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17 mars 2013

Commentaires

Savonarole

@Carl+Larmonier

Rédigé par : Carl+Larmonier | 19 mars 2013 à 10:25

Ah bon, je vous croyais en couple.

MS

Elle est la reprise du fameux "celui qui n'est pas avec moi est contre moi".

Ceci est votre pratique, Monsieur Thomas, et elle va plus loin. En ne répondant pas directement à votre interlocuteur, votre souveraine ignorance porte moins la contradiction d'une opinion qu'une forme de négation de qui l'exprime.

Frank THOMAS

Cher Philippe, je réclame toute votre indulgence et celle de vos lecteurs, pour ce hors-sujet qui n'est justifié que par une certaine analyse de texte singulièrement indigente parue dans ces commentaires.
Je reprendrai donc la phrase de Léon Bloy citée par François 1er qui représente à mes yeux une violence bien plus terrible que toutes les grossièretés du monde.

« Celui qui ne prie pas Dieu, prie le Diable. »

C'est une idée d'une grande bêtise, et qui plus est dangereuse, je vais essayer de le montrer.

Cette idée est bête parce que, destinée à convaincre les non pratiquants voire les incroyants, elle commence par affirmer ce qu'elle devrait démontrer, à savoir qu'il y a un Dieu et un Diable.

Il est clair que la menace d'un dieu bon ou méchant ne saurait faire grand peur à celui qui n'y croit pas, et qu'elle ne peut fonctionner que sur un croyant qui se fait à lui-même le reproche d'être tiède et négligent. Premier point.

Deuxième point, et on entrevoit là en quoi elle est dangereuse, ce qui fera l'objet de la seconde partie de ce trop long commentaire, cette phrase est idiote par son caractère manichéen, digne d'un mauvais élève de CM2.

Elle est la reprise du fameux "celui qui n'est pas avec moi est contre moi".

Comme si la nuance, le compromis, le juste milieu, qui signent les idées et les actes des personnes intelligentes, n'existaient plus, balayées par une pensée duale et primaire.
Les médias se sont focalisés sur le rôle trouble joué par l'archevêque de Buenos-Aires durant les années sombres de la dictature militaire ; le sujet est intéressant, certes, et si le soufflet ne retombe pas en quelques jours comme on peut le craindre, il serait pertinent qu'on creuse et qu'on nous en dise un peu plus.
Mais comme toujours, par paresse, par médiocrité intellectuelle, ou pire, par la préoccupation bassement commerciale de nous "vendre" du bon sentiment jusqu'à la nausée, aucun média de masse, comme les grandes chaînes généralistes de télévision ou les chaînes d'information en continu n'effleurent ce que je suis en train d'analyser ici, à savoir l'effarante brutalité des affirmations du nouveau pape.

Pourtant c'est là que réside à n'en pas douter la compréhension de la direction que cet homme veut faire prendre à l'Eglise catholique.

L'idée de Léon Bloy est dangereuse, l'histoire, hélas, le démontre plus qu'abondamment.
D'où viennent les massacres, les guerres civiles, les conflits régionaux et mondiaux ?
On répondra habituellement à cette question, que la cause en est des intérêts stratégiques, territoriaux ou économiques divergents qui ne peuvent être réglés que par la force.
Certes, mais de quoi habille-t-on ordinairement ces appétits brutaux sinon du voile pudique de la religion ou de la morale, ou des deux à la fois, c'est-à-dire de la lutte du Bien contre le Mal ?
L'histoire des violences et des guerres recouvre celle des intolérances et de la pensée manichéenne, religieuse le plus souvent, parfois pas.
On a froid dans le dos, dans cette période où les fanatismes religieux et politiques s'exacerbent, trouvant dans la crise économique mondiale et dans la misère un aliment inépuisable, d'entendre un haut responsable religieux prononcer ces mots qui sont des brandons jetés sur de l'essence :

« Celui qui ne prie pas Dieu, prie le Diable » !

Carl+Larmonier

Bonjour Monsieur Bilger

Les maîtres de la bien-pensance ne sont plus dans le prisme de la conscience éveillée, ce sont devenus des malapprismes.

Carl+Larmonier

Une culture meurt quand l'âme a réalisé la somme entière des possibilités, sous forme de peuples, de langues, de doctrines religieuses, d'arts, d'Etats, de sciences, et qu'elle retourne à son état psychique - Oswald Spengler.

Peut-on encore parler de culture ou plutôt d'un culte certain et omnipotent de la déculturation. Les langues mortes finiront par réellement devenir langues mortes et bien dans les deux sens du terme. L'art contemporain est souvent content pour rien. Pour cultiver toujours un bon état psychique, je ne dirais pas Indignez-vous mais Cultivez-vous.

