Je ne sais pas ce qui m'a pris ce soir là à On refait le monde sur RTL, avec Marc-Olivier Fogiel (MOF). On venait d'annoncer que Jean Rochefort avait décidé de ne plus tourner et, en quelque sorte, de se retirer. L'émotion artistique et médiatique était au plus haut, disproportionnée comme souvent, et les éloges pleuvaient sur Jean Rochefort comme s'il était déjà mort. Il y avait dans ces manifestations quelque chose, à la fois, d'indécent et de ridicule par rapport à la gravité et à la misère du monde.
Au moment où ce fut à mon tour de parler, j'ai tenté d'exprimer ce que je ressentais. Mon agacement aussi devant ses apparitions publicitaires, son côté British, l'affectation avec laquelle il me semblait cultiver son personnage en même temps ironique, décalé et à la longue prévisible. MOF, avec la liberté qu'il nous laisse, a paru un peu étonné devant ma critique même si j'avais reconnu le grand talent de l'acteur.
Les jours qui ont suivi, on a appris qu'il ne s'agissait pas d'une retraite parce que les médias avaient mal interprété ses propos.
J'éprouvais comme un malaise minuscule mais lancinant devant la réaction que j'avais eue et je détestais cette impression de m'être laissé gouverner par une humeur aigre sans véritable cause ni justification. Autour de moi, Jean Rochefort recueillait tous les suffrages et ce consensus n'était pas loin de me déstabiliser encore davantage.
Cette remise en cause jamais agréable à faire a connu son apogée - avec l'aveu intime d'une totale erreur de perception de ma part, ayant pris l'accessoire pour l'essentiel - quand j'ai lu son beau portrait par Jean-Pierre Lacomme qui a bien et beaucoup fait parler Jean Rochefort (Le Journal du Dimanche).
La nostalgie aussi s'en était mêlée avec l'omniprésence, dans ma mémoire, de son rôle dans Cartouche aux côtés de son ami Jean-Paul Belmondo. D'autres films, plus récents, auraient mérité de m'occuper l'esprit mais on croit se souvenir d'oeuvres alors qu'on se penche sur sa jeunesse et que c'est doux bien plus qu'amer !
Ce qui m'a touché au-delà de tout dans ce "Jean Rochefort par lui-même" en quelque sorte tient d'abord à la profondeur, à la finesse et au caractère universel de ses réflexions, notamment sur la mort et sur sa passion de l'échec qui, aussi paradoxale qu'elle soit, habite beaucoup plus d'êtres qu'on ne pense. Il y a des dilections tristes qui prennent une place infinie et, en tout cas, telle que le goût du bonheur n'en a plus pour lui.
Surtout, Jean Rochefort raconte une anecdote terrible dont il a été le témoin quand il était âgé de 14 ans, en 1944 :"La première femme nue que j'ai vue était enchaînée, couverte de croix gammées et de crachats... J'envisageais de la sauver, tel Don Quichotte. Bien sûr, je me suis dégonflé".
Il y a tout ce que j'aime dans ce récit : la révolte, la compassion, la lucidité, la dérision à l'égard de soi. Jean Rochefort donc, tout entier déjà.
Mais il manque quelque chose qui est fondamental. Puisque Jean Rochefort va au plus juste, au plus près :"De cette période m'est restée une inquiétude très grande vis-à-vis des hommes en groupe qui risquent de perdre objectivité, tendresse et lucidité... Du coup j'ai choisi de vivre dans la fiction."
Si la vraie vie ne se résume pas à cette scène odieuse et même quand d'autres expériences vous ont marqués, comme je suis accordé à cette menace du collectif sur la personne quand la solitude souvent la sauve en dépit des apparences ! Comme Jean Rochefort, avec cette règle d'existence suscitée par le pire à l'âge de 14 ans, montre que dans le milieu artistique, il est quasiment seul avec son courage et son indifférence à l'esprit convenu !
Sur lui, je me suis trompé énormément.
M. Bilger, j'apprécie souvent vos billets, mais visiblement vous manquez de sagacité dans vos jugements sur les personnes. Il est évident pour beaucoup de gens que Jean Rochefort est un homme d'une grande sensibilité. Vous avez aussi manqué de jugement quand, en 2007, vous souteniez l'élection de Sarkozy. Tout ce que vous lui reprochez maintenant, à juste titre, était prévisible pour beaucoup de gens. Pour peu qu'on ait un peu d'esprit critique il était clair qu'il nous mènerait là où, hélas, il nous a mené. Comme quoi, on vous trompe facilement...
Rédigé par : Sautter | 26 mars 2013 à 00:41
Respect pour votre attitude et le texte qui l'accompagne !
