« Il n'y a pas de justice people, Jean-Pierre Raffarin ! | Accueil | Marine Le Pen n'est pas occupée »

03 juillet 2013

Commentaires

Jabiru

Ce jeune s'est transformé en monstre et monstre il restera. J'approuve totalement le réquisitoire et le verdict de la Cour.
Qu'il assume à vie ses crimes.

Véronique Raffeneau

Philippe, vous me répondez :

"le professionnel même ancien a forcément plus d'intuition que l'amateur même éclairé."

Le problème de votre billet est qu'il intellectualise le réquisitoire et le verdict.

Pour le commun, la question est celle du sens et de la compréhension de la peine.

Le réquisitoire de Madame Vermeulin, du point de vue tellement nécessaire du sens, de la compréhension de la peine, et de son acceptation par la société, est PARFAIT.

L'avocate générale a réussi à faire tenir ensemble toutes les incompréhensions profondes de la société au regard de cette tragédie absolue.

Par exemple, vous vous attachez à l'excuse de minorité.

Pour le commun, cette question ne fait débat pour personne car la réponse apportée dans le réquisitoire est limpide :

"...elle demande aux jurés de rejeter l'excuse de minorité, mais de ne pas prononcer la perpétuité encourue. À ses yeux, et elle s'en justifie de manière lumineuse, la juste peine pour ce jeune homme extrêmement inquiétant, c'est trente ans de réclusion criminelle assortis d'un suivi sociojudiciaire sans limitation de durée et, le cas échéant, d'une rétention de sûreté - sentence qui rendrait très hypothétique une remise en liberté de Matthieu M." (S. Durand-Souffland - Le Figaro, 29-06)

jef

La perpétuité ? Inutile ! Mieux vaut la peine de mort car on s'adapte à une vie en prison. Exemple = les zoos.
Par contre je suis un peu moins d'accord avec votre jugement envers Me Dupond-Moretti et ne suis pas vraiment d'accord avec vous. Pas d'éloquence pas de charisme. Malgré ses bons résultats et l'"aide" des médias. De bons collaborateurs j'imagine pour ces avocats stars (tant mieux pour ses clients).
Comme Me Vergès ,bof, décevant, sera vite oublié comme ses secrets et pourtant je suis friand de ces hommes, de ce qu'ils représentent et de leur esprit.

Savonarole

"On refait le verdict"...

Ça permet d'éviter de parler de la gastro-entérite qui frappe le gouvernement.

Robert

@ Xavier NEBOUT | 04 juillet 2013 à 08:45

"Malheureusement, en voulant mettre les choses les plus hautes à la portée des enfants, on a abouti à une infantilisation du christianisme."

Il me semble qu'en l'espèce vous confondez le paradis et notre réalité bien terrestre !

Le Christ n'a-t-il pas dit : "rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu" ? Désolé pour vous mais notre justice terrestre n'est pas celle céleste à laquelle vous aspirez.
Cette justice n'a que faire de considérations théologiques et se fonde sur des réalités bien terre à terre, même si l'on peut lui reprocher de parfois trop "psychologiser".

La citation de votre texte tendrait à exclure la responsabilité personnelle du meurtrier en la rejetant sur les seuls parents. Certes ceux-ci ont apparemment l'énorme responsabilité de n'avoir pas correctement éduqué leur enfant. Il n'empêche, à ce qu'on a pu lire de la personnalité de ce jeune, qu'il semble profondément être un sadique pervers incapable de remords. Dès lors, quelles que soient les excuses que l'on souhaite lui accorder, il est normal que la société veuille à présent s'en protéger en l'isolant un maximum de temps.

Mouloud

"Le père regardait des vidéos pornos au petit-déjeuner avec ses enfants" ! Certaines personnes ne méritent pas d'être parents. Mais paraît-il c'est un droit de l'homme.
En tout cas il se passe en France, pas seulement dans les campagnes reculées mais aussi dans les agglomérations, des choses horribles sur les enfants.
Ayant travaillé au greffe du parquet de la Chambre criminelle de la Cour de cassation, j'en ai vu passer des dossiers d'inceste et de maltraitance de la part de parents, parfois allant jusqu'à la mort de l'enfant. Le journal de 20h ne cite pas toutes les affaires.
Enfin c'est vraiment triste. Après cela on vient faire des blagues sur les pères turcs qui violeraient leur fille ! Vous savez, la blague que les Français aiment bien se raconter entre eux lors de soirées, juste pour rire : "qu'est-ce qu'une fille vierge en Turquie...?"
Tout autre chose, j'espère que Monsieur Bilger consacrera un billet à l'intervention de Bernard Tapie au 20 heures de France 2. N'était-ce pas à mourir de rire lorsqu'il a évoqué Christiane Taubira comme sa meilleure amie ? Quelle était la stratégie ?

