Nicolas Sarkozy et Bernadette Chirac soutiennent NKM pour la primaire des municipales à Paris et le vibrionnesque et surestimé Guillaume Peltier a été désavoué par l'UMP. Rien que de très normal même si Jacques Chirac, paraît-il, n'appréciait pas du tout celle qui deviendra maire de Paris, je l'espère, pour répondre à l'attente de beaucoup de Parisiens.
Mais entre Bernadette Chirac et Nicolas Sarkozy, se déroule, depuis des années, un jeu plus subtil, plus étrange. Alors que le second a fait subir des avanies sentimentales et politiques à la famille Chirac et à certains de ses membres, la première, qui n'a jamais péché par naïveté ni par excès d'enthousiasme, à chacune de ses déclarations manie l'hyperbole et encense Nicolas Sarkozy. Lors de sa campagne calamiteuse contre François Hollande où il a fait perdre la droite et depuis qu'il nous joue l'effacement alors que tout son comportement montre qu'il piaffe, a oublié sa défaite et se croit désiré.
Il faut reconnaître que Bernadette Chirac est étonnante dans la démesure et on est bien obligé de se demander pourquoi. Elle, si pincée et sèche, avec une chaleur humaine parfois remarquablement fabriquée - à l'égard des citoyens encore presque perçus comme des manants - se laisse aller tout à coup à des élans pour ce perdant qu'elle veut voir revenir. Elle le qualifie "d'exceptionnel" (20 minutes). Que n'aurait-elle pas dit s'il avait vaincu !
Il y a forcément de la politique ou du mystère sous roche.
Pas seulement, à l'évidence, le désir naturel pour elle de voir la droite reprendre le pouvoir à la gauche.
Cette obsession constante et à la longue ridicule de se faire passer pour une groupie de Sarkozy a des touches délirantes. Ainsi elle nous demande de "le laisser tranquille" alors que c'est lui qui ne nous laisse pas tranquilles en n'attendant pas sagement et dans la discrétion la primaire UMP de 2016 mais, à rebours, en s'agitant entre des conférences somptueusement payées et des entretiens avec des chefs d'Etat et des Premiers ministres étrangers sans qu'il puisse invoquer, à cet effet, mandat et légitimité (Le Monde). Que je sache, être ou avoir été au pouvoir représente plus qu'une nuance !
Je suis sans doute vieux jeu mais je continue à être surpris par l'entêtement qu'elle met à porter aux nues un homme qui n'a cessé subtilement ou ostensiblement de s'en prendre à son époux, de l'humilier ou de le contester. Dans sa démarche renouvelée de soutien à Sarkozy, il est clair qu'il y a autant de vengeance à l'égard de Jacques Chirac que de bienveillance pour son successeur en 2007. J'analyse les dithyrambes de Bernadette Chirac comme autant de provocations gratuites destinées à rendre, à un homme âgé qui ne peut plus les relever, la monnaie de sa pièce.
Au fond, de la part de Bernadette Chirac qui, il est vrai, n'a jamais paru indignée par le somptuaire, les accommodements financiers et les privilèges, nous aurions tout de même attendu réserve et retenue. Epouse d'un ancien chef de l'Etat élu puis réélu, elle aurait dû au moins intégrer le fait que cet homme, dont elle réclamait le retour, était au centre de quelques procédures qui permettaient de douter de sa parfaite éthique. J'avoue que Bernadette Chirac m'a choqué en faisant l'impasse sur la part d'ombre de cet être "exceptionnel".
Quel est donc le secret qui lie Bernadette Chirac et Nicolas Sarkozy ? Quelles tractations et quels silences troubles, quels engagements et quelle récompense ?
Les pièces jaunes, du spectacle, des jeux, du bruit et du vent pour le menu peuple.
Hier, NKM n'est pas descendue dans la rue. D'autres y étaient et je trouve qu'ils ont eu raison. Dans ce siècle de communication, alors qu'une élection importante est en vue, il faut être visible, et NKM devient inaudible.
Rédigé par : anne-marie marson | 27 mai 2013 à 11:38
La dette sous Sarko ?
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/dette-ce-que-hollande-aurait-pu-repondre-a-sarkozy_293258.html
"Entre la fin 2007 et la fin 2011, la dette a bien augmenté de 505 milliards d'euros.
Mais c'était jusqu'à ce que le candidat socialiste explique jeudi sur France 2 que son chiffre correspond en fait à l'augmentation de la dette entre 2007 et la fin 2012, avec des recettes et des dépenses qu'il ne maîtrise pas puisqu'elles ont déjà été votées dans le budget 2012. Une explication qui permet effectivement d'arriver à un chiffre de l'ordre de 600 milliards d'euros."
Et ceci aussi :
http://www.unehistoiredeladette.fr/2011/05/08/quatre-annees-dhistoire-de-la-dette-sous-nicolas-sarkozy/
En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/economie/dette-ce-que-hollande-aurait-pu-repondre-a-sarkozy_293258.html#bq35kpJy85vlpuJ5.99
Rédigé par : Nath | 25 mai 2013 à 02:08
@ Jean-Marc
« On va pouvoir profiter de vos leçons d'économie ! »
Je n’ai besoin de l’aide de personne pour parler de l’augmentation de la dette au cours du mandat de Nicolas Sarkozy. C’est un fait avéré qui a été largement commenté dans les médias.
