Je serais Marine Le Pen, je serais ravie d'avoir été invitée à "Des paroles et des actes" sur France 2.
A-t-on le droit de dire qu'il y a des journalistes inconséquents, masochistes ?
Ils détestent Marine Le Pen, ça se voit, ça s'écoute, les questions qu'on lui pose ne seraient jamais formulées de la même manière aux personnalités de la droite et de la gauche classiques.
Mais, à chaque seconde, par leur attitude, ils la font monter dans les sondages.
A l'exception de François Lenglet et de Jeff Wittenberg pourtant imprégné par le discours judiciaire et pénitentiaire convenu, qui ont su adopter, dans la forme, un ton correct et qui surtout n'ont pas éprouvé le besoin de montrer ostensiblement comme ils répugnaient à cet exercice, tous les autres journalistes intervenant à tour de rôle sur ce plateau ont cherché à prouver aux téléspectateurs non pas leur talent, leur compétence et leur impartialité mais seulement leur aptitude militante à l'acidité, le fait qu'ils avaient peu ou prou vocation à se comporter comme des questionneurs impliqués, engagés, parfois sur de l'infiniment petit ou dérisoire. Des justiciers avant l'heure et à toute heure. Pas des limiers. La politesse serait-elle incompatible avec la pugnacité intellectuelle, le débat sans complaisance ?
Et Marine Le Pen montait dans les sondages.
Le désastre final a porté à son comble ce qui n'a pas cessé d'apparaître au cours de toute l'émission : Marine Le Pen conviée à s'exprimer pour que la parole des autres, leur ironie, leurs sarcasmes, leurs gestes grossiers de la main, leur inaltérable vertu soient mis en valeur.
Le journaliste allemand s'écoutait parler et était trop long, Hélène Jouan atteinte par la contagion manquait de son habituelle sérénité et Nicolas Demorand, remarquable à l'écrit, excellent à la radio, adoptait un rôle qui ne lui ressemblait pas : une surenchère dans le dédain et le mépris. Alors qu'il aurait été remarquable dans la dénonciation et l'empathie tactique. Pour voir. Pour savoir et faire comprendre.
Et Marine Le Pen montait dans les sondages.
Il s'agissait surtout pour tous ces bons apôtres de s'abstenir de tout ce qui aurait pu concéder au talent, à la force, à l'énergie et à la patience de l'interlocutrice de peur d'être accusés de déviationnisme, de compromission et de tolérance au moins le temps de l'émission.
Hors de question de ne pas afficher un visage grave, une mine sombre comme si soudain ces journalistes étaient en charge non pas seulement de Marine Le Pen et des multiples problématiques que son projet politique, économique et social pouvait susciter mais du poids du monde entier. Rire avec elle, quasiment un sacrilège. D'elle, une mission.
Et Marine Le Pen montait dans les sondages.
Dans sa conclusion, assimilant les journalistes à des politiques, elle leur reprochait de s'être égarés puisqu'en définitive, leur seul souci était moins d'informer que de condamner.
Et elle montait dans les sondages.
Le paradoxe a été que les seuls moments authentiques, et de véritable éclairage, quoi qu'on pense des prestations de Malek Boutih et de Bruno Le Maire, ont été les dialogues de chacun d'eux avec Marine Le Pen. Adversaires déterminés de cette dernière, leur statut ne les contraignait pas à de l'indélicatesse ou à une permanente et provocante apparence, à une vindicative posture. Le fond leur importait trop pour que la forme fût contrainte d'être délibérément agressive.
J'ai été effaré de constater les effets pervers d'un journalisme de combat - mimiques, interruptions, approximations, condescendance, supériorité morale affectée, etc. - et d'une conjuration médiatique quand l'adversaire n'est pas nulle, ne se laisse pas faire et à la longue est perçue par beaucoup comme une victime puisqu'on lui applique un sort particulier. Qu'il y a de l'injustice dans l'air.
Et Marine Le Pen montait dans les sondages.
Faut-il encore répéter qu'on a le devoir d'alerter sur cette discrimination et cette dérive précisément quand vos appétences politiques sont ailleurs mais que personne ne peut rester indifférent devant une stratégie qui manque sa cible et son but. Et fait le jeu de la cause que l'on abhorre sans l'ombre d'une dissimulation ou d'une opportune hypocrisie.
Puisque Marine Le Pen est montée dans les sondages.
Et qu'elle dit merci à "Des paroles et des actes".
Bonsoir Monsieur Bilger
J'avais dit, il y a peu, sur le blog d'Yves Thréard, que sans être pour le Front National ni être Nostradamus, je pensais sincèrement qu'il y aurait de grandes chances que Marine le Pen se retrouve aux prochaines présidentielles en demi-finale.
D'après toujours mes prédictions médiumniques je prévoyais que son score avoisinerait les 30% et que le tout se terminerait par un affrontement plus que serré entre l'autre droite et en face son extrême.
A dans quatre ans pour voir si mes prévisions étaient justes.
Rédigé par : Carl+Larmonier | 28 février 2013 à 21:13
Bravo Philippe, très bon article, malheureusement ils sont trop rares. Les journalistes sur les ondes ne sont que des journalistes engagés voire encagés et qui mafiatent les médias pour faire l'opinion (la leur ou celle de leurs commanditaires). Curieusement ils sont tous du même bord mais certainement pas par hasard (à de rares exceptions pour complaire à la diversité : nous ne sommes pas dupes).
Encore bravo pour cet article courageux.
Rédigé par : jacques RICHERT | 24 février 2013 à 11:18
Marine, la Belle,
les journaleux, les bêtes...
Rédigé par : zenblabla | 23 février 2013 à 16:09
Le plus remarquable, de loin, des journalistes fut Nicolas Demorand. Quelle agressivité sur la forme, quelle nullitude sur le fond.
Au ras de pâquerettes du journalisme.
