Ce matin, LCI me questionne sur le Mur des cons installé dans les locaux du Syndicat de la magistrature (SM), avec photographies d'un certain nombre de personnalités et légendes à l'appui. Décidé immédiatement à écrire un billet sur cette rafraîchissante initiative, j'apprends ensuite, grâce à une amie avocate, que j'y figure. Ce qui évidemment n'est pas de nature à me faire changer d'avis.
Ce Mur, quoique réservé aux syndiqués de gauche et d'extrême gauche adhérents du SM, est accessible à tous ceux qui fortuitement ou non sont amenés à pénétrer dans les lieux (Atlantico). Donc visible par beaucoup dont le lien est lâche ou étroit avec la chose syndicale ou judiciaire.
Je n'étonnerai personne en indiquant que toutes les personnes épinglées sur ce Mur appartiennent à la droite classique ou atypique. Comme me l'a tweeté un obtus, sans doute le SM considère-t-il, comme lui, que droite et con sont un pléonasme ?
Quelle présomption il faut, pour qualifier ainsi sommairement, brutalement autrui, précisément ciblé, coupable de penser autrement ! Quelle vanité pour se poser aussi naturellement en modèles quand la réalité dévaste si souvent la haute opinion qu'on a de soi ! C'est le contraire absolu du "Penser sans garde-fou" enseigné par Hannah Arendt. Pour le SM, penser n'est concevable que dans le confort : qu'elle est belle, la gauche !
Quelle imprudence intellectuelle et politique, pour un Syndicat déjà gangrené et amoindri par l'idéologie, de manifester ainsi, de manière aussi ostensible, partisane, ses choix, ses préjugés et ses réflexes !
Quelle déplorable révélation de devoir constater que l'activité ludique du SM consiste à se faciliter la tâche et le conformisme en nommant ouvertement ses ennemis, en les insultant et en espérant cependant conserver une apparence d'impartialité et de sérénité à ceux qui, s'abandonnant à cette pantalonnade, au sortir de ces locaux ou des sections où ils se gausseront des gens de droite faute de savoir victorieusement les contredire, auront à requérir ou à juger !
Quelle piètre lucidité que de qualifier de cons, par exemple, Nicolas Sarkozy, Alain Minc, Alain Bauer, Yves Thréard ou Eric Zemmour. Jean Genet prescrivait de ne jamais se moquer parce qu'il y avait trop à aimer ou haïr. Aimer ou haïr exige une argumentation. Ces cinq personnalités citées par exemple - et il en est d'autres estimables sur ce Mur qui en définitive est un Mur d'honneur - dament le pion sans l'ombre d'une difficulté même aux plus brillants (s'il en existe) de nos syndiqués et le mépris péremptoire dont elles sont superficiellement accablées ne révèle rien d'autre que l'indigence de leurs adversaires si peu inventifs.
Ce sont des magistrats qui, jour après jour, perfectionnent cet affichage qui les discrédite, eux. Il est évident que dans le lot de ces gens de droite, il en est que je n'apprécie pas mais est-ce une raison pour nommer Brice Hortefeux "l'homme de Vichy" ? Comment peut-on sans rougir, sans s'examiner soi-même, se livrer à une telle discrimination qui, profondément, dans les enceintes judiciaires, pourra signifier à tel ou tel justiciable qu'il n'a aucune chance de convaincre et qu'il est, avant toute équité, marqué au fer rouge par l'idéologie du SM ?
Comme le SM d'antan était beau, dur, éprouvant, remuant, intelligent, critiquable ! Comme manquent les Dujardin et Charvet !
Toutes ces personnes du Mur pensent, parlent, écrivent et agissent et elles sont traitées de "cons". Je ne perçois pas de différence fondamentale entre cette navrante culture de l'insulte et de l'outrance à leur encontre et les délirantes invectives d'un Henri Guaino, en particulier, contre le juge Gentil. Une familiarité existe entre ces deux extrémismes, le populisme du vulgaire, le populisme du politique. Henri Guaino tellement républicain qu'il ne se rendra pas à la convocation de la police, malheureusement approuvé par François Fillon que je ne reconnais plus.
Ce Mur des cons met en lumière, en apothéose déprimante les cons du Mur.
Pendant qu'ils s'amusent, l'immobilisme de Christiane Taubira n'a trouvé un exutoire actif qu'avec le mariage pour tous. Elle n'accomplit rien, elle ne répare rien, elle ne comble rien mais peu importe : on a ses mots. Et le Mur des cons pour les magistrats accordés avec elle.
Je devine qu'on s'esclaffe. Ce Bilger n'a aucun sens de l'humour, il prend tout au sérieux, au tragique, le rire, la dérision lui sont étrangers. Tout cela est si follement drôle et sarcastique !
Peut-être. Pas vraiment.
Mais comment et pourquoi prendre à la légère les cons du Mur ?
Monsieur Bilger fustige Madame Taubira, lui reprochant, en fait, les mêmes défauts et errances dont il est lui-même responsable. Et coupable.