Rédigé par : fredr31 | 16 mars 2013 à 09:38
Après Jappeloup, vous nous le contez en Jean et le loup avec des trous dans le gruyère, je vois sauf que votre son compte est bon n'est point pour enfants ! monsieur Rochefort vieillit mal je pense, un peu comme les salves d'or d'Henri vers sa fin ! vous avez toujours une fin de loup, je vous félicite ! mais comment serons-nous nous aussi à leurs âges avancés ?
Bien à vous !
Rédigé par : Cactus crie au loup | 15 mars 2013 à 11:05
Rédigé par : Catherine JACOB@oursivi | 14 mars 2013 à 00:38
Mais le mien fonctionnait aussi, fallait juste ne pas oublier la remorque derrière le camion.
Faudra que je vous réponde quant aux merleau-pontyneries.
Dès que j'aurai un peu plus de temps...
AO
Rédigé par : oursivi@LaCathy | 14 mars 2013 à 09:56
Alex paulista 20.17
Vous vous sentez perdu, comme tous ceux qui sont accrochés à leurs certitudes et qui surtout jugent à charge, le côté auquel ils appartiennent est toujours le bon... eux savent, bien incapables d'écouter l'autre.
Les jugements manichéens sont toujours faux ! Votre com de dénigrement défie toutes les lois élémentaires de l'intelligence la plus primaire !
Rédigé par : Pietri S | 14 mars 2013 à 07:51
"Son âne n'a pas eu besoin du CERN* pour comprendre que la brisure spontanée de symétrie est la clef pour gagner du poids."
AP
Excellent !
AO
* Buridan est-il cerné ?
Rédigé par : oursivi@AP | 14 mars 2013 à 01:00
@oursivi | 13 mars 2013 à 16:23
Votre lien en plus court:
http://www.actuabd.com/IMG/jpg/Faizant-dessin.jpg et qui fonctionne.
Ceci étant, personne n'est mort et malgré tout HABEMUS PAPAM, et déjà Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Ier_%28pape%29
Il paraît qu'il apprécie le football.
Rédigé par : Catherine JACOB@oursivi | 14 mars 2013 à 00:38
@ Frank THOMAS
"Un lecteur qui s'est attribué un surnom médiéval"
Ne méprisez pas Buridan !
Son âne n'a pas eu besoin du CERN pour comprendre que la brisure spontanée de symétrie est la clef pour gagner du poids.
@ Pietri S
Entre vos points d'exclamation au milieu des phrases et vos accusations de crime contre l'humanité par famine puis en renvoyant des prisonniers malades chez eux, j'avoue être un peu perdu.
Rédigé par : Alex paulista | 13 mars 2013 à 20:17
Rédigé par : Jabiru | 13 mars 2013 à 14:06 entre autres
Vous me rappelez le J. Faizant* des années 80, cramponné à sa Une et ses certitudes.
Je lui préférais Papy Frossard, toujours tendrement vache, autant que vachement tendre.
AO
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.actuabd.com/IMG/jpg/Faizant-dessin.jpg&imgrefurl=http://www.actuabd.com/%2BMort-du-caricaturiste-Jacques-Faizant%2B&h=220&w=229&sz=1&tbnid=EKyb213kn3hI6M:&tbnh=145&tbnw=151&zoom=1&usg=__gw5ZQtOFVbyK99MTmPo7Xl52kt0=&docid=qOp7tuExY_lQlM&itg=1&sa=X&ei=q5dAUbf1N4W1O-udgLAB&ved=0CJIBEPwdMBA">http://www.actuabd.com/IMG/jpg/Faizant-dessin.jpg&imgrefurl=http://www.actuabd.com/%2BMort-du-caricaturiste-Jacques-Faizant%2B&h=220&w=229&sz=1&tbnid=EKyb213kn3hI6M:&tbnh=145&tbnw=151&zoom=1&usg=__gw5ZQtOFVbyK99MTmPo7Xl52kt0=&docid=qOp7tuExY_lQlM&itg=1&sa=X&ei=q5dAUbf1N4W1O-udgLAB&ved=0CJIBEPwdMBA">http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.actuabd.com/IMG/jpg/Faizant-dessin.jpg&imgrefurl=http://www.actuabd.com/%2BMort-du-caricaturiste-Jacques-Faizant%2B&h=220&w=229&sz=1&tbnid=EKyb213kn3hI6M:&tbnh=145&tbnw=151&zoom=1&usg=__gw5ZQtOFVbyK99MTmPo7Xl52kt0=&docid=qOp7tuExY_lQlM&itg=1&sa=X&ei=q5dAUbf1N4W1O-udgLAB&ved=0CJIBEPwdMBA
Rédigé par : oursivi | 13 mars 2013 à 16:23
Yann Arthus-Bertrand met bien malgré lui son grain de sel dans l'aimable controverse entre "Buridan" et moi-même.
J'ai cru avoir la berlue lorsque j'ai vu cet apôtre de la nature, lunettes à grosse monture sur le nez, faire, après Johnny, la réclame d'Optic 2000.