Rédigé par : bob | 23 février 2013 à 16:09
@Pietri S | 23 février 2013 à 12:45
lol lol ! Mais je suis dans la réalité ! bien plus que vous le pensez avec un petit 12° dans la cuisine ce matin. 3° l'année dernière quand il faisait -11 dehors. Le matin le café fume dans les bols je peux vous l'assurer.
Mon chauffage n'a de central que le tuyau pile poil au milieu de la cage d'escalier permettant ainsi la récupération maximum des calories.
Sinon Nathan vous êtes en plein déni de la réalité. La France est déja seule n'ayant plus aucun pouvoir sauf celui de décider le mariage pour tous.
Le bateau coule, sa coque mal calfatée est trouée et vous estimez devoir continuer à écoper.
Cela n'aura qu'un temps.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 23 février 2013 à 15:18
D'entrée Pujadas a donné le ton en déterrant la hache de guerre.
Que l'on ne soit pas d'accord avec MLP c'est une chose, mais l'insulte permanente de l'invité c'est écoeurant.
Wittenberg et Lenglet sont restés dans les limites de la bienséance.
Les autres n'ont fait que cracher leur venin, la haine leur sortait par les yeux avec des arguments zéro.
On n'a pas assisté à un débat mais au procès de Marine Le Pen une fois de plus, qui une fois de plus a gardé son calme.
Elle va monter dans les sondages, eh bien tant mieux !!!
Rédigé par : paxagora | 23 février 2013 à 15:00
Ne cherchez pas pourquoi 75% des Français se défient des journalistes, dont on est obligé de subir le clonage toujours dans le même sens...!
Rédigé par : Guzet | 23 février 2013 à 14:35
Entendu sur CNN dans le journal de Christiane Amanpour : selon un syndicat américain en réaction aux courriers de Arnaud Montebourg re ceux de Maurice Taylor Jr, PDG de Titan :
- "La France devrait demander son inscription à l'ONU comme le premier pays devenu musée pour avoir privilégié son style de vie à son attitude au travail"
Clin d'oeil vachard de l'american way of life to the french shirker dream team !
Rédigé par : Pietri S | 23 février 2013 à 13:35
Aurez-vous assez de lauriers pour finir la couronne de Demorand ? De qui vous moquez-vous ? Ce type est une petite frappe sans talent. Vous avez certainement croisé dans votre carrière des voyous élégants et stylés. Ici on est loin du compte. Le drame des media est très bien décrit par Wolton dans Marianne, lien : http://www.marianne.net/Le-regne-de-l-oligarchie-mediatique_a224981.html
Quant à Marine Le Pen, revenez à la crise du suffrage universel, qui serait vraiment plus ce que l’on attend sous votre plume : avec 6,5 millions d’électeurs, le FN n’a pas de députés à la chambre. Vous n’êtes pas gêné ?
Rédigé par : Jean-Louis | 23 février 2013 à 13:11
@hameau dans les nuages
Juste pour rire : tout à fait charmant votre clin d'oeil nostalgique re votre poêle à bois... près d'un téléviseur et vous derrière votre PC : il ne faut pas exagérer quand même, vous n'êtes pas des sauvages LOL LOL... mais à Paris un décret, une loi, enfin une interdiction, votée ou en cours, peut être une menace LOL, de faire du feu dans les cheminées, pour cause de pollution : trop de particules lâchées dans l'atmosphère.
Les cheminées resteront ce qu'elles étaient depuis bien longtemps (pour ceux qui en ont une ou plusieurs) des éléments de décoration.
Rédigé par : Pietri S | 23 février 2013 à 12:45
Ecrire que Marine Le Pen monte dans les sondages parce que les journalistes ne sont pas gentils avec elle, c'est de la désinformation.
Marine Le Pen monte parce qu'une part importante des citoyens français partage ses idées. Ce n'est plus un vote contestataire mais un vote d'adhésion.
Souvenez-vous de ce que rapportaient les responsables de droite pendant la campagne des législatives. Ils constataient épouvantés que leur électorat s'était tellement radicalisé qu'il ne se reconnaissait plus dans le discours de la droite classique. Cet électorat voulait une alliance avec le Front national.
Un Français sur deux ne trouve pas dangereuses les idées de l'extrême droite. Monsieur Bilger, essayez de trouver une autre explication que le manque de courtoisie dont serait victime Madame Le Pen de la part des journalistes.
Rédigé par : zefir | 23 février 2013 à 10:45
@hameau dans les nuages
Votre nostalgie du passé est confortable, mais peu adaptée aux temps présent et ceux à venir ; un seul chiffre, on nous rebat les oreilles avec l'industrie automobile :
- USA + Europe produisent 15mio de voitures/an
- La Chine, seule, en produit 18mio une fois son parc local servi que fera-t-elle de sa production... je vous laisse deviner LOL
...et il en est ainsi de la quasi totalité des productions.
La France seule, autosuffisante, est peut-être un rêve, mais une totale utopie il est trop tard...
Depuis 1964 depuis la reconnaissance de la Chine Populaire par le Général de Gaulle depuis le premier contrat entre la France et la Chine : la vente de camions, par Berliet, la vente de 300 camions finis mais aussi la vente de tout notre know-how, c'est-à-dire de notre technologie accolée à la formation correspondante et ses mises à jour, depuis cette date nous avons signé le début de la globalisation à tous vents, toutes les vannes ont été ouvertes.
Cette histoire est celle de mon grand-père français qu'il nous a raconté en long et en large des années durant.
Les pays occidentaux n'avaient pas prévu, n'avaient pas cru à "Quand la Chine s'éveillera" tous étions horrifiés du régime d'alors, mais peu en avaient mesuré les conséquences : la réflexion générale inavouée était sous-tendue par la volonté de maintenir la Chine et les autres pays émergents comme usines/ateliers du monde et toute la R&D Recherche et Développement, la partie intelligente celle de la matière grise LOL étant le domaine des esprits occidentaux, plus brillants sans doute !!
