Les sifflets nombreux au passage de François Hollande sur les Champs-Elysées, pour le défilé du 14 juillet, sont non seulement choquants, parce qu'ils offensent la fonction qu'il incarne et, d'une certaine manière, la France, mais surtout stupides.
Parce qu'ils accablent cette personnalité comme si elle était guerrière, partisane et sectaire alors qu'elle est exactement le contraire, pour le pire et le meilleur.
J'ai encore plus ressenti la justesse de cette perception en écoutant les réponses du président durant 35 minutes et je dois reconnaître que le couple de journalistes n'a pas trop mal fonctionné au regard du temps limité qui lui était imparti et ne permettait pas des relances ainsi qu'une pugnacité plus affirmée (France 2, TF1).
Le président de la République était au vert.
Je ne fais pas référence au cadre champêtre qui pourrait séduire même ceux que la politique ne passionne pas.
Je n'entends pas par là que François Hollande n'aurait pas pris au sérieux cet entretien et qu'il aurait traité avec désinvolture cette adresse aux Français par médias interposés. La gravité, l'urbanité, la patience, le refus de laisser paraître le moindre agacement frôlant l'impérieux, le talent explicatif et la maîtrise verbale - sauf dans les tout premiers instants - étaient fidèles au rendez vous et nous donnaient un président dans sa plénitude de caractère, technique.
Je ne prétends pas non plus faire un sort à la forte insistance écologique de certains propos. L'hommage à la qualité de Delphine Batho - il le fallait bien !-, l'importance de la transition énergétique et l'injonction réitérée, contre Arnaud Montebourg mais lui ne risque rien, de ne pas autoriser en France l'exploration du gaz de schiste. Ce qui montre à quel point, poussé à ses extrêmes limites, le principe de précaution, déjà cher à Jacques Chirac, est une ânerie et un frein.
Quand j'évoque un président au vert, j'aurais aussi bien pu parler d'un pouvoir en chaussons.
Un mélange de banalités nécessaires et parfaitement brevetées pour l'humanisme et la morale d'un côté et, de l'autre, quand il s'agissait d'entrer au vif de l'action entreprise, des résultats espérés et de l'avenir de notre pays, des explications, des assurances vagues, une détermination à laquelle lui-même ne semblait pas croire. Avec quelle prudence, quelle modestie il a glissé que "la reprise est là" ! Lucide sur les perspectives et concédant une augmentation des impôts en 2014, il paraissait, pour une fois, être moins imprégné par un optimisme tactique et volontariste qu'à l'ordinaire. Il y avait des ombres dans les répliques.
Sur le premier plan, François Hollande, si à l'aise avec les idées générales et les évidences éthiques, a déclaré ce qui convenait sur le droit de Nicolas Sarkozy à revenir concourir s'il en avait envie, sur le respect absolu des institutions et notamment des décisions du Conseil constitutionnel, sur le fait qu'il n'avait pas à se mêler de la vie de l'opposition, sur l'indépendance de la justice et sur l'exigence, pour un président, de penser au-delà de soi. Il a évidemment dénoncé le FN mais sans s'attarder, lui imputant paresseusement d'être contre l'Europe et contre l'étranger, et a rapidement évacué son petit reniement tenant à son interview à l'Elysée.
Tout cela était sans risque, rafraîchissant, inévitable d'autant plus que François Hollande, dans ces domaines plus d'attitude que d'action, n'avait pas encore rendu caduques ces belles gracieusetés et délicatesses.
Loin de moi l'impudence de les tenir pour rien mais force est de devoir admettre que l'abandon, durant un quinquennat, de toute morale publique n'accordait pas au successeur la liberté de ne se préoccuper que d'elle en semblant négliger l'essentiel d'une politique - une vision, une cohérence, de l'audace, des actes à hauteur, des résultats pas seulement escomptés mais tangibles. Une bonne volonté avec des effets. On ne peut pas seulement conseiller aux Français d'attendre 2017.
En écoutant François Hollande rappeler ce qui selon lui allait améliorer le sort, le destin de la France, je ne pouvais m'empêcher de songer que l'homme était honnête et intelligent, qu'il avait de la conviction et de bonnes dispositions éthiques, que l'état de droit ne lui était pas étranger, que le langage de la démocratie lui était familier, qu'il était respectueux d'autrui mais que d'une part sa boîte à outils manquait du principal - des pièces et un mode d'emploi efficients - et que d'autre part un président naturellement, structurellement au vert ne peut pas se métamorphoser en patron de combat.
Pourtant, la République n'oblige pas à choisir entre l'absence d'éthique et la compétence ou la morale et l'insuffisance. Sinon, ce serait à désespérer.
François Hollande a souligné que pour la croissance, il fallait de la confiance.
Il m'a semblé, sans vouloir le désobliger, qu'en masquant comme il pouvait ses doutes, il manquait précisément de cette confiance qu'il désirait plus que tout insuffler à la France.
"Charles de Courson l'affirme et détient les preuves que F.Hollande connaissait la situation de J.Cahuzac depuis le 5 décembre 2012"...(AFP)
Franc comme un âne qui recule, notre Président normal aurait été bien capable de garder Cahuzac si Mediapart n'avait pas tout révélé.
On aurait eu à Bercy un Torquemada de la vertu fiscale pour les autres.
On pense à ce député socialiste de la IIIe République qui dans un banquet très arrosé s'était écrié : "Mourir pour le Peuple ? Toujours ! Vivre avec lui, jamais !"...
