Pourquoi ne sait-on pas faire la fête en France sans détruire, casser, frapper, voler et faire peur ?
Magnifiques rassemblements à Manchester et à Barcelone, dans la joie et sans l'ombre d'une violence, pour célébrer ces deux équipes ayant gagné le championnat de leur pays.
A Paris, boutiques vandalisées, mobilier urbain dévasté, voitures brûlées au cours d'une soirée qui devait consacrer l'alliance heureuse et fière du PSG avec ses véritables supporters après dix-neuf ans de disette sportive (Le Parisien, Le Figaro).
Immédiatement, la joute politique, les controverses partisanes.
Le départ de Manuel Valls est exigé par l'opposition, ce qui est ridicule. Pour une double raison.
On n'a jamais vu, à la suite de désordres et d'explosions antérieurs, un ministre de l'Intérieur démissionner. Et, pourtant, Paris en a connu, en a subi.
Si Manuel Valls quittait le gouvernement, un autre ministre brillant, mais honnête, ferait défaut au pouvoir socialiste qui n'est pas à ce point surabondant en personnalités fortes et estimées au-delà de leur camp pour se permettre de ne pas le retenir.
Quelle piètre image tout de même que celle de cette France qui s'abandonne à des querelles de bas étage, au lieu de s'effondrer de honte ou de s'accorder pour empêcher à l'avenir que ces parenthèses de furie recommencent !
Le sénateur Assouline exprime "son profond écoeurement", F.Rebsamen impute "une part de responsabilité" à Valls, Copé déclare que si le Préfet de police n'est pas limogé, ce sera au ministre d'assumer. Lors des questions d'actualité, le député Goasguen s'en est pris à M.Valls qui a répondu sur le même ton.
Qui pouvait penser que même une fête destinée à célébrer le PSG, compte tenu de l'atmosphère entourant et imprégnant cette équipe, de l'argent, de l'arrogance, de l'effervescence mauvaise, se déroulerait normalement ?
Qui pouvait ignorer les leçons de l'expérience et ne pas se rappeler tant de défilés et de manifestations pourris par l'immixtion de bandes étrangères à leur objet et seulement désireuses de transgresser ?
Qui pouvait croire qu'il faudrait moins d'autorité et de présence policière au Trocadéro et dans ses alentours, moins d'organisation et de constance qu'auparavant, avec la rude vigilance et la violence surprenante ayant accablé certains des opposants au mariage pour tous ?
Qui pouvait valider l'absurdité du choix de ce lieu en pleine ville alors que le Parc des Princes était évidemment disponible et adéquat ? L'emplacement de la place du Trocadéro souhaité pour le prestige du PSG a été validé grâce à un accord des dirigeants du club avec le Préfet Boucault. Il faut rendre hommage, tant les puérilités politiques sont dérisoires, à Frédéric Thiriez, président de la LFP, et à Jean-Louis Blanc, Directeur général du PSG qui ont reconnu avoir eu une part de responsabilité pour la tenue de cette déplorable soirée.
Le plus émouvant était d'entendre ces commerçants après le désastre se plaignant d'avoir été abandonnés par l'Etat, la police et tous ceux qui avaient la charge de les protéger.
On aimerait que face à l'irruption de ces centaines de perturbateurs et de casseurs - certains ne se gênaient pas pour affirmer que le foot ne les intéressait pas mais qu'ils voulaient détruire "les camions de police" - la droite et la gauche, dont aucune sur ce plan ne peut donner des leçons à l'autre, s'interrogent pour questionner ce mystère : pourquoi la France est-elle une exception festive qui montre le pire et demeure incompréhensible, malgré les répétitions, aux politiques ?
Qui sont ces jeunes gens français ou non, d'où viennent-ils, pourquoi cette haine, cette détestation de tout ce qui pourrait ressembler à une allégresse civilisée ?
Il est plus important de répondre à ces interrogations angoissées, sociales et politiques que de dériver en dénonçant Manuel Valls qui lui-même, je l'espère, saura tirer les conséquences du comportement peu clairvoyant du Préfet Boucault clairement dépassé. Ce n'était pas un bon choix à l'évidence (Le Monde).
On pouvait en matière de sécurité et de police être sarkozyste et, à la fois, compétent.
Bonjour adamastor,
Non, non, de par mon vécu, je n'ignore rien de ce que la gauche, ou la droite, ont fait pendant ces cinquante dernières années, et nous pouvons être légitimement fiers de leurs plus belles réalisations, toutes politiques confondues.
Il me semble seulement que ces cris récurrents de "démission, démission", proférés à tout bout de champ par l'UMP, appartiennent à un combat d'arrière-garde aussi vain que contre-productif.
Rédigé par : Camille @ adamastor | 18 mai 2013 à 11:17
@ Mary Preud’homme
Marcel Dorigny n’est pas le seul historien qui a étudié cette affaire d’indemnisation versée par Haïti à la France. Julie Duthil vient de soutenir un master de recherche sur ce sujet, et s’apprête à le prolonger par une thèse.
En outre je vous rappelle que mon post, qui a suscité votre ire, ne se limitait pas qu’à cette demande ubuesque du CRAN. J’évoquais aussi les déclarations de Mme Taubira au sujet du foncier en Guyane, qu’elle envisage de faire restituer aux descendants des esclaves. Proposition qui semble vous avoir échappé, et qui reviendrait à commettre une injustice-spoliation pour en réparer une autre au profit de bénéficiaires contestables : voir mon précédent post.
Rédigé par : Trekker | 17 mai 2013 à 21:00
Pas le temps de vous répondre, mais en ma qualité de modeste étudiante en histoire d’Haïti, un pays que je connais bien et où j’ai des attaches (familiales et culturelles) depuis 1970... je ne puis laisser passer de telles informations (made in Wikipédia).
Pour votre gouverne et l’information des contributeurs de ce blog, je vous renvoie donc à Marcel Dorigny, un historien qui fait autorité depuis longtemps sur le sujet. Et avant d’aller plus loin dans l'erreur, et plutôt que de vous attacher aux radotages de Tintin du Cran, servir la soupe à un Thomas d'éternelle mauvaise foi, et vous enferrer dans le mensonge historique, commencez donc par lire «Aux origines de la misère haïtienne», entretiens avec Marcel Dorigny publiés après le séisme de 2010.
Rédigé par : Mary Preud'homme@Trekker | 17 mai 2013 à 11:21
@ semtob | 17 mai 2013 à 04:06
L'éclair de lucidité de Monsieur Peillon n'est-il pas venu de ce que les chères têtes blondes de tous nos élus, de droite comme de gauche, fréquentent ces établissements dont vous devez connaître la liste ?
La Rochefoucauld, l'Ecole alsacienne, Saint-Jean-de-Passy, Franklin, Sainte-Croix...