Les entreprises françaises ont toujours été moins dépensières en R&D donc en investissement que l'Allemagne et les USA toute mesure de Overall cost reduction coupait net dans ces investissements d'avenir, le nombre de brevets annuels déposés par l'Allemagne est dix fois supérieur à celui de la France... c'est ainsi que la France a toujours privilégié le court terme au long terme.
L'Europe était une excellente idée mais les décisionnaires politiques en un demi-siècle n'ont pas su définir le cadre de fonctionnement d'une Europe économique, financière et fiscale...
L'Europe n'est pas responsable de tous nos mots, un exemple récent, cette histoire de lasagnes au cheval : l'Europe n'est pas responsable, ce sont des voyous qui au nom d'une rentabilité exacerbée ont mis en place une gigantesque fraude européenne.
Rédigé par : Pietri S | 23 février 2013 à 10:34
Je ne pense pas que le début de cette émission d'une grande envergure politique doive commencer nécessairement par la séquence animée par Nathalie Saint-Cricq, ses questions ne sont guère opportunes pour le téléspectateur qui désire passer une belle soirée politique, tout en s'informant et en se cultivant.
Nous pourrions nous passer volontiers de cette séquence qui n'apporte pas de véritables éclairages sur l'invité(e), si ce n'est la terre où ce dernier, cette dernière a grandi, la profession de ses parents, sa manière de s'exprimer, ou que sais-je encore ?
C'est inutile pour nous, citoyens et électeurs.
Il serait, me semble-t-il, nettement préférable de rallonger l'interview économique de François Lenglet, avec ses fameux graphiques, quinze minutes sont insuffisantes, tant l'action politique est économisée à l'extrême, tout comme son discours.
J'ai trouvé Marine Le Pen assez gênée, avec le premier graphique de Monsieur l'expert, qui révélait une analyse comparative entre le Royaume-Uni, qui n'a pas l'euro, monnaie que la présidente du Front national réfute viscéralement, et la France.
Ce graphique montre très bien que la monnaie unique n'est pas du tout la cause de la faiblesse des agrégats macro-économiques que connaissent les pays de la zone "euro", puisque ces dernières années, c'est au Royaume-Uni que, entre autres, les déficits sont plus importants et que l'inflation a été plus importante.
Couac pour Marine Le Pen qui voit en l'euro l'origine de quasiment tous les maux !
Malek Boutih a été très bon, très ferme et correct, idem pour l'ancien ministre de l'Agriculture.
En ce qui concerne les journalistes français, il est vrai que bien souvent, leur talent est discutable et que leurs prestations sont médiocres.
Pendant la campagne présidentielle, j'ai été assez critique sur Christophe Barbier qui, lorsqu'il avait un candidat en face de lui, ne lui a posé quasiment aucune question sur son programme, mais des questions accessoires, souvent électoralistes !
Le FN progresse dans les sondages mais sans réelle influence sur l'échiquier politique, il n'est pas sûr que le parti d'extrême droite réalise un bon score aux élections municipales de l'année prochaine.
Cela fait plus de trente ans que le FN est combattu avec vigueur, en vain !
Rédigé par : Cyril | 23 février 2013 à 10:14
@ Nath | 22 février 2013 à 21:42
Match de boxe dites-vous. Intéressons-nous à la personnalité des boxeurs.
À droite Marine Le Pen, qui affirme sa compassion pour les pauvres, les petits, les sans-grade, et qui présente des propositions économiques aberrantes, selon des économistes qui ont surtout plus brillé par leur capacité à expliquer le passé qu’à prédire l’avenir. Cet avenir que l’Euro devait nous rendre radieux. Mais passons, restons sur les personnalités.
MLP fonctionne par affirmations, chacun appréciera en fonction de ses choix politiques.
À gauche, François Hollande, qui fonctionne en creux, en négations plutôt qu’en affirmations. La négation évite le risque d’erreurs qu’ouvre l’affirmation. Toujours cette volonté de ne pas trop s’engager.
Tenez, prenez l’anaphore devenue célèbre. Sur les quinze déclarations, sept sont des négations primaires ou secondaires, c’est beaucoup pour une déclaration de candidature. Et cerise sur le gâteau, cet homme déclare « ne pas aimer les riches », alors qu’en bon socialiste il aurait pu déclarer « j’aime les pauvres ». Il est vrai qu’être socialiste aujourd’hui, c’est être un notable repu et confortablement installé, éventuellement dans le cumul des mandats.
Je vous lance un défi, donnez une citation de F.Hollande déclarant qu’il aime les pauvres. Je parle des vrais pauvres, pas des clandestins qui n’avaient qu’à rester chez eux s’ils ne sont pas bien chez nous, je ne parle pas non plus des délinquants, récidivistes ou pas, ni des déviants drogués ou pas.
Je parle des pauvres bien de chez nous. Oui, je sais la formule est provocatrice, c’est bien pour ça que je l’utilise.
Il n’y a pas chez François Hollande l’esquisse d’un Saint François d’Assise.
Au bilan c’est cette absence de compassion vraie, qui s‘affiche en bonus d’une impuissance à maîtriser une situation économique qu’il avait niée, qui explique sa chute dans les sondages, et surtout dans les cœurs.
Si tant est que cet homme ait été un jour vraiment populaire, au sens populiste du terme !!
Rédigé par : Tipaza | 23 février 2013 à 09:30
Le populisme de Marine Le Pen est très largement renforcé par les questions des journalistes qui, à l'exception de quelques-uns, ne savent plus qu'être dans le people, les questions de N. Demorand étaient dignes d'un torchon, "votre père, héritière et le bal viennois"... ce type ressemble à un roquet, quant à Malek Boutih d'ordinaire plus inspiré, la comparer aux islamistes est bien la preuve que pour tuer l'autre certains sont capables de tout et n'importe quoi ; entendre ces apparatchik du PS parler économie est succulent, eux dont la majorité vit des subventions et autres subsides de l'Etat ou pire comme Harlem Désir ex-condamné pour emplois fictifs, baptisé au PS SOS Charisme. Bien évidemment, tous ont le droit, le devoir de s'exprimer, mais Malek Boutih aura eu bien du mal à convaincre tant il apparaissait à bout d'idées comme l'est d'ailleurs tout le monde politique.
