Il n'y a rien à faire pour arrêter le cours fatal d'un dogmatisme judiciaire qui, paré de l'humanisme socialiste, s'apprête à nous fabriquer des lendemains qui déchantent et des victimes délaissées.
Rien à faire vraiment ?
La loi de lutte contre la récidive doit être inscrite au Conseil des ministres au mois de septembre. Son esprit est détestable et la réalité a beau lui apporter quotidiennement des démentis pour l'augmentation de l'insécurité, la gravité de beaucoup de délits et de crimes, l'intensité accrue de la violence et un univers pénitentiaire non pas à supprimer mais à renforcer dans son utilité et sa dignité, nul doute que, le moment venu, elle obtiendra l'aval d'un Pouvoir pourtant écartelé entre ce qu'il pressent des attentes citoyennes et son idéologie noblement compassionnelle. A nos risques et périls.
S'il reste un peu d'espoir, il tient au fait que Christiane Taubira, l'ivresse parlementaire dissipée, ne s'accorde pas avec l'intuition prudente du président de la République qui perçoit et craint les orages politiques, se trouve clairement en opposition avec le pragmatisme intelligent de Manuel Valls et surtout heurte le bon sens d'une partie des parlementaires socialistes, par exemple le député Dominique Raimbourg, qui mesurent le désastre de ce qui se prépare parce qu'ils sont en contact avec le peuple au quotidien. Celui-ci se soucie comme d'une guigne que les peines planchers aient été votées sous Nicolas Sarkozy, seul compte pour lui le fait qu'elles ont démontré leur efficacité et que donc elles devraient être conservées dans notre arsenal répressif.
Pourtant, on s'oriente vers leur abolition.
L'une des idées les plus absurdes et dangereuses proposée par cette "conférence de consensus" initiée par la ministre sous la présidence de la syndiquée Nicole Maestracci, depuis peu au Conseil constitutionnel, évoque la possibilité d'une libération automatique des détenus aux deux tiers de la peine, voire à mi-peine.
Est-il nécessaire d'insister sur l'aberration d'une telle mesure, justement dénoncée par Dominique Raimbourg lui-même ? Comment même a-t-on pu envisager qu'un moment crucial de la vie pénitentiaire puisse ainsi se passer de délibération et entraîner, si rapidement, des élargissements qui, pour conditionnels qu'ils soient, choqueront les victimes ou leurs familles et offenseront les tenants d'une exécution cohérente des peines ?
Si l'ironie est permise, il est piquant de constater que l'automaticité serait instaurée là où elle est la plus néfaste alors que les peines planchers n'ont pas cessé d'être décriées par la gauche parce qu'elles réduisaient la liberté du juge. Comprenne qui pourra, qui voudra.
Ce qui également laisse songeur, pour ne pas dire plus, tient à cette volonté de ne pas faire révoquer automatiquement le sursis d'une première condamnation quand une deuxième a été édictée. Seule cette dernière serait exécutée de sorte que, conséquence inévitable, le sursis perdrait toute valeur et n'aurait plus le moindre effet dissuasif alors qu'il en a déjà si peu.
La rétention de sûreté tellement honnie lors de son apparition et inspirée de certains exemples étrangers visant, après avoir sanctionné le passé, à préserver l'avenir, ne serait pas sacrifiée, protégée paradoxalement par la difficulté de sa suppression.
Les élucubrations - comment nommer autrement des concepts que la réalité non seulement n'a pas validés mais rendrait dévastateurs pour la société si jamais une majorité d'irresponsables et de naïfs les approuvaient ? - de ce projet de loi sont articulées sur la double idée fausse que dans une communauté, les coupables sont plus à considérer que les victimes, les transgresseurs et les détenus plus que la masse des honnêtes gens et que la prison est non pas un outil irremplaçable de sauvegarde sociale mais la cause de tout, notamment des crimes, des délits et de leur récidive.
Aussi simpliste que soit l'argument, il y a, de la part de ceux qui tiennent la détestation de l'enfermement pour l'alpha et l'oméga de toute politique pénale, l'obsession de déplorer que la prison ne prévienne pas la récidive. Alors qu'elle a joué ce rôle au moins pour les 50% qui n'y reviennent plus et que pour la seconde moitié il faut sans doute accepter le constat déprimant pour une gauche rêveuse que la vie libre est criminogène et que ce n'est pas l'enfermement qui a suscité la rechute mais soi-même par paresse, facilité, lucre ou mépris.
Il y en a assez de ces poncifs qui traînent dans les couloirs d'une pensée conformiste.
La rigueur ne démontre pas l'absence de coeur des gouvernants mais au contraire, quand ils savent réaliser cette synthèse opératoire entre la sévérité et l'humanité, leur souci de l'autre, leur sollicitude collective et la capacité de l'Etat à prendre en charge les faibles, les fragiles, les blessés de l'insécurité.