Rédigé par : Savonarole | 17 juillet 2013 à 12:26
Le Président a été hué pendant la parade du 14 juillet sur les Champs-Elysées. C'est un fait, FH a été méprisé par ceux qui se sont senti méprisés par lui, quoi de plus normal, quoi de plus trivial à l'aune de la nature humaine ?
Pour rappel, le PS est arrivé au pouvoir avec l'appui d'EELV, le PS a su remercier EELV en confiant des portefeuilles de ministres à des personnalités qui se retrouvent à la peine pour assumer les responsabilités qui leur incombent.
Quand Cécile Duflot affirme au micro de BFMTV que le Japon est situé dans l'hémisphère sud, quand Delphine Batho submergée par ses dossiers se livre à des déclarations mal à propos, alors le peuple a le sentiment d'une indigence au niveau du pouvoir exécutif.
Mais les sifflets étaient marginaux en comparaison de la foule massée le long des barrières, ravie d'apercevoir les chevaux, les blindés et les fantassins.
La Grande Muette a défilé comme chaque année, respect pour le drapeau.
Rédigé par : vamonos | 17 juillet 2013 à 09:11
Dans la France actuelle où le frère d'un assassin braillard-pseudo-artiste-bobo, en plus tortionnaire de sa femme officielle (sa chaise réservée à la tribune présidentielle 14 juillet) vomit impunément sur nos forces nationales... où on emprisonne un manifestant "contre CT et Berger", le salut c'est la fuite et pour vivre heureux faut vivre caché... et même casher... mais surtout pas "Kärcher"...
Restons sur l"Aventin", en silence, les yeux perdus dans le ciel bleu... laissons les fous s'entretuer...
Rédigé par : poil à gratter | 17 juillet 2013 à 01:08
"La reprise économique est là"...
Charles Trénet déjà le chantait :
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
Chacun doit en faire autant
La lune est là, la lune est là
La lune est là, mais le soleil ne la voit pas
Pour la trouver il faut la nuit
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Papa dit qu'il a vu ça lui...
Des savants avertis par la pluie et le vent
Annonçaient un jour la fin du monde
Les journaux commentaient en termes émouvants
Les avis les aveux des savants
Bien des gens affolés demandaient aux agents
Si le monde était pris dans la ronde
C'est alors que docteurs savants et professeurs
Entonnèrent subito tous en cœur :
La lune est là ! La lune est là !....
Etc.
{Refrain}
Rédigé par : Savonarole | 16 juillet 2013 à 23:36
J'aurais voulu habiter Paris pour siffler le nul.
Votre haut sens de la morale publique semble s'arrêter devant le clientélisme poussé jusqu'à la ruine de notre pays. Dommage qu'un homme comme vous ait de telles œillères.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 16 juillet 2013 à 08:22
@ JC Samson Le Havre 15 juillet 2013 à 19:03
"Je pense que le président n'a pas respecté l'indépendance de la justice en livrant son opinion si peu de temps après le début des enquêtes."
Cher monsieur je suis entièrement de votre avis sur ce sujet.
Circulez y a rien à voir puisque c'était une défaillance matérielle vous dis-je !
Juste une honte de plus et les ministres d'en rajouter "c'est Sarkozy qu'a pas serré les boulots ma pôv'dame. C'est l'héritage".
Car en plus de se détacher cette pièce métallique est allée se coincer dans l’aiguillage. Ça c'est la faute à Guéant pour sûr !
Rédigé par : Surcouf | 16 juillet 2013 à 07:56
Le respect doit être réciproque, que penser d'un homme qui se fait accompagner par une dame qui n'a aucun statut légal ? Le prochain président homosexuel aura-t-il le droit de se faire suivre par son compagnon s'il ne s'est pas marié ?
A la télévision aucun sifflet. Serait-on manipulé ? D'aucuns auraient évoqué la dictature. Avec un prisonnier politique est-ce un excès de langage ?
Oui si on considère que la démocratie régresse chaque fois que les forces de l'ordre et la justice sont utilisées à mauvais escient.
Rédigé par : Perplexe-gb | 16 juillet 2013 à 07:37
C'est un chef de parti, pas un chef d'Etat ! ça saute aux yeux et aux oreilles de la plupart mais décidément pas aux vôtres, M.Bilger !!
Et pourquoi constamment rapprocher les pseudo-qualités de Hollande des innombrables défauts de son prédécesseur ?
Cela l'exonérerait de sa propre nullité ?
Rédigé par : caroff | 15 juillet 2013 à 23:22
Cher monsieur Bilger, vous semblez apprécier le président pour son respect de l'indépendance de la justice. En voici un exemple : commentant la toute récente catastrophe ferroviaire, je cite la presse d'aujourd'hui (Le Figaro sur internet) = Le président Hollande ne croit pas à un acte de vandalisme. "Ce n'est pas l'hypothèse qu'aujourd'hui je privilégie. Je pense que nous sommes devant une défaillance matérielle". La plus haute autorité de l'Etat a publiquement donné son avis alors que les commissions d'enquête de la justice n'ont pas encore d'opinion. Combien de cheminots en activité, affectés aux contrôles des aiguillages, ont déjà vu ou entendu citer une éclisse fixée par quatre boulons, totalement libérée de ses attaches, par des causes naturelles (non humaines) ? Probablement aucun... Par contre l'ingénieur de 78 ans que je suis se souvient des techniques utilisées dans les années 42, 43 et 44 pour faire dérailler (avec certitude de réussite) les convois chargés de matériels de guerre allemands ("La bataille du rail", ce n'est pas si loin pour certains !!). Je pense que le président n'a pas respecté l'indépendance de la justice en livrant son opinion si peu de temps après le début des enquêtes. Mais je vous laisse "juge"... Bonne réflexion.