Rédigé par : Pietri S | 23 février 2013 à 08:38
Cher hameau dans les nuages,
Je m’attendais à ce qu’un vieil ami me tance... et ça n’a pas raté !
Pour faire court, cette Europe n’est pas "mon Europe". On « nous l’a imposée » dites-vous ? Certes le référendum français de 2005 l’a rejetée. Mais y étant, rien ne sert de se lamenter. Je répète que nous sommes dans la Communauté européenne et en sortir ne fera qu’aggraver notre situation.
Le retour au franc ? Foutaise, gadget démago ! Que représentera la France, seule… contre tous ? Avez-vous répondu à cette question majeure ?
Je connais les théories et les conférences d’Asselineau. Pourquoi penser que je le considère comme « fasciste » ? Ridicule !
Le thème du billet était bien le débat télé et Mme Le Pen ? Vous auriez pu aussi en parler. Dommage.
Rédigé par : Nath | 23 février 2013 à 07:37
Chaque fois que les journalistes continueront de confondre com et journalisme, ils seront mauvais.
Demorand ressemblait à un pitbull, Jouan et St-Cricq aussi, tous et toutes ont tellement peur d'être qualifiés de suppôt du FN...
Affirmer comme le font certains que le FN serait raciste est une totale absurdité, le FN défend essentiellement de vieilles valeurs françaises anciennes qui n'existent hélas plus, vouloir les ranimer à l'heure de la globalisation est vain.
Le FN est un parti franco-français franchouillard patriote !
Quant à Marine Le Pen elle apparaît carnassière, mise sur des charbons ardents, subissant un traitement agressif qui lui est à elle seule réservé, ce qui paradoxalement la fait monter dans les sondages mais comme un soufflé. Le public prend souvent inconsciemment fait et cause pour celui que l'on agresse.
Certains tweets montrent bien que ce genre d'émissions qui se veut tout public est suivi comme un spectacle de boxe : les journalistes contre l'invité...
Si elle s'est un peu améliorée, très peu améliorée, en matière économique elle est encore très loin d'être aux taquets et prête à soutenir un réel débat, l'économie ne semble être pour elle qu'un moyen comme un autre pour dispenser son idéologie qu'elle tente de mettre au goût du jour... sa diatribe économique est incompréhensible.
Son couplet re la fiscalisation des allocations familiales est faux pour deux raisons paradoxales :
- Les allocations familiales ont été créées pour repeupler la France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale
- Les allocations familiales sont versées à l'enfant et non pas à la famille, ceux qui suggèrent de les supprimer aux mieux disants n'ont rien compris, étant entendu bien évidemment que ca.€129/enfant ne pèse pas la même chose pour un enfant dont les parents sont au SMIC ou dans la tranche supérieure
- Le pire parce que le plus absurde c'est que les allocations familiales sont une taxe prélevée sur le salaire/individu et la masse salariale patronale que l'on voudrait inclure dans le calcul de l'IRS, ce qui revient à dire que le bénéficiaire serait taxé deux fois.
Emission sans grand intérêt, mais ce n'est que mon avis !
Rédigé par : Pietri S | 23 février 2013 à 07:28
Elle atteint des sommets en matière de populisme et se révèle totalement incompétente en matière économique. Pourtant elle est entourée d’un staff super diplômé. Pourquoi la laissent-ils débiter un tissu d’âneries et d’imprécisions ? Simplement pour monter dans les sondages… elle y parvient. Son argumentation est de la manipulation.
Rédigé par : jack | 23 février 2013 à 00:34
Cher Philippe,
Alerte botulisme.
Cela tombe mal en plein salon de l'agriculture.
Nos journalistes auraient dû informer la population. La Corbeille des Saveurs et la Marmite des Saveurs - tapenade, anchoïade, tians, pistou rouge, tian de pois chiche, tian de fenouil, olivade noire - habituellement d'une très grande saveur, rappellent ses produits pour un défaut de stérilisation.
Attention +++
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 23 février 2013 à 00:08
C'est toujours la même histoire. Le service public s'autorise à penser qu'il lui faut éduquer les Français afin qu'ils ne succombent point à l'immonde tentation du vote FN. On emploie donc les recettes qui pourtant se sont toutes avérées défaillantes : faire monter en ligne des contradicteurs qui empruntent la tunique du journaliste et proposer deux politiques pâlichons, l'un en délicatesse avec son parti et l'autre représentant la droite molle, impuissante et verbeuse (n'oublions pas que Le Maire a été dircab de Villepin le flamboyant !). Le résultat est celui que stigmatise Philippe Bilger : MLP gagnante sans avoir eu vraiment à s'employer. La palme du grotesque revient à Demorand qui nous a infligé ses certitudes sur Inter, Culture, France 5... toujours le service public à la proverbiale impartialité !
Rédigé par : caroff | 22 février 2013 à 22:55
@ Archibald
Bon, j'ai peut-être lu trop vite, ce dont je m'excuse. Vous m'accorderez que votre formulation sur les millions de morts était un peu abrupte.
Mais si j'ai omis les autres, j'y viens - et non comme Robespierre venait à Pétion... Ledit conventionnel d'Arras n'est pas Saint-Just - ils n'ont pas la même position sur la grande saloperie des lois de Prairial. Bakounine n'est pas Lénine, qui n'est pas Staline... qui se fichait d'ailleurs pas mal de Bakounine. Tito n'est pas Hoxha, qui n'accordait pas de visa de sortie. Le Che n'est pas Castro, du moins si l'on en croit sa fameuse lettre de démission... pas plus que Julien Coupat n'est Nathalie Ménigon.
Mais, je vous rassure, saint Dominique n'est pas non plus saint François, il ne jugeait pas que les oiseaux ; Jacques Fournier n'est pas Torquemada - les pourcentages sont clairs... et saint Louis n'est pas Philippe II... pas plus que Marine Le Pen n'est son père, ni que Jean-Marie est Susini.