Des familles de victimes représentées par Sophie Piel dont les parents ont été assassinés en 1982 ont alerté la garde des Sceaux sur le caractère néfaste de ces dispositions. Sans résultat autre qu'une lettre générale et des courriers personnalisés emplis d'erreurs révélatrices du peu d'attention que les tragédies suscitent dans les univers bureaucratiques.
Mais Dominique Raimbourg a reçu Sophie Piel. Ce n'est presque rien mais aujourd'hui on se contente de peu.
Cette politique du pire, qui nous attend et qui s'élabore en toute bonne conscience socialiste, qu'on ne se leurre pas, aura des effets ravageurs sur le plan politique. Que la ministre garde bien en mémoire les conséquences délétères, pour ses amis du Syndicat de la magistrature, du Mur des cons - pour moi, les cons du Mur - sur le plan syndical. Une chute très sensible, une régression forte.
Cela pourrait se généraliser si Christiane Taubira continue à faire, d'une certaine façon, cavalier seul.
François Hollande ne s'est-il pas faussement interrogé récemment lors de sa rencontre informelle avec cent journalistes :"Pourquoi les Français adhéreraient-ils à une politique si elle ne se traduit pas par des résultats probants ?".
Il ne pensait pas à la Justice ? Je l'y mets.
Le conducteur du train de Saint-Jacques de Compostelle était aussi un "insoumis" qui ne respectait aucune des règles liées à sa fonction... Il n'y a pas que les magistrats à cultiver l'insoumission, considérée comme une norme absolue...
Rédigé par : Guzet | 26 juillet 2013 à 10:59
N'est pas "Drôle génétique" qui veut, mais là c'est aussi franc qu'une analyse de cet ADN (abhorré par les pseudo-écolos sauf quand il concerne végétaux et animaux) : on est dans la "tacatac-tactique de l'avoca-a-at".
Il faut savoir que le SAF nantais a son Mur Mental des Bons. Y'a là Me Dominique, Me Yann, Me Fabrice, Me Jean (devenu maître de circonférences à la fuck de drouah)...
Bons parmi les Bons : les Voyadjeurs qui ont les coudées franches pour s'annexer le pont de Cheviré à la barbe de la marée-chaussée et obtenir une sorte d'armistice "des braves" dont rêveraient les groupuscules d'extrême droite prestement dissous...
Elle est pas belle, la Basse Loire ?
"Dans les prisons de Nantes, lann diguidiguidong lann diguidiguioué..."
Rédigé par : Maître Jean DAMNED | 25 juillet 2013 à 21:40
Pendant ce temps la température monte, après le Trocadéro, Trappes, Brétigny, Brives dont on ne sait trop ce qui se passe tant les infos alternent entre alarme et minimisation.
Le gouvernement pourra atténuer tant qu'il pourra, cela paraîtra d'autant plus suspect et dirigera les gens justement à l'opposé et plutôt son extrême.
L'aplomb d'un Cahuzac lors des auditions aggrave les choses. Et ce n'est pas un dérapage réel et aberrant d'un maire (futur ex UDI) qui peut occulter complètement les problèmes posés par les minorités ethniques non sédentarisées (terme politiquement correct).
La température monte dis-je... et je soupçonne que c'est même voulu en haut lieu... à moins qu'il ne s'agisse d'incompétence pure... dans tous les cas nous allons au mur.
Rédigé par : celui qui maugrée | 25 juillet 2013 à 15:51
Faut quand même bien admettre que l'état et l'ambiance de culs de basse-fosse que sont les prisons de France pose question... et sans être laxiste ni sectaire ni angélique...
Mais pourquoi donc la débiteuse en continu de félonies sur cette France qui l'a gavée, comblée et de surcroît l'a enrichie de deux vélos, dans les timbres fielleux et sentencieux de sa voix fuitée, ne propose-t-elle pas des prisons ciel ouvert en Guyane par exemple... osons le mot avant qu'il ne soit banni de nos dictionnaires... les "bagnes" éducatifs et rédempteur "Taubira" au grand air et au soleil...
Peut-être a-t-elle peur que la réclusion soit alors trop douce à ces pires ennemis qu'elle rêve d'embastiller.
Rédigé par : lafleur | 25 juillet 2013 à 15:39
"On nous dit faibles en géographie... l'une de nos ministres (formée en géographie) situe le Japon aux antipodes ou presque, vous, vous transformez la Guyane en une île... où s'arrêtera-t-on ?"
Pauvres DOM TOM...! Si loin... qu'ils sont des îles aux yeux des métropolitains.
Le romantisme français est encore vivant, c'est encourageant !
Rédigé par : Nath | 25 juillet 2013 à 07:40
Nomination de Molins à Paris. Réaction de Vallini : nomination indécente. Blog de Guigou : nous reviendrons sur certaines nominations. On susurre au café du commerce que c'est pour sauver sa peau (Taubira armant son fusil) que Molins décida d'intervenir. Du jamais vu paraît-il à ce stade. Qu'en est-il ?
Rédigé par : solomas | 24 juillet 2013 à 20:02
Je ne pense pas que Taubira aura désavoué le Juge, compte tenu de sa conception de la Justice :
Muni d’une barre de fer, un jeune Iranien fracasse l’horloge astronomique de la cathédrale Saint-Jean.