Rédigé par : JC Samson Le Havre | 15 juillet 2013 à 19:03
1989 fin du communisme, ce fut en URSS.
2013 fin du socialisme, c'est en France.
Vacances aux vers :
Hollande, ô désespoir
Ô Péesse et demi
N'aurais-je tant voté
Que pour vos incuries
Heureux qui comme les istes ont fait des beaux voyages
Au gars François Néant, ce poème de Jean Tardieu, remplacez a par i pour "causer" masculin.
Quoi qu'a dit ? - A dit rin.
Quoi qu'a fait ? - A fait rin.
A quoi qu'a pense ? - A pense à rin.
Pourquoi qu'a dit rin ?
Pourquoi qu'a fait rin ?
Pourquoi qu'a pense à rin ?
- A 'xiste pas.
Rédigé par : bernard | 15 juillet 2013 à 18:59
"L'hebdomadaire Marianne : vous connaissez forcément ? Eh bien, il est devenu "Le Nouveau Marianne" !"
Rédigé par : calamity jane | 15 juillet 2013 à 17:47
Pouvez-vous nous préciser si ce nouveau Marianne fait partie de la diversité ??
Il me semble que l’affaire serait incomplète autrement.
Rédigé par : Tipaza | 15 juillet 2013 à 18:36
Le paquebot France fait route droit sur les icebergs que le commandant veut ignorer. Et pendant ce temps l'orchestre joue à tue-tête pour endormir les futurs naufragés.
Rédigé par : Jabiru | 15 juillet 2013 à 18:20
Michelle D-LEROY !
Comment, vous n'avez pas été prévenue ?
L'hebdomadaire Marianne : vous connaissez forcément ? Eh bien, il est devenu "Le Nouveau Marianne" !
Il me semble avoir été isolée pour la remarque du passage transsexuel dudit hebdomadaire... Mieux vaut être seule que...
(Eh oui, ma brave dame ! ce climat de morosité fait sortir des balises littéraires)
Rédigé par : calamity jane | 15 juillet 2013 à 17:47
Les sondages ne sont pas bons pour notre président, mais il y a un phénomène inédit qui est en lui-même un sondage "énorme", c'est la mesure Médiamétrie des passages de Hollande à la télévision, l'effondrement de l'indice d'écoute est stupéfiant.
Pour faire un sondage il suffit d'interroger 950 personnes. On nous en propose toutes les semaines, mais un journal a comptabilisé l'indice d'écoute de Hollande dès qu'il donne une interview TV, c'est phénoménal. Une chute vertigineuse. Là où pour le même exercice on comptabilisait 9 millions de téléspectateurs, on ne retrouve aujourd'hui que 6 millions...
Son apparition au mag-TV "Capital" a été un flop historique.
Si ça continue comme cela, en 2017, on pourra dire que le dernier téléspectateur de François Hollande était Philippe Bilger.
Rédigé par : Savonarole | 15 juillet 2013 à 17:45
@Achille
Vous vous méprenez sans doute sur mon propos. En premier lieu je ne suis, ni n'ai jamais été un affidé (sic) de Monsieur Nicolas Sarkozy. Il a été vaincu, c'est un fait il n'y a pas à y revenir.
Ensuite vous assimilez beaucoup trop facilement les siffleurs des Champs-Elysées aux séides de M. Sarkozy. Avez-vous mené une enquête ? Avez-vous identifié ces gens ? Avez-vous pensé à tous les mécontents dont le nombre s'est fortement grossi des opposants à la loi "gay friendly" dite Taubira (expression que je n'utilise pas car pouvant la confondre avec une autre loi inique baptisée du même patronyme) ; croyez-vous que les adeptes de LMPT ou les différents veilleurs, par exemple, soient incapables de siffler, de huer ?
Vous semblez trouver indécent le traitement infligé au président de la République en exercice, que ne vous ai-je pas lu, quand, du temps de son prédécesseur on le traitait de tous les noms d’oiseau (jusqu’à voyou à la une d’un journal fouilleur de latrines). Que ne l’a-t-on raillé pour sa taille, « son » Fouquet’s… Et certains s’indignent dès lors que l’on fait référence à ses manches, ses costumes, son allure de type étonné de se trouver là !
Quant au manque de respect, vous pouvez facilement à celui de M.Hollande : pour son adversaire vaincu, pour le peuple français par certaines de ses actions ; pour le président de RDC et les autres autorités réunies pour le sommet de la francophonie à Kinshasa, pour les catholiques (renonciation du Pape et saison en croix à Lourdes), le fait de se faire suivre par sa compagne alors qu'il félicitait certains acteurs de la cérémonie, selon quel protocole, j'en passe...
Enfin, lorsque j’ai prétendu que vous faisiez flèche de tout bois, c’est que pour conspuer les siffleurs vous n’avez pu vous empêcher de « remettre une couche » à N.Sarkozy. Faut-il qu’il tarabuste les esprits. Vous copiez un peu sur notre hôte à qui tout prétexte est bon pour faire haro sur le baudet.