Rédigé par : bougeonsnous | 11 mai 2013 à 11:11
Je vous propose cette analyse à double niveau (en plus le film sur Kohlhaas va sortir cette année) :
http://ethicapost.com/michel-kohlhaas-hannah-arendt-et-le-mur-des-cons-du-sentiment-dinjustice-et-de-lindivisibilite/
Rédigé par : Jean | 10 mai 2013 à 22:29
Ce qui est oxydé, mort et enterré,
comme si la révélation du mur des cons était une cérémonie,
c'est quand même le cri d'effroi de jeunes pubères qui doivent s'effaroucher....
Un peu comme si caricaturer Mahomet ne se pouvait jamais, etc.
Il y a des grossièretés qui ne s'entraînent pas l'une l'autre, mais qui défient la politesse comme si ne se devaient que des compétitions d'escrime réglées par comptage de touches.
Oui,
tout cela n'est pas beau,
pas autant beau que sport d'escrime.
Il faut admettre que tous ne sont pas, ne peuvent pas être compétiteurs en tournoi d'escrime..., et que cela n'est pas demandé par métaphore aux servants de la Justice, Procureurs ou Avocats soient-ils, tandis que les vestiaires font ambiance de vestiaires.
Sur ce coup-là, il y a une manière de presse d'égout...
Rédigé par : zenblabla | 03 mai 2013 à 22:13
Il n'y a pas que des personnages de droite.
Par ailleurs, pourquoi ne dites-vous mot de la présence des portraits de Jean-Pierre Escarfail et de Philippe Schmitt ?
Ô merta, Ô désespoir...
Rédigé par : Paulot | 03 mai 2013 à 21:30
La Présidente Martres a reconnu sur le site internet du syndicat que le fait que ce "défouloir" collectif incorpore des noms de familles de victimes de crimes (viols suivis de meurtres) leur avait causé une souffrance.
Dans ces conditions je ne comprends pas que le syndicat ne fasse pas d'excuses.
Un syndicat de magistrats est-il là pour se moquer de parents de filles martyrisées ? Quel coup porté à la magistrature française.
Rédigé par : Armand | 03 mai 2013 à 16:46
Dans cette belle et bonne ambiance de dénonciation délation... à la Michel Gonelle, avocat-ex-maire de son état, de délitement de l'autorité, de "wanted" et de clouage au pilori, une opération de salut public permettra aux affichés de préparer leur défense de justiciable en fonction de la couleur des juges.
Une évidence et une obligation s'impose : parmi les lecteurs et les intervenants de ce blog un corbeau ou un justicier pourrait-il nous lister ou nous croasser les noms des adhérents du S.M. ?
Au nom de la transparence et de la justice bien sûr ?
Rédigé par : stalen illitch guevara | 02 mai 2013 à 05:03
151ème tentative : pourquoi y a t-il des syndicats de droite et de gauche au sein de la justice qui se veut, se dit, indépendante ?
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 01 mai 2013 à 18:37
Non non non !
Les cons de ce mur ont tous leur petite place méritée, et il en manque, tant de gauche que de droite.
Manuel Valls : 2009, entouré de deux gardes en civil et de son copain Michaël Darmon, le lâche demande plus de white... Il ne prenait aucun risque, puisqu'il fut ensuite déminé à l'aide d'éléments de mensonges distribuées par la "journaliste" Valérie Trierweiler, qui lui sert sur un plateau, des éléments de mensonge : le "plus de white" devient "pas assez de diversité"...
Et les exemples de désinformation concertée avec des cartes de presses vendues ne manquent pas. Quelque chose qui vous échappe, mais n'a pas échappé à ce syndicat de gauche, plutôt moins stupide que la moyenne, et plus courageux de s'en prendre aux puissants, que vous de leur lécher les bottes.
Rédigé par : InternetDev | 29 avril 2013 à 18:33
Monsieur Bilger
Je vous ai souvent vu proclamer et réclamer la vérité, l'honneur, la morale, la confiance, la justice, l'égalité, l'état de droit.
Vos différents livres en font foi.
Néanmoins le 27 avril je vous ai posté un commentaire, sur le mur des cons, concernant un scandale judiciaire extrêmement grave et urgent à Montpellier. Sept ans de combat contre l'injustice, une famille détruite.
LA JUSTICE BAFOUEE PAR DES HOMMES DE LOI
et c'est à nous d'en payer le prix fort.
Le dossier et preuves sont accablants.
Ce commentaire a été censuré ! Pourquoi ?
CE N'EST PAS UN CANULAR JE VOUS L'AFFIRME.
Je pensais que vous au moins seriez choqué par l'injustice flagrante de cette affaire.
Où est la justice et l'état de droit si les juges eux-mêmes ne respectent ni la loi ni le droit ni les procédures et les droits de la défense.
Où est votre indignation Monsieur Bilger ?
Rédigé par : France 34 | 29 avril 2013 à 17:52
AFP - Joy Banerjee, représentant CGT de la rédaction nationale de France 3 : "Clément Weill-Raynal, (auteur des photos prises dans le local du SM) a instrumentalisé ses collègues à des fins politiques ; que compte faire la direction pour que Clément Weill-Raynal soit puni en fonction des règles enfreintes ? On se réserve la possibilité de demander la convocation d'un conseil de discipline pour obtenir des sanctions, il a sali la rédaction nationale de France 3".