Je lui ai toujours trouvé je ne sais quoi de jésuitique et de faux ; cette publicité "humaniste et généreuse" confirme ma prévention, même si on nous explique que les profits de cette campagne seront versés à Good Planet, l'association de Monsieur Arthus-Bertrand.
Le slogan en est "Une nouvelle VISION de la vie".
Voilà comment le discours publicitaire, utilisant toutes les ficelles de l'antique rhétorique,redécouvre la syllepse à des fins commerciales.
Rédigé par : Frank THOMAS | 13 mars 2013 à 16:21
Le Docteur Hollande va prescrire des ordonnances !
Plusieurs questions se posent :
Est-il conventionné ?
Seront-elles remboursées ?
Y a-t-il un risque pour la santé des contribuables ?
Rédigé par : Jabiru | 13 mars 2013 à 14:06
Rédigé par : Tipaza | 13 mars 2013 à 10:08
Pas faux, mais n'oubliez pas le contrôle social certes normalisateur mais parfois fort utile, demandez aux joggeuses...
AO
Rédigé par : oursivi | 13 mars 2013 à 12:47
S'agissant de la Résistance qui est citée dans plusieurs interventions, un excellent bouquin qui vient de sortir "Histoire de la Résistance" par Olivier Wieviorka, remet quelque idées reçues en place. Ouvrage très documenté sur une période tragique de notre histoire.
Rédigé par : Jabiru | 13 mars 2013 à 11:19
"L'émotion artistique et médiatique était au plus haut, disproportionnée comme souvent, et les éloges pleuvaient sur Jean Rochefort comme s'il était déjà mort. Il y avait dans ces manifestations quelque chose, à la fois, d'indécent et de ridicule par rapport à la gravité et à la misère du monde."
Invité hier au soir du Grand journal de Canal+, l'acteur a pu remettre ses paroles dans leur contexte et les pendules à l'heure. Il s'est de plus déclaré enchanté de connaître ainsi le succès à quatre-vingts ans passés. Il semblerait que tout le mérite en soit dû à sa moustache, qui ainsi cache, a-t-il dit, son visage de 'faux-derche'...
L’auto-dérision du vieux monsieur qui s'exprime ainsi est la plus belle claque qu'il pouvait envoyer aux misérables journaleux au cerveau ramolli qui, pour faire de l'audience, déforment systématiquement les faits ou les paroles en les coupant et les réinterprétant et n'ont toujours pas appris que 'résumer' n'est pas 'réinventer';
"De cette période m'est restée une inquiétude très grande vis-à-vis des hommes en groupe."
Personnellement j'éprouve le même genre de sentiment, ayant déjà subi la cruauté d'un hallali fomenté par des imbéciles formés à la manipulation et qui, par bêtise ou par intérêt, ou les deux, après avoir passé ma carrière au rouleau compresseur, ont cherché à me porter personnellement l'estocade pour le grand bénéfice, qui plus est et comme c'est souvent le cas, d'un troisième larron embusqué. Ce qui en droit eut sans doute mérité d'être soumis à l'éclairage de CP 411-9.
Mais bon, en ce qui me concerne personnellement, si la cicatrice psychologique est vilaine, je n'en suis pas morte et de toute façon les faits sont forclos.
En tout état de cause, Jean Rochefort a raison. Rassemblée à juste ou moins juste titre, la harde humaine est toujours dangereuse et la plupart du temps incontrôlable.
Rédigé par : Catherine JACOB | 13 mars 2013 à 11:11
Il y a un second aspect dans ce billet. Une réflexion plus générale, plus délicate, sur la différence de comportement de l’homme comme individu, et de l’homme comme élément de la masse.
La massification est un facteur déterminant d’abaissement du mental. Au sein de la foule, l’individu cède devant l’homme collectif, et son niveau s’abaisse inconsciemment à un niveau moral et intellectuel nettement inférieur.
Il cesse d’avoir une autonomie de pensée, pour devenir un atome d’un ensemble plus complexe, dont les lois de comportement sont imprévisibles. Elles relèvent du chaos au sens mathématique, où un effet infinitésimal peut entraîner une réaction majeure et la catastrophe.
La foule est gouvernée par l’inconscient collectif, qui dépend des pulsions les plus primaires, et le conscient, donc la raison ne peut plus exercer de contrôle.
Tous les systèmes totalitaires le savent et en jouent en leur faveur, depuis les grandes réunions de Nuremberg aux défilés sur la Place Rouge, et dans une moindre mesure les manifestations de la Bastille à la République. Mais le principe est toujours le même, celui d’un entraînement par les pulsions et non par la raison.
Rédigé par : Tipaza | 13 mars 2013 à 10:08
Je trouve qu’on parle beaucoup de Jean Rochefort en ce moment. Serait-il si malade ?
Je ne serais pas étonné qu’on lui décerne un César d’honneur lors de la prochaine cérémonie, comme pour Bernard Blier juste avant sa mort. Ce ne serait que justice ! :-)
Rédigé par : Achille | 13 mars 2013 à 09:53
@Buridan
Je trouve, en effet, que les propos de Lurel ont été hardis !