Bonne journée Achille, continuez à appuyer M. Hollande, mais par le fait même, surveillez attentivement votre talon.
Rédigé par : adamastor | 15 juillet 2013 à 17:17
En écoutant cette intervention sans saveur, sans relief, sans message d’espérance, je n’ai entendu que : « je prévois une hausse des impôts en 2014, la courbe du chômage va momentanément s’inverser grâce aux emplois d’avenirs qui ne sont pas des emplois, la crise est finie, je travaille sur dix ans »…
Qui peut le croire ? sauf pour la hausse des impôts !
Et que faisaient tous les Verts dans la tribune, eux qui haïssent l’armée ?
Rédigé par : Alain | 15 juillet 2013 à 17:13
Jusques où serai-je obligée de titiller la violence que j'exècre ?
Car figurez-vous, je pensais qu'il avait subi les sifflets des LGBT ? Une case qui n'a pas dû fonctionner !
Vu le début et la fin du défilé ; pas la discussion à bâtons pas rompus de la République exemplaire.
Aussi ai-je appris qu'il avait une humeur cristalline parlant de l'état des citoyens de son pays qui n'ont pas le moral...
Un peu de nerf, voyons les Français !
Allé, on sort les biscotos sur les plages, entourés des femmes en vieux rose froufroutant et surtout on choisit à qui on serre la paluche. Non mais !
Oui ! un grand homme. Pour ses amis, sa famille et ses camarades de promo. Car Monsieur François, dire que les membres de votre gouvernement doivent absolument accepter le budget sans piper mot ? Vous si désintéressé niveau pognon ? Ah ! "mais ça c'était avant" ! Jaune que je ris.
Rédigé par : calamity jane | 15 juillet 2013 à 17:11
Un président qui, lors de la solennelle et sempiternelle harangue du 14 juillet, débute ses propos par le souci qui le hante du mauvais état de la ligne Paris-Limoges, ça, c'est de la grandeur !
Imaginez de Gaulle !!
Rédigé par : Michelian | 15 juillet 2013 à 17:08
==="l'homme était honnête et intelligent, qu'il avait de la conviction et de bonnes dispositions éthiques, que l'état de droit ne lui était pas étranger, que le langage de la démocratie lui était familier, qu'il était respectueux..."===
M. Hollande serait, de votre avis, honnête et respectueux d'autrui, de l'Etat de droit, de la démocratie.
Or nous pouvons constater en France, aujourd'hui, des arrestations arbitraires pour un vêtement, pour un mot de trop, des convocations au tribunal pour des phrases censées être subversives, racistes ou injurieuses. Belle démocratie en vérité. C'est carrément une soviétisation de la société.
M. Hollande honnête.
Il fait, au titre de la transparence, publier le patrimoine des ministres. Est-ce que de savoir que monsieur untel possède une villa sur la Côte d'Azur ou une maison aux USA nous intéresse, s'il l'a acquise grâce à son travail ? c'est juste entretenir un climat malsain.
Par contre, lorsque le Président fera publier la liste des subventions versées aux syndicats et surtout aux associations dont certaines inutiles et parfois mortifères pour la démocratie, là, je pourrai parler d'un homme honnête vis-à-vis de son peuple, des contribuables, digne de la transparence nécessaire vis-à-vis de ces mêmes contribuables écrasés par les impôts. Car il est plus facile d'augmenter taxes, impôts, de faciliter les PV, que de supprimer ou réduire les montants injustement versés par copinage, par idéologie, par abus dans cette nébuleuse des associations et groupes de pressions.
Car avant de réduire les salaires des fonctionnaires ou leur nombre comme je l'entends, il y aurait lieu de faire du grand dépoussiérage. Des millions à récupérer.
Quand j'apprends que le visage d'une Femen représente Marianne sur le timbre français, je comprends que la République d'aujourd'hui préfère glorifier une personne qui découpe symboliquement une croix pendant qu'elle traîne devant les tribunaux celles ou ceux qui osent prononcer un mot pour se plaindre d'autres religions. Deux poids deux mesures pour une République qui prône l'"égalité" comme valeur primordiale.
Magnifique honnêteté du régime actuel.
Rédigé par : Michelle D.-LEROY | 15 juillet 2013 à 16:52
Entre la "méthode Couac" et la "méthode Coué", Hollande a du mal à choisir...
Mais quand vous écrivez, cher M. Bilger, que "les sifflets nombreux au passage de François Hollande sur les Champs-Elysées, pour le défilé du 14 juillet, sont non seulement choquants, parce qu'ils offensent la fonction qu'il incarne et, d'une certaine manière, la France, mais surtout stupides", on a envie de vous répondre que jusqu'ici, il est loin d'avoir subi les agressions subies par son prédécesseur... qui d'ailleurs y répondait avec autant de vulgarité que de maladresse.
L'humour, dans le style "bonne blague", de Hollande aurait pu lui inspirer une réponse musicale au "lâcher de poules" dont il a été "victime" : la vieille chanson qui fit le succès de Maurice Chevalier, "Viens poupoule, viens..." aurait parfaitement convenu à la situation.
Rédigé par : berdepas | 15 juillet 2013 à 16:21
Que l'on n'accable pas Hollande de critiques excessives et que l'on se garde de la démesure d'accord, mais de là à l'ensevelir sous des considérations énamourées pour des propos dont on sait qu'ils seront reniés dans quinze jours, c'est trop...