Carl Larmonier

Carl+Larmonier

Bonjour Monsieur Bilger

Comme disait Alain Finkielkraut, une fois, au détour d'une émission, sur un plateau télé, phrase qui m'a marqué :
"Si la culture meurt un jour nous ne pourrons nous en réjouir."
Eh bien si la liberté d'expression meurt un jour nous ne pourrons nous en réjouir de même. Sauf que.
Le profond problème c'est que face à la liberté d'expression, l'expression du peuple en général est mise à mal quand les médias ne retiennent que ce qui est matière à blaguer de tout, matière de blaguer sur rien et quand les mêmes médias nous parasitent en retenant le tout et le n'importe quoi dans les informations avant les principales.
C'est ainsi qu'en même temps que l'annonce du nouveau pape, une bimbo de téléréalité arrive à faire plus le buzz, en parlant de son shampooing jaune fluo et en mimant un portable invisible.

MS

"Celui qui ne prie pas Dieu, prie le Diable".
Les médias, préoccupés par le sourire du pape jésuite ou par ses antécédents argentins dont on ne parlera plus dans une semaine, ont omis de souligner la stupidité et la violence dangereuse de cette phrase manichéenne.

Très étrange, Monsieur Thomas.

- par ses antécédents argentins dont on ne parlera plus dans une semaine

Que voulez-vous dire, que vrais témoins et fausse photo de l'époque ont dégonflé déjà la rumeur, ou est-ce une queue de comète de votre propension à salir sans savoir ?

- de souligner la stupidité

Pour la stupidité, de votre point de vue sans Dieu ni diable, je comprends.

- la violence dangereuse

Là, je saisis moins, ne vous imaginant pas - pour la raison sus-mentionnée - dangereusement violenté.
Quant aux âmes malheureusement souvent entre deux eaux, dont je suis, votre sollicitude à leur égard me surprendrait mais, rassurez-vous, Dieu s'en charge.

- cette phrase manichéenne

Ici le pompon. Dans l'ordre de l'absolu, il n'y a évidemment, sinon comme une crainte, aucune zone possible d'intersection.

Pietri S

Hameau dans les nuages 17.08

C'est votre parabole LOL le texte que j'ai transmis n'est pas le mien, c'est l'original, celui de Mike Godwin, himself... LOL. Je n'ai donc rien à ajouter LOL

hameau dans les nuages

Pietri S
""Plus une discussion dure longtemps, plus la probabilité de trouver une comparaison impliquant les nazis et Hitler de rapproche de 1"
Celle que vous présentez, ou celle que vous avez lue, est une sorte de fake, une bien pâle copie LOL LOL""


C'est étonnant.

Je ne suis pas féru de mathématiques mais j'aurais pensé que la discussion perdurant et, in fine, se prolongeant par le bras et la main tendue par un inconnu x faisait que la discussion dérivait vers l'infini.

C'était ma parabole.

anne-marie marson

J'ai écouté JL Mélenchon dans "C Politique" sur la 5. Il a dit que le militant qui demandait où en était les réformes était un militant du Front de Gauche. Cela devait être évident, soit Front de Gauche, soit CGT.

Frank THOMAS

Vous évoquez, cher Philippe, la fameuse séquence du Salon de l'agriculture et l'injure de Sarkozy à un paysan "qui avait refusé de lui serrer la main".
Votre argumentation aurait plus de poids et serait par conséquent plus convaincante si vous complétiez le dialogue en n'omettant pas de dire que, retirant sa main avec une moue de dégoût, le dit paysan avait d'abord lancé "ne me touche pas, tu vas me salir".
Cette précision est intéressante, me semble-t-il, même si elle n'excuse rien.
Les violences verbales ne sont pas toujours grossières, témoin la citation de Léon Bloy faite par le pape François 1er devant les cardinaux il y a trois jours:

"Celui qui ne prie pas Dieu, prie le Diable".
Les médias, préoccupés par le sourire du pape jésuite ou par ses antécédents argentins dont on ne parlera plus dans une semaine, ont omis de souligner la stupidité et la violence dangereuse de cette phrase manichéenne.

Pietri S

Hameau dans les nuages 9.42

La loi Godwin, celle de son 'auteur' Mike Godwin apparue dans les années 90 sur le réseau internet est la suivante !

"Plus une discussion dure longtemps, plus la probabilité de trouver une comparaison impliquant les nazis et Hitler de rapproche de 1"

Celle que vous présentez, ou celle que vous avez lue, est une sorte de fake, une bien pâle copie LOL LOL

hameau dans les nuages

@xc

Je reprends les termes de la définition du "point Godwin" de votre lien :

"Pour que le point Godwin soit pertinent, il faut donc deux conditions cumulatives : une discussion n’ayant AUCUN rapport avec la période de la Seconde Guerre mondiale ET une discussion qui dure trop longtemps avec des esprits qui s’échauffent"

Je pense être dans les clous. Seule la durée de la discussion pourrait être contestable encore que ce point est très relatif dans la mesure où notre hôte est très prolixe en sujets de discussion.

Disons que j'ai une âme de pompier volontaire flairant instinctivement les départs de feu, volontaires eux aussi.