Rédigé par : Achille | 13 mars 2013 à 09:30
Philippe Bilger n'ayant pas écrit de billet sur la sortie de Victorin Lurel, je me permets de l'évoquer ici - hors sujet.
"Toutes choses égales par ailleurs, Chavez c'est de Gaulle plus Léon Blum.
De Gaulle parce qu'il a changé fondamentalement les institutions et puis Léon Blum, c'est-à-dire le Front populaire, parce qu'il lutte contre les injustices".
Si V. Lurel avait dit "toutes proportions gardées", cela aurait eu du sens, mais un sens très péjoratif pour Chavez, ou pour le Venezuela, ou pour les deux... Mais "toutes choses égales par ailleurs, Chavez c'est de Gaulle plus Blum", c'est un emploi fautif de l'expression (d'où la tentation de croire que V. Lurel s'est trompé et a voulu dire "toutes proportions gardées"). Qu'a voulu dire monsieur le ministre des Outre-mer ? Je suppose : "l'action de Chavez au Venezuela est la synthèse de celles de De Gaulle et de Blum en France". Dit plus court : "Chavez, c'est de Gaulle plus Blum, pour le Venezuela".
V. Lurel étant par ailleurs de ces gentils rééducateurs qui écrivent "Mes cher-e-s ami-e-s", comme on le voit dans son blog (mais pourquoi pas "Mes che(è)r-e-s...", il faudra le lui demander...).
Rédigé par : Buridan | 13 mars 2013 à 08:55
Alex paulista 16.17
Oubli sans doute de votre part : vous citez une phrase que j'ai écrite en omettant tout à fait judicieusement les points d'exclamation que j'ai indiqués après ces chiffres, importants, puisqu'ils indiquent qu'ils sont sujets à caution, et qu'ils étaient encore contestés en 2010.
Rédigé par : Pietri S | 13 mars 2013 à 05:13
Alex paulista 16.17
Vous reconnaissez donc que durant cette période les Français, tous les français étaient parfaitement bien au courant de ce qui se passait en Allemagne et que c'est tout à fait volontairement et consciemment que des trains partaient pour l'Allemagne.
Réécrire l'histoire 70 ans après est ridicule.
Votre pseudo leçon de français n'efface pas le ridicule de votre affirmation.
Rédigé par : Pietri S | 13 mars 2013 à 05:07
Cher Philippe,
A quelques années près, le roquefort et Jean Rochefort célèbrent le terroir et le patrimoine culturel de France avec la même élégance et la même authenticité.
Nous avons recherché vos dires aux sources et nous avons trouvé quelque chose qui nous semble bien plus précieux - il s'agit de l'émission du 7 mars 2013, On refait le monde sur RTL - vous dessinant de façon plus précise et nous vous en remercions.
Plus de traces de Rochefort dans l'émission.
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 13 mars 2013 à 02:30
C'est Luchini qui doit se marrer ou peut-être pleurer éééénormément, à lire la descente aux enfers de l'intime conviction de l'Hermine qui tire plus vite que son ombre et la pauvreté malingre et ratiche de certains commentaires.
Rédigé par : Poil à gratter | 13 mars 2013 à 02:10
@Frank THOMAS
"Un lecteur qui s'est attribué un surnom médiéval [...] vous reproche : "le goût du bonheur n'en a plus pour lui", arguant que vous ne pouvez employer un seul mot en deux acceptions dans la même phrase.
Ce reproche est absolument absurde et remet en cause un très grand nombre de mots d'esprit qui, précisément, jouent sur le décalage entre deux significations d'un même mot.[...] "il était vêtu de fierté et de haillons"."
Dans ces jeux de mots, le jeu sur les sens est manifeste, et c'est le cas aussi dans "vêtu de fierté et de haillons". Ce n'est pas le cas dans "le goût du bonheur n'en a plus pour lui" (où le jeu manifeste porte plutôt sur le fait que le lecteur essaie d'abord de rapporter "en" à "bonheur" ou à "goût du bonheur"). D'où, je pense, l'impression de maladresse que l'expression m'a donnée, impression que j'ai cherché à analyser. Cela dit, il est possible - et votre commentaire contribue à me le faire penser - que ma lecture ait été un peu lourde et, en effet, par trop puriste. Je dirais cependant que je ne vois aucun écrivain français qui aurait pu écrire une phrase comme celle-là, sauf un écrivain comme Balzac, notoirement mauvais manieur de la langue. Vous me direz qu'il s'agit là d'un billet, où sont bienvenus des jeux qui ailleurs le seraient moins... ? Vous auriez peut-être raison.
Rédigé par : Buridan | 13 mars 2013 à 00:00
J'espère que Jean Rochefort lira l'article qui lui est consacré ici. Cette sincérité va le toucher.
