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17 mai 2013

Commentaires

Savonarole

Révélations de L'Express : "Une bombe est sur le point d'exploser au PS: des socialistes ont directement contribué à l'élection de Marion Maréchal-Le Pen à l'Assemblée nationale, en juin 2012. Dans la 3ème circonscription du Vaucluse, la candidate du PS Catherine Arkilovitch, arrivée au premier tour en troisième position derrière l'UMP et le FN, s'était maintenue, malgré les injonctions de la première secrétaire de l'époque, Martine Aubry. C'est par l'entourage du président socialiste du conseil général du Vaucluse que Catherine Arkilovitch a été poussée à ne pas faire de front républicain"...
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Et pendant ce temps-là de bonnes âmes nous daubent la couenne avec "la montée des périls des extrêmes"...

Avocat prud'hommes paris

Plus on lit l'article, plus on élimine les socialistes, les "PBI", les marxistes de salons, et plus on monte respirer l'air pur de la critique radicale. Ceci est agréable. Et qu'on est seul là-haut... Le défoulement est un bel exercice littéraire et intellectuel. Puisse la démocratie exprimer un jour tous les purs défoulements.

joanseen

Cher "Bélisaire",

Vos questions sont amusantes car elles sous-entendent que pour exprimer un avis en politique, il faut avoir des notions extrêmement poussées en économie sinon cela constituerait une incompétence telle qu'elle conduit à une forme d'impolitesse totalement inadmissible (stupéfaction très contemporaine hélas, pour débattre il faut presque venir avec son économiste au risque de passer pour un incompétent (compétence, compétence, compétence vous dis-je...))
Les économistes ont un rapport à la compétence et au pragmatisme à l'image des pasteurs évangélistes face à leur chalepet : irrationnel et sectaire.
Les pasteurs évangélistes ont une excuse valable ; ils se placent sous le joug de la croyance contrairement à la plupart des économistes qui se placent sous le joug de la science ; tartufferie quand tu nous tiens !
L'"économicisme" est une religion qui a encore de beaux jours devant elle.
Quand je suis malade, je vais voir un médecin, mais quand un problème politique se pose à moi, je devrais aller chez un économiste et non penser en terme de citoyen, en terme de rapport de force, et donc au final en terme politique ; je ne vais pas voir un économiste pour savoir ce que je dois penser politiquement.
Je reprocherai indirectement à Philippe Bilger de succomber à cela par modestie contemporaine, comme n'étant pas son champ d'action (qui fait contraste avec son talent éclatant sur bon nombre d'autres sujets) vu les précautions dont il fait part.
Je ne partage pas en conséquence ses reproches envers Mélenchon sur son simplisme et ses "y a qu'à". Il énonce clairement des solutions, c'est tout à son mérite même si je ne partage pas non plus ses solutions.
Vous formulez donc directement des interrogations que je repprocherai indirectement à Monsieur Bilger pour qui j'ai grande admiration par ailleurs encore une fois sur le fait qu'il y aurait d'un côté les gens raisonnables (les politiques qui ont une sensibilité centriste au niveau économique) et les parias de l'autre côté (la pensée schématique en terme de rapport de force au niveau économique étant interdite selon vos normes de politesse)
Et pour répondre directement à l'une de vos questions, je ne suis pas professeur mais ma femme l'est et les fuites en avant sémantiques par rapport à un public de plus en plus dur sont inacceptables.
Il faudrait revenir à des choses simples qui sont l'autorité et la discipline (mais trente ans de fuite en avant où on met en avant le contraire... difficile de revenir à la raison même si c'est indispensable).
En économie, on peut établir des similitudes : une monnaie surévaluée, l'absence d'un interventionnisme fort et intègre des pouvoirs publics (absence regrettable d'une interdiction du pantouflage dans la haute fonction publique), d'un protectionnisme indispensable face une concurrence déloyale de certains pays émergents. Des solutions franco-françaises étriquées, vous diriez mais la France n'est pas l'Allemagne en économie, la France n'est pas la Finlande en éducation et la France n'est pas le Canada en terme de justice et de moyen.
Nous ne serons pas des Germano-Suédois parlant anglais ; le renouveau de la France passera par soi ou ne sera pas.

zenblabla

@semtob
Probablement que les cœurs simples et libres prolifèrent dans des milieux compliqués et restreints...!

Titanus

Par respect pour les cheveux teints du "Moi président, je", ce petit poème sans prétention :

H Ô llande ! Ô désespoir, Ô stupide énarchie
N'avons-nous tant voté que pour cette infamie ?
Et ne sommes-nous blanchis à tant et tant œuvrer
Que pour voir en dix mois fleurir tant d'insuccès ?
Nos coeurs qu’avec ardeur faisons battre "français"
Nos coeurs sont las de toi et de tous tes compères.
Blessés, trahis, usés, l’ambiance est délétère;
Une affaire survient et fait tout exploser.
Ô cruel souvenir d’une gloire passée
Oeuvre de tant d'histoire décimée le 6 mai
Nouvelle hiérarchie fatale à nos espoirs,
Précipice abyssal où nous allons tous choir.
Faut-il, suite à tes fautes, voir ce pays crever
Et souffrir sans un mot et mourir de dégoût ?
Hollande ! Il est grand temps de redonner à tout,
Une plus grande exigence et un plus grand projet.
Président, la fonction n'admet point d'à peu près.
Et les faux pas nombreux par toi accumulés
Les erreurs, les mensonges et cette suffisance
Font déborder la coupe de notre tolérance.
Le moment est venu où tout peut basculer
Evite la débâcle, sauvegarde la paix.
Va, quitte donc l'Elysée, en voiture ou en train
Et laisse le pouvoir en de meilleures mains.

hameau dans les nuages

@ Tipaza | 19 mai 2013 à 09:11

D'autant plus que si Marine avait été accueilli par notre célébrissime Maïté, ancienne garde-barrière, de la cuisine des Mousquetaires, on aurait dit qu'il y avait anguille sous roche.

http://www.youtube.com/watch?v=xnphochQ-HU

Lou pesquit dou païs d'Aramits.