Il vous sera très facile d’en trouver les raisons en parcourant les éditos et chroniques en particulier des années 2008 et 2009.
Rédigé par : Achille | 24 mai 2013 à 20:10
«Bernadette et Nicolas, quel est leur secret ?»
Un secret qu'on connaîtrait ne serait plus un secret. Mais si quelqu'un d'entre vos proches parle le fourche-langue vous pourriez toujours l'infiltrer maintenant qu'il ne suffit plus que vous posiez la question pour prétendre pouvoir exiger la réponse.
Le secret de sē_cernō: mettre de côté. Le secret est ce qui est «mis à l'écart» de se qui se laisse distinguer par les sens ou l'esprit ( sens de cernō) entre différents objets, affaires etc. et donc à propos de quoi il sera possible de décider en toute connaissance de cause, d'où dē_cernō, voter. On ne devrait donc pas se prononcer, autrement dit aussi voter, quand il subsiste des zones d'ombres, autrement dit des secrets.
Parmi les dérivés,
- dis_cerniculum, l'épingle à cheveux de la matrone
- ex_cernō, vanner, évacuer d'où notamment ex_crēmentum ou encore re_crēmentum, ce que l'archéologue se doit d'investiguer dès qu'il veut faire la lumière sur les zones d'ombres des civilisations disparues. Par ex. l'élément d'hygiène le plus universellement reconnaissable dans l'architecture castrale est celui des latrines, élément auquel Viollet-le-Duc a consacré un plein article dans son dictionnaire. L'investigation des latrines et des dépotoirs a permis par exemple de mettre en lumière le fait que les habitants du Japon d'il y a plusieurs milliers d'années en arrière, pratiquaient la culture des châtaigniers tout comme dans les pays montagneux méditerranéens où la farine que l'on en tire s'est régulièrement substituée aux carences de production des céréales et a permis, lors des disettes, d'assurer la base de l'alimentation de la population rurale.
Enfin, le sens juridique pris par la racine dans crīmen, désigne le moyen de juger, le tribunal qui est appelé à statuer sur la querelle.
Rédigé par : Catherine JACOB | 24 mai 2013 à 14:04
Un secret qui les lie, oui, certainement. En parallèle, je ne cesse de me faire du souci pour Jacques Chirac, terriblement affaibli, entièrement à la merci de son épouse, pour le meilleur ou pour le pire.
Rédigé par : Camille | 24 mai 2013 à 13:13
On se demande en effet si Bernadette Chirac ne déteste pas davantage son mari que ses adversaires politiques, de gauche comme de droite. Et poser la question, c'est y répondre. Seule détentrice désormais d'une parole audible estampillée Chirac, elle en trahit la nature et le sens. Rien n'interdit de penser que la droite dure de N. Sarkozy corresponde mieux aux conceptions politiques de B. Chirac que la tendance rad-soc de son mari. A ce conservatisme plus étroit, elle ajoute sans doute une dimension intime, un règlement de compte avec l'homme Chirac, lequel, à titre anecdotique, avait estimé en 2010 qu'il n'avait aucun reproche à faire à Bertrand Delanoë en tant que maire de Paris tout en louant la beauté d'Anne Hidalgo...
Quelle récompense pourrait attendre B. Chirac de N. Sarkozy ? Je n'en imagine pas beaucoup et la démarche me paraît plus fanatique que raisonnée. B. Chirac doit avoir sur l'estomac les dédains successifs de tous ceux qui ont soutenu et accompagné la carrière politique de son mari : elle préfère le camp d'en face, celui des adversaires déclarés, plutôt que le clan des amis de Chirac qui l'ont tenue, elle, comme quantité négligeable.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 24 mai 2013 à 13:07
@Achille
On va pouvoir profiter de vos leçons d'économie !
Quelles sont les mesures qui ont créé ces 600 milliards ?
Vous pouvez vous faire aider par JP Rousselot qui a écrit plusieurs fois cela ces derniers temps et par Christian C le haut-parleur du PS .
Rédigé par : Jean-Marc | 24 mai 2013 à 10:29
@ Diogène
Seule multiintervention, pardon, ça n'arrivera plus jamais. Encore, je ne sème pas comme des feuilles, de quoi d'ailleurs ? des diplômes factices ; cette pique inutile ressemble à ce qui se fait dans les réunions de vieilles dames acides.
Il s'agissait d'un adjectif, impropre à la situation, d'accord, mais c'est tout, il n'y a aucune contrefaçon ou fabrication frauduleuse.
Le cynisme s'accompagne chez Laërce, d'ascèse, il me semble.
Rédigé par : amfortas | 24 mai 2013 à 10:28
Tous pourris ? Même Bernadette ?
Je regarde le thermomètre : 6°C à ma fenêtre.
Nous vivons une époque formidable !