C'est vrai quoi, tous ces journaleux genre Mediapart, qui révèlent des insanités et désespèrent le bon peuple, devraient passer illico presto par les fourches caudines des commissaires du peuple... et partir derechef au Goulag pour y être rééduqués...
Rédigé par : rabat sans joie | 29 avril 2013 à 14:16
J'adore lire Bilger !
Merci Philippe.
Rédigé par : Erebus | 27 avril 2013 à 13:47
Tardiveté délibérée :
"Nous [...]
Vu la requête [...]
Vu les articles 668 et suivants du code de procédure pénale et, notamment, l'article 671,
Vu les observations du magistrat con/cerné,
Vu l'avis de Monsieur le Procureur Général près la Cour d'Appel ;
Attendu que [les] manifestations, au sens de l'article 668-9° du code de procédure pénale [sont] de nature à laisser suspecter l'impartialité du juge ;
Que la seule apparence de partialité suffit, au demeurant, au regard de la jurisprudence [...] ;
Attendu, dès lors, qu'il y a lieu de faire droit à la requête en récusation ;
PAR CES MOTIFS
[et tous autres à additer ou suppléer s'il y échet]
Faisons droit à la requête en récusation de Monsieur XXXXX YYYYYY , Juge d'--------- au Tribunal de Grande Insistance dZZ ZZZZZZ Z'ZZZZZZ, présentée par Monsieur COCHON JUSTICIABLE auteur d'une plainte avec constitution de partie civile en cours d'instruction à son Cabinet.
Fait à la Cour d'Appel de WWWWWWWW
le 17 juin 2002
LE PREMIER PRESIDENT
(signé)
(innommable)"
Rédigé par : mémorialiste | 27 avril 2013 à 00:59
ses feuilletons sur la collaboration française
Rédigé par : Savonarole | 26 avril 2013 à 19:06
Ben justement, j'ai regardé avec beaucoup d'appréhension "Un village français" puis je me suis pris à aimer quand le collabo double-jeu dénonce la mère juive pour avoir le champ libre avec la fille dont il est raide amoureux.
Puis je me suis endormi, la télé m'a regardé quelques heures et à mon réveil mon antihéros favori était devenu un flic inverti troublé par un bellâtre dans une série policière peu originale.
Stupéfiant !
Rédigé par : Alex paulista | 26 avril 2013 à 21:07
Encore une lichette de mortier pour rajouter quelques briques au mur des cons :
http://www.rue89.com/2013/04/26/exclusif-mur-cons-lettre-syndicat-magistrature-a-christiane-taubira-241841
Au lieu de simples dazibaos cela va être la Muraille de Chine.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 26 avril 2013 à 19:29
"Moi c'est quand j'ouvre la presse espagnole que j'ai des nausées... En revanche, je suis assez content d'avoir TV5 Monde."
Rédigé par : Alex paulista | 26 avril 2013 à 17:05
Tout a fait d'accord, j'ai renoncé et je n'ai pas de télévision.
Mais comme moi vous êtes un "expat" et il nous arrive le soir venu et par "saudade" de jeter un œil sur ce que devient la mère patrie. Je suis toujours déçu.
Quant à TV5 Monde, ses feuilletons sur la collaboration française, ses reportages répétitifs sur les chameliers et la "magnifique civilisation arabe" m'ont lassé, en outre je n'y ai jamais vu une émission sur les Vikings ou la construction des digues de Hollande, mais pour ce qui est des souks de Marrakech à Constantinople, ils nous gâtent à TV5 Monde.
Merci Claude L, en effet ce Mélenchon veut remplacer Coluche dans nos cœurs, mais on en est loin...
Rédigé par : Savonarole | 26 avril 2013 à 19:06
Un article qui précise qui est le père d'Anne-Lorraine, figurant sur le mur des...
http://www.marianne.net/blogsecretdefense/Philippe-Schmitt-est-il-un-con_a1017.html
Rédigé par : Robert | 26 avril 2013 à 19:03
Est-ce un pain pour l'homme ? Une telle France est à gerber.
@ Savonarole | 26 avril 2013 à 12:30
Moi c'est quand j'ouvre la presse espagnole que j'ai des nausées. Puis j'allume TVE et tout sort d'un coup.
Heureusement tout est prévu: la quantité de papier est telle qu'il y en a pour éponger, emballer le poisson, nettoyer les vitres de la galerie des glaces et laisser mon chat se faire les griffes.
Après TVE, même les chaînes évangélistes et les minutes de propagande politique me paraissent intéressantes. En revanche, je suis assez content d'avoir TV5 Monde.