Dante place Paolo e Francesca en enfer... mais dans un autre cercle qu'Ugolin.
De la nuance avant toute chose.
Rédigé par : Boris | 22 février 2013 à 22:06
Marine insultée, c'est six millions et demi de Français insultés.
Craguerand | 22 février 2013 à 17:32
Le nombre ne fait rien à l'affaire...
Rédigé par : Alex paulista | 22 février 2013 à 21:53
Nath | 22 février 2013 à 18:21
Ah vous l'aimez cette Europe hein ? cette Europe que l'on nous a imposée. Une France pieds et poings liés, lestée d'un bloc de béton, noyée dans un conglomérat dont aucun membre ne peut décider de son destin sans passer sous les fourches caudines d'une BCE à la solde des Anglo-Américains.
Monsieur Asselineau est sans doute un fasciste aussi pour vous ?
Il tenait une débat public à l'université de Rouen.
Dans cette vidéo vous remarquerez qu'une partie de la tribune où se tenaient d'autres intervenants a été masquée. Ceux-ci ne voulaient pas que leurs propos et images soient rendus publics dans les médias.
La trouille nath !
La voilà votre Europe où les gens demandent à être cachés.
Vous avez dit fascisme ?
Visionnez la :
http://www.agoravox.tv/actualites/europe/article/europe-un-debat-avec-asselineau-38025
Rédigé par : hameau dans les nuages | 22 février 2013 à 21:48
« Faut-il encore répéter qu'on a le devoir d'alerter sur cette discrimination et cette dérive précisément quand vos appétences politiques sont ailleurs mais que personne ne peut rester indifférent devant une stratégie qui manque sa cible et son but. Et fait le jeu de la cause que l'on abhorre sans l'ombre d'une dissimulation ou d'une opportune hypocrisie. Puisque Marine Le Pen est montée dans les sondages. Et qu'elle dit merci à "Des paroles et des actes"
(Conclusion de ce billet)
Au risque d’aller à contre-courant de cette conclusion, je ne vois pas en quoi ces journalistes ont été plus
« discriminants », injustes ou « dérivants ». Certes le visage et les mimiques de Demorand n'étaient pas très télégéniques ! Mais d’autres personnalités politiques dans ce genre d’émission ont dû subir des questions «gênantes», aussi acerbes parfois, que certains qualifieraient de malignes ou d'injustes. Si cette dame suscite des réactions acerbes, un certain «impétigo» visuel ou verbal, c’est peut-être qu’elle donne dans le populisme de bas étage, dans le lamento en faveur des « pôvres », des sans-grade, de cette « France qui souffre »... tout en assénant des approximations, des solutions économiques aberrantes, dont celles visant "l'immigration", c'est-à-dire "l’étranger", source de tous nos maux. Elle vise bien bas, plus bas que la ceinture.
En boxe, ce sont des coups qui disqualifient...
Down and OUT !
Rédigé par : Nath | 22 février 2013 à 21:42
@Boris
Vous ne citez que Babeuf et Blanqui en omettant bien commodément les autres noms. En outre, je cite sans tronquer par souci de correction, et je n'ai pas écrit que l'un ou l'autre étaient responsables de massacres. Mais une lecture de mon précédent commentaire vous le montrera. En reprenant votre façon de raisonner, je constaterai que vous êtes ni gêné, ni en désaccord avec les vues de Badiou, libre à vous.
Rédigé par : Archibald | 22 février 2013 à 19:15
Mme le Pen surfe sur les mêmes lubies que son père et que tous connaissent : délire de persécution, victimisme, jusqu’aux mimiques et sourires grimaçants lorsque mise en difficulté. On sait ce que jouer avec la souffrance sociale et économique amène comme malheurs. Si encore elle était compétente en économie : lorsqu’elle soutient que dépréciation (volontaire) de l’euro et dévaluation sont pareils, ou pire, que sortir de l’Euro fera remonter l’économie de la France, elle atteint le fond du fond. Que représentera une France riquiqui contre des empires structurés (Chine, USA, BRICS) ? Et son industrie mal en point ? Elle dit qu’elle aime la France : peut-être, mais elle n’est pas la seule et se poser en Jeanne d’Arc sauvant le pays relève de la caricature et du délire... très calculé, à l’abri du besoin et des hasards de la vie.
Rédigé par : Nath | 22 février 2013 à 18:21
Bravo !
Je ne suis toutefois pas d'accord pour Bruno Le Maire qui capable de beaucoup mieux s'est cantonné dans un registre politicien, politicard, électoral que j'ai personnellement trouvé désolant et sans doute à l'image d'une classe politique qui n'a plus grand-chose à dire sur le fond...
Rédigé par : BHawadier | 22 février 2013 à 18:06
"Savonarole qui fustigeait les journalistes, animateurs, chroniqueurs tous bas du front et quasiment illettrés."
Rédigé par : Catherine A. et s'il remontait sur sa grue avec... | 21 février 2013 à 11:47
Où êtes-vous aujourd'hui Catherine A ? Votre silence m'inquiète.
Personne ici pour défendre le journalisme français...
Rédigé par : Savonarole@Catherine A | 22 février 2013 à 18:02
Marine insultée, c'est six millions et demi de Français insultés. De Français qui comme vous et moi ont le droit d'être respectés. Il y aura une limite, un jour.
Rédigé par : Craguerand | 22 février 2013 à 17:32
@ Catherine A
Revenez, Catherine, revenez !
Malgré toute l'antipathie que j'éprouve envers Demorand, c'est son angle qui est le bon : ce qui est insupportable au FN, c'est qu'il est constitué de gens viscéralement racistes, et que la coloration tantôt libérale tantôt sociale de leur prétendue politique n'est qu'un habillage grossier du fond : ils sont gênés par ceux qui ont une gueule d'Arabe, de noir, de métèque. Certains sont "tolérés" au parti, mais ils finissent par partir. La bêtise a parfois des limites.