Rédigé par : Guzet | 15 juillet 2013 à 15:02
Eh oui ! Pour être respecté, il faut être respectable.
Rédigé par : GLB | 15 juillet 2013 à 14:44
La dernière de "Lui Président" :
"Hollande a affirmé lundi sa confiance dans le niveau de sécurité du nucléaire en France, après l'intrusion d'une vingtaine de militants de Greenpeace sur le site de la centrale du Tricastin"
Cet homme est vraiment dopé à la confiance !!
Attention au prochain contrôle.
Rédigé par : Polochon | 15 juillet 2013 à 14:33
C'est assez curieux de prétendre que FH est honnête et de lui reconnaître dans le même temps "des explications, des assurances vagues, une détermination à laquelle lui-même ne semblait pas croire". Que doit-on déduire de quelqu'un qui, président de la République dans la situation actuelle, débite des platitudes et manoeuvre autant que FH le fait ? Je veux bien qu'on lui accorde une forme d'urbanité qui convient d'ailleurs beaucoup plus aux anciennes générations qu'à celles qui représentent l'avenir du pays. Mais la forme n'a pas à servir d'alibi pour masquer la faiblesse du fond, l'absence de solutions crédibles et tangibles, les revirements, les effets de manche calamiteux sur le plan européen par rapport aux annonces, etc.
Rédigé par : FC | 15 juillet 2013 à 14:24
"Quand la borne est dépassée il n'y a plus de limite".
Quand les mots n'ont plus de sens, on peut tout affirmer, tout et le contraire de tout, avec la même tranquille assurance.
Nous en sommes là.
La parole ne sert plus à dire les choses comme elles sont, elle sert à occuper le terrain (à occuper la scène médiatique, à occuper le temps, à occuper les adversaires...)
Deux hommes, deux femmes, peuvent se marier ensemble, la reprise est là : c'est la même absurdité. C'est la même utilisation mensongère des mots.
Elle a été punie d'ailleurs celle qui a eu le front de dire quelque chose de vrai, que le budget de son ministère était mauvais.
La parole est sacrifiée, cette pelée, cette galeuse, d'où nous vient tout le mal. Pensez !?... elle est la voie vers la vérité.
J'ai espéré, je me suis forcé à espérer, que Hollande dans ce domaine irait moins loin que Sarkozy. Espoir déçu.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 15 juillet 2013 à 14:15
@ adamastor
Je crois malheureusement que le principal défaut des affidés de Nicolas Sarkozy est de ne pas accepter la défaite de leur « champion ». Défaite qui n’est due qu’à lui seul, vu qu’il n’a laissé aucune marge de manœuvre à son Premier ministre, ni a ses ministres dont certains étaient plutôt bons.
Je veux bien admettre que François Hollande n’est pas un foudre de guerre et qu’au terme de son mandat son bilan ne sera pas meilleur que celui de Nicolas Sarkozy, mais au moins il a le mérite d’avoir redonné à la fonction de président de la République la dignité qu’elle avait perdue de 2007 à 2012.
Dignité que ceux qui conspuent le président actuel ont semble-t-il oubliée après cinq années d’une présidence qui en était dépourvue.
Rédigé par : Achille | 15 juillet 2013 à 13:10
Quand le spectacle est mauvais, parce que l’interprète ou l’acteur est nul, personne ne s’offusque que le public siffle ; et ce n’est ni Mozart qu’on assassine, ni Molière que l’on conspue mais le traître qui a massacré un morceau, ou l’histrion un texte. Alors permettez que l’on siffle Hollande, sans que l’on vise sa fonction ou la France. Transformer des manifestations vénielles en un sacrilège est le propre du totalitarisme. Une démocratie n’a ni Dieu ni maître, souffrez que soit exprimé à voix haute ce que les contre-pouvoirs officiels semblent incapables de dire : le ras-le-bol envers un président sans âme, sans compétence, sans charisme.
Rédigé par : olivier seutet | 15 juillet 2013 à 11:43
Comme prévu je n'ai pas regardé l'interview de M. Hollande. J'ai suivi le défilé seulement, c'est tout ce qui reste de valeurs à la France d'aujourd'hui, torpillée par le socialisme sectaire.
D'après les extraits de cette allocution, c'est un coup pour rien. J'ai pu constater une fois de plus l'emploi de la langue de bois et que M. Hollande ne vivait pas dans la vraie vie. Dire : "la reprise est là", c'est à se tordre de rire, vraiment, quand on côtoie salariés et commerçants, et que l'on sait les difficultés des entreprises dont la baisse de chiffre d'affaires est proportionnelle à la baisse du nombre de téléspectateurs qui suivent les discours de ce Président.
Il a été hué sur les Champs... uniquement par les MPT disent les commentateurs, comme s'il n'y avait que les MPT pour trouver sa politique désastreuse : aucune ambition pour la France, uniquement celle de rester en place, de durer.
Toute sa politique est si lamentable, terne, elle passe uniquement par de nouveaux impôts qu'il a le toupet d'appeler "solidarité". Les réformes ? uniquement les ponctions, jamais les changements pour essayer de donner plus de justice et plus d'égalité. Sa compagne hautaine qui le suit sans un mot ni une poignée de main, un compagnon de ministre qui écrit des insanités, un maire de la capitale qui donne un très cher et magnifique feu d'artifice sous le signe de l'"égalité" mais qui prépare une fête du Ramadan à la Mairie de Paris à 100.000 €. Où est la simple égalité avec les autres religions ?? Heureusement je ne suis pas parisienne et ne paie pas d'impôts pour cela.