Rédigé par : Alex paulista | 26 avril 2013 à 17:05
Ce qu'on doit retenir de cette histoire c'est que, oui, les juges peuvent être des cons comme les autres, qu'ils peuvent être militants, idéologues et irresponsables. Mais surtout qu'à l'heure où chacun peut s'improviser photographe et où trois clics suffisent à porter n'importe quelle image à la une de la presse, une plaisanterie de mauvais goût comme celle-ci n'a plus vocation à demeurer ce qu'elle est, une déplorable mais confidentielle blague de mauvais goût, mais est au contraire susceptible de prendre le format médiatique d'une affaire d'Etat. Que les épinglés puissent s'offusquer d'être ainsi traités, soit, mais en tant que citoyen lambda, je commence vraiment à saturer de ce menu fretin médiatique, de ces insultes assénées aux uns par les autres et réciproquement, à ces excuses sans cesse demandées, à ces éternelles plaintes pour diffamation, à ces scandales pour du beurre qui ne font que décrédibiliser chaque jour un peu plus nos institutions et distraire le public des questions qui devraient constituer le coeur du débat politique.
Rédigé par : Julien | 26 avril 2013 à 16:25
@ Savonarole
N’assimilez pas la France à sa classe politique en déroute.
Si votre kiosquier est sympathique continuez à lui prendre la presse papier qu’il peut vous vendre. Ca peut toujours servir de papier toilette. Pour les vraies infos, on trouve tout sur le net. Quant aux gesticulations de Mélenchon, si vous voulez creuser le sujet, voici un article très bien fait.
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/847931-des-paroles-et-des-actes-comment-melenchon-a-terrorise-pujadas-et-tue-l-emission.html
.
Rédigé par : Claude L | 26 avril 2013 à 15:21
On brasse du foin ici.
J'ai très vite compris qu'il fallait que je mette quelques heures de vol entre moi et la France : je ne le regrette pas.
Quand j'étais gamin nous attendions la valise diplomatique fiévreusement pour pouvoir lire la presse française : les événements de Mai 68, la guerre au Viêt Nam, le 38e parallèle, les derniers soubresauts de la guerre froide, les missiles de Cuba, etc.
Aujourd'hui chez mon kiosquier espagnol, je ne trouve dans la mince presse française que des histoires de cornecul, de "mur des cons", des gesticulations de Mélenchon sur une chaîne publique, un buzz sur Pulvar, un viol dans le RER par-ci, par-là, Valls en brushing médiatisé qui prend immédiatement le RER avec 450 CRS pour nous rassurer...
Est-ce un pain pour l'homme ? Une telle France est à gerber.
Croyez-moi, raflez vos mises et foutez le camp.
Rédigé par : Savonarole | 26 avril 2013 à 12:30
Du grand art à la crème, Achille.
François Morel feint d'associer jusque devant sa glace tout le monde dans le même sac mais c'est pour retracer illico la bonne vieille ligne de partage au sein même du sac. L'audace a ses limites, la lucidité aussi, on redonne alors rapidement des gages de belle appartenance : des cons partout certes, mais ici des cons et là in fine plutôt des braves cons, de ceux dont on dit "ah les cons !" pour passé l'effet formel de surprise signifier en se marrant une certaine adhésion au fond.
Rédigé par : MS | 26 avril 2013 à 10:17
@Achille | 26 avril 2013 à 09:02
"Rien à retirer. Du grand art !"
Pas mal du tout en effet, cette chronique met en cause la diffusion hors enceinte privée dudit mur, davantage que ce 'rafraîchissant' défouloir comme semble l'avoir considéré de prime abord notre hôte.
http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=621630
Le problème reste malgré tout celui des 30% de magistrats que représente ce syndicat et donc de l'influence subreptice que peut générer un passage d'un magistrat lambda par ses locaux privés et, de ce fait, la première notion à devoir être ce me semble examinée, ce n'est pas si 'con' représente vraiment une injure ou une insulte, ni le fait que chacun qui voit midi à sa porte, est libre de penser que tel ou tel est un 'con', mais où se situe la différence entre le privé et le public en ce qui concerne des locaux où est susceptible de passer librement du public étranger à ses occupants.
Rédigé par : Catherine JACOB@Achille | 26 avril 2013 à 10:14
J'approuve cet article et réprouve le mur des cons qui est en quelque sorte un fichier pour le SM dans lequel sont placardés photos et mentions. Mais m'aurait-on menti, les fichiers ne sont-ils pas interdits ? Dans ce cas, que fait donc la CNIL ?
Même si je ne suis pas de droite, je suis outré par ces agissements d'un autre âge et "IMBÉCILES" de surcroît. Les mêmes qui ont mis en place ce mur ne devraient-ils pas y figurer ? et en bonne place en plus.
Rédigé par : Alain Bonnery | 26 avril 2013 à 09:41
Attention à la prochaine fois où vous en inscrirez un sur le mur, pensez à Frédéric Dard : "Quand une génération de cons a enfin disparu, il reste toujours sa descendance".
Rédigé par : jean-marc | 26 avril 2013 à 09:39
Je vous invite à écouter le billet de François Morel de ce matin sur le mur des cons (France Inter).
Rien à retirer. Du grand art !
Rédigé par : Achille | 26 avril 2013 à 09:02
"Quelle déplorable révélation de devoir constater que l'activité ludique du SM consiste à se faciliter la tâche et le conformisme..."
Quelle bêtise, quelle carence du sens du réel chez le SM que de passer son temps et son énergie à jouer aux cons !