MS

"Comment voulez-vous vous pardonner une faute dont vous ignorez les conséquences ?"

Xavier,

Le seul à même de pardonner ne les ignore pas.

Ce que le christianisme a de plus précieux à nous transmettre est qu'il n'y a pas lieu de mettre à la miséricorde divine des limites qui n'existent que dans notre propre esprit.

Notre conscience en effet nous juge, elle est l'accusatrice. Mais il est un défenseur, qui est précisément l'Esprit. La faute à son encontre est sa révocation, le pardon avec.

Xavier NEBOUT

@MS

Comment voulez-vous vous pardonner une faute dont vous ignorez les conséquences ?
Par exemple : le viol d'un enfant a des conséquences infinies ; on ne peut donc se le pardonner, et il est impossible à absoudre.
C'est pourquoi il est dit que les fautes contre l'Esprit (l'intention sur le monde) ne peuvent être pardonnées.
Le juge, c'est la conscience, pour les chrétiens, symboliquement incarnée dans le credo.

Malheureusement, en voulant mettre les choses les plus hautes à la portée des enfants, on a abouti à une infantilisation du christianisme.

Véronique Raffeneau

"N'y a-t-il pas eu là, dans ces glissements et ces contradictions subtils, de quoi susciter la peine maximale décrétée par cette cour d'assises ?"

Je ne suis pas d'accord avec cette analyse.

Le réquisitoire de l'avocate générale, tel qu'il a été restitué dans les articles de S. Durand-Souffland (Le Figaro) et Pascale Robert-Diard (Le Monde) a été parfaitement cohérent.

J'estime que la peine demandée par le ministère public (30 ans d'emprisonnement avec une injonction de soins et une rétention de sûreté) traduisait bien l'horreur, l'extrême gravité des faits et l'avenir problématique de l'accusé.

Egalement, le réquisitoire était une réponse apportée à la part d'irresponsabilité, de désinvolture et de négligences de l'ensemble des professionnels et des institutions dont la mission fondamentale, à l'issue du premier viol, était de protéger la société et ce garçon contre lui-même.

Mon sentiment est que le verdict de perpétuité - sans injonction de soins ! -, par sa radicalité et son exceptionnelle sévérité au regard du statut de mineur de Mathieu, dans l'esprit du jury, en faisant porter somme toute à l'accusé la plus que totale responsabilité de ce qui s'est passé, est une façon détournée de faire l'impasse sur les manquements du suivi judiciaire qui, suite à la première affaire, avait été inexistant.

L'avocate générale, Jeanne-Marie Vermeulin, lucide, n'avait pas cédé à ce qui m'apparaît être, dans la décision du jury, paradoxalement, la tentation trop commode de délester l'Institution judiciaire de sa part de responsabilité.

http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2013/06/28/la-lecon-dhumilite-et-de-lucidite-de-lavocate-generale-au-proces-du-chambon-sur-lignon/

semtob

Cher Philippe,
Carence affective. Absence de symbolisation.
Froideur affective.
La mécanique juridique.
C'est souvent facile de se retrancher derrière une mécanique, une technique.
Qui sont les acteurs de cette tragédie ? Ces trois enfants étaient-ils condamnés à une tragédie ?
Des chaînes de défaillance.
Des recherches de limites. Des absences de limites. Le milieu judiciaire peut-il apporter des limites, peut-il réparer ?
Pour avoir croisé le destin de jeunes criminels, il ne nous semble pas que les murs puissent apporter des solutions.
En rendant ce genre de décision, la justice rajoute une défaillance à une chaîne de défaillances. Nous ne savons pas plus aujourd'hui que jadis apporter une réponse cohérente à l'acte sadique ou pervers.
Un nombre d'années est dépourvu de sens, si un travail immense n'est pas mis en place. Il semble que les juristes eux-mêmes soient vides de réponse devant un monde avide de réponses. En mathématiques comme en droit, il existe des problèmes sans solution. Il est toujours difficile d'aborder son impuissance, mais vouloir donner du sens à ce qui n'en a pas, c'est perdre soi-même sa conscience. La place de cet individu est en centre de soins de sécurité et n'aborder cette problématique que dans plusieurs dizaines d'années est incompréhensible.
La justice n'est pas soeur de la folie et chaque fois qu'elle entre dans son jeu, ce n'est que pour mieux régresser et s'auto-punir à long terme. La justice a un travail de réflexion immense à accomplir pour éviter la multiplication de ces drames si douloureux. Délimiter le cadre juridique serait déjà un premier pas.
françoise et karell Semtob

MS

Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 juillet 2013 à 14:59
____

Est-il préférable ou non pour le salut de son âme de mettre fin ou non à la vie du coupable ?