Rédigé par : Polochon | 24 mai 2013 à 09:56
Bonjour Philippe Bilger,
« Il faut reconnaître que Bernadette Chirac est étonnante dans la démesure et on est bien obligé de se demander pourquoi. Elle, si pincée et sèche, avec une chaleur humaine parfois remarquablement fabriquée - à l'égard des citoyens encore presque perçus comme des manants - se laisse aller tout à coup à des élans pour ce perdant qu'elle veut voir revenir. Elle le qualifie "d'exceptionnel" (20 minutes). Que n'aurait-elle pas dit s'il avait vaincu !»
Je suis assez stupéfait de l’engouement affiché par Bernadette Chirac pour Nicolas Sarkozy et ceci pour deux raisons.
La première est éthique. Comment peut-on à ce point louer les « mérites » de celui qui a trahi ses deux principaux mentors à savoir Charles Pasqua d’abord, puis Jacques Chirac ensuite alors que ces derniers lui avaient largement ouvert le chemin de sa carrière politique.
La seconde est politique. Ainsi que vous le faites remarquer, Philippe Bilger, cet « être exceptionnel » dont nous parle Bernadette Chirac a fait perdre toutes les élections à son parti au cours de son mandat.
Quant à son bilan il est loin d’être glorieux : perte du triple A, augmentation de la dette de plus de 600 milliards d’euros, croissance en berne et augmentation du chômage sans discontinuer pendant les neuf derniers mois de son mandat. Sans oublier bien sûr les affaires politico-financières qui ont fait et font encore la une de tous les journaux. Heureusement pour lui, ce sont ses anciens ministres qui servent de fusible. Citons au hasard : Woerth, Guéant et la distinguée Christine Lagarde dont on ne cesse de louer les mérites.
Mais ceci, remarquez bien, n’empêche pas l’UMP de continuer à donner des leçons d’économie et de morale. Eh oui, c’est ça la « droite décomplexée » ! :-)
Rédigé par : Achille | 24 mai 2013 à 07:59
@ Madame Valérie
Dans Wikipédia, ils définissent l'orgueil par la phrase suivante:
Dans la religion catholique, il désigne un péché capital, celui qui donne le sentiment d'être plus important et plus méritant que les autres, de ne rien devoir à personne, ce qui se traduit par un mépris pour les autres et le reste de la création et un rejet de la révélation et de la miséricorde divines.
Ça s'applique assez bien à NKM. Par exemple, je ne suis pas sûr qu'elle ait beaucoup appris de son échec durant la campagne.
Je ne dis pas cela parce qu'elle est Xette: heureusement la plupart ne sont pas comme ça, et en particulier les plus douées. C'est un manque d'intelligence émotionnelle que la vie n'a pas permis de réveiller.
Mais bon, à part ça je la trouve bien et j'espère pour Paris qu'elle sera élue.
Rédigé par : Alex paulista | 24 mai 2013 à 01:56
Philippe, nous avons changé de président...
Philippe ? Vous m'entendez ?
Philippe, vous ne pouvez pas vous plaindre que Sarko nous la « joue discret » après lui avoir tant reproché d'être trop voyant.
Philippe, le sujet aujourd'hui c'est M. Hollande à Leipzig qui est soudainement enthousiaste des réformes de M. Schröder et son Harz IV, alors que dans l'opposition il ne cessait d'insulter ce brave homme du SPD...
Philippe, vous m'inquiétez.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 24 mai 2013 à 00:49
Cher Philippe,
Vous ne pouvez pas dire que l'équipe gouvernementale actuelle est à la hauteur de la situation.
Madame Bernadette Chirac a du premier coup d'oeil évalué la situation en évoquant un président qui n'avait pas le gabarit ni la stature pour représenter la France.
Nous avons à supporter une bande de copains d'une promotion déglinguée qui aurait pu tout aussi bien ne jamais exister.
Bernadette Chirac, qui ne reste que trop discrète, a si bien entendu des tours pendables et très peu recommandables qu'il lui tient plus qu'à coeur et à l'honneur de se tenir le plus loin possible d'une bande de vauriens et de dépravés.
La presse va mettre au grand jour des histoires de moeurs qui font grand déballage dans les réunions politiques et dont les pièces sont aux mains d'avocats célèbres.
Et c'est toute la France qui va vomir ce parti politique nauséabond, ces cerveaux reptiliens capables d'abuser de jeunes enfants en France et au Maroc. Capables de savoir et de se taire. Capables de freiner la justice.
Madame Bernadette Chirac ne souhaite pas attendre comme certains politiques les élections pour que les scandales éclatent.
Madame Bernadette Chirac a fait du concret pour l'hébergement d'adolescents et de familles d'enfants hospitalisés.
Certains membres du gouvernement actuel portent sur la conscience de bien lourds secrets.
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 24 mai 2013 à 00:33
A lire les excellents commentaires de Tipaza je lis que Hollande voulait être le "Zorro" de la finance.
C'est alors que je pense à la chanson d'Henri Salvador :
Eh Eh Zéro est arrivé
Sans s'presser
Le petit zéro, le pauvre zéro,
Avec son vélo et son joli yoyo...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 24 mai 2013 à 00:02
"Est-ce une faute, a vos yeux, de posseder tant de qualites que celles que l'on pressent chez Madame Nathalie Kosciusko-Morizet : intelligence, instruction et... education, finesse, elegance, etc."