Et les avocats ne sont pas les derniers pour craquer une allumette d'une main, souffler sur les braises et tenir la fourchette à escargots de l'autre.


scoubab00

"La dissymétrie entre le maître et l'élève en fait un acte de transmission et non de communication. Vous apprenez quelque chose à quelqu'un. Mais, en cheminant avec vos élèves, vous apprenez vous-même". Quel contraste est plus éclatant que celui existant entre le maître et les vulgarités, grossièretés de la vie civique et artistique au quotidien !

Laissons la vulgarité de côté, Philippe, même si je sais que c'est dur pour vous. La meilleure façon de court-circuiter l'injure, il s'agit plutôt de ça, est de l'ignorer. A Laval, les accompagnateurs nombreux, surnuméraires de l'ancien président auraient pu feindre de ne pas voir cette pancarte. Non contents de boucler quasiment une ville lorsqu'ils se déplaçaient, fallait-il encore surveiller le contenu des slogans hargneux, l'absence de poésie des banderoles ? Quelle immodestie, la meilleure solution eût consisté à laisser oeuvrer les Renseignements généraux avec discrétion. Une posture meilleure encore face à la pancarte acide est de lui sourire mais peu de personnes sont capables d'une telle riposte doucereuse. Surtout pas un Sarko vindicatif ou carrément gueulard. Drôle de maître en vérité, un briseur de petit bois badigeonné en guise de rassembleur.

Je suis assez d'accord avec la décision de la CEDH, bien que la forme puisse également refléter la faiblesse du fond. La traduction qui a été faite de l'incident lavallois a peut-être été édulcorée au passage par l'interprète de service : Get out you prat... c'est OK ?

Christian C

Cher Philippe Bilger,

Un débat assez exemplaire a récemment opposé Patrick Cohen à Frédéric Taddéï dans l’émission « C à vous » ; exemplaire de mon point de vue en ce que l’un, Patrick Cohen, juge que certains personnages ne devraient pas être invités sur les plateaux de télévision pour y défendre des thèses considérées comme dangereuses (négationnisme, antisémitisme, complotisme…), tandis que Frédéric Taddéï y défend l’idée qu’il n’a pas à sélectionner ses invités sur un critère d’adhésion personnelle à leurs idées.

Plus fidèle à l’écoute du premier qu’à la vision du second, je penche néanmoins pour le point de vue de ce dernier. Il considère avant tout que l’essentiel dans de telles circonstances tient à la possibilité d’y être contredit, de l’existence du débat.

Le débat est très souvent de qualité sur « Ce soir (ou jamais !) » ; ce qui n’est pas le cas des « Grandes gueules ».

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/799145-clash-dans-c-a-vous-taddei-peut-il-inviter-tout-le-monde-dans-ce-soir-ou-jamais.html

Catherine JACOB@Boris

Boris | 17 mars 2013 à 21:38
«Sur le fond : à Polytechnique, à Centrale, à l'EHESS, à l'Ecole du patrimoine et dans un certain nombre d'autres niches écologiques, la liberté d'enseignement peut encore exister. »

Of corse, puisque dans certains domaines - certains seulement, fort heureusement - celui qui est en poste a déjà fait le vide idéologique autour de lui avant d'être 'éjecté(e) par le haut' vers ces prestigieuses institutions.

calamity jane

Nous n'avions pas également entendu dire "qu'un bon nettoyage au Kärcher serait efficace" dans certains endroits ?
Et pas de condamnation à régler une somme quelconque dans les caisses de l'Etat à l'intention des plus démunis par exemple...

L

Une fois de plus notre Cour de Cass, repaire et cimetière des hauts grades et des traîtres tabellions dans ses ultimes arrêts (je pense à Burgaud), vieillotte, engluée et encrassée dans ses pauvres et vaines certitudes de l'intime conviction, ringarde intouchable élevée au paroxysme de religion... s'est fait toiser par les motivations du bon sens d'une pensée libre et d'abord humaine dans son évidente simplicité... ouf.

Au moins l'Europe sert à quelque chose de concret.

gigi oh gigiiiii

@Boris | 17 mars 2013 à 21:38

Vous dites que Carla Bruni, "c'est mieux" que Dorothée.

Eh bien, toute proportion gardée (ou toutes choses égales par ailleurs - je ne sais plus), je pense que ça n'a pas de sens de comparer les Beatles aux Rolling Stones.

Raphael38

On a les pingouins, les "casse-toi pôv con" et autres guitares à chanteuses (ou l'inverse) qu'on mérite. La société médiatique est destructrice. Elle avale tout et ce qu'il en ressort est cet immonde étron de vulgarité et de médiocrité généralisées. Aucun homme politique ou femme politique ne peut inverser la tendance, le titan a pris des proportions bien trop grandes.
On communique à grands coups de slogans vides de sens ("faut voir comme on nous parle"). Dans le film Le nom de la rose, le rire était un sacrilège puni de mort. Mais aujourd'hui on tue en formatant. Même l'humour est devenu un marché rentable dans le grand nombril planétaire.
On préfère employer le verbe communiquer, plutôt que parler de propagande. Cela permet à nos communicants de dormir l'esprit serein.