Non, cf par exemple la vie de Saint-Paul.

Une vie de repentir, pourrait-elle absoudre, en sa conscience, la faute commise ?

Ce qui pourrait être délié ici-bas le sera ailleurs.

Ne serait-ce pas au contraire lui infliger une vie de torture mentale que de le laisser vivre ?

Hors repentir, absolution, reconstruction autant que faire se peut, il y a fort à parier en effet sur l'issue ci-après. L’homme affligé d’une telle culpabilité ne sera-t-il pas conduit au suicide en prenant conscience de la gravité de sa faute ?

La faute en somme est-elle constitutive d’une faute contre l’Esprit - celle dont on ignore les conséquences et qui ne peut donc être pardonnée ?

Cette faute contre l'Esprit n'est précisément que le refus du pardon.

S’il faut le condamner, quel traitement pourrait lui donner une chance d’expier avant de comparaître devant la justice divine - celle de la conscience qui envoie dans une chute éternelle, au ciel ou dans une réincarnation purificatrice pour ne pas dire purgatoire ?

Je ne comprends pas votre question...

Jocelyne

A propos du crime horrible de Mathieu, vous écrivez, Monsieur Bilger : "Il eut fallut en comprendre la cause".
Oui, en effet, ce serait le bon sens ; mais comme d'habitude, on ne voit pas plus loin que le bout de son nez.

Dans ce crime horrible, il y a trois responsables :
1° Les parents, lourdement défaillants : Mathieu, c'est sûr, n'a pas bénéficié des modèles parentaux ni des repères éducatifs solides pour se structurer ; sans cadre ni limites, il est livré à ses pulsions ; du fait du contexte familial, il n'a que l'agressivité pour affirmer sa masculinité, sa virilité ; avec une haine de la femme (de la mère).
Mathieu tirait la sonnette d'alarme depuis déjà quelques années, et son comportement aurait dû alerter ses éducateurs.

2° L'expert psychiatre :
En août 2010, Mathieu a entraîné une camarade, Salomé, dans un bois avec l'intention de la violer et de la tuer ; ne parvenant pas à la violer, il s'est servi d'un godemiché de ses parents (!!) ; Salomé a eu la vie sauve grâce à un coup de fil de sa mère sur son portable, et à son sang-froid.
Mathieu a été arrêté et soumis à une expertise psychiatrique ; Dr Aiguesvives, pédopsychiatre de Béziers, a conclu que Mathieu n'était pas dangereux, et qu'un suivi en équipe spécialisée en ambulatoire était suffisant.
Mathieu tire la sonnette d'alarme par ces passages à l'acte, mais personne n'en comprend le sens.

3° Le juge des détentions, s'appuyant sur le rapport d'expertise psychiatrique, fait sortir Mathieu de prison au bout de quatre mois.

En août 2010, Mathieu a failli commettre son premier crime ; il a violé Salomé avec un godemiché ; mais le pédo-psychiatre juge qu'il n'est pas dangereux ; le juge,sans plus de discernement, le libère...

Et les parents, défaillants, fuyant leurs responsabilités, se débarrassent du gamin en le plaçant au lycée Cévenol, livré à lui-même et à sa rébellion et à ses pulsions mortifères ; alors qu'il avait besoin d'être cadré et d'un accompagnement étroit ; faute d'un accompagnement et de remise en question, il restait un danger, pour lui-même ou pour les autres, jusqu'en 2013.

La défaillance parentale, l'incompétence du pédo-psychiatre, les dysfonctionnement de la justice, ont fait ici 3 victimes : Salomé, Agnès, et Mathieu.