Raison de cet acte christianophobe ?
L'horloge « empêcherait les croyants musulmans de se concentrer sur leur prière ».
Samedi 23 mars 2013, vers 18 h 30, un Iranien de 28 ans a, à l'aide d'une barre de fer, donné de violents coups dans l'horloge astronomique de la cathédrale Saint-Jean de Lyon (5e), brisant plusieurs parties de l'oeuvre.
Cette horloge, datant du XIVe siècle, ne fonctionnait plus dimanche.
Le délinquant a été placé en garde à vue et remis en liberté.
Ben voyons...
Rédigé par : berdepas | 24 juillet 2013 à 19:50
Cette excellente Mme Taubira a compris que M. Valls n'est qu'une baudruche qui s'amuse à dissoudre des groupuscules d'extrême droite de trois adhérents, alors que la kalachnikov bat son plein en France et que Marseille est un tax free shop d'armes venues de l'est.
Valls, elle n'en fera qu'une bouchée.
L'a pas les épaules, le catalan...
Rédigé par : Savonarole | 24 juillet 2013 à 17:42
Sur le "mur des cons" nous avions noté le visage de deux pères de jeunes filles violées et tuées sauvagement, ou l'inverse, par deux ignobles porcs.
M. Escarfail et M. Schmitt ne méritaient cet accrochage injurieux.
En écho au "salauds de pauvres" fameux, on entend rire la magistrature : "salauds de victimes !". Dans sa naturelle inclination au chevet des coupables, Mme Taubira, en charge de la Chancellerie, valide l'insulte.
Rédigé par : Catoneo | 24 juillet 2013 à 17:37
Pour avoir un autre point de vue, un article du Canard Enchaîné de ce jour titre que le ministère de la Justice a reçu en quelques mois 54 messages du parquet général relatifs à l'affaire Cahuzac, en réponse pour certains à quelques demandes pressantes de la Chancellerie à plusieurs stades de l'enquête judiciaire.
A rapprocher des réponses de Madame Taubira à la commission d'enquête de l'Assemblée nationale d'où l'on pouvait conclure que le gouvernement s'était tenu éloigné de la procédure. Certes, il est vraisemblable que le ministre de la Justice, voire l'exécutif dans son ensemble, n'ait pas été tenté de peser sur les décisions des magistrats. Cependant il conviendrait que les membres du gouvernement (Premier ministre, ministres de la Justice ou de l'Intérieur), voire l’Élysée ne laissent pas entendre qu'ils ne se préoccuperaient pas d'une procédure aussi sensible...
Rédigé par : Robert | 24 juillet 2013 à 12:42
Il me semble que le caractère automatique des peines plancher et l'idée de libération automatique aux deux tiers de la peine réduisent tout autant la liberté d'appréciation des juges. L'importance de la sanction et la libération anticipée doivent être traitées au cas par cas.
Je suppose que le projet de Madame Taubira a pour objectif de vider un peu les prisons. Le problème est que ça passe mal auprès des victimes, de leurs proches et des honnêtes gens qui ne se sentent pas suffisamment écoutés et protégés par la justice.
Un peu de pragmatisme et de bon sens permettrait de tempérer les ardeurs idéologiques de certains ministres. Gardons espoir. Après tout François Hollande est un homme prudent. Il faut lui reconnaître cette qualité.
Rédigé par : moncreiffe | 24 juillet 2013 à 12:36
"Il n'y a rien à faire.............
Rien à faire vraiment ?" écrivez-vous.
Quel désarroi, quel appel au secours ! Quelle défaite étalée !
Ou alors, M. Bilger est un bon acteur. Il sait des choses que le commun des mortels ne sait pas. Il est dans la confidence des Puissants. Sans doute sait-il que le gouvernement va être remanié, que Moscovici et surtout Taubira, la ministre aux 54 notes-affaire Cahuzac vont sauter.
Peut-être même va-t-il aller au ministère de la Justice avec Vallini droitiser la politique ?
Délire, science-fiction de ma part ? Sûrement.
Mais qu'est-ce que ça me coûte de jouer à Madame Soleil de gauche.
Si ce n'est pas ça, alors je dis que M. Bilger est dans un drôle d'état, suite à son vote militant de 2012 pour son cher Président.
Quant à mon point de vue, Hollande-Taubira ou Hollande-Vallini, ça ne changera pas grand-chose. Vaudrait mieux même que Taubira reste pour finir de faire mourir le socialisme quitte à souffrir plus encore quelques années.
Rédigé par : bernard | 24 juillet 2013 à 12:27
Comment ne pas être d'accord avec ce billet ??... qui apporte, au passage, la preuve de l'influence néfaste sur notre système judiciaire de l'idéologie "libertaire" et d'un syndicalisme politiquement engagé dont on trouvera, bientôt, l'influence jusqu'au coeur du Conseil constitutionnel.