Ils sont gênés par les Juifs aussi, mais aujourd'hui ce n'est plus leur priorité... on ne peut se battre sur tous les fronts, mieux vaut utiliser un ennemi contre un autre.
Moi je refuse de me laisser emm... par des racistes qui se la jouent sournois. Pour tous les crétins qui vont dans des bals nazis interdits aux juifs, ou qui proposent de faire la soupe populaire à base de cochon avec un sourire en coin, c'est pied au derche et plus si on les revoit.
Après il y a la cohorte des idiots qui se prennent pour la conscience des autres en prenant des mines dégoûtées dans un show télévisé qui met en scène les Le Pen.
Ceux-là méritent aussi un coup de torchon.
Rédigé par : Alex paulista | 22 février 2013 à 17:18
Ah que non je ne suis pas une française à la sauce Le Pen.
Comme je ne suis pas imprégnée, moi, de « discours judiciaire et pénitentiaire », avec mon petit oeil d'artiste je vois, avec mon oreille musicale, j'entends et avec mon âme compassionnelle, j'ai tendance à penser que tout un chacun sur terre et sur les plateaux de télévisions peut à tout moment reconstruire son image. Tous sauf Madame Le Pen qui « voyez-vous » ne pourra jamais nous épargner son image affinée de hyène souriante.
Donc Marine Le Pen, la Jeanne libératrice des émigrés, veut nous protéger, nous les Français. Nous les pédés, nous les pov' noirs, nous les gitanos - bien prononcer avec la jota - nous, les demi-portions de français. On se sent au chaud quand on entend le tank le Pen avancer sur nos petits chemins de boue, ce sont les sondages qui nous le disent. Heureusement que l 'esprit éclairant de Philippe Bilger nous remet les idées en place lui, il sait ; c'est un pro qui ne peut s'égarer ; mais nous quand nous voyons approcher le panzer Le Pen, on a comme qui dirait l'estomac à l'envers, la nausée qui nous fait vomir.
Ciel ! La fille Le Pen, l'autre Jeanne ressuscitée des flammes monte dans les sondages comme la fumée malodorante du discours de la fille à son papa.
Oui Madame le Pen a affiné son attitude de hyène souriante et pour ça, la télé ne sait pas tricher.
Rédigé par : Luce Caggini | 22 février 2013 à 17:00
@ Archibald
Pourriez-vous me citer les massacres commis par Babeuf et Blanqui ? Ce serait une nouveauté historiographique...
Par ailleurs, et je le redis, j'ai assisté hier au degré zéro du journalisme. Si la Marine n'a que des ennemis de ce calibre, elle ne devrait pas avoir trop de mal...
Rédigé par : Boris | 22 février 2013 à 16:14
Cher Philippe,
Pour que le public connaisse la parfaite neutralité du journaliste Pujadas.
Dans le petit film suivant, il s'exclame : "Ouah ! Génial ! Là c'est mieux que le Concorde." Tout réjoui des images du 11 septembre 2001.
http://www.youtube.com/watch?v=Farf8dfCwXQ
Les choix du service public sont souvent déconcertants.
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 22 février 2013 à 14:54
Je suis déçu que mon message ne soit pas passé. Il était question du rassemblement expliqué par Mme Le Pen. Il a été reproché à la Présidente du FN de vouloir rassembler autant à droite qu'à gauche. C'est très mal soi-disant. Mais se souvient-on que nous avons eu un président élu et justiciable ?? Face à Marine Le Pen au deuxième tour, il ne s'est pas gêné de demander toutes les voix (droite et gauche) afin de combattre le FN.
Rédigé par : Perea jean marc | 22 février 2013 à 14:29
Je crois qu'il va falloir changer notre manière d'aborder ce genre de guet-apens politique.
Ce genre d'exercice se prépare.
Faisons simple :
1. le peuple regarde la télé. Il veut entendre le programme, et espérer avec nous.
2. les journalistes ne sont pas là pour le permettre, pire, ils veulent contredire, énerver, créer le trouble.
3. cela énerve tout le monde, on finit par croire que Marine est comme les autres, une politicarde qui fait des pirouettes obligatoires pour s'extirper de ces situations démentes.
Il est impossible de débattre dans ces conditions. Elle a tout de même du mérite de ne point s'énerver, et d'essayer de faire passer des messages aux patriotes et aux curieux.
Au royaume de la mauvaise foi les borgnes sont rois.
Je crois qu'il faudrait en cas d'attaques sournoises :
- dénoncer par une phrase le hors sujet, l'insulte.
- et embrayer sur un pan du programme, sans se soucier du contradicteur, un peu comme le débat qui n'a pas eu lieu entre Marine et Mélenchon. L'ignorance et le silence.
- et bien sûr s'adresser directement aux Français par des formules populaires, directes, en leur montrant qu'on leur parle, d'abord, et qu'on se fiche des journaleux et des Le Maire qui sont de véritables arnaqueurs politiques. Et le saint Pujadas, qui cautionne évidemment tout cela.
On y gagnerait peut-être plus.
Salutations.