Mon cher, ma chère, je peux vous assurer que les réunions de parents d'élèves de ces pouponnières sont moins chaotiques que nos sessions de parlementaires.
Hors caméra, tout baigne. Il ne faudrait donc pas que leurs progénitures respectives en fassent les frais.
L'esprit de corps.
Entre gens de bonne compagnie, c'est humain...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 mai 2013 à 10:56
Incroyable !
Des millions pour sauver certain statut bancaire se posant ensuite en faillite, réparation semi-séculaire demandée à
l'Allemagne pour crimes de guerre et autres destructions, mais dette à l'égard d'une jeune république impayée... sans doute le langage de l'esclave libéré était-il différent et la double peine valait-elle diplomatie!
Lois mémorielles !
Procès de C. Colomb !
Ces rétrovisions indécentes servent à retarder la bonne intelligence entre les peuples de quelque pays qu'ils soient en maintenant l'idée d'une supériorité pour justifier des exactions.
Evitons de penser ce que doit la Justice à certaines victimes pour avoir laissé courir des délinquants, en temps de paix évidemment.
Soit forts des scandales perpétrés par le passé on réfléchit pour améliorer le sort de tous soit on fait valoir le cahier des
charges individuellement qui entraînera l'anéantissement de chacun et partant de tous.
Rédigé par : calamity jane | 17 mai 2013 à 07:40
@Robert
En fait j'ai utilisé vos propos pour mieux rebondir.
Ce que je voulais montrer d'une certaine manière c'est qu'on s'en prend bien souvent à la mauvaise personne et on trouve ainsi des lampistes.
Nos ministres et leur cabinets ne sont QUE des organisateurs. En dessous il y a les véritables hommes et femmes de pouvoir. Ce sont les directeurs et sous-directeurs qui font la pluie et le beau temps.
Qu'une réforme ne leur plaise pas et les délais de mise en œuvre peuvent prendre des années.
Les ministres changent avec les gouvernements et les remaniements.
Les directeurs, énarques pour la quasi totalité, prennent leur inamovibilité en entrant à l'ENA. Ils deviennent intouchables et incontournables. Ils changent, ils rebondissent de postes en sinécures.
Il y aurait paraît-il en ce moment une trentaine de préfets sans affectation. Dans le privé une société les aurait licenciés. Là ils restent au chaud à la maison mais rassurez-vous, en touchant de gras émoluments.
D'ailleurs dans le cadre de la réforme de la DCRI on parle de mettre plusieurs préfets en superviseurs, bref une couche administrative supplémentaire comme si cela allait faire avancer l'efficacité du terrain. Les policiers me semble-t-il ont besoin de moyens techniques et non pas de chefs supplémentaires.
Pour en revenir à l'affaire qui nous occupe, il y a au sein de la Préfecture de Police de nombreux "directeurs des services" et des adjoints.
Les vrais responsables ce sont eux. Leur travail c'est la réflexion et l'exécution.
Vous pensez bien que ce n'est pas le rôle du ministre ou du préfet de police de Paris ni même du maire d'aller voir si le nombre de CRS ou de GM est à la hauteur de l'événement et des risques qui y sont liés.
Ne nous trompons pas de cible dans nos critiques.
Rédigé par : Surcouf | 17 mai 2013 à 07:29
"Exception fessetive" ??
Tsss tsss, allons allons !
Universalité des débordements potentiels de la TESTOSTERONE, à célébrer en cette année du 40ème anniversaire des "banques" CECOS qui entamèrent l'ère de la technoprocréatique vétérinarisant l'Humain...
D'ailleurs le foofootre-pestacle a pour mission policière implicite de proposer des exutoires en bandaisons organisées pour épanchements braillards de nature à calmer le tourment agressif infligé par cette bonne vieille "couillostérone des femmilles"...
Chômage / Femmille / Footerie :
telle est la scansion ternaire du néo-Vichy, alors qu'une FEMME BLANCHE a colonisé le drapeau entre bleu et rouge, et que les vieux Sa(in)ges du Cons'Cons' ont pour emblème une figure délirante de lionne à la croupe dressée pour saillie (la queue recourbée est typique de ce comportement félin) hybridée par figure et mamelles humaines... sans oublier les griffes en érection qui expriment très bien le fantasme atavique des jujuristes (magistrature Tyrannosaurus-rex et avocasserie Velociraptor d'honoraires dans les JURIDIKS PARKS...)
Rédigé par : MORAVAGINE ? | 17 mai 2013 à 05:10
Cher Philippe,
Le miracle de la journée fut un éclair de lucidité de Vincent Peillon qui rappela certains journalistes à l'ordre.
L'image d'un enfant, fût-il témoin d'un fait divers atroce, est protégée par la loi.
Et si les journalistes pouvaient parfois prendre conscience des conséquences de leurs actes ?
Interroger des enfants choqués n'est absolument pas une démonstration de performance d'une chaîne de télévision.
Le floutage existe et doit être immédiat.
L'interrogation d'enfants visiblement traumatisés est inadmissible comme l'a souligné le Ministre de l'Education nationale.
Autre réaction étrange d'une journaliste qui dénonce une escroquerie du président de la République parce que la sécurité prévue pour le Président a déterminé un changement d'itinéraire sans comprendre que la sécurité des personnes est peut-être prioritaire sur la voracité des journalistes.
Les forces de sécurité protègent les journalistes. Et si parfois l'idée de ne pas compliquer les efforts de sécurité devenait réciproque ?
L'hypermédiatisation des casseurs innocents ou l'énoncé des peines quasi fictives, ainsi que le terme d'ambiance d'un moment de destruction sont difficilement admissibles et sont presqu'une incitation à renouveler l'exploit puisque c'est ainsi que les faits sont présentés.
Des blessés ont été la cible de projectiles alors que des secouristes tentaient de leur venir en aide. Ce n'est pas banal, c'est grave.
Des dealers ont été entourés de journalistes, les doigts en signe de V, et bien que victimes d'erreurs judiciaires graves, cela n'en fait pas pour autant des héros. Dealer est un délit grave en France, même si de nombreux magistrats considèrent que c'est festif.
Cet effacement de prise de conscience ou de valeurs qui devraient marquer le réel laisse place à une normalisation ou à une banalisation de la violence de la part de certains journalistes et il faudrait que cela change.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 17 mai 2013 à 04:06
@ Mary Preud'homme
Vous reprenez un peu trop l'argumentation du CRAN au sujet du pressurage financier de Haïti par la France. La conséquente et fort injuste indemnité qu'Haïti versa à la France a été soldée dès la fin des années 1870. Certes le montant de ces versements pèsera sur sa situation financière ultérieure, mais celle-ci résulte avant tout de la politique d'endettement à outrance conduite par ses dirigeants dans les années 1880/90. Politique qui fut alors critiquée et condamnée par les opposants locaux des gouvernants qui se lancèrent dans cette fuite en avant.
