombée sur l'Oural sans faire de morts. Dans quelques heures, un autre bolide passera au large de notre globe corrompu par le faux prophète hollandais. C'est la troisième trompette : j'imagine que la quatrième, avec l'aiglonne Frigide Barjot criant Malheur, annoncera l'Adversaire ultime, le serpent Merluchon !
Bref, une fois n'est pas coutume, l'ange a dû se tromper : si j'en crois Florence, qui puise visiblement ses infos à la source, le météore divin aurait dû faire un gros trou dans votre bureau, où fut scellé le pacte diabolique envoyant le nouvel Hérode à l'Elysée. C'est certain, les derniers jours sont bel et bien arrivés, comme l'a annoncé le prophète Bill Murray dans Ghostbusters : "Human sacrifice, dogs and cats living together... mass hysteria !". Et donc, je vous le dis, il est temps de vous repentir : comme vous êtes relaps, il vous faudra fonder une chapelle expiatoire rue Cauchy et faire un pèlerinage au séminaire d'Ecône. Mais, à tout péché miséricorde ! Aussi vais-je vous transmettre cette pieuse adresse : http://www.laportelatine.org/sherlocks/saisie.php
Ceci étant, si le bolide change vraiment les eaux en absinthe, on fera avec. C'est supérieur à la chartreuse, me me suis-je laissé dire... mais, vu le contexte, on sifflera son verre au son du De Profundis.
Morpionibus, ça va de soi...
Rédigé par : Boris | 15 février 2013 à 12:58
@Florence
Vous avez fumé la moquette, Philippe Bilger nous a jamais demandé de voter pour Hollande, il a simplement indiqué que très déçu par le quinquennat Sarkozy, il voterait, à titre personnel, pour Hollande !!
Personne n'est parfait !!!
Rédigé par : bruno | 15 février 2013 à 10:52
Christian C 8.47
Le commentaire en question est en effet consternant.
Si votre commentaire était une pétition, je le signerais sans hésitation aucune, plutôt deux fois qu'une LOL
Rédigé par : Pietri S | 15 février 2013 à 10:36
Vous voilà Monsieur Bilger le dernier maillon de la chaîne (si tant est que cette expression ait encore un sens) comme les consommateurs qui sont responsables des entourloupes sur les étiquettes informatives ! qui ne devraient même pas aller dans les magasins acheter de
quoi se nourrir parce qu'ils dérangent les grands pontes des spéculations à ne pas tout croire comme l'hostie serait le corps du Christ ! (oui, c'est bon on sait que c'est
un partage dans une croyance).
Cette propension à s'en prendre, au hasard, à celui-ci ou bien à celle-là mais de préférence à celui/celle qui paie et/ou propose une facilité est révélatrice de l'état de désespoir de notre société républicaine parmi tant
d'autres.
Et pire la charge des étiquettes sur une personne. Le type ou la typesse peuvent dire ce qu'il/elle pense mais à condition d'avoir un cursus "estimable" pour ne pas écrire passablement reconnu et de préférence que par des
pairs...
Alors Florence, en plein les pieds dans la m..., en chantant la gloire des temps passés ? Mais savez-vous qu'il faut une sacrée dose de savoir, de compréhension et d'intelligence, dans toutes ses variétés, pour laisser un espace de liberté à tous et toutes dont celles et ceux qui ne présentent aucune étiquette ?
Et puis, fabriquez-vous donc l'homme à votre image...
Rédigé par : calamity jane | 15 février 2013 à 10:30