Rédigé par : Valerie | 23 mai 2013 à 19:25
La liste est longue des Baronnes, Comtesses, Marquises et autres Duchesses qui furent guillotinées pour avoir offensé avec autant d’impudence le sacro-saint principe d’égalité.
Tant de qualités en une seule personne, une femme qui plus est, c’est insupportable.
NKM ne sera pas élue à cause de toutes ces qualités, et d’un défaut qui en est souvent le corollaire, le manque d’empathie.
Non pas qu’elle soit ostensiblement méprisante, mais elle a besoin de raisonner pour se rapprocher des « petites gens ». Il lui manque la spontanéité du cœur, parce que trop intellectuelle.
Je n’ai jamais compris pourquoi N.Sarkozy lui avait confié la maîtrise de sa campagne électorale. La seule explication est qu’il devait être fasciné par cette intelligence qui le dépassait et qui devait l’hypnotiser. On rêve souvent d’être ce que l’on n’est pas.
Par contre vous laissez aux hommes l’orgueil et la goujaterie. Pour le coup, je fais appel à la théorie du genre pour notre défense !!
Rédigé par : Tipaza | 23 mai 2013 à 22:23
@Diogène
Ah ben oui, elle n'est pas surdiplômée Mme Chirac, elle en a même beaucoup moins que moi, eh bien voilà, au moins je n'aurai traité personne de crétin comme je crois l'avoir lu quelque part. Ce blog débloque.
Rédigé par : amfortas | 23 mai 2013 à 21:50
@ Christian C
En réponse à votre interpellation, je commencerai par me citer :
"La mesure en toutes choses est à mon avis mère de meilleure réflexion, quels que soient les partis pris".
N'ayant pas pour habitude d'utiliser un vocabulaire inutilement agressif, il est évident que je ne m’abaisserai pas à vous répondre sur le même ton.
Quant à Tipaza, ne le connaissant point, si je ne partage pas toutes ses idées, je le rejoins sur un certain nombre de points de vue. Et je n'ai guère besoin de vos injonctions pour m'en expliquer si je l'estime nécessaire.
Enfin, n'ayant pas l'esprit partisan, il est évident que je respecte vos idées, mais j'estime que les vous défendez avec un excès d'expression qui, si vous souhaitez convaincre, m'empêche souvent d'y adhérer.
Rédigé par : Robert | 23 mai 2013 à 21:35
Leur secret à Bernadette et Nicolas ?
La lucidité. Ils n'ont pas perdu la tête... ils sauvent tout ce qui peut être sauvé, les apparences et les derniers meubles d'un bilan miteux de la chiraquie.
Tradition France profonde, symbole, archétype... La femme de la maison reste le dernier pilier, le dernier rempart, la dernière citadelle, le corps intouchable sur lequel on n'osera pas passer.
Chirac est un naufrage total, humain, politique, moral, dans un chaudron abracadabrantesque.
Un Mohican chez les Gaulois, un cryptocommuniste chez les bourgeois colonialistes.
Le dernier indice révélateur de sa nature et de sa vérité... Ses larmes, cet hiver, sur la tombe de Vladimir Belanovich, peintre qui lui avait fait sentir, côtoyer, toucher et vivre l'âme russe de la Sainte Russie, beauté unique, enfouie et cachée sous le soviétisme brutal et sauvage, dans sa jeunesse enivrée des promesses des Trente Glorieuses.
La vie de Chirac et son "moi" intime et vrai n'ont jamais marché l'amble.
Des larmes, c'est tout ce qui lui reste... sous la protection de sa famille avec Bernadette la gardienne chef qui assume l'héritage avec le courage et la lucidité pour deux... ou trois.
Rédigé par : stalen illitch guevara | 23 mai 2013 à 20:57
Auriez-vous vous aussi votre mur des cons ? Quelle est la formation de nos magistrats ? Ils semblent attacher plus d'importance aux relations qui lient les gens dans la bourgeoisie française qu'aux incivilités violentes de nos banlieues. Pareil pour les médias qui ne parlent pas des émeutes de Stockholm. Le baise-main sera bientôt un délit.
De mémoire on envoyait les gens à l'échafaud comme ci-devant, aujourd'hui on vous questionne Christine Lagarde pour avoir choisi une procédure qui n'était pas interdite. C'est cela qui me questionne, autant je ne comprends pas qu'elle l'ait choisie, autant si c'était autorisé je ne vois pas le délit.
Par contre à gauche les délits sont francs et nets. Est-ce la raison pour laquelle ils sont annoncés et si vite oubliés ?
Rédigé par : Perplexe-gb | 23 mai 2013 à 20:53
Rédigé par Monsieur Alex paulista le 23 mai 2013 à 15:56
"La vanité n'est pas un défaut spécialement masculin."
Certes, je vous l'accorde mais quid de l'orgueil ?
Quant a la goujaterie...
Est-ce une faute, a vos yeux, de posseder tant de qualites que celles que l'on pressent chez Madame Nathalie Kosciusko-Morizet : intelligence, instruction et... education, finesse, elegance, etc.
Rédigé par : Valerie | 23 mai 2013 à 19:25
Un si grand art de l'écrit pour de si petits et si haineux commérages !