Cette énorme indemnité exigée sous la pression militaire française fut calculée uniquement sur la valeur estimée des biens fonciers et immobiliers des ex-colons français. La valeur marchande de leurs esclaves ne figure pas dans son chiffrage. Tous les documents afférents à cette indemnité sont déposés aux Archives nationales, et récemment une historienne française spécialiste de cette période et du pays les a dépouillés.
Désolé mais la catastrophique situation économico-financière de Haïti depuis des décennies ne résulte guère du "viager" français qui est quand même soldé depuis 130 ans !... La France n'est pas responsable de la folle politique d'endettement de ce pays à la fin du XIXe siècle, et de la très mauvaise gestion des Duvalier père et fils. Pour ce qui est de ces derniers, ce n'est pas la France qui les a installés au pouvoir et soutenus.
Quant à la proposition de Christiane Taubira visant à répartir en Guyane le foncier propriété de l'Etat au profit des descendants des esclaves, cela dénote entre autres chez elle une totale méconnaissance de l'Histoire, ou plus probablement un refus de la prendre en compte.
Le foncier guyanais que l'Etat français s'est approprié appartenait initialement aux Amérindiens, habitants ancestraux de ce pays et qui y vivent toujours. Quant aux descendants d'esclaves qui vivent en Guyane, la majorité sont issus de ceux du Guyana et Suriname, ex-colonies anglo-néerlandaises.
Conclusion : Mme Taubira veut que la France indemnise les descendants des victimes de la traite négrière anglo-néerlandaise, avec un foncier qui de droit revient aux Amérindiens !... Certes elle ne s'est jamais souciée concrètement du sort actuel de ces populations indigènes, entre autres depuis qu'elle est ministre : voire son inaction vis-à-vis des orpailleurs qui saccagent gravement l'environnement des Amérindiens.
Rédigé par : Trekker@Mary Preud'homme | 17 mai 2013 à 03:35
Une lectrice laisse un commentaire pour contredire le mien.
Elle confond la question de la dette que la France devrait à Haïti et celle de la réparation demandée par Mme Taubira, enfourchant les thèses du CRAN.
A quel titre d'ailleurs le garde des Sceaux se mêlerait-elle de politique étrangère ?
C.Taubira, l'inoubliable organisatrice du procès de Christophe Colomb en Guyane, l'auteur de la loi mémorielle sur la reconnaissance de l'esclavage comme crime contre l'humanité a de la suite dans les idées.
Elle est relayée en Martinique et en Guadeloupe par des groupuscules indépendantistes dont le MIR du comique Garcin Malsa, maire de Sainte-Anne. Celui-ci et ses amis ont sauté sur la proposition de Taubira pour réclamer, je le répète, la réparation et la répartition des terres.
Avant de bondir comme un diable de sa boîte, il faut se renseigner.
Yé cric ! Yé crac !
Rédigé par : Frank THOMAS | 16 mai 2013 à 23:05
@ Surcouf attentif | 15 mai 2013 à 22:05
Sans doute me suis-je mal exprimé : ce que je mets en cause c'est la fusion des RG et de la DST qui a conduit apparemment à des manques de remontées de renseignements, que ce soit dans le cadre de l'affaire Merah ou dans celle du Trocadéro.
Je me suis abstenu d'évoquer d'autres organisations actuelles comme les SDIG qui me semblent correspondre à certaines formes de renseignement d'ambiance dans les départements, mais ne sont peut-être pas parfaitement adaptées à la remontée des informations sur les groupes de casseurs des banlieues vers la préfecture de police.
En outre il m'apparaît évident que le temps entre la décision "d'accorder le Trocadéro" et la manifestation elle-même ne permettait pas d'organiser le service d'ordre qui devait y être associé. A précipiter les choses on ne pouvait que prendre des risques excessifs faute d'une étude approfondie de l'adaptation du dispositif au besoin.
Par ailleurs, tout au long des années 1970, rares ont été les manifestations publiques importantes qui n'aient été entachées au moment de la dislocation par l'intervention de groupes dits "autonomes" dont les actions parfois rejoignaient le même niveau de violence que celui vu au Trocadéro.
Enfin, je n'ai pas demandé que le gouvernement "démissionne" le préfet de police. Mais il me semble que, du fait de ses éminentes fonctions, il appartient au préfet de police lui-même, en tant que serviteur de l’État, d'assumer ses responsabilités et de tirer lui-même les conclusions qui me semblent s'imposer. Compte tenu du fiasco qu'a représenté cette affaire, le "fusible" doit être lui seul et non ses subordonnés ou le ministre. Mais peut-être que la notion de "responsabilité du chef" n'est plus ce qu'elle a pu être...
Rédigé par : Robert | 16 mai 2013 à 22:20
"Qui sont ces jeunes gens français ou non, d'où viennent-ils, pourquoi cette haine, cette détestation de tout ce qui pourrait ressembler à une allégresse civilisée ?".
C'est bien la question, monsieur Bilger. Et je n'ai pas de réponse ! En même temps, ces jeunes-là sont minoritaires.
Rédigé par : Boris | 16 mai 2013 à 21:22
@Camille
..."Eh bien oui, l'ancien président a été évincé par un vote démocratique, un an après on dirait que cette idée n'a toujours pas été comprise. Il faudra pourtant bien l'accepter, les jeux sont faits depuis 2012, et rien ne va plus en effet, mais ce serait constructif de proposer des débats d'idées, des solutions aux problèmes au lieu de s'engluer complètement dans une opposition stérile aux personnes élues."
Rédigé par : Camille | 16 mai 2013 à 15:14
Adopter vos suggestions sans doute en prenant exemple sur ce que la gauche a fait pendant cinq ans et que vous semblez ignorer !
Rédigé par : adamastor | 16 mai 2013 à 21:20
Le cirque PSG s'est exposé dans la galerie d'un bus provoquant désordres et violences !
D'où vient-elle cette mode carnavalesque de char-bus-ballon et coupe ?
D'où est-il venu l'ordre donné aux "forces" de l'ordre en présence de quitter les lieux ?
N'y avait-il pas des "gardiens de la paix" sur place ?
Dans d'autres villes où une manifestation de ce genre a lieu, il paraît que les attendus champions entonnent l'hymne national avec ceux et celles qui les attendent...
Feel the difference.
Rédigé par : calamity jane | 16 mai 2013 à 20:34
Qui sont ces jeunes gens français ou non, d'où viennent-ils, pourquoi cette haine, cette détestation de tout ce qui pourrait ressembler à une allégresse civilisée ?
Faut-il vraiment vous faire un dessin ?