Alex paulista

Mutatis mutandis, Finkielkraut est à la philosophie ce que Bruni est à la guitare.

À l'X, le titre de Finkielkraut n'est pas "professeur de philosophie". Son rôle est très libre, c'est celui d'animer un cours d'humanités, et de poser quelques questions qui méritent de l'être. D'ailleurs, si on peut souvent contester ses réponses, il faut le saluer pour ce don d'amener les élèves au débat.
Son cours est très préparé, et comme pour les hommes politiques on remarque si on l'enregistre que certaines phrases reviennent mot pour mot.
Mais c'est aussi un talent d'amener un discours très construit au détour de discussions qui ont l'air spontanées.

Et d'ailleurs, pour débuter à la guitare, des cours particuliers avec Carla Bruni seraient probablement tout sauf désagréables.

Boris

"Pour lui, enseigner, "c'est poser les questions qui méritent d'être formulées"".

Mutatis mutandis, Finkielkraut est à la philosophie ce que Bruni est à la guitare. Il y a pire, ça ne brise pas les tympans, c'est mieux que BHL ou Dorothée. Mais ça ne vaut pas non plus Bob Dylan ou Alain - je veux dire l'autre.

Sur le fond : à Polytechnique, à Centrale, à l'EHESS, à l'Ecole du patrimoine et dans un certain nombre d'autres niches écologiques, la liberté d'enseignement peut encore exister. Mais dans le cas le plus fréquent, celui des deux premiers degrés, les enseignants sont des fonctionnaires qui fonctionnent et posent seulement les questions qu'on leur demande de poser. De toute façon, l'apprenant n'a guère besoin d'aide : il construit ses connaissances à partir de ce qu’il sait déjà dans une dialectique qui s’établit entre les anciennes et les nouvelles connaissances (Vulgate pédagogique, chapitre I, verset 1). Que d'économies en perspective pour notre gouvernement !

Je laisse à des esprits plus qualifiés le soin de décider si c'est un bien ou un mal. Car ce n'est pas mon affaire. Deo gratias !

JMT

Boris dévoie la fonction politique par ses blagues parfois bouffonnes et Cameron est bien obligé de rire, sauf à capoter.
Hollande fait des blagues, pas mauvaises d'ailleurs et encaisse des propos bien plus meurtriers qu'une grossièreté, comme la dame qui a conseillé au président de ne pas se marier "parce que, Valérie, on l'aime pas". Ceci n'a rien de politique, puisque cette Valérie n'est rien, la citoyenne a commis une intrusion dans la vie privée du Président. Il est vrai que le refuge dans le "on" du désamour propulse Mme Trierweiler née Massonneau au rang de l'exécration populaire. Elle s'en moque sans doute.
Pour la différence entre communication et transmission, je me permets de recommander George Steiner, "Maître et disciples", c'est mon livre de chevet depuis vingt ans, et il reste un guide moral.

xc

A l'attention de hameau dans les nuages, une information sur le "point Godwin".
http://www.maitre-eolas.fr/?q=godwin

EG

Lorsque François Hollande est venu à Dijon, une personne l’interpellant pour lui demander où sont ses promesses, s'est fait embarquer par des policiers en civil ; où est la liberté d'expression dans ce cas-là ?

Tipaza

En 2010, Georges Frêche reçoit le prix spécial du jury du Prix de l'humour politique pour avoir déclaré devant une assemblée d'étudiants : « Des gens intelligents, il y en a 5 à 6 % ; moi je fais campagne auprès des cons. »

Il reprend cette idée dans le documentaire Le Président, réalisé par Yves Jeuland, et il déclare :
« Dans ma carrière, j'ai fait trois campagnes intelligentes où je parlais aux gens d'emploi, d'économie, d'investissements, et je les ai perdues. Et j'ai fait vingt-sept campagnes rigolotes, à raconter des blagues de cul, et je les ai toutes gagnées. »

Voilà comment on passe de Cicéron et Démosthène à Georges Frêche, en faisant un détour par Jean Jaurès !!

La distance qui sépare la Démocratie de la Démagogie est si faible, que seuls les plus grands peuvent éviter de tomber dans ce piège de facilité. Et nous n’avons plus parmi nos politiques, des hommes capables de l’éviter.

La vulgarité, la langue de bois et la « novlangue » qui consiste à utiliser des périphrases dignes des Précieuses ridicules de Molière, sont devenues les moyens par lesquels le politique communique.
On n’explique plus, on communique.
La communication est le degré zéro de l’explication.
Pour expliquer encore faut-il avoir compris soi-même, et être libre de tout schéma mental aveuglant le cerveau.
La liberté d’expression n’a de sens que si elle est précédée par la liberté de réflexion.