Rédigé par : berdepas | 24 juillet 2013 à 11:14
Chaque fois que des photos de cellules sont publiées, je suis stupéfait de voir la saleté, le désordre, l’amoncellement d'objets divers...
Il me semble qu'il faudrait beaucoup plus de discipline en prison. C'est un service à rendre aux prisonniers.
Et pourquoi des remises de peines ? Le système actuel est complètement vicié. On a l'impression que la peine initiale n'est là que pour faire plaisir aux victimes sachant que de toute façon, elle ne sera exécutée que très partiellement ou pas du tout.
Le laxisme ne sera jamais la meilleure méthode pour favoriser la réinsertion et ainsi limiter la récidive.
Rédigé par : Polochon | 24 juillet 2013 à 11:00
@Surcouf
On nous dit faibles en géographie... l'une de nos ministres (formée en géographie) situe le Japon aux antipodes ou presque, vous, vous transformez la Guyane en une île... où s'arrêtera-t-on ?
Rédigé par : adamastor | 24 juillet 2013 à 10:41
L'avis du CGLPL sur le problème de la surpopulation carcérale :
http://www.cglpl.fr/2012/avis-du-22-mai-2012-relatif-a-la-surpopulation-carcerale/
Vous noterez que M.Delarue s'oppose fortement aux peines plancher et demande un renforcement de l'aménagement des peines par le placement en extérieur ou la semi liberté.
M.Delarue demande aussi que l'on arrête de faire exécuter de petites peines de prison plusieurs années après leur prononcé. On me signalait récemment à Strasbourg l'incarcération de personnes condamnées en 2009 et 2010 à de petites peines de prison ferme alors que ces personnes avaient aujourd'hui un travail en CDI. Il faudra m'expliquer l'intérêt de la chose pour la société et le condamné.
Rédigé par : Mussipont | 24 juillet 2013 à 09:01
Cher Philippe,
Eh oui, bien malheureusement il se prépare un avant-goût de Bulgarie en France.
Et cela va péter. Et malheureusement, cela va être pire que ça.
Les journalistes, les politiques et les parlementaires vont apprendre ce que c'est d'emmener une brosse à dents et un slip de rechange et d'embrasser leur petite famille en s'excusant de ne pas être certain de pouvoir les rejoindre pour risque de séquestration.
Un peu pour chacun la joie de se mesurer aux hébertistes et ils comprendront la mesure du risque et ce que le mot stress veut bien dire.
Fini les cache-cache avec les amnésies de situation, les bafouillages excusés pour raison de nuits trop agitées ou alcoolisées.
Ce vent qui souffle est mauvais et nul ne sait dire ce qui pourra l'arrêter.
Si Hollande et Taubira se promenaient incognito, ils pourraient mesurer l'ampleur de leur impopularité et ils trembleraient de tous leurs os des projets mûris à leur attention.
Madame Taubira l'a bien compris et il lui faut pour se déplacer plusieurs régiments pour assurer sa protection et le son des cloches des églises pour couvrir les huées qui saluent son passage.
Madame Taubira a beau s'entourer de quelques fidèles pour les photos, ses filouteries n'intéressent plus personne et ni le temps des cerises, ni Aimé Cesaire ne lui appartiennent. Elle a détruit l'ordre public
ce qui est la seule action que l'on puisse lui reconnaître.
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 24 juillet 2013 à 01:45
Lorsqu'on écoute autour de soi on ne peut que s'inquiéter des réactions, qui à mon avis ne manqueront pas de se faire jour dans les mois qui viennent.
Je suis prêt à parier que d'ici peu on sera confronté à des cas de règlements de comptes de citoyens excédés qui se livreront à des vengeances. Je le déplore évidemment.
Je ne sais pas si des mouvements d'autodéfense verront le jour mais je le crains fortement.
Les agissements purement idéologiques de la la ministre Taubira sont le ferment de la réaction la plus virulente.
Comment peut-on laisser un tel individu à des responsabilités gouvernementales aussi importantes.
Voudrait-elle détruire le lien républicain qui unit les Français elle ne s'y prendrait pas autrement. Mais qu'attendre d'une personne qui militait pour l'indépendance de son île ? La France ne l'intéresse pas c'est une évidence.
Rédigé par : Surcouf | 23 juillet 2013 à 20:26
Hameau dans les nuages, un passage édifiant dans la vidéo du reportage télévisé que vous avez postée : les propos de la mère de la femme en burqa que les policiers ont voulu contrôler.
http://www.youtube.com/watch?v=u-WH2DCu2p0#at=213
De 3 mn13 à 3 mn 22 : "Entre frères, entre musulmans cela ne se passe pas comme cela normalement, on peut attaquer une autre personne, on peut attaquer un chrétien mais pas attaquer un frère musulman".
Rédigé par : Trekker | 23 juillet 2013 à 19:22
Franchement, monsieur Bilger, la mesure de Taubira ne me semble pas des pires. Au moins est-elle conforme à ce qui avait été annoncé.