Enfin, le dramatique accident ferrovaire de vendredi pose beaucoup de questions, mais il vaut mieux mettre en doute la vétusté que de rechercher les véritables causes au risque que cela recommence... la langue de bois, toujours.
Voyez-vous, M. Bilger on peut être satisfait de cette intervention et vanter l'honnêteté financière de votre champion mais côté honnêteté "intellectuelle" il y aurait énormément à dire.
Les Français ne sont pas dupes de tant de médiocrité.
Rédigé par : Michelle D.-LEROY | 15 juillet 2013 à 11:41
Triste 14 juillet pour MOI JE
Bravo à tous les manifestants siffleurs des Champs-Elysées qui étaient sur place.
Sifflets destinés à Hollandocescu et non aux militaires qui paient très cher eux aussi la politique de casse sans précédent de ce gouvernement socialiste.
Nous sommes des millions à ne pouvoir nous déplacer là-bas, merci d'avoir pu nous représenter à cette occasion.
Rédigé par : sylvain | 15 juillet 2013 à 09:33
Pas facile M. Bilger de faire un billet intéressant sur des propos inintéressants.
Mais je trouve que vous en êtes bien sorti (si je puis dire), en faisant un éloge appuyé, un peu trop appuyé, sur l’individu, esquivant le fond, mais y avait-il un fond ?
Et ces éloges… premier ou second degré... hum.
C’est à ce genre d’ambiguïté qu’on voit le grand orateur.
Je ne vais pas reprendre le couplet de la nullité de cette intervention, et de son rêve mystique, le retour de la croissance et la fin de la crise, que seuls des incroyants peuvent nier. Car il y a chez homme-là, qui s’est ironiquement moqué des croyants il n’y a pas longtemps à Lourdes, une forme de mysticisme.
Croire en plein mois de juillet, à un moment où l’activité économique est au repos, à un retour de la croissance, relève de la foi la plus profonde.
Si je disais que ces propos m’ont fait plaisir, je surprendrais ceux qui connaissent mon opposition pathologique à Hollande.
Et pourtant… pourtant… ces propos m’ont conforté sur l’opinion que j'en avais.
Voilà que non seulement Hollande ne sait pas où il va, mais il ignore où il est !!
Pas un mot sur l’Europe… lui qui pendant si longtemps, tels les cabris raillés par le Général, ne jurait que par l'Europe.
Rien, nada, sur les contraintes budgétaires (ou si peu que pas) imposées par la Commission de Bruxelles.
Pas un mot pour parler d’un avenir commun, avec les autres pays de l’ U.E.... un avenir forcément rose ?
Pas un mot sur l’élargissement de l’U.E. à la Croatie, remarquez, au point où nous en sommes, un de plus ou de moins...
Pas un mot sur les négociations concernant le « libre échange », qui commencent avec les USA, et qui pourtant vont conditionner, volens nolens, la reprise de la croissance.
La vacuité portée à son sublime, une vacuité d’après-midi d’été, celle que l’on déguste en se disant après moi le déluge !!
Rédigé par : Tipaza | 15 juillet 2013 à 09:28
Des milliers d'éclisses, chacune ayant quatre boulons et écrous avec rondelles adéquates.
Une éclisse se défait. Celle juste à côté de l'aiguille de l'aiguillage.
Trois boulons se défont sur les quatre. Reste celui en amont, pas celui en aval, qui permet à l'éclisse de pivoter sur son axe et ainsi bloquer l'aiguille.
Outre le calcul de probabilité d'un tel événement cela a dû rappeler des souvenirs aux fils d'anciens cheminots. C'était une des techniques de sabotage utilisées par leurs pères durant la dernière guerre.
Heureusement dans la minute qui suit des jeunes sont là pour porter assistance... madame Taubira peut en témoigner.
Des militaires ont noté que lors du défilé du 14 Juillet les canons de mitrailleuses des tourelleaux étaient à 6 heures.
Défiance du pouvoir ? ordre de la hiérarchie ? Ou les deux mon capitaine ?
C'est la France qui déraille mais la reprise est là.
Puisqu'on vous le dit.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 15 juillet 2013 à 09:22
FH ne serait ni sectaire ni partisan ?
Les bras m'en tombent.
Comment expliquer alors ces centaines d'arrestations arbitraires et de gardes à vue injustifiées, cette répression ubuesque (par exemple compagnie de CRS rappelée en urgence du Mans pour 15 "Veilleurs debout") ?
Ce recul de la démocratie, ces entorses graves à la liberté d'expression et de circulation ne vous interpellent pas ?
Rédigé par : Laurent | 15 juillet 2013 à 09:13
Je n'ai pas regardé l'exercice convenu de l'interview. le résumé que j'ai pu en avoir me confirme que j'ai bien fait.
Par contre j'ai été outré d'entendre des sifflets au passage de François Hollande, lors de la revue des troupes.
Je suis opposé à lui mais je ne conçois pas qu'en ce jour de fête nationale si chargé de symboles, on ne respecte pas la fonction présidentielle en la personne du président de la République.
C'est pour moi un non sens et une injure à la France.