Mais l’idéologie social-démocrate explicite ou implicite, aggravée par l’aveuglement "européiste", empêche toute réflexion pertinente.

semtob

Cher Philippe,

Ce billet nous permet de conseiller la lecture numérisée de L'Ile des pingouins d'Anatole France grâce au travail des équipes de Gallica.
Vous comprendrez alors toute la délicatesse et la finesse des chants de Carla.
Anatole France dans cet écrit se montre futuriste alors que nombre de ses récits sont bien fanés.
françoise et karell semtob

hameau dans les nuages

"Ne me touche pas tu vas me salir" ce propos s'apparente à de l'injure raciste. Sachant que Nicolas Sarkozy a été élevé par son grand-père juif, un des rares rescapés de Salonique, la réplique de NS est viscérale et très compréhensible.
Rédigé par : Mado | 17 mars 2013 à 15:3


Et un point Godwin ! Un ! je vous l'apporte sur un plateau Mado... il vous est offert par le petit personnel de la Maison.

Je trouve que Carla chante comme une chambre à air en fin de vie. Est-ce que le dire c'est s'attaquer à la dynastie du pneumatique italien ?

Par contre vous-même vous ne manquez pas d'air.

Pietri S

Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir pour professeur de littérature à l'Académie Welton, la plus réputée, la plus austère des USA, dont les élèves sont issus de la crème de la bourgeoisie, un Robin Williams dans le Cercle des Poètes disparus.

C'est l'enseignement de la poésie par un professeur non conformiste qui éveille l'esprit critique et le goût de la liberté dans une Académie prestigieuse et rigoureuse peu encline à la liberté de pensée. Véritable leçon de vie dans laquelle chacun connaît sa place !

Pietri S

Mado 15.38

Votre propos est parfaitement clair, mais parfaitement excessif !

N. Sarkozy est un instinctif, un spontané, il est connu pour ses formules vulgaires et rapides à l'adresse de celui qui ne l'applaudit pas... Il n'a jamais exposé de façon ostentatoire sa jeunesse passée dans le XVIIe arrondissement de Paris... sinon Dadu, sa mère, aurait réagi comme lorsqu'il a voulu faire croire à ses origines modestes mais vécues dans un hôtel particulier dans le XVIIe LOL

Elevé par son grand-père, so what, Dadu va riposter LOL

Votre commentaire "victimaire" provoque les "ismes" ! qui fleurissent à tort et à travers et à tout propos !

cellier

Ce fut une lourde erreur - parmi beaucoup d'autres - de supprimer le délit d'insulte au chef de l'Etat. Le respect vis-à-vis de celui qui exerce l'autorité est indispensable et ceci dans les entreprises, dans un service hospitalier, à bord d'un bateau, dans la vie de tous les jours. Bien entendu il serait souhaitable que l'éducation reçue rende superflue la menace de la sanction - lourde pour être efficace - mais ce n'est pas le cas et la situation va plutôt en s'aggravant. Un autre problème est de savoir si le détenteur de l'autorité est respectable. Les mensonges que le régime démocratique impose de proférer pour être élu constituent un gros handicap lorsque la vérité éclate aux yeux des électeurs trompés, nous le constatons en ce moment. Le gouvernement des meilleurs chacun dans leur domaine (aristocratie étymologiquement) pourrait être la solution sans recours à l'absurde suffrage universel.

Catherine JACOB

"Hervé Eon a été condamné, pour offense au chef de l'Etat, à 30 euros avec sursis, sanction confirmée en appel avec un pourvoi en cassation rejeté et la CEDH saisie par Dominique Noguères, son avocate.

Le cœur de l'argumentation de la CEDH, pour donner tort à la France, tient au fait que "la critique formulée par M.Eon était de nature politique et ne constituait pas une attaque personnelle gratuite" et qu'il convient de "rappeler qu'un homme politique s'expose inévitablement et consciemment à un contrôle attentif de ses faits et gestes par les citoyens"."

Intéressant examen de cette question par
Anne-Marie Le Pourhiet à l'émission Ce soir ou jamais du vendredi 15 mars 2013

Où commence l'offense au Chef de l'Etat ? à partir de 32'03'' avec Eric Fassin, sociologue :
- En rapport avec le statut de la religion dans une société laïque, à 32'51'':
- Est-ce que l’État est une religion de l’État en France?

à 34'06'' : Anne-Marie Le Pourhiet :
- De la bonne façon de traiter ce sujet, la Q.P.C ( la Question Prioritaire de Constitutionnalité) et les nouveaux mini totalitarismes.

Intervention suivie par un intéressant développement de Claude Hagège :
Une question de définition. Jusqu'à quel point un même mot est-il porteur d'une connotation insultante ou ne l'est-il pas ?

Ce que, personnellement je comprends comme : "L'inscription de la pancarte litigieuse était-elle une citation en forme de remémoration ou de rappel de ses propres paroles à leur locuteur initial pour dire à la façon socratique : "Sais qui tu es (variante du 'connais-toi toi-même')" et "Sais ce Peuple qui t'as élu et que tu as publiquement insulté en l'un de ses citoyens anonymes", ce qui eût pu se comprendre comme une façon de placer l'ensemble des électeurs au-dessus de l'élu en lui demandant de faire preuve de plus de reconnaissance et d'humilité tout en disant, et cela devient de facto la pure et simple expression d'une opinion politique et d'une colère motivée :
"Nous ne voulons pas/plus de qui nous traite ainsi", et non pas une insulte personnelle au chef de l’État, lequel n'est pas dans son rôle en effet quand il prend lui-même la liberté d'insulter ses concitoyens ?