"Les commérages ne tuent pas, ils sont la rançon de la réussite."
Paulo Coelho
Rédigé par : bernard | 23 mai 2013 à 18:55
Ils se tiennent sans doute par la barbichette et le premier qui rira aura une tapette ! Et pendant ce temps-là, le grand Jacques estime que ça lui en touche une sans faire bouger l'autre.
Rédigé par : Jabiru | 23 mai 2013 à 18:44
Tipaza,
Vous êtes, écrivez-vous, un partisan des paradis fiscaux. Fort bien, dans ce cas, vous êtes fondé à vous réjouir de l’échec des chefs d’Etats et de gouvernements européens.
Il aurait été plus clair de poser votre axiome d’emblée.
Quant à justifier l’évasion fiscale par un « acte de survie individuelle »…
Le reste de votre commentaire-bis n’éclaire pas en quoi vos champions se seraient éventuellement montrés capables de réduire la dépense publique.
Robert,
Une petite précision qui semble vous avoir échappé : le président de l’UMP, un certain Nicolas Sarkozy, a pris en 2010 - tiens, il était également président de la République - la décision de faire prendre en charge par l’UMP les ¾ de la dette d’un certain Jacques Chirac vis-à-vis de la ville de Paris suite à sa condamnation pour emplois fictifs.
Tout individu qui se hasarderait à voir un lien entre ce geste purement amical et la sincère camaraderie de Bernadette pour Nicolas se verrait suspecté de perversité.
Rédigé par : Christian C | 23 mai 2013 à 18:17
@ Diogène 14.50
Sur le fond j’ai déjà répondu à Christian C.
Concernant F.Hollande, je plaide à charge sans états d’âme, et sans lui reconnaître les moindres circonstances atténuantes. Vieux principe en politique que j’applique sans être dupe de ma position.
Que les décisions au sein de l’U.E. se prennent à vingt-sept et parfois à l’unanimité, peut-être fallait-il le dire au candidat, qui se vantait de changer maintenant, non seulement la France, mais aussi la finance, certaines décisions de l’U.E, et un certain traité, rédigé par le tandem Merkel-Sarkozy.
À ce jour, mis à part un changement météo, qui me déprime, je ne vois rien venir.
Rédigé par : Tipaza | 23 mai 2013 à 18:09
O sacrilège pour certains, notre hôte semble sous-entendre que la bonne dame de Bity serait une ”Tatie Danielle”. Comment imaginer que cette sémillante octogénaire qui n’a toujours été que gentillesse, modestie et altruisme, nourrirait de sombres connivences avec un des exécuteurs de son bien-aimé époux. Avec elle on est aux antipodes du comportement et des propos vipérins d’une Marie-France Garaud, ou pire d’une prochaine réincarnation corrézienne de Marie Besnard.
Rédigé par : Trekker | 23 mai 2013 à 18:08
Robert,
Si vous êtes d'accord avec Tipaza, écrivez-le ; si vous êtes en désaccord avec moi, expliquez-le.
Essayez d'avancer, au moins, un argument.
Les faux c.ls m'insupportent.
Rédigé par : Christian C | 23 mai 2013 à 17:53
J'ai cru avoir la berlue en lisant ce billet mais le violent electrochoc administre par Maitre Sbriglia a son auteur m'a fait comprendre qu'il n'en etait rien.
D'autre part, cette dame agee et respectable qui vient, par ailleurs, de celebrer ses 80 ans evoque egalement dans notre vieux pays de tradition catholique et encore un peu respectueux de ses aine(e)s, une figure maternelle qu'il serait judicieux d'epargner a quelques jours de la celebration de la Fete des Meres.
Rédigé par : Valerie | 23 mai 2013 à 16:58
@ Christian C
Votre réaction à l'intervention de Tipaza a retenu mon attention et il me semble que la lecture d'un article du blog de Yann pourrait aussi apporter des éléments utiles à votre réflexion. La mesure en toutes choses est à mon avis mère de meilleure réflexion, quels que soient les partis pris :
http://lebondosage.over-blog.fr/article-cercle-de-la-deraison-117473329.html
Rédigé par : Robert | 23 mai 2013 à 16:51
La longévité politique de J. Chirac est le fait de son épouse, qui a su habilement s'effacer ou s'affirmer selon les objectifs politiques ou judiciaires. Elle doit à N. Sarkozy d'avoir mis à la disposition de son mari les réserves financières de l'UMP pour rembourser à la mairie de Paris les sommes réclamées par la justice. Elle est roublarde et insubmersible. Elle joue de son âge selon ses interlocuteurs et se montre impitoyable avec ceux qu'elle mésestime. Elle oeuvre pour ses pièces jaunes et la préservation du clan Chirac.
Rédigé par : SR | 23 mai 2013 à 16:49
Je crois que le cerveau de Bernadette Chirac est resté à la maison et a pris un coup de vieux.
Quant à NKM, elle a de la valeur mais cultive une trop haute estime d'elle-même. C'est le problème de certaines filles qui arrivent à se faire une place dans un milieu d'hommes.
