Il y a des magazines qui, à la devanture des kiosques, posent des questions cruciales, par exemple celle-ci : Le sexe est-il aussi important qu'on le dit ?
J'ai envie de répondre qu'il est encore plus important qu'on l'assure, qu'il est la substance même de nos vies et met au centre de l'existence le plus beau sentiment qui soit, à la fois attente, espérance, élan et fragment d'éternité : le désir. Sortir de soi, pas pour se fuir mais pour se retrouver enrichi d'un miracle.
J'ai eu envie de répondre cela à cette pressante interrogation mais, tout de suite, je ne sais pourquoi, j'ai songé aux Femen et à leurs ridicules et pitoyables prestations.
Leurs poitrines dénudées et peintes. Leurs seins qui prennent froid au lieu de nous donner chaud. Le triste et satisfait étalage d'une féminité s'efforçant de disparaître derrière un dévoilement intempestif et y parvenant trop bien.
Je sais bien que la modernité stupide applaudit d'abord toutes les prétendues avancées, surtout quand elles ont l'habileté ou l'audace conformiste de s'affirmer féministes alors qu'elles tuent le féminisme authentique, avant de se demander à quoi elles servent.
Les Femen fournissent à l'extase contemporaine de quoi se dégrader encore davantage.
Parce que ces femmes ont pris l'habitude de revendications à la fois pacifiques mais agressives (20 minutes), qu'on regarde leurs seins sans être émus, qu'on lit leurs slogans et écoute leurs cris sans être le moins du monde touchés, qu'on les considère comme l'expression la plus achevée, quoique heureusement minoritaire, d'un monde en décomposition, il faudrait les célébrer.
Elles vont même avoir droit à une émission de télévision et à l'initiative de qui, devinez ? De Caroline Fourest évidemment. Rien de ce qui est féminin ou islamiste ou FN ne lui est étranger : le stupéfiant est que le service public accueille ses obsessions (France 2).
Qui peut, homme ou femme, être une seconde convaincu par ces navrantes manifestations qui viennent un jour profaner Notre-Dame de Paris, sans pouvoir l'enlaidir, pour s'en prendre au pape - quel courage incroyable !- et qui demain se tourneront vers d'autres pantalonnades ? Le comble est le sérieux que certains réussissent à garder devant l'irruption d'une telle bêtise nue et fière d'elle dans notre espace commun. Pour leur message qui serait "universel", le mieux n'est-il pas d'en rire ? Ou de s'en désintéresser ? Pour qu'il rejoigne l'immense vivier des élucubrations nées des provocations sans cause.
Il paraît que les seins seraient leurs armes. Qu'elles ne se fassent pas de souci, elles auront le champ libre.
Quelle misérable époque qui s'esbaudit face à l'intelligence ainsi pervertie, à la révolte ainsi dévoyée et à la féminité ainsi dégradée !
Mais je persiste en oubliant les Femen : le sexe est beaucoup plus important qu'on le dit.
Monsieur Bilger et amis lecteurs,
Acceptez d’être accompagnés par la Gazelle du Cantique des Cantiques, l’Antilope du Rig Véda et l’esprit de Bouddha et de Ramon Gomez de La Serna, dans son magnifique texte ‘’Seins‘’. Celui-ci sera un de mes guides-références, guide laïc et érotico-philosophique.
Vous comprendrez très vite que je ne suis qu’un mécréant lorsque je lis « Profaner Notre-Dame de Paris » et que je réponds « cette Dame-là, n’était-elle pas vierge ? Comment aurait-elle pu donner le sein ? » A se jeter dans « l’arène », les Femen ne seraient-elle pas plus proches de Geneviève que vous ne voulez le penser ?
« Ridicule et pitoyable », ces gestes de protestation ; ridicule dites-vous, en France, il ne tue pas ! Ailleurs ? Vous avez la réponse… Dans les dernières dépêches lues, en Syrie, le viol n’est-il pas, là aussi, devenu arme de guerre ?
Ces actes sont peut-être dérisoires mais relisez Jacques Boileau, le frère, qui dans son écrit de 1677, « L’Abus des nudités de gorge » évoque déjà la profanation des ‘’ temples ‘’par la mère des péchés, la femme aux seins provocants, exhibés et impudiques ''. Il est des archaïsmes qui perdurent ! De quoi sont-ils le nid ? Visiblement beaucoup de commentateurs de votre billet songeaient plus au Péché originel de Titien dont le thème fait écho au chant populaire Rossignolet du bois par Cathy Berbérian : si Eve tend la main gauche vers la pomme (de la connaissance, qu'elle transmettra) Adam tend la sienne vers le sein en avant, qu'aux actions de luttes humaines et non seulement féministes.
A neutraliser le sens de la métaphore, pourriez-vous oublier qu’elles, les Femen, se proposent de régénérer certaines parties du vieux monde comme le faisait Suzanne ?
En latin et en sanscrit, les préfixes ‘’pro et prati‘’ signifie devant et comme le disait Jacques Brel mieux vaut être suivi qui suivant.
« Prétendues avancées », non pas cher Monsieur, ils le sont par la nature, avancés… Mais l’aurore évoque immédiatement le crépuscule !