Ce qui me gêne davantage, c'est qu'elle est explicitement destinée à économiser la création de places de prison supplémentaires. Et l'apologie de l'économie pour l'économie est visible dans tous les domaines : en succédant au quinquennat le plus inconséquent, au programme de politiques publiques le plus contradictoire depuis les pires heures de la IVe, le gouvernement Ayrault disposait d'une chance historique...
Mais pour combler les vides précédents, la rue de Solférino a eu l'idée de créer le concept de politique publique sans budget. Les socialistes sont encore plus habiles qu'Harpagon : ils font bonne chère sans dépenser d'argent du tout... Le problème, c'est qu'ils ont encore une foule d'idioties parfaitement gratuites à réaliser.
Rédigé par : Boris | 23 juillet 2013 à 15:56
Bonjour Monsieur Bilger,
Bravo pour votre bon sens et surtout cet adorable adjectif, "la syndiquée Nicole Maestracci".
Comme on dit un syndiqué du livre, ou un syndiqué du port de commerce de Marseille.
Avec tout un non-dit derrière, mais qui en dit long.
Rédigé par : Claggart | 23 juillet 2013 à 15:12
Tic tac tic tac tic tac...
une taubiresque à Trappes à partir de 2mn 56
http://www.youtube.com/watch?v=u-WH2DCu2p0#at=213
L'horloge de la machine infernale égrène le temps restant.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 23 juillet 2013 à 14:48
"Le pragmatisme intelligent de Manuel Valls" : Philippe Bilger a le sens de l"humour !
Rédigé par : Peer Gynt | 23 juillet 2013 à 13:21
Les notes sous ce billet sont désespérantes. D'une part en démontrant la panique qui envahit les esprits, d'autre part en laissant prévoir un avenir si noir qu'il en devient préoccupant.
Taubira hait la France, les photos parues sur Bd Voltaire la montrent dans des attitudes à caractère séditieux.
Le mépris du peuple français apparaît au grand jour, de la part de ses dirigeants par la faveur, au moins, qu'ils apportent aux agresseurs, voleurs, assassins en puissance en se souciant de leur réapparition aussi prompte que possible dans la société qu'ils ont troublée tout en affirmant que celle-ci est "juste" car susceptible, contre toute évidence, d'apaiser la criminalité.
Mais, pour commencer comme le détestait Léautaud, cette société mérite-t-elle autre chose ?
Les Français ont gobé tous les mensonges de l'histoire officielle, jamais cherché à comprendre les époques troublées autrement qu'en bombant le torse d'un courage bien absent pendant les événements. Ils ont bavé, vomi sur son armée tout en allant la complimenter au 14 juillet, jamais réagi contre les lois sociales ruineuses, jamais sanctionné les dépensiers, de droite ou de gauche, applaudi à toutes les initiatives syndicales des voyous communistes tout en s'indignant des troubles apportés à leur petit confort quotidien. Les patrons n'ont jamais joué le jeu d'une société d'équilibre, tout se résolvant en revendications. Ils n'ont jamais lu Mein Kampf quand il fallait le faire, toujours approuvé ceux qui clamaient "plutôt rouges que morts", et aujourd'hui, faute d'alternative, d'où qu'elle vienne, ils rêvent d'un Etat encore plus attentif à leur désirs de confort.
Alors, oui, vive Taubira, sa réflexion et ses conséquences, vive la société de négation de l'âme, vive les exactions des socialistes, jusqu'à la lie, oui à la législation de la précaution, que parler devienne un délit, que dire "il fait beau" entraîne des soupçons, car c'est aussi une opinion inégalitaire par rapport au couvé qui pourrait prétendre autre chose. Oui à l'aliénation.
On ne peut pas croire que les gens du gouvernement font sciemment le mal, sinon, il serait de votre devoir de vous soulever, mais il faut s'interroger sur leur capacité de nuisance, que vous partagez tous par votre pesant silence sur l'essentiel, le défaut de lecture du livre V de la République et, dans un registre mineur quoique... le "Camp des Saints".
Nous en viendrons tous à reprendre le refrain "Que la guerre est jolie", alors même que l'acier remplacera l'eau bénite.
Rédigé par : amfortas | 23 juillet 2013 à 11:42
Pour le titre : farces et à Trappes ?
Rédigé par : calamityjane | 23 juillet 2013 à 09:35
Dominique Raimbourg ne s'est jamais remis du fait que son papa portait les valises d'un bourgeois qui s'est un jour rendu célèbre en hurlant : "salauds de pauvres !"
Du coup il a passé quinze ans au Parti communiste au lieu tout simplement d'aller voir un psychiatre.
Rédigé par : Savonarole | 23 juillet 2013 à 09:26
L'aurez-vous remarqué, depuis quelques jours, les présentateurs, journalistes et "experts issus de la diversité" semblent être les seuls qualifiés pour parler de la délinquance.
Eric Zemmour a dénoncé cette oligarchie médiatique face aux 75% des Français qui s'opposent à l'immigration.
@ Robert Marchenoir
L'humanisme socialiste, c'est la négation de la responsabilité individuelle et la seule reconnaissance de la responsabilité collective.