On espère que la mère a récupéré son godemiché.

amfortas

Il ressort des journaux américains (le 29 juin 2013, le New York Daily News suivi de Yahoo Australie publie un article également repris le 30 juin par le Sidney Morning Herald (journal australien) puis par Russian TV le 1er juillet (et probablement par d’autres)) qu'une paire d'hommes vient d'être condamné à quarante ans de prison pour avoir fait d'un bébé un objet sexuel, avec les ravages qu'on imagine. Le second membre de la paire est toujours en attente de verdict.
Il ne s'agit pas de comparer deux systèmes judiciaires, encore que le but de chacun soit identique : punir, récupérer, éliminer, d'une façon ou une autre.
Dans le cas de Mathieu quelle importance a son dérangement, car pour faire ce qu'il a fait il est nécessaire qu'il soit perturbé au moins à parité avec les deux minables américains. Quel poids donner à ce dysfonctionnement face à la conséquence ? La minorité aurait pu être un facteur concevable d'amoindrissement mais l'état mental qui n'a pas été catalogué par les experts (fiables dites-vous) comme excluant la responsabilité, l'atténuant seulement, ne permettait pas d'en faire un motif de clémence et le raisonnement de l'AG, tel que vous le synthétisez, paraît convaincant sur le plan juridique, mais sans effet. De plus, il y a une autre victime qui se profile et qui rappelle le danger de la remise en société de cet être. En revanche, le raisonnement des jurés est troublant si on adopte l'atténuation : le crime est si horrible qu'il dépasse le cadre punitif ; sauf que l'atténuation de responsabilité n'est pas nécessairement déterminante, semble-t-il me rappeler, sans qu'il soit sûr que les jurés aient repéré les ciseaux dans lesquels ils se trouvaient. Il est probable que la juridiction d'appel sera beaucoup plus troublée, vivant sous une double influence : celle de la société attentive et celle des professionnels prompts à défendre le raisonnement du Parquet.
En attendant, ils pourront toujours penser au petit garçon, moralement tué par les deux hommes dans un long, très long développement d'ignominie et qui pourra espérer que ses tortionnaires ne reverront jamais la lumière de la liberté. Il est vrai que cette information n'est pas forcément bonne à diffuser dans l'état d'anorexie critique où nous sommes tombés et ce n'est pas l'homosexualité des criminels qui est en cause, bien des enfants de couples hétéro ont connu cette horreur, façon Dutroux, mais bien le type de sanction, sa durée et son incompressibilité. Une vie française vaut moins en termes pénaux qu'une vie américaine.

Tendance

Il faudra peut-être une loupe encore plus grande pour comprendre par quel échafaudage machiavélique un acquitté d'Outreau puisse se voir à nouveau et seulement maintenant déféré devant une cour d'assises.

Frank THOMAS

"Non pas que la minorité soit forcément porteuse d'une atténuation de responsabilité mais dans la tête du commun était-il inconcevable de prendre le rejet de l'excuse pour l'acceptation implicite d'une responsabilité totale en dépit de la réquisition contraire"

...euh... plaît-il ?
Quand je considère avec tristesse, d'ailleurs, l'incapacité chez la plupart de nos contemporains de se sortir des doubles négations (au point que certains ne parviennent pas, dans certains jeux télévisés, à éviter un "piège" tel que "lequel de ces hommes n'est pas un médecin célèbre ?"), je me demande ce qu'il peuvent bien saisir de cette longue période alambiquée.
Pour eux et pour moi, par pitié, une traduction !
Pour le fond de ce billet, je vous fais confiance.

Xavier NEBOUT

En un temps si lointain au regard de qu’on appelle « les valeurs » de la République qu’il semble que les hommes devaient alors être des singes, les juges les plus scrupuleux se seraient posés les questions suivantes :
Est-il préférable ou non pour le salut de son âme de mettre fin ou non à la vie du coupable ? Une vie de repentir, pourrait-elle absoudre, en sa conscience, la faute commise ? Ne serait-ce pas au contraire lui infliger une vie de torture mentale que de le laisser vivre ? L’homme affligé d’une telle culpabilité ne sera-t-il pas conduit au suicide en prenant conscience de la gravité de sa faute ? La faute en somme est-elle constitutive d’une faute contre l’Esprit - celle dont on ignore les conséquences et qui ne peut donc être pardonnée ? S’il faut le condamner, quel traitement pourrait lui donner une chance d’expier avant de comparaître devant la justice divine - celle de la conscience qui envoie dans une chute éternelle, au ciel ou dans une réincarnation purificatrice pour ne pas dire purgatoire ?
En des temps encore plus lointains, les juges se seraient réunis pour analyser l’aura et le karma du prévenu.
Tout cela devrait encore pouvoir faire rire les esprits bornés, si avec le constat des NDE, la science ne niait plus aujourd’hui l’existence de l’âme.
Et si à ces juges d’antan, on avait dit un jour que le discours de M. Bilger serait celui du juge le plus scrupuleux de son temps, ne pleureraient-ils pas sur la déchéance de notre civilisation ?

hameau dans les nuages

@ Michelle D-LEROY | 03 juillet 2013 à 11:55

Je suis tout à fait d’accord avec vous. Je ne savais pas cette histoire de cassettes porno devant le bol de céréales.