Comment analyser votre propos ? Vous auriez pu transcender ces actes et vous les avez dénigrés ; pourquoi tant de simplisme, de réduction ? Puisque ces actes, vous les jugez pitoyables, n’auriez-vous pas pu, avec douceur plutôt qu’avec mépris, écrire un texte digne de Notre-Dame vers laquelle vous élevez votre regard ? Que ne vous a-t-elle inspiré en élévation d’une humanité combattante ?
En guise de clin d’œil : Sa Majesté Georges VI, représentant royal du Commonwealth, accompagnait une femme Iban, les seins nus, sur un timbre-poste de 50 cents de Sarawak (1950-52).
Cordialement
Rédigé par : Dubois Jean | 07 mai 2013 à 10:48
Vous avez dérapé à C'est dans l'air, à propos de Nicolas Sarkozy !
Réfléchissez si vous le pouvez, Calvi a-t-il réussi à vous le faire comprendre ?
Rédigé par : fred | 23 mars 2013 à 23:11
N'oublions tout de même pas ces seins-là qui empruntent à et concilient diverses allégories:
- Il s'agit de la bien connue huile sur toile d'Eugène Delacroix (1830) intitulée "La liberté guidant le peuple" dont je m'étonne qu'aucun des invités cultivés, par ex. l'avocat Thierry Lévy, de la première de "Ce soir (ou jamais!)" sur France 2 qui recevait l'égérie des Femen, ne l'ait évoquée.
Et pas non plus ceux-ci :
du peintre néerlandais Reyer Jacobsz van Blommendael (1628-1675) intitulé " Socrate, ses deux épouses et Alcibiade" et dont les amateurs trouveront une image plus conséquente via ce lien: http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/29/Blommendae%2C_Reyer_Jacobsz._van_-_Xantippe_Dousing_Socrates_-_c._1655.jpg
Le sujet est intéressant, s'agissant de la Journée de la femme, puisque Xanthippe y vide le pot de chambre sur la tête de Socrate, son vieux mari de quarante ans son aîné et qu'il avait dit-on épousée pour s'exercer à la patience, mais qui lui a tout de même donné trois fils.
Xanthippe signifie littéralement "Jument blonde".
Rédigé par : Catherine JACOB | 09 mars 2013 à 00:51
@Pietri S | 07 mars 2013 à 06:23
«Les commentateurs ne débattent pas sur le billet du jour, ils nous parlent d'eux, leur vie, leur œuvre !»
1) « Chacun en écoutant l’autre retrouvait des parties de lui-même, oubliées. » G. Flaubert, Bouvard et Pécuchet (1881) mais, de toute façon, les princes, ils parlent pas à toi !
2) Quant à moi, je préfère ceux qui partagent du vécu en illustration ou justification de leurs opinions plutôt que ceux qui changent de pseudo comme de soutien-gorge en oubliant les guillemets.
@Pietri S | 07 mars 2013 à 09:39
«Je préfère subir l'injustice que la commettre, être l'insulté plutôt que l'insulteur !»
Salut Michel !
Extrait cité : «Depuis plusieurs années, traité copieusement dans la presse de nazi, d’homme qui réactive les thèses d’extrême droite, de pédophile refoulé, d’antisémite, d’islamophobe (Politis a même annoncé ma mort physique et le JDD titré « Merde à Onfray »), j’aurais pu cent fois demander des comptes en justice. Je ne l’ai jamais fait. Je préfère subir l’injustice plutôt que la commettre, être l’insulté plutôt que l’insulteur. J’ai contre moi un grand nombre de curés, de rabbins, d’imams, de psychanalystes, de journalistes, de robespierristes, de gens de droite qui me savent de gauche, de gens de gauche qui me disent de droite, tout cela confirme ma liberté : ceux qui ne m’aiment pas n’aiment pas la liberté non plus – je n’en demande pas plus. »
Rédigé par : Catherine JACOB@Pietri S | 08 mars 2013 à 13:57
scoubab00, vous avez raison ! Par "obscurs provinciaux", j'ai davantage voulu évoquer une image, un cliché justement, plutôt qu'une réalité.
Rédigé par : Jean-Dominique @ scoubab00 | 07 mars 2013 à 17:19
Cher Cactus,
La citation n'est pas de moi.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 07 mars 2013 à 16:49
Je vous salue bien, monsieur Bilger !
D'abord un petit correctif "sur" monsieur Ledun : "Le seul véritable intérêt de ce blog ce sont les billets... hebdromadaires de Monsieur Bilger."
Car monsieur Bilger bosse fort, monsieur Ledun, vous ne l'ignorez point !
Sinon, je remarque que les Femen sont du fait main pour notre hôte (pour ne pas dire du décousu mains pour ne point les heurter) ! Sans aller jusqu'à hacher ces seins que nous ne saurions ne pas voir, monsieur Bilger se boit là encore comme du petit lait, non ?
Enfin, fin magique : "Quelle misérable époque qui s'esbaudit face à l'intelligence ainsi pervertie, à la révolte ainsi dévoyée et à la féminité ainsi dégradée !" nous contez-vous ; l'époque Daaallas, tendance est-ce Bobby Ewing juste avant Polac and Co, haaa, la belle époque non ?