S'il y a des délinquants, c'est du fait de la société qui leur est par conséquent redevable de ce qu'ils sont.
A l'opposé, nous avons la négation du mérite individuel.
Sur le plan démocratique, le problème, c'est que cette idéologie d'anéantissement de l'homme n'a jamais été soumise au vote des Français, et pour cause, car ils n'en voudraient pas.
Les socialistes ne sont démocrates qu'entre socialistes - et encore -, et il en est ainsi depuis 1792...
C'est pourquoi, pour ma part, je parle de pègre intellectuelle.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 23 juillet 2013 à 08:47
Le gouvernement actuel porte une très lourde responsabilité. Il a détruit la confiance dans la police et la justice par son traitement des opposants à la manif pour tous. Il a miné la confiance dans son jugement en niant les violences de Brétigny. Aussi quand la femme voilée décrit un policier violent avec sa mère, je suis prêt à la croire au vu des témoignages sur les arrestations de catho.
On est confondu par le petit nombre de gardes à vue réalisées sur les centaines d'attaquants de Trappes, alors que place des Invalides on les prenait par centaines. Les CRS devraient faire des stages commando, et apprendre à attaquer au lieu de rester groupés et attendre leur proie facile.
Ces résultats insuffisants montrent qu'ils sont essentiellement une police politique.
Je pense que tout cela est autrement plus grave pour la démocratie que les 400 000 euros de Sarkozy qui apparaissent essentiellement à cause de la répartition des trois millions d'euros d'un grand meeting de campagne entre l'UMP et le candidat.
Quant à Taubira il ne fallait pas être sorcier pour anticiper ce qui arrive.
Rédigé par : Perplexe-gb | 22 juillet 2013 à 22:45
Le dogmatisme de Christiane Taubira est effectivement effrayant, mais il n'y a pas, Monsieur Bilger, d'humanisme socialiste.
L'humanisme à la sauce socialiste, c'est précisément ce qui conduit aux décisions de Taubira.
L'humanisme socialiste, c'est la culture de l'excuse, le rejet de toute faute sur "la société", la théorie du crime conséquence inévitable de la pauvreté, la lutte des classes comme substitut à la justice, le remplacement de la justice par la justice sociale (de même que les communistes remplacèrent la démocratie par la démocratie populaire), et maintenant le remplacement du prolétariat par les immigrés comme classe messianique, qui a toujours raison, qui est toujours victime et qu'il convient de privilégier systématiquement par rapport à toutes les autres, quoi qu'elle dise et quoi qu'elle fasse.
Aurtement dit, Taubira.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 juillet 2013 à 22:35
@Achille
Désolé mais il est difficile de tout vouloir et surtout impossible de tout pouvoir en même temps ; je considère que les victimes passent avant les délinquants ; et je considère aussi qu'il faut augmenter les moyens des maisons dites de retraite (mouroirs) avant ceux des prisons. Les moyens alloués à la pénitentiaire sont importants mais ne sont pas suffisants, je vous l'accorde mais on ne peut pas tout tout de suite ; je choisis d'aider ceux qui n'ont jamais démérité... et en plus j'adhère pleinement à ce qu'écrit P. Bilger sur la loi en préparation.
Rédigé par : Triba | 22 juillet 2013 à 21:19
Il me semble hélas que certains magistrats commencent déjà à anticiper cette future loi Taubira. Il suffit seulement de constater les "sanctions" prises pour les émeutes de Trappes, et cause de celles-ci :
- L'homme qui a tenté d'étrangler un policier, cela relève pour le moins de la tentative d'homicide non préméditée, après sa garde à vue il est remis en liberté et convoqué en septembre devant le tribunal.
- Sur les trois émeutiers arrêtés, alors que la procureur avait requis des peines de prison fermes et arrestations à l'audience : deux sont relaxés, et le troisième condamné à deux mois de prison mais sans arrestation à l'audience. Immanquablement son avocat fera appel, et la suite on la devine aisément.
Certes on avait déjà assisté au même laxisme, et ce terme est un euphémisme, pour les pillards du RER D.
A contrario pour un garçon ayant quand même commis des délits bien moins graves, en première instance les magistrats lui appliquèrent les lois existantes avec une extrême rigueur. Mais ce jeune homme avait l'immense tort d'appartenir à un mouvement que l'actuelle ministre de la Justice déteste.
Rédigé par : Trekker | 22 juillet 2013 à 20:01
Dominique Raimbourg est plutôt strict contre les récidivistes.
Il aurait dit à un voleur de chaussures/vélo
"Mais dites donc, ça fait deux fois que vous me faites ça."
Rédigé par : Alex paulista | 22 juillet 2013 à 19:37
Oui, Hollande... bien sûr !
Philippe Bilger n'ignore pas que la ligne, dans le domaine de la Justice comme dans les autres, est en définitive fixée par le président. Il doit penser qu'aujourd'hui le meilleur moyen d'éviter le pire est de raisonner, de tenter de convaincre, plutôt que de s'en prendre directement au chef des chefs.