Mais cela va beaucoup plus loin.

Et à l’instar de monsieur Tapie je dirai : « Il y a complot ».

Le mariage pour tous est finalement de la roupie de sansonnet. Un miroir aux alouettes. Du pâté de grives : un cheval, une grive. La serviette sur la tête pour déguster un ortolan. L’appeau pour poser les palombes.

Plus pernicieux est maintenant la volonté de faire découvrir la sexualité aux enfants pour justement éviter qu’ils tombent dans le piège de la pédophilie. A mon avis derrière cette « louable intention » se cache la future défense des pédophiles. Il n’y aura plus vraiment agression car ils auront été initiés et donc cela vaudra déjà une forme d’acceptation de leur part de la tentative d’attouchements. La moitié du chemin aura été fait pour la libéralisation totale des mœurs.

http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2013/07/ados-et-porno-o%C3%B9-est-le-mal-.html

C’est immonde.

Le loup pourra violer le Petit Chaperon Rouge avec sa galette et son petit pot de beurre. Et la petite Cosette n’aura plus rien à craindre des Thénardier. Elle le savait en arrivant.

http://www.terrafemina.com/culture/medias/articles/27821-causette-sexcuse-pour-une-atteinte-sexuelle-devenue-passion-interdite.html

La Vilaine Lulu n’est plus seule.

Monsieur Bilger sauvez-nous !

Achille

Bonjour Philippe Bilger,

« Qu'auraient plaidé, à la fin de ces débats, Me Henri Leclerc hier, Me Temime et Me Dupond-Moretti aujourd'hui ? Je les imagine, je les entends, à la fois décisifs mais tentant d'exprimer l'inconciliable : le discours au nom de la tragédie, la plaidoirie pour comprendre le crime. »

Après avoir lu votre billet je me pose quelques questions. Peut-être vous ou un des commentateurs de ce blog saura-t-il y répondre.

Comment peut-on « comprendre » un crime aussi odieux ? Est-ce vraiment le rôle d’un avocat si brillant soit-il d’y répondre, ou plutôt d’un psychiatre ?

Quelle différence comportementale peut-on avoir quand on a 17 ans donc mineur et 18 ans donc adulte ? La perversion change-t-elle lorsqu’on atteint l’âge légal de la majorité ?

Mathieu, puisque vous l’appelez affectueusement par son prénom, a commis l’irréparable et à ce titre ne saurait bénéficier d’aucune indulgence pour son geste inqualifiable.

Michelle D-LEROY

Tous ces crimes sordides méritent une peine lourde, sans état d'âme. Toutefois, on peut déplorer qu'il n'existe pas, soit de véritable perpétuité (mot incompréhensible puisque non réel). Pourquoi finalement ne pas dire 30 ans incompressible d'emblée ?

Vous rappelez le crime commis "en bande organisée" cette fois bien nommée, par Y.Fofana. Cet individu aurait mérité la perpétuité réelle.

Quant à ce jeune Mathieu, mineur récidiviste, je n'ai pas suivi le procès. Par contre lors de la mort de la jeune Agnès j'avais lu plusieurs articles sur ce crime odieux. J'avais été scandalisée -si cela était avéré et non des élucubrations de journalistes- par le fait que le père de l'assassin regardait des cassettes porno au petit-déjeuner avec ses enfants.
Si cela avait été reconnu, il aurait eu, à n'en pas douter, des responsabilités... mais existe-t-il des peines ou des sanctions pour mauvaise éducation des ses enfants ? Hélas non.
Je crois pourtant que cela aurait été au moins une circonstance atténuante pour l'ado et un précédent pour montrer que les adultes ne peuvent pas faire n'importe quoi, qu'ils doivent protéger leurs enfants.

Je reste en tout cas persuadée que le glauque porno démultiplié avec internet, peut pousser les jeunes déjà faibles psychologiquement à des actions irréversibles et horribles.

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Ma Photo

MA CHAINE YOUTUBE

PRESSE, RADIO, TELEVISION & INTERNET

INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS