Le ridicule de cette Journée internationale des femmes. De la femme enfermée dans un ghetto spécifique. Regardée comme si elle n'appartenait pas à notre humanité mais relevait d'une espèce étrange. Aux moeurs, maux et vertus particuliers.
Le nombre d'absurdités que cette célébration a suscitées est infini. Les femmes y ont pris largement leur part.
On comprend pourquoi François Hollande s'est senti si bien au milieu d'elles : elles se contentent de la douceur des mots et de la considération du coeur. Un temps, il s'est échappé de la rudesse de la politique et le sentiment d'être apprécié, aimé, par une sorte de grâce d'Etat, a dû le combler au-delà de tout.
Ce qui a tourné autour du 8 mars est, chaque année, plus fascinant. Il ne s'agit même plus de démontrer l'égalité des sexes, ce qui va de soi pour tout humain normal, mais subtilement ou ostensiblement, comme pour rattraper des siècles de virilité dominatrice, que la femme serait supérieure à l'homme dans beaucoup de domaines, y compris, paraît-il, celui des entreprises .
Pourquoi pas ? Ce qui est comique tient à la surenchère, à la course éperdue vers un féminisme délirant de la part, souvent, de personnalités masculines qui semblaient à l'abri de tels excès.
Il est amusant de relever que des responsables socialistes des deux sexes ont fait semblant de ne rien comprendre à l'appréciation portée par NKM sur Ségolène Royal, Najat Vallaud-Belkacem osant même la qualifier de "la plus misogyne", ce qui est une ânerie. En réalité, NKM a exprimé un point de vue partagé par beaucoup : dépendant en définitive maintenant de François Hollande sur le plan politique, Ségolène Royal n'est plus totalement maîtresse du jeu. Et c'est dommage pour une femme de son talent et de sa force.
Il paraît qu'on recherche désespérément quelques femmes pour les faire reposer au Panthéon. Je me félicite déjà que pour Stéphane Hessel, l'hommage se soit arrêté aux Invalides. Les socialistes, Anne Hidalgo en tête, soutiennent la cause de Louise Michel et d'Olympe de Gouges. On évoque même l'éventualité de Simone de Beauvoir. Comme consensus, on peut mieux faire !
On s'interroge gravement sur le point de savoir si "la femme est l'avenir de la Justice". Tant qu'on y est, pourquoi pas l'inverse ? Ce type de réflexion, qui se veut progressiste, est surtout creux car la femme, pas plus que l'homme, n'est l'avenir de la justice pour la raison irréfutable que l'homme et la femme se trouvent au coeur de celle-ci. Et qu'à l'évidence, à tout prendre, l'avenir, tous les avenirs, partout, sont masculin et féminin.
Même la Bâtonnière de Paris se laisse aller au penchant d'aujourd'hui en publiant un livre sur un certain nombre de femmes qu'elle juge remarquables. A mon grand étonnement, elle y place Christine Lagarde : elle aurait pu, dû être plus prudente même si l'ancienne ministre n'a pas encore été mise en examen dans l'affaire Tapie.
En fait, j'en ai plus qu'assez de ce totalitarisme au quotidien qui impose par exemple une parité inepte pour le gouvernement : comme en 2012 où des choix malencontreux ont été opérés parce que le sexe a prévalu sur la compétence.
Je ne doute pas qu'il pourra y avoir demain des configurations politiques où les femmes devront être plus nombreuses que les hommes dans les instances de pouvoir. Cette obligation quantitative d'équité, là où l'inégalité du talent, de l'esprit et de l'énergie est une chance, représente l'une de ces fausses avancées de la modernité. On nivelle quand on a à discriminer, peu importe le sexe gagnant.
Une note gaie, une note courageuse pour terminer.
Feuilletant d'un regard distrait "La Parisienne", je m'arrête sur la magnifique Eva Herzigova, "40 ans au top". Je me donne le droit de dire qu'elle est une très belle femme sans éprouver le besoin, pour me faire pardonner, de consacrer l'essentiel de mon propos à son intelligence au demeurant incontestable. Cette dictature qui peu ou prou ne nous autorise plus des admirations esthétiques explicites est insupportable. Il faudrait toujours les diluer dans autre chose !
Clémentine Autain, pour sa part, fidèle à un combat féministe digne de ce nom, a recueilli cent témoignages de femmes victimes de viols. Elles racontent. Elles enseignent. J'ai écrit il y a longtemps un billet sur le livre plein de douleur et d'espoir que Clémentine Autain, victime elle-même, avait publié. Son destin exemplaire montrait que le viol n'était pas une prison et que l'avenir, contre la politique du pire, continuait d'exister (nouvelobs.com).
Qu'on cesse de vouloir pour la femme un autre pays, une autre langue, une autre identité, un autre futur que les siens : la femme est seulement l'avenir de la femme.
C'est déjà beaucoup.
Je trouve que les Femen ont beaucoup de courage ! C'est bien plus qu'un phénomène de société.
Rédigé par : Marie | 20 novembre 2013 à 14:53
Bonsoir Monsieur Bilger
Si les Femen veulent en découdre, qu'elles décousent ma braguette.
Bonne soirée, à bientôt.
Rédigé par : Carl+Larmonier | 18 mars 2013 à 19:23
Je vais me contenter de reprendre mon tweet : avec les Femen vous avez l'Adam dur ! (c'est du décousu main oui je sais, comme dirait le sieur sbriglia en première impression !)
Rédigé par : Cactus à venir boucher ? | 15 mars 2013 à 11:08
Bonjour Monsieur Bilger,
Anaïs Nin, Virginia Woolf, Emily Brontë, Colette, Madame de Staël, George Sand et je pourrais continuer la liste, incarnaient bel et bien une image du féminisme. Mais je pense un féminisme d'un autre niveau culturel (comme du reste) que celui illustré par les magazines féminins et féministes qui constellent nos kiosques de nos jours, car si la représentation du féminisme d'aujourd'hui est celui-ci, alors le féminisme tourne assez mal dans les grandes largeurs.
Tous les auteurs femmes que j'ai citées pourraient constituer à elles seules une bibliothèque idéale. Quand je vois qu'un de nos éclatants best-seller, en rapport, est cinquante nuances de Grey. Sans commentaire, hein !
Bonne journée
Rédigé par : Carl+Larmonier | 15 mars 2013 à 09:37
Bonjour Monsieur Bilger
Je pourrais conseiller une œuvre pour les dames qui voudraient se venger de ces messieurs par le biais de la lecture. Oui, c'est un peu mince mais elle vaut ce qu'elle vaut comme consolation.
En tout cas je me suis bien amusé en lisant le Sopha de Crébillon Fils que j'ai terminé hier soir. C'est quand même la gent masculine qui est largement ridiculisée dans ce livre, du début à la fin en permanence. Une œuvre du XVIII et qui a eu du succès, de plus.
Autres temps, autres mœurs.
Bonne journée.
Rédigé par : Carl+Larmonier | 14 mars 2013 à 12:19
@oursivi@LaNonce | 12 mars 2013 à 15:03
«c'est encore meilleur comme avec la moustache qui donne corps à la soupe, ou la barbe qui donne corps (et pas pécore) à bien autre chose qui se passe de cuillère, mais pas de mains*.
Les hirondelles aiment la neige, je répète, les hirondelles...
AO
* là, je fais très fort**
** et sbriglia qui n'est pas là... pfff »
«Que le sens de l’apparaître ne réside pas dans la conscience ne signifie cependant pas pour Merleau-Ponty renoncer à l'exigence phénoménologique de retour aux choses mêmes, c'est-à-dire aux phénomènes à partir de l'expérience perceptive elle-même, sans subordonner au préalable le sens et la vérité de cette expérience au pouvoir de la conscience.[...] Pour Merleau-Ponty comme pour Husserl, l’expérience du touchant-touché montre que le corps propre est distinct de tout autre corps, qu'il ne peut jamais être constitué comme le serait un objet. [...]. Pour Merleau-Ponty, la main droite touche un objet et est en même temps touchée par la main gauche. Mais, ajoute d'emblée Merleau-Ponty, "j'assiste alors à une dissociation de mon corps, qui est d'abord dissociation de ma main, qui se dédouble en une main qui touche et une main touchée. Ainsi, une seule et même main en fait deux, comme un seul et même œil en fait deux, celui qui voit et celui qui peut être vue." La différence est pourtant essentielle: la relation voyant-vu, contrairement à celle du touchant-touché, est nécessairement indirecte, elle implique une médiation, autrui ou un miroir. Dans le cas du miroir par exemple, seul le reflet des yeux qui regardent leur image, est en fait à proprement parler vu. De même affirmerait Merleau-Ponty, seul "un entrelacement d'os, de muscles et de chair, écrasé en un point de l'espace" est à proprement parler touché. Ce que masque cependant cette description, c'est que si le reflet n'est pas œil, la main touchée est bien main. Chez Merleau-Ponty, la réduction du toucher à la vue par laquelle la relation du touchant-touché est pensée à partir de la relation voyant-vu, marque sa distance par rapport à la phénoménologie de Husserl. [...] Dans la relation du touchant-touché en l'absence d'objet: les deux mains se touchent mais jamais la main gauche et la main droite ne sont touchantes en même temps: "les deux mains peuvent alterner dans la fonction de touchante et de , mais jamais elles ne joueront ce rôle ensemble et simultanément.» - Phénoménologie et ontologie: Merleau-Ponty lecteur de Husserl et Heidegger, Robert Franck p. 56 et sqq
Autrement dit, le cogito cartésien se transforme dans la phénoménologie, science de l'expérience en tant que vécue par un "JE", en corps touchant en tant qu'il se surprend lui-même de l'extérieur dans l'exercice de la fonction de connaissance et d'exploration, non pas dans l'intellection médiation du penser, mais du sentir et au-delà de «la problématique du corps propre, pose la question du rapport à soi, à l'altérité, celle d'autrui et celle du monde.»
Dans la moustache qui donne corps à la soupe qui ressort de la même problématique que celle de la moustache qui donne corps à la bière via son faux col, le corps propre exerce sa fonction de connaissance et d'exploration du monde en tant que moustache, or l'on sait que chez les chats notamment, les moustaches sont un organe sensoriel essentiel qui déterminent pour le corps propre qui est le leur, l'espace qu'il occupe dans le réel, autrement dit, en termes platoniciens revisités Luc Ferry, sa place dans l'ordre cosmique en liaison avec un lieu déterminé; dans le cas qui nous occupe, le seuil du passage entre le fond du verre et le fond de l'estomac tout en faisant intervenir non pas seulement le touchant-touché, mais également un sentir, un goûter et un re sentir couler le long de l'appareil digestif, qui suscitent consécutivement des sentiments de plaisir/déplaisir selon le cas, autrement dit toutes les catégories de l'expérience perceptive.
Connaître quelque chose ce n'est donc pas seulement savoir un mot, par ex. «moustaches», c'est, au sens, tant du Zen japonais que celui du retour aux phénomènes, faire l'expérience dans le cadre de la fonction touchant-touché.
A la tienne Étienne !
Rédigé par : Catherine JACOB@oursivi@LaNonce | 13 mars 2013 à 16:26
Bonjour Philippe Bilger
Je dois dire que rien que le titre de l'article est bien trouvé car en annulant l'équation mathématique elle est relativisée et donc on revient à une ré-ajustation dans l'égalité.
Le jour de la femme... je vais être cliché en disant que le jour de la femme c'est tous les jours et que quelque part, personnellement, je trouve plutôt que cette journée la dessert... car je suppose qu'au contraire de la logique pensante, cela doit énerver profondément certains hommes qui sont restés au stade néandertal, voir néant total.
Je trouve que Taddéï (une des rares émissions que je peux encore apprécier "Ce soir ou Jamais", j'étais un peu attristé, car, avant, ses soirs étaient tous les soirs du lundi au vendredi et ils les valaient bien), je trouve que Taddéï à été mal inspiré pour sa "reprise" de faire cette première le jour de la femme, car pour ceux qui ont regardé l'émission, celle-ci a failli finir en débâcle. Il faut dire qu'il y avait tous les opposés ce "soir"-là, sur le plateau, pour faire un feu d'artifice dans le mauvais sens du terme.
Ce soir fut surtout un soir du jamais pour un possible raccord.
http://images.lpcdn.ca/435x290/200902/12/47585-representation-homme-neandertal.jpg
Bonne journée.
Rédigé par : Carl+Larmonier | 13 mars 2013 à 13:25
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 mars 2013 à 19:31
Question ardue.
Les experts ne s'accordent pas entre eux.
D'aucuns ont cité 600 ou 700 ans d'âge mental, d'autres bien davantage.
Même le carbone 14 est impuissant.
Devant certains mystères il faut savoir faire silence.
AO
Rédigé par : oursivi@LaNonce3 | 12 mars 2013 à 19:56
Oursivi a écrit :
"...non, j'exagère rien ne peut la dérider..."
----
Elle est si vieille que ça ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 mars 2013 à 19:31
"lui l'ébauche"
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 mars 2013 à 13:52
et elle la débauche ?
Sacrée Mary !
AO
Rédigé par : oursivi@LaNonce2 | 12 mars 2013 à 15:07
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 mars 2013 à 13:52
Voilà-t-y-pas que not'Mary est saisie par l'esprit et pas celui, sein, des Femen, mais celui qui dériderait même Pietri (non, j'exagère rien ne peut la dérider).
Et cela est à prononcer avec l'accent Ricet Barriesque ou Pierre Vassiliesque, c'est encore meilleur comme avec la moustache qui donne corps à la soupe, ou la barbe qui donne corps (et pas pécore) à bien autre chose qui se passe de cuillère, mais pas de mains*.