Pour la même raison, je m'abstiens d'écrire à notre hôte, au sujet du même Hollande :
"Nous vous l'avions bien dit !".
Ce ne serait pas constructif. Je ne voudrais pas qu'il le prenne mal et nous prive de chroniques aussi documentées, édifiantes et "libres" que celle d'aujourd'hui.
Rédigé par : yves | 22 juillet 2013 à 19:31
La politique du pire n’est pas encore là… Elle arrive pour 2017…
Le lit de l’extrême droite se borde assurément. Tant mieux. Ou tans pis. C’est selon.
Après tout, on n’a jamais essayé…
Cela fait des années que les victimes sont les oubliées de chaque reforme judiciaire.
Cela a commencé avec la loi Guigou, doucettement renommée par les policiers loi de voyou…
Comment expliquer à une mamie fracturée ou à une demoiselle violée, qu’elles aillent seules aux Urgences médico-judiciaires pour la batterie de tests nécessaires à l’évaluation de l’ITT, leur précisant qu’elles n’y seront pas soignée – ou si peu – tandis que leur auteur y sera escorté en voiture ou car de police, mangera, boira, urinpera, attendant son avocat peinard pour la confrontation filmée avec les policiers sadiques, menteurs et tabasseurs.
Le film ne suffisait pas. Il fallait l’avocat…
Du reste, cela ne semble plus suffire, il faut encore que le matricule de chaque poulet soit porté bien en vue à son collet, exhibé au public, pour faciliter l’identification…
Et bientôt, les adresses de ces derniers seront mises en pâture par quelconque association grassement subventionnée. Cela facilitera les représailles et les assauts des commissariats, véritables actes de guérilla d’une communauté contre une autre, désormais épinglés par la presse en « manifestations hostiles »…
Tout est mis en œuvre pour que le bandit se complaise dans son crime ou son, ses délits…
On étrangle un flic au contrôle de sa femme (?) sous niqab ?
Allez, ne craignez rien ! Le parquet aux ordres de sa tutelle vous remettra dehors après votre petite garde à vue de santé…
Et attention, vérifiez quand même que les lois liberticides qui permettent votre prise d’empreintes et votre prélèvement ADN, de même que votre inscription au STIC soient respectées dans les règles de l’art… Votre conseil, chichement rémunéré depuis peu, y veillera…
A votre sortie, votre victime, ben… quelle victime au fait ? Personne n’en parle.
Vous ne risquez rien, il n'y a plus rien (L.FERRE)
C’est le renversement des faits.
L’auteur, présumé, même pris en plein flag ! – quelle hypocrisie ! – devient la victime de la société et son statut, repris par les médias, les associations, les ministères même ! annihile, efface tout le respect et l’attention dont devraient profiter chaque vraie victime ou famille de victime d’infractions pénales.
Il y a des limites à la personnalisation des peines que notre France outrepasse outrageusement
La justice dans son Code Pénal prévoit qu’elle va frapper, mais elle ne frappe jamais…
Pas le temps. Occupée au mur des cons et à la mission régalienne du détricotage des lois.
Rédigé par : Fabrice DOUAIS | 22 juillet 2013 à 17:08
«Les élucubrations - comment nommer autrement des concepts que la réalité non seulement n'a pas validés mais rendrait dévastateurs pour la société si jamais une majorité d'irresponsables et de naïfs les approuvaient ? - de ce projet de loi sont articulées sur la double idée fausse que dans une communauté, les coupables sont plus à considérer que les victimes, les transgresseurs et les détenus plus que la masse des honnêtes gens et que la prison est non pas un outil irremplaçable de sauvegarde sociale mais la cause de tout, notamment des crimes, des délits et de leur récidive. »
Je pense que la sauvegarde de la Justice veut la prise en compte séparée des coupables et de leurs victimes sinon on n'est plus dans un registre du Juste mais dans le registre du Vengeur.
Je pense que la culpabilité doit être clairement établie selon des règles qu'il convient de respecter et non de jeter par dessus les moulins avec les vieux bonnets à la première difficulté qui surgit.
Je pense que le coupable, une fois clairement identifié et dûment condamné selon les règles établies par une société qui n'est pas celle dans laquelle on coupe les mains de voleurs, on émet des lettres de cachet contre les opposants politiques, on lapide les femmes infidèles, et au motif qu'elles ont eu dès lors de la sorte des relations hors mariage, on met en examen les jeunes filles violées après avoir été droguées à leur insu, on exécute dans leur geôle à l’aide d’un lacet étrangleur puis on jette aux égouts les gros et les petits gêneurs etc. etc. ni celle qui envoie le poignard (自刃:Jijin), ni celle qui envoie le cordon, ni celle qui tend la coupe de ciguë, ni celle de l'injection létale, mais la version laïque d'une société dont le fondement spirituel est le sauvetage de la brebis égarée avec, je le concède, des excès, lesquels peuvent avoir surgi du caractère empirique du processus de recherche de la meilleure conduite à tenir, mais lequel caractère vaut toujours mieux que l'encadrement par une idéologie à tout crin. Je ne cite personne.