Peut-être sont-ils des amis ou des cousins de ceux qui écoutent en boucle du « rap » dans lequel l'expression « nique la France » relève presque de la bluette par rapport à d'autres appelant en toute impunité au meurtre, au racisme antiblanc et autres joyeusetés (deux poids deux mesures dans l'application des lois sur les limites de la liberté d'expression).
Autre expression à la mode : « maintenant, c'est aux Français de devenir nos esclaves ».
Cela a le mérite d'être clair.
Mais les coupables ne sont-ils pas aussi ceux qui ont joué avec le feu en laissant rentrer chez nous des populations inassimilables qui refusent même ouvertement toute idée d'assimilation et qui se comportent comme ces enfants gâtés qui méprisent leurs parents en dépit de tous les caprices qu'ils leur passent ?
D'autres coupables ne sont-ils pas ces idéologues qui prétendent que la France n'aurait commis que des crimes, en Algérie et ailleurs, en niant ses innombrables bienfaits et apports civilisationnels ?
Quand des présidents français jouent le jeu de la repentance (parfois face à de vrais bouchers) pour des crimes souvent imaginaires, laissant entendre que la France et les Français ne méritent que le mépris et le châtiment éternel, comment peut-on ensuite demander à des jeunes gens de respecter ce que trop de nos concitoyens ne respectent pas eux-mêmes ?
Rédigé par : Parigoth | 16 mai 2013 à 19:22
Quelque peu surpris devant ce large consensus suivant lequel il fallait fêter ce titre seulement au Parc des Princes. Alors qu'à Manchester, Barcelone et ailleurs…
On entend régulièrement dire que certains halls d'immeuble sont "interdits". Les rues de Paris doivent aussi être considérées comme "interdites" ?
Rédigé par : citoyenordinaire | 16 mai 2013 à 19:06
Avant que Philippe Bilger n'égrène ses pétales de roses sur la conférence de presse de François Hollande, il conviendrait de féliciter notre Président sur la disparition totale de son vocabulaire de la notion de "droits de l'homme", qui a tellement servi à accabler la droite dès qu'elle essayait de décrocher un marché à l'étranger.
Plus un mot sur les "droits de l'homme", c'est sublime de la part d'un président socialiste !
Hollande va au Maroc ? Y a plus de bagne, tout va bien, faut dire qu'on n'y compte plus les riads socialistes...
Le dalaï-lama ? Celui qui avait enguirlandé Ségolène Royal d'une écharpe blanche, plus un mot !
La Chine ? C'est des potes, vous dis-je...
L'Inde et ses enfants dans les mines ? Y a plus, circulez !
Rédigé par : Savonarole | 16 mai 2013 à 18:48
Rédigé par Madame marie dumont le 15 mai 2013 à 16:43
"...les deux criminels sont en prison..."
Pourquoi "deux" ; l'aine est ressuscite ?
Rédigé par Monsieur Robert Marchenoir le 16 mai 2013 à 02:02
Je pensais que ces imbeciles et commerciales "mobilisations eclair", fruits sans doute de l'esprit d'un genial communicant, etaient plus festives que cela !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Flash_mob
Pour info, en Angleterre vos propos tomberaient tres certainement sous le coup de la loi...
Rédigé par : Valerie | 16 mai 2013 à 15:41
"Proposition inepte, en effet, que celle d'indemniser après deux siècles les arrière-arrière-petits-enfants d'esclaves."
nous écrit benoîtement Frank Thomas...
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J'interviens exceptionnellement pour vous préciser que vous êtes hors sujet M. Thomas. Car il n'est nullement question ici d'indemniser les descendants d'esclaves des Caraïbes ou d'ailleurs, mais - uniquement - de rembourser la dette inique (rançon ou racket !) qui fut extorquée sous la menace à la République d'Haïti, 21 ans après son indépendance gagnée de haute lutte (contre les troupes de Bonaparte en 1804), dette qui obéra gravement le budget de la jeune république durant plus d'un siècle et qui fut soldée grâce à des emprunts souscrits auprès des puissances étrangères hégémoniques de l'époque (USA, France) et à des taxes usuraires sur la paysannerie haïtienne (misérable) et eut pour résultat d'obérer (voire d'étrangler) durant plus d'un siècle le budget de la jeune république "noire".
J'ajoute que la République d'Haïti n'a pas attendu Mme Taubira, ni le Cran (qui instrumentalisent des faits connus de longue date) pour réclamer à qui de droit le remboursement/réparation de cette dette "inique" dont je rappelle qu'elle ne visait à l'époque (soit en 1825) qu'à dédommager les colons esclavagistes "victimes" de la perte de leurs biens meubles (comprendre les esclaves).
Rédigé par : Mary Preud'homme | 16 mai 2013 à 15:14
Allons, tout n'est pas perdu. J'ai beaucoup aimé découvrir sur BFMTV cette interview prise sur le vif, dans laquelle deux jeunes Toulousains issus de la diversité se plaignaient à propos des troubles : "non mais, vous vous rendez compte, quelle image la France va-t-elle donner à l'étranger ?". Ils étaient sincèrement choqués. Ils font partie d'une autre population française, dont on ne parle jamais, car elle ne fait pas parler d'elle, et c'est très encourageant pour notre pays.
Cela dit, l'UMP continue d'envoyer des signaux désastreux au reste du pays. L'image de ce parti est celle de tireurs embusqués, n'ayant rien à faire de leurs journées que de guetter frénétiquement les moindres soucis à gauche, pour réclamer aussitôt les démissions de membres du gouvernement. Eh bien oui, l'ancien président a été évincé par un vote démocratique, un an après on dirait que cette idée n'a toujours pas été comprise. Il faudra pourtant bien l'accepter, les jeux sont faits depuis 2012, et rien ne va plus en effet, mais ce serait constructif de proposer des débats d'idées, des solutions aux problèmes au lieu de s'engluer complètement dans une opposition stérile aux personnes élues.
Rédigé par : Camille | 16 mai 2013 à 15:14
Deux événements concomitants en accompagnent un troisième : la célébration annuelle de l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises.
Tout d'abord c'est Christiane Taubira qui relance l'idée soutenue par le CRAN et quelques associations ultramarines d'indemniser les descendants d'esclaves, notamment par la "restitution" des terres possédées actuellement par les "héritiers" des esclavagistes des XVIIe et XVIIIe siècles.
Ensuite c'est un député UMP sans doute excédé par cette proposition et par les émeutes d'il y a deux jours au Trocadéro qui pète un cable en déclarant sur internet que les casseurs sont des "descendants d'esclaves" !
Soit dit en passant, ce dernier dérapage est une chance inespérée pour la garde des Sceaux, qui voit ainsi passer sa proposition inepte au second plan si ce n'est pas à la trappe.
Proposition inepte, en effet, que celle d'indemniser après deux siècles les arrière-arrière-petits-enfants d'esclaves.
Tous les actuels propriétaires terriens des îles ont acheté leurs domaines de façon tout à fait légale, et même la plupart d'entre eux ne possèdent plus de terre du tout, s'étant tournés vers d'autres activités, industrielles et commerciales notamment.
Dans ces conditions, sur la base de quelle légitimité les spolierait-on aujourd'hui, et pour donner leurs biens à qui ?
Sur ce modèle, la plupart des Français qui descendent des serfs médiévaux sont fondés à demander l'expulsion des riches d'aujourd'hui et la répartition de leurs biens meubles et immeubles.
Monsieur Hollande, deux jours avant la sortie de Mme Taubira avait pourtant balayé d'un revers de main l'absurde proposition du CRAN.
Une fois de plus il est démenti par un ministre, sans que celui-ci ne soit sanctionné, comme il conviendrait, par une expulsion immédiate du gouvernement.
Là-dessus un député imbécile croit spirituel de relier les événements du Trocadéro et la déclaration de Taubira en remuant la boue de la banlieue et en offrant, avec son ignoble raccourci, un argument de plus à ceux qui haïssent notre pays et ses valeurs, et, par la même occasion, une justification morale à la dangereuse idée de C. Taubira.
Ah ! Quels crétins !
Rédigé par : Frank THOMAS | 16 mai 2013 à 13:12
Bonjour,
Qui se souvient que depuis cinq ans nous avons assisté à la diminution des effectifs au sein des CRS et à la dissolution de 15 escadrons de gendarmerie mobile ?
Qui se souvient que lors du passage de la flamme olympique, on n'avait pu que constater la mainmise de l'ambassade chinoise sur la gestion calamiteuse de cet événement ?
Qui se souvient parmi les têtes pensantes et indéboulonnables de la P.P et de la DOPC, que rouillent dans les garages les engins lanceurs d'eau et les motos 125 cm3 (autant pour moi, j'oubliais le fameux syndrome "Malik Oussekine") ?
Qui se souvient qu'une société qui néglige ses forces armées et de sécurité est une société qui met en péril son avenir démocratique ?
Rédigé par : Satorien | 16 mai 2013 à 12:43
@hameau dans les nuages
Tout à fait d'accord avec vous. C'est ridicule que monsieur Cambadélis nous sorte cette énormité découverte par moi ce matin ! Et ce monsieur a des responsabilités politiques ! Effrayant !
Rédigé par : adamastor | 16 mai 2013 à 11:53
Philippe, permettez-vous une intervention décalée par rapport au sujet de votre billet. C'est seulement pour vous dire le plaisir que j'ai éprouvé à vous voir discuter avec Jean-Yves Le Borgne, lors de cette conférence organisée hier, à Paris, par l'UJA, sur le rôle et l'indépendance du parquet dans la procédure pénale. Votre opposition avec Jean-Yves Le Borgne s'explique par le fait que vous n'avez pas la même conception de l'indépendance. Pour vous, l'indépendance, ce n'est pas une question de structure, mais avant tout un état esprit, une façon de servir, des magistrats du parquet ; au contraire, votre contradicteur, qui s'oppose à l'idée d'un parquet trop indépendant au motif qu'une telle indépendance accroîtrait davantage une inégalité déjà trop grande entre la défense et le ministère public, s'en tient à une approche technicienne de la question discutée. Je préfère votre position, car un magistrat non indépendant, c'est fondamentalement un magistrat qui accepte de s'inféoder à un pouvoir. J'ai aussi aimé votre idée - partagée par Le Borgne - d'une scission en deux corps nettement séparés des magistrats du parquet et des magistrats du siège. Par contre, je n'ai pas du tout aimé que vous vous soyez associé à Jean-Yves Le Borgne, à Me Sandrine Richard et l'autre avocat pénaliste placé à la gauche de l'ex-vice-bâtonnier de Paris, pour vous opposer frontalement à cet intervenant ayant prétendu que le jeu de la franc-maçonnerie pouvait expliquer le comportement de certains magistrats.
Rédigé par : LABOCA | 16 mai 2013 à 03:29
La France n'est pas une exception en la matière, et bien entendu ce n'est pas la France qui est en cause : c'est l'Afrance.
Les grandes villes américaines connaissent, très régulièrement, ce que les médias appellent pudiquement des "flash mobs", pendant lesquelles des "jeunes", selon l'appellation homologuée par les médias là-bas comme chez nous, envahissent par centaines des quartiers, des rues, des centres commerciaux, saccageant tout sur leur passage, cassant, pillant et agressant ceux qui ont le malheur de se trouver là.
Inutile de vous préciser que la majorité des jeunes qui se livrent à ces "fêtes" sont noirs, ce que les médias américains tentent de cacher tout comme chez nous - mais il est impossible de censurer totalement les images de télévision.
Londres a connu, en 2011, une émeute qui a littéralement mis le feu à une partie importante de la ville, infligeant des dégâts comparables à ceux d'un bombardement, et rasant des immeubles qui avaient résisté au Blitz. Cette émeute s'est accompagné de pillages systématiques dans les magasins.
Inutile de vous dire que c'était une émeute noire - même si certains Blancs se sont joints à la "fête", ce que les médias ont lourdement souligné pour tenter de maquiller l'embarrassante et évidente dimension ethnique de l'affaire.
En 2013, les émeutes du Trocadéro furent des émeutes noires. Là aussi, la présence d'une poignée de supporters blancs à côté d'eux a servi à maquiller, de façon outrageusement mensongère pour certains, ce fait que tout le monde peut voir comme le nez au milieu de la figure : ce sont des bandes de racaille noire qui étaient descendues des banlieues pour voler, piller, agresser, détruire et mettre le feu.
Ca s'appelle une guerre ethnique, comme en Afrique. Et partout où une immigration africaine de masse se joint à une politique socialiste, c'est-à-dire laxiste et "antiraciste", eh bien vous aurez, désormais, la guerre ethnique.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 16 mai 2013 à 02:02
Désolé Philippe, mais il est bien fébrile votre copain Manuel. Mardi à l'AN il a jeté à la tête de l'UMP que celle-ci défend la violence. C’est nouveau ? Je pensais que l’UMP représentait la droite dure (formule favorite de Désir) ? celle qui ne sait rien faire d’autre que parler sécurité ? Aujourd'hui ce n'était pas mieux face au député Goasguen.
M. Valls a tendance à dégainer un peu trop rapidement ses "Je ne tolérerai pas", dès qu'un élu de l'opposition ose formuler une opinion.
La France est punie parce que M. Hollande a viré par pure idéologie un préfet compétent nommé sous Sarko.
Le 1er mai 2012, j'étais sur la place du Trocadéro. Nous étions un peu plus nombreux que les footeux (150 à 200.000). Pas un carreau de cassé.
Mais si Philippe, on peut faire la fête en France. Il faut juste savoir s'entourer.
Demander la démission c’est ridicule. C’est se mettre au niveau du PS qui a pratiqué ce jeu pendant dix ans.
Niveau nul.
Rédigé par : Ledun Jean-Paul | 16 mai 2013 à 01:22
Lâcheté PC que cette interrogation sur "la France" que vous nous produisez là, M. Bilger.
La France n'a rien à faire là, et il ne s'agit pas d'elle mais de Noirs et d'Arabes. Maintenant, libre à vous de taire la réalité, et en plus de battre la coulpe de la France.
Continuez, et je protesterai si la télé ne vous invite pas de plus en plus souvent : vous êtes digne d'elle.
Rédigé par : Buridan | 16 mai 2013 à 00:13
Bonsoir M. Bilger,
Je lis régulièrement votre blog et même si je ne suis pas toujours d'accord avec vos analyses j'apprécie le fait que vous changiez d'avis et que vous ne soyez pas sectaire. Je vous ai souvent vu aux assises et j'ai souvent apprécié vos réquisitoires. En ce qui concerne Manuel Valls j'ai de l'admiration pour lui et c'est bien le seul dans ce fichu gouvernement...
Rédigé par : NICOLE EUGENE | 15 mai 2013 à 22:54
Je pensais qu'à l'inverse du CPE, le fait que les casseurs n'aient pas attaqué les défilés "catho" relevaient du savoir-faire de la police parisienne. Si cela était vrai, il n'y aurait pas eu de drame pour le PSG.
Les événements du Trocadéro et certaines analyses entendues démontrent au contraire qu'il y a eu une volonté de dramatiser les manifs anti-mariage gay. A C dans l'air le policier explique que dans tout lieu de manifestation il faut laisser un espace pour que la foule puisse se dégager (jardins du Trocadéro), alors que le haut de la place de l'Etoile fut conçu comme une souricière. Les quelques dizaines d'interpellations laissent pantois devant tout ces jeunes filmés en train d'attaquer tout ce qui bouge sur la place. A l'opposé il semble beaucoup plus facile d'arrêter des jeunes opposants au mariage homosexuel.
Valls déçoit de plus en plus car les problèmes à résoudre semblent bien classiques. Il n'a pas assez de troupes fraîches pour maintenir l'ordre dans Paris. Il se doit d'être prudent. La fête aurait dû se tenir dans un stade et non dans un quartier d'habitation. La place était en travaux fournissant ainsi des armes et munitions aux casseurs. Il semble que tous ces arguments ont été remontés à la hiérarchie mais sans succès.
Cette technique pour se défendre manque d'allure. Vous mettez le doigt dessus, la gauche n'a pas beaucoup de gens brillants et s'il faut garder les sympas même quand ils font des erreurs de jugements ou n'osent pas s'affirmer contre le monde de l'argent où allons-nous ?
J'ai eu la surprise de lire la lettre du procureur Jean-François Assal au général Schmidt qui s'excuse pour le mur des "cons". Ce Monsieur m'a un peu réconcilié avec la justice car il a compris la défiance légitime que peuvent avoir les Français envers les autorités.
Rédigé par : Perplexe-gb | 15 mai 2013 à 22:31
Beaucoup de choses sont résumées dans cet événement.
Tout ?
Naïveté, laxisme, creusement du fossé entre une France et un monde vivant en France mais sans en respecter les us et coutumes.
Tant que les politiques et les citoyens n'auront pas envoyé un message clair aux voyous et allons-y, à tous les citoyens, nous en resterons à cette situation qui risque de s'aggraver. Et pourquoi changerait-elle ?
Fermeté et ordre dans la société plus travail, suivi pour les aides sociales, diminution des fonctionnaires sauf dans la police et à l'école... s'attaquer aux problèmes MAINTENANT, car demain ça sera pire.
Et je crains le pire, pour moi ça n'est qu'un avertissement. A la prochaine "bavure" policière ou fête de la musique ou... ? même scénario mais dans pas mal de banlieues cette fois vous verrez...
Désolé de ce pessimisme, mais rien n'est fait, je crois que vous ne voyez pas à quel point la société est devenue violente.
Rédigé par : jef | 15 mai 2013 à 22:21
Vouloir toujours la démission du responsable...
Que l'UMP politise la chose je le comprends, en son temps, qui n'est pas si éloigné, le PS en faisait autant dès que cela lui était possible. Je ne les écoute même plus tellement on sait à l'avance ce qui sera dit.
Mais qu'ici, au calme, on puisse le demander je m'étonne. Car qu'est-ce que cela changerait ? RIEN, NADA, NICHTS, NOTHING...
On peut bien changer le ministre, le préfet de police, le directeur de la police ou de la gendarmerie, ce ne sont pas eux qui sont dans la salle de commandement ou sur le terrain, à gérer les évènements et les effectifs. Quid du patron de la DOPC (direction de l'ordre public et de la circulation) ?
@Robert
Ce n'est pas forcément la DCRI qui s'occupe de ce genre de renseignements mais plutôt les SDIG et à la PP la DRPP.
800 CRS et gardes mobiles c'était bien assez en nombre, par contre le dispositif était peut-être mal monté ?
Je ne sais pas je n'y étais pas.
Les responsables ont été débordés certes mais remarquez qu'on n'a pas pu accuser la police de violences illégitimes.
Un truc comme cela aux USA et c'était l'hécatombe.
Les casseurs sont par nature très mobiles mais il y a eu des heures d'enregistrements vidéo de réalisées, voyons ce que cela va donner.
Ce que j'attends, c'est de voir ce que vont produire les enquêtes qui viennent de débuter. Laissons quelque temps aux enquêteurs. Laissons-les faire leur boulot.
Alors on pourra juger vraiment.
Maintenant le choix du lieu était osé. Que le maire dise qu'on ne l'y reprendrait plus je veux bien le croire, sa com lui a explosé au nez tout comme pour le PSG.
Rédigé par : Surcouf attentif | 15 mai 2013 à 22:05
Moi qui aimais Manuel Valls et Philippe Bilger, j'aurai tout perdu en un jour !
Rédigé par : Thomas | 15 mai 2013 à 21:11
"Contrairement aux assertions de quelques-uns, je ne vois pas dans les images de ces "bousculades de quelques perturbateurs" (Delanoë) des têtes rasées...
Je crois hélas que la réponse est dans la question..."
Rédigé par : adamastor | 15 mai 2013 à 10:59
Oh que si ! Ils y étaient les crânes rasés ! Mais par procuration !
C'est monsieur Cambadélis alias Kostas qui le déclare :
« On n'a pas anticipé la connexion entre ce que l'on avait vu lors des manifestations contre le mariage pour tous et les hooligans qui gravitent autour du PSG. Là, il y a eu la conjonction des deux et évidemment ils s'en sont donné à cœur joie », a expliqué le député de Paris.