Elles sont tellement rares, mises en valeur et chouchoutées qu'elles peuvent se persuader qu'elles sont extraordinaires avant même d'avoir réalisé quoi que ce soit. Les hommes ont plus d'occasions de réaliser qu'ils ne sont pas uniques et finalement très remplaçables.
La vanité n'est pas un défaut spécialement masculin.
Rédigé par : Alex paulista | 23 mai 2013 à 15:56
"La lecture de votre commentaire ne me laisse pas mal à l’aise, elle n’éveille que le mépris".
Rédigé par : Christian C | 23 mai 2013 à 12:07
Ainsi donc, pendant que vous étiez plongé dans votre léthargie, j’ai pu au moins réveiller votre mépris, voilà un bon début. Le reste suivra et vous finirez par sortir de votre enfermement idéologique.
J’ai brocardé votre président, puisqu’il s’affiche socialiste sans états d’âme, il ne saurait être le mien. Il a les moyens de me contraindre pas ceux de me convaincre.
Je vous rappelle que dans sa célèbre anaphore, qui restera dans l’histoire, il s’était présenté comme le « Zorro » qui allait mettre de l’ordre dans la finance et régenter le fonctionnement de l’U.E. en mettant au pas (et pas celui de l’oie) Madame Merkel.
Je me délecte de chacun de ses échecs, qui hélas sont un peu les miens, comme autant de rappels au principe de réalité face à la vanité dont il fit preuve.
Revenons au fond du débat. Je vais vous surprendre mais je suis un partisan des paradis fiscaux comme espace de liberté économique et financière face à l’ogre étatique, dont la boulimie fiscale relève d’une addiction qui conduira la Nation à la mort.
Lorsque F. Hollande déclare qu’il vaut mieux chercher l’argent de la fraude plutôt que de lever de nouveaux impôts et taxes, il oublie « simplement » de dire qu’on pourrait également réduire la dépense publique. Sans cette réduction, le budget de l’État réalisera le vieux mythe des Danaïdes.
Si la gestion de l’argent public relevait du bon sens et se faisait en « bon père de famille » (expression qu’il ne faudra plus utiliser en vertu de la théorie du genre), si donc cette gestion se faisait en considérant le présent et l’avenir, au lieu de dilapider cet argent dans une répartition névrotique au nom d’un principe d’égalité devenu psychotique, alors les contribuables particuliers et les entreprises auraient un peu moins envie de fuir. Car donner son argent n’est pas agréable, mais le répandre dans les sables d’un État providence est insupportable.
Le système de l’État providence, et pas seulement en France, mais aussi dans les autres pays européens, profite de moins en moins aux indigènes, et de plus en plus aux allogènes qui ne viennent que pour en bénéficier (voir les dernières décisions de la Cour de cassation) et à des structures administratives dont on se demande à quoi elles servent. Chaque nouvelle couche se superpose aux précédentes sans que le citoyen ne perçoive la moindre amélioration dans sa vie quotidienne.
De ce point de vue l’évasion fiscale est un acte de survie individuelle à défaut de pouvoir changer les règles de gestion collective.
Je vous invite à lire les rapports de la Cour des comptes.
Rédigé par : Tipaza | 23 mai 2013 à 15:35
@amfortas
Attention aux diplômes factices que vous avez l'air de semer comme des feuilles.
Madame Chirac est beaucoup sauf surdiplômée.
A moins de considérer qu'une licence en archéologie soit en la matière un horizon indépassable.
La fiche biographique de cette brave dame ne laisse pas voir des dispositions marquées pour les études. Même si cela ne lui enlève rien.
Le goût pour le faste et les palais nationaux ne relève pas d'un enseignement dispensé dans les facs et autres grandes écoles.
Rédigé par : Diogène | 23 mai 2013 à 15:09
L'UMP en 2010 a accepté - sans aucun doute largement incité par le président de la République d'alors - de rembourser 1,7 millions d'euros dans l'affaire des emplois fictifs de la Mairie de Paris, à la place de Jacques Chirac. De quoi aider à digérer quelques couleuvres précédemment avalées...
Rédigé par : Catherine A. 1 rendu pour 1 donné | 23 mai 2013 à 14:52
@Tipaza
Ce qui met particulièrement mal à l'aise, c'est qu'il puisse se trouver des gens capables de se réjouir de que l'UE tarde à régler le problème des paradis fiscaux.
"« MoiPrésident » est parti bredouille de la réunion des responsables de l’U.E. concernant les paradis fiscaux"
Je crains que cela en dise plus sur vous que sur Hollande.
Et en dise surtout beaucoup sur votre méconnaissance des négociations au sein de l'UE.
Tout ceux qui s'intéressent à la question savent que les avancées sont toujours des compromis et personne n'a jamais rien réglé tout seul en la matière.
Donc, "repartir bredouille", c'est juste une appréciation stupide.
Si je voulais être cruel, je vous rappellerais juste la fameuse phrase de Sarkozy : "Les paradis fiscaux, c'est terminé".
Derechef, Hollande ne pouvait que "repartir bredouille", le travail avait déjà été fait par Sarkozy... en parole.
Il vaut mieux, quand on veut jouer les malins, couvrir ses arrières.