Rédigé par : jack | 12 mars 2013 à 23:57
Pietri, Savonarole, Alex
Mais vous oubliez tous les prisonniers fusillés par la Résistance !
Notamment les blessés que les Allemands laissaient sur place ne pouvant les transporter.
La gloire !
On aura bien l'occasion de revenir sur le sujet...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 12 mars 2013 à 23:54
Les PGA Prisonniers de Guerre Allemands, en France, dont entre 200 000 et 400 000 auraient été volontairement affamés en France, et en seraient morts.
Rédigé par : Pietri S | 12 mars 2013 à 08:22
Diable ! Entre 200 000 et 400 000 morts de faim qui n'apparaîtraient nulle part ! Et c'est moi qui devrait être moins affirmatif ? Faites attention à la tournure de vos phrases, il manque un "dont certains" avant votre conditionnel.
La pire situation était dans les camps (comme celui de Rivesaltes), d'autant que ceux qui y restaient étaient souvent malades.
Et les plus malades ou les plus blessés étaient renvoyés en Allemagne, souvent en piteux état car on savait que la situation y était pire encore.
Du coup, pour cette raison technique, je ne pense pas qu'un grand nombre de prisonniers soient morts de faim en France.
Rédigé par : Alex paulista | 12 mars 2013 à 16:17
Des demain, esperons surtout (eu egard au prix des places de cinema :-( que le spectateur ne sera pas trompe en allant voir Jappeloup et n'aura pas une overdose de Canet(lloni)...
Rédigé par : Valerie | 12 mars 2013 à 15:35
@Frank THOMAS | 12 mars 2013 à 13:27
En résumé on pourrait dire :
"Éclaire ce que tu aimes
sans toucher à son ombre."
(Christian Bobin)
Rédigé par : Tipaza | 12 mars 2013 à 14:34
Combien de procureurs sont capables de reconnaître qu'ils se sont trompés ééééénnnoooormééément et ce devant leur staff à titre d'exemple ?
Et d'acteurs publics... politiques, syndicaux, gouvernants, détenteurs régaliens ?
Monsieur Rochefort est un acteur accompli, buriné, qui maîtrise parfaitement son art, de plus poli, qui ne crache pas dans la soupe et... surtout maintenant qui ne risque plus rien. Bravo et merci l'artiste.
La qualité et la fragance d'un homme qui parle vrai et simplement fait toujours du bien. Il ne peut qu'inspirer de bonnes et saines pensées, sinon résolutions.
Dans un futur gouvernement digne de ce nom et de ses devoirs... notre Hermine aurait une place de gardien des Sceaux, légitime.
Riche de sa nouvelle humilité, aguerri par une expérience certaine et vécue de l'enfer du mensonge, de la démagogie, du superficiel, de la bassesse, de la cupidité, de la veulerie mièvre dans l'arène médiatique... il obligerait (par une loi bien sûr, nous sommes en France) le troisième pouvoir et surtout sa filiale des parquets, à la formation continue pour : la modestie, l'écoute, le discernement, la bonne mesure, la juste évaluation, le courage, le bon sens. En un mot l'administration éclairée de la Justice chez les Hommes... en France.
Je crois bien que j'ai fait un rêve !
Rédigé par : jcr (jésus christ rêveur) | 12 mars 2013 à 14:11
Cher Philippe,
Un lecteur qui s'est lui-même attribué un surnom médiéval, vous reprend sur deux points d'expression tout en louant le fond de votre billet.
Je ne retiens que le second de ces points.
Il vous reproche : "le goût du bonheur n'en a plus pour lui", arguant que vous ne pouvez employer un seul mot en deux acceptions dans la même phrase.
Ce reproche est absolument absurde et remet en cause un très grand nombre de mots d'esprit qui, précisément, jouent sur le décalage entre deux significations d'un même mot.
A ce compte, il faudrait aussi considérer comme fautifs tous les emplois de deux figures appelées antanaclase et syllepse.
La première consiste à employer dans la même phrase deux fois le même mot en deux sens différents : "Rome n'est plus dans Rome".
La seconde, et cela concerne encore davantage la remarque qui vous est faite, est l'emploi dans une phrase d'un mot en deux sens, la plupart du temps l'un propre et l'autre figuré : "il était vêtu de fierté et de haillons".
Ce qu'il y a de bien avec les puristes, c'est qu'ils ont le souci de veiller à l'exactitude et à la précision, ce qui est plus que jamais nécessaire dans le grand bafouillage qui envahit tout.
Mais il ne faut pas que ce souci vire à la monomanie, qui est contre-productive.
Rédigé par : Frank THOMAS | 12 mars 2013 à 13:27
Bonjour Monsieur Bilger
Je trouve qu'on est mieux desservi au niveau des actrices, si je prends au hasard, Isabelle Huppert, Sandrine Bonnaire, qu'au niveau des hommes...