Les hirondelles aiment la neige, je répète, les hirondelles...
AO
* là, je fais très fort**
** et sbriglia qui n'est pas là... pfff
Rédigé par : oursivi@LaNonce | 12 mars 2013 à 15:03
On ne le répétera jamais assez, la femme ayant été créée après l'homme, il n'est donc que l'ébauche et elle le chef-d'oeuvre, autrement dit le summum de la Création.
De quoi faire beaucoup de jaloux et d'envieux !
C'était l'annonce faite par Mary...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 mars 2013 à 13:52
Je ne sais si la femme est l'avenir de la femme, du rouleau à pâtisserie, de la pelle mécanique ou du 18 juin, voire de l'homme, mais on se trompe toujours quant à la plus belle conquête de l'ohm...
La plus belle conquête de l'Ohm est l'Ampère, conquête pour laquelle il dut lever toutes les résistances.
On n'y prête jamais attention à cette conquête qui ne se prête pas à tension.
AO
Rédigé par : oursivi@AP | 12 mars 2013 à 12:44
Il faut rappeler que ce n'est pas la journée de la femme, comme repris partout, mais la journée de la lutte des femmes, ce qui est totalement différent. Le point de départ de votre argumentaire est donc erroné.
Rédigé par : Jachri | 11 mars 2013 à 11:24
Ce Xavier Nebout me fait penser au film de J-M Poiré "Les Visiteurs".
Serait-il Jacquouille, ce personnage du Moyen Âge projeté soudain dans notre monde moderne ? :-)
Rédigé par : Achille | 11 mars 2013 à 08:50
stalen illitch guevara 21.00
La Pravda ou Zavtra peu vous importe !
L'homme et la femme ne sont pas faits pour s'accorder, mais pour se combattre et se détruire. Entre l'homme et la femme c'est une guerre permanente, tantôt sournoise, tantôt ouverte mais une guerre à mort. La passion est le seul lieu où ils peuvent se retrouver... ainsi s'exprime Gabriel Matzneff et que Monique Canto-Sperber n'aurait pas renié, puisqu'elle aussi se demande encore si homme et femme pourront un jour se rassembler !
Suffit de survoler les commentaires pour savoir que le combat est long, puisqu'il s'agit d'un combat, inutile.
Rédigé par : Pietri S | 11 mars 2013 à 02:25
Quand vient la saison des amours, l'homme frotte la rugosité brutale de son teint buriné contre l'incomparable fraîcheur du teint scandinave de la femme.
...Pierre Desproges bien sûr. C'est peut-être ce que Xavier voulait dire tantôt avec ses mots à lui ? Ma spiritualité doit être un peu courte sur pattes...
Rédigé par : scoubab00 | 10 mars 2013 à 23:43
Xavier : vous êtes l'avenir de la truffe.
Rédigé par : gigi | 10 mars 2013 à 22:05
Vite... des seaux d'eau bien fraîche.
Alors que dame Pietri s'est calmée et laisse un peu de place sur ce blog grâce à une pause bienvenue, voilà que... Boris, Xavier, Camille, Tipaza, Clafoutis, Alex... ne contrôlent plus leur anima.
Ils en sont arrivés à se crêper le chignon et à se frapper avec leurs ombrelles comme des furies...
Ca vient sûrement du sujet... déstabilisant pour les non préparés, insuffisamment documentés et peut-être pas concernés.
Heureusement Catherine sauve la situation et malgré un pensum un peu long mais très argumenté comme toujours, assène quelques vérités dans lesquelles les hommes, injustement malmenés dans leur ego, trouvent un apaisement... bienvenu en ces temps de délire sur les anormalités évidentes qui veulent nous faire prendre les vessies (ici, le mot est plus que juste) pour des lanternes qui n'éclairent rien du tout à part le ventre des hystériques égoïstes.
Et surtout pas les cerveaux et le normal.
Rédigé par : stalen illitch guevara | 10 mars 2013 à 21:00
"Je me demandais : la femme qui avait refusé de céder sa place assise dans un bus, c'était pour prendre le pouvoir ?
Rédigé par : calamity jane | 10 mars 2013 à 20:17
Quoi ! Vous osez évoquer la mémoire de Rosa Parks, qui aurait dû céder sa place à l'homme blanc ?
Relisez Xavier Nebout : une bonne épouse doit apprendre à coudre et chanter, et se doit de rester dans l'ombre à un mètre derrière moi, lorsque je me mets à table le soir en rentrant du labeur (je vous passe le reste de la soirée...).
Rédigé par : Savonarole | 10 mars 2013 à 20:58
Je me demandais : la femme qui avait refusé de céder sa place assise dans un bus, c'était pour prendre le pouvoir ?
Rédigé par : calamity jane | 10 mars 2013 à 20:17
"Tant ce qui se conçoit bien s’énonce clairement...
Voici la clef : la femme mystique allant au fond de sa conscience d’être, éprouve l’aspiration à l’Être auquel aspire le principe de son être, et épouse le symbole de l’Homme qui va le conduire à Lui."
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 10 mars 2013 à 10:32
A force de lire et relire cette clef emperlousée, je sens que je vais me convertir.
Surtout si elle ouvre le cadenas de la porcherie.
Car c'est dans le porc qu'est le Salut !
Le prétentieux voudrait bien, en plus, être méprisant.
Rédigé par : Clafoutis | 10 mars 2013 à 17:35
@ Xavier Nebout 10:56.
Etrange réponse. Ne me dites pas que vous confondez à ce point l'essentiel et l'accessoire (se dit en japonais: honmatsu wo tentô suru, clin d'oeil à Catherine) ce serait inquiétant dans votre rôle de commentateur.
Et que vous faut-il de plus ?
En 1969, âgé de 78 ans, de Gaulle avait déjà donné le meilleur de lui-même, lui qui avait mis toute sa vie au service "d'une certaine idée de la France", comme il l'écrivit dans ses Mémoires de guerre, tome 1.
Libérer en héros le pays envahi, lui redonner à partir de 1958 des institutions stables, son indépendance et sa grandeur lui confèrent une stature de grand homme, inégalée à ce jour par ses successeurs, et sans comparaison envisageable avec le Maréchal dont vous chantez les louanges.
Pour en revenir au sujet, beaucoup de progrès ont été accomplis depuis Schopenhauer écrivant : "la femme est un animal à cheveux longs et à idées courtes".
Mais ces quelques féministes agitatrices professionnelles et surmédiatisées ne font pas progresser la cause des femmes, elles irritent tout au plus. A noter aussi que les idées courtes ont toujours été l'apanage des deux sexes, quelle que soit la longueur des cheveux, et pas seulement dévolues à un seul.
Rédigé par : Camille @ Xavier Nebout | 10 mars 2013 à 13:10
@ Xavier NEBOUT
Vous êtes un rebelle, vous : on vous cite les plus hautes autorités, et vous répondez Dieu premier servi. Si j'ai bien compris, vous redéfinissez le mystère de l'Incarnation comme vous pouvez. Enfin, vous avez de la chance, l'Eglise ne met plus les mystiques au bûcher.
S'agissant des pourceaux, quand même, je vous aurais bien vu dans le rôle de Marguerite Porete, brûlé en 1310 avec votre Miroir des âmes simples et anéanties. Margaritas ante porcos, ou porcos ante Margaritam ? Ou encore mieux, dans celui de la Pucelle d'Orléans. Marine se recueillant devant une statue de saint Nebout, ça aurait de la gueule.
Je vous rappelle enfin qu'étant libre-penseur, j'ai le privilège de dire n'importe quoi. Vous, vous risquez beaucoup plus !
PS. Tenez, pour me faire pardonner, je vous inviterais bien au banquet que la Libre Pensée parisienne organise à la fin du mois pour le vendredi "dit saint". Vous seriez chargé de nous amener le foie gras et de nous divertir par vos traits d'esprit. Après tout, Don Juan s'est rendu au festin de pierre, et saint François-Xavier au festin des sushis. Par exemple, vous entreriez en criant d'une voix terrible : "Signori atei, a cenar con voi m'invitaste e son venuto" : ça nous ferait faire dans nos culottes, je gage : nous irions de ce pas à Notre-Dame demander un in pace pour expier. Mais si ça ne marche pas, je vous garantis un martyr de première classe, on vous ferait apostasier à petit feu avec quelques bonnes bouteilles de Pessac Léognan.
PPS. Merci, monsieur Bilger, pour votre patience devant ces hors-sujets. Mais quelque part, c'est encore de la dignité de la femme qu'il s'agit.
Rédigé par : Boris | 10 mars 2013 à 12:50
Camille,
Sans doute savez-vous que tout que disait le général de Gaulle, discours, réponses aux interrogations de la presse, était soigneusement étudié et appris par coeur.
C'est-à-dire que tout ce qui semblait brillant parce que relevant de l'improvisation et du sens de la répartie n'était qu'imposture.
Le colonel de Gaule était détesté par ses subordonnés, et aucun d'entre eux ne l'a suivi à Londres...
Et il y en a encore d'autres...
Ceci dit, je n'ai rien contre l'homme dont je ne connais pas la conscience.
Je dirais même qu'il est regrettable qu'on l'ait congédié au moment où il aurait sans doute enfin pu donner le meilleur de lui-même, encore que Pompidou ait été un grandissime président.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 10 mars 2013 à 10:56
Boris,
Votre gros problème psychologique se traduisant par une irrésistible propension à jouer au professeur vous aura ici perdu.
Tant ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, votre bouillie à elle seule prouve en effet que vous n’avez rien compris, comme un athée ne peut rien y comprendre.
Voici la clef : la femme mystique allant au fond de sa conscience d’être, éprouve l’aspiration à l’Être auquel aspire le principe de son être, et épouse le symbole de l’Homme qui va le conduire à Lui.
Il est dit que l’on ne doit pas donner de perles aux pourceaux, mais là, les pourceaux ne peuvent pas suivre.
Il va phosphorer, Boris…
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 10 mars 2013 à 10:32
Outré par les déclarations du ministre des "Outre-mer". La cacophonie gouvernementale prospère et perdure.
Rédigé par : Jabiru | 10 mars 2013 à 09:41
Cher Philippe,
Entre la parité et la méritée,
Nous, on choisit, y a pas photo,
Sans hésiter la méritée.
Que des responsabilités qui engagent la politique nucléaire, l'exploration du gaz de schiste, la nocivité du diesel soient confiées à une bachelière qui a collé des affiches, cela dépasse l'entendement.
Que l'amie personnelle de Royal devienne ministre du droit des femmes, cela est le comble des petits arrangements.
Que les décisions économiques se mêlent à la politique par la nomination de Royal, cela est du super magouillage, du magouillage inadmissible. Il faudra le feu vert Royal pour qu'une région obtienne des subventions.
Messieurs, pendant de longues années, pour rentrer dans de nombreuses administrations il fallait aux femmes présenter petite culotte et carte de syndicat (Poste, hôpitaux...). Pour intégrer de nombreux postes, Messieurs, il va falloir vous entraîner à imiter les rugbymen sous la douche.
http://www.wat.tv/video/equipe-rugby-fait-buzz-en-5rh3j_2exyv_.html
Nous préférons, y a pas photo,
Plus de pudeur et de mystère.
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 10 mars 2013 à 03:34
Le jeu de mots fait beau... mais il est faux... mais j'y vois un clin d'oeil, l'Hermine est trop au fait de la nature humaine.
Pour ceux qui ont parcouru, pénétré, étudié, disséqué, perdu leur grec, leur latin et leur raison sur ce sujet autant mouvant, incertain, bourré de chausse-trapes que de contraires... la chose est entendue et bien comprise dans le mélange de l'anima et de l'animus.
La femme actuelle, vedette de ce billet, n'est que l'avenir d'elle-même, en fonction de ce qu'elle est et surtout de ce qu'elle cherche pour la paix et la satisfaction de ses intuitu personae secrets et inavouables, dans une société normale.
L'homme n'est qu'un objet et les autres femmes que des rivales dangereuses à écarter ou éliminer.
Si elles chassent en meute c'est pour mieux ramasser la mise. Objectif ou proie qui intéresse, seule, celle qui poursuit un but rien qu'à elle et toujours dissimulé.
Une femme choisit uniquement en fonction et aux besoins de son ventre... Elle choisira le pseudo guerrier qui a la plus belle "épée" et tous les signes et stigmates du meilleur futur pour sa pérennité, sa seule obsession, hors amour et passion.
Toutes les pantalonnades des héritières de la "de Beauvoir" sont de piètres appels au secours d'anormales invivables et destructrices.
Elles sont dans une "impasse horribilis", le nom supputé habituellement devant n'étant pas bien d'actualité et banni par les inconditionnelles.
Mais dans l'air du temps où le politiquement correct, le bien pensé, le brossage dans le sens du poil (souvent en pelade), faut rien dire même si le bateau coule avec à la barre les homos triomphants qui voudraient bien faire des vraies femmes qui restent et dans la misère des usines à enfants bobo-plaisir-objet pour atteindre enfin le nirvana.
Leurs cris d'Amazones-Pythie en souffrance arrachent l'âme des poètes (de tristesse).
Donc la femme est bien l'avenir de l'homme... malgré lui et en lui faisant croire qu'il est le maître, quand elles ne sont que FEMME pour notre bonheur et nos progénitures... notre seul et vrai avenir.
Rédigé par : jcr (jésus christ romantique) | 10 mars 2013 à 03:11
@ Xavier NEBOUT
"Il ne vous aura pas échappé que les religieuses et moniales ne sont pas tournées vers le Père, mais sont des épouses du Christ".
Révérendissime Nebout, je vous le dis, votre théologie sent le soufre : sans aller jusqu’à l’arianisme, vous établissez une distance pour le moins suspecte entre le Père et le Fils. J’imagine que vous voulez parler du rite de la consécration, qui a survécu chez les Bénédictines et les Chartreuses, et qui a été remis en vigueur pour les laïques en 1970 par Paul VI.
Il conviendrait donc que vous lisiez l’ouvrage d’Anne Leflaive, Epouse du Christ : Etude sur la bénédiction et la consécration des Vierges du Pontifical romain, dans sa deuxième édition de 1956, et particulièrement la page 89. Anne Leflaive était une sainte femme qui s’est mise au service du CNPF pour préparer les rencontres de son président avec les personnalités catholiques. C’est tout à fait votre genre.
« La finalité suprême de la consécration des Vierges ne peut être que la glorification de Dieu à laquelle la personne consacrée est solennellement dédiée par le Pontife. L'Eglise, corps mystique du Christ et son épouse, étant totalement ordonnée à la gloire de son Divin Chef lequel l'ordonne à la gloire du Père, la Vierge consacrée qui est une « figure d’Eglise en tant que l’Eglise est l’Epouse du Sauveur », ne peut avoir que la même fin : la glorification du Christ, et en union avec Lui, par Lui, avec Lui, la glorification du Père ».
C’est clair, je pense. Je vous laisse aussi le soin de relire la Constitution Sponsa Christi, de Pie XII, qui réservait la consécration aux seules moniales, et l’appareil de notes qui l’entoure. Mais le discours de saint Ambroise sur la Trinité dans le De Virginibus, à l’occasion de la prise de voile de sa soeur Marcelline, montre clairement que le mariage mystique avec le Christ ne peut servir à faire une différence avec le Père. Voyez, entre autres, III, 1. « Si igitur virtus Dei Christus, numquid aliquando sine virtute Deus ? Numquid aliquando sine Filio Pater ? ». Et il conclut que la perfection divine n’admet pas l’inégalité. Ne pas se tourner vers le Père implique cette séparation…
Bon, je vous laisse : il est tard, et pour me purifier de cette patristique, j’hésite entre la Religieuse de Diderot et le Libertin avec Vincent Pérez. Comme le dit Balasko dans ce merveilleux nanar : « Vous savez, j’adore toutes ces vieilles légendes »...
Rédigé par : Boris | 10 mars 2013 à 00:20
Devoir de Mémoire à M. le Pr Frank Thomas.
Jusqu'à il y a environ 40-45 ans, l'Education nationale appliquait la Parité F/M comme critère primordial dans ses actes de recrutements de professeurs. Et ce choix se mit en place progressivement à partir de la fameuse loi de Camille Sée jusqu'à l'accomplissement parfait de cette parité en 1925. Ainsi dans chaque spécialité dite discipline, il y avait AgregF/AgregM et CapesF/CapesM, de même Parité des Normales Sups Ulm/Sèvres et StCloud/Fontenay-aux-Roses...
Certes cette calibration duale était en cohérence avec les parcours scolaires séparés F/M et qui furent confusionnés dans les années 60, mais précisément le mélange des genres scolaires reste contestable pour certaines classes d'âge ainsi que l'oeuvre de la grande Eleanor Maccoby, psychologue très reconnue du développement, s'y est attachée ("The Two Sexes. Growing Apart. Coming Together").
Il y a une quinzaine d'années, on a vu une mise en cause rageuse, notamment dans Le Monde de l'Education, de jurys de concours mixtes dans certaines disciplines où le taux de succès F s'était effondré : ceci au nom d'une "parité-E" car simultanément les mêmes ne s'offusquaient pas de la marginalisation des succès M dans d'autres spécialités.
Muni d'un annuaire récent d'anciennes et anciens, j'avais pu formaliser une simple statistique depuis le début des années 70 qui montrait
- une montée en domination F en lettres surtout modernes et en langues vivantes
- une hégémonie nette M en maths-info et physique-chimie, et légèrement en philo
- une quasi-parité "spontanée" en biologie et en économie.
Quelques années auparavant, la communauté scientifique des chercheurs en épistémologie et histoire des sciences avait été outrée de la publication par quelques militantes d'attaques assez délirantes contre Albert Einstein qui l'accusaient d'avoir spolié son ex-épouse Mileva (physicienne d'origine tchèque) avec comme piètres éléments des fragments de courriers privés où "l'homme" (ce forcé forcené potentiel) avait usé du pluriel "nous" en évoquant la progression de ses cheminements de conceptualisations...
En somme le sale mâle faussaire aurait fait à sa pauvre femme victime le même genre de coup usurpateur que l'ambigu Newton avait réussi en Royal Society contre l'excellent Robert Hooke deux siècles auparavant...
Pour revenir au thème induit de la monoparité femme-femme, relisons cet extrait de l'interview donnée par Evelyne Sullerot le 23 juin 2006 à Valeurs actuelles ("Le féminisme a dérapé") :
"les féministes sont allées trop loin, elles se sont construites dans la haine et la victimologie".
Faisant fi de la déesse Athéna, elles se seraient ré-identifiées au Furies, aux Erynies, aux tribades...
Rédigé par : mémorialiste | 09 mars 2013 à 23:55
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 09 mars 2013 à 10:11
Mon bout noeud bon, vous pourriez arrêter de vous ridiculiser ?
Juste...? Allez, 24h, ce serait déjà énorme.
Votre Maréchal, compulsif bouffeur de barbus, n'avait guère que cela pour nous être sympathique, DSKtologique jusque la fin des temps.
AO
Rédigé par : oursivi | 09 mars 2013 à 23:32
"On peut alors préférer feuilleter un magazine pour apprécier les courbes de la Herzigova"
Rédigé par : SR | 09 mars 2013 à 20:42
Après l’enthousiasme manifesté par notre hôte, voici que la femme fatale a de nouveaux adorateurs.
Méfiez-vous des apparences, la créature du Diable porte en elle la perte du pécheur, et éventuellement celle du touriste en croisière.
Le 7 juillet 2006, dans la traditionnelle cérémonie de baptême du Costa Concordia, Elle a été chargée de lancer la bouteille de champagne. La bouteille ne s'est pas brisée, ce qui a été interprété comme un signe de mauvais présage. Le navire a fait naufrage le 13 janvier 2012.
Rédigé par : Tipaza | 09 mars 2013 à 22:52
Boris
Il ne vous aura pas échappé que les religieuses et moniales ne sont pas tournées vers le Père, mais sont des épouses du Christ.
Savez-vous expliquer cela ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 09 mars 2013 à 21:08
L'anachronisme en politique dilue dans un même programme politique l'égalité des homos devant le mariage, la protection des femmes battues, la gestation pour autrui, l'indifférenciation sexuelle à l'école alors que 99 % du personnel est féminin, la parité dans la sphère politique et professionnelle, une journée pour les droits de la femme, l'entretien par la République de la bourgeoise journaliste qui porte le nom de son mari, le placement des ex-compagnes, le mail neuneu d'une chercheuse argentine qui vantait le concept du féminisme tout en suppliant un dom juan de la souiller. Bref une France qu'on dit normale. On peut alors préférer feuilleter un magazine pour apprécier les courbes de la Herzigova.
Rédigé par : SR | 09 mars 2013 à 20:42
Globalement, cher Philippe, je puis souscrire à ce que vous écrivez dans ce billet à quelques petites réserves près qui ne valent pas d'être développées.
Je voudrais tout de même souligner, pour l'avoir vécue, l'excessive féminisation du corps enseignant de la maternelle au CM2 puis au lycée.
A Joigny, où j'ai enseigné de nombreuses années au lycée classique, il y avait il y a quatre ans douze professeurs de lettres dont deux hommes.
Le premier a pris sa retraite, suivi de votre serviteur cette année, ce qui fait que la section lettres compte à présent dix postes, tous occupés par des collègues femmes.
Le même phénomène touche aussi les langues étrangères.
Je demeure convaincu que la parité serait la meilleure chance à offrir à nos jeunes.
Cantonner les lettres, par exemple, aux seules femmes habitue les adolescents à penser - chose désastreuse - que la littérature est affaire de filles, comme la broderie.
Parité, oui, mais complète !
Rédigé par : Frank THOMAS | 09 mars 2013 à 19:13
Cette journée de la femme est honteusement accaparée par quelque féministes officielles mais les vrais priorités de l'émancipation des femmes sont rarement mises en avant. La lutte contre l'excision, contre le viol et contre le mariage forcé devrait être une priorité.
Pour le reste, il me semble que les choses progressent à un bon rythme, du moins en France.
Rédigé par : Polochon | 09 mars 2013 à 18:25
Cette dictature qui peu ou prou ne nous autorise plus des admirations esthétiques explicites est insupportable. Il faudrait toujours les diluer dans autre chose !
Madame Bilger que je salue aurait-elle trouvé un jour planqué dans quelque recoin improbable de la résidence commune un paquet de revues licencieuses à caractère non métaphysique ?
Philippe désolé mais la parité c'est comme la sécurité routière il faut imposer pour avancer. Une fois que l'homme politique aura fait le tour de ses filles, femme, nièces, maîtresse éventuelle, il songera peut-être à se tourner vers la société civile pour trouver le beau sexe sous-numéraire. Il est haïssable que la politique et sa représentation soient réservés en France à des professionnels. La chance, ce n'est pas que la féminisation stricto sensu, c'est aussi l'accès aux mandats électifs à ceux qui n'y seraient jamais arrivés sans la loi et sa poigne : jeunes, femmes, handicapés, retraités et autres minorités. J'avais bien accueilli la discrimination positive de l'ancien président, une baudruche vite dégonflée hélas. Ca pourrait marcher s'il y avait plus de turn-over et limitation sérieuse du cumul des mandats. La majorité actuelle semble se tâter à ce sujet...
Qu'on se le dise : les prochaines Dati sont de toute façon déjà en route, les meilleures seront plus opérantes, opérationnelles que notre Rachida bien connue... la Femme avenir de la femme ? Oui, aussi.
Rédigé par : scoubab00 | 09 mars 2013 à 18:23
Afin que la parité soit respectée, je milite pour que soit instituée la journée de l'homme ! Y a pas de raison que nous restions à la traîne. Non mais !
Rédigé par : Jabiru | 09 mars 2013 à 18:17
@ Alex paulista
« Le vrai sujet c'est la charge de travail et la fatigue accumulée à s'occuper d'enfants en bas âge: elle est si intense qu'il vaut mieux la répartir, ou au moins que les deux participent pour se rendre compte et pouvoir prendre le relais quand l'autre n'en peut plus. »
Je ne conteste absolument pas une plus juste répartition des tâches ménagères dans les couples. Je trouve même que cela est tout à fait normal.
Moi-même je m’y attache volontiers et ne rechigne pas à faire la vaisselle, passer l’aspirateur, m’occuper des enfants de temps en temps (je ne saurais garantir un juste partage des tâches car je ne tiens pas une comptabilité sur ce genre d'activités). Par contre la cuisine c'est elle et c'est beaucoup mieux comme ça.
Mais je pense que retirer à la mère la relation intime qu'elle entretient avec l'enfant qu’elle a porté pendant neuf mois, me paraît préjudiciable pour cet enfant tout comme pour la mère.
Maintenant peut-être suis-je pétri de principes désuets hérités d’une éducation chrétienne quelque peu rétrograde. C’est fort possible. Les temps changent, mais l’amour maternel est une bien belle chose pour un enfant et il serait regrettable que les réformes sociétales à venir touche à ce sentiment qui procure tant de bonheur.
Rédigé par : Achille | 09 mars 2013 à 17:36
@Michelle D-Leroy
"Il n'empêche que cela a un effet dévastateur. Je cite un exemple : dans un concours où normalement les meilleurs sont pris, donc hommes ou femmes selon leur mérite et leurs meilleures notes, on constate aux résultats 1/3 d'hommes pour 2/3 de femmes, je ne voudrais pas en tirer de conclusion hâtive mais on est forcé de se poser la question."
Puis-je vous demander quel est ce concours ?
Rédigé par : Buridan | 09 mars 2013 à 17:25
@ calamity jane
J’ai un peu de mal à faire la corrélation entre les femmes battues et les jeunes hommes morts à la guerre. Mais enfin passons.
Quand je parle de mérite, j’inclus indifféremment les hommes et les femmes et je pense que dans notre société civilisée cela devrait être un concept naturel.
Mais ceci ne doit pas affecter les relations homme-femme, mari-épouse, père-mère qui sont le fondement de notre existence pour des raisons de domination d'un sexe sur l'autre que je trouve pour ma part particulièrement malsaines.
La guerre des sexes que veulent livrer certains mouvements féministes est une absurdité. Les femmes doivent conserver leur féminité et les hommes leur virilité sans que cela ait des implications dans le couple et dans le milieu professionnel.
Que l'on change certains comportements de notre société qui sont devenus particulièrement ringards, certes, mais ne touchons pas à ce qui est bon et permet à un couple de vivre en pleine harmonie.
Rédigé par : Achille | 09 mars 2013 à 17:16
@ Xavier NEBOUT
J'ai reçu 5/5 votre nouveau jet de bile antigaullien, à laquelle j'ai déjà répondu précédemment.
Mais comme le présent billet porte sur la Journée de la femme, je vous en prie, lâchez-vous un peu et faites le panégyrique des dames suivantes : toutes se sont tournées vers le spirituel, avec des résultats variables il est vrai.
La Maréchale Eugénie, bien qu'elle soit divorcée. Tante Yvonne rechignait à la recevoir chez elle, mais comme elle a été depuis lavée par le martyr... A tout péché miséricorde !
Jeanne d'Arc, mais sans critiquer Cauchon.
Carmen Franco. Elle avait fait placer à son chevet le bras momifié de sainte Thérèse, ça devrait vous suffire.
Tant qu'à faire, les femmes catholiques basques tuées par les Franquistes. Oups ! Je voulais dire les saintes religieuses exterminées par les Rouges sans Dieu.
Les amazones de Charette, disons Céleste Bulkeley, née Talour de La Cartrie de La Villenière. Lorsque vous en aurez assez de Cathelineau, vous pourrez accrocher dans votre bureau la gravure où elle tire sur les Bleus...
Blanche de Castille et autres reines de France, avec mention spéciale pour Marie-Antoinette, martyre de la foi, et Louise de Lorraine, mariée au bougre Henri III.
La duchesse de Berry. Comment l'oublier !
Tante Yvonne : pour avoir supporté aussi longtemps le bourreau du Maréchal aux liens, elle devait être un vrai ange du ciel. En plus, elle a fait interdire la Religieuse de Rivette.
Thérèse Neumann ou quelques autre mystique inédite... Mais vous n'êtes pas obligé de suivre son régime.
Marie Stuart, victime des parpaillots.
La papesse Jeanne, historique ou pataphysique, sinon catholique, mais toujours cas canonique !
Les prétendues sorcières du Labourd brûlées vives par le juge bordelais Pierre de Lancre. Ah, non, ça ne vous ira pas... Eh bien, disons Notre-Dame de Thermidor.
Rédigé par : Boris | 09 mars 2013 à 16:29
En fait l’enfant en bas âge n’aura plus systématiquement sa mère pour s’occuper de lui, lui donner le biberon, le langer, le consoler quand il pleure, ce sera au gré des couples le père ou la mère. Bref la dualité père-mère va progressivement s’effacer pour faire place à deux « parents » asexués.
Rédigé par : Achille | 09 mars 2013 à 08:48
Je ne suis pas d'accord avec vous. Un père s'occupe différemment d'un enfant. Donner le biberon et langer sont des tâches quasi mécaniques. Consoler: un père a un autre rapport, basé plus sur l'explication et le jeu. Bref la dualité père-mère ne s'efface pas. En plus, la période de très bas âge passe très vite: vos attributs virils ne vont pas tomber parce que vous vous serez occupé quelques semaines de votre enfant, et son regard sur vous ne sera pas changé parce que c'est vous qui lui avez essuyé les fesses.
Tout cela est un peu ridicule.
Le vrai sujet c'est la charge de travail et la fatigue accumulée à s'occuper d'enfants en bas âge: elle est si intense qu'il vaut mieux la répartir, ou au moins que les deux participent pour se rendre compte et pouvoir prendre le relais quand l'autre n'en peut plus.
Rédigé par : Alex paulista | 09 mars 2013 à 16:12
« Le cerveau de l’homme étant potentiellement tourné vers le spirituel alors que celui de la femme est tourné vers le matériel… »
Xavier NEBOUT | 09 mars 2013 à 10:11
J’adore vos affirmations péremptoires, surtout quand elles sont erronées. Ça ressemble à du Jacques Attali, à croire que vous avez été formaté dans la même école, je parle de l’ « X « évidemment, l’ENA ne compte pas pour moi.
Il y a une partie du Christianisme qui repose sur une spiritualité féminine faite d’intuition, d’imagination. Elle a été reprise et déformée par la Gnose, ce qui explique qu’elle fut et qu’elle est encore occultée.
Et pourtant, dès le début du Christianisme, cette autre façon de vivre la spiritualité, dans laquelle la femme approchait le divin d’une manière différente a joué un rôle important.
Cette spiritualité féminine s’est exprimée dans l’Évangile de Marie, attribué à Myriam de Magdala, qui fut le premier témoin de la Résurrection de Jésus, ce qui n’est pas rien et sûrement pas le fait du hasard. Et c’est elle que Jésus envoie annoncer la Bonne Nouvelle, qu’il est revenu, et qu’étant revenu, il part vers « votre Père, mon Dieu, votre Dieu.» (Évangile de Jean)
A ce titre elle est considérée, comme Paul et sa vision sur le chemin de Damas, comme une des fondatrices du christianisme.
Il existe différentes traductions en français de l’Évangile de Marie. Celle de Jean-Yves Leloup, avec les commentaires afférents, me paraît excellente (Ed. Albin Michel - Collection Spiritualités vivantes).
Rédigé par : Tipaza | 09 mars 2013 à 16:01
Si l'on considère la tautologie comme un effet de rhétorique qui vise à renforcer l'expression de la pensée, il nous faut donc comprendre que la femme est l'avenir, tout court.
C'est également ce que semble penser Bernard Werber qui se présente comme auteur de « philosophie-fiction », et qui est principalement connu pour sa trilogie Les Fourmis dont le premier des trois romans est publié en 1991, et qui voit l'avenir de l'humanité dans la nanisation et donc dans les pygmées l'éthnie la plus adaptée à la survie de l'humanité, ainsi que dans la modélisation des sociétés d'insectes tels les fourmis.
La comparaison n'est pas neuve puisque déjà de la fin du IVe siècle jusqu’à la fin du VIe siècle, les Chinois nommaient une confédération de tribus nomades aux confins de leurs frontières septentrionales: Ruǎnruǎn(dont le sinogramme est 「蠕蠕」 : littéralement les « insectes grouillants ») qui vivaient dans des campements immenses disposés en forme de cercles concentriques qui ont pris de là le nom de rings ou anneaux et dont l'ancêtre fondateur sous le nom de Mùgŭlǘ (le Chauve), semble avoir été un genre de Spartacus.
Le nom qu'ils se donnaient à eux-mêmes était «les Attendrisseurs» ( Róurán transcrit notamment 「柔然」 ou encore 「苪苪」 ou 「茹茹」 ou même 「蝚蠕」 encore lus Rúrú et transcrits 「檀檀」 Tántán qui sonne comme Tatars, selon les époques et les annales considérés), et dénomination qui n'est pas sans évoquer la légende occidentale tenace des Huns et autre Tatars réputés se nourrir de viande crue qu’ils auraient attendrie en la plaçant quelques heures sous la selle de leur cheval (d’où notre steak tartare dont le nom comme la recette auraient été inventés de toutes pièces par Jules Verne qui voulait ajouter une note de couleur locale à son roman «Michel Strogoff»), mais ce qu'ils mastiquaient était peut-être plutôt un genre de ce khat dont il est fait un usage rituel, qui colore les dents en brunâtre et la langue en vert (à l'origine peut-être, pourquoi pas de cette autre légende des petits hommes verts), et qui est à effet stimulant et euphorisant comme l'amphétamine, propriétés qui semblent avoir été connues déjà de l’Égypte ancienne.
Il est de nos jours mastiqué dans la péninsule Arabique et la « Corne » de l'Afrique et fourni par les feuilles séchées de l'espèce Catha edulis, or donc sorte de fusain et sens porté par l'idéogramme 「檀」 Tán.
Donc probablement non pas les Attendrisseurs de viande crue, mais les Mastiqueurs de ces feuilles qui devaient sans doute soulager la fatigue de longues chevauchées.
Bref, l'une de ces tribus est identifiée aux Avars dont les incursions ont motivé le transfert de la capitale du royaume franc d'Austrasie de Reims à Metz, mais qui furent finalement mis en déroute en 562 par le roi franc d'Austrasie Siegbert 1er, celui-là même qui ensuite épousa Brunehilde après qu'elle eut abjuré l'arianisme. Cette Brunehilde/Brunehaut (en latin Brunichildis, nom qui signifie «déesse cuirassée »), était la fille d'Athanagild, le roi des Wisigoths de la pénisule ibérique, et un personnage féminin d'une formidable stature politique qui régna personnellement 33 ans.
Victime de la traîtrise subalterne, elle finit cependant suppliciée en étant livrée à la soldatesque trois jours durant, puis fut l'objet d'une ordalie truquée destinée à démontrer à son peuple qu'elle ne bénéficiait plus de la faveur divine.
Pour en revenir aux fourmis, modèle sociétal suprême pour l'invité d'Adamo au dernier Vivement dimanche, Bernard Werber, on ne peut que faire observer que seule la reine est dotée de longévité (le record serait de 28 ans et 8 mois en laboratoire pour l'espèce opportuniste Lasius niger la fourmi noire des jardins), les ouvrières vivant trois ans et les mâles (caractérisés par leur petite tête) n'ayant qu'une vie éphémère et ne sachant pas s'alimenter seuls, ils meurent dès qu'ils se sont reproduits.
On peut accessoirement encore répliquer à Bernard Werber qui n'est peut-être pas vraiment revenu du Voyage de Gulliver (en anglais Gulliver’s Travels roman écrit par Swift après le krach de 1720), que dans le cas de la baleine qui tient son nom de l'ancienne dénomination du phallus en indo européen, elle appartient aux cétacés successivement été rapprochés des Insectivores, des Créodontes, des Mesonychidae, jusqu'à ce que l'analyse moléculaire les rapproche des Artiodactyles (= ongulés ayant un nombre pair de doigts), et en particulier du groupe des hippopotames, leur origine quoi qu'il en soit, est un animal terrestre beaucoup plus petit.
Maintenant nous avons également ce neurobiologiste qui pronostique la disparition progressive des mâles (donc des gays qui en sont une sous-espèce), au motif d'une baisse inéluctable de leur fécondité qui les rendra totalement inutiles, baisse de fécondité s'accomplissant parallèlement aux progrès de la parthénogenèse, autrement dit la reproduction monoparentale à partir d'un individu femelle, autrement dit encore de la sous-espèce féminine des lesbiennes.
Pour ma part, je militerai cependant pour que cette espèce très menacée, manifestement, qu'est le mâle humain me paraissant, malgré son apparente inutilité alléguée eu égard à la perpétuation de l'espèce, aussi digne de l'attention des écologistes et autres biologiques, soit sauvée. J'espère que Sylvain et ses semblables m'en sauront gré.
Rédigé par : Catherine JACOB | 09 mars 2013 à 15:37
Entièrement d'accord avec l'intégralité de votre article.
Hier soir dans l'émission de F.Taddéï, il m'a été donnée d'entendre tous les excès féministes et bien que femme, cela m'a agressée.
Dans mon enfance, puis dans ma vie, je n'ai jamais eu l'impression d'être considérée comme un être inférieur. Chacun dans son rôle de père ou de mère, de femme ou de mari, sans pour autant se sentir diminué... le rôle induit par la nature elle-même. Dans ma vie professionnelle, à part quelques plaisanteries parfois un peu lourdes, je n'ai pas ressenti ce machisme pointé du doigt par les féministes.
Nous savons qu'il existe des familles où ce n'est pas le cas, mais je crois que c'est avant tout une question d'éducation, voire de culture. Tout ce tintamarre de parité, de féminisme exacerbé jusque dans les endroits où on ne le soupçonne pas, c'est affligeant.
Il n'empêche que cela a un effet dévastateur. Je cite un exemple : dans un concours où normalement les meilleurs sont pris, donc hommes ou femmes selon leur mérite et leurs meilleures notes, on constate aux résultats 1/3 d'hommes pour 2/3 de femmes, je ne voudrais pas en tirer de conclusion hâtive mais on est forcé de se poser la question. Egalité ne veut pas dire suprématrie féminine.
Rédigé par : Michelle D-Leroy | 09 mars 2013 à 15:24
Achille,
Mais c'est bien sûr : au mérite !
Un truc du XIXè lorsque trois péquines étaient scolarisées et que certaines voudraient nous remettre au goût du jour !
Cette journée de la femme fut une révélation parce que j'y appris qu'avec quarante ans de retard sur d'autres pays européens, la France dut accorder le droit de vote aux
femmes... en 1946 (date effective du premier vote).
Mais les 146 femmes qui meurent par an sous les coups de leur mari, compagnon, concubin ne peuvent plus témoigner !
Un peu comme les millions de jeunes morts pendant les guerres à vingt ans qui ne nous auront jamais donné le meilleur d'eux-mêmes, de leur sensibilité humaine, savants ou pas, et qui nous manqueront toujours par l'absence de leur vie assumée.
On peut en effet choisir de continuer à vivre dans l'erreur.
Rédigé par : calamity jane | 09 mars 2013 à 15:00
Un point m'étonne : les auteurs de blogs peu ou prou politiques (les seuls où j'ai fréquenté) me semblent quasi exclusivement des hommes, et les auteurs de commentaires sur ces mêmes blogs me semblent très majoritairement des hommes aussi (c'est ce qui m'apparaît ici-même). L'explication n'en est pas évidente...
Un souvenir réjouissant : lors de la formation du gouvernement Ayrault, à C dans l'air, tout le monde s'est réjoui de la parité au gouvernement. Or les animateurs de cette émission ont des testicules, et c'était apparemment aussi le cas de tous les journalistes/commentateurs présents... Il est vrai que bavarder à C dans l'air requiert beaucoup plus de compétence que diriger un ministère et qu'à ce niveau de compétence les femmes sont rares.
Rédigé par : Buridan | 09 mars 2013 à 14:27
On devrait intituler les petites chroniques obsessionnelles de Xavier Nebout : "in cauda spiritum".
Rédigé par : Mary Preud'homme | 09 mars 2013 à 13:47