Ou était-ce bien en effet une telle insulte qui eût été caractérisée par une 'intention de faire délibérément insulte' et donc d'offenser publiquement ?
Ou bien encore les deux ensemble dans ce statut particulier du langage qu'est celui de l’ambiguïté en général ?

Je pense que la circonstance de :
1- une pancarte brandie
2- dans une réunion publique
3- portant inscription d'une citation directe des paroles de leur premier interlocuteur émises en semblables circonstances et à son adresse même, en forme de 'retour à l'envoyeur', ce qui donc annule la part d'injustice qui caractérise aussi l'expression insultante, permettait de pencher en faveur de la libre expression qui est de droit dans la sphère du politique dans la mesure où notre constitution elle-même, l'y consacre.

Mais bon, il eût fallu un juge qui entendit quelque chose à la valeur différentielle des signes que développe Ferdinand de Saussure, et qui eût été doté de l'expérience, le savoir et l'intelligence du Professeur de droit public de l'Université de Rennes, ce qui eût évité de voir condamner la France, qui plus est dans le cadre d'un arrêt susceptible de fournir semble-t-il, matière à discussion, tout de même qu'une discussion centrée sur le degré de charge insultante stricto sensu que revêt de nos jours l'expression litigieuse.

En tout état de cause, à la question posée par le sociologue : Est-ce que l’État est en France une religion de l’État ?
Ma réponse perso est : J'aimerais bien que ce soit à tort, mais OUI, JE LE PENSE !

Qui plus est la souillure générée est à vie qui parcourant de multiples fichiers légaux et illégaux et autres petits billets doux, petits papiers et signes de connivence, fera 'subir mille morts' (= saisira toute occasion susceptible de perversion = d'être détournée à un tel effet de sanction assimilable au fond à une sorte expédition punitive), ce dans le plus total irrespect de la vie privée d'un éventuel prévenu, à un moment donné, d'une telle offense envers l'Autorité, que ce soit celle du chef de l’État, en tant que Chef de l’État ou pur quidam, ou de toute autre qui se veut à sa semblance, que ledit prévenu ait été, ou non, l'objet d'une relaxe (?) etc. (je ne sais pas le terme exact), vie privée violée à cet effet. Comme si, en effet, à qui se serait missionné lui-même pour poursuivre l'offense, nulle transgression ne saurait plus être de quelque façon reprochée, qui peut aller dans les dictatures affichées, ce que, le Ciel en soit loué, n'est pas à ce jour notre démocratie, jusqu'à l'assassinat politique.
- Voir le développement de la question dans la tragédie cornélienne qu'est Le Cid.

Donc dans une telle optique, on n'est même pas dans un mini totalitarisme, si tant est que le totalitarisme puisse être autre chose que lui-même, par exemple 'mini', mais dans la sphère de l'antique malé-diction et de ses conséquences... aidées bien sûr. Ce qui restera impuni au motif pernicieux d'un 'Permis de harceler ubi et orbi à justicier autoproclamé, ainsi que de casser avec délices du susucre sur le dos des gens dans les bureaux, leurs couloirs, à la terrasse des cafés, dans le creux de l'oreille de tout individu susceptible d'être manipulé à cet effet d'une façon ou d'une autre, et surtout à l'insu des gens concernés, car autrement ils pourraient se défendre et là, terminée la petite poussée d'adrénaline qu'occasionne ce qu'on sait, en soi-même, parfaitement, relever de l'ordre transgressif, pour juste et comme de juste, s'en mordre les doigts.

Pauvre Chevalier Eon, il risque sans doute de payer au prix fort le fait d'avoir fait condamner la France dans cette affaire.

Pietri S

Billet d'une très grande justesse mais extrêmement délicat.

Désormais dès l'instant où l'on profère des propos iconoclastes, différents de ceux "reconnus par la pensée unique" il y aura un "isme" pour vous qualifier ; quant à ceux que l'on tente d'exprimer sur un blog c'est encore plus difficile puisqu'ils "risquent" à tout moment d'être mal compris : "le lecteur ignore tout du rédacteur" et que les misinterprétations sont légion.

Ce qui explique peut être le succès des Short Messenger Systems qui expriment une "pensée" en 140 caractères, autrement dit une interjection LOL qui permet de toujours rester sur l'écume des choses !

Un seul constat c'est que la société est tirée vers le bas, toujours plus bas, vers le moins disant, le "fast/discount en tout", tout ce qui nous appauvrit individuellement et rend le vivre ensemble de moins en moins probable.