Rédigé par : alpinus | 22 février 2013 à 14:15
La stupéfaction de voir la bêtise ainsi étalée devrait finalement n'être qu'une confirmation. Comme je viens de lire un article qui donne un exemple supplémentaire mais ô combien savoureux de la façon de penser et de considérer le monde par nos élites - les journalistes ne pouvant qu'en être, je me régale à l'avance pour ceux qui auront la chance et le courage de le lire. Cet exemple l'est d'autant plus qu'il expose l'un des professeurs les plus suivis des Normaliens de la rue d'Ulm et que certains l'élèvent jusqu'au sommet de la pensée. Ce brillant professeur avait en son temps témoigné que, "s’agissant de figures comme Robespierre, Saint-Just, Babeuf, Blanqui, Bakounine, Marx, Engels, Lénine, Trotski, Rosa Luxembourg, Staline, Mao Zedong, Chou En-Lai, Tito, Enver Hoxha, Guevara et quelques autres, il est capital de ne rien céder au contexte de criminalisation et d’anecdotes ébouriffantes dans lesquelles depuis toujours la réaction tente de les enclore et de les annuler." Quelques dizaines de millions de morts qualifiés d'anecdotes ébouriffantes. Je me demande si M. Le Pen n'avait pas lui aussi fait une égale comparaison. http://www.lepoint.fr/invites-du-point/daniel-salvatore-schiffer/alain-badiou-inutile-et-incertain-22-02-2013-1630976_1446.php
Rédigé par : Archibald | 22 février 2013 à 14:06
Ah bon, ça existe encore "Au théâtre ce soir" ? Depuis que les décors ne sont plus de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell je ne regarde plus.
Rédigé par : scoubab00 so foot | 22 février 2013 à 13:40
Non seulement les pseudo-journalistes étaient révoltants, mais aussi la sélection partisane des messages reçus par mail et diffusés au cours de l'émission : une machination fomentée et soigneusement peaufinée à l'avance, c'est l'impression qui en ressort, et donc, vous avez raison, finalement au profit de MLP.
Rédigé par : chris | 22 février 2013 à 13:26
Sans ce billet, je n'aurais pas fait une séance de rattrapage pour regarder l'émission. J'ai effectivemement pris en grippe la manière de mener les débats des journalistes qui coupent la parole par des "il faut avancer" sur des sujets où l'interlocuteur est brillant.
Même en économie on n'a pas voulu approfondir la discussion sur l'imposition faite aux banques d'acheter des obligations d'Etat.
Le plus triste dans ces débats : on a fait par les attitudes et les allusions à Marine Le Pen ce qu'elle-même a fait à Bruno Le Maire qui ce dernier s'est égaré à un moment.
La conclusion de Nicolas Demorand pouvait s'appliquer mot pour mot à lui-même. Il m'a fait un peu froid dans le dos par ses interventions. Malek Boutih reflète le niveau intellectuel du député de base bien protégé par son parti.
On retiendra pour le futur des lignes d'attaque : le FN est un parti de gauche pour l'UMP, en réponse le FN tient compte des origines populaires de ses militants ; le FN n'a pas l'expérience du pouvoir, en réponse ces premiers élus ont été reconduits sur d'autres listes. Bruno Le Maire a eu un discours innovant sur la France.
Puis pour finir les regards des femmes journalistes n'étaient pas particulièrement tendres, heureusement la caméra s'est arrêtée sur de jolis visages féminins mais pas sur un seul homme.
Rédigé par : perplexe-gb | 22 février 2013 à 13:05
Un journaliste se doit de faire son travail c'est-à-dire informer et éclairer... Ses états d'âme n'ont pas lieu de transparaître. Ils ne s'y prendraient pas mieux pour que l'on ne regarde plus les interventions de Marine Le Pen ! Si elle dérange il leur reste leur pote de la gauche, M. Hollande qui dilapide l'argent de la France et la tourne en ridicule
A méditer messieurs les journalistes : objectivité c'est tout ! Son père vous aurait bien renvoyés dans les cordes, Marine est trop bien élevée pour vous répondre et lorsque vous l'insultez en l'apostrophant entre autres, vous insultez son électorat qui je vous le dis est grandissant grâce à votre ami M. Hollande qui fait beau jeu au Front national.
Rédigé par : muriel | 22 février 2013 à 12:42
Laurent Dingli | 22 février 2013 à 10:47
Vous avez raison monsieur Lenglet, philosophe mais pas économiste, est un grand visionnaire...
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/croissance-preparez-vous-a-trente-ans-de-bonheur_5385.html
Marc de café et tripes de poulet.
Il suffit d'asséner des montagnes de chiffres, des brouettes de courbes avec beaucoup de ferveur et le tour est joué.
Il en est spécialiste.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 22 février 2013 à 12:34
Il est clair que chaque fois qu'un journaliste n'est pas correct avec un élu qui lui, fait preuve de la première des corrections qui importe dans le cas d'un homme ou d'une femme politique, et qui est le respect de son propre électorat qu'il défend et ne trahit pas, ce sont ces mêmes électeurs qui se retrouvent bafoués, exactement comme lorsque hier, je me suis retrouvée à un feu, vert pour moi, nez à nez avec un véhicule arborant un macaron de presse et qui prétendait dépasser un bus. La seule possibilité de non choc frontal était de me glisser vers le couloir parallèle qui était heureusement libre, ce qui a infligé une queue de poisson au voisin.
Quand j'ai vu le macaron de presse sur le pare-brise au moment où j'ai donc croisé le véhicule, j'ai été horrifiée.
Aucune urgence de presse ne justifie en effet de prendre de tel risques, mais peut-être est-ce là l'habitude de passer régulièrement la ligne rouge au propre comme au figuré !
Mme Le Pen représente 35% d'opinions favorables dans la population, ces 35% ne sauraient compter pour rien et se voir insulter à travers elle comme ils le seraient en de semblables circonstances à travers n'importe quel autre représentant de n'importe quel autre parti légal.
Je ne suis pas favorable au programme de Mme Le Pen, mais je peux comprendre pourquoi elle monte dans les sondages.
C'est sans doute, du moins il me semble, parce qu'elle dénonce des situations qui n'ont rien d'imaginaires, même si elle propose des solutions dont la critique devrait être à la portée de tout journaliste un peu compétent sans qu'il soit besoin de recourir en effet à des effets de manches et à des attitudes inadmissibles dans l’espace public, a fortiori dès lors qu'on n'est pas ouvertement engagé en tant que son adversaire déclaré dans une bataille de conquête de son électorat, mais qu'on se réclame de la simple prétention d'informer dans une forme qui ne saurait prendre celle d'un réquisitoire dont on serait les avocats généraux autoproclamés via un détournement de l'outil médiatique à des fins de propagande partiale.
La prochaine fois, je propose que David Pujadas, qu'en général pourtant j'apprécie, commence carrément par un véritable haka, on saura d'entrée de jeu qu'il s'agit au fond de forcer le cerf et non pas véritablement d'informer et de débattre.
Ceci étant, j'ai le souvenir que vous ayez reproché aux médias de ne pas inviter Marine Le Pen, et donc même si les formes n'y sont pas encore tout à fait, je veux saluer ce grand progrès de l'esprit démocratique qui se doit de régner sur le service public en particulier.
Messieurs et mesdames les journalistes, le vrai talent n'a pas besoin des ficelles de l'histrion pour s’imposer.
Rédigé par : Catherine JACOB | 22 février 2013 à 12:33
Merci à Marine Le Pen d'avoir donné l'image d'une femme équilibrée, pugnace mais souriante face à de petits Fouquier-Tinville parmi lesquels M. Demorand mérite une place spéciale. Ce sectaire gauchisant bouffi de suffisance est de la race de ceux qui exultent et applaudissent au pied des échafauds, spécificité bien française d'ailleurs. Il a sévi longtemps le matin sur France Culture et son départ fut un soulagement pour l'auditeur clairvoyant. Présentateur de C politique sur France 5 il était pire si possible. Au service du Grand Capital a la tête d'un journal si mauvais qu'il ne survit, faute de lecteurs, que de subventions, il n'a pas changé. Espérons le voir et l'entendre le moins possible car c'est une caricature du journaliste sérieux.
M. Malek Boutih a été nul comme à son habitude, M. Le Maire a été décevant, tendu, peu à l'aise, incapable de sortir du politiquement correct qui a fait tant de mal à son parti qui est aussi le mien.
M. Bilger a tout à fait raison, Mme Le Pen est sortie gagnante de cette émission en forme de "tribunal populaire" et l'avenir est pour elle et non pour les vieux partis scléroses ne sachant plus que ressasser leurs antiennes.
Rédigé par : cellier | 22 février 2013 à 12:16
Monsieur Bilger, merci pour votre article. Aux tous derniers moments de l'émission, Marine Le Pen, très en verve, a repris la main avec brio pour asséner sa conclusion, se permettant au passage de moucher comme il se doit David Pujadas, qui a montré à la caméra un visage plus que dépité ! Rire garanti !
Rédigé par : foxcrow | 22 février 2013 à 12:14
La plupart des journalistes des radios et TV gouvernementales sont encartés à gauche.
Ceux des radios et TV privées, pour ne pas démériter, font de la surenchère.
Ce sont des petits, des minus, des collabos.
Vous faites bien de le rappeler.
Rédigé par : Polochon | 22 février 2013 à 12:08
La primauté absolue de la communication sur les actes et le réel devient la véritable fracture de notre société.
Nous nous sommes complètement laissés submerger par les images que nous vendent les individus ayant accès à la communication.
Maintenant nombre de nos contemporains en ont pris conscience ; la rancœur venant de loin cela peut être source de gros problèmes.
Rédigé par : Bernard | 22 février 2013 à 12:01
@zefir
Il y a l'islamisation visible et effective que l'on cantonne complaisamment aux pratiquants, et l'islamisation potentielle.
Les immigrés du Maghreb sont tous potentiellement musulmans comme les français de souche sont tous potentiellement chrétiens et même catholiques.
Or, d'une part l'islam est à la fois le christianisme à coup de pied au c.. et la mystique à la portée de tous, et d'autre part, le débat théologique est de fait interdit à peu près partout.
Tout cela cohabite aussi bien que du nitrate et de la glycérine.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 22 février 2013 à 11:59
Que les journalistes parisiens, tous proches du PS et défenseurs de la montée en puissance des homosexuels auxquels le droit d'adopter des enfants des familles hétérosexuelles devrait être reconnu, arrêtent de faire ça à Marine.
Oui, je partage toutes les critiques de dénonciation de la partialité et du manque d'objectivité congénitaux de ces pseudo-journalistes, connus par ailleurs pour encourager toutes formes de déviance en France.
Depuis le 1er janvier dernier, je ne regarde plus les émissions sur les chaînes publiques, aujourd'hui entre les mains de gens incapables de masquer leur haine à l'égard des familles françaises dont le tort, selon eux, serait d'être très attachées à l'hétérosexualité.
Philippe, je vous trouve courageux de continuer à accorder un intérêt à ces pseudo-journalistes que les Français de l'intérieur jugent trop dépravés pour rendre service au pays.
Philippe, il faut maintenant inscrire dans la déontologie de ces personnes malsaines qui prétendent être des journalistes, des règles fondamentales : mention du parti politique pour lequel ils votent ; indication de leur appartenance ou non à la franc-maçonnerie ; précision de leur statut sexuel ; révélation des associations auxquelles ils adhèrent, etc.
On ne peut laisser le journalisme à des gens qui, par leur constitution, ne peuvent entendre le langage de l'impartialité et de l'objectivité.
Ces pseudo-journalistes ont une responsabilité décisive dans la crise morale que connaît la France.
Rédigé par : LABOCA | 22 février 2013 à 11:55
A noter le silence de ces journalistes lorsque MLP a demandé à ce que l'on ne désavantage pas le privé par l'initiative de Mme Lebranchu.
En outre l'argument passe-partout selon lequel "oui mais ils paient leurs impôts" est totalement bidon, étant donné que pour savoir si tel ou tel paie des impôts et combien, il faut suivre une procédure complexe et longue qui échoue presque toujours.
Rédigé par : TARTAMPION | 22 février 2013 à 11:53
Le Front National existe et il a des supporters, c'est indéniable. Que peut-on en attendre ? Rien. A chaque fois qu'ils ont eu une collectivité à gérer, cela s'est toujours terminé par un fiasco.
Entre la théorie et la pratique il y a un monde qu'il n'ont jamais réussi à franchir.
Rédigé par : Jabiru | 22 février 2013 à 11:51