Rédigé par : Diogène | 23 mai 2013 à 14:50
Encore Nicolas Sarkozy... ça devient un marronnier.
Rédigé par : FC | 23 mai 2013 à 13:31
"Epouse d'un ancien chef de l'Etat élu puis réélu, elle aurait dû au moins intégrer le fait que cet homme, dont elle réclamait le retour, était au centre de quelques procédures qui permettaient de douter de sa parfaite éthique."
(...)
"Quel est donc le secret qui lie Bernadette Chirac et Nicolas Sarkozy ?"
Peut-être seulement la présomption d'innocence !
Rédigé par : adamastor | 23 mai 2013 à 13:14
Les questions que vous posez, Monsieur Bilger, viennent naturellement à l'esprit.
Mais sans aller à l'expression que je trouve un peu excessive de sbriglia, je m'interroge aussi sur ce qui vous motive à les formuler de cette manière. Sans doute avez-vous connaissance d'éléments que la discrétion impose de taire sur un espace public.
Toutefois les deux alinéas de conclusion rétablissent à mon sens le bon questionnement qui, au-delà du corps de votre billet qui en fournit votre interprétation, reste sans réponse. Notamment du fait que lors de son passage au ministère du Budget et sauf erreur de ma part, c'est bien par une procédure contre la famille de Madame Chirac que se trouvait indirectement visé son président de mari. Et donc la question des raisons objectives du soutien de Madame Chirac à Monsieur Sarkozy se pose, à laquelle ne peuvent répondre que les protagonistes. Le reste ne peut être que supputations.
Rédigé par : Robert | 23 mai 2013 à 12:47
Chronique salissante d'un monde, hélas, durable.
Mme Chirac, surdiplômée, dure, souvent humiliée, encore debout, tombe dans le cuvier politique harassant des années chiraco-sarkoziennes. Requiescant in pace.
M.Bilger, courtois, intelligent, passe à côté de ce cuvier en cours de lessive et ne peut se retenir d'y jeter un coup d'oeil. Il voudrait bien redire "Ceci n'est point dans mon rôlet", mais il s'empresse d'y pêcher un linge sale qu'il examine patiemment.
Infecté des miasmes qui s'en dégagent, il cherche à comprendre, oubliant sa culture, son savoir, le nécessaire cynisme de tout analyste et, pensif, remet la cotte puante dans son milieu naturel.
Un citoyen, qui passait par là, contemple le sage environné de mystère, pétri d'une pâte de complot, étourdi par le chant des sirènes, près de s'enfoncer dans le doux néant des Lotophages et ne plus diffuser à l'avenir de pareilles nouvelles, insanes, purulentes. Il faut le ramener de force dans le monde réel de la virtualité, celui qui dégouline de la cotte puante.
Ainsi soit-il, ainsi est-il de notre époque. Alors que se profile une guerre effroyable qui ré/con/duira notre planète à sa libération de l'humanité par réduction ou disparition, celle-ci s'interroge sur les marques de lessive.
Rédigé par : amfortas | 23 mai 2013 à 12:30
Tipaza,
La lecture de votre commentaire ne me laisse pas mal à l’aise, elle n’éveille que le mépris.
Premièrement, ce n’est pas, comme vous le qualifiez élégamment, « « MoiPrésident » qui est parti bredouille », mais les chefs d’Etats et de gouvernements européens.
Que vous fassiez cette confusion ne me choque plus ; que vous vous réjouissiez de cet échec qui pénalise l’ensemble des Européens moins les Autrichiens et les Luxembourgeois est par contre le signe de… je vous laisse compléter.
Rédigé par : Christian C | 23 mai 2013 à 12:07
Michelle LEROY-D,
Vous êtes de droite et vous avez bien raison d’en être fière. Mais je sens que je vais vous faire de la peine : François Fillon récemment et Jean-Pierre Raffarin ce matin sur l’antenne de France Inter, estiment que le Front National n’est pas républicain, car ses thèses mettent en cause le pacte républicain.
Vous mettez en cause les magistrats « de gauche » ; c’est votre droit, mais vous choisissez mal votre moment, alors que le procureur général de Bordeaux est mis en cause par les magistrats instructeurs de l’affaire Bettencourt-Woerth-de Maistre-Sarkozy. Ce procureur, ancien membre du cabinet d’Alain Juppé aux côtés d’Eric Woerth, est en effet accusé d’avoir demandé, contre tous les principes du droit, au procureur de la République de ne pas suivre les réquisitions des magistrats instructeurs et d'avoir demandé l'abandon des poursuites à l'encontre de MM. Woerth et de Maistre. Le parallèle avec le sort réservé à Sylvie Andrieux appelle quelque réflexion.
Votre prix de camaraderie exemplaire décerné à Bernadette Chirac a de quoi faire sourire les lecteurs dotés d’une once de lucidité.
Mais vous avez certainement raison : la France et les grandes villes (sont) aux mains de bons à rien (de gauche, j’ai bien compris ?).
Que voulez-vous, c’est le prix à payer pour la démocratie. Ce prix semble vous apparaître comme définitivement injustifié.