Mais je doute que les siffleurs se lèvent lors de l'hymne national. La France n'est que le cadet des soucis de ces personnes.
Rédigé par : Surcouf | 15 juillet 2013 à 08:46
@Achille
C'est vraiment ce que l'on peut appeler "faire flèche de tout bois" !
Rédigé par : adamastor | 15 juillet 2013 à 02:31
@roberte chabault
Désolé d'attirer votre attention sur ce détail, mais je ne suis pas certain que vous ayez tout compris à ce billet !
Rédigé par : adamastor | 15 juillet 2013 à 02:26
Cher Philippe,
Un président au vert, mais pas très ouvert ou même totalement obtus aux lois de la réalité.
Nous perdons le triple A et un fanfaron sent que ça frémit. Pas un mot sur le chômage. Pas un mot sur son bilan. Des erreurs de locutions énormes. A moins que le parler de la crémière ne devienne une nouvelle forme qui consiste à utiliser deux sujets devant un verbe.
Ah, le président, il est content.
Ah, le président, il est optimiste.
Voilà, voilà, comme le souligne la belle Taubira. Nous voilà bien informés.
La confiance reviendra lorsque ces apprentis laisseront des professionnels incarner la République.
Le visuel du feu d'artifice de Paris a tenu toutes ses promesses quant à lui.
Les ténors et l'orchestre étaient au rendez-vous, la bande sonore était aussi désorganisée, aussi brouillon que le discours rayé d'Hollande.
françoise et karell semtob
Rédigé par : semtob | 15 juillet 2013 à 00:19
J'allais oublier - où ai-je la tête ? - un petit passage de régalade où mensonge et mauvaise foi se sont étalés devant les deux journalistes impassibles.
Soit dit en passant, je ne les ai pas trouvés du tout pugnaces et tout simplement curieux. Comme d'habitude, ils posent les questions et se contentent des réponses.
Ce moment est celui où Hollande tout en faisant l'hypocrite éloge de Delphine Batho explique que sa faute est impardonnable, d'avoir critiqué son budget et - dit-il bien que personne ne l'ait entendu - le budget en général.
Montebourg, lui, n'est en rien coupable.
C'est que subrepticement le président vient de modifier la règle du jeu : dorénavant sera viré non pas celui qui s'oppose à la politique du gouvernement (ni même qui injurie le Premier ministre) mais celle qui ose dire que son budget n'est pas bon.
Attendons donc de voir ce qu'il en sera : on pourra voir des ministres critiquant tout sauf le budget et restant accrochés à leur maroquin.
Monsieur Hollande se croit encore au conseil municipal de Tulle où, en effet, le seul acte rédhibitoire d'un élu de la majorité est de ne pas voter le budget de la commune.
Rédigé par : Frank THOMAS | 14 juillet 2013 à 23:22
"La reprise économique est la", le Front de Gauche appréciera, car dans la bouche d'un socialiste dire ainsi que le Capital va nous sauver, ça sonne bizarrement. Trouvez pas ?
Après avoir mis au pilori la famille Peugeot, tabassé les créateurs et investisseurs, promis le supplice du pal aux émigrés fiscaux de Coblence, on entend ce même président de la République nous apprendre que "la reprise économique est là"...
Hollande n'est pas à la hauteur. C'est un sous-off. Un Maréchal des logis, sans plus.
Rédigé par : Savonarole | 14 juillet 2013 à 23:03
Mes trois remarques concernant le défilé :
1- Les costumes des jeunes volontaires du service civique ressemblaient à s'y méprendre à la casquette, à la vareuse et aux couleurs de Mao. Doit-on y voir la marque du pouvoir de gauche, était-ce une manoeuvre pour flatter la Chine ou simplement une faute de goût ?
2- Les Verts n'ont aucune dignité : ils sont antimilitaristes et antinucléaires, et malgré cela ils s'installent dans la tribune officielle comme si de rien n'était. A croire que la nourriture est bonne dans les gamelles dorées de la République.
3- FH devrait faire l'effort de regarder les troufions dans les yeux lorsqu'il leur parle. Il n'y a rien de plus désagréable que de le voir terminer ses phrases en détournant le visage en direction du quidam suivant.
Rédigé par : RF | 14 juillet 2013 à 22:56
La nuit recouvrait encore les champs et j'étais au lit quand le phénix de Tulle a pris la parole à l'Elysée, malgré les rodomontades de "moi, président normal" un an avant. Heureusement j'ai eu droit à une resucée en mangeant mes tartines.
A vrai dire, ses actes sont tellement en contradiction avec ses engagements les plus définitifs, et sa politique est tellement dans la continuité de celle de son prédécesseur que rien ne saurait plus nous étonner, aussi gros que soit ce rien.
Quelques grands moments de culot tout de même, comme lorsqu'il redit son "engagement" (pas une prévision, on vous dit : un EN-GA-GE-MENT) de parvenir à une inversion de la courbe du chômage à la fin 2013, tout en repoussant avec mépris les arguments de ceux qui parlent d'une embellie artificielle, à base de contrats aidés.
Et encore lorsqu'il embrouille les spectateurs en tentant une amphigourique justification de l'allongement de la durée du travail qu'il vouait naguère aux gémonies.
Aussi lorsqu'il affirme - acte de parole comme disent les linguistes ou parole magique ? - que la reprise est là.