On ne va pas la lui faire. C'est un connaisseur.
Si je comprends bien, la manif contre le mariage pour tous a été faite pour tester les forces de police et ainsi adapter l'attaque en fonction du comportement de celles-ci ?
Maligne la Frigide Barjot ! elle a réussi à dribbler tout le monde et envoyer Valls sur le banc de touche.
Monsieur Delanoë, lui, a tout vu de l'Ile de la Cité : juste quelques bousculades ne méritant pas un carton rouge, pas même un carton rose.
Je vais bien, tout va bien.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 15 mai 2013 à 20:56
Cher Philippe,
A notre avis, cette grande fête aurait dû avoir des répercussions économiques pour toute l'Ile-de-France, ce qui aurait été créateur d'emploi.
Une parade sur la Seine, c'était une idée événementielle qui avait beaucoup de modernité.
Devons-nous en déduire qu'aucun événement sportif ou culturel ne puisse apporter au grand Paris la médiatisation qui est nécessaire à son développement ?
Combien de critiques nos journalistes n'ont-ils pas prononcées sur les mesures de sécurité lors d'organisations récentes des jeux de Londres et du Jubilé de la Reine.
Il s'agissait de rencontres internationales et pas d'une réunion de quinze mille supporters.
Nous ne pouvons pas admettre que la sécurité de l'Ile-de-France ne puisse pas faire face à quelques centaines de casseurs. Deux soirs de suite, tout de même. Il y aurait eu beaucoup plus de blessés si de nombreux bénévoles de la Croix-Rouge et des secouristes n'étaient pas intervenus.
Les nouveaux moyens de technologies permettent à tout instant des rassemblements de casseurs sur toute cible.
Si aucune réaction ne se met en place, Paris a simplement fait la démonstration de la facilité de telles agressions et nous pourrons être témoin à intervalles de plus en plus régulier de saccages tolérés sous le regard impuissant du Ministère de l'intérieur. Le gouvernement ne comprend pas la gravité de la situation actuelle et ses conséquences.
Les cars de touristes en déplacement dans Nairobi risquent moins qu'en faisant découvrir la Tour Eiffel. Sur certains guides touristiques apparaissent des secteurs conseillant aux touristes ne pas se déplacer seul pour risques très importants.
Le métro, les trains, les aéroports, les grandes villes. Quelle image pour la France dont l'économie non délocalisable repose sur le tourisme, le luxe, l'hôtellerie étant très inférieure à la demande en places et en prestations.
Nous attendons une prise de conscience réelle, avec des réponses réelles et une multiplication d'événements sportifs et culturels dans la rue garantissant la sécurité des touristes et des résidents.
Mais ça c'est la France forte qui l'apportera et à défaut de parade nous devons subir l'état de siège qui ne précède que le couvre-feu.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 15 mai 2013 à 19:10
Valls est un bon communicant mais est-il un bon ministre pour autant ?
Si de plus, il se confirme qu'il a eu des mots maladroits en comparant l'allure de Mme Ayrault à celle de son épouse, alors à l'incompétence, il faudra ajouter la muflerie.
Et quand il affirme devant les protestants réunis en Synode à Lyon que la laïcité est un rempart contre l'obscurantisme, je constate qu'elle n'est pas un rempart efficace contre la bêtise.
Rédigé par : Polochon | 15 mai 2013 à 18:47
Cela dit, cela n'a rien à voir avec les hooligans qui sévissaient pendant les années 80 au Royaume-Uni.
Rédigé par : François MARSELLA | 15 mai 2013 à 18:21
Décue de votre billet, que je trouve bien partisan et trop flatteur pour Manuel Valls.
Je ne veux pas diminuer la responsabilité du préfet de police. Il convient juste de souligner les faits : à 20h30, les CRS présents sur les Champs quittent précipitamment les lieux, laissant les émeutiers saccager tranquillement les vitrines de cette belle avenue touristique. Pour quelle raison ? Manuel Valls arrive Gare de Lyon, après une visite à Lyon, tendue. Un comité d'accueil de la Manif pour tous est présent, et notre cher ministre de l'Intérieur doit donc être escorté et protégé face à des jeunes gens, somme toute inoffensifs, mais dérangeants. La décision a donc été prise de sacrifier les Champs pour la sécurité d'un ministre, qui n'était pas menacée. Je pense que le malaise est profond, et essayant de trouver des excuses à Valls, et mettre de l'espoir en quelqu'un qui est prêt à sacrifier la sécurité publique à son bien-être personnel me paraît non pas vain, mais totalement irréaliste...
Rédigé par : Amandine Billet | 15 mai 2013 à 17:01
Au marathon de Boston, des bombes ont été jetées par des américains d'origine "étrangère". La police, le maire de Boston ont agi, les deux criminels sont en prison et basta.
Nous avons eu droit à une échauffourée du plus mauvais goût, mais l'honneur de la France n'est quand même pas en jeu !
Rédigé par : marie dumont | 15 mai 2013 à 16:43
Exception française ou parisienne ?
Rédigé par : gery | 15 mai 2013 à 14:53
Rédigé par : lafleur | 15 mai 2013 à 12:35
Un commentaire qui ne sent pas la rose !!!
Rédigé par : Valerie | 15 mai 2013 à 14:46
J'ai l'impression que la classe politique se "fait un film". Les hordes exogènes incendient l'espace public et dérangent les fêtards. Trente mille voitures brûlent en France chaque année (record mondial) et nos élites se posent encore des questions ? En fait, elles s'en f... et zappent l'événement à leur manière en restant sur l'écume des choses pour cacher à leur électorat que l'ordre n'est pas maintenu, et ce depuis très longtemps.
A revoir les images du Trocadéro, monsieur Valls a une chance inouïe : le groupe qui a attaqué l'autocar n'a pas mis le feu à la soute à bagages. La vidéo des touristes cramés aurait fait le tour du monde (surtout celui des agences de voyage) et il aurait dû en tirer les conséquences pour sa carrière. Mais tant qu'il n'y a pas mort d'homme ça reste comme un coup de chaud.
Qui se souvient des "blousons noirs" ? C'est vrai qu'il n'y avait pas alors de caméras d'épaule ni caméra du tout pour filmer les rixes, car ces gentils membres de la sous-culture d'antan se battaient presque exclusivement entre eux, mais faisaient peur à tous (c'était leur trip) ! Leurs cadets d'aujourd'hui, protégés par un dispositif judiciaire compréhensif pour ne pas dire plus, sont autrement dangereux et rien ne leur fait peur. La prison n'est qu'un passage à la vie d'homme, une initiation. La solution ne peut être énoncée.