Bien à vous !
Rédigé par : Cactus saint doux | 07 mars 2013 à 14:43
"Le seul véritable intérêt de ce blog ce sont les billets hebdomadaires de Monsieur Bilger."
Tu l'as dit, Pietri !
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 07 mars 2013 à 10:33
Jean-Dominique
Il y en a encore, sans doute d'obscurs provinciaux, qui trouvent de l'audace dans ce conformisme poussiéreux.
Tiens, la province, ça faisait longtemps, je me disais aussi ! Quand Jean-Dominique donne dans le cliché élimé, il n'y va pas avec le dos de la cuillère argentée. Hors sites, place de la Concorde ou place Vendôme notamment, sans parler des Bois est et ouest, les Parisiens seraient-ils un peu faibles de l'érection ? Se croient-ils nantis d'une roide suprématie ? C'est plutôt ça, je crois, z'ont "tout lu, tout vu, tout bu", comme l'a écrit un des vôtres, Jacques Lanzmann. Un long marcheur plus qu'un péripatéticien.
Allez, je vous laisse à vos coups Fourest, je vais faire un peu de sport.
Rédigé par : scoubab00 occ breizh | 07 mars 2013 à 09:53
Dans la vie il y a ceux qui font envie et les autres. Les premiers sont haïs les autres n'existent pas. On ne se plaint pas d'être les premiers.
Je préfère subir l'injustice que la commettre, être l'insulté plutôt que l'insulteur !
Rédigé par : Pietri S | 07 mars 2013 à 09:39
J'appréciais ce blog, la syntaxe, le français dans le fond et la forme étaient impeccables... ce qui me permettait d'améliorer mon français qui n'est pas ma langue maternelle, toute occasion était bonne à prendre pour m'améliorer. Depuis quelques billets, des fautes en tout genre sont apparues, ce qui me console des Français font pire ou aussi bien LOL, à ces fautes s'ajoutent une grossièreté, une vulgarité qui me sont intolérables, bien sûr ce billet Femen s'y prête, mais est-il nécessaire de toujours tirer plus vers le bas, vers le caniveau, l'insulte est permanente 'vous me dérangez, allez faire pipi ailleurs' me propose JDR qui prétend être courtois... la prochaine fois il me proposera sans doute d'aller déféquer ailleurs... quand ces messieurs ont mis leur reste de cerveau entre leurs jambes il est temps de les laisser entre eux, seule façon de s'éteindre !
On ne réagit pas, on ne lutte pas contre la médiocrité, seuls les imbéciles s'entêtent pour avoir raison !
Le seul véritable intérêt de ce blog ce sont les billets hebdomadaires de Monsieur Bilger. Les commentateurs ne débattent pas sur le billet du jour, ils nous parlent d'eux, leur vie, leur oeuvre !
Rédigé par : Pietri S | 07 mars 2013 à 06:23
Cher Philippe,
Sans les caméras, les Femen n'existeraient pas. Que doit-on penser des journalistes qui se mettent en valeur en faisant l'apologie de l'intégrisme, en présentant une reconstitution fictive de l'assassinat de militaire malgré l'opposition du CSA ? Que les journalistes pensent bien que lorsque nous aurons fini de vouloir détruire nos postes de télévision, condamnés que nous sommes à subir les intoxications et les provocations à la limite de la torture, nous pourrions nous aussi réagir avec une violence inimaginable.
A ensorceler le collectif ou à le désensorceler, il fut un temps où l'on crut que le seul moyen de supprimer la peine de mort était de supprimer la naissance.
Heureusement, les consciences sont plus tenaces que les évènements. Et viendra un jour où les journaleux devront serrer les fesses pour marcher devant eux. Toute propagande a ses limites, toute exploitation de la souffrance a ses bornes à ne pas dépasser, même pour promouvoir un ministre ou se faire un nom.
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 07 mars 2013 à 01:15
Bienvenue à OK BILGER...
Ca tiraille dans tous les sens
Des seins ... pipi... l'Origine du monde... le tutu poétique... jusqu'au déshabillage partiel de l'Hermine... et en apothéose Caroline Fourest l'anormalité glauque, jouisseuse, sectaire qui s'est autoproclamée religion supérieure et intangible et qui terminera inéluctablement dans l'inutile miséreux, sans futur.
Quand tout va mal rien ne vaut la gaudriole, un immense éclat de rire... paraît que c'est le propre du genre humain.
Rédigé par : poil à gratter | 07 mars 2013 à 00:34
Toujours les mêmes vannes éculées : après les "grues" des paires nantaises, voici que l'on nous réchauffe des "seins de glace", ouaf... Et pendant ce temps-là on omet soigneusement de s'intéresser aux passe-droits monstrueux consentis à l'enseigne (de vaisseau) de ladite "Ecole en bateau"... Quand école rimait avec encule... Aaaaaah Outreau quand nous laisseras-tu, cruelle Citée à comparaître ?
Rédigé par : mémorialiste | 06 mars 2013 à 23:01
Je respecte les Femen, les vraies. C'est-à-dire les femmes ukrainiennes qui ont initié ce mouvement pour manifester de cette façon leur hostilité au tourisme sexuel qui sévit dans leur pays, transformant chaque jeune fille en prostituée potentielle. Et dans ce contexte, les seins nus ont une signification, le risque est réel, la cause est cohérente avec la démarche.