Rédigé par : Christian C | 23 mai 2013 à 11:53
"Alors que le second a fait subir des avanies sentimentales et politiques à la famille Chirac et à certains de ses membres" ==> s'il s'agit là d'une allusion à la liaison entretenue par NS avec Claude Chirac, celle-ci au dire de l'intéressée n'aurait existé que dans l'esprit de quelques journalistes en mal de nouvelles croustillantes (ne me demandez pas de vous retrouver la source, j'en serais bien incapable).
Rédigé par : Critias | 23 mai 2013 à 11:11
Mme Chirac est une femme fidèle et de conviction. Tant mieux, c'est devenu si rare aujourd'hui que cela rassure ceux, qui comme moi, croient encore en l'amitié et en la fidélité.
Evidemment, Bernadette Chirac n'aurait pas été une première dame qui aurait défilé pour une cause partisane, donnant le bras à un Pierre Bergé aux propos plus que choquants.
Hélas, comme il s'agit de ne pas gêner les pitoyables dirigeants actuels, personne n'y a trouvé à redire. Tout est normal quand il s'agit de la gauche.
Et puis les partisans de gauche, tellement déçus aujourd'hui, s'acharnent comme des chiens sur tout ce qui n'est pas de leur clan pour les réduire en miettes... Des fois qu'ils reviendraient au pouvoir, il vaut mieux prévoir.
Continuons donc à laisser la France et les grandes villes aux mains de bons à rien, dont certains ont autant sinon plus de casseroles que certains de l'UMP. Mais nous comptons bien sur la grande impartialité des juges affiliés au Syndicat de la Magistrature pour mettre en examen ou plus pour nous débarrasser de tous ces magouilleurs de droite.
Dès qu'un Français connu ou non prend parti pour Sarkozy, se déclare contre les socialistes, cela est suspect, suspect de penser extrême droite, suspect de malhonnêteté. Le camp du Bien contre celui du Mal. Les bons républicains contre ceux qui ne le sont pas, républicains.
Le mot "républicain" mis à toutes les sauces, jusqu'à l'An II de M. Hollande... de quoi nous faire détester la République pour toujours, surtout lorsqu'elle est synonyme de République socialiste.
C'est une forme de dictature de la pensée uniforme. Une pensée distillée par des élites persuadées d'être dans le vrai et qui même sous couvert d'ouverture d'esprit et d'humanisme veulent l'imposer aux autres.
Rédigé par : Michelle LEROY-D. | 23 mai 2013 à 10:38
Vous avez commis, dans le temps, des post assassins mais remplis de panache.
Celui-ci, rempli de fiel, n'a d'assassin que la préméditation ou plutôt la macération d'une haine recuite qui ne vous grandit pas.
En quoi NS ne vous laisse-t-il pas tranquille en "s'agitant" dans des conférences "somptueusement payées" (par vos impôts ?) ou en s'entretenant "sans mandat ni légitimité" (lui faut-il un mandat ? de quelle autorité ? pour une tâche privée ? A-t-il besoin d’une légitimité supérieure à son statut d’ancien président pour rencontrer des chefs d'Etat étrangers que n'importe quel politique, journaliste, artiste ou entrepreneur un peu introduits peut approcher ?). A consulter en marge de votre blog, précieusement tenu, savamment offert, l'agenda de vos apparitions médiatiques, je me dis que l'hôpital se fout de la charité et que l’hermine en retraite vibrionne tout autant, économie de la parole en moins, que le lapin dont elle fustige les gambades.
Quant à Madame Chirac, à focaliser sur elle de machiavéliques desseins, d'inavouables secrets de familles voire d'ignobles vengeances, l'auteur de telles pensées révèle une bien curieuse et inquiétante face obscure...
Prenez garde à ce que "cette obsession constante et à la longue ridicule" de brûler ce que vous avez adoré n'ait, elle aussi, «des touches (de bouffées ?) délirantes», ou que de récurrents éloges ne confinent à la servilité.
Rédigé par : sbriglia | 23 mai 2013 à 09:59
Excellente analyse, M. Bilger.
Rédigé par : Michel FInkel | 23 mai 2013 à 09:31
Curieux billet ce matin, dont la lecture m’a mis un peu mal à l’aise.
Non pas par les interrogations qu’il exprime, et qui ont été souvent les miennes, mais par le caractère soupçonneux et ténébreux qui les accompagne.
Un vrai procès d’intention à partir de faits incompréhensibles.
Au procès d’intention, je préfère la célèbre déclaration d’amitié de Montaigne, au risque de paraître naïf : "Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu'en répondant : parce que c'était lui, parce que c'était moi."
On peut aussi dire que Bernadette Chirac défend et soutient le seul politique à droite capable de s’opposer, d’après elle avec quelques chances de succès, au président normal, qui nous conduit dans le mur.
Avez-vous remarqué que « MoiPrésident » est parti bredouille de la réunion des responsables de l’U.E. concernant les paradis fiscaux ?
Rédigé par : Tipaza | 23 mai 2013 à 09:20
Remerciement d'un accord passé sur un coup d'éponge sarkozien ou bien, et Bernadette doit avoir encore le coeur tendre, un amour mal vécu et impossible. Bernadette, l'Adèle H de la droite.
Rédigé par : Cixi-Hélène | 23 mai 2013 à 08:46