Quelle morsure vis-à-vis des justiciables de l'ordinaire que de révéler de cette façon qui, par-dessus le marché, se prétend ludique, ce qui en réalité ne cesse d'animer, de motiver et d'obséder ces magistrats, qui de toute évidence, pour l'essentiel - le quotidien matériel du présent et de l'avenir - n'ont pas et n'auront jamais à souffrir des conséquences des inconséquences et des insuffisances des politiques au sens large, en général, de tous horizons militants, depuis 40 ans.
3,224 millions demandeurs d'emploi.
Pendant ce temps-là et ce gâchis-là, la magistrature et sa vitrine médiatique éclatent de rire et s'amusent !
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 26 avril 2013 à 08:00
Il y a un JMT qui n'est pas moi qui signe aussi JMT, alors, je cède la place et bien que la chose n'ait pas plus d'intérêt que le sujet du mur, je dis que je signerai désormais Amfortas, d'abord par amour pour Parsifal, Wagner et surtout l'Allemagne, ensuite parce que la blessure est guérie "lösen der erlöser".
Rédigé par : Amfortas | 26 avril 2013 à 00:57
MS, Xavier Nebout et Charlemagne, je m'oppose toujours à la tentation de réduire un homme à ses opinions politiques et si je suis de gauche, clairement, je considère que c'est un aspect très marginal de ma personnalité. Cela ne conditionne en aucun cas mon sens moral qui est régi par bien d'autres critères qu'idéologiques. Il n'y a pas, pour répondre à MS, de surplus de morale à gauche, évidemment non, crétinerie idéologique. C'est aussi bête que d'affirmer qu'un homme de droite est un suppôt du capitalisme affameur ou qu'un homme de gauche n'est qu'un thuriféraire des kolkhozes égalitaires. Je ne dénie à personne, et certainement pas à mes amis de droite, d'avoir un sens moral aussi aiguisé que le mien. Ils ont choisi, par raisonnement, par histoire personnelle, une orientation idéologique qui les mènent à donner la priorité à certaines notions tandis que j'ai choisi d'autres priorités. Ils croient que je me trompe, je crois qu'ils se trompent mais nous partageons la même bonne foi dans le désir de bien faire. Tellement d'autres choses bien plus essentielles nous réunissent !
Charlemagne, Xavier, c'est au nom de mes convictions de gauche que je considère que le syndicalisme récupéré par des groupes disposant déjà de la puissance (en l'occurence, la puissance publique) est un travestissement du mouvement syndical construit pour opposer le nombre des faibles aux puissants. Il est vrai que j'ai un tropisme militaire provenant de ma famille et que mon grand-père n'a voté pour la première fois qu'en 1945, en accédant au grade de général ! Je ne suis pas choqué de ce que les fonctions de la puissance publique en rabattent sur l'exercice de leurs droits démocratiques collectifs, c'est une pondération nécessaire à l'équilibre des pouvoirs. Qu'un militaire, qu'un juge, qu'un policier, à titre individuel, s'exprime, c'est un risque personnel qu'il prend et Philippe sait qu'on lui a fait monter et descendre des escaliers pour quelques billets de ce blog. Mais l'expression syndicale d'un corps représentant la puissance m'apparaît comme un abus contre-républicain et la porte à l'arrogance de ceux qui disposent déjà de beaucoup de pouvoirs et qui s'arrogent ceux dévolus aux faibles. Je ne sais pas à quoi servent les syndicats de policiers ou de magistrats dans la défense d'intérêts strictement individuels mais je ne connais leur existence que par l'expression inadmissible de leurs états d'âme idéologiques sur les politiques décidées en matière de justice ou de sécurité.
Ce mur des cons est le signe de cette arrogance, de cette impunité morale qu'éprouvent des gens déjà puissants. C'est l'effet de meute et c'est à proscrire en démocratie.
Rédigé par : Jean-Dominique @ MS, Xavier Nebout et Charlemagne | 26 avril 2013 à 00:11
Boris,
Décidément, il est étrangement vain d'attendre venant de gauche une réponse franche à cette question. Je ne vous demanderai donc pas ce qu'est cette "vraie morale" qui se moque de la morale.
Je note quand même que selon vous la droite "elle ne s'y intéresse pas, c'est tout". Ça a quand même des airs de dire. Des airs.
Rédigé par : MS | 25 avril 2013 à 22:43
Cher sbriglia,
Je me rends compte à présent que vous avez pu recevoir mon commentaire précédent en mauvaise part.
Mettons ici un terme à toute ambiguïté : vous savez ce que c’est…chez nous, gens de gauche, nous nous efforçons de maintenir les ambitions salariales de nos serviteurs à des niveaux compatibles avec un certain lustre (pour nous et notre famille), un certain niveau de vie (pour nous et notre famille, et si possible nos amis)…Imaginez que mon maître d’hôtel, Arieste, un charmant garçon au demeurant, issu d’une excellente famille d’éleveurs mayennais, vienne me dire : « mon bon maître, vous avez reçu en notre demeure ce sbriglia, qui se prétend magistrat, et depuis cette soirée, je ne peux me retenir de penser que, peut-être, une carrière était à ma portée … » Cette situation me plongerait dans un embarras…
Je suis sûr que vous comprenez.