La mascarade Femen en France est à pleurer de bêtise. L'enjeu ukrainien a disparu, ne reste que les nibards à l'air et des piaillements incompréhensibles avant que l'intervention de quelque force de l'ordre ne provoque des hurlements stridents et des têtes jetées au sol pour saigner un peu.
Je ne parviens pas à comprendre l'engouement de certains pour cette magnifique démonstration de l'infériorité intellectuelle des femmes ! Les Femen ne sont plus les représentantes d'une cause, elles sont la cause elle-même, le comble ultime du marketing quand une marque parvient à se vendre pour elle-même sans qu'on se soucie du produit. Il y en a encore, sans doute d'obscurs provinciaux, qui trouvent de l'audace dans ce conformisme poussiéreux. C'est vieillot, c'est idiot mais ça plaît à quelques quinquas qui reluquent sous couvert de pureté militante.
Caroline Fourest, cette vraie méchante...
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 06 mars 2013 à 22:59
Ce n'est pas leurs seins qui sont des armes : ce sont les caméras. Retirez-les : plus de Femen. Idem pour Fourest, d'ailleurs.
Rédigé par : HT | 06 mars 2013 à 21:45
Bonjour à tous,
« Leurs poitrines dénudées et peintes. Leurs seins qui prennent froid au lieu de nous donner chaud. Le triste et satisfait étalage d'une féminité s'efforçant de disparaître derrière un dévoilement intempestif et y parvenant trop bien.»
Les attributs de séduction de la femme utilisés à des fins de militantisme fanatique ne sont en rien de la féminité. Quel homme peut éprouver le moindre désir en voyant ce pitoyable spectacle d’hystériques vociférantes fussent-elles dénudées ?
La féminité ce n’est pas ça. C’est d’abord un pouvoir de séduction qui n’appartient qu’aux femmes, même si elles ne sont pas forcément des canons de beauté. La féminité inspire le désir, l’amour, un instant de bonheur que l’on voudrait éternel.
Alors de voir ces mouvements féministes ravaler leur féminité au rang de vulgaire provocation, en laissant à penser sans doute que les hommes ne sont que des obsédés sexuels, est non seulement insultant pour les hommes, mais méprisable pour les femmes qui utilisent ce pitoyable stratagème.
Heureusement ces mouvements féministes ne constituent qu’une infime minorité de femmes mal dans leur peau. D’une façon générale les femmes ont bien compris que leur arme la plus efficace est leur intelligence, voire leur redoutable intuition « féminine » qui ne se trompe jamais.
Rédigé par : Achille | 06 mars 2013 à 21:18
Bonsoir Monsieur Bilger
Je suis pour les manifestations des Femen mais uniquement dans le cercle privé de ma chambrée... je dis ça, en fait je ne saurais plus à quel sein me vouer.
Rédigé par : Carl+Larmonier | 06 mars 2013 à 20:35
Rédigé par Madame Catherine JACOB le 06 mars 2013 à 17:13
"...Par ex. en 1985..."
Neanmoins, j'admire sa precocite intellectuelle ;-)
Rédigé par : Valerie | 06 mars 2013 à 20:33
"Pour qu'il rejoigne l'immense vivier des élucubrations nées des provocations sans cause."
PB
En est une plus intéressante que celles de ces quelques gourdes dépoitraillées*, d'élucubration provocante :
la demande de remise en liberté du frère de Merah par votre ami EDM, le Tony truand des prétoires (et des pétoires aussi)...!
Soutenir un pareil gugusse...
Dans le genre dévoyé, vous n'avez pas grand-chose à leur envier à ces c...es égarées.
Allez Philippe, tombez le haut de la robe.
Pour la gloire d'EDM et la bonne santé de vos ouailles
http://www.sagessedurire.org/3/seance/benefice.htm
AO
* quoi qu'elles disent de leur dégoût des religions, quelques d'entre elles sont quand même très niqab.
Rédigé par : oursivi | 06 mars 2013 à 20:31
L'homme blanc a imposé la cravate et le col amidonné à la terre entière.
Nous avons flanqué une pâtée culturelle à l'univers.
C'est peut-être pour cela qu'on nous cherche tant de poux dans la tonsure...
Avec une trique et une tunique rouge, les Anglais ont tenu un empire.
Avec une canonnière, le lieutenant Pierre Loti remontait le Mékong en gants blancs.
Et puis un jour, la Banque de France mit en circulation un billet de banque à l'effigie d'une harpie sur les barricades, seins à l'air, avec le drapeau français... peint par Delacroix... Ce fut la fin de tout.
Nous sommes vaincus par des gens qui vivent à poil.
Rédigé par : Savonarole | 06 mars 2013 à 20:31
Mary Preud’homme,
Je ne sais quel « exhibitionnisme pervers » vous fustigez quand vous désapprouvez la pratique des seins nus, qui loin de constituer l’exception, serait plutôt devenue la règle. Mais qu’a à voir cette pratique que vous condamnez, ce qui est hautement respectable, avec une « sexualité dérisoire, vulgaire et fantasmée » ?
Philippe Bilger a fait de cette manifestation hors de propos et de raison des Femen le sujet central de son billet. Je n’ai pas trouvé un seul commentaire pour trouver grâce à cette manifestation ridicule.
Mais la sexualité n’a rien à voir avec ce fait divers.
Si quelque chose m’a échappé à cet égard, merci de corriger ma sensibilité défaillante.
Rédigé par : Christian C | 06 mars 2013 à 20:19
"le stupéfiant est que le service public accueille ses [Caroline Fourest] obsessions (France 2)."
Oui. C'est dire le niveau, bien bas, du service public, qui semble effectivement obsédé par cette impostrice.
Rédigé par : bob | 06 mars 2013 à 20:14
"Le sexe est effectivement important à condition de ne pas aller à l'exagération... comme pour toute bonne chose, il ne faut pas en abuser"
Rédigé par : Michelle D-Leroy | 06 mars 2013 à 18:31
Sauf le dimanche après la messe ou alors le mercredi, lorsque les enfants sont au catéchisme.
Rédigé par : Savonarole | 06 mars 2013 à 20:00
Michelle D-Leroy,
"Ma mie, de grâce, ne mettons
Pas sous la gorge à Cupidon
Sa propre flèche
Tant d'amoureux l'ont essayé
Qui, de leur bonheur, ont payé
Ce sacrilège...
J'ai l'honneur de ne pas te demander ta main
Ne gravons pas nos noms au bas d'un parchemin"
Vous pardonnerez, j'en suis sûr, ce tutoiement qui n'est pas celui de la familiarité, mais celui de la licence poétique.
C'est, vous l'aurez compris, de Georges Brassens.
Rédigé par : Christian C | 06 mars 2013 à 19:50
@ SR | 06 mars 2013 à 09:32
Entre nous et pour compléter votre intervention, il me semble que Gustave Courbet avec son Origine du monde a parfaitement traité le sujet.
Alors, qu'elle découvrent ou non leur pubis, elle n'en changeront pas pour autant la face du monde !
Rédigé par : Robert | 06 mars 2013 à 19:20
Cet exhibitionnisme pervers relève avant tout d’un trouble mental manifeste. Il me semble que ces pauvres filles qui ramènent tout à une sexualité dérisoire, vulgaire et fantasmée sont donc plus à plaindre qu’à blâmer et devraient se faire soigner. Quand leur cas ne relève pas de la loi, notamment si à la provocation, s’ajoute la profanation comme à Notre-Dame de Paris. L'on s’interroge aussi sur le niveau de conscience et de maturité affective et sexuelle de ceux qui font de la publicité à des manifestations provocatrices et outrancières qui ne mériteraient qu’ignorance et/ou mépris. Idem pour ceux qui en rigolent «grassement» ou font un parallèle tendancieux et déplacé avec les indigents ou les parias qui trouvaient jadis refuge dans les églises.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 06 mars 2013 à 19:18
Ca m'apprendra à relire ma prose ! Peut-être avais-je les yeux fatigués de lire tant de vulgarités, de hargne, de misogynie. Quand je pense qu'on va nous bassiner avec la Journée des femmes et le bal des faux-culs. Vivement le 9 mars qu'ils aillent se rhabiller.
Rédigé par : catherine A. pan sur les doigts | 06 mars 2013 à 19:08
Excellent article. Le sexe est effectivement important à condition de ne pas aller à l'exagération, à la déviance.
Dans certains cas, cetains faits divers l'attestent, cela mène à l'addiction, la folie même... comme pour toute bonne chose, il ne faut pas en abuser.
Rédigé par : Michelle D-Leroy | 06 mars 2013 à 18:31
Le sexe est plus qu'important, la reproduction est le but ultime de tous les organismes vivants. C'est dur à admettre surtout pour l'espèce humaine.
Rédigé par : Bernard | 06 mars 2013 à 18:15
Au fond, les Femen et Rachida Dati dans un autre registre n'auraient aucun moyen d'expression autre que l'exhibition.
J'ai été impressionné par votre charge contre Dati, hier soir dans je ne sais plus quelle émission, et également par la présente contre ces jeunes écervelées.
Et cette Fourest, au visage de belette, au sourire définitivement gommé, avec sa grâce de ferry-boat en grève, que vous a-t-elle fait ?
Soyons justes ; notre société est le produit d'une si longue marche, et comme tout produit, destinée à épuiser le fond : de façon normale, en accord avec Sir Toynbee, nous disparaîtrons et tout ce petit monde avec nous, libérant la planète de notre présence superfétatoire.
Il faut cependant parler de ce qui se passe, mais voyez comme la perspective écrase le raisonnement, Catherine A. nous parle d'une Lady Godiva, à la fin du XIX° siècle, alors que la légende place les faits à peu près fin du X° siècle. La vue a louché de 1000 ans, pour rapporter un exemple qui n'eût pas été possible fin XIX°, où on n'apprit que par hasard que la Reine Victoria portait des chaussettes à fleurs.
Et ça, c'était une nouvelle... obscène. Alors, que les femmes fassent ce qu'elles veulent de leur défroque, nous ne leur avons rien confié d'autre que notre vision, qu'elles partent à l'assaut de la médiocrité politique, c'est nous qui en avons façonné les contours.
Qu'elles s'expriment aussi pauvrement qu'un crocheteuse du port aux foins, peu importe, elles servent les mêmes dieux que nous. Tout le monde n'est pas Artemisia Gentileschi ou Anita Conti.
Rédigé par : JMT | 06 mars 2013 à 17:22
«Elles vont même avoir droit à une émission de télévision et à l'initiative de qui, devinez ? De Caroline Fourest évidemment. Rien de ce qui est féminin ou islamiste ou FN ne lui est étranger : le stupéfiant est que le service public accueille ses obsessions (France 2). »
Ça vous étonne ? Moi cela ne m'étonne nullement.
- (je ne m'étendrai pas sur le reste des gracieusetés passibles de CP 226-10).
Par ex. en 1985, c'est la Caroline Fourest de l'époque, espèce de haricot vert en couple avec une citrouille russo-japonaise, et avec laquelle je n'avais pratiquement jamais eu de contact qu'à travers mon mari dont elle avait été une collègue, qui téléphone de Tokyo au proviseur d'un lycée de la région, pour lui faire savoir qu'elle ne transmettrait pas le dossier de voyage d'études des classes prépa de son établissement car, selon elle, «ce voyage n'était destiné qu'à me permettre à moi, d'aller me promener aux frais du contribuable» - Sic
Normal, j'avais trouvé par mes propres contacts professionnels à faire héberger les élèves pour rien dans un internat de Tokyo dans le temps où leurs propres élèves étaient en vacances ; mais il paraît que «ce n'était pas comme ça qu'il fallait procéder avec les Japonais» - Re sic -.
En revanche quand il s'agit des collèges doctoraux où ça ne discute, s'agissant de l'extrême-orient, que d'administration à administration en effet, alors là tout d'un coup, certains postulants - mais pas d'autres... - doivent se dém....r par leurs propres moyens pour trouver un directeur étranger.
C'est ça la sphère "Fourest" franco-asiatique.
Dès lors, mon cher Philippe Bilger souffrez que je vous dise que plus rien ne me paraît ni étonnant et encore moins stupéfiant...!
Rédigé par : Catherine JACOB | 06 mars 2013 à 17:13
@Savonarole
Dans le même post, vous citez Janis Joplin et Grateful Dead !!!! et San Francisco !!
Je vous lirai désormais avec respect !!
Rédigé par : bruno | 06 mars 2013 à 16:45
Bravo pour votre volée de bois vert contre ces harpies pétries de haine glaciale contre tout ce qui est croyant, surtout chrétien, catholique de préférence. Il faut voir et entendre nos journaleux tétanisés d'admiration craintive face à ces misérables s..., la tribade Fourest en tête !... Nous en sommes arrivés à un point de décomposition où seuls des cataclysmes encore à peine imaginables pourront remettre à cette société avachie les idées à l'endroit. Inutile de les souhaiter : ils vont arriver tout seuls.
Rédigé par : François | 06 mars 2013 à 16:40
Moi j'aime bien le concept des Femen, c'est plutôt rigolo.
Ce qui casse un peu l'idée, c'est qu'elles ont presque toutes une plastique très sympathique, du coup elles n'arrivent pas à dépasser le concept de potiche qu'elles dénoncent. Au contraire elles le renforcent.
Mais le jour où Caroline Fourest défilera à poil, ça commencera à avoir des c... euh, de l'allure.
Rédigé par : Alex paulista | 06 mars 2013 à 16:29
"Femen" : le jeu de mots est amusant mais je ne comprends pas ce féminisme qui a tant besoin, une fois de plus, de masculiniser les femmes. Comme si, en contradiction avec lui-même, il ne pouvait pas se défaire de l'idée qu'il était mieux d'être homme que d'être femme...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 06 mars 2013 à 15:49
J'ai attendu la référence, mais elle n'est pas venue, celle à un film de Georges Lautner avec Mireille Darc et Alain Delon, "Les seins de glace"...
Rédigé par : Pietri S | 06 mars 2013 à 15:47
L'exposition des corps nus peut avoir un sens symbolique, lourd, c'est entendu, mais impressionnant.
Cependant les Femen seront plus convaincantes le jour où elles associeront à leurs manifestations des femmes de 40, 50, 60 et plus.
Le culte de la beauté jeune enlève beaucoup de force à leur message, voire le pervertit complètement.
Rédigé par : Frank THOMAS | 06 mars 2013 à 15:39
Excellent billet. J'ai regarde, avec un grand bonheur, Monsieur Stephane Bern nous presenter les plus jolies maisons de France.
Quelle transition lorsqu'a ete annoncee la suite de la programmation, j'ai du eteindre mon televiseur tant ces "femelles agressives" me generent une angoisse viscerale.
Et encore, pensons aux enfants !
Rédigé par : Valerie | 06 mars 2013 à 15:35
En tant que citoyen français, j’approuve ce que vous dites, et sans trop de réserves – encore qu’on pourrait chipoter sur l’entrave à l’exercice du culte au regard de la loi de 1905, art. 32. Savoir si une messe a réellement été interrompue ? Il reste que la vulgarité de l’acte suffit à le condamner… La liberté religieuse n’est-elle pas une des conquêtes de 1789 ?