Tipaza

"Paul Deschanel était tombé d'un train en pyjama, ce n'est pas à Marine Le Pen que cela risque d'arriver"
Rédigé par : Savonarole | 19 mai 2013 à 08:17

Le garde-barrière qui avait récupéré P. Deschanel avait déclaré : "J’ai compris que c’était un « Monsieur » car il avait les pieds propres" (sic).
Bon, je n’épiloguerai pas…. connaissant Savonarole depuis longtemps, c’est inutile !!

Perplexe-gb

Avant de donner un avis, j'ai attendu plusieurs jours pour retenir quelque chose de la prestation du président Hollande. Je n'ai rien trouvé de saillant dans la presse. Aussi ai-je toutes les raisons d'être inquiet. Il reporte les espoirs sur l'Europe, comme s'il avait fait la preuve de son pouvoir d'entraînement sur celle-ci. Ce qui donne à l'Allemagne un bénéfice de compétivité sur les salaires ce n'est pas des lois européennes mais des lois allemandes. Ainsi il reporte sur un coordinateur européen non encore nommé l'espérance de nous sortir du marasme en moins d'un an ?
Je lui accorde le Mali, mais il dit tout haut ce que j'apprenais en histoire : quand ça ne va pas en politique intérieure pensez aux faits de guerre en politique extérieure.
Pour ce qui concerne les espérances de croissance, il y a sûrement un expert en vagues d'Elliot qui lui souffle que la vaque ascendante n'est pas loin, mais quel est le sens général des septs vagues ?

Savonarole

Paul Deschanel était tombé d'un train en pyjama, ce n'est pas à Marine Le Pen que cela risque d'arriver, Heureusement le bon Monsieur Deschanel avait un sacrum en béton.

semtob

Cher Philippe,

Dame Vallaud-Belkacem va s'inviter sans y être conviée à un mariage à Montpellier.
Si elle passe par la belle ville antique de Nîmes pourra-t-elle déposer des chandelles en pensée pour les jeunes filles qui se sont jetées du haut des arènes, des bougies pour ceux qui sont mariés d'office chez Pôle emploi à cause de la défaillance et l'incompétence des gouvernants.
Pourra-t-elle offrir des colliers aux femmes victimes des arracheurs de colliers ?
Aller à la fête lorsque la majorité de la population danse devant le buffet et flirte avec la mort c'est d'une indécence absolue et un mépris grave du peuple. On va "te faire l'enfer...", c'est bien le programme que Vallaud-Belkacem promet aux femmes qui sont obligées de se prostituer pour étudier, pour nourrir leurs enfants ou pour payer leurs factures. Une armée de mendiantes en insécurité, des mères porteuses gratuites en concurrence avec des mères d'usine à bébés.
Honte à ce gouvernement de courtisanes, d'échangistes, d'amuseurs d'enfants, de pervers, de débauchés, de décadents, d'alcooliques qui violent les valeurs républicaines fondatrices de notre société.
Soyez arrogant, vengeur ou vengeresse. La seule trace que laissera ce gouvernement c'est la médiocrité, l'insolence, le dénigrement de l'autre, la stigmatisation des coeurs simples et libres.
françoise et karell semtob

oursivi

Le merveilleux fou cent ans...

AO

berdepas

Cher Monsieur Bilger,

Votre talent d'écriture permet d'entretenir une ambiguïté sur vos inclinations politiques.
Vous maniez avec habileté un apparent équilibre entre louanges et critiques à l'égard de ce Président, qui restera dans l'Histoire parmi les plus impopulaires que la Ve République ait connu.
Mais, de temps à autre, c'est la force de vos convictions et celle de vos affinités qui reprend le dessus, au risque de rompre le fragile équilibre que vous tentez de respecter.
Ainsi, lorsque vous écrivez "La normalité du président, la sympathie qu'il inspire, son refus d'installer, par tous moyens, dans l'espace de dialogue un rapport de force, l'indiscutable qualité républicaine de ses attitudes, l'urbanité, son obsession d'occuper sa place mais de ne pas usurper celle des autres - tout est occasion, en dépit des antagonismes politiques, de se féliciter de ce changement radical entre hier et aujourd'hui et de ne pas aspirer au retour d'hier, demain", je doute que votre point de vue soit partagé par beaucoup de Français.
Car quoi que vous en pensiez, Sarkozy reste d'autant plus populaire chez beaucoup de Français, malgré ses carences de comportement, que Hollande dont la "normalité" n'a pas résisté à l'épreuve des faits. Le mal qu'il s'est donné pour tenter d'être l'incarnation de l'antithèse du sarkozisme s'effrite, à telle enseigne que les moins sarkozistes des commentateurs trouvent qu'il emprunte de plus en plus à son prédécesseur.
Malheureusement, il lui aura fallu un an pour comprendre et admettre qu'il ne suffit pas de "faire de l'anti-sarkozisme" pour donner l'illusion qu'on a un projet politique.....
Un an de perdu pour la France et pour les Français.

Michelle LEROY-D

Je n'ai pas regardé la conférence de presse, vu qu'au bout d'un quart d'heure M. Hollande m'endort avec son élocution monocorde et ânonnante. J'ai lu la presse et comme d'habitude nous avons deux sons de cloche.

Aborder tous les sujets c'est bien, mais sans mesures réalistes derrière, c'est inutile de parler encore et encore et nous d'écouter encore et encore. M. Hollande occupe une fonction pour laquelle il n'a aucune vision pour tirer le pays vers le haut.
M. Mitterrand n'était pas forcément ma tasse de thé, pourtant je sentais qu'il ne faisait pas n'importe quoi au nom de l'idéologie socialiste, il savait garder les valeurs incontournables de notre culture, il gardait un certain amour pour son pays.

Là, avec ce Président et son équipe, je ressens de façon diffuse et indicible et pourtant bien réelle en observant, en voyant devant mes yeux une déliquescence de tout : économie et désindustrialisation, école, justice, sécurité, société. Certes la crise est là qui ne lui est pas imputable.

Qu'il ait du mal à fixer un cap et à avoir une vision pour redresser économiquement le pays on pourrait encore le comprendre. M. Hollande qui n'est pas idiot, sent qu'il est inefficace en la matière et, pour cacher son impuissance, il laisse tout aller à vau-l'eau en laissant ses ministres faire n'importe quoi au nom de la liberté, de l'égalité et des valeurs républicaines (fourre-tout inconsistant, prétexte à toutes les utopies). Une véritable destruction de notre civilisation est entreprise sous nos yeux avec hargne et mépris. C'est très grave.

Ce qui se passe, c'est que les belles idées d'égalité et de liberté sont appliquées pour certains au détriment des autres.
Un exemple : de plus en plus de radars, de contraventions pour faire rentrer l'argent dans les caisses pour des entorses mineures au règlement et l'immunité totale pour des véritables crapules : fort avec les faibles et faible avec les forts, voilà ce que sont nos dirigeants. Faisant payer la classe moyenne comme pour la punir de résister.
J'ai 65 ans, jamais de ma vie je n'ai eu ce ressenti en France, j'ai réellement ce sentiment que tout dérape parce qu'il n'y a pas de courage en face pour remettre les pendules à l'heure.

Le résultat c'est aussi de constater cette morosité, cette nervosité qui saisit la population. Jamais je n'ai senti autant de gens mal dans leur peau, sans espoir et déstabilisés. Les médecins n'ont jamais vu autant de gens en dépression. Cela n'est pas une vue de l'esprit.

Ce mandat est morne et triste, inégalitaire en voulant être trop égalitaire (ou en le laissant croire). Un Président qui ne fait pas rêver, ni lui ni sa compagne. Des problèmes inabordables par principe, de nouvelles taxes quasi hebdomadaires pour conserver un système social à bout de souffle. Un système social qu'il ne veut pas réformer et pourtant sans rien faire nous sentons qu'il va s'effondrer de lui-même.

Et toujours les riches contre les autres, les homos contre les hétéros, les casseurs contre les MPT, bref une division qui devient une véritable fracture.

On peut être ravi d'avoir un pépère tranquille pour avoir la paix mais non seulement cela ne résout pas les problèmes mais cela les aggrave forcément.

Boris

@ sylvain. "Qu'on me traite de tous les noms d'oiseaux possibles et inimaginables dont j'éviterai d'écrire la liste sur votre blog par respect pour la charte, OK, mais "de gauche", moi ??? jamais !! C'est la pire insulte qu'on puisse me faire !!!"
Je n’ose qualifier votre enthousiasme de juvénile, bien qu’en l’occurrence ce ne soit pas un mot d’oiseau... Mais votre fougue idéaliste vous aurait certainement conduit sur une barricade en mai 1871. Comme beaucoup de petits patrons parisiens. Comme beaucoup de républicains. Et, dans une certaine mesure, comme le futur antidreyfusard Rochefort.

L’inconvénient, c’est qu’il y aurait une rue Sylvain à Ivry-sur-Seine, au croisement de l’avenue Lénine, que vos descendants seraient encartés au Front de Gauche et qu’ils défileraient joyeusement avec le camarade Merluchon. Que voulez-vous, on n’a rien sans rien !

hameau dans les nuages

"Ils ne sont pas nombreux les pays aptes à parler haut et clair en de telles circonstances et à être entendus. La France en fait partie. Qu'elle ait le courage de voir les choses comme elles sont, de les dire comme elles sont, et d'appeler à la paix économique mondiale."
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 18 mai 2013 à 11:27

Je ne crois pas qu'il faille mêler la France à tout ça. D'ailleurs monsieur François Hollande n'est que le go-between (je suis moi aussi contaminé par les anglicismes) entre Bruxelles et nous ou plutôt une partie de nous.

Partie de plus en plus faible Inch Allah !

Même la Cour de cassation est obligée de se plier aux directives européennes.

http://www.courdecassation.fr/jurisprudence_2/assemblee_pleniere_22/607_5_25925.html
(source Valeurs Actuelles)

Cette distribution généreuse d'allocations familiales pour des enfants d'immigrés qui ne sont même pas nés sur le territoire français est assez croustillante dans le contexte actuel.
Je pense que la Banque européenne en imprimant nos euros aurait dû y apposer ironiquement la Semeuse figurant sur nos anciens francs. Notre Président aimant l'humour au second degré s'en serait réjoui.

Finalement à l'heure du "mariage pour quelques-uns" la polygamie est aussi reconnue dans les faits.

Monsieur François Hollande n'est qu'un fac-similé qui ne durera que le temps que durent les roses.

Denis Monod-Broca

Vaincre ou vivre ?

Une armée coalisée, puissamment armée, longtemps victorieuse, a vu le sort tourner. Elle ne peut plus désormais que perdre la guerre. Harcelée de toutes parts, subissant revers sur revers, victime de multiples trahisons, elle va être submergée, autant par le nombre que par la rage de vaincre de ses adversaires . Doit-elle se battre à outrance, multipliant combats d'arrière-garde, honteuses destructions, inutiles barouds d'honneur ? Doit-elle au contraire choisir la retraite, avec l'espoir de trouver un refuge, de s'y refaire et, un jour, de reprendre l'offensive, ou mieux encore, choisir le cessez-le-feu et négocier avec l'ennemi une paix des braves ?
L'armée coalisée jadis dominante et désormais en passe d'être submergée sur les plans économique et politique, c'est le monde occidental.
Il ne se résout ni à la retraite ni à la paix. Il s'aveugle sur sa propre déconfiture. Il continue à se battre mais le cœur n'y est plus. L'espoir a changé de camp. Alors sa situation s'aggrave, inexorablement.
Les choix qui s'offrent au monde occidental sont ceux qui s'offrent à chacun de ses membres, et donc à la France. Son président, dans sa récente conférence de presse, fut brillant mais il ne fut pas à la hauteur de la tragédie en train de se nouer. Comment le lui reprocher ? Il n'est pas un surhomme. Il pense ce qu'il est convenu de penser. Lui non plus n'envisage ni la retraite ni la paix. Il croit encore possible de "réussir" selon son propre terme, autrement dit de vaincre. Alors il veut que nous continuions à nous battre. Il n'en résultera qu'un surcroît de désolation, et pas seulement pour la France.
Ils ne sont pas nombreux les pays aptes à parler haut et clair en de telles circonstances et à être entendus. La France en fait partie. Qu'elle ait le courage de voir les choses comme elles sont, de les dire comme elles sont, et d'appeler à la paix économique mondiale.

Ambroisine

C'est une bonne analyse d'un Président de tous les Français qui doit quand même cajoler son camp, surtout des députés qui doutent..
http://www.magtuttifrutti.com/article-recession-debut-de-la-fin-ou-second-souffle-117813264.html

Polochon

"La normalité du président, la sympathie qu'il inspire, son refus d'installer, par tous moyens, dans l'espace de dialogue un rapport de force..."
Oui, il a des qualités mais qu'a-t-il réellement fait depuis un an ?
Il a chargé la balance ressources de l'Etat (plus d'impôts) mais du côté des charges ?
Combien de fonctionnaires en moins, de structures parasites et paralysantes en moins ? Rien n'a été fait.

sylvain

Cher M. Bilger,
Je ne suis pas encore remis de ce coup de poing en plein visage que vous m'avez envoyé l'autre jour, j'en ai encore des séquelles ! votre titre : "Le président socialiste de ""tous"" les Français.
J'en ai bondi sur mon fauteuil, j'ai vraiment cru à une provoc à mon égard car je suis le plus fidèle sarkozyste de votre site et le plus antigauche, toutes gauches !!
Qu'on me traite de tous les noms d'oiseaux possibles et inimaginables dont j'éviterai d'écrire la liste sur votre blog par respect pour la charte, OK, mais "de gauche", moi ??? jamais !! C'est la pire insulte qu'on puisse me faire !!!
Je l'ai vraiment pris pour moi ! C'est un peu comme si vous écriviez actuellement "tous les hommes sont homos" parce que la loi odieuse de l'immonde Taubira est passée ; ça aussi ça aurait du mal à passer et j'aurais honte d'être suspecté homosexuel !
Ne me refaites pas des frayeurs pareilles, je n'ai qu'un seul défibrillateur à ma disposition.
Mes respects Maître !

calamity jane

Pas vu la fameuse conférence de presse qui a tant duré !
Vu quelques extraits en plage d'information et surprise... par le talent de F. Hollande à mimer, pour se convaincre lui-même du pouvoir, des attitudes d'autres chefs !
Des grimaces entendues qui jurent avec le personnage (son tempérament). Très inquiet pour son brushing et autre cravate.
La porte derrière lui était enfin ouverte et laissait entrevoir un mur et quelque verdure.
Pendant ce temps se mettait en place la "flexisécurité" de l'emploi ! Le genre de mots qui doit faire jouer des castagnettes dans les tombes.

Guzet

Trés bonne analyse, notamment sur l'écartèlement de Hollande entre l'intérêt national et celui de sa clientèle idéologique (car on ne peut sans doute même pas parler de conviction personnelle), mais vous oubliez ce qui restera comme la grande réussite de Hollande et de sa concubine qu'est le "mariage pour tous"... sauf pour eux !

Alex paulista

Il y a des chances que rien ne bouge

Où elle va cette ombre ?
Se perdre au loin
Sûr qu'un grand nombre
N'y verra rien

semtob

Cher Philippe,

Nous nous sommes forcées à suivre la conférence de presse.
Une conférence de presse, c'est une publicité gratuite par l'intermédiaire des médias.
Le vernissage était réussi. Questions préparées, réponses préparées, questions regroupées par thème.
Le tout tronqué au possible, truqué de bout en bout. Un bel exercice de propagande.
Un bel emballage du parti socialiste.
Le cirage de souliers est tout un art, le cirage de bottes est un peu plus coûteux.

Nous avons besoin de médias apolitiques pour que la démocratie continue de fonctionner.
Ces journalistes qui gardent leur place au chaud soit dans le lit des politiques, soit par le parrainage des enfants, c'est misérable. C'est la mort du journalisme éclairé. Quand ce spectacle pitoyable sera terminé, nous devrons revenir à la réalité.
Et la réalité, ce sont des calendriers.
Comment des journalistes s'interrogeant sur un éventuel remaniement peuvent-ils se contenter de la réponse un jour.
"Un jour mon prince viendra..." grotesque !!
Une conférence de presse qui n'apporte aucun message nouveau et c'est le cas, c'est une comedia dell'arte, une pitrerie.
Le clown se joue du peuple, mais le clown blanc va le sortir à grands coups de pieds dans les fesses, à moins que ce ne soit les Européens ou la rue.
En attendant puisque Madame Taubira et le Conseil constitutionnel l'autorise, nous cherchons de bons plans pour acheter une centaines de bébés.
Nous avons vu de nouvelles agences de voyage qui proposent des vacances extraordinairement gratuites.
Comment joindre l'utile à l'agréable ?
Petite annonce : offre grande villa bord de mer contre cohabitation plus mariage hétérosexuel de même sexe pendant deux ans.
Nous supposons qu'il s'agit de rabatteurs de célibataires qui ouvrent les voies d'un nouveau tourisme.
Le contrat est clair cependant : il stipule qu'aider à une acquisition de nationalité française en échange d'une baisse d'impôt, sans baise pour les cocontractants peut en prime être la promesse de vacances de rêve.
La fin du contrat s'effectue en montrant aux juges quelques photos souvenirs d'un autre vacancier.
Vive le mariage hétérosexuel de même sexe qui favorise la disparition de la situation de clandestin et permet sans danger de passer les frontières en toute sécurité.
Pour les cent bébés, c'est pour le prix de gros, à défaut de disqualification du prix de grossesse ou de maternité.
françoise et karell semtob

Boris

Je comprends votre indulgence, monsieur Bilger. Hollande a des bons côtés, c'est certain. Il n'est pas cruel, il est même bonhomme. Lorsqu'il ne sera plus à l'Elysée, il pourra aisément remplacer Nounours dans "Bonne nuit les petits"...

Toutefois,

Cadet Roussel a trois ministres
L'un est voleur, l'autre est sinistre :
Le troisième est un peu ficelle
Il ressemble à Cadet Roussel.
Ah! Ah! Ah! mais vraiment
Cadet Roussel est bon enfant.

amfortas

Pas regardé, pas d'opinion mais je constate que je n'ai rien pu lire dans les journaux de nouveau, d'intéressant. Moiprésident devait renégocier le traité européen, puis se ravise un an après après quelques moulinets de canne en balsa, et se remarie avec l'Allemagne. Se pelotonne contre l'Europe, mais semble admettre que la hausse des impôts va continuer, que le socialisme est une panacée invulnérable, un vulnéraire (pardon, c'est pas bon), et que la France c'est magnifique, l'espoir, le baratin etc. Ca sert à quoi tous ces discours, à le trouver bon dans l'exercice ? Il me semble que la France a mieux à faire, car, à l'analyse du texte de la conférence, tout l'avenir est contenu dans le passé. Tout ce qui a été fait est bien fait, pour l'avenir, je fais un croquis à main levée, à suivre, prochaine édition.

Jean-Dominique Reffait

Je ne partage pas pleinement votre point de vue de la première partie, sur les ressorts de la politique menée, mais je comprends les doutes manifestés. Je ne puis que confirmer que, pour celui qui veut bien observer et se documenter, il y a une politique économique claire, sur le fil du rasoir certes, avec des mesures dont les ambitions sont à la fois de préserver le modèle social, en s'opposant à l'austérité, tout en réduisant les déficits publics.

Je suis bien plus critique sur votre seconde partie car elle recèle une incompréhension, voire l'affirmation d'une illégitimité idéologique.
Il me semble en premier lieu qu'être socialiste n'est pas une tare, c'est juste une perception particulière des enjeux sociaux dans une société. Et cette perception en vaut bien d'autres. Vous n'avez de cesse de répéter que la majorité des électeurs de F. Hollande n'étaient pas socialistes. Oui, comme n'étaient pas libéraux la majorité des électeurs de N. Sarkozy en 2007. C'est le principe même d'une élection que de déterminer une majorité politique sur le rassemblement de volontés hétérogènes. Or je ne vous ai jamais lu mettre en cause l'orientation clairement libérale des gouvernements de droite, singulièrement de ceux de N. Sarkozy, qui revendiquait dès 2007, avec votre soutien, une droite décomplexée. Il vous semble que les idées de droite sont légitimes à recouvrir l'intérêt général tandis que les idées de gauche seraient frappées d'idéologisme sectaire. Je ne vous suis évidemment pas là-dessus et lorsqu'il s'agit de faire des choix économiques et sociaux, il y a des orientations à prendre, à droite ou à gauche, capables de servir avec le même bonheur l'intérêt général. Aussi, s'affirmer socialiste pour F. Hollande n'est pas moins légitime au regard de la Nation que la proclamation d'une droite décomplexée pour N. Sarkozy.

Vous avez voté F. Hollande et c'est bien qu'il soit et s'affirme socialiste qui vous dérange. Je puis le comprendre mais cela au moins était dans le contrat en grosses lettres. Vous préféreriez qu'il assume la social-démocratie et c'est là une incompréhension de votre part. Les socialistes français assument la social-démocratie depuis 1920 ! Depuis le congrès de Tours en effet, le courant socialiste a choisi la démocratie, l'évolution pacifique de la société par la réforme et sans violence. La social-démocratie ne signifie aucunement une orientation politique de centre-gauche, la Suède, l'Allemagne ou la Grande-Bretagne d'après-guerre montrent bien comment des sociaux-démocrates ont conduit des politiques économiques et sociales très progressistes.

La France n'est pas synonyme de socialiste, certes. Elle ne l'est pas davantage de libéralisme décomplexé, ne vous en déplaise. Oui le président est socialiste : est-ce que cela l'éloignerait de l'intérêt général ? Bien sûr que non. Est-ce qu'en affirmant ses convictions personnelles, il donne quitus à tout ce qui proviendrait de son camp ? Nullement. Est-ce que le socialisme du président lui interdit d'avoir les yeux ouverts et de mener une politique de centre-gauche ? Non, pas davantage. N'ayez pas peur, Philippe, des mots de gauche comme vous n'avez pas peur des mots de droite. Vous avez élu un socialiste, vous avez été contraint à ce dépucelage par N. Sarkozy (qu'il soit maudit !), mais ce président montre tous les jours qu'il s'adresse à tous les français et qu'il est très loin d'une attitude sectaire. Je souhaite que vous puissiez refaire ce choix en 2017, fort des réussites espérées qui auront démontré que l'intérêt général est bien servi par un président socialiste, ou social-démocrate, c'est selon.

Responsable ou pas, le préfet de police de Paris devrait être dégagé sans attendre. Un général défait ne conserve pas son commandement, quels que soient ses mérites.

Trekker

Sur plusieurs sujets notre Président a été bien plus dans l’incantation verbale que dans la description du réel. Un seul exemple en matière de politique économique : la BPI qui devrait être un des éléments centraux de la relance de l’économie, via une capitalisation de nos PME et ETI les plus dynamiques et innovantes.

Sa création figurait dans son programme présidentiel et dès juillet 2012, elle fut officiellement annoncée ainsi que son architecture, tant au niveau national que régional. Mais à ce jour cette BPI se résume à un conseil d’administration, à un président et une vice-présidente de ce dernier ainsi qu'à un directeur général.

FSI, CDC entreprise et OSEO qui doivent être fusionnés en son sein, à ce jour fonctionnent toujours selon les règles antérieures qui leur sont propres. Leurs interventions sont comme par le passé, objet de coordinations ponctuelles et non formalisées.

Actuellement les directions régionales de CDC entreprise et OSEO ignorent totalement ce que seront les structures qui les fusionneront au niveau régional : organisation, moyens et critères d’intervention.

En plus de dix mois ne pas avoir réussi à concrétiser cette BPI, au sens mise en place de ses structures opérationnelles, laisse pantois. Les problèmes pratiques à résoudre étaient quand même bien moins complexes que ceux afférents à la création de EADS au tournant des années 2000.

Bebop76

Toujours une aussi jolie plume Monsieur Bilger, mais lorsqu'elle est au service du "politique", elle est la parfaite illustration de la fuite vers le néant, tout comme la prose de notre président. La crise et ses conséquences désastreuses pour la génération de nos enfants ne vous intéresse pas ou comme notre président c'est l'immobilisme qui prévaut devant notre société bloquée et nos politiques qui ne pensent qu'à se faire réélire quelque part.
Vous avez bien fait de ne pas être chef d'entreprise Monsieur Bilger. Vous réagissez comme un fonctionnaire honnête. Le problème c'est que des fonctionnaires (je n'ai rien contre eux individuellement) nous en avons trop... mais que des chefs d'entreprise nous en manquons cruellement... et pour cause !

Bélisaire

"LA FRANCE N'EST PAS L'ALLEMAGNE"...
Brèves questions au rédacteur de ce commentaire (Joanseen) :
Pourquoi lancez-vous des affirmations aussi péremptoires que gratuites ? Pouvez-vous les justifier ?
Avez-vous quelques notions d'économie pour juger de manière aussi définitive de la politique économique de la France et de l'Allemagne ? En particulier, que pensez-vous de Keynes ?
Vos allusions à Ph. Meirieu pourraient laisser supposer que vous faites partie de ces enseignants allergiques à la pédagogie : est-ce le cas ?

jack

2h30 ! Il est poli, rond, sans aspérité, les cheveux sont fraîchement teints. En résumé, on estime qu'il s'est bien tenu. Mais 2h30 pour annoncer quoi ? Pour quelle offensive ? Pour quel changement ? Blablabla...
Cette bonhomie qui produit un bel effet de parole aura-t-elle une traduction en termes de résultats ? Sa personnalité qui ne déclenche ni idolâtrie ni forte animosité ne constitue pas un outil à ajouter à sa boîte, si peu efficace jusqu’à présent.
Un an de pouvoir qui a mis principalement en exergue le tour de vis fiscal, le mariage pour tous et les couacs ministériels. L’an 2 ? « De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace… », on en est loin. Exemple, il tourne et retourne autour du pot avant de trancher à propos de la gouvernance de Bercy. Ce n’est pourtant pas la mer à boire ? Qu’attend-il ?
Si on bloque sur des sujets mineurs, c'est à craindre pour le reste. Certes on peut observer un rétropédalage à propos de l'entrepreneuriat qui crée des emplois. Les responsables d'entreprise ne seraient donc pas uniquement cupides. La prise de conscience est tardive. Une certaine gauche s'est rendu compte qu'en tuant la poule aux oeufs d'or, elle conduisait le pays dans le mur.
Après la conférence de presse, il est allé voir ses amis du PS, sans caméras. "Moi président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l'Élysée" donc j'irai les voir à la maison de l'Amérique Latine !

anne-marie marson

Je n'ai pas suivi la conférence de presse de F.Hollande. Elle est reprise en boucle dans les médias, elle sera obsolète dans quelques mois. J’ai préféré écouter sur France Inter une rediffusion du "Grand entretien", avec Serge Haroche, prix Nobel de Physique. Il a expliqué de façon géniale en quoi consistaient ses recherches. De plus, il a expliqué comment les laboratoires Bell, pépinière de Prix Nobel quand ils étaient privés, ont été laminés par la mondialisation et la dérégulation de R. Reagan et M. Tchatcher, et le mal que cela a fait à la recherche mondiale. J'écouterai M. Hollande quand il nous donnera sa vision de la recherche (d'ailleurs il n'a toujours pas donné sa vision de la justice) et qu'il cessera de se féliciter pour le mariage pour tous.

Tipaza

« Le président socialiste de tous les Français. »

Tout est dit.
J’adhère complètement à cet oxymore, et ce faisant je considère qu’il n’est pas mon président, pas plus que celui des Français qui ne sont pas socialistes et qui ne le seront jamais.
Le candidat avait dit ne pas vouloir cliver, sur ce point au moins l’élu a oublié la promesse du candidat.

Deux points majeurs de son intervention ont retenu mon attention :

Un gouvernement économique de la zone euro, et le droit de vote des étrangers.

Dans les deux cas il s’agit d’un abandon de souveraineté froidement calculé.
La France n’est déjà plus maître de son budget, qui doit être validé par la Commission de Bruxelles, et voilà qu’à présent la gouvernance économique serait peu ou prou abandonnée à des structures oligarchiques, qui ne relèvent pas du suffrage universel français !!
Toue l’histoire des révolutions françaises à commencer par la première, montre que celles-ci ont tendu vers l’objectif de donner au peuple la maîtrise et le contrôle des finances du pays.

Quant au droit de vote des étrangers hors U.E., il relève d’un abandon au moins aussi grave de souveraineté.
Seul un aveuglement partisan d’une totale mauvaise foi peut conduire à ignorer que les populations d’origine maghrébine et africaine, puisque c’est d’elles qu’il s’agit, ne sont pas majoritairement intégrées, loin s’en faut.
Il ne suffit pas de payer l’impôt pour être d’un pays, encore faut-il adhérer à son histoire et à sa culture. Le combat qui est mené par les associations communautaristes pour imposer des mœurs d’importation montre que cette adhésion n’existe pas.
Donner le droit de vote à ces étrangers, c’est leur donner un moyen de pression sur la France, sans qu’ils s’en sentent partie prenante.
Je ne peux m’empêcher de faire un lien avec le mariage gay.

Tout se passe comme s'il y avait chez F. Hollande une volonté de dissolution de la Nation française et de ses valeurs traditionnelles dans une utopie mortifère, le socialisme, et une structure oligarchique et bureaucratique, l’U.E. Volonté consciente ou inconsciente, difficile de le dire.

Ses biographes disent qu’il ne s’entendait pas avec son père, lequel était fortement ancré à droite, et qu’il s’entendait avec sa mère positionnée à gauche.
Il ne faudrait pas qu’un oedipe mal vécu nous détruise ce "cher et vieux pays" comme disait le Général.

Savonarole

"Comment a-t-on pu permettre à Guillaume Durand, qui ne représente que lui-même, de poser une question ?"
Rédigé par : bruno | 17 mai 2013 à 17:39

En effet son intervention fut lamentable. Il fait partie de ces rats qui sollicitent du pouvoir une émission, une commission, la direction d'un musée, un poste au CSA, la villa Médicis, l'Institut du Monde Arabe, et je t'en passe et des meilleures...
De surcroît, avec Guillaume Durand, on ne sait jamais quand il est à jeun.

Achille

@ sylvain

Vous allez sans doute rire, mais, bien qu’un peu circonspect, j’étais sincère !

bruno

Comment a-t-on pu permettre à Guillaume Durand, qui ne représente que lui-même, de poser une question ?

Clafoutis

Monsieur 25%,
Rédigé par : Jabiru | 17 mai 2013 à 09:11

c'est donc Monsieur 51.72%...
Rédigé par : CASTOR | 17 mai 2013 à 09:35

Et encore... ce n'est même pas 51,72% mais un misérable 51,64%
Quant au 25%, au 1er tour c'est 28,6%, et 39,1% des inscrits au 2ème.

Donc si le perdant avait eu plus de voix que le gagnant, ne serait-ce que 1 140 000 voix de plus, il aurait gagné !
C'est quand même rageant.

Et on voit bien les limites de la démocratie quand il saute aux yeux qu'il suffit d'avoir plus de voix que l'adversaire pour être élu.

Donc la preuve est faite que le gagnant n'est pas légitime - à l'inverse du perdant, qui n'a perdu que parce qu'il avait moins de voix, ce qui ne remet pas en cause sa légitimité.

Clafoutis

Je n'attendais pas grand-chose... je n'attends plus rien.
Rédigé par : monik | 17 mai 2013 à 11:12

En ce qui me concerne je n'attends plus rien.
Rédigé par : Jabiru | 17 mai 2013 à 09:11

« Si tous ceux qui n'ont rien n'en demandaient pas plus, il serait bien facile de contenter tout le monde. » Coluche.
Rédigé par : Claude L | 17 mai 2013 à 10:56

Bon, en voilà déjà deux de contentés.

Joanseen

Monsieur Bilger, j'ai une énorme admiration pour vous et je suis toujours heureux de vous lire ; j'aime l'exactitude dans la formulation de votre réflexion.
Je partage souvent votre avis sur les thèmes qui concernent notre société en général et sur les faits divers plus particulièrement.
Mais je trouve hélas que vous êtes à l'économie et à l'Europe, ce que Taubira est à la justice ou ce qu'est Meirieu au pédagogisme : de l'idéologie en dépit de vos précautions pour vous dédouaner de cette idée qui pourrait vous être reprochée en toile de fond (inconsciemment je dirai).
Hollande va dans le mur et tout ce qui est construit journalistiquement parlant autour de lui n'a que peu d'intérêt pour le citoyen lambda au vu du cataclysme que constitue la crise.
Vous en êtes conscient mais vous faites partie de ceux qui pensent que la France peut être une autre Allemagne, qui ne pensent pas en terme politique (c'est-à-dire au sens des rapports des forces) mais en terme d'esthète scientiste, comme la meute de journalistes.
Il ne faut pas oublier que la France n'est pas l'Allemagne et qu'elle n'aura jamais la pépite de PME que constitue l'Allemagne (de l'Ouest... à l'Est smic à 400€).
Faire des efforts à la sauce Schröder est stupide car encore une fois, la France n'est pas l'Allemagne !! Pas la même démographie, marché immobilier qui n'a rien à voir (les prix sont beaucoup plus bas, car cinq millions de naissances en plus ça fait augmenter les prix, moins de gens arrivant sur le marché du travail etc. etc.)
Un remède chez Jacques peut être un poison chez Paul.
Tout est fait pour copier l'Allemagne en se disant pragmatique comme Meirieu s'est dit pragmatique en parlant du modèle finlandais ; il faut garder ce qui marche, nous disent nos élites !!
C'est absurde et cette absurdité nous conduit dans le mur.
Faites une politique de décentralisation en France, comme l'Allemagne, vous aurez au final des petits marquis et la corruption sera plus grande encore qu'auparavant.
Faites des super communes comme en Allemagne et vous aurez des millefeuilles administratifs record.
Monsieur Bilger, je vous condamne comme tous les journalistes à écrire cent fois la phrase suivante que n'a pas comprise notre président normal et la droite, gauche, centre confondus :
LA FRANCE n'est pas l'ALLEMAGNE !!!

Rousselot Jean-Paul

Bonjour,
Tous les Présidents qui ce sont succédés veulent ressembler à de Gaulle dans ce type d'exercice, la conférence de presse à l'Elysée. Quelle erreur !
Ce que je retiens de cet exercice emphatiquement ennuyeux du 17 mai, c'est qu'il est dépassé, démodé, il n'est plus de notre temps. Cette prestation avait un peu de clairvoyance, d'espérance, de mensonges, d'autosatisfaction et de petites blagues qui font sourire des journalistes complaisants avec des questions fades mais non poivrées et très satisfaits d'avoir été conviés par le locataire dans son "palais de l'Elysée". Les médiocres.
Bon dieu de bon dieu, que la presse s'organise et qu'elle invite le Président de la République et autres politiques dans un lieu privé, pour des conférences d'une presse enfin indépendante.
F.H. et son gouvernement ne sont pas les responsables de la situation financière très grave, mais il me semble qu'ils sont restés dans les ornières que l'ancienne majorité a creusée et qui a aggravé considérablement la dette et les déficits en dix ans.
Pourquoi ? peut-être pour mieux dissimuler leur incompétence et leurs échecs ? C'est cela que je reproche à FH.
"De l'audace,du savoir-faire, de la compétence et de la vérité maintenant et durant quatre ans, Monsieur le Président".

Jean-Paul Ledun

C'est vrai qu'il est bon dans l'exercice.
On passerait des heures à l'écouter.
Le ton badin avec lequel il plaisante est vraiment de bonne facture.

Quelles mesures va-t-on retenir dans les prochains mois pour redresser le pays ?

A part des affirmations gratuites, je n'ai rien vu ni entendu.
C'est vrai qu'un moment je me suis endormi...

sylvain

Aïe aïe aïe Achille Talon, cerveau choc !

Je mets à l'honneur son message ; je lui décerne le LOL du jour, l'oscar, la palme :

......................................

"J’ai trouvé François Hollande plutôt bon lors de cette conférence de presse. Son attitude, son élocution, sa vision pour la France dans le contexte très difficile actuel.

On a senti que derrière le « mou », quolibet dont ses détracteurs le gratifient volontiers (y compris de son propre camp), il y a un décideur. Mais un décideur qui, au contraire de son prédécesseur, travaille dans la sérénité et la réflexion et non dans l’agitation et la précipitation.

Un bon point pour François Hollande. Espérons maintenant que les actes seront à la hauteur de ses paroles !"

Rédigé par : Achille | 17 mai 2013 à 10:15

........................................

J'adore les provocs, moi-même j'en use et abuse !

Catherine JACOB

"Il n'hésitait à pas à maintenir que la courbe du chômage s'inverserait à la fin de l'année 2013."

Pour combien de temps? Le temps de booster artificiellement le secteur de l'emploi par des créations étatiques éphémères ou par un mouvement naturel de la croissance destiné à perdurer au moins quelque temps?

Personnellement, occupée à préparer à destination d'une association de travailleurs handicapés qui, j'en suis persuadée, feront largement aussi bien que des valides, et seront probablement plus soigneux, le dossier des travaux de jardinage à effectuer, je n'ai pas eu le loisir d'écouter les rêveries du président solidaire...

Savonarole

"Le président socialiste de tous les français"...

On croirait lire du Flavius Josèphe... C'en est gênant...

Frank THOMAS

Vous avertissez vos lecteurs, Philippe, que vous vous attendez à ce qu'ils soient divisés sur le sujet.
Vous jouez sur du velours.
En ce qui me concerne je me dis qu'il faut bien de la passion pour procéder à une exégèse aussi approfondie et complète d'un discours mollasson (je fais partie des imbéciles qui le trouvent mou et ennuyeux).
La fermeté mal jouée de M. Hollande ne porte que sur des promesses, des espérances et des propositions (propossion, pour parler comme lui) sans lendemain.

Catoneo

De problème en Europe, la France deviendrait solution. On ne peut s'empêcher de penser que le gouvernement économique fédéral est une défausse des problèmes insolubles de la République à l'étage supérieur.
Que fera ce gouvernement, la politique de Paris ? Il est plus que probable que s'il voyait le jour, il serait tenu par l'Europe du "Nord" (Berlin, Francfort, Bruxelles) et qu'après un semblant de cohésion des cigales latines sous le leadership de la France, celle-ci se retrouverait seule, les autres préférant se ranger sous la protection financière du Reich.
Mais nous aurions construit un outil de plus, inadapté comme souvent.

monik

Pourriez-vous apprendre à "votre" président à faire les liaisons que l'on apprend à l'école primaire. Je dis "votre" car pour moi il n'est pas Président mais chef d'un parti, et c'est triste à mourir que de l'entendre. Ce n'est qu'autosatisfaction, tout baigne, tout va bien. La méthode Coué en quelque sorte. Je n'attendais pas grand-chose... je n'attends plus rien.

sbriglia

"J'avoue ne jamais être lassé par cette réciprocité menée dans un climat d'urbanité entre la parole médiatique et la réplique présidentielle."

Côté Cour on porte aux nues un EDM qui n'aura de cesse que de "se payer", parfois grossièrement, l'avocat général, côté salle des fêtes on s'esbaudit, irréductible esthète, l'eau aux mollets, sur les accords de tierce majeure de l'orchestre du Titanic...

Grâce au ciel, ou plutôt grâce au vocable choisi, votre dernière phrase (complainte vallinienne ?...) : "La vraie faiblesse de Hollande... n'avoir pas su choisir les "actifs" qui convenaient" est de nature à rabattre le caquet de ceux qui auraient l'impudence d'oser mettre en doute, dans cette pluie de pétales de rose anticipée par Savonarole, votre désintéressement de... retraité.

zefir

"La vraie faiblesse de Hollande tient peut-être à ce défaut de clairvoyance : n'avoir pas su choisir les actifs qui convenaient au service de ses desseins et de sa parole".

Que penser d'un leader qui ne sait pas constituer une équipe solidaire et efficace ? Cela s'appelle de l'incompétence.

Claude L

La ligne néolibérale européenne impose la stabilité monétaire qui impose l’austérité. Cette austérité préserve les intérêts des plus nantis, du système bancaire, de la finance, au détriment des systèmes sociaux, c'est-à-dire de 90 % de la population. Le pouvoir d’achat a fortement baissé en 2012. La consommation va donc continuer à baisser et ralentir encore l’économie.
Je trouve amusantes les rodomontades de la droite, alors que droite et socialistes, à quelques détails marginaux près, sont d’accord sur la ligne idéologique à suivre : course à la compétitivité, réduction du « coût du travail », flexibilité tous azimuts, économies.

Je trouve particulièrement scandaleux qu’on puisse mettre en parallèle les actions de vandalisme gratuit de quelques voyous avec les actions de personnes qui tentent de résister au saccage de leur vie au nom de l’intérêt de quelques prédateurs, ou avec ces faucheurs d’OGM qui s’opposent comme nous devrions tous le faire à ce monstrueux hold-up que constitue cette tentative de privatisation du vivant. Qui s’accompagne en plus de la destruction des sols. On ne peut pas mettre en avant en permanence ce mot galvaudé de démocratie et interdire ou sanctionner ce devoir de vigilance et de résistance que tout citoyen doit avoir.

A ce propos, avec les moyens d’information dont nous disposons maintenant, continuer d’appeler démocratie notre système politique, au prétexte que élection =démocratie, ne relève plus d’une simple paresse intellectuelle, mais d’une véritable malhonnêteté intellectuelle.
Il serait temps de redonner leur sens aux mots et méditer sérieusement cette citation de Camus : « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde »

Pour finir, le rêve commun à la gauche et à la droite :
« Si tous ceux qui n'ont rien n'en demandaient pas plus, il serait bien facile de contenter tout le monde. » Coluche.

Achille

Bonjour Philippe Bilger,

« Après les deux heures 30 de sa conférence de presse, le président de la République a eu droit, comme il est de coutume en France, à la salve de l'opposition et aux éloges du camp socialiste (LCI). Probablement retrouvera-t-on, dans les commentaires de ce blog le même partage entre les adversaires irréductibles de ce pouvoir et ses partisans. »


J’ai trouvé François Hollande plutôt bon lors de cette conférence de presse. Son attitude, son élocution, sa vision pour la France dans le contexte très difficile actuel.

On a senti que derrière le « mou », quolibet dont ses détracteurs le gratifient volontiers (y compris de son propre camp), il y a un décideur. Mais un décideur qui, au contraire de son prédécesseur, travaille dans la sérénité et la réflexion et non dans l’agitation et la précipitation.

Un bon point pour François Hollande. Espérons maintenant que les actes seront à la hauteur de ses paroles !

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