Rédigé par : Christian C | 25 avril 2013 à 22:30
@ MS
"Est-ce que la supériorité morale de la gauche correspond à un supplément de morale ?"
Houlà ! Mais si j'avais la réponse à cette question, je serais maître Jedi dans le système de Solférino ! Au moins !
Je me contenterai donc de suggérer que la vraie morale se moque de la morale, que la vraie gauche se moque de la gauche, mais que la vraie droite ne se moque de rien, même pas des smicards et autres chômeurs... Elle ne s'y intéresse pas, c'est tout.
Rédigé par : Boris | 25 avril 2013 à 22:17
Les amis du SM le défendent en disant que le mur n'est qu'une réaction au mépris que la droite a montré vis-à-vis de la magistrature.
Le compliment se retourne.
Cela fait longtemps que le SM sévit dans la magistrature, trop nombreux sont les magistrats qui se drapent dans l'indépendance, mais n'ont rien à faire de l'impartialité. D'où la méfiance viscérale des politiques vis-à-vis des juges, ce qui bien sûr ne veut pas dire que tous les politiques soient blancs comme neige !
Rédigé par : Aristote | 25 avril 2013 à 22:11
sbriglia,
Je regrette pour votre invitation à dîner. Il me faut, la mort dans l’âme, la refuser. C’eût pu être drôle, mais j’ai du mal avec les cuistres, même quand leur conversation amuse le petit personnel.
Vous me comprenez, j’en suis sûr.
Rédigé par : Christian C | 25 avril 2013 à 22:05
adamastor,
Vous semblez avoir oublié les bases de la lecture.
Passez une bonne nuit, et évitez-vous les montées de tension.
Rédigé par : Christian C | 25 avril 2013 à 21:53
@ sbriglia
Correct ! Mais, à la base, c'est du latin de la fin du Moyen Age : sindicati serait aussi employé, voire syndacati...
Par ailleurs, vers 1500, le syndicat a plus à voir avec les redditions de comptes des couvents qu'avec les ouvriers ou les patrons... On dirait aujourd'hui : l'abbé Cahuzac ne perd rien pour attendre, il va bientôt se faire syndiquer !
Rédigé par : Boris | 25 avril 2013 à 21:46
"Evitez-vous, s’il vous plaît, du « Mon cher Christian C » à mon adresse ; je crois que, pas plus que le « mur des cons » n’est de bon goût, votre affectueuse mais feinte familiarité n’est de bon aloi."
C'était pour éviter "Christian c..."qui eut été, en l'occurrence, de mauvais aloi... et n'aurait pas reflété ma pensée qui est, à votre égard, de la même humanité que celle de Villeret à l'égard de Lhermitte. Je suis partant pour un dîner : je vous ferai découvrir la conciergerie en allumettes... j'y ai con...sacré dix ans !
PS : que PB me pardonne ce retour abusif : je promets de faire une cure jusqu'en septembre prochain !
PS 2 : Achille, je vous lis toujours avec aménité.
Rédigé par : sbriglia | 25 avril 2013 à 21:21
@Christian C
Pour rebondir sur votre propos. Pourriez-vous envisager qu'il existât une armée de gauche ou de droite ? C'est que les militaires agissent sans état d'âme et ils ne portent pas des codes pénaux mais des armes avec des munitions (les célèbres balles réelles, comme s'il en existait des irréelles...) Vous savez ce que ça a donné en 62, pas pour les mêmes raisons certes...
Rédigé par : adamastor | 25 avril 2013 à 21:09
Nordine
Je viens de lire votre commentaire sur Attali ! Je vous en serre cinq ! Mince, je n'aurais pas dû écrire ça, on va s'apercevoir que je me moque des cons...
Vous croyez qu'ils vont m'en vouloir ?
Oh, peut-être pas, et puis il n'y en a pas tant que cela, sur ce blog. Comment ? Ah, oui, quand même...
Bon, au fait, c'est vous qui aviez raison, Attali a dit : "on sait comment ça finit..."
Triple ban, pour Attali ?
Rédigé par : Christian C | 25 avril 2013 à 21:01
@Achille
Merci pour votre réponse. J'espère que notre aimable hôte ne prendra pas ombrage du fait que je puisse me servir de son blog pour communiquer avec d'autres commentateurs. Pardon Monsieur Bilger.
Merci aussi pour votre compliment, cependant je crois que le militaire qui a refusé de se mettre à genoux n'était pas légionnaire. Il devait être parachutiste béret rouge et non béret vert. Mais cela aurait pu se produire avec un légionnaire.
Rédigé par : adamastor | 25 avril 2013 à 20:57
Il est vrai que c’est un problème de définition, et qu’une certaine droite exotique se trouve, si l’envie lui en prend, beaucoup plus à gauche que le PS.
Ahhh... Boris, vous allez peut-être pouvoir répondre à une question que j'ai maintes fois sans succès ici-même posé à JDR. Je me contentais alors de lui demander la définition d'un homme de gauche mais je vais resserrer ma question.
Est-ce que la supériorité morale de la gauche correspond à un supplément de morale ?
Rédigé par : MS | 25 avril 2013 à 20:34
Nadine-Gabrielle,
On sent poindre, sous vos « critiques », une légère préférence de votre part pour une magistrature « de droite ».