Je pense comme vous que l'application de la sanction ne saurait être considérée comme «la cause de tout, notamment des crimes, des délits et de leur récidive», vu qu'il n'y a pas de cause première au comportement déviant, mais un réseau complexe de causes multiples.
Et donc, je pense aussi que le contexte de mise en œuvre de ladite sanction peut parfois sans doute contribuer à l'augmentation de ce qu'elle vise à éradiquer. J'entends par contexte ceci : surpopulation carcérale, manque d'hygiène, mauvais exemple, fréquentations douteuses, monde parallèle multipliant les occasions de toutes les turpitudes etc. désert d'assistance psychologique, etc.
Par conséquent, autant j'ai suivi vos arguments lors de la discussion de la loi qui a fait descendre sans résultat un million de personnes dans la rue, autant je resterai plus réservée dans le cas présent.
Ceci étant, si elle peut l'avoir comme effet salutaire, le but de la sanction n'est sans doute pas l'éradication de la délinquance, mais sa sanction en tant que la forme de réparation nécessaire d'un ordre social bousculé dont la victime est le témoin, hélas.
Alors quel statut pour la victime ?
Je pense qu'il lui faut positiver et que tout doit être mis en œuvre pour l'y aider et je ne crois pas que les lamentations à perpétuité soient le meilleur moyen à cet effet.
Maintenant, notre société doit progresser et ne pas se contenter de s'occuper de la brebis égarée mais aussi de l'agneau du «Loup et l'agneau».
Dans ce but, ne réduisons pas le territoire du loup à une peau de chagrin qui ne peut que le contraindre à braver les bergers et leurs chiens et laissons-lui la possibilité de survivre sans devoir empiéter sur d'autres territoires pour ce faire en contraignant leurs occupants à crier au loup en permanence.
Le PS est-il à la hauteur de cette tâche ? Je me le demande.
Je pense en effet, comme les bouddhistes dont je ne suis pas cependant, que tout est interdépendant et je ne crois pas être en cela irresponsable et naïve.
Ceci mis à part, que les hautes sphères de votre Chancellerie puisse par moments être convaincues de totale élucubration, sauf le respect de rigueur, ça ne me paraît pas faux non plus.
Rédigé par : Catherine JACOB | 22 juillet 2013 à 16:33
Bonjour Philippe Bilger,
« de ce projet de loi sont articulées sur la double idée fausse que dans une communauté, les coupables sont plus à considérer que les victimes, les transgresseurs et les détenus plus que la masse des honnêtes gens et que la prison est non pas un outil irremplaçable de sauvegarde sociale mais la cause de tout, notamment des crimes, des délits et de leur récidive. »
Un reportage a montré, voici de cela quelques mois, les conditions dans lesquelles vivent les détenus. Elles sont parfaitement indignes.
Insalubrité des locaux, confinement indécent, cohabitation avec des individus dont le cas relève carrément de la psychiatrie. Ajoutons à cela la loi des caïds dans la prison, sans oublier l’endoctrinement religieux imposé par certains illuminés.
Comment un petit délinquant de banlieue peut-il ressortir indemne de cet enfer ? On peut raisonnablement comprendre le nombre de suicides dans les prisons françaises.
Il n’est pas question bien entendu de remettre en cause la peine qui a été appliquée et qui repose sur des articles de loi et le verdict d’un juge ou d’un jury, mais quand on exige l’intégrité des peines de prison, encore faut-il avoir les infrastructures adéquates pour recevoir les détenus.
Ensuite il serait judicieux que ces mêmes détenus qui viennent bien souvent de milieux défavorisés (les VIP ayant, eux, des quartiers spécialement aménagés pour répondre à leur condition sociale) et sont donc la plupart du temps sans aucune éducation ni instruction, puissent disposer d’un encadrement leur permettant d’assurer leur réinsertion sociale et de retrouver à leur sortie de prison une vie à peu près normale.
Alors dans ces conditions, peut-être oui, que la prison jouera vraiment le rôle qui devrait être le sien, la peine des victimes sera respectée et les détenus pourront vraiment se réhabiliter. Car même si ces derniers ont commis un délit ou un crime, ils ont, eux aussi, droit à un minimum de respect, ne serait-ce que parce qu’ils sont des être humains.
Rédigé par : Achille | 22 juillet 2013 à 15:17
Il faut bien vider les prisons pour pouvoir y mettre les dangereux pacifistes qui ont commis un délit d'opinion.
Rédigé par : Mado | 22 juillet 2013 à 15:00
@phineus
"L'inversion qualitative de la marquise de Cambremer" (et le rythme ternaire non ?) : j'adore !
Rédigé par : Agathe | 22 juillet 2013 à 13:21
Il est tout de même incroyable, étonnant, curieux (pour respecter l'inversion qualitative de la marquise de Cambremer) que jamais au grand jamais vous ne puissiez enfin comprendre que le responsable de tout cela, eh bien c'est votre cher Monsieur Hollande.
Rédigé par : phineus | 22 juillet 2013 à 12:32