Rédigé par : Catoneo | 15 mai 2013 à 14:41
pourquoi la France est-elle une exception festive qui montre le pire
Paris n'est pas la France. Quand je pense qu'on a fait tout un plat aux joueurs de l'OL parce qu'ils avaient lancé un petit "Emmenez-moi à Geoffroy-Guichard" avec les supporters en fêtant la Coupe.
C'était bon enfant (vidéo en lien).
De toute façon ça partait mal ce sacre 2013, par une victoire à Gerland donnée par un arbitrage à Lannoy. Depuis la Coupe du Monde de 2010 en voilà un qui n'a toujours pas appris que les mains étaient interdites au football, et en particulier dans la surface.
Paris n'a pas de torcida. S'ils maintiennent un projet sur quinze ans, peut-être, mais ils n'en sont pas là.
Rédigé par : Alex paulista | 15 mai 2013 à 14:22
Toujours la gigue des faux-culs, les jérémiades des cracheurs en l'air, des bisounours bobo gavés et repus de pensions, de prébendes et de privilèges... Sempiternelle pleurnicherie-justification des "qu'est-ce-que-on-est-bien-entre-nous".
Mais à bien y regarder et réfléchir simplement...
Pourquoi une faune qui d'ailleurs ne se veut pas française, gavée et profiteuse exclusive des largesses des comptes sociaux français et bien sûr sous l'ombrelle des éternels droits de l'homme toujours réservés pour eux et ceux qui pillent la France... pourquoi donc cette faune se priverait-elle de se faire un plaisir et d'exulter ses bas instincts, quand les socialos font des lois d'amnistie au profit de casseurs connus, patentés, encartés mais condamnés (enfin). N'hésitons pas à désigner ces irresponsables, comme les fossoyeurs de notre économie, qui démolissent et sapent et ensuite pleurent abondamment devant les caméras et micros quand tout est par terre.
Et quand on sait que la mégère acariâtre qui supervise les prisons ne leur fera qu'un sermon avec peut-être une fessée à la fleur de cannabis... alors...
La France appartient de moins en moins aux Français normaux m-a-i-n t-e-n-a-n-t.
Rédigé par : lafleur | 15 mai 2013 à 12:35
Pourquoi la violence, M. Bilger ?
A la va-vite, mais sur le fil d'une réflexion de longue haleine : à cause du mépris. En France plus que dans beaucoup de pays, on se jette continuellement à la figure, les uns, les autres, un mépris qui nourrit une sourde colère, et cette colère trop longtemps, trop souvent ravalée finit par exploser de la manière la plus absurde et directe. Je suis (sans doute très naïvement mais intimement) persuadé que si chacun apprenait à ne plus mépriser à tout bout de champ le monde qui l'entoure, ce genre de choses n'arriverait pas.
Alors, pourquoi le mépris ?
Rédigé par : Kirawea | 15 mai 2013 à 12:10
Ce qui semble bizarre dans ces casses, c'est qu'il n'y a qu'en France que l'on voit ça... A se demander si ce n'est pas "piloté "par un parti qui s'est fait mettre à la porte et qui a des choses à planquer...
Salutations
Rédigé par : jean claude | 15 mai 2013 à 12:06
Injuste, je suis de votre avis, de réclamer la démission de M. Valls à la suite de ces émeutes.
Mais légitime d'instruire une enquête pour connaître la chaîne d'incompétence qui y a abouti.
Et puis tout de même assez fondé de se demander pourquoi tous les grands pontes de la police entouraient le ministre et sa déjantée collègue de la Justice à Lyon pour parler sécurité, alors qu'un rassemblement à si haut risque se préparait à Paris.
A propos de C. Taubira, vous n'auriez pas un peu envie, Philippe, de donner un avis sur sa proposition d'indemniser les victimes de l'esclavage aux Antilles françaises deux siècles et demi après son abolition ?
A qui fera-t-on porter la responsabilité des violences qui pourraient en résulter ?
Rédigé par : Frank Thomas | 15 mai 2013 à 12:01
Le maintien de l'ordre dans la capitale est toujours piloté par la salle de commandement de la préfecture de police.
Les responsables "techniques" sont les mêmes, quel que soit le régime et donc leur compétence ne me semble aucunement devoir être mise en cause, pas plus que celle des unités de CRS et de gendarmerie mobile engagées.
A mon sens deux causes principales sont à l'origine de ce fiasco :
- un manque de renseignement flagrant, ce qui remet en cause la réforme sarkozienne des services de renseignements du ministère de l'intérieur. Le fonctionnement de la DCRI ne serait-il pas là encore à revoir ?
- un esprit "bisounours" relatif à la fête qui a fait mobiliser des forces en nombre insuffisant associé à une attitude politique vis-à-vis des propriétaires du PSG, le Qatar. La PP ne pouvait "politiquement" pas lui refuser le bénéfice du Trocadéro pour bénéficier de la vue imprenable de la tour Eiffel !
En l'espèce le seul responsable qui doit tirer les conclusions qui s'imposent reste le préfet de police de Paris : il lui appartient d'assumer seul la responsabilité de ce fiasco.
Rédigé par : Robert | 15 mai 2013 à 11:53
Visitez Paris, son charme, son ambiance avec distractions : champs de bataille, attaque de diligence, règlements de compte, etc.
Toujours les mêmes "Auvergnats" qui occupent le pays et le gangrènent, pillent les systèmes sociaux et cassent notre culture et notre vie. Le retour de bâton va être sévère. Et s'il n'y en a pas, c'est la fin de la France.
Est-ce que Delanoë va demander aux casseurs de rembourser comme il l'avait fait pour la pelouse des Invalides lors de la manif pour tous ? j'en doute !
C'est sûr que c'est plus facile de gazer des familles avec des poussettes !!
Rédigé par : sylvain | 15 mai 2013 à 11:45
Depuis les béatitudes convenues de 1998 sur la France "black, blanc, beur" qui gagne, l'évolution est en marche.
Il y eut 2005, qui fit comprendre le sens du vent, avec la fumée des incendies.
Il y a eu le Trocadéro.
Il y en aura d'autres.
Tout cela n'a rien à voir avec le football. Ni avec Paris, où presque aucune des personnes interpellées il y a deux jours ne réside.
Est-ce assez clair ?
Rédigé par : Sandro Ferretti | 15 mai 2013 à 11:39
Pourquoi cette unanimité à faire semblant de ne pas savoir ce qu'il faudrait faire ?
Mettre cette racaille en panier à salade à coups de matraque, et leur filer deux ans de bagne comme on le ferait au USA.
Moyennant quoi, il n'y aurait jamais de problèmes parce qu'alors, les "jeunes" ne seraient pas tentés de voir si la police est assez lâche pour ne pas oser leur taper dessus.
Seulement, ce n'est pas "humaniste", alors...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 15 mai 2013 à 11:36