Si l'épisode du Salon de l'Agriculture est indigne d'un Président de la République qui a tellement besoin d'être aimé LOL, l'homme qui l'avait interpellé était un stupide provocateur warholien : pourquoi se déplacer pour "prendre le risque d'être sali" par un individu que l'on méprise ; même chose pour cette rombière qui, à Dijon, a eu son quart d'heure elle aussi à la Warhol : elle ignore que le cœur a des raisons que la raison ne connaît pas !

Récemment un intervenant de ce blog écrivait qu'il espérait que les nouveaux qui composeraient la classe politique française à venir la rendraient plus compétente, moins falote... j'ai comme l'impression que c'est le contraire qui se produira, n'ignorant pas qu'il existe toujours des exceptions qui comme toutes exceptions seront rapidement évincées !

La judiciarisation de tant de phénomènes, les nouvelles lois, comme celle de l'amnistie syndicale, semblent être le feu vert à tout, au nom de la liberté, de la liberté d'expression des plus braillards.

Quant à l'emploi de mots grossiers et vulgaires ils sont souvent le fait d'une carence linguistique grave, ils sont toujours inacceptables ; quant aux insultes il ne suffit pas d'affirmer qu'un mot qui déplaît est une insulte pour qu'il le soit, les mots ont un sens... un mot dont l'usage/la définition sont peu connus n'est pas une insulte... mais certains de plus en plus nombreux n'en ont cure, la société victimaire aura toujours raison, cette société du dénigrement permanent... qui consiste à rabaisser l'autre, l'autre que l'on craint être plus que vous-même... Triste société humaine !

Alex paulista

@ Mado | 17 mars 2013 à 15:38

Votre propos est intéressant: ainsi, quand on a un rapport de près ou de loin avec la communauté juive ("Nicolas Sarkozy a été élevé par son grand-père juif"), tout propos désobligeant "s'apparente à de l'injure raciste", et toute réaction inappropriée de l'intéressé devient "viscérale et très compréhensible".

Après on s'étonne que Dieudonné ait du grain à moudre...

Achille

Bonjour Philippe Bilger,

« Ce qui est sûr, c'est le glissement quasiment inéluctable vers un monde où les maîtres laissent de plus en plus la place aux malappris. »

Il est loin, en effet, le temps où l’art oratoire donnait lieu à des beaux discours agrémentés de belles figures de rhétorique. Tout au plus les retrouve-t-on encore dans quelques prétoires de province, dispensés par quelques vieux avocats utilisant encore les méthodes « à l’ancienne ».

Aujourd’hui tout est dans la technique de communication qui, elle, ne s’attarde pas sur l’élégance du discours mais sur son impact. Le principe repose sur des «éléments de langage » convenus qui sont autant de points de repères à respecter.

Cette méthode exige beaucoup de rigueur de la part de ceux qui sont chargés de répandre le message à transmettre. Sortir du chemin tracé peut conduire à dénaturer ce dernier et donc s’exposer à un recadrage de la part de ses instances dirigeantes.

Terminés les élans spontanés. Place aux discours aseptisés, aux formules convenues, aux répliques répétées en stage de com.

Un peu tristounet tout ça. Heureusement il reste encore quelques tribuns qui s’affranchissent des consignes et laissent aller leur vraie nature, quitte parfois à passer pour des malappris. Mais ils se font de plus en plus rares.

Les journalistes les appellent « de bons clients » car ce sont eux qui assurent généralement le succès de l’interview ou du débat. Inutile de les citer, on les connaît tous.

Mado

"Ne me touche pas tu vas me salir" ce propos s'apparente à de l'injure raciste. Sachant que Nicolas Sarkozy a été élevé par son grand-père juif, un des rares rescapés de Salonique, la réplique de NS est viscérale et très compréhensible.

Alex paulista

La dissymétrie entre le maître et l'élève n'est pas totale: elle se base sur une référence commune à des valeurs, des bonnes manières.
Une symétrie, en fait.

Ainsi, Finkielkraut n'a jamais eu pour habitude de tutoyer ses élèves.

oursivi

Le droit d'insulter peut être vivifiant, à l'échelle de la démocratie comme de l'individu, tout est question de pertinence du fond sous l'impertinence de la forme.
Tous n'y ont pas le même talent, comme pour le sport et les mathématiques. Il faut innover, savoir être toujours à la lisière entre ce qu'on sait et ce qu'on aimerait ne plus ignorer, de soi-même et du monde, comme je me le laissais rappeler, revisionnant une partie de l'abécédaire deuleuzien, hier soir.
Là, le contenu de la pancarte était minable, cet homme m'a fait pitié à railler si pauvrement.
Quant à ce premier qui, Marc a raison, dut préparer
le possible de sa tirade, il illustra juste en quoi notre ex est si près de ceux qu'il entendait et entend toujours, n'en doutons pas, guider.