C'est-à-dire que je ne vois pas d'équivalent de Jean Gabin ou de Lino Ventura... bon, j'ai fait tout ce que j'ai pu pour aller à Paris ce matin, rien à faire... je ne dois pas être le seul.
Je pense que les Femen ne vont pas sortir seins nus aujourd'hui pour rebondir sur un précédent poste. Si elles veulent me retrouver, je m'en vais personnellement sous la couette (début d'angine, rien d'anormal, vu le temps !...).
PS : Mais si quelqu'un voit un équivalent de Gabin ou de Ventura qu'il me le dise quand même au passage, ça pourrait toujours m'intéresser !
Rédigé par : Carl+Larmonier | 12 mars 2013 à 12:55
Alex paulista a rappelé avec raison que la plupart des prisonniers allemands, notamment ceux qui étaient commis de ferme étaient plutôt bien traités. J'en veux pour preuve des témoignages directs, même si certains soutiennent le contraire. Toutefois, dès lors que le rationnement a perduré bien au-delà de 1945, et pour certaines denrées alimentaires jusqu'en 1948/49, il est évident que chacun devait se serrer la ceinture, y compris à la campagne. Et ceux qui sont nés pendant la guerre ont peut-être gardé en souvenir le goût fadasse du pain au maïs, la farine de blé étant un produit de luxe jusqu'en 1947, ainsi que celui des célèbres rutabagas...
Quant aux vêtements, tissus etc. c'était la croix et la bannière pour en trouver... Ah les galoches à semelles de bois !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 mars 2013 à 12:27
Rédigé par : Pietri S | 12 mars 2013 à 08:22
Il y avait 400.000 prisonniers allemands en France ?...
Le chiffre me paraît énorme, d'autant que les parents de Xavier Nebout faisaient du vélo pendant et après la guerre, sans embouteillages.
Rédigé par : Savonarole | 12 mars 2013 à 09:28
Alex paulista 21.12
Vous n'avez manifestement jamais entendu parler de la Commission Maschke pour être aussi affirmatif... de très très nombreux ouvrages ont été publiés sur les PGA Prisonniers de Guerre Allemands, en France, dont entre 200 000 et 400 000 !! auraient été volontairement affamés en France, et en seraient morts.
Certains de ces ouvrages ont été qualifiés de révisionnistes par les historiens français et allemands. Seul un documentaire ZDF en, je crois cinq parties, a tenté de rétablir une possible vérité avec des survivants.
Dans une période aussi trouble, aussi troublée, que celle de la Seconde Guerre mondiale il me semble toujours très risqué d'être affirmatif... la cruauté, la laideur de l'âme humaine sont universelles.
"La vache et le prisonnier" a existé de chaque côté du Rhin et bien au-delà !
Rédigé par : Pietri S | 12 mars 2013 à 08:22
Monsieur Rochefort et sa bande sont des acteurs que je regrette déjà.
Espèce en voie d'extinction.
Quoi qu’il dise quoi qu’il fasse, je prends.
L’anecdote des larmes, qu’il a racontée chez Drucker ce dimanche, était du pur cabotinage, mais j’ai adoré.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 12 mars 2013 à 01:18
Il faut signaler qu'il sait faire autre chose que le dandy hirsute. Je pense à son travail dans L'horloger de Saint-Paul.
http://www.youtube.com/watch?v=C0SYAzIe6cQ
Rédigé par : Alex paulista | 11 mars 2013 à 22:21
Friedrich Nietzsche prétendait que "si un comédien ressentait vraiment ce qu'il interprète, il deviendrait fou".
Le cinéma est un art mineur, rien à voir avec la peinture, la sculpture, la poésie, on n'a jamais vu un comédien se couper une oreille... En revanche le suicide est commun à ces deux arts, mais pas pour les même raisons. Les suicides de comédiens ont toujours un "je ne sais quoi" de midinettes ratées. Aucune grandeur.
Rédigé par : Savonarole | 11 mars 2013 à 22:11
@ Xavier NEBOUT | 11 mars 2013 à 15:13
Ce que vos parents ont peut-être oublié de vous raconter, c'est qu'après la guerre les prisonniers allemands étaient utilisés pour les travaux agricoles.
Ils étaient souvent bien traités dans les fermes, au point de cacher quand une vieille blessure les faisait souffrir: car là c'était retour au camp et, pire, retour dans l'Allemagne dévastée.
Je ne crois pas qu'après la guerre les prisonniers allemands aient été particulièrement maltraités.
Rédigé par : Alex paulista | 11 mars 2013 à 21:12
Philippe Noiret ou Jean Rochefort : un vieil acteur qui ne monte plus à cheval, ça un côté triste, poignant. Penser que ce qui se trouvait entre vos jambes est peut-être en train d'être consommé par des morveux ou des chômeurs sous l'étiquette boeuf aux lasagnes est proprement insupportable.
On creuse sa tombe avec sa fourchette alors qu'un cavalier qui se respecte ne perd paraît-il jamais son assiette ? On nous fait avaler n'importe quoi. C'est ça aussi le boulot d'un acteur solide quand la trame du film est chancelante ou filandreuse.
Rédigé par : scoubab00 | 11 mars 2013 à 21:10
Ah Rochefort, Rochefort ! Nombreuses sont ses interprétations géniales ! Si j'avais un quinté à jouer, ce serait, dans l'ordre ou dans le désordre :
Que la fête commence. En cardinal athée face à Noiret ! Sublime !!!
Le Crabe-tambour. Marin quasi-janséniste torturé par le putsch des Généraux, tout aussi sublime ! Je ne peux m'empêcher de citer Dufilho et la translation de son recteur à Orly...
Un éléphant ça trompe énormément : pour la tête du cheval doublant celle de Rochefort avec la même expression intriguée. Indescriptible.
Le mari de la coiffeuse. A part.
Le diable par la queue. Autre grosse performance...
Il n'en reste plus beaucoup de ce niveau, et ils ne sont plus tout jeunes. Profitons-en tant qu'ils sont là. Quand j'aurai l'âge de Rochefort, je dirai sans doute du bien de Lorànt Deutsch.
Rédigé par : Boris | 11 mars 2013 à 20:32
Savonarole
Eh oui, parce qu'il n'y avait pas d'essence... et que le gazogène était peu adapté si on n'avait pas un grand garage...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 11 mars 2013 à 20:19
Puisqu'on parle cinéma, il devient insupportable de voir ces filles d'otages du Mali ou victimes de Mohamed Merah, se pointer à la télévision avec un super brushing, un rouge à lèvres super blush, fringuées comme des super cocottes... Un peu de décence...
On ne retiendra que le visage magnifique sous son niqab de la mère du soldat de Montauban.
Rédigé par : Savonarole | 11 mars 2013 à 19:30
Avec un tel mea culpa, je suis certain qu'il vous a déjà pardonné.
Rédigé par : Jabiru | 11 mars 2013 à 18:54
Il faut dire que le métier a beaucoup changé. Voyez le pauvre Albert Dieudonné, il fut un Napoléon magnifique dans le film d'Abel Gance en 1927. Il en devint zinzin. Longtemps après il se baladait déguisé en Napoléon dans les rues de Paris. Il effrayait les touristes autrichiens, anglais, espagnols, prussiens et mamelouks, on les comprend... Il fut enterré en 1976 en uniforme de l'Empereur.
Rédigé par : Savonarole | 11 mars 2013 à 18:46
Un très beau billet comme on vous aime de les écrire.
Si je peux me permettre, deux points de langue :
- "une totale erreur de perception de ma part" ; sans être fautif, cet anglicisme se rencontre partout depuis très peu de temps au point qu'il devient une sorte de citation. Mais citer sans cesse est très pauvre langagièrement parlant, c'est le propre des adolescents et de ce qu'il y a de plus consternant dans les medias. Quand il y a lieu de citer, on cite, sinon on s'en abstient, grand Dieu ! Bien meilleur : "une erreur totale...", "une erreur complète..."
- "le goût du bonheur n'en a plus pour lui". Ce n'est pas bon car "goût" change légèrement de sens entre "goût du bonheur" (=désir de bonheur") et "le bonheur n'a plus de goût pour lui"(=de saveur).
Mais je redis le bonheur de lire un billet comme celui-ci...
Rédigé par : Buridan | 11 mars 2013 à 18:35
"Mes parents me racontaient, que comme ils se promenaient souvent en vélo à l'instar de beaucoup de Français à l'époque"...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 11 mars 2013 à 15:13
Alors comme ça, papa et maman faisaient du vélo sous l'Occupation ?
Rédigé par : Savonarole | 11 mars 2013 à 17:47
Jean Rochefort admirable, grand, sublime acteur dans ce non moins sublime film « Le Crabe-Tambour », entouré d’une pléiade d’acteurs qui firent de ce film l’un des plus grands du cinéma français.
Un rôle tragique qui lui allait si bien, lui qui avait tourné dans tant de comédies, certaines excellentes, d’autres alimentaires.
Dans le film, au cours d’une discussion philosophique, sur la vie et sur le Pays Bigoudin, dans le carré du Jauréguiberry, Jacques Dufhilo, chef mécanicien, rapporte des propos de son vieux Recteur et est amené à poser la question fondamentale, que nous pourrions nous poser, qu’il faudra nous poser le moment venu :
"Qu’as-tu fait de ton talent" ? (Mathieu 25, 14-30)
À l’évidence, Jean Rochefort en a fait bon usage.
Rédigé par : Tipaza | 11 mars 2013 à 17:21
Monsieur Bilger
Excellent billet que beaucoup apprécieront, mais pourquoi sous forme d'acte de contrition, beaucoup sont - comme vous et de manière spontanée - exaspérés par les sempiternels départs, retraites, faux départs avant un retour, le dernier, encore une fois de ces vieux acteurs qui jouent à merveille 'encore une seconde monsieur le bourreau'... Dans sa déclaration, Jean Rochefort a rapidement ajouté que si un scénario intéressant se présentait... il ne dirait pas non ! En fait c'était un faux départ sous forme d'offre de service LOL
Peut être êtes-vous tout à la fois provocateur tendance maso LOL LOL vous allez faire sortir de leur hibernation une nuée de petits scarabées qui va pondre des commentaires vengeurs, avouer une faute n'est pas pardonnable, toute repentance est de la faiblesse, disent les niais LOL LOL
"Ce qui vous a pris ce soir-là" n'est qu'une réaction "normale" et légitime dans une société où l'accessoire prime sur l'essentiel.
Un bon film c'est un bon scénario bien réalisé avec des "characters" (que je préfère à personnage) bien campés par des gens qui sont au service du scénario... et non le contraire.
Beaucoup d'acteurs qualifiés de "bons" et par conséquent adulés, sont de piètres et misérables êtres humains.
Jappeloup est un grand film dont la cible est restreinte ; il faut apprécier Pierre Durand très grand cavalier et son travail. Jean Rochefort est tout à fait qualifié pour en parler... et faire une avant avant dernière apparition avant la prochaine... lui qui pourtant n'avait pas aimé le scénario LOL en fait la promotion LOL et puis dans ce film il y aussi la jolie Marina Hands, fille de... la très belle Ludmila Mickaël.
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SR 12.41
La jeune femme en question a 20 ans, très en retard dans sa prépuberté, le propos de Jean Rochefort est dans l'air du temps franchouillard, choquer de préférence au-dessous de la ceinture pour s'adapter au public.
A ma guise, Amaguiz pour le plus grand bonheur de Groupama : Jean Rochefort puis Thierry Lhermitte ne sont pas regardants ni sur le scénario nunuche ni sur le produit : ils ne savent sans doute pas que le contrat n'est pas rigoureusement conforme à la pub, dont le scénario a dû être un peu revu à la baisse pour cause de pub mensongère.
Les pubs mettent du "beurre dans les épinards" ; ne jamais oublier que le montant du cachet versé à l'acteur est compris dans le prix de vente consommateur, donc s'abstenir, ne pas acheter les produits vantés par un acteur, le contenant ne garantit pas la qualité du contenu, c'est du marketing primaire, un peu comme les Lasagnes au Boeuf écrit sur un beau packaging quadrichrome, mais dont la recette est au cheval ou à l'âne (en cours d'analyse).
Rédigé par : Pietri S | 11 mars 2013 à 16:18
Gardons un peu d'indulgence pour les 82 ans de Jean Rochefort, qui lui ont fait dire des bêtises hier.
Sa personnalité est attachante, avec un humour décalé qui fit merveille en commentateur officiel pour l'équitation aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008.
La passion de l'échec, Jean Rochefort l'a vécue en direct : nul n'ignore son amour depuis toujours pour le cheval, et le drame qui fut le sien quand il dut renoncer à monter suite à ce tournage interrompu de "Don Quichotte", tournage devenu célèbre par le nombre invraisemblable de calamités qui s'abattirent en direct, et dont Rochefort eut sa part.
Bien qu'ayant fait merveille dans nombre de comédies, il a joué son meilleur rôle comme commandant de la marine nationale dans le "Crabe-tambour", un drame de Pierre Schoendoerffer se déroulant à Terre-Neuve sur arrière-trame de guerre d'Indochine, avec justement une réflexion sur l'amitié, l'honneur, et surtout la mort, omniprésente jusque dans les légendes bretonnes racontées dans le film.
Tout cette génération d'acteurs appartient à une époque qui n'est plus, Noiret, Marielle, Rochefort, Belmondo, tous forts en gueule, connus pour leurs éclats de voix, mais montrant aussi une classe et élégance morale qui ont donné du relief au cinéma, et à la vie de leurs admirateurs.
Rédigé par : Camille | 11 mars 2013 à 15:46
Venons au secours de Véronique Genest dans On n'est pas couché. Il est vrai elle n'a pas su justifier ses dires par des références bibliographiques.
Mais quand Aymeric Caron lui a demandė de référencer ses propos sur les massacres musulmans dans le sous-continent indien, les bras m'en sont tombés. Ce Caron ne sait pas que l'on suit les invasions musulmanes aux Indes avec l'architecture des temples. Il n'y a que dans le sud que subsistent des monuments purement de culture indienne.
Finalement je préfère la tête bien faite de Genest que la tête pseudo bien pleine de Caron.
Je suis un peu hors sujet, mais je profite du thème du billet sur les personnages du cinéma.
Rédigé par : Perplexe-gb | 11 mars 2013 à 15:41