Très légèrement à droite, carrément à droite, ou alors, vraiment très, très à droite ?
Ou, peut-être pour l’exprimer autrement, vous vous sentiriez plus à l’aise s’il n’y avait aucun magistrat « de gauche » ; non ? Mais alors, de quelle gauche ? Question difficile…
Que craindriez-vous donc de ces juges dits « de gauche » ? Seriez-vous inquiète, si d’aventure vous étiez amenée à comparaître devant des juges au sein d’un tribunal, que ces juges fussent « de gauche » ? Et, pourquoi cette angoisse ? Pensez-vous que ces juges, par définition « de gauche », puissent être informés de vos préférences politiques, qui les inclineraient par conséquent à se montrer plus sévères avec une justiciable « de droite » ? Voilà, certes, une situation embarrassante…Une solution pourrait consister à réserver les jugements concernant des mis en cause de droite par des juges de droite, et vice versa pour la gauche ? Oui, mais alors, la justice serait plus clémente si les juges de gauche ne jugeaient que des gens de gauche, et les juges de droite des gens de droite ? Mais cela supposerait que les magistrats annoncent chacun leur couleur, si je puis oser cette expression triviale ? Et que feraient-ils, ou que devraient-ils faire s’ils changent de bord ? Et si certains pervers, donc des gens de gauche, forcément, se déclaraient de droite pour brouiller les cartes ?
Ah ! Je m’en veux de vous embrouiller, et je sens que vous allez avoir des difficultés à vous endormir.
Alors, une suggestion, peut-être ? Partons, si vous le voulez bien, de l’idée que la plupart des magistrats se font une haute idée de leur fonction, de leur devoir, de leur responsabilité, lorsqu’ils répondent aux exigences de leur mandat. Oui, bien sûr, les magistrats de droite un peu mieux que ceux de gauche, si vous voulez. Alors, pensez-vous qu’ils puissent, lorsqu’ils ont à délibérer, faire abstraction de leurs douleurs dentaires, du résultat du match du P-SG d’hier soir, des cornes que leur font parfois pousser leurs épouses (ou leurs époux), des aigreurs qu’ils nourrissent à l’endroit de leur chef, et même, rendez-vous compte, des opinions politiques de la personne qu’ils ont à juger, qu’ils ignorent comme ils peuvent ignorer les inclinations du substitut, du président ou du greffier ?
PS : Pardon de ce hors-sujet tout chaud : au Grand Journal, Jacques Attali, invité, est interrogé sur sa présence sur le « mur des cons » ; depuis la deuxième guerre mondiale, il a très peur quand on commence à faire des listes. On sait quand ça commence, mais on ne sait jamais comment ça se termine… Et un point Godwin… Il est pas près d’en descendre, du mur.
Rédigé par : Christian C | 25 avril 2013 à 19:55
Jacques Attali : "en France quand on commence par établir des listes, on sait comment ça finit".
Et il s'étonne après d'avoir sa photo sur le mur des cons ?
Un psychodrame amusant tout de même.
@ JDR
La justice a été malmenée, méprisée, appauvrie, instrumentalisée, manipulée... les syndicats font ce qu'ils peuvent et ils ne peuvent déjà pas grand-chose et vous voulez quoi, les supprimer ?
Rédigé par : Nordine | 25 avril 2013 à 19:53
Bonjour,
Le mur de la honte qui servait de miroir aux cons n'est plus.
Mais plus sérieusement, une magistrature sans syndicats serait à mon avis une bonne solution.
Merci.
Rédigé par : Rousselot Jean-Paul | 25 avril 2013 à 19:32
Sur le fond, j'ai la même analyse que JDR, sans doute pour avoir respecté pendant trente-cinq ans la règle qu'il veut voir étendue aux magistrats.
Il n'est effectivement pas normal que ce type de fonction puisse se voir exprimer des idées politiques alors même que les magistrats sont les représentants de haut niveau de l'Etat, par définition impartial.
Comment être impartial dans l'exercice de ses fonctions si l'on est autorisé à exprimer des idées politiques en portant la robe ?
En outre, Monsieur Bilger, votre conclusion : "Mais comment et pourquoi prendre à la légère les cons du Mur" se comprend aisément. Toutefois, ce qui gêne le plus reste l'emballement médiatique qui est comme toujours excessif et outrancier.
Sur le fond, qualifier ce "mur" de blague de potache comme l'ont fait certains est une autre outrance : comment, même si l'on apprécie l'humour, accepter que, à l'opposé de la rigueur intellectuelle qui doit caractériser le corps des magistrats dans sa totalité, on se livre dans un local syndical à de telle inepties ?
Cette affaire, même si elle ne touche qu'un syndicat minoritaire, éclabousse toute une corporation et là est la gravité de cette affaire.
J'attends de voir si le président de ce syndicat saura assumer en démissionnant puisque responsable de ce scandale pour avoir toléré dans les locaux de son syndicat ce type d'infamie.
Rédigé par : Robert | 25 avril 2013 à 19:32
@ adamastor
« J'admire cette constance dans vos certitudes bien ancrées... »
Mais mon cher adamastor, contrairement à ce que vous semblez penser je n’ai pas de certitudes. Ou plus exactement ce que vous appelez certitudes ne sont rien d’autres que des convictions.