Admettons que le délit soit caractérisé. Mais ce qui m'étonne, c’est que la Sainte Eglise en général et monseigneur Jacquin en particulier aient choisi de porter l’affaire en justice. Après tout, le ralliement papal au régime républicain n’a jamais été que conditionnel. Le successeur de saint Pierre n’a pas explicitement renoncé au pouvoir de délier les présidents sans foi et les magistrats libres penseurs. Il est donc étrange de s’adresser à une institution à laquelle on n’accorde qu’une valeur très relative : celle que le Fondateur réservait à César. Dieu premier servi ! Dont acte : mais alors, pourquoi s’adresser aux tribunaux de la Gueuse ?
Surtout, les Femen encourent, au maximum, quelques mois de prison avec sursis. Mgr Vingt-Trois sait bien qu’elles ont mis en jeu leur âme immortelle, et que si elles ne se repentent pas, elles risquent les derniers supplices dans l’autre monde. Dante est parfaitement clair sur le sujet : spregiano Dio col cor, e quindi saranno consunte in etterno… J'entends bien que les peines temporelles sont censées ouvrir aux pécheresses les voies du repentir. Mais la République a renoncé aux officialités et autres pain de douleur et eau d’angoisse ; puis les huit créatures sont relapses. Et comme la peine du feu n’est plus prévue par le bras séculier - ni d’ailleurs adaptée aux sensibilités catholiques ordinaires... Tant pis ! De toute façon, ce n’est que partie remise, Dieu jugera ! Si j'étais avocat du diable, je rappellerais à la Cour que le premier délit a précisément consisté à cacher ses seins. Passons... L'Ordinaire est dans son droit, bien sûr, mais sa correctionnelle est bien peu évangélique.
Pour ma part, je proposerais plutôt au prochain pape de demander l'extradition des sorcières à son chanoine honoraire du Latran : il n’y a malheureusement plus de prisons pontificales, mais si Berlusconi est élu, il se fera un plaisir de les embastiller au Château Saint-Ange, en échange de la consécration de sa villa à San Martino d'Arcore...
Rédigé par : Boris | 06 mars 2013 à 15:16
Ce que font les Femen ne me choque pas trop ; c'est leur large couverture médiatique qui est plus troublante.
De même, hier, France Info nous a bassinés toute la journée avec la manif de la CGT contre la flexi-sécurité, reprenant même le chiffre CGT de 200 000 manifestants. Or, à Paris, ils n'étaient que 9 000 et donc, par déduction, pour la France entière, moins de 50 000.
Il y a vraiment deux poids deux mesures.
Rédigé par : Polochon | 06 mars 2013 à 14:56
"Sortir de soi, pas pour se fuir mais pour se retrouver enrichi d'un miracle".
Belle formule, et pour une femme le miracle est encore plus grand, plus beau quand le sexe est pratiqué avec l'amour de sa vie, ne plus faire qu'un, la fusion totale, qui donne tout son sens à sa vie avec un sentiment total de bonheur et d'accomplissement.
Et le sexe pour le sexe, pourquoi pas, pour ceux qui l'apprécient, le monde prend un autre éclairage, d'autres tonalités.
Ces Femen me navrent, nul n'est prophète en son pays, mais encore moins à l'étranger, que viennent donc faire ici ces pauvres ukrainiennes, nous donner des leçons, complètement à côté de la plaque en France.
Nous sommes dans une vraie démocratie avec, que je sache, la liberté de critiquer, même la religion, sans qu'il soit besoin pour cela de pratiquer un exhibitionnisme pitoyable dans un lieu comme Notre-Dame, religieux mais aussi culturel, célébré par Victor Hugo, un lieu témoin de la Libération de Paris, de grands événements qui ont rythmé notre pays.
Ces malheureuses Femen sont instrumentalisées par une poignée d'hystériques en France, qui tirent contre leur camp, car un féminisme raisonnable se contente d'exiger quand c'est nécessaire le respect dû aux femmes comme à tout être humain d'ailleurs (personnellement j'y ajoute les êtres vivants, les animaux et les plantes).
Transformer ces femmes en une horde dévêtue, échevelée et braillarde, même pas belle, incite aux commentaires les plus négatifs, et surtout pas au respect.
Bafouer stupidement sa propre dignité, quel gâchis.
Rédigé par : Camille | 06 mars 2013 à 14:15
Une chose est certaine, grâce à tous les généreux donateurs du blog de Monsieur Bilger qui leur ont taillé des vestiaires elles n'iront plus toute nue, elles peuvent se rhabiller, elles le sont pour les siècles à venir LOL LOL
Rédigé par : Pietri S | 06 mars 2013 à 14:03
Après avoir enlevé le haut, iront-elles jusqu'à enlever le bas ? L'avenir le dira !
Se dévoiler ça devient mode, même Sarko y pense et ça a l'air de le gratter. Est-ce bien raisonnable de se découvrir sit ôt alors que nous sommes toujours en hiver.
Mais qu'en disent donc le lièvre et la tortue ?