Ou quand il suggère qu'il avait, dans son immense sagacité, pour ainsi dire devancé l'accident de Brétigny en orientant la politique de l'Etat vers la rénovation du réseau ferré. Qui parle de fraîcheur et de rafraîchissement ?
Le bafouillis final sur le thème "personne ne peut m'en vouloir de vous recevoir ici" était tristement pitoyable.
La méthode Coué détournée de son but puisque s'appliquant aux autres, une langue de bois massif, une platitude ennuyeuse et un vocabulaire basique et primaire. Un vrai feu d'artifice du 14 juillet.
D'artifices, plutôt.
Rédigé par : Frank THOMAS | 14 juillet 2013 à 22:13
Merci pour cette analyse ainsi que pour le jugement que vous portez sur l'homme. Vous ne vous trompez pas il est de cette qualité, tous ceux qui l'ont approché ou ont travaillé avec lui pensent de même.
Nous avons un Président de grande valeur, je crains seulement que beaucoup ne l'apprennent et ne le reconnaissent que trop tard.
Rédigé par : roberte chabault | 14 juillet 2013 à 20:45
Monsieur Bilger, j’ai eu à cœur d’écouter François Premier, et - c’est merveille ! - je ne me suis même pas endormi. Quelle prestance, quel charisme ! N’est-ce pas que cet homme est des moins ordinaires ? Ah ! c’est le plus exquis des êtres sublunaires…
Porté par mon enthousiasme citoyen, je propose cet exercice à l’attention des énarques en herbe.
Lisez les deux citations suivantes :
« L'abondance est là, elle vous attend. L'Être suprême, protecteur de la liberté des peuples a commandé à la nature de vous préparer d'abondantes récoltes ! ».
Payan, procureur de la Commune de Paris, avril 1794.
« La reprise économique, elle est là. Il y a l'assurance que le second semestre sera meilleur que le premier ».
Hollande, Président de la République, juillet 2013.
Questions !
1. Calculez la distance qui sépare ces deux hommes politiques de gauche.
2. Montrez qu’elle est inférieure à l’écart entre les performances d’Armstrong et de Froome au Mont Ventoux.
3. A l’aide d’une lunette astronomique, tâchez de découvrir sur quelle planète vivent les princes qui nous gouvernent.
4. A partir des trois premières questions, calculez la date de la prochaine révolution.
Rédigé par : Boris | 14 juillet 2013 à 19:05
Un des commentateurs de ce blog soulignait avec humour que l'accident de Brétigny serait certainement imputé à Sarko car il conduisait le train (au vu de son agenda, manipulé par les juges) !
Eh bien, ce matin sur une radio socialiste (France Inter ou France Info), un apparatchik de la CGT semblait regretter que la cause du déraillement soit déjà élucidée et demandait qu'on soit prudent dans les conclusions de l'enquête. Mais il embrayait aussitôt sur le mauvais entretien des lignes, dû à Sarko et Pépy, la vraie cause de l'accident d'après lui. Aucune remarque de la journaliste.
Ce parti pris devient vraiment insupportable et tout ce que peut dire "Moi président" tombe ensuite vraiment à plat.
D'après lui, la France se révèle dans les grandes catastrophes. Il trouve peut-être qu'elle n'a pas encore atteint le fond ?
Rédigé par : Polochon | 14 juillet 2013 à 18:49
Bonjour Philippe Bilger,
« Les sifflets nombreux au passage de François Hollande sur les Champs-Elysées, pour le défilé du 14 juillet, sont non seulement choquants, parce qu'ils offensent la fonction qu'il incarne et, d'une certaine manière, la France, mais surtout stupides. »
Il est vrai que Nicolas Sarkozy s’est toujours distingué par un manque total de respect, que ce soit envers ses adversaires, bien sûr, mais également ses « collaborateurs » qu’il prenait un plaisir sadique à humilier.
Et comme cela ne semblait pas lui suffire il s’en est même pris dernièrement au Conseil constitutionnel dont il a contesté la décision concernant ses comptes de campagne.
Alors forcément ses séides décomplexés et habitués à se genre de comportement excessif ont tendance à copier ses manières de caractériel.
Quoi de plus pathétique que des serviteurs voulant imiter leur maître.
Rédigé par : Achille | 14 juillet 2013 à 17:48
Choubidou, et Isabelle Giordano qui a réussi l'exploit d'écrire deux biographies de Martine Aubry...
J'en connais un ici qui devrait s'atteler à écrire deux biographies de Hollande, c'est la médaille d'officier de la Légion d'honneur assurée pour le 14 juillet 2014.
Rédigé par : Savonarole | 14 juillet 2013 à 17:43
Roselyne Bachelot, Line Renaud et Marie-José Pérec décorées grâce à un magistrat sous les yeux duquel a été enterré un non-lieu d'anthologie - huit lignes trois erreurs grossières - devenu définitif grâce à un magistrat qui a validé les comptes de campagne des dernières élections, et qui a assuré quinze ans d’impunité au directeur de campagne de F. Mitterrand passé avec 30 Mf à travers le parquet de Paris, la direction des affaires criminelles et des grâces et la cour de justice, afin de préserver le rapprochement de deux journaux qu’on lit tous les jours, le juge d’instruction défendant les intérêts de l’un d’eux, et se présentant aux législatives pour le PS.
A récupérer auprès de Usm Sm, Commission des lois de l'Assemblée et du Sénat.
Rédigé par : Choubidou | 14 juillet 2013 à 17:10