AO

Surcouf

"Me touches pas tu vas me salir"
C'est de la politique ou de l'injure ? Je ne sais plus.
Je rejoins tout à fais la réponse de MS sur le sujet.
Si donc, maintenant, au nom de la liberté d'expression on peut tout dire il va vraiment y avoir du souci à se faire.
On sait très bien que la réaction suivant l'injure est très souvent la violence physique.
Il faut s'attendre au nom de la défense de la liberté d'expression à ce que l'on accepte les agressions physiques comme réponses naturelles.
D'ailleurs notre Sénat a commencé à valider le fait qu'au nom de la lutte syndicale l'on puisse casser, voler et retenir des gens en otages.
Allez messieurs les sénateurs vous devriez adhérer à la NRA.
Je recommande aux chefs d'entreprises de s'armer afin de défendre leurs propres libertés. On ne va pas s'emm... avec les syndicalistes.
Décidément, on marche sur la tête.
Évidemment mes propos sont volontairement excessifs.

claggart

Le jeune Louis XV et son gouverneur, le duc de Villeroy, se promènent dans les jardins de Versailles ; ils croisent un jardinier, qui les salue ; le duc lui rend son salut et le jeune roi de s'étonner :

"Il me semble que vous saluez un domestique !"

A quoi le vieux maréchal répond :

"Sire, je ne voudrais pas que l'on dît qu'un domestique est plus poli que moi".

Toute référence à des dirigeants contemporains est bien évidemment fortuite.

Alex L

Je ne partage pas vos inquiétudes sur les "lettres de noblesse" données par la CEDH.
La Cour accepte les législations réprimant l'outrage ou l'insulte. Simplement, dans un tel cas, elle considère que le condamné n'avait fait que détourner avec malice un propos certes grossier... mais qui avait été tenu par le président lui-même !

MS

Le 23 février 2008, le président Sarkozy, lors du Salon de l'agriculture, traite ainsi un agriculteur qui avait refusé de lui serrer la main. PB

Pas exactement. Un malappris fait mille efforts à travers la foule pour se trouver sur le passage du président et lui lancer "me touche pas, tu vas m'salir". Face au tutoiement et à l'insulte, un "ben casse-toi pov' con" fuse, compréhensible. Le pape l'aurait intérieurement béni, sans que personne ne mesure la force et liberté d'âme qu'il faut pour cela.
Les Quarante Piteuses qui viennent de s'écouler, à coup de de pédagogisme, relativisme et égalitarisme, ne pouvaient conduire qu'à ce "glissement quasiment inéluctable". Quand il n'existe plus de valeurs non substituables, chacun peut se croire fondé à afficher sa subjectivité à la face du monde en équivalence à toutes les autres.


Savonarole

Qu'est-ce que le comble de la vulgarité ? C'est le mensonge systématique et la France est encore une fois sanctionnée par une cour étrangère, comme vous le signalez à juste titre. La France ment sans cesse.
Quoi de plus vulgaire, que d'apprendre trois ans après qu'un équipage d'Air France avait fait la nouba avant de prendre en mains le manche à balai au départ de Rio pour Paris ?
Maîtresses et "compagnes" (j'adore ce terme), superbe commandant de bord en instance de divorce, vol en hélico sur le Pain de Sucre, Sofitel de Rio et j'en passe, et puis voilà : "je n'ai dormi qu'une heure cette nuit..." (Voice recorder) ; 23 minutes plus tard, le bûcher des vanités. Seul problème, 245 passagers à bord.

hameau dans les nuages

En tout cas ce dimanche, jour du saigneur, les habitants de Chypre n'ont rien compris mais ont tout appris : ils ont été volés.

Tant que Ciboulette et Sarkoléon n'entendent que siffler les balles de Roland Garros tout va bien.

Reste à espérer que les moyens de communication ne prennent pas un autre registre.

Ce n'est pas gagné.

Jabiru

Tout fout le camp mon pauvre monsieur, comme disait ma grand-mère !

zefir

«… la liberté d'expression doit être respectée d'abord pour les opinions dangereuses, déplaisantes et minoritaires… »

Pourquoi alors ne défendez-vous que la liberté d’expression de ceux qui expriment des idées largement majoritaires ? Par exemple se positionner contre le voile islamique, la viande halal, la construction de mosquées, la prétendue montée de l'islamisme en France etc. sont des opinions ultra majoritaires en France. Pourtant vous défendez systématiquement ceux qui tiennent ce genre de propos. Même quand ils d’une vulgarité affligeante vous qui n’aimez pas les malappris.

Xavier NEBOUT

« Casse-toi » cela relève de la politique, « pov'con », ça, cela relève de l’injure.
Alors, pourquoi un aussi éminent spécialiste de ce point de droit passerait-il à côté, si ce n’est pour le lui faire remarquer en suivant le précepte introductif ?

D'autant que cela nous permettra de dire à sa place que les magistrats de la CDEH émanent davantage des mafias en robe infestant les institutions judiciaires de nos démocraties européennes, que des facultés de droit.

Et cela, parce que nos régimes démocratiques sont impuissants à gérer le dilemme indépendance de la justice-République des juges au sein de laquelle règne inéluctablement une mafia.

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