Rédigé par : Jabiru | 06 mars 2013 à 13:38
(take 2)
Ah, c'est malin, Philippe, vous allez vous faire traiter de vieux truc réac pour le coup. Ce qui est plutôt injuste. Vu que notre hôte céans défend, peut-être sans le savoir, une conception très contemporaine de l'usage des lieux de culte, de l'espace public en général. Pas à la pointe de la modernité mais pas loin.
Les églises, avant qu'on ne les ferme à clé pour éviter qu'on y vole des cierges ou des troncs, ont longtemps été des lieux de vie. On y mangeait, dormait ; donnait le sein au petit dernier. Déféquait derrière un pilier, tranquille, avec ou sans papier. L'agora du long Moyen Age en somme. J'ignore si ces sortes de féministes savent cela mais qu'il y ait une telle réappropriation sauvage ou choquante de certains lieux sacrés m'amuse assez. Avec la bénédiction active, sinon des ecclésiastiques, du moins des médias faiseurs d'icônes.
Que certains seins prennent froid n'est pas très grave tant qu'ils parviennent à réchauffer tant soit peu quelques parties plus basses par trop barricadées chez certains... peut-être une déclinaison contemporaine, rapprochée de l'amour courtois ?
Rédigé par : scoubab00 | 06 mars 2013 à 13:13
Après la viande de cheval roumaine qui voulait se faire aussi grosse que celle de boeuf, voila que l'on nous impose celle de dinde ukrainienne.
Les ravis au lit remplacés par les mauvais coucheurs.
Elles se caillent à dessein et L'Europe se viande.
La résistance fait surface désorganisée, spontanée : commentaires fermés puis réouverts devant le concert de protestations, s'ensuivant une vague de commentaires unanimes.
http://www.sudouest.fr/2013/03/06/a-la-cantine-le-porc-leur-reste-en-travers-986245-4723.php
Aucun rapport? pas si sûr. La colère sourde peut prendre parfois des chemins cachés sous les frondaisons et surgir en pleine lumière où on ne l'attend pas.
La France est grillée et la sauce marinade prend corps.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 06 mars 2013 à 13:07
Ah, c'est malin, Philippe, vous allez vous faire traiter de vieux truc réac pour le coup. Ce qui est plutôt injuste. Vu que notre hôte céans défend, peut-être sans le savoir, une conception très contemporaine des lieux de culte, de l'espace public en général. Pas à la pointe de la modernité mais pas loin.
Les églises, avant qu'on ne les ferme à clé pour éviter qu'on y vole des cierges ou des troncs, ont longtemps été des lieux de vie. On y mangeait, dormait; donnait le sein au petit dernier. Déféquait derrière un pilier, tranquille, avec ou sans papier. L'agora du long Moyen Age en somme. Je ne sais si ces sortes de féministes savent tout cela mais qu'il y ait une telle réappropriation sauvage ou choquante de certains lieux sacrés m'amuse assez. Avec la bénédiction active, sinon des ecclésiastiques, du moins des médias faiseurs d'icônes.
Que certains seins prennent froid n'est pas très grave tant qu'ils parviennent à réchauffer tant soit peu certaines parties plus basses par trop barricadées chez certains... peut-être une déclinaison contemporaine, rapprochée de l'amour courtois ?
Rédigé par : scoubab00 | 06 mars 2013 à 12:56
Merci Philippe Bilger pour démasquer encore une fois l'imposture, en l'occurrence Caroline Fourest, reine du fonds de commerce du féminisme primaire.
Il n'est pas inutile également de rappeler que le couple Fourest-Venner a été récemment condamné en correctionnelle pour diffamation envers Marine le Pen.
Rédigé par : Claggart | 06 mars 2013 à 12:50
SR
Pour qu'ils ne lâchent pas, elles les exposent au froid... la cryogénie est une méthode efficace... le froid conserve LOL
Leur 'impro' dans ND de Paris est une honte, elles auraient dû aller dans une mosquée ou une synagogue...
Les Français sont comme atones plus rien ne semble les choquer, les irriter, plus rien, au nom sans doute d'une crainte celle d'être traités de vieux machins conservateurs, débranchés etc. des femmes qui s'exhibent comme font les Femen est sans doute un progrès pour les femmes de gauche... alors qu'elles ne sont que des objets sexuels, leur idéologie comme cache-sexe, elles se comportent comme des pxxxx, rien de plus !
Rédigé par : Pietri S | 06 mars 2013 à 11:27
Moi j'aime bien, ça me rappelle les sixties à San Francisco, Haight Street et les concerts au Fillmore avec le Grateful Dead et Humble Pie.
Le mouvement Femen reprend et recopie tout cela. C'est en partie nibards à l'air que la jeunesse américaine a mis fin à la guerre du Vietnam et John Lennon posait à poil. Et quand on s'ennuyait on fonçait à Monterey voir Janis Joplin ou les Who. Seul problème, en revenir vivant...
Que risque-t-on avec ces gamines du Femen ? Pas l'overdose en tout cas.
Laissons-les danser... "faut pas que ce soit toujours aux mêmes d'aller au bal"... (Jean-Roger Caussimon - Le temps du tango)
Rédigé par : Savonarole | 06 mars 2013 à 11:21