Vous avez les vôtres et moi j’ai les miennes. J’ai bien compris qu’elles n’étaient pas les mêmes. Sans doute à cause de nos parcours différents dans l’existence. Manifestement votre jeunesse ne semble pas avoir connu les délices de l’insouciance de la mienne. J’en suis sincèrement désolé.
J’ai le plus grand respect pour les légionnaires qui sont régulièrement amenés à affronter le danger. Le courage du légionnaire qui a refusé de se mettre à genoux devant Merah m’a impressionné. Peu d’hommes auraient été capables de cet acte de courage et de fierté.
Ceci étant ce mur des cons ne mérite vraiment pas que l’on en fasse un fromage pour les raisons que j’ai évoquées dans mon commentaire adressé à sbriglia et que je vous invite à lire.
Rédigé par : Achille | 25 avril 2013 à 19:18
@ sbriglia
« Achille, c'est un exercice difficile de défendre des c..... vous me paraissez, dans la tâche, un peu tendre ! »
N’étant pas avocat de profession, je vous concède volontiers que je n’ai pas le talent d’un Me Dupond-Moretti pour assurer la défense de qui que ce soit, en particulier des « c… » qui sont sans doute les cas les plus difficiles à défendre. Et pour ne rien vous cacher, ceci ne me perturbe pas vraiment.
Je constate simplement que ce « mur » est resté des années dans le local du SM sans que cela ait suscité le moindre cri d’orfraie de la part des personnalités qui ont été à l'affiche.
Il semble donc que le temps de réaction des « indignés »soit sensiblement plus long que celui de Rantanplan quand on lui donne un ordre (cf. album Lucky Luke).
Je pensais que dans la sphère privée nous pouvions nous laisser aller à quelques facéties sur le dos de ceux que l’on n’apprécie pas vraiment. Qui d’entre nous, ici, n’a pas dit d’une personnalité politique « Mais quelle conne ? » Même pas vous mon cher sbriglia, j‘en suis persuadé.
On fait on a tous nos cons et on est tous le con de quelqu’un. C'est ainsi, il faut s'y résigner.
De ce fait s’offusquer d’être pris pour un con est le signe d’un manque d’humour qui doit rendre la vie de l’outragé bien triste, me semble-t-il.
Rédigé par : Achille | 25 avril 2013 à 19:02
Que ce soit un local privé est une chose, mais ce mur démontre l'engagement politique et partisan des magistrats membres de ce syndicat. Il est par conséquent normal de se poser des questions sur les affaires traitées par ces mêmes magistrats. Ils crient haut et fort à l'indépendance de la justice face au pouvoir politique, mais c'est un cri bidon, puisqu'ils sont engagés politiquement... A méditer !
Rédigé par : Nadine-Gabrielle | 25 avril 2013 à 18:58
@bernard
Oui, je viens juste de voir dans les actualités que Madame Taubira va sévir contre le mur des cons. Bon, ben finalement c'est une bonne action mais quelque part le mal est fait. Ils l'ont en fichier quelque part, ce mur des cons maintenant.
Ils pourraient très bien le diffuser en diaporama continu et ininterrompu tout le long de la muraille de Chine si bon leur semblait ; au point qu'on pourrait le voir de l'espace par satellite.
Rédigé par : Carl+Larmonier@bernard | 25 avril 2013 à 18:51
@ adamastor et perplexe-gb
Dans la Marine c'est la fonction qui commande plus que le grade, le Commandant du bâtiment étant directement mandaté par le Président de la République et le chef de quart par le Commandant. En tant que chequa j'ai déjà refusé un ordre du second de faire une manoeuvre que je ne sentais pas. Il l'a faite lui, on a tapé, le bosco m'a souri en douce.
Ah la Légion, les escales, la chaleur, les salons de thé, les sauvetages de civils, les fortes paroles du carré... que de souvenirs !
Je crois que c'est cette année-là que j'ai cessé d'être un potache. Allez hop, session de rattrapage pour tous ces juges syndiqués : un an en Afrique, à Dakar puis en Somalie et enfin à Djibouti !
Rédigé par : Alex paulista | 25 avril 2013 à 18:44
Je rappelle également cher Philippe Bilger, que le Syndicat de la magistrature, très marqué à gauche idéologiquement, fait partie de ceux qui ont placé les leurs auprès du cabinet de Christiane Taubira.
Je vous conseille de lire l'excellent article du Figaro :
http://www.lefigaro.fr/politique/2013/04/25/01002-20130425ARTFIG00638-christiane-taubira-sous-influence-du-syndicat-de-la-magistrature.php
Et dire que même la conférence de consensus est remplie des pires gauchistes du monde juridique, dont bon nombre du Syndicat de la magistrature.
Les délinquants et les criminels ont de la chance, ils vont pouvoir se régaler avec les nouvelles lois laxistes et angéliques mises en place par bon nombre de membres du Syndicat de la magistrature.
Je plains les victimes, une fois de plus.
Rédigé par : kris | 25 avril 2013 à 18:09